VEILLER ET PRIER n°5
Année 2009
- 15€
Vous pouvez commander :
Association Saint Bruno - 39 Chemin des AURENGUES -13013 Marseille
Mail : associationsaintbruno13@gmail.com
La vente de ce Cd est au profit de :
- La Pouponnière de la Médina-Dakar-Sénégal
- Scolarisation de 60 enfants Port-au-Prince-Haïti -
Soeur Paësie - Cité Soleil-Haïti
- Père Pedro Madagascar
- Oeuvre de Ihousy tenue par les Soeurs de N.D de la Salette
- Chrétiens d'Orient -Liban
N.B:
Lorsque l'on chante, l’important ne se situe pas seulement dans les mots,
mais dans la sincérité de notre cœur à chanter et à espérer.
Ce Cd de
Veiller et prier N°05
regroupe les chants
du programme de la veillée 2009
Orientation catéchétique
Thème : La rencontre
La Foi c'est une Rencontre avec Jésus.
Un des scribes, qui les avait entendus débattre et voyait qu’il leur avait bien répondu, vint lui demander :
"Quel est le premier de tous les commandements ? "
Jésus répondit : Le premier, c’est :
" Ecoute, Israël ! Le Seigneur, notre Dieu, le Seigneur est un, et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force.
Le second, c’est : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. Le scribe lui dit : C’est bien, maître ; tu as dit avec vérité qu’il est un et qu’il n’y en a pas d’autre que lui, et que l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu judicieusement, lui dit :
" Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger.
(Marc 12, 28-34)
La foi commence par l’écoute
La foi s’approfondit dans des rencontres
La foi s’accomplit lorsque dans les carrefours de nos vies, nous discernons le chemin qui nous permet de pratiquer l’amour de Dieu et du prochain.
Vous pouvez écouter gratuitement en cliquant sur le sigle triangulaire
Vous pouvez imprimer gratuitement la partition en cliquant sur
Cd N°01
01 - MEDLEY-1
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" Puisque tu chantes ce que je chante, naît entre-nous l'aventure de l'amitié.
Quand tu rencontreras ceux qui chantent ce que tu chantes,
tu auras rencontré des amis "
Refrain :
Qu’il est formidable d’aimer, Qu’il est formidable!
Qu’il est formidable d’aimer, Qu’il est formidable
De tout donner pour aimer
1. Quand on n’a que ses mains
À tendre ou à donner,
Quand on n’a que ses yeux,
Pour rire ou pour pleurer;
Quand on n’a que sa voix,
Pour crier et chanter,
Quand on n’a que sa vie,
et qu’on veut la donner!
- Rêve d’un monde,
Monde plus beau à faire ensemble, Rêve d’un monde, Monde nouveau.
- Un ami pour inventer la route
Et garder la chaleur de sa main dans ma main Un ami pour rester à l’écoute
Et pour suivre avec lui le chemin.
- Love, Love, c’était son Nom, Love, Love, un vagabond Qui vivait de soleil, D’espace et de chansons.
- Vienne, vienne la colombe,
Et son rameau d’olivier!
Dans nos cœurs et dans ce monde Où la paix reste à gagner.
1. Qu’elle apporte sa lumière,
Pour éclairer nos maisons,
Au-delà de nos frontières,
Au-delà des horizons.
2. Qu’elle habite un nouveau rêve,
Celui que chante un enfant,
Celui d’un jour qui se lève
Quand s’annonce le printemps.
02 -MAGNIFICAT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Magnificat de Marie, l’humble servante du Seigneur, reprend les paroles de plusieurs chants de l’Ancien Testament pour en faire le cantique d’action de grâce de l’Église, tout au long des générations chrétiennes.
« Le Magnificat est le Cantique de l’Espérance, le Cantique du Peuple de Dieu en marche dans l’histoire. C’est le Cantique de tant de Saints et de Saintes, certains connus, d’autres, beaucoup plus nombreux, inconnus, mais bien connus de Dieu : mamans, papas, catéchistes, missionnaires, prêtres, sœurs, jeunes, également des enfants, grand pères, grand mères : ils ont affronté la lutte de la vie en portant dans le cœur l’espérance des petits et des humbles. Marie dit : « Mon âme exalte le Seigneur ». L’Église le chante encore aujourd’hui et elle le chante partout dans le monde. Ce Cantique est particulièrement intense là où le Corps du Christ souffre aujourd’hui la Passion. Où il y a la Croix, pour nous chrétiens, il y a l’Espérance, toujours. S’il n’y a pas l’espérance, nous ne sommes pas chrétiens. C’est pourquoi j’aime dire : ne vous laissez pas voler l’espérance. Qu’on ne nous vole pas l’espérance, parce que cette force est une Grâce, un Don de Dieu qui nous porte en avant, en regardant le ciel. Et Marie est toujours là, proche de ces communautés, de nos frères, Elle marche avec eux, Elle souffre avec eux, et Elle chante avec eux le Magnificat de l’espérance. Chers frères et sœurs, unissons-nous, nous aussi, de tout notre cœur, à ce Cantique de patience et de victoire, de lutte et de joie, qui unit l’Église triomphante et l’Église pérégrinante, qui unit la terre et le ciel, qui unit notre histoire et l’éternité, vers laquelle nous marchons. L’Espérance est la vertu de qui, faisant l’expérience du conflit, de la lutte quotidienne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, croit en la Résurrection du Christ, en la victoire de l’Amour.
Ainsi soit-il ».
(Pape François - Homélie lors de la Messe en la Solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie à Castel Gandolfo le 15 août 2013)
Refrain :
Magnificat,
Le Seigneur vient vers moi,
Magnificat,
Le Seigneur est en moi!
1.Je sens sur moi son regard se poser, Je suis enfin reconnu et aimé.
2. Entre ses mains je demeure présent Entre ses mains disponible et confiant.
3. Je veux rester tout petit devant lui Pour lui redire à nouveau un vrai 'oui'.
4. Je sais qu'il voit ma souffrance et mes peurs
Et qu'il comprend tous mes cris de douleur.
5.Chacun de nous est vraiment son enfant, Pour lui je veux être plus transparent.
03 - LA VÉRITÉ NOUS RENDRA LIBRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« La vérité vous fera libres. » (Saint Jean)
Mais qu'est-ce que la Vérité ?
La Vérité ne saurait avoir de sens que si elle n’est pas de l’ordre de l’avoir (telle une idée ou un pouvoir qui cherche à s’exercer sur l’autre), mais de l'être.
Il s’agit d’être, de vivre conformément à ce que l’on est, à « qui l’on est ».
La question de la vérité pourrait bien concerner la question de la connaissance de soi, sans laquelle la vérité n’est qu’un discours creux et formel. En quoi dois-je incarner la vérité dont je me réclame ? On parle dans ce cas d’une coïncidence de nos actes avec nous-mêmes.
Or le sens, ce qui fait sens, n’est-ce pas précisément ce qui libère ?
La vériré vous rendra libre, c’est devenu ma devise. Pour être libre, ce n’est pas la liberté politique, ou l’autonomie intérieure, qu’il faut chercher, c’est la vérité. Alors peut-être puis-je hasarder une définition de la vérité, telle que je la perçois et telle que je l’expérimente, et qui s’ajouterait à celles déjà existantes : « la vérité, c’est ce qui rend libre. »
La vérité contraint en ce qu'elle s'impose à tout esprit qui en fait l'expérience. Elle est libératrice en ce sens au moins qu'elle libère l'esprit des erreurs, des préjugés et des opinions.
La vérité possède une force qui lui est propre.
La force du vrai doit être de porter en lui-même les éléments qui permettent de le dépasser.
1.- Elle sort du puits - mais en cachette D’une justice débordée
Impopulaire- mais sans une dette ? La vérité ne paye jamais.
Lorsqu’elle est nue, elle fait scandale
Tous les « Tartufe » circulez !
Victime des canons et des balles
La vérité NE MEURT jamais.
Refrain
La vérité nous rendra libres – « en vérité ». La vérité nous rendra libres - libres d’aimer.
2.- Elle doute- Elle n’est jamais en vogue
La vérité est un pavé
Dans l’ marigot des démagogues
Ell’ vous fait même un pied de nez.
Parait qu’elle n’est pas bonne à dire Les concernés peuvent se fâcher
Elle parle aux meilleurs et aux pires.
La vérité NE MENT jamais.
3.- Elle se méfie des certitudes
Belle, et toujours démaquillée
Dans l’ordre juste - aride et rude Sous la plume et non sous l’épée.
Quand elle provoque les « PILATE »
Alors elle se fait crucifier
Elle ressuscite en toute hâte La vérité
NE MEURT jamais.
04 - RENDEZ-MOI MA LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le chômage est un malheur...un désastre...
Le chômage est une exclusion...
Il mutile...détruit...
- Perte du pouvoir d’achat et endettement
En se retrouvant au chômage, le salarié perd
25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée.
- Perte du lien social...Conséquence sur santé physique et psychique du chômeur...Conséquence indirecte hausse de la délinquance...
1.- Ça vous tombe dessus comme une bombe, un coup de trique.
Je vous assure que je ne m’y attendais pas.
Ils appellent ça : « licenciement économique »
Je vous jure que je suis resté sans voix.
ASSEDIC-CAF... Révolte contre l’injustice qui m’est faite. Et toujours ces regards fuyants et ces sourires railleurs.
Et toujours ce mauvais goût de la défaite
Je vous jure que ça ne m’arrange pas d’être chômeur.
Refrain
Rendez-moi ma lumière
Faites une brèche dans le mur C’est mon cri, c’est ma prière Rendez-moi mon futur.
Juste pour devenir moi-même Et pour te rencontrer, c’est sûr Pour ré-écrire mes poèmes. Rendez-moi mon futur.
2.- Je ne suis pas un produit à vendre
Utiliser l’intérim ou s’enliser dans le RMI
Et toujours encore et encore attendre
Relooker son C.V. et se brader dans le compromis.
L’A.N.P.E qui ausculte vos états d’âme
Nous ne sommes pas égaux face aux difficultés Pourvu qu’ils n’éteignent pas la flamme
Un chômeur est un être brisé.
3.- Malgré tout, malgré tous je veux me battre
J’irai chercher la force au fond de moi.
J’irai puiser en moi le désir de combattre
D’être chômeur, non, ça ne m’arrange pas !
Je deviendrai guerrier pour provoquer la chance Angoisse du jour suivant - ESPOIR du lendemain. Tout ce qui ne tue pas décuple l’Espérance.
Ça ne m’arrange pas d’être chômeur soyez certains !
05 - AÏCHA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Aimez-moi où je meurs...
Il faisait toujours gris dans sa tête,
C’est comme ça, allez savoir pourquoi ? Aïcha, la petit’ môm’ des “Baumettes”, Voulait voir le soleil, rien qu’une fois.
Il faisait toujours gris dans sa tête,
C’est comme ça, on ne se refait pas ! Aïcha, la petit’ mom’ des “Baumettes”, Voulait voir le soleil, rien qu’une fois.
1.- Pour une “ rave ” : l’enfer via la seringue, pour un “ crack ” : le sordide au quotidien, Pour un “ shoot ” : un voyage de dingue, c’est peut-être, la faute au destin.
Et c’est le cercle infernal de la défonce, de postcure, en fugue, vol et prison Une vie, un’ survie, qui s’enfonce, labyrinthe de la clochardisation.
Refrain :
Il faisait toujours gris dans sa tête,
La galère, on ne la choisit pas ;
Aïcha, la petit’ môm’ des “Baumettes”, Voulait voir le soleil, rien qu’une fois.
2.- Et d’hôtels minables, en squatts sordides,
et d’amours scratchés, en coup de “ flip” Quand elle vous tient cette “ came ” morbide,
dites-moi comment sortir de ce mauvais clip.
3.- Mais un soir qu’elle avait trop de peine, un soir, à bout de tout, elle a mis
Un peu trop de soleil dans ses veines,
et comme un grand soleil s’éteignit...
Toutes les fleurs ont besoin de lumière, d’un reflet, d’un printemps qui s’éveille ; Qu’il est dur le chemin qu’il faut faire, pour trouver en soi, le vrai soleil.
06 - LILIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
De quoi ou de qui dépendent les
« chances » (les « life chances », disent les Américains) ?
1.- Dans ce QUARTIER d’la banlieue NORD
La citée semble sans histoire
C’est pourtant la LOI du plus fort
Y a tout c’qui vaut mieux ne pas voir.
Lilia - habite chez ses parents
Dans la TOUR 4 - c’est pas toujours drôle. Elle veut d’venir JUGE POUR ENFANTS.
Pour ça, elle s’accroche à l’école.
Dans le HALL, des jeunes s’embrouillent Pour une magouille dans le « business » Même leur pitbull, vous fout la trouille Lilia, c’est pas c’qui l’intéresse.
Refrain :
LILIA -
qui t’a donné ce goût de vivre.
LILIA -
d’où te vient soleil qui brille dans tes yeux.
LILIA –
apprends-moi l’essentiel qui n’est pas dans les livres. Cette énergie - de bâtir –
un DESTIN HEUREUX !
2.- Dans ce QUARTIER d’la banlieue NORD Yadu« deal» etdu«crochetage»
«Des cailleras », des « ivres morts »
Du « HIP-HOP-Raï », des tags, d’ « la rage ». Faudra refaire le « FOYER »
Et l’ascenseur de la TOUR 4,
Peut-être même la cage d’escalier
Et pour ça Lilia veut se battre.
Sûrqu’ya« l’SHIT»etunpeud’«CAME» L’ « ECSTASY », « les boulettes », la « K » Et les SCOOTERS et leur ramdam
C’est pas c’qui intéresse Lilia.
3.- Dans ce QUARTIER d’la banlieue NORD,
Y a les « codes », « des capuches », « des caves ». Des « grands frères » qui y croient encore.
Des « mecs mortels », et des « OUFS » graves. Des « bad boys » qui fument leurs « BEDOS » Sur le parking d’la SUPÉRETTE
Qui étalent leur thune au Mc Do
Des « BOSS » qui font dans la STARLETTE. Même s’il y a tous ces TRAFIQUANTS
Et les briquets, le crack, la colle,
Elle sera JUGE POUR ENFANTS.
Je vous en donne ma parole.
07 - LA VIE EST UN CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" La vie est un chemin qui nous est propre et dont l'expérience nous rapporte l'authenticité d'une existence." (Sonia Lahsaini)
"La vie est un chemin de responsabilité où chacun doit choisir un chemin." (Mamadou Aliou Diallo)
"La vie est un chemin qui se dérobe sous nos pieds. (Hélène Turgeaon)
Refrain :
La vie est un chemin que nous ferons ensemble. Qui me dira pourquoi nos pas se sont croisés
Et nous découvrirons tout ce qui nous ressemble Tout au long du chemin, jusqu'à se rencontrer.
1. II n'est aucun projet que l'on puisse entreprendre,
Il n'est aucun sentier que l'on puisse emprunter,
Pour conjuguer ensemble :
aimer et se comprendre.
Le cœur a ses raisons ;
il est urgent d'aimer !
2. II y a sur nos chemins tant d'épines et de roses Mais à tes yeux, toujours, j'ai encore du prix. J'écouterai ton cœur ; il connaît tant de choses Pour aller jusqu'au bout du chemin entrepris.
3. Les pierres du chemin serviront à construire
Nous bâtirons ensemble quelque chose de beau.
Restera-t-il de nous quelques traces à suivre ?
L'amour et l'espérance nous emmènent plus haut.
08 - GRAFFITI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le graffiti est la mémoire de la vie quotidienne des humains depuis l’Antiquité, en effet ils ont toujours été un moyen d’expression ludique, événementielle, revendicatrice, dénonciatrice, contestataire et amoureuse. Les graffitis apparaissent sous de multiples formes, qu’il s’agisse de symboles religieux, d’inscriptions militaires, de silhouettes humaines ou animales, ce sont des dessins qui traduisent un mode de vie, des croyances au fil des siècles. On les trouve partout : sur les murs des églises, de cachots, des tours, des carrières souterraines etc…
Le mot italien graffiti dérive du latin graphium (éraflure) qui tire son étymologie du grec graphein signifiant indifféremment écrire, dessiner ou peindre. Graffiti en langue française vient de l’italien graffito, terme désignant un stylet à écrire : c’est le nom donné aux dessins ou inscriptions calligraphiées, peintes, ou tracées de diverses manières (à différencier du tag, étiquette en anglais, qui correspond à la signature d’un nom).
Certains graffitis relèvent de la communication pure et servent donc à diffuser un message.
1.- GRAFFITI,
Sur le mur de l’ÉCOLE
Tu as pris la parole
Un peu pour refuser cette fatalité
D’UN MONDE DE VIOLENCE.
GRAFFITI,
Sorti d’un hall d’IMMEUBLE
D’un raz-le-bol aveugle
Du fond d’une banlieue Un soir de couvre-feu TU RÊVAIS D’UNE CHANCE.
Refrain :
Parle-moi, J’ai des choses à te dire Chante-moi tes délires
J’écoute à cœur ouvert.
Parle-moi, En RAP, en ROCK, en RAGE Je lirai tes messages Tes bouteilles à la mer.
2.- GRAFFITI,
Sur le mur de l’USINE, Tu pleures une comptine Pour l’homme « en fin de droit » La femme sans emploi. L’égalité des CHANCES.
GRAFFITI,
Sur le mur du PÉRIPH, Tu as tellement l’air triste
Quand tu recherches un toit, Quand tu recherches en moi, Un peu d’une PRÉSENCE.
3.- GRAFFITI,
Sur le mur de l’ÉGLISE J’attends que tu me dises
En des mots tolérants
L’ « Étoile » et « le Croissant »
UN MONDE SANS MENACE.
GRAFFITI,
Sur le mur d’la GRAND’ PLACE
Je m’suis mis à ta place
Alors tu as disparu
On ne t’a plus revu
MA CHANSON TE REMPLACE.
Dernier refrain :
Pour te dire, Tout ce qui nous ressemble
Et ce qui nous rassemble
Et la fleur et le fruit. Pour te dire,
Les matins, les aurores, Et beaucoup plus encore De ce qui nous unit, UNIT.
09 - UNE ROUE DANS CHAQUE MAIN
Paroles et musique :Pierre KLINGUER
Souvent, il existe des façons de parler et de se comporter qui pourraient être très irrespectueuses envers un individu souffrant d'un handicap, ce qui va le déranger, le mettre en colère et le frustrer. Apprennons à agir et à parler pour montrer notre respect aux personnes en situation de handicap.
1.- Dans son fauteuil d’acier
il roule vers l’avenir
Ses jambes ont oublié
ce que marcher veut dire.
On voit dans son regard
Des images qui passent
Un homme en blanc et noir
Filme les grands espaces.
Aujourd’hui son passé
dessine ses souvenirs
Une bande dessinée
qu’il ne pourra jamais lire.
Refrain :
Une roue dans chaque main
Il voyage vers l’infini
Son fauteuil de baladin
L’emmène plus loin que la nuit
Jusqu’au petit matin.
2.- Le temps file ses heures
courir devient banal
On vit à cent à l’heure
jusqu’à l’instant fatal.
Quand la balle s’est perdue
dans son corps en liberté
Le temps s’est interrompu
pour en faire son prisonnier.
3.- Il marche dans sa tête
et construit son histoire
De routes qui s’arrêtent
de trains et de départs.
Si le temps s’engourdit
comme au mois de février
Il nous laisse vieillir ici
et prend son cœur pour s’évader.
10 - NE LACHEZ PAS LA FICELLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Étymologiquement éduquer signifie « conduire hors » (ex ducere). Eduquer c’est apprendre à grandir, à être autonome, à voler hors du nid de ses propres ailes. Cela suppose de faire prendre conscience des limites, développer un sens critique, inculquer certains savoirs et certaines valeurs. C’est aussi transmettre une culture et intégrer les règles de la vie sociale, donner à l’enfant les moyens de s’adapter à la vie adulte tout en conservant une distance critique. De la part des adultes cela suppose du discernement, de la cohérence, de ne pas rester prisonnier de l’affectif, d’être conscient du projet global qu’implique leur mission.
Un certain nombre de conditions sont favorables à une optimisation de l’acte éducatif : savoir être à l’écoute de ses enfants, être ouvert au dialogue, instaurer un climat de confiance réciproque. L’éducateur ne doit pas être avare d’explications, doit se battre sans arrêt pour rappeler les règles, doit savoir être ferme sans être autoritaire.
Cependant les parents ne sont pas les seuls acteurs de l’éducation : l’environnement social a aussi une influence et celui-ci doit être pris en compte. Le lien social est également fondateur de la construction de l’individu : famille, voisinage, autres adultes référents….L’effet de groupe agit sur l’adolescent et les parents sont ainsi amenés à évoluer avec leurs enfants.
Refrain
S’il vous plaît - ne lâchez pas la ficelle, Je ne suis qu’un cerf-volant.
S’il vous plaît - ne lâchez pas la ficelle Ma vie en dépend.
S’il vous plaît
Ne lâchez pas maintenant !
1.- Vous voyez, même si je suis rebelle, Encore - adolescent
Je viens chercher ce regard qui révèle Ce « lien » qui rend plus grand.
S’élever - plus haut à tire d’ailes Dans ce monde des grands.
J’veux rêver : laissez-moi c’qui s’appelle L’UTOPIE des enfants.
2.- Vous voyez - quand l’énergie chancelle Quand la Vérité ment.
L’amitié - c’est comme un vrai soleil : Qui réchauffe dedans.
S’élever - car la vie devient belle, Quand quelqu’un vous comprend
En effet - c’est bien ça ma ficelle : Une main qui se tend.
3.- Vous savez - fragile est ma nacelle Dangereux l’ouragan
J’ai rêvé d’une présence fidèle D’un regard qui comprend.
S’envoler - et suivre une hirondelle À temps, à contrevents.
S’il vous plaît, lâchez pas la ficelle Les risques sont trop grands.
11 - LAISSE LE VENT GONFLER TA VOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Marchez...marchons sous la conduite de l’Esprit » exhorte saint Paul aux chrétiens de Galatie.
Mais que signifie concrètement "marcher sous la conduite de l’Esprit", se laisser guider par l’Esprit du Christ Ressuscité ? Car ce n’est pas parce que nous avons reçu le baptême et la confirmation que notre vie est nécessairement spirituelle, conduite par l’Esprit Saint. Comment choisir de prendre l’Esprit Saint comme guide de notre marche vers la sainteté ?
Marcher sous la conduite de l’Esprit, c’est d’abord accueillir notre vie comme un don de Dieu. « Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit. » Si l’Esprit peut se manifester par un violent coup de vent et des langues de feu, il est d’abord le souffle, l’haleine de vie insufflée en l’être humain, en Adam. Quand Dieu envoie son Souffle, nous sommes créés. Quand le Créateur le reprend, nous expirons et retournons à la poussière. Vivre de l’Esprit, c’est se laisser traverser de part en part par cette vie qui vient de plus loin que nous et qui nous entraîne beaucoup plus loin que les limites de notre imagination. Pour mieux comprendre cette vie nouvelle, saint Paul nous montre son contraire : vivre d’après la chair, c’est-à-dire d’après les pulsions ou fantaisies de notre "moi égocentrique", du vieil homme qui est en nous. Notre temps encourage cette vie selon la chair : des voix nous invitent à vivre à partir de notre moi et de personne d’autre, nous faisant croire que nous nous donnons la vie à nous-mêmes et que nous n’avons de compte à rendre à personne ; comme si nous étions nés et nous nous étions construits absolument tous seuls, sans les autres, sans le mystère de la vie qui nous précède toujours. Or notre naissance et notre baptême nous disent que la vie est toujours un don gratuit de Dieu.
Sainte Thérèse d’Avila a mis du temps avant d’entrer dans ce mystère de la vie et de marcher librement sous la conduite de l’Esprit : en elle ce combat entre les tendances de la chair et de l’Esprit, entre son moi et l’appel de Dieu, a duré près de vingt ans. Voici comment elle en parle : « Je désirais vivre, comprenant bien que je ne vivais point, mais que je luttais avec une ombre de mort ; il n’y avait toutefois personne pour me donner la vie, et je ne pouvais la prendre moi-même. » (V 8,12) Thérèse ne parvenait pas à acquérir la plénitude de la vie : il lui a fallu apprendre à la recevoir gratuitement du Christ. En 1554, à l’âge de 39 ans, il lui est donné d’entrer dans cette vie nouvelle, celle du Christ en elle.
Refrain :
Laisse le vent gonfler ta voile,
Laisse un instant partir ton bateau,
Rêve un moment d’atteindre une étoile,
Pour découvrir un monde nouveau.
1.- (Le vent) –
Nul ne sait d’où il vient, nul ne sait où il va,
Le vent,
le vent te souffle ton chemin entendras-tu sa voix ?
Le vent –
Un vent de vérité porteur de liberté, de justice et de paix.
2.- (Partir) –
À chaque instant qui vient ou à chaque : à Dieu va,
Partir,
partir, sortir du tout ou rien, sortir du malgré soi,
Partir –
jusqu’à perdre sa vie pour retrouver la vie et pour porter du fruit.
12 - CAR CELUI QUI CUEILLE UNE FLEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Étymologie du mot écologie:
du grec oikos (la maison) et logos (la science, l’étude, le discours), l’écologie est littéralement l’étude de l’habitat. Le terme apparaît en 1866 sous la plume d’Ernst Haeckel, biologiste adepte et promoteur de la théorie de l’évolution darwiniste. Il sert alors à décrire l’étude des habitats naturels, des écosystèmes et de leurs habitants (les êtres vivants).
Refrain :
Car celui qui cueille une fleur
Forcément dérange une étoile.
1.- Combien faut-il de Tchernobyl,
De marées noires et de tempêtes ?
Nos enfants s’ demanderont-ils :
“ Mais qu’ont-ils fait de la planète ? ”
Les vomissures d’Erika,
Effets de serre... et tout s’écroule.
Le billet vert et son diktat,
Aurions-nous donc perdu la boule ?
2.- Et tous les oiseaux mazoutés...
Et les rivières et les fontaines...
Et les espèces protégées...
Et la forêt amazonienne...
N’affirmons plus n’importe quoi. Sachez,
Messieurs les Politiques,
Que l’Père Noël n’existe pas.
Faut mettre des actes dans notre Éthique.
1er refrain :
Car celui qui cueille une fleur
Forcément dérange une étoile.
2ème refrain :
Bouche fermée - avec solo guitare
3ème refrain :
Mais celui qui plante une fleur
Forcément fait naître une étoile.
13 - CASQUE BLEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Depuis 1948, plus d’un million de Casques bleus, hommes et femmes, ont servi la cause des Nations Unies. Il s’agit de militaires, de policiers et de civils.
Plus de 3.500 Casques bleus ont perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies.
Ils viennent de tous horizons, de cultures différentes et d’un nombre croissant d’États Membres. Lorsqu’ils servent la cause des Nations Unies, ils sont unis par l’engagement à maintenir ou à rétablir la paix et la sécurité dans le monde. Ils partagent l’objectif de protéger les plus vulnérables et de fournir un soutien aux pays en transition de la guerre vers la paix.
1.- Il avait décidé de les repeindre en bleu
Ces pays déchirés mis à sang et à feu.
Il y a tant à donner dans un cœur généreux.
L’O.N.U. l’a envoyé, il est parti heureux.
Refrain :
Il y avait un soleil Tout au fond de ses yeux, si bleus
Si ça n’est pas la paix Ça lui ressemble un peu.
Il rêvait de soleil Et d’un monde plus bleu,
Le soldat de la paix, le petit casque bleu.
2.- Y-a-c’qui est JUSTE et VRAI, mais personne n’en veut
Le DROIT est bafoué, tout le monde se voile les yeux.
On est parfois paumé, mais on fait ce qu’on peut ;
On peut même en chialer, quand on est casque bleu.
3.- Il lui avait juré à cette fille aux yeux bleus,
Que bientôt il reviendrait et que ce serait merveilleux.
Mais un jour sans clarté, dans un matin brumeux
Le sniper a tiré sur la colombe bleue.
Refrain 3 :
Il y avait un soleil Tout au fond de ses yeux, si bleus J
e crois bien que la Paix lui ressemblait un peu.
Il rêvait de soleil Et d’un monde plus bleu,
Le soldat de la paix, le petit casque bleu.
4.- Il avait décidé de les repeindre en bleu
Ces pays déchirés mis à sang et à feu.
L’O.N.U. l’a envoyé, il est parti heureux ;
La Paix lui ressemblait, il était casque bleu.
14 - SOUVIENS-TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L’homme n’est pas un loup pour l’homme.
En ces temps de massacres, d'attentats, de guerres et de faits divers tragiques, assurer la prééminence de la bonté chez l’homme sonne comme une provocation.
« L’être humain a des potentialités pour la bonté comme pour la cruauté. À côté de tendances potentiellement agressives sont présentes, et de manière plus importante encore, des tendances à l’empathie, à l’altruisme, à la coopération. »
« L’opposition binaire entre le bien et le mal est excessive. L’être humain possède des potentialités pour les deux. Mais la potentialité à la bonté et à l’empathie est plus importante que l’inverse.
"Oui, le goût de la violence pure existe, mais elle ne concerne qu’un ou deux pour cent de la population. L’homme n’est pas un loup pour l’homme. »
1.- Et souviens-toi,
Que le vent tourne et que l’orage passera.
N’arrête pas !
La vie est un cadeau, un choix.
C’est un combat.
Presse le pas
Pour gagner faut faire le choix de croire en soi
Et tourne-toi
Vers le futur vers l’avenir qui sont là-bas.
Refrain :
Tant qu’il y aura
Des jours d’avril des mois de mai et des lilas
Tant qu’il y aura
Une hirondelle aux jours meilleurs qui reviendra
Tant qu’il y aura
N’arrête pas... !
2.- Et souviens-toi,
Que le vent tourne et que le printemps reviendra.
Et que la joie,
Et le bonheur sont là cachés au fond de toi.
Et puis, dis-toi,
L’énergie...L’harmonie... tout ça dépend de toi.
Et n’oublie pas,
Qu’il y a toujours pour toi une main et un bras.
3.- Et souviens-toi,
Que quelque part, quelqu’un, là-bas, compte sur toi.
Qu’il y a là-bas,
Une rose et renard, un :"Apprivoise-moi..."
Non, n’oublie pas,
La vie est un choix, un service et un combat
Faut croire en soi !
Il restera de toi ce que tu donneras... !
15 - OÙ ES-TU ? QUE FAIS-TU ?
(LA MALADIE D'ALZHEIMER)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La maladie d’Alzheimer est une maladie neuro dégénérative (Atteinte cérébrale progressive conduisant à la mort neuronale) caractérisée par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles conduisant à des répercussions dans les activités de la vie quotidienne.
Les symptômes évoluent dans le temps. Cette évolution est variable d’un individu à l’autre.
Si l'origine de la maladie reste mystérieuse, il est un point qui ne souffre d'aucun doute : son retentissement sur l'entourage (conjoints, enfants, compagnons, proches, etc.). C'est sur eux que repose la lourde charge humaine, affective et financière, indissociable de l'accompagnement du malade.
1.- Quand je prononce ton prénom
Pas même ton visage ne s’éclaire.
Dans tes yeux même plus de questions,
Un peu comme dans une autre sphère.
Dans notre amour dépaysé,
Les souvenirs sont en jachère
Et je lutte contre les regrets,
Depuis que tu habites ce mystère.
Où es-tu ? Que fais-tu ?
Tristes sont certains soirs d’automne ...
Me vois-tu ? M’entends-tu ?
Ta prison est-elle un royaume ?
2.- Blessé dans ton être tout entier
Comme immergé dans un grand fleuve.
Dans tes mains tourne un chapelet,
Pendant que je me noie dans cette épreuve.
As-tu quelque chose à me donner ?
Encore quelque chose à m’apprendre ?
Mais s’aurai-je encore t’écouter ?
Saurais-je arriver à t’entendre ?
Où es-tu ? Que fais-tu ?
Partie ailleurs tu m’abandonnes.
Me vois-tu ? M’entends-tu ?
Que sommes-nous
Quand on n’est plus personne ?
3.- Tu n’as pas besoin de mes défaites.
Mais besoin de ma TENACITÉ.
Je resterai ton jour de fête
« IN MANUS TUAS DOMINE » .
Où es-tu ? Que fais-tu ?
Ton âme n’est-elle qu’un fantôme ».
Me vois-tu ? M’entends-tu ?
J’ai même vu pleurer la madone.
Mon cœur restera ton royaume
Oui, je resterai ton royaume.
16 - L'AMITIÉ C'EST TOUJOURS DES HEURES LUMINEUSES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
En cas de peine, de joie, de doute ou de problème, ils sont toujours fidèles au poste : les amis.
Mais qu'est-ce que l'amitié, au fond ? Un sentiment, une promesse, un accord ?
Lumière sur un sentiment aussi difficilement explicable qu'essentiel au bien-être global .
L'amitié, une valeur universelle d'apprentissage
Le goût de l'amitié existe depuis des siècles et à tous les âges. Pourquoi ? Parce que le sentiment soigne. Les études le prouvent, s'entourer d'amis stimule l'estime de soi, apaise les angoisses et diminue le stress. Une amitié véritable est un vivre-ensemble réussi : les avantages de la relation amoureuse sans les inconvénients, en somme ! Son apprentissage dès l'enfance enseigne les fondements de la vie en société et des relations humaines. Lesquelles ? Les cinq règles de base de l'amitié, à savoir l'engagement, la confidence, la confiance, l'honnêteté et la communauté.
On distingue quatre principaux types de relations amicales : l'ami ordinaire, l'ami proche, le meilleur ami et le faux ami, chacun déclinant une ou plusieurs des cinq règles de base, à différents niveaux. Un meilleur ami les réunit toutes… tandis qu'un faux ami n'en offre que l'apparence.L’amitié véritable est un trésor précieux et rare dans la vie.
Sincère et désintéressée, elle se crée lors de moments où vous ressentez une forte émotion positive.
Le point commun à l’amitié est le partage d’émotions.
Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui mesurent leur valeur et leur popularité par leur nombre de "followers" ou "d'amis" sur les réseaux sociaux. Personne ne peut être l'ami de tout le monde, même si tout le monde dit être l'ami d'une même personne.
L'amitié commence avec la réciprocité, mais pour fleurir réellement, elle demande de la loyauté, de l'empathie, de l'honnêteté, de l'attention, de la connexion et de croire en l'autre. La réciprocité est le point de départ, mais il en faut plus pour durer.
Les vrais amis restent à vos côtés, peu importe ce qui arrive.
La véritable amitié est celle qui est fondée sur l’estime, le respect mutuel et une confiance absolue.
1.- Oui, nous étions égaux, et pas du tout semblables, Tu as été mon guide, mais sans être un carcan. C’était toi, c’était moi, c’était incontestable.
Et nous nous amusions de tous nos différends.
2.- C’est toi qui m’as permis tu vois, de me construire Tu as même été mon ralliement à la vie.
Toujours là, où il faut, quand il faut, sans rien dire. Je n’en serais pas là, sans toi, là où j’en suis.
Refrain : L’amitié,
C’est toujours des heures lumineuses,
Un coin pour s’abriter, où ensemble on est bien.
Voulant rien en retour, si « sage », et « vertueuse » L’amitié,
C’est la joie de se dire « À demain ! »
3.- Les soi-disant amis, sont toujours comme une ombre
Ils sont là seulement quand brille le soleil.
Les soi-disant amis, sont toujours en surnombre,
Ils viennent picorer, troubler notre sommeil.
4.- Mais toi, tu m’as aidé à devenir moi-même,
Partageant mes bonheurs dans les heureux moments.
Dans les pires chagrins dans les pires problèmes ;
L’amitié dit toujours : « Je comprends...Je comprends...»
Dernier refrain :
Et terminer par :
« À DEUX MAINS ! »
17 - ILS ONT CHOISI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Divorce... séparation ...rupture...autant d'épreuves traumatisantes.
Désormais la vie se conjugue à la 1ère personne du singulier.
Désormais, il va falloir être soi-même et puis
se reconstruire. L’amour avec ses droits et ses devoirs.
L’amour se fabrique au quotidien.
1.- Ils ont choisi d’inscrire le mot "fin".
Pas de scénario ni même de générique.
Ont-ils choisi ? Personne n’y peut rien.
Ces choses-là, personne ne les explique.
Refrain :
Que peut-on dire ? Que peut-on faire ?
Sachez surtout. Sachez quand même.
Tout comme avant, je suis sincère.
Oui, tous les deux, moi, je vous "aime" !
2.- Pourquoi un jour, le feu s’est-il éteint ?
Beaux tous les deux ensemble "magnifiques ".
Ils ont caché leurs larmes et leur chagrin.
Pourquoi un jour, tout devient pathétique ?
3.- Rupture, échec, faut prendre les moyens ?
Il va falloir, surtout, ne pas vous nuire.
Comptez sur moi, tous deux, au quotidien,
Car, l’important, c’est de vous reconstruire.
"Tous les deux".
"Tous les deux".
18 - PENSE À MOI, LÀ-HAUT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le deuil, c’est la détresse qui est liée à la perte de quelqu’un que l’on aime.
On dit qu’on « est en deuil » quand on est confronté à une multitude d’émotions et de sensations difficiles qui provoquent un grand bouleversement dans la vie.
Pourquoi ? Mais pourquoi ?
La réponse serait-elle : " Pour une Autre Vie ?"
1.- Reste mes "pourquoi", mes "comment"
Tu pars pour un si long voyage
Là-bas vers l’éternellement
Suis-je présent dans tes bagages ?
Tu es parti en emportant
L’Essentiel de mon existence
Reste plus rien que seulement
Une présence en l’absence.
Refrain :
Pense a- moi, là-haut, souvent,
Souviens-toi, de nos : "je t’aime"
Souviens-toi, de ces moments
Où nous mélangions nos voix et nos poèmes. Que peut-on dire ?
Que peut-on faire ? Sachez surtout.
Sachez quand même.
Tout comme avant, je suis sincère.
Oui, tous les deux, moi, je vous "aime" !
Pense à moi... Souviens-toi !
2.- J’habiterai tes rêves obstinément
Seras-tu là dans ces projets inaccessibles ?
Là, dans mes découragements,
J’ ferai d’ mon mieux et l’impossible !
Fais-moi signe, de temps en temps
Au-delà, des chrysanthèmes
Ce sera tout comme avant
Quand nous mélangions nos voix et nos poèmes.
Au revoir...A plus tard.... Je veux croire...En l’espoir....
Car, un jour, là-haut, vraiment
Nous nous redirons : "je t’aime"
Et là-haut, tout comme avant,
Nous mélangerons nos voix en nos poèmes
Au revoir....a plus tard....je veux croire....en l’espoir....
19 - MON PÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" Mon grand père paternel était un immigré du Sud de l'Italie venu s'établir
à Fos-sur-Mer en Provence.
J'ai réalisé très tôt que j'étais un petit-fils d'immigré lorsqu'à l'école, à cause de mon nom à consonnance italienne,
on m'appelait "Le Macaroni"...
Aujourd'hui lorsqu'on me demande ce qu'est l'Identité Nationale je réponds:
en 3 mots
- Liberté-Égalité-Fraternité
en 2 mots:
- Vivre ensemble
en 1 mot:
- Unité
Voilà la raison pour laquelle je suis profondément attaché aux valeurs de la République et à la laïcité.
Car c'est la laïcité qui permet l'expression de toutes les religions. La loi de la laïcité est une Loi de tolérance et de liberté.
Je reste persuadé que si notre Pays souffre ce n'est pas d'un déficit de liberté, mais d'une carence d'égalité. Notre liberté se trouve dans l'Unité, la Solidarité, la Rencontre avec les autres..."
("Je chante donc je suis" de Jean-Claude GIANADDA - page 12)
Cette chanson est un hommage à mon Père, militaire de carrière, patriote émérite, d'une droiture exceptionnelle.
Il m'aura transmis ses valeurs structurantes.
1.- Il a traversé les frontières
« Universel », fils d’immigré
Toujours loyal, toujours sincère
Lorsque la PAROLE est donnée
2.- Il a connu le feu des guerres
Je crois que son cœur a saigné ;
Avec des jours des nuits d’enfer
Je ne l’ai jamais vu pleurer
Refrain :
Plus qu’un ami, c’était mon père
Un homme de bien, un homme de paix
C’était mon héros, mon repère
Et je l’admirais en secret.
Un cœur aussi grand que la terre
Il nous parlait d’égalité
Y-avait en lui cette lumière
De ceux qui savent espérer.
3.- Y a eu quelques saintes colères Mais il rayonnait de bonté
Un homme digne, intègre et fier Ceux qu’il croisait le respectaient.
4.- Dans les coups durs et les galères Il faisait le bien et se taisait
Avec son Sens communautaire Sa chemise il l’aurait donnée.
Cet homme-là, c’était mon père Il est mon âme et ma fierté.
C’est mon étoile en plein hiver Je continue à lui parler.
Un cœur aussi grand que la terre Il m’aura appris à oser
Y avait dans ses yeux la lumière La justice et l’humanité.
CODA : Et tout là-haut dans le ciel clair
Je crois l’entendre encore chanter. MON PERE.
20 - VIVRE LIBRE D'AIMER - - L'ENFANT PRODIGUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Évangile Saint Luc chapitre 15, versets 11 à 32
Le prodigue c'est celui qui revient au domicile paternel après avoir dissipé son bien.
Enfant, fils prodigue, fils de famille qui, après avoir dissipé son bien, ou après une longue absence, rentre dans sa famille. (Parabole de l'Évangile.)
1.- Demander ma part d’héritage
Partir « ailleurs » voir du pays.
Tant pis si le bateau fait naufrage
Mais laissez-moi vivre ma vie.
Ici, trop d’ choses nous séparent
Pourquoi ? Comment ? Je ne sais pas.
Le cœur a ses raisons bizarres
Que la raison ne connaît pas.
Refrain :(bis) Libre !
Libre d’aimer, de vivre !
Vivre mais toujours libre Vivre - Libre !
2.- Besoin «d’ivresse» et d’aventures.
De nirvana, et d’s’éclater...
Avec déceptions et blessures.
Que ne fait-on pas pour exister !
Vie sans contraintes = vivre de rebelle !
Pourtant mené par « le bout du nez ».
Embourbé dans le virtuel
Et qui étouffe de ne plus aimer.
3.- Et puis un soir, il y a « mal donne »
Et puis un soir on n’a plus rien.
On n’est plus rien, ni plus personne.
Alors seulement on se souvient...
On se souvient...là-bas... « un Père »
Qui nous attend, sur bout du chemin
Un chemin qu’il nous faut « re-faire ».
Pour vivre libre, LIBRE enfin !
21 - S'IL VIENT CE SOIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Les évangélistes Matthieu (Mt 19, 13-15), Luc (Lc 18, 15-17) et Marc (Mc 10, 13-16) relatent cette scène bien connue : des enfants veulent s’approcher de Jésus qui les accueille et les bénit. Une séance clé-en-main pour approfondir cet évangile.
Cette scène rafraichissante et bien sympathique nous invite à approfondir ce que dit Jésus : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas. » (Mc 10, 14). Ne sommes-nous pas, tous, les enfants bien aimés de notre Père du ciel qui nous bénit ? Ne cherchons-nous pas, nous aussi, à nous approcher de Dieu par Jésus ?
1.- Te souviens-tu d’ cet inconnu
D’cette route incongrue.
On ne savait plus -
On ne voulait plus
Un peu perdus
Te souviens-tu -
“IL” est venu
Et “IL” a disparu
L’as-tu revu ?
T’en souviens-tu ?
Refrain :
S’Il vient, ce soir,
S’Il vient, ce soir,
Saurai-je encore
Le reconnaître,
Et se souviendra-t-Il de moi.
S’Il vient, ce soir,
S’Il vient, ce soir.
Saurai-je encore
Le reconnaître,
Autour de moi ?
2.- Tout en marchant -
Tout en parlant
Dans la nuit et le vent.
Le cœur confiant -
Le cœur brûlant
Presque inconscient.
Tout en marchant -
Disparaissant
Sans nous quitter vraiment.
Depuis pourtant -
Moi, je l’attends.
3.- Il a laissé - cette clarté
Qui ressemble à l’été.
On a gardé - ce goût de Paix
À fredonner.
Il a laissé - comme un secret
Qu’il reste à rechercher.
22 - JÉSUS SUR MON CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Je suis le chemin, la vérité, la vie », cette phrase que prononce Jésus après la Cène résume ce qu'il n'a cessé de dire durant toute sa vie.
Il est le chemin qui nous conduit vers Dieu, la vérité car il est le Dieu incarné et la promesse de la vie éternelle.
Pourquoi Dieu est-Il à la fois le moyen et la fin ? En s'identifiant au Chemin, à la Vérité et à la Vie, Jésus nous révèle que faire les premiers pas vers son Père, c'est déjà être en union avec Dieu. Surtout si nous cheminons pour cela en compagnie du Ressuscité !
Dans l’évangile du cinquième dimanche de Pâques, Jésus se présente comme « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). C’est là une affirmation assez paradoxale. Généralement, nous pensons qu’un chemin est fait pour mener à un endroit précis, et qu’ainsi, il ne peut pas se confondre avec le point d’arrivée. Or Jésus semble bouleverser notre représentation de l’espace. En se proclamant à la fois le Chemin, la Vérité et la Vie, il brouille en effet notre façon de concevoir ces trois notions. Pour nous, un chemin qui mène à la vie, et à une vie qui est elle-même la vérité, est forcément différent des deux réalités auxquelles il conduit. Pourtant, à rebours de notre façon de penser, l’affirmation de Jésus sur lui-même laisse entendre que le Chemin est déjà la Vie et la Vérité !
1.- Jésus pour te CHERCHER
Mets sur mes pas cette clarté,
Un peu de force pour marcher
Aller vers Toi !
Jésus pour te TROUVER
Mets dans mes yeux cette gaieté,
Ce goût du vrai pour discerner
Que c’est bien Toi !
Refrain :
Jésus sur mon chemin
Mets dans mes mains
Ce bout de pain Qui est le tien
Pour un matin
Trouver la joie. Jésus sur mon chemin
Mets dans mes mains
Ce bout de pain Qui est le tien
Pour un matin
Trouver la joie.
2.- Jésus pour te CHANTER
Mets dans ma voix des mots de Paix,
Ces mots d’Espoir et d’Amitié
Ces mots de Toi !
Jésus pour te SERVIR
Mets dans mes mains ce grand désir,
De tout donner jusqu’à mourir
Pour vivre en Toi !
3.- Jésus pour te PRIER
Mets dans mon cœur l’amour, le vrai,
Pour tenir ma lampe allumée
Tout près de Toi !
Jésus pour T’ANNONCER
Mets dans ma vie
cette bonté,
La tolérance et le respect
Qui vient de Toi !
23 - TOUT LÀ-HAUT
Paroles et musique : F. VONLANTHEN
« Nous avons vu son astre à son lever et sommes venus l'adorer » (Mt 2, 2b) -
Il nous a appelés.
Le nombre de jeunes en provenance du monde entier qui ont convergé vers les Journées mondiales de la Jeunesse depuis leur fondation, il y a presque 20 ans, a de quoi étonner (premières JMJ officielles le dimanche des Rameaux en 1986 à Rome ; premières JMJ hors de Rome, à Buenos Aires en l'occurrence, en 1987). Aucun obstacle n'a pu les retenir. Ce sont leurs aspirations intenses en faveur de la paix, leur volonté de lutte contre la pauvreté et une « culture de l'amour » (expression du Pape Jean-Paul II)
Refrain :
Tout là-haut
L’étoile que tu vois
Veill’ sur toi et moi
Et brille dans nos cœurs.
Tout là-haut
L’étoile et sa lumière
Nous rassure et nous éclaire
Sur le chemin du bonheur.
1.- Les petits,
Les grands problèmes
C’est la vie,
Mais quand on s’aime
Chaque jour est une course au trésor.
Au-delà
Des nuits d’orage,
On aura
Tous les courages
Car l’espoir nous rend toujours plus fort.
2.- Si nos rêves Se déchirent,
Nos destins
Parfois chavirent
Pas question de tout laisser tomber. Au-delà
Des mots, des gestes
Qui font mal
Et qui nous blessent
C’est la vie qui devra l’emporter.
Cd N°02
01 - TU NOUS APPELLES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Nous avons vu son astre à son lever et sommes venus l'adorer » (Mt 2, 2b) - Il nous a appelés.
Combat et vigilance.
La vie chrétienne est un combat permanent. Il faut de la force et du courage pour résister aux tentations du diable et annoncer l’Évangile. Cette lutte est très belle, car elle nous permet de célébrer chaque fois le Seigneur vainqueur dans notre vie.
Il ne s’agit pas seulement d’un combat contre le monde et la mentalité mondaine qui nous trompe, nous abrutit et fait de nous des médiocres dépourvus d’engagement et sans joie. Il ne se réduit pas non plus à une lutte contre sa propre fragilité et contre ses propres inclinations (chacun a la sienne : la paresse, la luxure, l’envie, la jalousie, entre autres). C’est aussi une lutte permanente contre le diable qui est le prince du mal. Jésus lui-même fête nos victoires. Il se réjouissait quand ses disciples arrivaient à progresser dans l’annonce de l’Évangile, en surmontant les obstacles du Malin, et il s’exclamait : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair » (Lc 10, 18).
1.- Je t’ai demandé de RESTER
C’était un soir sur une route
Pourtant je me suis défilé
Embourbé dans mes peurs, mes doutes
Je t’ai demandé de RESTER
Et pourtant j’ai quitté la table
Pour un semblant de liberté
Qui a fait de moi un esclave.
Refrain :
Tu nous appelles
Tu nous appelles
Garde nos pas sur ton chemin
Tu nous appelles
Tu nous appelles
Garde nos vies entre tes mains.
2.- Je t’ai demandé de RESTER
Mais pourtant, déjà, le coq chante
J’ai même compté les deniers
Et mis nos projets en attente.
Je t’ai demandé de RESTER
Pour aller au bout de moi-même
Mais comment donc a fait Zachée
Pourfêter unsibeau:«Jet’aime»?
3.- Je t’ai demandé de RESTER
C’était un soir sur une route
C’est là que l’on s’est rencontré :
Le plus beau PARTAGE sans doute.
Je t’ai demandé de RESTER
Bien trop besoin de TA PRÉSENCE
Je garde ma lampe allumée
Bien trop besoin d’une ESPÉRANCE.
02 - LES MAINS OFFERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
«Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, acceptable pour Dieu, ce qui est votre culte raisonnable.» (Romains 12:1)
Pour vivre ce don de soi à Dieu, il ne s’agit pas de se présenter à lui comme des êtres parfaits, mais de s’en remettre à sa tendresse dans la vérité de notre existence encore marquée par le péché. Dieu peut réaliser en nous cette transformation dès lors que nous croyons en son Amour en attendant tout de Lui.
Refrain :
Les mains offertes Seigneur devant Toi.
Les mains ouvertes nous venons à Toi
1.- Nous avons cherché,
Tout essayé
Et tant peiné
Rien désolé
Dans nos filets
Etais-tu là ?
Comment expliquer
Ce besoin vrai
D’être associé
Besoin de Paix,
Besoin d’aimer,
Besoin de Toi.
2.- Nous allons marcher
Vers Ta clarté
Vers Ton été
Comme « envoyés »
En peuple aimé,
Aimé de Toi.
Nous sommes restés
Pour partager
Ce Pain sacré De Vérité
«Venez, voyez !»
Le Pain, c’est Toi.
3.-Nous irons chanter
Semer le blé
Et moissonner,
Et récolter,
Et partager,
Tu seras là !
Nous irons chanter
Au monde entier,
Tes chants de Paix,
De Vérité
Réconciliés,
Et avec Toi.
03 - ALLUMONS NOS BOUGIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La lumière joue dans la religion chrétienne un rôle fondamental.
La lumière est manifestation de l’Amour de Dieu. Le cierge pascal, la bougie dans les mains des jeunes mariés à l’occasion de leur mariage, les bougies qui brûlent autour du cercueil d’un défunt ne sont que des exemple de l’utilisation que l’on fait des bougies liturgiques dans le contexte des cérémonies religieuses.
La lumière est manifestation de Dieu, donc, en tant que Sa première manifestation, puisqu’il s’agit de la première chose qu’Il ait créée, dans son infinie bonté et sagesse, et avec elle Il a rendu tout le reste de la Création visible. La lumière en tant que symbole de Christ, qu’il dit de lui-même : « Je suis la véritable lumière », et qui pour nous tous incarne la Lumière de Dieu qui illumine le monde, qui bat la mort et oblige les ténèbres à reculer. Pendant le Baptême, le sacrement qui consacre l’entrée d’un nouveau chrétien dans sa vie religieuse, le père ou le parrain allume la bougie pour le baptême, en utilisant la flamme du cierge pascal qui, pour l’occasion, brûle près des fonts baptismaux ou de l’autel. De cette manière, ils font en sorte que l’enfant devienne un fils de la lumière, destiné, avec sa vie, ses actions, sa foi, à alimenter ce feu d’amour allumé pour saluer sa renaissance. Le cierge pascal, d’autre part, rappelle la Résurrection, la nouvelle vie qui commence avec la perte du péché, grâce au sacrifice que Jésus a accompli pour nous tous.
Refrain :
Allumons nos bougies
Pour éclairer nos rêves,
Pour oser une trêve
Et réchauffer la nuit !
Allumons nos bougies...
1.- Au milieu des conflits,
Des “ Ras-l’-bol ”, des mal-être ”,
Une étoile est à naître,
Un regard me l’a dit,
Et ton sourire aussi !
2.- Quand il n’y a plus d’espoir,
Il reste l’Espérance,
Une flamme en silence,
Au fond d’un grand trou noir,
Elle attend le grand soir.
3.- Cette lampe qui luit,
Pour désarmer l’histoire,
Un devoir de mémoire,
Un droit à la survie,
Un désir d’infini.
4.- Je t’offre ma bougie,
En signe de confiance,
Un peu de ma présence,
Au plus fort de la nuit,
Garde-la, je t’en prie.
04 - MEDLEY 2
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Medley » ou « pot-pourri » désigne un enchaînement de différentes chansons jouées sans coupure.
Un medley de chansons rassemblent plusieurs chansons,
On peut également parler de « mégamix ». En musique classique, il s’apparente au finale d'acte, dans l’opera buffa du XVIIIe siècle, où les épisodes s’enchaînent, sans interruption de récitatif.
Chercher avec toi dans nos vies
Les pas de Dieu, Vierge Marie
Par toi, accueillir aujourd’hui
Le don de Dieu, Vierge Marie
1.- Puisque tu chantes avec nous
Magnificat, Vierge Marie
Permets la Pâque sur nos pas
Nous ferons tout ce qu’il dira.
Trouver dans ma vie Ta présence
Tenir une lampe allumée
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé.
1.- Croiser ton regard dans le doute
Brûler à l’écho de ta voix,
Rester pour le pain de la route,
Et mettre mes pas dans tes pas.
Bénie sois-tu, Marie,
Pour Jésus ton Enfant,
Bénie, sois-tu, Marie,
Nous sommes tes enfants.
1.- Merci de nous faire confiance
En demeurant dans notre histoire !
Merci de savoir sa présence,
Avec toi dans nos désespoirs.
AVEC TOI CHAQUE JOUR, MAGNIFICAT !
Jésus me voici devant toi
Tout simplement dans le silence
Rien n’est plus important pour moi
Que d’habiter en ta présence.
1.- Quand viendra-t-il ton jour mon Dieu ?
Où j’apercevrai ton visage
Tu seras là, c’est merveilleux
Les bras ouverts sur mon passage.
Je viens vers Toi les mains ouvertes
Avec ma faim t’offrir ma vie.
Tu viens vers moi les mains offertes
Avec ce pain m’offrir ta vie.
1.- Tu n’as cessé d’être à l’écoute,
Au long des jours, au long des nuits, L
a nourriture pour la route
Tu peux l’offrir, tu l’as promis.
Le pain de ta vie Ta vie dans nos mains
Nos mains sont unies, Unies en Tes mains.
1.- Seigneur nous voici
En milliers de grains
Pour donner ainsi
Ensemble un seul pain.
05 - IL Y A LONGTEMPS QUE TU M'AIMES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La Bible nous apprend ceci dans 1 Jean 4.9-11 : "Voici comment Dieu a démontré qu’il nous aime : il a envoyé son Fils unique dans le monde pour que, par lui, nous ayons la vie. Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés ; aussi a-t-il envoyé son Fils pour apaiser la colère de Dieu contre nous en s’offrant pour nos péchés. Puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres."
En tant qu'enfant de Dieu, votre désir est de lui plaire et de faire sa volonté.
Refrain :
Il y a longtemps que Tu m’aimes Jamais je ne t’oublierai,
Il y a longtemps que Tu m’aimes
Jamais je ne t’oublierai.
1.- Te souviens-tu de la claire fontaine
Et du chemin où j’allais me promener,
C’était au puits de la Samaritaine
Tu étais là et on s’est rencontré.
2.- J’emmènerai à la claire fontaine
Tous mes amis, pour vivre et inventer,
Autour du puits de la Samaritaine
Tu seras là et nous pourrons danser.
3.- Lorsque j’oublie ton chant claire fontaine
Pour écouter mes refus, mes chagrins,
Loin est le puits de la Samaritaine
Mais Tu es là et Tu me tends la main.
4.- Source de vie, chante claire fontaine
Nous danserons l’espoir des lendemains,
Autour du puits de la Samaritaine
Tu es la Vie, l’Amour et le Chemin.
06 - ET IL Y EUT UN SOIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
"Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut le... jour." Genèse 1.19
Dieu ne dit pas : “Il y eut un matin puis un soir : ce fut le premier jour.” Non, la Bible déclare au contraire, à plusieurs reprises : “Il y eut un soir puis il y eut un matin"
La lumière jaillit du coeur de la nuit ! Pour déboucher dans la lumière, nous devons d'abord traverser la nuit.
Refrain :
Et il y eut un soir, il y eut un matin,
Il y eut ton regard, et ce bout de chemin,
Il y eut notre histoire et ce morceau de pain.
1.- Le firmament du ciel,
La terre et les ruisseaux,
Le vent et le soleil,
Que c’est bon, que c’est beau !
2.- Les saisons et la joie,
Les fleurs et les oiseaux,
Il y eut Toi et moi,
Que c’est bon, que c’est beau !
3.- Les labours et les prés,
Le berger, les troupeaux,
Le raisin et le blé,
Que c’est bon, que c’est beau !
4.- Nous le ferons, c’est sûr,
Sera-t-il pour bientôt,
Ce monde au ciel d’azur ?
Dieu dira : “Que c’est beau ! ”
07 - MON DIEU, QUE VEUX-TU QUE TU JE FASSE ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
"Que veux-tu que je fasse?"
Cette question qui surgit dans la Bible et dans le parcours de certains Saints, veut signifier notre disponibilité .
« Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » n’est pas formule comme une question mais comme un désir pressant, une impatience, une inquiétude à force de chercher Dieu, ou de subir son silence.
Le priant des Psaumes s’épuise à chercher, veut savoir, veut connaître le chemin qu’il doit prendre. Et il ne se gêne pas de le rappeler. « Seigneur enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. » (Ps 24,4). « Montre-moi ton chemin Seigneur, que je marche suivant ta vérité. » (Ps 85,11 ; 142,8 ; 26,11 ; Ps 138,24).
Le priant crie son désir, son attente, son inquiétude et surtout sa fatigue: « Tout mon désir est devant toi » (Ps 37,10) ; « Que puis-je attendre ?» (Ps 38,8) ; « Inquiet, je me plains » (Ps 54,3) ; « Je m’épuise à crier » (Ps 68,4).
Le Psaume 118, 33-40 témoigne du besoin que nous avons de connaître la volonté du Seigneur : Enseigne-moi, Seigneur, le chemin de tes ordres ; à les garder, j’aurai ma récompense. Montre-moi comment garder ta loi, que je l’observe de tout cœur. Guide-moi sur la voie de tes volontés, là je me plais. Incline mon cœur vers tes exigences. Détourne mes yeux des idoles : que tes chemins me fassent vivre. Vois, j’ai désiré tes préceptes : par ta justice fais-moi vivre.
Refrain :
Mon Dieu, que veux-tu que je fasse ? Je viens, me voici, je t’attends
Ainsi, disponible à ta grâce
Mon Dieu, devant toi, simplement.
1.- Que reste-t-il quand tout passe ?
Reste ce que j’aurai donné.
À chaque jour suffit sa grâce
"In manus tuas domine".
2.- Que reste-t-il quand tout passe ?
Reste de T’avoir RENCONTRÉ
À chaque jour suffit sa grâce "Reste avec nous" pour cheminer.
3.- Que reste-t-il quand tout passe ?
Reste, l’amour de DIEU BONTÉ
À chaque jour suffit sa grâce
Et ce bout de PAIN PARTAGÉ.
08 - BÉNIS SOIS LE SEIGNEUR Ô MON ÂME -Ps 103
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Psaume 103 : " Mon âme, bénis l’Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son Saint Nom..."
Bénir veut dire accorder des bienfaits à quelqu’un.
Abraham a supplié Dieu : « Oh ! qu’Ismaël vive devant ta face ! » (Ge 17.18). Jacob s’est battu contre Ésaü afin de recevoir une bénédiction et il s’est accroché au divin lutteur en insistant : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni » (32.26). Ils savaient que les bénédictions de Dieu étaient le secret de leur succès.
BÉNIS LE SEIGNEUR Ô MON ÂME
Nos" prières chantées" sont d’abord le propos muet du cœur qui s’adresse à Dieu. Elles sont appel à l’aide ou action de grâce. Elles se coulent dans des formules, qui font du Notre Père le modèle de prière.
Mais nos "prières chantées" ressemblent quelquefois aussi, par exemple,au cantique de Siméon ou bien même aux Psaumes de David.
"Bénis le Seigneur ô mon âme" est une prière de louange.
"La louange est la forme de prière qui reconnaît le plus immédiatement que Dieu est Dieu ! Elle le chante pour Lui-même, elle lui rend gloire, au-delà de ce qu’il fait, parce qu’IL EST. Elle participe à la béatitude des cœurs purs qui l’aiment dans la foi avant de le voir dans la Gloire. Par elle, l’Esprit se joint à notre esprit pour témoigner que nous sommes enfants de Dieu (cf. Rm 8,16), il rend témoignage au Fils unique en qui nous sommes adoptés et par qui nous glorifions le Père. La louange intègre les autres formes de prière et les porte vers Celui qui en est la source et le terme : « le seul Dieu, le Père, de qui tout vient et pour qui nous sommes faits » (1Co 8,6). "
(Catéchisme de L’Eglise catholique n°2639)
La louange c’est reconnaitre que Dieu est Dieu, c’est adorer Dieu en vérité.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
N’oublie aucun de ses bienfaits !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
Bénis le Seigneur à jamais !
1.- Ainsi, tu me vois, Seigneur,
Comme une nuit d’hiver,
Sans étoile et sans vie ;
Mais, la nuit la plus froide
Peut faire naître le jour,
Des jours de paix, des jours d’amour.
2.- Ainsi, tu me vois, Seigneur,
Comme un grain de pollen
Emporté par les vents ;
Mais ce grain si futile
Peut fair’ germer la fleur,
Des fleurs de paix, des fleurs d’amour.
3.- Ainsi, tu me vois, Seigneur,
Comme un sol sec et dur,
Ingrat pour ta tendresse ;
Mais, ce sol si stérile
Peut devenir chemin,
Chemin de paix, chemin d’amour.
09 - PEUPLES CHANTEZ SON NOM !
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Peuple chantez, Il est Ressuscité !
Exultet Du latin exultare : « exulter de joie.»
Chant liturgique, à l’ouverture de la veillée pascale, le samedi saint, qui évoque la traversée de la mer Rouge lors de l’Exode et célèbre la Pâque du Christ. Il proclame la victoire de la lumière sur les ténèbres et annonce la Résurrection du Christ.
REFRAIN
Peuple chantez son nom.
Exultez terre entière,
Il est ressuscité!
Peuple chantez son nom.
Exultez terre entière
Il est ressuscité!
1
Qu'éclate dans le ciel la joie de tous les anges,
Qu'éclate de partout la joie d'un jour nouveau.
Qu'éclate dans l'Eglise la joie d'un nouveau monde.
Il est ressuscité!
2
Allons cueillir la Pâque, allons danser nos vies,
Sur les chemins de joie, d'amour, de liberté,
Il éclaire la route, il est notre lumière,
Il est ressuscité!
3
Qu'éclate la victoire, voici venir la liberté,
Le Christ ressuscité triomphe de la mort;
Victoire de l'amour, heure de vérité!
Il est ressuscité!
4
Témoignage infini d'amour de Dieu, de Père,
Pour libérer l'esclave il a livré son Fils.
Bienheureuse la faute, germe de vie nouvelle ;
Il est ressuscité!
5
Victoire de l'amour, victoire de la vie,
O Dieu, ce soir, accueille le feu de tous nos coeurs,
La flamme qui s'élève vers toi en une offrande ;
Tu es ressuscité!
6
Ténèbre illuminé le soleil n'est pas mort,
La croix n'est plus la croix, la mort n'est plus lamort,
Notre corps est vivant avec toi dans l'amour
Tu es ressuscité!
7
Que brille devant nous la lumière du monde,
Demain se lèvera l'aube d'un jour nouveau,
D'un monde rajeuni dans la Pâque nouvelle
Il est ressuscité!
10 - MARIE DU MOIS DE MAI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Pourquoi Mai est le mois de Marie ?
Janvier est le mois du Saint Nom de Jésus depuis 1902 ; mars, le mois de Saint Joseph, depuis 1855 ; mai, mois de Marie est le plus ancien et le plus connu des mois consacrés, officiellement depuis 1724 ; juin, le mois du Sacré-Coeur depuis 1873 ; juillet, le mois du Précieux Sang depuis 1850 ; août, le mois du Cœur Immaculé de Marie ; septembre, le mois de Notre Dame des Douleurs depuis 1857 ; octobre, le mois du Rosaire depuis 1868 ; novembre, le mois des Âmes du Purgatoire depuis 1888 ; décembre, le mois de l'Immaculée Conception. Cela fait cinq mois de l'année consacrés à la piété mariale
Cette consécration est née à Rome. La promotion du mois de Marie doit beaucoup aux Jésuites. Au XIIIe siècle, le roi de Castille avait déjà associé dans son chant la beauté de Marie et le mois de mai. Au siècle suivant, mai étant le mois des fleurs, un dominicain avait l'habitude de tresser des couronnes pour les offrir à la Vierge le 1er mai. Au XVIème siècle, St Philippe Néri exhortait les jeunes gens à manifester un culte particulier à Marie pendant le mois de mai.
Marie n'est pas le terme de la prière, elle en est l'occasion. C'est parce qu'il se termine par la fête de la Visitation, que le mois de mai nous invite à nous rapprocher de Marie pour la prier, la chanter et nous confier à sa médiation.
Refrain :
Et comme un enfant,
Le cœur confiant, dans les nuages, Je viens simplement
Vers toi, Marie du mois de mai. Et comme un enfant,
Le cœur battant et sans ambages, Je viens, simplement
Pour toi, Marie du mois de mai.
1.- Tu sais m’ècouter,
Enfin quelqu’un pour qui j’existe !
Obtiens-moi surtout,
D’entendre et de suivre sa voix !
2.- Tu sais m’accueillir,
Enfin quelqu’un qui me comprenne !
Obtiens-moi surtout,
D’ouvrir mon cœur, d’ouvrir mes bras.
3.- Tu sais être là
Enfin quelqu’un qui me soutienne !
Obtiens-moi surtout,
De L’inviter toujours chez moi !
11 - ELLE : SŒUR EMMANUELLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Soeur Emmanuelle est une religieuse, enseignante connue pour ses actions charitables en Egypte. Figure et symbole de la cause des déshérités, vue comme une rebelle au grand coeur, elle compte parmi les personnalités préférées des Français.
Soeur Emmanuelle commence sa carrière d'enseignante à Istanbul. Elle enseigne ensuite les lettres à Tunis à de jeunes filles aisées. A partir de 1964, elle dispense des cours à Alexandrie, en Egypte. Elle ne s'y sent pas à sa place, car ses élèves font peu de cas de la pauvreté. Elle arrête l'enseignement pour s'occuper des filles pauvres du quartier de Bacos. Elle a un véritable coup de foudre pour l'Egypte.
En 1971, à l'âge de la retraite, soeur Emmanuelle se dévoue enfin à sa vocation première, aider les plus démunis. Elle part s'installer à Ezbet-El-Nakhl, un des bidonvilles les plus pauvres du Caire, parmi les chiffonniers. En 1976, elle publie "Chiffonnière avec les chiffonniers", où elle raconte son combat. La "petite soeur des pauvres" fonde son association, Asmae, en 1980. Cette ONG, indépendante et laïque, soutient les plus démunis à travers le monde.
Refrain :
ELLE,
Si immense et pourtant si frêle
Au fondes yeux une étincelle :
Le bonheur de tout partager.
ELLE, C’est le langage du soleil
Qui nous apprend cet « essentiel » :
« IL SUFFIRAIT D’AIMER. »
1.- Une femme de feu
La flamme d’Évangile.
Qui va chercher son Dieu
Au fond d’un bidonville.
2° Refrain :
ELLE
Je crois qu’elle a les clefs du ciel
Un peu du « printemps éternel »
Dans ce bonheur de partager.
2.- Vie d’action et de prière
Insignifiant peut-être
Goutte d’eau dans la mer
Mais, c’est sa raison d’être.
3° Refrain :
ELLE
Je crois qu’elle m’a donné des ailes
Et comme une ambition réelle
Un désir de mieux partager.
3.- « Aimer c’est TOUT donner
Et se donner soi-même »
C’est se mettre en danger
Jusqu’au bout d’un : « Je t’aime »
4° Refrain :
ELLE :
Un peu comme une citadelle
Un peu comme une passerelle
Dans mon projet de partager.
ELLE
ma petite sœur Emmanuelle
J'ai appris assurément d'elle
Qu'il suffirait d'aimer
12 - LES 7 MOINES DE TIBHIRINE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
21 mai 1996,un communiqué annonce l'assassinat de sept moines trappistes du monastère de Tibhirine, en Algérie. Les têtes des moines sont retrouvées le 30 mai 1996, à 4 km au nord-ouest de Médéa.
1.- Quelle existence singulière que celle de ces moines d’Algérie Vie de silence et de prière, de solitude et puis d’oubli.
Mais elles continuent d’éclairer les sept bougies de Tibhirine,
Elles continueront de briller
sur nos sommets, sur nos collines.
1er refrain :
Vous notre Dame de l’Atlas Du grand silence et du soleil, Obtenez-nous un peu la grâce De ne vouloir que « l’essentiel » Elles continueront d’éclairer, Elles continueront de briller....
2.- Moines Cisterciens anonymes d’Aiguebelle ou de Soligny.
Présence d’un Christ si intime,
d’un Christ Appel, d’un Christ Ami.
Elles continueront d’éclairer les sept bougies de Tibhirine.
Aux quatre coins du monde entier, et bien plus haut que nos collines.
2ème refrain :
Vous, notre Dame de l’Atlas Des grands sommets de leurs merveilles, Des grands déserts, des grands espaces. Là, où se cache « l’essentiel ». Elles continueront d’éclairer, Elles continueront de briller....
3.- Ils sont restés bravant le pire, eux les sept moines d’Algérie Ils sont partis en vrais martyrs, ils ont offert leur sang, leur vie. Elles continueront d’éclairer les sept bougies de Tibhirine, Pour féconder, pour irriguer et nos déserts et nos collines.
3ème refrain :
Vous, notre Dame de l’Atlas
De la rencontre universelle
Obtenez-nous, le don, la grâce,
D’être enfin « signe » de « l’essentiel ». Elles continueront d’éclairer, Elles continueront de briller...
13 - PARTIR AU GRAND LARGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
"Allez, faites des disciples de toutes les nations" (Mat. 28, 16-20.)
Partir au grand large. Quelqu’un nous attend. Briser les amarres. Aller droit devant. Malgré les orages.
La pluie et les vents. Partir au grand large. Quelqu’un nous attend.
1.- Là-bas c’est l’image
D’un jour de printemps.
Ça vaut le voyage
La danse et les chants
Rebelles et sauvages
Allons droit devant.
N’ayant pour bagage
Qu’un soleil levant.
2.- Puisqu’on a tous l’âge
D’un rêve d’enfant Puisque nos rivages
S’appellent le temps.
Mettons du courage Sur nos peurs de » grands ».
Et sur nos visages : Le « soleil levant » !
3.- Ouvrons un sillage Brisons les carcans
Marchons vers la plage En peuple vivant.
Comme des « Rois Mages »
Ou bien des mendiants
N’ayant qu’un « message » :
Le soleil levant.
14 - NOUS PARTIRONS ENSEMBLE
Paroles et musique : Alain BARRIÈRE
Le "Vivre-ensemble " c'est la capacité et l' assentiment des habitants, dans un environnement de diversité sociale et culturelle, à partager harmonieusement leur lieu de vie.
Bien-vivre ensemble c'est l'État d'harmonie atteint par les habitants vivant dans un environnement de diversité sociale et culturelle, lorsqu'ils développent avec succès une culture de paix entre eux, comprenant le respect et l'appréciation mutuels, le bon voisinage, des relations coopératives et un désir commun de paix et d'apaisement.
Refrain :
Nous partirons ensemble
Ensemble, toi et moi,
par les chemins qui nous ressemblent ombre et soleil s'y côtoient.
Nous partirons ensemble
ensemble toi et moi,
vois sur ta joue que mes doigts tremblent je ne pourrais vivre sans toi.
1.- Ils ne nous donnaient que peu de chances
Les champions des convenances
Et des tabous meurtriers.
Ils ne se fiaient qu'aux apparences
Le mystère a ses exigences
Quand l'amour crie sa liberté.
2.- Au-delà de nous de nos colères,
De nos cris de nos prières
Pour un brin d'humanité.
Il n'est pire fléau, pire misère
À l'âme qui désespère
Que n'avoir rien à donner !
15 - SAINT-VINCENT DE PAUL - COMME UN GRAND FEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
St Vincent de Paul
Le grand saint Vincent de Paul naît dans une famille de paysans des Landes. C’est le 24 avril 1581 qu’il voit le jour, dans le village de Pouy, près de Dax. Ses parents sont pauvres sans être misérables. L’enfant est intelligent : son père le pousse à faire des études et l'envoie au collège de Dax. Puis Vincent est orienté vers la prêtrise. A cette époque, être clerc c’est avoir une situation qui le met, lui et ses proches, à l'abri du besoin. A quinze ans, il part donc pour Toulouse étudier la théologie. Il est ordonné prêtre à dix-neuf ans, à Château-l’Évêque, le 23 septembre 1600, par Mgr de Bourdeilles, évêque de Périgueux.
Commence alors pour Vincent une longue période de flottement et de maturation. Prêtre, âgé d'à peine vingt ans, il n'a pas encore trouvé sa véritable vocation. Il part sans succès à la recherche d'un bénéfice ecclésiastique, notamment à Bordeaux, puis à Rome. Au cours d'un voyage, il est enlevé par des pirates turcs et réduit en esclavage à Tunis pendant deux ans.
Il monte à Paris en 1608 et devient ami avec le secrétaire de l'ancienne reine, Marguerite de Valois. Celle-ci le nomme aumônier, chargé de distribuer ses libéralités. Il visite alors les pauvres malades de l'hôpital de la Charité et parcourt les salles où s'entassent les malheureux. Comment ne pas être alors choqué par le scandale de la pauvreté, quand la plupart des Parisiens vivent dans des lieux sordides, dépourvus de la moindre hygiène ?
En 1619, Monsieur Vincent est chargé de l'aumônerie générale des galères : les missions se feront aussi dans les bagnes ! Mais il n'a que des coopérateurs occasionnels et un homme seul ne peut suffire à la tâche. Le projet d'une association plus stable germe peu à peu. En 1625, grâce à la fortune des Gondi, il crée une société de prêtres missionnaires dont il sera le supérieur. Le but est simple : "Suivre le Christ évangélisateur des pauvres".
Refrain :
Comme un grand feu
Qui chante et danse et nous éclaire, Un feu vivant,
Un feu puissant,
Comme un grand feu,
Une espérance qui libère.
Il est présent
Monsieur Vincent
Il est présent
Monsieur Vincent ...
1.- Il est présent dans notre monde
Lorsque la charité abonde,
Dans tous les gestes généreux Bienheureux les cœurs audacieux.
2.- Il est présent et il s’immisce
Dans les démarches de justice,
Là où l’on donne sans retour
Bienheureux, les cœurs pleins d’amour.
3.- Il est présent dans notre zèle
Pour une SOCIÉTÉ plus belle,
Pour DESSINER un arc-en-ciel
Bienheureux les cœurs fraternels.
16 - MA JOIE
Paroles : Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Musique : Jean-Claude GIANADDA
Thérèse de l’Enfant-Jésus (1873-1897) – Une grande « petite sainte », canonisée le 17 mai 1925 par Pie IX.
Je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie nouvelle (Ms. C, 2).
Ce sera la voie de la confiance et de l’abandon. Une manière unique de dévoiler que, pour trouver Dieu, il faut simplement lui faire confiance; comme un enfant fait confiance à son père de façon absolue et sans condition! Elle dévoile ainsi un aspect de l’amour de Dieu et le dit pour la première fois de cette manière contribuant ainsi à enrichir la spiritualité chrétienne dans son ensemble.
1.- Il est des âmes sur la terre
Qui cherchent en vain le bonheur
Mais pour moi, c’est tout le contraire
La joie se trouve dans mon cœur
Cette joie n’est pas éphémère
Je la possède sans retour.
Refrain (Bis) :
Comme une rose printanière,
Elle me sourit chaque jour,
Elle me sourit chaque jour.
2.- Vraiment je suis bien trop heureuse,
Je fais toujours SA volonté...
Pourrais-je n’être pas joyeuse
Et ne pas montrer ma gaîté ?..
Ma joie, c’est d’aimer la souffrance,
Je souris en versant des pleurs.
Refrain (Bis) :
J’accepte avec reconnaissance,
Les épines mêlées aux fleurs,
Les épines mêlées aux fleurs.
3.- Lorsque le Ciel bleu devient sombre
Et qu’il semble me délaisser,
Ma joie, c’est de rester dans l’ombre
De me cacher, de m’abaisser.
Ma joie, c’est la Volonté Sainte
De Jésus mon unique amour.
Refrain (Bis) :
Ainsi je vis sans nulle crainte,
J’aime autant la nuit que le jour,
J’aime autant la nuit que le jour.
17 - UNE AUTRE VIE
Paroles et musique : Alain BARRIÈRE
Pour les Égyptiens du temps des pharaons, cette conviction atteint un sommet. La vie après la mort y est pensée comme une continuation évidente de la vie terrestre.
Les corps, momifiés, étaient préparés pour leur nouvelle vie, entourés de tout le “nécessaire” pour cet au-delà, bien proche finalement de la vie ordinaire : de la nourriture en abondance, du mobilier, des bijoux… Rien ne manquait pour assurer le confort éternel des défunts.
UNE AUTRE VIE.
Je crois qu’il est une autre vie.
Loin de ce monde bien trop petit
UNE AUTRE VIE.
UNE AUTRE VIE.
Crois-tu qu’il est une autre vie.
De grand silence et d’infini
UNE AUTRE VIE.
Qui a su dire
Les chemins de l’au-delà
Qui l’a su dire
Qui le dira ?
Quoiqu’il arrive
Je veux un monde pour toi et moi.
Oui, seulement pour toi et moi.
UNE AUTRE VIE
Il est sans doute une autre vie
Au bout du rêve, de la folie.
UNE AUTRE VIE.
Qui peut nous dire
Ce qu’il advient dans l’au-delà
Et si l’amour, l’amour est roi.
Arrive-t-il que les grands amants
D’ici-bas
Ailleurs ne se retrouvent pas ?
De grand silence et d’infini
Une autre vie.
UNE AUTRE VIE.
Je crois qu’il est une autre vie
Vie éternelle, le PARADIS
UNE AUTRE VIE.
18 - LA PLUS BELLE LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Les versets de l’évangile de Matthieu où Jésus affirme que nous sommes « sel de la terre » (5,13), « lumière du monde » (5,14) et que nous avons « à briller devant les gens afin qu’ils voient nos belles œuvres et glorifient le Père qui est dans les cieux », indiquent bien quelle est la responsabilité du chrétien dans une société non chrétienne ou post-chrétienne. Jésus souligne ici la différence entre chrétiens et non-chrétiens, entre l’Eglise et le monde ; il met aussi en avant l’influence que les chrétiens devraient avoir sur l’environnement non chrétien.
Refrain :
La plus belle Lumière
Le plus grand feu de joie
Le plus fou des mystères
C’est ta Présence en moi.
1.- Aux vents de nos tempêtes,
Aux peurs des longues nuits, Aux soirs de nos défaites,
Quand on cherche un ami.
2.- Quand pèse un lourd silence,
Aux routes de brouillard,
Quand survient une chance,
Trop tôt ou bien trop tard.
3.- Aux jours où l’on retrouve
La table et deux couverts ;
Quand soudain on découvre
Un puits dans nos déserts.
4.- Certain que d’où je vienne,
Où que j’aille, où je sois ;
Et que quoiqu’il advienne
Tu seras toujours là.
19 - COUCOUROUCOUCOU PALOMA
Paroles et musique : TOMAS MENDES SOSA
1.- Le vent chasse un nuage
Qui fait sa route vers l’infini
La mer parle au rivage
Et je l’écoute et je m’ennuie
Je suis seul à comprendre
La chanson de l’oiseau qui passe.
J’attends d’un cœur qui tremble
Celui qui viendra prendre sa maison.
Refrain :
Coucouroucoucou colombe, Coucouroucoucou colombe.
2.- Libre, mon cœur est libre
Celui qui m’aime me le prendra Vivre, je voudrais vivre
Oui mais qui m’aime je ne sais pas Je suis seul au rivage
Et je chante à l’oiseau qui danse De nuages en nuages
J’ai pour lui la voix de l’espérance. Coucouroucoucou colombe,
Coucouroucoucou colombe,
Ce soir, je ne suis plus triste
Je sais que l’amour existe.
Refrain :
Coucouroucoucou, Coucouroucoucou, Coucouroucoucou colombe.
20 - NOUS LE VOULONS CE MONDE BLEU PLEIN DE SOLEIL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
"Vous ne pouvez pas espérer construire un monde meilleur sans améliorer les individus." (Marie Curie)
"La vie n'est facile pour aucun de nous. Mais quoi, il faut avoir de la persévérance, et surtout de la confiance en soi. Il faut croire que l'on est doué pour quelque chose, et que, cette chose, il faut l'atteindre coûte que coûte."(Marie Curie)
"Pour un monde meilleur, il nous faut un monde juste pour tous." ( Franck Ntasamara Pays-Bas, Drachten, 1975 )
"Quel homme serait celui qui ne chercherait pas à rendre le monde meilleur ?" (Kingdom Of Heaven - Balian)
Refrain :
Nous le voulons ce monde bleu plein de soleil. Avec des milliers de colombes dans le ciel Avec des fleurs, des champs de blé
Et là-bas un bel arc-en-ciel
Nous le voulons – ce monde bleu.
1.- Et nos maisons accueilleront cette lumière
Chacun sera le citoyen de cette terre.
Tu m’offriras l’eau de ton puits, et moi celle de ma rivière
C’est tellement beau – d’être ton frère.
2.- Et tes chansons diront le vent qui nous soulève
Et mes chansons partageront nos plus beaux rêves
Car nous croyons en l’Espérance, aux chants de paix et à la trêve.
En toi, en moi – un jour se lève.
3.- Et nos saisons prendront le temps de moissonner.
Et puisque qu’aimer, c’est d’abord se mettre en danger. Puisqu’on ne peut pas arrêter un cœur qui chante de chanter
Viens avec nous – on va danser !
21 - IL Y A QUELQUE PART
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« L’être humain a des potentialités pour la bonté comme pour la cruauté. À côté de tendances potentiellement agressives sont présentes, et de manière plus importante encore, des tendances à l’empathie, à l’altruisme, à la coopération. »
Croire en l'homme, c'est croire en une essence humaine qui aurait rang de valeur: c'est croire que l'homme est essentiellement bon ou capable de le devenir, et qu'il mérite en cela et notre confiance et notre amour. C'est ce qu'on appelle ordinairement l'humanisme, qui est comme une religion de l'homme.
L'Homme n'existe pas: il n'y a que des hommes, qui ne sont jamais que ce qu'ils sont devenus. Pourquoi faudrait-il y croire en bloc?
Notre société manque de sens, d'élévation, de spiritualité.
Ce n'est pas la Foi qui sauve; c'est l'amour et la miséricorde.
Refrain :
Il y a quelque part tout au fond de nous-mêmes, Au-delà des chagrins et des nuits et des jours,
Il y a quelque part une fleur, un poème,
Une étoile, un chemin qui s’appelle l’amour.
1.- Le passé, les débris et le temps qui s’égraine, Le désir qui s’enfuit, le regard qui s’éteint.
Ce qui n’a pas fleuri, le gâchis, la rengaine,
Le pourquoi silencieux qui s’estompe et revient.
2.- Trop de portes fermées, de déserts et de cages,
De maisons encombrées qui n’abritent plus rien. Trop d’amants séparés, trop d’amours en naufrage,
Dites-moi d’où me vient, malgré tout, ce refrain ?
3.- Sur le quai de la vie on oublie ses bagages,
Quand les liens sont brisés quand la peur nous étreint.
Quand on cherche un projet, un grand rêve, un passage,
Quand on veut retrouver la douceur d’un matin.
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