VIVRE
Année 1999 -Cd épuisé
Orchestrations : Pierre LEBRUN
Basse : Jean-François RAIMBAULT
Batterie : Ivan GODEST
Guitare : Fred CHRÉTIEN
Sax et flûte : Benoît LEBRUN
Choeurs : Ensemble Hilarium
Marie-Claire VIALATTE, Marie PELLETIER
Bernard LEMAIRE - Jérémy LESAGE
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01 - COMME UN RAYON DE SOLEIL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Comme un rayon de soleil
Un regard qui s’émerveille
Comme un enfant qui s’éveille
À la vie à l’amour, un amour sans pareil.
1.- La vie danse
Lorsque l’on aime souvent ; Le cœur chante
Lorsque l’on aime vraiment.
2.- La vie danse
Lorsque l’on rencontre souvent ; Le cœur chante
Lorsque l’on accueille vraiment.
3.- La vie danse
Lorsque l’on partage souvent ; Le cœur chante
Lorsque l’on s’oublie vraiment.
4.- La vie danse
Lorsque l’on construit souvent ; Le cœur chante
Lorsque l’on s’écoute vraiment.
02 - IL ÉTAIT UN PEU POÈTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Il était un peu poète,
Bohémien et “ va-nu-pieds ”,
On l’appelait le prophète,
Il en riait ;
Sa vie n’était qu’un voyage
Pour échapper,
Au pays qui met en cage la liberté !
1.- Son accent le trahissait,
Son teint brun, ses yeux topazes,
Sur sa guitare, on lisait
Tout simplement ces deux phrases :
“Dis-moi où est ton trésor,
Je te dirai quelle est ta route ”.
Et : “ la raison du plus fort
Peut être remise en doute ! ”
2.- Sa guitare n’arrêtait pas,
Il chantait sur quelques notes.
Toi, ta vie, elle sert à quoi ?
Surtout touche pas à mon pote.
De Beyrouth à Managua
Qui changera le sens de l’histoire,
Solidarnosc, tu vaincras,
Tu marches vers la victoire !
3.- On l’a arrêté, je crois,
Pour délit de sale mine ;
On lui a coupé les doigts
Et brisé sa mandoline ;
Crucifié, comme hors, la loi
Pour trente deniers, peut-être ;
Mais je veux être sa voix,
C’est mon ami, c’est mon maître.
03 - LAISSE LE VENT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Lorsque Dieu veut agir en nous, Il le fait par son Esprit Saint,
représenté dans l’iconographie chrétienne sous forme de colombe ou de feu.
Notre réponse à son action est essentiellement une réponse de foi qui change notre regard sur nous-mêmes, les autres, le monde.
Par ses dons de sagesse et d’intelligence, l’Esprit nous aide à voir toutes choses avec les yeux de Dieu, à aller au-delà des apparences pour mieux comprendre de l’intérieur les événements comme Dieu les comprend.
C’est une grâce que l’Esprit fait à toute personne qui le prie avec persévérance, à l’exemple de Marie et des Apôtres à la Pentecôte.
Il suffit de nous abandonner en toute confiance à son amour purifiant et transformant.
Il transfigure progressivement notre cœur et le rend semblable au cœur doux et humble de Jésus.
Refrain :
Laisse le vent gonfler ta voile,
Laisse un instant partir ton bateau,
Rêve un moment d’atteindre une étoile,
Pour découvrir un monde nouveau.
1.- (Le vent) –
Nul ne sait d’où il vient, nul ne sait où il va,
Le vent,
le vent te souffle ton chemin entendras-tu sa voix ?
Le vent –
Un vent de vérité porteur de liberté, de justice et de paix.
2.- (Partir) –
À chaque instant qui vient ou à chaque : à Dieu va,
Partir,
partir, sortir du tout ou rien, sortir du malgré soi,
Partir –
jusqu’à perdre sa vie pour retrouver la vie et pour porter du fruit.
04 - TOI PROPHÈTE MON FRÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" Vous êtes le sel de la terre " (Mt 5:13)
Messie" vient du mot hébreu mashia'h, qui veut dire "envoyé" et dont la transposition grecque, christós, a donné "Christ". Ainsi, quand on parle de Jésus on fait appel personnage historique et quand on dit qu'il est le Christ, "on fait une confession de foi".
La domination romaine au Ier siècle a suscité l'attente d'un Messie libérateur. "Et c'est là où il y a un quiproquo avec la venue de Jésus : beaucoup attendaient la libération politique du joug romain"
Dès le Livre du Deutéronome, dans l'Ancien Testament, "on a une veine prophétique". Le Prophète Isaïe annonce : "Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix »." (Is 9, 5)
C'est après la chute de Jérusalem en 586 av. J.-C. et l'exil des juifs à Babylone que l'attente d'un Messie se fait sentir de façon plus pressante. "Le peuple était dans un grand désarroi, nous dit Anne Soupa, il avait perdu son temple, son roi, sa terre, et l'attente d'un Messie s'est développée jusqu'au siècle premier."
Le prophète c'est quelqu'un qui "parle au nom de Dieu", un porte-parole "au sens fort du mot".
Jérémie, Moïse, Jonas... Les prophètes partagent le sentiment d'être appelés et aussi d'être "incapables de porter la parole de Dieu". Leur rôle est de délivrer une parole "à temps et à contre-temps", parfois pour "louer" ou pour bannir et faire des reproches. "Ils ont une familiarité avec les Écritures et une sorte de connivence intérieure très forte" avec Dieu. "Ce sont des gens de prière et d'intériorité mais qui en même temps sont plongés dans le contexte historique de leur temps."
Refrain :
Toi, prophète mon frère
Toi lumière du monde,
Toi le sel de la terre
Emmène mon cœur où ton cœur vagabonde.
1.- Chiffonnier d’Emmaüs
Que rien ne peut abattre
Pour, avec nos surplus,
Réchauffer encor’ plus Nos hivers 54.
2.- Chance de “ l’Homme en blanc ”
Que sa PAIX nous grandisse
Le témoin, le priant :
Pèlerin exigeant
L’Artisan de justice.
3.- Toi au cœur éclairé Accueillant dans ton Arche
Tous ces vivants blessés : Par un “ venez-voyez ”
Un “ lève-toi et marche ” !
4.- Femme de Calcutta, Petite Sœur du Caire,
Dom Helder Camara
Qui menaient le combat Contre toute misère.
05 - LE MANÈGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" Qu'est-ce donc le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne sais plus." (Saint-Augustin) Paradoxe qui se pose lorsque l'on parle du temps. Immergés dedans (impossible de nous en extraire), nous ne savons comment le définir.
Ils sont nombreux les penseurs, philosophes et scientifiques, à s'être posé ces questions. Y'a-t-il un ou des temps ? S'écoule-t-il toujours de la même façon ? Passe-t-il tout le temps ? Combien de temps dure l'instant ? Le temps est-il subjectif ou objectif ? Réversible ou pas ? A-t-il un début ? Est-il intérieur ou extérieur à l'homme ? S'écoule-t-il ou le traversons-nous ? Pourrions nous le maîtriser ? Ou au contraire en sommes-nous les prisonniers ? N'est-il qu'une illusion ?
Refrain :
S’en va le temps, s’en vient le temps,
Et par quel sortilège tourne, tourne, tourne manège, Fuit le présent, et s’en revient l’instant
Passe, passe, passe le temps.
1.- Te souviens-tu ce merveilleux manège, Qui fascinait tous nos rêves d’enfant ? On y courait au sortir du collège,
La vie tournait comme un enchantement.
2.- Les amoureux, blottis sur le manège,
Rêvaient leur vie et se prêtaient serment ; L’amour tournait, c’était peut-être un piège, Main dans la main, ils se moquaient du temps.
3.- Pour les enfants perchés sur le manège,
La joie tournait et c’était enivrant ;
Ils inventaient bien mieux que des stratèges Comment s’y prendre pour libérer l’instant.
4.- Et si parfois, tout près du vieux manège, Un vieux monsieur s’arrêtait un instant, C’est qu’il croyait, et que Dieu le protège, Revoir son temps : on ne fixe pas le temps.
5.- Il tournera toujours le vieux manège, Écoutez bien ses refrains incessants ; Il faut chacun, et que nul ne l’abrège, Vivre sa vie dans tout l’instant présent.
06 - FEUILLE D'AUTOMNE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" C'est dans le Vent de l'Esprit Saint que nous avons le mouvement et l'être..." (Act.17,, 28)
La feuille d'automne symbole de notre fragilité, de notre vulnérabilité ...
« Dureté et rigidité sont compagnons de la mort.
Fragilité et souplesse sont compagnons de la vie. » (Lao Tseu)
Le terme fragilité provient de la même racine que « fracture », les deux termes remontant au français du XIIIe siècle. « Fragile » découle de frangere qui signifie « briser » et qui donne fraction et fragment. La fragilité peut être tirée du côté de la faiblesse, de la déficience, de la débilité, voire de l’impossibilité et de l’impuissance. Elle peut être comprise comme effraction, fêlure, rupture et nous conduit à la cassure, à la division et au morcellement. Voici qui nous ouvre de nombreuses portes : celle de la blessure, bien évidemment, mais aussi de la faille, de la fragmentation, donc une fois encore du lien, de la capacité à se relier, et de la conquête d’une possible unité…
Un aspect important de la fragilité, celui qui concerne la vulnérabilité, et parle aussi de tendresse, de tact et de délicatesse. Un proverbe arménien dit que la roche est très dure, l’arbre solide, l’animal parfois féroce, l’être humain fragile et que Dieu est ce qui existe de plus vulnérable… Ouverture non tellement à la transcendance, mais surtout à l’au-delà : au-delà de l’audible, du visible, de l’immédiat, et depuis Freud à l’inconscient. « Le Moi n’est pas maître dans sa maison. »
« J’ai rencontré quelques grands ancêtres, Shakespeare et Dostoïevski, les auteurs inconnus du Mahâbhârata, Corneille, Chateaubriand, Balzac, Proust. Ils m’ont appris ce que je savais sans doute déjà : un personnage ne peut nous toucher que lorsque nous avons trouvé en lui ce que nous appelons sa “vulnérabilité”. Tout le théâtre, tout le cinéma, toute la littérature, toute forme d’expression repose sur la fragilité. Elle est notre source cachée, le moteur de toute émotion et de toute beauté. Acceptons-la. Revendiquons-la. Soyons frêles mais souples.
Qu’est-ce qui nous fait tenir, quand on est à bout de force ? Les promesses de prochaines vacances ?
Dieu nous promet TOUTES CHOSES en Lui et par Lui. Qu’est-ce qui nous permet d’y croire et de ne pas se décourager devant la lenteur de certaines ou l’effet goutte d’eau ? Parce qu’en cours de route, Il nous donne la capacité de nous recharger en Lui, de puiser encore plus d’espoir et de courage en Sa parole qui ne ment jamais.
Refrain :
Feuille d'automne,
Toi qui as su cueillir mon chant, Pourquoi personne
Ne peut savoir où t'emmène le vent. Feuille d'automne,
N'oublie jamais, jamais mon chant, Toujours fredonne
Et qu'autant en emporte le vent.
1.- Dis bien au vent,
Sans faire semblant d'aller devant par tous les temps,
À chaque instant ;
Comme au printemps, fais du présent ton plus beau chant, Offre toujours
Sans grand discours et sans retour, un peu d'amour.
2.- Et si le vent
Rêve pour toi de lendemains trop enivrants, Et si l'instant
Quelquefois n'avait plus la saveur du présent, Sache pourtant
Qu'une hirondelle ne fait jamais le printemps.
07 - À TROP PARLER D'AMOUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La première chose à laquelle aspire un être humain,
c’est à un contact de qualité avec ses semblables.
Améliorer sa qualité de vie c’est avant tout se questionner soi-même.
" Les mots ne sont que des mots, et je n'ai jamais ouï dire que dans un… Les mots ne sont que des mots, et je n'ai jamais ouï dire que dans un cœur meurtri on pénétrât par l'oreille..." (William Shakespeare)
" La vérité est là quand tous les mots sont effacés. Les mots ont été faits pour mentir." (William S. Burroughs)
"Il y a dans la vie de chacun de nous des mots qu'on regrettera toujours d'avoir prononcés, des mots qu'on n'aurait jamais dû sortir, des mots qu'on aurait dû avaler : les mots qui changèrent notre destin." (Ahmadou Kourouma)
" Oui, j'ai du mal à trouver les mots Les mots d'amour, les mots qu'il faut Pour te dire que je ne sais pas Je ne sais pas vivre sans toi." ( Carol Arnauld)
1.- À TROP PARLER D’AMOUR, À l’écrire en poème,
À trop dire de “je t’aime”,
En serments de toujours ;
À TROP PARLER D’AMOUR, De ce qui nous ressemble,
De ce qui nous rassemble,
À tous les carrefours
ON EN OUBLIE D’AIMER ON EN OUBLIE D’AIMER.
2.- À TROP PARLER D’ESPOIR, De rose et de colombe,
De refaire le monde
Et de changer l’histoire,
À TROP PARLER D’ESPOIR Et de terre plus belle
Et de route nouvelle
“De matin”, “de grand soir”, ON OUBLIE D’ESPÉRER (bis)
3.- À TROP PARLER DE DIEU, À sonder les nuages,
Le faire à notre image
Et dire que tout va mieux ;
À TROP PARLER DE DIEU, L’écrire dans les livres,
Trop dire qu’il nous fait vivre Sur terre comme aux cieux,
ON OUBLIE DE L’AIMER (bis)
4.- À TROP PARLER DES FLEURS Et des choses muettes
Et des choses secrètes
De vie et de bonheur ;
À TROP PARLER DES FLEURS, De soleil, de lumière,
Des chansons, des rivières
Et de douce chaleur,
ON EN OUBLIE L’ÉTÉ (bis)
08 - TOUS NOS AMIS TOUS NOS JE T'AIME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Avoir des amis, que ce soit dans la réalité ou sur Internet à travers les réseaux sociaux ou les communautés virtuelles, c’est super important quand on est ado, parce que ça permet tout simplement de grandir, de se construire, de savoir qui on est et qui on veut devenir.
Mais à quoi ça sert les amis ? Qu’est-ce qu’on attend d’eux ? Sont-ils si différents dans le réel que dans le virtuel ?
« J'ai besoin d'amis pour entendre que je ne suis pas seul dans mes pensées, mes idées, mes sentiments, que je ne suis pas hors du monde, mais bien recevable », déclare Emmanuel, 34 ans. On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis… et eux nous choisissent. « Le lien amical apporte une confirmation de soi : j'existe et je compte pour quelqu'un, je peux lui être utile », indique le psychosociologue Jean Maisonneuve (auteur de « Psychologie de l'amitié », PUF, 2004).
“Personne parmi nous ne peut changer son passé” .
Mais chacun peut changer son avenir.
Une vie heureuse se construit chaque jour, en prenant des décisions et en posant des actions qui sont autant de pierres ajoutées à l’édifice. En d’autres termes, c’est bel et bien dans le présent que se situent toutes les promesses d’un avenir radieux. Pour peu qu’on se retrousse les manches.
Mais par où commencer? Happés par la routine, coincés entre craintes, découragement ou résignation, il arrive que nous ayons du mal à croire qu’il est accessible ce rêve de bonheur, à croire que nos aspirations puissent aboutir. Nous pouvons alors rester passifs.
Car, grands gourmands que nous sommes nous voulons tout, tout de suite et de préférence sans lever le petit doigt, sous peine de céder à la frustration et à l’à-quoi-bon.
Alors, petit à petit, nous nous déconnectons de nos aspirations, gentiment rangées dans le placard à idées irréalisables, nous nous noyons dans l’insatisfaction et éventuellement dans des plaisirs compensatoires, dans des envies imposées par la société de consommation, qui n’ont plus grand chose à voir avec nos valeurs et nos vrais désirs.
Et c’est sans doute parce qu’à contempler le gothique flamboyant de la cathédrale dans sa globalité, nous en oublions qu’il est fait d’innombrables pierres d’une taille tout à fait raisonnable, façonnées précisément en fonction de leur rôle dans l’édifice
Refrain :
Tous nos amis, tous nos : "je t'aime",
Tous nos projets, nos souvenirs ;
Tous nos printemps, tous nos poèmes
Et nos hivers, peut-être même,
Feront un plus bel avenir.
1.- Même s'il n'y avait plus d'étoile
Pour nous amener à bon port,
Même s'il n'y avait plus de voile
Sur ce bateau qui perd le nord,
Tu pourrais me chanter encore.
2.- Même s'il n'y avait plus de rose
Dans ce jardin si piétiné,
Même s'il n'y avait plus grand chose
Que ce spectacle désolé,
Tu pourrais encore me chanter.
3.- Et s'il n'y avait plus de prophète
Pour nous montrer encore le ciel ;
Dans ce bastringue, plus de fête,
Ni de ferment, ni goût de sel,
S'il te plaît, chante cet appel.
09 - SON AMOUR NOUS DEVANCE - LE SEIGNEUR EST MON BERGER (Psaume 22)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Le Seigneur est mon Berger ! ».
Voir aussi le texte du prophète Ezéchiel (34, 11-16) qui parle du berger qui prend soin de ses brebis, le Bon Berger, prend soin de chacun de nous.
"La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître selon le droit."
Un peu d’histoire
Le peuple d’Israël, vers l’an 1000, a David comme roi. Il fait de Jérusalem sa capitale. Salomon lui succède et construit un Temple pour Dieu.
Après lui, le royaume se divise en deux : au nord : Israël, au sud Juda.
De nombreux rois se succèdent, et nombreux sont ceux dont il est dit dans la Bible “il fit ce qui déplait au Seigneur“.
De puissants voisins : l’Egypte, l’Assyrie et la Babylonie, veulent s’emparer du pays.
Ezéchiel est alors prêtre au Temple de Jérusalem.
Son ministère de prophète se situe entre les années 593 et 571 avant Jésus Christ, avant et après la chute de Jérusalem.
Cette période est l’une des plus tragiques de l’histoire d’Israël.
Soumis au roi de Babylone, Nabuchodonosor, le royaume de Juda se révolte.
En 597 avant Jésus-Christ, le roi de Babylone prend Jérusalem.
Le roi de Juda, sa famille, l’élite de l’armée, des prêtres et des artisans sont déportés en Babylonie.
Le Seigneur ne les abandonne pas et suscitera un prophète, Ezéchiel, parmi les premiers déportés.
Ezéchiel est choisi par le Seigneur pour parler à son peuple en exil et de lui faire comprendre que le Seigneur parle, même en exil.
Pour le peuple d’Israël, la rencontre avec le Seigneur n’était possible qu’au Temple, lieu où on pouvait offrir des sacrifices.
Message d’Ezéchiel
Pour les exilés, le message d’Ezéchiel est rempli d’espérance.
Si le prophète a annoncé au peuple ce malheur comme le résultat de son infidélité, il fait comprendre aux exilés que ce malheur est un signe qui les appelle à être fidèles à l’Alliance de Dieu. Le Seigneur ne les abandonne pas. Il leur donne un cœur nouveau. Il les fera revenir dans leur pays. Il rassemblera son peuple tel un berger son troupeau. Il le fera paître sur les monts d’Israël. Ce nouveau peuple, il le confiera à son prince, “ futur David“, que le prophète Isaïe a annoncé.
Le pasteur dans la Bible
Pasteurs et troupeau sont très évocateurs pour une civilisation pastorale.
Abel est pasteur de petits bétails (Gn 4, 2), Moïse conduit les troupeaux de Jéthro son beau-père (Ex 3,1)…
Même si par la suite la vie devient plus sédentaire, les grands propriétaires ont d’importants troupeaux. David gardait le troupeau. Le Seigneur le choisit comme nouveau roi. (1 Samuel 16, 1-13)
« Le Seigneur est mon Berger ! ».
Voir aussi le texte du prophète Ezéchiel (34, 11-16) qui parle du berger qui prend soin de ses brebis, le Bon Berger, prend soin de chacun de nous.
"La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître selon le droit."
« Le Seigneur est mon Berger ! ».
Dieu est Tout-Puissant. Tout-Puissant par Amour.
La prière c'est prendre le temps de rencontrer Dieu-Tout-Puissant pour Lui exprimer
notre confiance, notre abandon à Lui, notre amour.
Refrain :
Le Seigneur est mon berger,
Viens te réjouir, mon âme ;
Le Seigneur est mon berger,
Rien ne saurait me manquer.
1.- Va, mon âme, sur ses chemins,
Danse et chante ton espérance !
Va toujours et va plus loin,
Vois, son Amour nous devance.
2.- Venez tous, la table est prête,
Il partage avec nous le pain ;
Il nous invite à sa fête,
Que la fête soit sans fin !
3.- Il vient nous ouvrir la porte,
Il nous montre le chemin ;
L’espérance n’est pas morte,
Nous en sommes les témoins.
10 - JE NE SAIS NI LE JOUR NI L'HEURE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Je ne sais ni le jour, ni l’heure
Mais je sais que c’est Toi qui viens.
Je t’espère en ma demeure Jusqu’au matin,
Tu le sais bien Jusqu’au matin, Tu le sais bien.
1.- Dans les jours de solitude,
Où mon pas est incertain.
Dans les jours de déchirure,
Que Tu es loin, que Tu es loin.
2.- Dans les moments de malchance,
Où je n’y comprends plus rien. Dans les moments de souffrance, Que Tu es loin, que Tu es loin.
3.- Mais Tu viens dresser la table,
Et ton pain devient mon pain.
Ton Amour est véritable,
J’en suis certain, puisque Tu viens.
11 - TOUT PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Tout près de toi, Marie, Avec confiance,
Emmène-moi, Marie, Tout près de Lui !
1.- Bénie sois-tu, Marie,
Pleine de grâce,
Le Seigneur est avec Toi !
Tu es bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, ton Enfant, est béni.
2.- Sainte Marie, Mère de Dieu,
Prie pour nous, tes enfants,
Maintenant et à l’heure de Notre naissance
Amen ! Amen !
12 - LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Le pain de ta vie,
Ta vie dans nos mains,
Nos mains sont unies,
Unies en tes mains.
1.- Au cœur de la nuit,
Tu nous as rejoint.
Tu pris et rompis
Un morceau de pain.
2.- Seigneur nous voici,
En milliers de grains.
Pour donner ainsi
Ensemble un seul pain.
3.- Et tu nous conduis
Pour ouvrir demain.
Le vent de l’Esprit
Est là dans ce pain.
4.- Ta voix retentit
L’appel aux témoins
Qui donc est choisi
Pour rompre le pain ?
5.- La fleur devient fruit
Voici le matin,
L’espoir rejaillit
De ce bout de pain.
13 - J'AI TANT BESOIN DE TON PAIN POUR LA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
J’ai tant besoin de ton pain pour la route
Reste avec nous il est tard
La nuit nous tient et la peur nous déroute
Ce pain devient un départ.
1.- Avec ce pain, je reprendrai la route
Pour aller où tu m’attends
Bien au-delà de ce que je redoute
Mon cœur est déjà brûlant.
2.- Ouvre mes yeux pour que je reconnaisse
Ce que Tu attends de moi
Ouvre mon cœur qu’il soit plein de tendresse
Celle qui nous vient de Toi.
3.- Je veux partir annoncer à mes frères
Qui ne Te connaissent pas
Parler de Toi jusqu’au bout de la terre
Et faire naître Ta joie.
14 - TU M'ATTENDAIS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Tu m’attendais avec mes joies, mes peines,
Tu m’attendais déjà depuis longtemps,
Avec Ton Pain et l’eau de ta fontaine,
Tu m’attendais parce que Tu m’aimes tant.
1.- J’étais parti comme l’enfant prodigue
Sans trop savoir ce que Tu as souffert,
Mais je reviens le cœur lourd de fatigue
Parce que je sais que Tes bras sont ouverts.
2.- J’étais là-haut, bien caché dans mon arbre
Le cœur trop loin, trop peu curieux de Toi,
J’étais là-haut, le cœur dur comme marbre
Mais je descends, Tu t’invites chez moi.
3.- Près de ton puits, après mes folles courses
Tu étais là et Tu comptais sur moi
Pour Te donner l’eau de Ta propre source,
Depuis longtemps Tu connais tout de moi.
15 - DIS SEULEMENT UNE PAROLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Dis seulement une parole Et nous serons guéris !
Dis seulement une parole Et nous serons guéris !
1.- Change nos regards et pardonne nos faiblesses
Quand il se fait tard, fais naître le jour !
Change nos regards en un regard de tendresse
Et nos cœurs de pierre en un cœur d'amour !
2.- Donne-nous un peu, l'eau de la Samaritaine
Pour renaître mieux, à ce don de Dieu !
Ouvre encore nos yeux, avec l'eau de ta fontaine `
Et nos cœurs de pierre, aux beautés de Dieu !
3.- Reviens nous chercher, nous avons peur sur la berge,
Viens nous relever, nous voulons marcher !
Reviens t'inviter pour transformer notre auberge
Et nos cœurs de pierre, ressuscite-les !
16 -SI LE SEIGNEUR NE NOUS MONTRE LA ROUTE (Ps 126)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes » (Ps 126)
C’est le Seigneur qui fait des merveilles, Il les fait avec nous. Rien ne peut se faire de durable sans Dieu, mais, avec lui, tout est possible. Il est encore question de la ville, mais on entre d’emblée dans une maison. Trois fois reviennent les mots en vain : ils marquent l’inutilité de ce qui est fait en dehors de Dieu, encore plus de ce qui est entrepris contre lui.
Pour agir au mieux suivant le dessein divin, il convient de mettre ses pas dans ceux de Dieu, d’ajuster son temps au sien.
Un des chefs-d’œuvre de Vivaldi est son Nisi Dominus, qui reprend ce psaume avec une voix de haute-contre sublime. On y perçoit des accents orientaux qui modulent par demi-tons sur le fructus ventris de la Vulgate, ces « fruits du ventre » ou « des entrailles », comme nous n’hésitons pas à le répéter dans le Je vous salue, Marie.
La grâce ne vient que du Seigneur ainsi que la fécondité de notre vie « Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme » (Luc 9,25) Cette parole de Jésus a provoqué la conversion de saint Ignace de Loyola. Elle peut aussi nous aider à remette les valeurs en place après « la conquête de la Lune » par l’Homme qui risquait d’oublier sa petitesse et sa fragilité mondiale devant un minuscule virus de la Covid.
Prions:
Seigneur Dieu, auteur de tout bien,
ton Royaume est comme un homme qui a jeté du grain en terre ;
qu’il dorme ou qu’il se lève, de nuit ou de jour,
la semence germe et croît sans qu’il sache comment.
Apprends aux bâtisseurs de ton Eglise et aux gardiens de ta Cité
à ne pas compter leurs peines ni estimer leurs travaux,
mais à compter sur la grâce de Celui
sans lequel on ne peut rien,
en sorte qu’ils reçoivent tes largesse ici-bas
et ta Présence dans l’éternité.
Amen.
Refrain :
Si le Seigneur ne nous montre la route,
Si le Seigneur ne bâtit la maison,
Tous nos chemins vont s’égarer sans doute
Et c’est en vain que peinent les maçons.
1.- Reste avec nous, Seigneur, chaque seconde,
Puisque ma vie, sans ta vie n’est plus rien,
Je suis mendiant le plus riche du monde,
Quand tu es là, quand tu me tiens la main.
2.- Viens libérer ma vie par un “je t’aime ”,
Tu le vois bien, les prisons sont en moi,
Je veux chanter ce merveilleux poème :
“À tout jamais, je m’abandonne à Toi”.
3. - Pour traverser comme un fleuve tranquille,
Ce monde fou, apprends-nous à prier,
Pour être enfin comme un morceau d’argile,
Entre tes doigts jusqu’à l’éternité.
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