PRENDRE LA ROUTE
AVEC MARIE -
Année 2013
Orchestrations :
Christian BROGNIART
Jo AKEPSIMAS **
15€
La vente de ce Cd est au profit de :
- La Pouponnière de la Médina-Dakar-Sénégal
- Scolarisation de 60 enfants Haïti
- Père Pedro Madagascar
- Oeuvre N.D de la Salette Ihousy Madagascar
- Chrétiens d'Orient (Liban)
Orientation catéchétique:
La piété mariale n'est-elle pas une chance pour l'évangélisation?
Les 15 mystères du rosaire sont une prière -
Le Rosaire est une forme de prière répétitive qui existe depuis le XIIe siècle. C’est à un chartreux, Dominique de Prusse (dès 1409 à Trèves) qu’il faut attribuer l’institution du Rosaire tel qu’on le connaît avec ses quinze mystères et ses cent cinquante « Je vous salue Marie ». Jean-Paul II a rajouté en 2002 cinq nouveaux mystères. Le frère Manuel Rivero, o.p., nous propose une méditation des Mystères.
Les 15 Mystères du Rosaire sont un véritable
"parcours catéchétique"
Les mystères joyeux
Premier mystère joyeux : L’Annonciation. L’ange Gabriel annonce à Marie : « Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus » (Lc 1, 31). Jésus veut dire « Dieu sauve ». Le salut s’accomplit par l’Incarnation. Pour sauver l’homme Dieu se fait homme. Le corps humain et non le Temple de Jérusalem devient la demeure de Dieu parmi les hommes.
La Vierge Marie devient « le buisson ardent » car en elle brûle sans se consumer la flamme de l’amour divin. En Jésus « habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité » (Col 2, 9). Comme Jacob à Béthel, nous pouvons nous exclamer : « Dieu est en ce lieu et je ne le savais pas ! » (Gn 28, 16).
Qu’avons-nous en commun avec Dieu ? La vie ? L’amour ? La raison ? L’image et la ressemblance ? Nous avons en commun avec Dieu l’humanité. L’une des trois personnes de la Trinité, le Fils, est homme. C’est cette humanité commune à Dieu et à chacun qui fonde la dignité sacrée de la personne, le dialogue des religions et les droits humains.
2ème mystère joyeux : La Visitation. « Le Seigneur a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles » (Lc 1, 52), prie Marie dans le Magnificat en rencontrant sa cousine Élisabeth. Dieu enrichit l’humanité par la pauvreté de son Fils Jésus. Loin de dominer les hommes par sa force, le Fils de Dieu s’humilie lui-même en devenant fragile comme nous. Son corps humain connaît la faim, la soif, la fatigue, la souffrance… Par son abaissement, il exalte les humiliés qui comptent sur Dieu. Mystère paradoxal qui nous renvoie à Pâques où le Crucifié répand la Gloire de Dieu.
3ème mystère joyeux : La naissance de Jésus. À Bethléem, Jésus est né dans une crèche. Certains historiens évoquent plutôt une grotte. Une étable n’est jamais un endroit propre et bien éclairé. Notre cœur non plus n’est pas limpide et pourtant Jésus vient y naître par la foi. La naissance de chaque enfant de ce monde n’est jamais très propre. Nous naissons dans le sang et les larmes. Il en va de même de notre naissance à la vie de Dieu qui passe par la recherche de Dieu, le péché et le repentir dans la lumière de la grâce.
4ème mystère joyeux : La Présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge Marie. Par trois fois, saint Luc précise l’action du Saint-Esprit dans la démarche de Syméon qui accueille l’enfant Jésus dans ses bras. L’Esprit Saint repose sur lui. L’Esprit Saint l’avertit. L’Esprit Saint le pousse intérieurement à se rendre au Temple.
La vie spirituelle n’est rien d’autre que la vie dans l’Esprit Saint. C’est lui le grand protagoniste de nos journées et de nos victoires spirituelles contre l’esprit du mal. Viens Esprit Saint !
5ème mystère joyeux : Le Recouvrement de Jésus au Temple. Saint Luc évangéliste souligne que ni Marie ni Joseph n’ont compris la parole de Jésus : « Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? » (Lc 2, 49). Comme chaque chrétien, Marie et Joseph ont vécu dans la foi et de la foi. Ils ont commencé chaque journée sans connaître ce qu’ils allaient vivre mais ils savaient avec qui ils marchaient. Une autre appellation du Messie, l’Emmanuel, « Dieu avec nous », donne la clé nécessaire pour croire. Nous ne sommes pas seuls dans le cosmos. Le Sauveur fait route avec nous. Croire, c’est marcher avec Jésus.
Quant à Marie, « elle garde fidèlement toutes ces choses dans son cœur » (Lc 2, 51). C’est dans le cœur de Marie qu’est née la prière du Rosaire. C’est dans le cœur de Marie que chaque disciple de Jésus trouve accueil et consolation : « Voici ta mère » (Jn 19,27).
Les mystères lumineux
1er mystère lumineux Le baptême de Jésus. « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré » (Lc 3, 22). Ces paroles de Dieu le Père résonnent dans le ciel. Ce sont les paroles du Psaume deuxième (Ps 2,7) qui parlent de l’adoption filiale du Roi-Messie. Entouré de pécheurs, en prière, plongé dans les eaux du Jourdain, Jésus reçoit l’Esprit Saint sous la forme d’une colombe. Messie, en hébreu, et Christ, en grec, sont des mots synonymes qui veulent dire « oint ». Jésus n’a pas été oint d’huile comme les rois en Israël. Il a été oint de l’Esprit Saint. Sur lui a ruisselé en plénitude l’Esprit Saint.
Le chrétien est aussi un autre Christ, oint de l’Esprit de Jésus. Le baptême chrétien représente une nouvelle naissance de l’eau et de l’Esprit.
2ème mystère lumineux Les noces de Cana. Marie, la mère de Jésus, n’a pas une foi éthérée. Pour elle, croire c’est faire la volonté de Dieu qui consiste à accueillir Jésus l’Envoyé du Père et à aimer comme il aime. C’est pourquoi, à Cana, Marie dit aux servants : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5). Ce n’est pas en récitant des prières que l’homme entre dans le Royaume des cieux mais en accomplissant la volonté de Dieu. Marie construit sur le roc car elle garde la parole de Jésus dans son cœur et la met en pratique. Ce qui n’est pas bien ne dure pas. L’expérience nous le prouve. Marie demeure vivante et heureuse car elle vit de manière unifiée. En elle, la pensée, le cœur, la parole et l’action ne font qu’un. Aussi Jésus accomplit-il des miracles à sa prière respectueuse : « Ils n’ont pas de vin ». Marie ne dit pas : « change l’eau en vin ». Elle présente les besoins des nouveaux époux qu’elle perçoit de son regard pénétrant tout en laissant à son fils la liberté d’agir selon la pensée de Dieu. Et Jésus manifeste sa gloire.
3ème mystère lumineux Jésus à la synagogue de Nazareth. Dans la synagogue de sa ville, Jésus lit un beau passage du prophète Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres » (Is 61, 1). En refermant le rouleau dont les dimensions prouvent l’importance de la synagogue de Nazareth, Jésus déclare : « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Écriture » (Lc 4, 21). En Jésus les prophéties de l’Ancien Testament trouvent leur réalisation et leur plénitude.
Aujourd’hui, chaque fois que la Parole de Dieu est annoncée et expliquée, particulièrement au cours de la liturgie, nous pouvons dire avec Jésus : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture ». L’homélie à la messe actualise la prédication évangélique. Le prêtre continue l’œuvre du salut en prêchant l’Évangile et en le commentant de manière à mettre en lumière l’action de Dieu au cœur de l’Église et de l’humanité. Il en va de même pour le témoignage apostolique des baptisés qui annoncent par l’exemple et l’interprétation fidèle des Écritures le mystère de Jésus.
4ème mystère lumineux La Transfiguration. Sur le mont Thabor, les apôtres Pierre, Jacques et Jean sont heureux. Ils sont envahis par le bonheur de la prière qui unit à Dieu. La lumière du Christ qui fait resplendir ses vêtements leur montre la face divine et cachée de leur maître. La présence de Moïse et d’Élie annoncent l’exode, c’est-à-dire « le départ » prochain de Jésus vers son Père. La voix du Père oriente les yeux et le cœur des disciples vers l’alpha et l’oméga, le centre et la clé de l’histoire du monde : « Celui-ci est mon Fils, l’Élu, écoutez-le » (Lc 9, 35).
Pourquoi ne pas partager nos moments heureux vécus dans la foi et la prière alors que nous nous plaignons souvent du silence de Dieu ?
5ème mystère lumineux La Cène. Lors de la célébration de la dernière Cène, Jésus manifeste le sens de sa mort. Il va donner sa vie pour le salut des hommes. La mort, instant d’anéantissement, est en réalité le moment le plus sublime de la vie de Jésus : offrande absolue de son corps et de son sang dans l’amour pour la rémission des péchés. L’amour parfait efface la mort engendrée par le refus de croire et d’aimer.
La véritable mort se trouve dans le péché. Le pardon de Jésus représente la résurrection de l’âme offerte à tout homme.
L’Eucharistie, sacrement de l’amour de Dieu, efface le péché : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ».
Les mourants communient au Corps du Christ, viatique, pain pour la traversée de la mort, qui nous fait partager sa résurrection d’entre les morts.
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Les mystères douloureux
Les mystères douloureux
1er mystère douloureux Gethsémani. « Abba (Père) ! Tout t’est possible : éloigne de moi cette coupe ; pourtant pas ce que je veux mais ce que tu veux ! » (Mc 14, 36). À la veille de sa crucifixion, Jésus prie son Père avec les mots de sa langue maternelle, l’araméen. Abba veut dire « papa ». Aucun Juif n’avait osé appeler Dieu « papa ». Ce mot affectueux manifeste l’union intime et filiale de Jésus avec Dieu le Père. Le Saint-Esprit répandu dans les cœurs des baptisés prie aussi « Abba ». La prière de Jésus passe par l’Esprit Saint dans le cœur de ses disciples. Ce n’est pas l’homme qui prie mais l’Esprit qui prie en lui. C’est pourquoi le grand mystique dominicain de l’École rhénane du XIVe siècle, maître Eckhart enseignait : « Nous ne prions pas, nous sommes priés ».
2ème mystère douloureux La flagellation. Le Fils de Dieu, le Saint, est fouetté par des soldats qui se moquent de lui. Supplice cruel qui fait resplendir l’amour infini du Christ célébré dans l’Eucharistie : « Le sang versé pour la multitude en rémission des péchés ». Ce n’est pas la souffrance qui sauve mais l’amour qui se dévoile dans l’épreuve. Jésus n’est pas un prophète illuminé ni un révolutionnaire raté. Il donne sa vie librement pour la rémission des péchés. En regardant Jésus, victime d’un procès truqué, nous comprenons la grandeur de Dieu et notre bassesse humaine. Le corps tuméfié du Serviteur souffrant frappe notre conscience, souvent insensible voire anesthésiée. Il ne s’agit pas de plaindre le condamné à mort mais de se remettre en cause dans une démarche de conversion de mentalité et de mœurs.
3ème mystère douloureux Le couronnement d’épines. L’ange Gabriel avait annoncé à Marie que son fils Jésus allait recevoir le trône de David, son père : « Il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin » (Lc 1, 33). Le voici maintenant ridiculisé par des étrangers qui l’ont revêtu d’une couronne d’épines et le frappent avec un roseau pour enfoncer les pointes du buisson dans son cerveau. Cependant, Jésus n’a pas l’idée du mal. En son cœur, point de vengeance.
4ème mystère douloureux Le portement de la croix. Sur le chemin du Calvaire un homme, Simon de Cyrène, aide un autre homme, Jésus. Au début c’est par devoir. Les soldats romains voyant le condamné ployer sous le poids de la croix ont demandé à Simon qui revenait des champs, fatigué après une journée de travail, de porter la croix. « Pas de chance ! », a-t-il probablement murmuré dans son esprit. Pourtant au fur et à mesure qu’il partage le poids de la croix avec le prophète de Nazareth, Simon découvre un mystère qui le bouleverse et le rend même heureux. Au contact avec Jésus, alors qu’il peine à soulever le bois, Simon sent monter en lui la grâce. Il est en train d’aider le Fils de Dieu lui-même. Jamais Dieu n’a été aussi proche que sur le Calvaire en partageant la souffrance d’un condamné à mort, Jésus.
Ce que nous faisons aux malades, aux prisonniers, aux étrangers, aux affamés, c’est à Jésus lui-même que nous le faisons.
5ème mystère douloureux Le crucifiement - La mort de Jésus en croix. Sur la croix, Jésus crie. Moulu par la souffrance, il n’arrive pas à respirer. Cloué au bois, son corps sent la mort s’approcher. Il se sent même abandonné par son Père : « Éli, Éli, lema sabachtani ? », c’est-à-dire « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46). Au moment où son être va subir la déchirure de la mort, Jésus hurle dans une horrible solitude à la recherche du Père. Judas l’a trahi. Pierre l’a renié. Les chefs des prêtres, les anciens et les scribes, hommes religieux de son peuple, l’ont condamné pour blasphème et imposture. Triste et abandonné, Jésus ne sent pas la présence de son Père. Mais sa confiance en lui demeure intacte, pure, parfaite : « Père, en tes mains je remets mon esprit » (Lc 23,46).
Les mystères glorieux
1er mystère glorieux La Résurrection. Ressuscité d’entre les morts, Jésus n’apparaît pas à Pilate ni aux grands-prêtres mais uniquement à ses disciples. Sans tambour ni trompettes, sans tonnerre ni éclairs, dans la discrétion des rencontres personnelles, Jésus se manifeste aux apôtres. Il communique avec eux à travers les plaies de sa Passion : les saints stigmates de ses mains et de ses pieds. Thomas, l’incrédule, celui qui veut toucher pour croire, est invité à mettre sa main dans le côté transpercé du Sauveur.
Notre Dieu est discret. C’est au quotidien qu’il vient à notre rencontre non pas en dehors des souffrances mais dans la douleur qu’il a expérimentée dans sa propre chair.
2ème mystère glorieux L’Ascension. Le mystère de l’Ascension inspire les peintres d’icônes. Quarante jours après sa résurrection, le Carême de la joie, Jésus monte au Ciel glorifié dans son corps et dans son âme. La glorification du corps de Jésus à la droite de Dieu le Père représente le but et l’accomplissement de la vocation de l’homme à partager la vie de Dieu.
Le corps humain atteint par la maladie et la mort atteindra aussi la résurrection dans le Christ. Jésus, le Fils de Dieu, est descendu du Ciel pour que nous y montions. Il a pris notre nature mortelle pour nous rendre participants de son immortalité. Il a connu l’écartèlement de l’âme et de la chair dans sa mort pour unifier notre chair et notre âme dans la résurrection. Il a goûté l’amertume de l’isolement dans la Passion et dans la mort, pour nous associer à jamais à la vie de son Père et de nos frères dans la communion des saints bienheureuse jusqu’au point de former « un seul corps et un seul esprit dans le Christ » (Prière eucharistique III).
Monté au Ciel, Jésus nous prépare une place pour que là où il est nous soyons aussi avec lui.
3ème mystère glorieux La Pentecôte . À Jérusalem, l’Esprit Saint descend sur les Juifs de la diaspora rassemblés pour célébrer l’alliance du Sinaï entre Dieu et Israël. Ces Juifs venus de « toutes les nations » (Ac 2, 5), vont recevoir l’esprit sous la forme de « langues de feu » pour proclamer les merveilles de Dieu à toute la terre. « Le salut vient des Juifs » (Jn 4, 22), c’est pourquoi saint Luc prend soin de faire partir l’annonce du salut de Jérusalem, la ville sainte, centre du monde pour les Juifs.
Par le don de l’Esprit Saint, l’Église va grandir petit à petit au rythme des voyages missionnaires et des persécutions. L’Église, « le Christ répandu et communiqué », va se développer par l’annonce de l’Évangile. Les chrétiens, habités par « la langue de feu », symbole de l’Esprit d’amour, vont proposer le salut aux pays du bassin méditerranéen et dans le monde entier.
La Trinité s’est humanisée dans l’Incarnation de Jésus et elle continue de s’humaniser au fur et à mesure que le Corps du Christ, l’Église, se développe par la foi et les sacrements.
4ème mystère glorieux L’Assomption de la Vierge Marie et son couronnement comme Reine de la création. La Vierge Marie, la mère de Jésus, la Mère de Dieu, n’a pas connu la corruption du tombeau. Glorifiée dans son corps et dans son âme, elle annonce la glorification de toute l’Église. En Marie, nous pouvons contempler notre propre mystère. Le chrétien comprend le mystère de Dieu et son propre mystère en regardant la Vierge Marie. Comme dans un miroir très pur nous voyons en elle l’image de l’Église appelée à devenir l’Épouse du Christ sans tache ni ride, pure et immaculée, heureuse de partager l’amour de son Époux, le Christ.
5ème mystère glorieux Le couronnement
de la Sainte Vierge au Ciel
Il ne me reste plus qu'à recevoir la couronne de justice. (St Paul)
‟La reine se tient à votre droite” (Ps. 44, 10).
Quel bonheur pour une Mère si délicate, si aimante, de se voir entourée de tant de respect, de délicatesse, de tendresse, d'a- mour, de reconnaissance de la part de ses enfants pour lesquels elle n'a pas épargné sa vie !
‟Salve Regina, Mater misericordiæ.”
Saint Bernardin de Sienne écrit :
‟Il y a autant de créatures à servir la glorieuse Vierge Marie, qu'il y en a à servir la Trinité, quel que soit le degré qu'elles occupent dans la création; que ce soit les être spirituels comme les anges, les êtres raisonnables comme les hommes, les êtres corporels comme les cieux et les éléments...."
Vous pouvez écouter gratuitement en cliquant sur le sigle triangulaire
Vous pouvez imprimer gratuitement la partition en allant sur l'onglet PARTITIONS.
Puis, cliquer sur le titre de la chanson.
Cd N°1
01 - AVEC TOI NOTRE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Qui est la Vierge Marie ?
Lorsqu’elle se présente,
elle nous dit son nom: " Je suis l’Immaculée "
Mais ce n’est pas cela qu’elle est premièrement. Elle n’est pas non plus d’abord l’épouse de saint Joseph, ou la fille d’Anne et Joachim. Ni la Reine des Cieux, ou la Vierge des vierges, ou la Porte du Ciel… Elle est tout cela mais elle est surtout, principalement,
la Mère de Dieu, la Mère de Jésus-Christ qui est Dieu. Dans ce titre de gloire sont contenus tous ses autres privilèges et tous ses autres noms.
Refrain :
Avec Toi notre Mère Marie, marchons vers Dieu Avec Toi notre Mère Louange à notre Dieu.
1.- Dieu offre à notre monde Le plus beau des Soleils Nos vies seront fécondes Et Toi, MARIE, Tu veilles.
2.- Dieu offre à notre monde
Son FILS par Toi MA MÈRE
Nos vies seront fécondes L’Esprit Saint nous éclaire.
3.- Dieu offre à notre monde Son fils notre Soleil
Nos routes sont fécondes Et Toi, MARIE, Tu veilles.
02 -MARIE TOUT LE MONDE VOUS AIME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Peut-on trop aimer la mère de Dieu ?
Pour nous faire une idée de l’amour qu’il convient de lui offrir, regardons quelle bienveillance lui porta Dieu lui-même : au commencement des siècles il songeait déjà à la parer de toutes les qualités de la nature et de la grâce… et lorsque fut venue l’heure de lui donner l’existence, il en fit le chef d’œuvre de sa création ! Sachant qu’elle serait sa mère, il la combla merveilleusement de ses dons les plus précieux, au point d’épuiser, s’il était possible, les ressources de sa toute-puissance. Nulle créature ne fut davantage l’objet de la prédilection divine.
Refrain : Marie
Tout le monde vous aime.
Merci
Un jour d’avoir dit : "oui".
Ma vie
Sans vous n’est plus la même
J’écris,
Votre Nom dans ma vie.
1.- Faites-moi Le connaître
Et Le suivre et L’aimer.
Dieu votre Fils m’invite à "naître"
Je ferai "TOUT", je le promets.
2.- Que mon cœur Le recherche
Que mon âme en ait faim
Dieu votre Fils, je sais, me cherche
Il me rejoint, sur mon chemin.
03 - VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
En mourant sur la croix, Jésus offrait sa Mère aux hommes. En disant à son Apôtre Jean :
« Voici ta mère », c’est comme s’il nous eût dit :
« Aime ma mère ! Aime-la comme je L’ai aimée. »
(Jean 19-)
Consécration à la Vierge Marie
Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère
Nous nous consacrons à ton cœur immaculé.
Nous Te choisissons, aujourd’hui,
Pour notre Mère et notre Reine.
Étends sur nous, sur notre Église et sur l’humanité entière
Ta maternelle protection.
Donne la Paix à notre terre.
Garde-nous de toute injustice,
De toute division,
De toute violence et de toute guerre.
Renouvelle, dans la puissance de l’Esprit Saint,
Notre Église diocésaine de Marseille.
Ravive son souffle missionnaire
Afin qu’elle porte l’Évangile avec foi et audace.
Suscite, en son sein, de nombreuses vocations :
Des hommes et des femmes
Qui s’engageront en ton Nom
Pour être de véritables témoins,
Prophètes et évangélisateurs
Dont notre monde a tant besoin.
Jette ton regard de bonté sur toutes nos familles et nos communauté religieuses.
Restaure-les et fortifie-les par ta grâce.
Qu’elles deviennent des Communautés vivantes où s’épanouissent
la foi, l’Espérance et l’Amour
Amen !
1.- Vous, pleine de Grâce,- et de son Esprit Marie, quelle audace -
De suivre Sa trace Et de dire "Oui".
En donnant la place, - Première à l'Esprit. Tout ça vous dépasse -
forte de Sa grâce Vous avez dit : "Oui"
Refrain:
Vous êtes ma Mère - Vous, Sainte Marie.
Voici ma prière, mes joies, mes misères, ma confiance aussi.
Vous êtes ma Mère - Première en ma vie.
Celle en qui j'espère - Soyez la Lumière - Au cœur de ma vie.
2.- Ainsi entre toutes - Vous êtes bénie.
Je trace ma route - Et quoiqu'il m'en coûte, Avec vous Marie
Malgré mes déroutes, - Je marche avec Lui.
Et malgré mes déroutes - J'inscris sur ma route: "À Lui par Marie".
04 - CAR VOICI DESORMAIS, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La piété mariale est souvent associée à un culte sentimental et populaire, réservé aux enfants, aux ignorants ou aux croyants d'un autre âge. Or une authentique piété mariale transporte au cœur de la foi chrétienne, de telle sorte qu'il devient impossible de dissocier Marie de l'action de la Trinité en faveur des hommes.
Quel catholique n’a jamais vu un autre chrétien s’étonner de la place qu’il réserve dans sa vie et sa prière à la Mère de Jésus, voire lui reprocher de rendre un culte trop ostentatoire à la Vierge Marie ? Il arrive même que cette critique émane parfois d’un catholique ! En pareil cas, que répondre afin de justifier notre piété mariale ?
Ne jamais séparer la Vierge Marie de la Trinité et de la Rédemption
En la matière, il ne suffit pas de mettre en avant les débordements de notre affection pour la Mère de Dieu. Sinon, on pourra toujours nous objecter que notre zèle marial porte l’empreinte d’un complexe œdipien, d’une fixation sur l’amour maternel (qui nous a manqué, ou bien que nous regrettons), et accuser ainsi notre piété de résulter davantage de notre affectivité que d’un ancrage dans l’objectivité de la foi. Rendre raison de la place de Marie dans l’ensemble organique de la foi, demande de cultiver une vue d’ensemble des divers articles du Credo. Sans doute tout le monde n’est-il pas appelé à être théologien. Mais si on nous presse un jour de justifier notre amour pour la Vierge et la grande place que nous lui accordons, il sera difficile de ne pas mentionner les liens entre Marie et les trois mystères majeurs de la foi : la Trinité, l’Incarnation et la Rédemption.
La Vierge au cœur du dispositif de la Rédemption
On reconnaît en effet une authentique piété mariale au fait qu’elle nous transporte au cœur de la foi chrétienne, de telle sorte qu’il devient impossible de dissocier Marie de l’action de la Trinité en faveur des hommes. La Vierge reste toute relative à Dieu. Sa mission et sa maternité spirituelle n’ont pas pour but d’arrêter les regards sur sa personne, mais de les reporter sur la Trinité, source et terme du salut.
Ainsi replacé dans le cadre trinitaire, notre amour pour la Vierge met en valeur les harmoniques, ainsi que l’architectonique, du plan de salut dans lequel s’insère la personne de la Vierge. Dans les gloires de Marie, tout tourne à la gloire de Dieu. Nul ne le sait davantage que l’humble servante de Nazareth.Après Saint Jean et Saint Paul, la Tradition de l'Église enseigne que Marie a participé à la formation du Christ, à son action rédemptrice
et à la fondation de l'Église.
=> Vierge Marie « La première en chemin », merci de nous prendre par la main et de nous inviter avec toi à oser la confiance.
=>Vierge Marie « La première en chemin », toi qui accueilles toujours avec bienveillance la prière de tes enfants. Obtiens-nous la grâce de garder en notre cœur ton Fils ressuscité en ne faisant aucun obstacle à l’œuvre de l’Esprit Saint en nous.
=> Vierge Marie "La première en chemin" , Cœur Immaculé de Marie, trésor inépuisable de grâce, nous nous confions à toi, ainsi que nos familles et ceux qui nous sont chers.
Apprends-nous à répondre oui à Dieu, dans l’humilité, la pureté du cœur, la simplicité et l’abandon à sa volonté, pour notre salut et celui du monde entier.
=> Vierge Marie « La première en chemin », comme tu nous l’ enseigne à travers la statue de Notre Dame de la Garde, tu n'es pas montrée comme une mère possessive qui garde son enfant contre elle. Bien au contraire, tu es celle qui nous donne Jésus. Puisque tu nous conduit à son Fils,
Enseignes-nous la foi la plus ajustée à son Fils. Garde-nous sous ta maternelle protection.
Que par tes mains nous soit donnée la miséricorde divine pour qu’elle sanctifie notre cœur et celui des pécheurs, les rendant semblables à celui de Jésus.
=>Vierge Marie « La première en chemin », par ton intercession, ô Marie, fortifie notre foi, et ravive notre charité.
Refrain :
"Car voici désormais que les générations Vous diront bienheureuse.
Parce que le tout puissant,
A fait pour vous de grande chose".
1.- Rien qu’un instant avec MARIE Rien que l’instant de dire "OUI" !
Et de s’approcher de CELUI
Qui vient nous combler de l’ESPRIT.
2.- Rien qu’un instant avec MARIE L’instant d’habiter Son abri
De faire "tout ce qu’Il nous dit" D’ouvrir nos cœurs à Son ESPRIT.
3.- Rien qu’un instant avec MARIE.
Le temps d’exprimer un MERCI
Pour Dieu AMOUR et pour Son FILS. Que l’ESPRIT SAINT en nous agisse !
05 - MARIE VOUS SAUREZ LUI DIRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La dévotion à Marie est née dès les origines du christianisme, nourrie par le texte apocryphe Protévangile de Jacques plus que par les textes peu nombreux du Nouveau Testament.
Mais le culte plus officiel rendu à Marie s’est développé surtout à partir du VIe siècle, à la fois dans les églises d’Orient et d’Occident.
Commentaire : chant à Marie qui insiste sur son rôle et sa mission d’être la première : première sur notre chemin, première entre l’humain et le divin en étant la Mère de Dieu, première à nous prendre la main et à prendre en main notre destin.
Utilisation : chant pour une veillée. Lors d’une célébration, plutôt un chant d’envoi : nous repartons avec Marie sur les chemins de la vie.
1.- Marie, vous saurez Lui dire
Nos mains vides et nos cœurs lourds Lorsque nous vivons le pire
Où le meilleur certains jours.
Refrain :
Dites-Lui, Marie
Car, Il saura vous entendre, à vous Marie Dites-Lui Marie,
Car Il saura vous comprendre, à vous Marie.
2.- Marie vous saurez Lui dire Lorsque à certains carrefours Nous avons choisi le pire Utopistes aveugles et sourds.
3.- Marie vous saurez Lui dire
Nos projets de chaque jour
Nos désirs et nos délires
Nous comptons sur son Amour.
06 - NOTRE DAME DES GITANS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" La normalité est une route pavée : on y marche aisément mais les fleurs n'y poussent pas." (Vincent Van Gogh)
" Être différent n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même. "
(Albert Camus)
Gitan. Terme qui vient du mot "Egyptien", utilisé par les croisés au XIe siècle. Les Gitans vivent principalement en Espagne. Ils sont très différents des Roms et des Manouches du point de vue de leurs coutumes et de leur langue.L'Eglise des Saintes Maries de la Mer connaît plusieurs fois par an des heures de ferveur intense à l'occasion des Pèlerinages. Roms, Manouches, Tsiganes et Gitans arrivent des quatre coins d’Europe et même d’autres continents pour vénérer leur Sainte, Sara la Noire. Ils s’installent dans les rues, sur les places, au bord de la mer. Pendant huit à dix jours, ils sont ici chez eux.
Le pèlerinage est aussi l’occasion de retrouvailles et la plupart des enfants sont baptisés dans l’église des Saintes.
Ouvrir....à l'exemple de la Vierge Marie Notre Dame des Gitans
L’histoire de la statue de Notre-Dame des Gitans commence comme un miracle. Il y a soixante-dix ans, un voyageur, Émile Delacre, stationnait près de l’église de Tronville-en-Barrois avec sa nombreuse famille. Un camion, dont le chauffeur était ivre, quitta la chaussée et vint percuter la roulotte qui fut écrasée : le pétrole de la lampe se répandit et prit feu. Inexplicablement, toute la famille s’en sortit saine et sauve. Pensant que la Vierge Marie les avait ainsi protégés, Émile Delacre décida d’offrir une statue à l’église devant laquelle ils avaient échappé à la mort. Il en parla à l’abbé André Barthélémy qui voulut d’abord qu’il renonce à son projet ; mais il insista tellement que le « rachail » lui proposa d’offrir une statue portant dans ses mains une reproduction de la roulotte accidentée. C’est Claude Michel, un sculpteur de Thiaucourt (Meurthe-et-Moselle), qui la réalisa. Il représenta la petite verdine (roulotte) posée sur les genoux de la Vierge, maintenue
à la fois par la main maternelle de Marie qui la porte et par la main divine de l’Enfant Jésus qui la bénit. D’autres symboles rappellent la nature chère au coeur des voyageurs : le hérisson, les fleurs des champs et les oiseaux.
Leur choix, inspiré du chapitre VI de Saint Matthieu, invite à la prière ; il nous interroge aussi sur les moyens donnés aux Tsiganes pour continuer à voyager et à stationner aussi librement que les oiseaux du ciel qui volent au gré du vent. Et c’est bien ce chemin du voyage que montre Notre-Dame des Gitans. Après avoir longtemps trôné à la place d’honneur dans la caravane de Yoshka, elle ne s’est en effet jamais vraiment sédentarisée. Si elle a stationné à un moment à Romainville, elle a toujours quitté l’Aumônerie Nationale pour l’accompagner dans de nombreux pèlerinages. C’est d’ailleurs au cours de celui de Pomezia en Italie, en 1965, qu’elle a été couronnée par le Pape Paul VI. Depuis quelques années, ce sont les diverses régions de France qui l’accueillent pour un an, d’un pèlerinage de Lourdes à l’autre. Notre-Dame des Gitans voyage ainsi avec les familles, de terrains de stationnement en cités, et de pèlerinages en congrès. Partout où elle passe, elle permet la rencontre, la prière et elle est ainsi Parole d’Évangile pour aujourd’hui.
Veille sur nous sainte Marie, Ô Notre-Dame des Gitans !
Refrain :
Notre Dame des Gitans Veille sur nous, Garde-nous aujourd’hui Et toujours.
Notre Dame des Gitans Veille sur nous Garde-nous maintenant Aujourd’hui
Et toujours.
1.- Tu nous présentes Jésus,
Il nous dit : “voici ta Mère, mon fils”.
je voudrais demeurer ton enfant,
Et
Aujourd’hui mieux qu’hier.
2.- Prie pour nous ton fils Jésus,
Obtiens-nous de lui ressembler un peu,
Et de l’aimer, de le servir toujours, Aujourd’hui plus qu’hier.
3.- Demande à ton fils Jésus,
De soutenir ceux qui souffrent le plus,
Garde tous ceux qui appellent au secours,
Aujourd’hui comme hier.
Prière à Marie, lors d’un pèlerinage avec des gitans... demande pour que Marie veille sur nous. On se réfère à Jn 19,25 : « Femme, voici ton fils... -Voici ta mère ». Autre référence : Jean 2,5 : « Faites tout ce qu’il vous dira ».
(Le clip ci-dessous a été réalisé par Frère Daniel ELZIÈRE - F.E.C )
07 - NOTRE DAME DE LA SALETTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
À Notre-Dame de La Salette
la Sainte Vierge s'adresse à deux pastoureaux, Maximin qui n'avait d'ailleurs que 12 ans et Mélanie âgée elle de 15 ans. C'était le 19 septembre 1846, ils jouaient en gardant leurs brebis sur la montagne de la Salette,
près de Grenoble.
A cause des péchés de ses enfants, la Sainte Vierge pleure durant toute l'apparition. Elle leur parle des blasphèmes commis, de la non-sanctification du dimanche, de la désobéissance aux lois de l'Église et elle termine : "JE NE PUIS PLUS RETENIR LE BRAS DE MON FILS... IL EST SI LOURD".
Nous pourrions méditer sur le sage conseil que la Sainte Vierge nous donna à la Salette :
"AH! MES ENFANTS, IL FAUT BIEN FAIRE VOTRE PRIERE SOIR ET MATIN..."
Refrain :
S’il y a des larmes sur ton visage, C’est que tu connais notre nuit ;
C’est qu’il est trop lourd ton message, Que ta tendresse est infinie !
Sèche tes larmes sur ton visage,
Nous t’avons entendu, Marie ;
Tu nous as montré son passage
Avec toi, nous irons vers Lui.
1.- Nous avons gravi la montagne
Et le discours nous a séduit,
Celui qui perd sa vie la gagne,
Nous venons pour t’offrir nos vies ;
Nous avons bu à la fontaine
Comme Jacob a bu au puits,
Ou comme la Samaritaine,
Aide-nous à changer de vie.
2.- Nous avons goûté au silence
Celui habité par l’Esprit,
C’est maintenant que tout commence,
Fais que nos vies parlent de Lui ;
Nous avons vu une lumière
Au fond des yeux d’un converti,
Que l’espérance et la prière
Soient le ferment de notre vie.
3.- Nous rechercherons la Salette Dans un visage épanoui,
Le blé qui lève, un air de fête, Lorsque ressuscitent nos vies ;
Nous retrouverons la Salette Aux quatre coins de nos pays,
La Belle Dame est toujours prête À guider notre vie vers Lui.
08 - NOTRE DAME DU LAUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Notre-Dame du Laus
La Vierge Marie est apparue à Benoîte Rencurel de 1664 à 1718, dans le hameau du Laus sur la commune de Saint-Étienne-le-Laus, dans les Hautes-Alpes à 17km de GAP (05)
Le caractère spirituel des apparitions de Notre-Dame du Laus (1664) reconnu officiellement par l'Eglise,
le dimanche 4 mai 2008.
C’est en mai 1664 qu’une « Belle Dame » apparaissait à Benoîte Rencurel, bergère de 16 ans, au vallon des Fours, au-dessus du village de Saint-Étienne-du-Laus. À l’automne 1664, cette dernière lui demande dans la chapelle de Bon-Rencontre, au hameau de Laus, d’y bâtir un lieu « pour la conversion des pécheurs ».
Six experts étudient durant trois ans la véracité des faits. Conversion et guérison grâce à l’huile d’onction de la chapelle attirent 130 000 pèlerins en dix-huit mois. Entre 1668 et 1669, l’Église rouvrira la chapelle du Laus, lieu autour duquel Benoîte Rencurel bénéficiera durant cinquante-quatre ans d’apparitions de la Vierge, du Christ crucifié, d’anges et de différents saints dans dix lieux aux alentours (Saint-Étienne-d’Avançon, vallon des Fours, Pindreau, Embrun, La Saulce…). Membre du tiers ordre de Saint-Dominique, elle consacrera sa vie à l’accueil des pèlerins au Laus et au sacrement de la Réconciliation jusqu’à sa mort,
le 28 décembre 1718
La “ grâce du Laus ” est de rendre la démarche de conversion plus aisée et plus complète, en particulier dans le sacrement du pardon, la confession. Ce que Marie a appris à Benoîte demeure valable aujourd’hui : on ne se convertit vraiment qu’en étant encouragé par la douceur de la miséricorde. La présence maternelle de la “Mère de Dieu” agit en ce sens avec une force palpable. C’est pourquoi on aime l’appeler ici : “Refuge des pécheurs”.
“Elle a destiné ce lieu pour la conversion des pécheurs”
"Voilà le message si moderne et actuel de Benoîte : vivre le cœur à cœur avec Dieu dans la prière, entrer dans une démarche de conversion qui nous réconcilie avec nous-mêmes, avec les autres, avec Dieu, et vivre la mission là où la vie nous conduit, dans un quotidien fraternel et joyeux. C’est ce que nous raconte la vie de Benoîte. C’est ce que nous révèle son histoire simple et sainte. C’est en cela qu’elle est, aussi étonnant que cela puisse paraître, visionnaire et prophète pour notre temps..." Mgr J.M. di Falco
1.- Benoîte, humble bergère Tournée vers le Très-Haut Découvre en son Rosaire,
Notre Dame du Laus. Celui qui nous devance Plus grand que notre cœur,
Dans un profond silence Convertit le veilleur.
Refrain :
Ave Maria Parfum d’amour Parfum de Dieu.
2.- Benoîte humble bergère Accueille le Très Haut
Par Marie notre Mère : Notre Dame du Laus.
Malgré tout et quand même,
Réconciliés enfin
D’abord avec soi-même, Et avec son prochain.
3.- Benoîte humble bergère Désigne le Très Haut
Par Marie notre Mère : Notre Dame du Laus.
Nous sentons
Sa présence Au cœur de la moisson
Un parfum d’Espérance,
Au cœur de nos missions.
09 - UNE VOIX, UN VISAGE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Pourquoi la Vierge Marie apparaît-elle ?
Dans la mesure où l'Église est en marche et où elle ne cesse d'oublier que Dieu « nous a tout dit à la fois et d'un seul coup » en son Fils (Jean de la Croix), la Vierge vient le lui rappeler. Telle est la mission qu'elle a reçue au pied de la Croix : elle est mère et éducatrice de l'Église. Ainsi, Marie n'apparaît que pour ramener ses enfants à Dieu, à la Parole, à ce que Jésus leur a demandé dans l'Évangile.
Refrain :
Une voix, un visage dans nos vies : c’est Marie !
Un amour, un passage aujourd’hui : c’est Marie !
1.- Je suis servante du Seigneur
C’est une voix au jour du “OUI ” !
Le fruit en ELLE est prometteur
C’est un AMOUR pour aujourd’hui.
2.- “Faites tout ce qu’IL dira !”
C’est une VOIX dans nos combats ;
Notre vie se transformera,
C’est un PASSAGE, un vrai choix.
3.- Près de la croix, ELLE est debout,
C’est un VISAGE au rendez-vous ;
Nous pouvons aller jusqu’au bout,
C’est un PASSAGE, un amour fou !
10 - DEVANT VOUS MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Tournons-nous vers l'Église du Christ:
"Lumière des Peuples",
Tournons-nous vers Marie sa Mère et notre Mère, qui nous parle pour mieux nous conduire à son Fils, Jésus-Christ, Notre-Seigneur.
Marie intercède pour nous parce que,
en elle, le Fils de Dieu est venu nous sauver.
Marie est associée par le Saint Esprit qui repose sur elle, associée par sa foi à toute la vie du Seigneur,
la Vierge est devenue aussi, au pied de la croix (Jean 19, 25-27), la Mère de tous les hommes sauvés par le Seigneur.
Marie intercède parce qu’elle est la Mère de Dieu et la Mère des hommes, notre mère à chacun de nous. Son intercession est maternelle. Les chrétiens sont attachés à elle à cause de l’Amour Maternel qu’ils ressentent.
Qu’ils soient saints ou pécheurs, tous se tournent vers elle. La raison de cet élan est un attachement de fils vis-à-vis de leur mère. Plus précisément, dans la foi, les chrétiens croient à cette présence unique de leur mère auprès du Sauveur, auprès de la source de toutes les grâces. « Ils croient… »
Nous l’affirmons : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous… »
1.- Devant vous Marie, avec ce cierge dans la main
Je confie ma vie - toute ma vie - envie de rien.
Vous qui savez tout, qui pouvez tout, j’en suis certain. Devant vous Marie avec ce cierge dans la main.
Refrain :
Ave Maria
Sancta Maria. Ave Maria Stella Maria.
2.- Devant vous Marie, le chapelet entre les mains
Je confie ma vie - toute ma vie - besoin de rien. Surtout restez là, tout près de moi - sur mon chemin Devant vous Marie le chapelet entre les mains.
3.- Devant vous Marie, surtout ne lâchez pas ma main Je confie ma vie - toute ma vie - mes petits riens. Je confie tous ceux que j’aime tant et leur destin Devant vous Marie surtout ne lâchez pas ma main.
Commentaire et utilisation :
Prière toute simple de confiance et d’abandon envers Marie, quand on vient faire brûler un cierge devant sa statue ou son icône.
Chant pour une veillée mariale, une procession aux flambeaux à Lourdes...
11 - ET LA VIERGE DORÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le monument de la Vierge dorée à Marseille est situé à l’angle du boulevard Voltaire et de la rue des Héros dans le 1er arrondissement de Marseille.
Le pape Pie IX promulgue le 8 décembre 1854 le dogme de l’Immaculée Conception, affirmant que la vierge Marie a été exemptée du péché originel. Pour célébrer cet évènement, plusieurs colonnes commémoratives sont érigées dans de nombreuses villes. Ainsi à Marseille deux monuments sont construits : le couronnement de la Tour Sainte au quartier de Saint Marthe et la vierge dorée.
1.- Marseille ensoleillée
Que le mistral taquine
Son Vieux port, son Panier
Et plus loin les usines.
Refrain :
Et la Vierge dorée
Là-haut sur la colline
Veille sur la citée
Plus qu’on ne l’imagine.
2.- Chacun est afféré,
Urgences anodines,
Insouciance affichée,
Et méfiance en sourdine.
Mais la Vierge Dorée
Car chacun le devine
Sourit de ces excès
Comprend ce qui chagrine.
3.-Vision du monde entier
Un patchwork se dessine
Universalité
Et respect des racines.
Et la Vierge dorée
Bonne Mère, divine,
Offre l’enfant de paix
Jusqu’aux contrées voisines.
Et la Vierge dorée
Là-haut sur la colline
Veille sur la cité
Plus qu’on ne l’imagine.
Vierge dorée.
12 - VOUS NOTRE DAME DE LA PRIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie triomphera de toutes les résistances,
car c'est par Marie que nous allons à Jésus.
Refrain :
Vous, notre Dame de la prière De la rencontre, de l’Essentiel, Vous, notre Dame de la Lumière, Des lumignons et du soleil.
1.- Je vous salue, au Nom du Père, Pour adorer la Trinité.
Un chapelet et un rosaire,
Pour contempler Dieu de Bonté.
2.- Je vous salue, je vous espère Mère de Dieu, pour cheminer. Pour méditer les Saints Mystères. Et supplier Dieu de Bonté.
3.- Je vous salue, et gloire au Père ! Pour discerner l’Éternité. Devenir ‘signe’ pour nos frères. Et annoncer Dieu de bonté.
Vous, notre Dame de la prière De la rencontre, de l’Essentiel, Vous, notre Dame de la Lumière, Des lumignons et du soleil.
Vous, notre Dame de la prière.
13 - Ô MARIE SOUVIENS TOI DE NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Rappelons-nous que si nous sommes sur cette terre, c'est
PAR LE CHRIST, AVEC LE CHRIST,
POUR LE CHRIST!
Or, le chemin le plus court et le plus direct, le plus facile et le plus complet, le plus tendre et le plus heureux pour parvenir au Christ est : LA VIERGE MARIE, Elle-même.
Refrain :
Ô Marie, souviens-toi de nous, Puisque tu es dans son Royaume !
Ô Marie, souviens-toi de nous, Puisque Tu es au cœur des hommes !
1.- De tous ceux qui n'ont plus de vin, Ni plus de pain, ni plus personne ; De tous ceux qui cherchent sans fin, Quand le destin les emprisonne.
2.- De tous ceux qui ne croient en rien, Trop accablés par la malchance ; Ceux pour qui tu es bien trop loin, Brebis perdues dans l'ignorance.
3.- De tous ceux qui luttent en vain Pour chercher encore un passage, Ceux pour qui la lampe s'éteint, Qui n'entendront plus ton message.
4.- De tous ceux pour qui c'est la fin, Sarments séchés, figuiers stériles, Ceux qui cherchent le vrai chemin, Prodigues perdus dans la ville.
14 - MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jamais nous n’aimerons la Vierge Marie
autant que Jésus lui-même :
Mère de Dieu et Mère de nos âmes, nous lui devons donc un amour toujours plus ardent, toujours plus filial, et jamais nous ne pourrons dire
que nous en avons fait assez.
Refrain :
Marie, tendresse dans nos vies, Marie, chemin qui mène à Lui, Ton “oui” fleurit, dans notre vie, Merci pour ce cadeau béni !
1.- S’il te plaît, Sainte Vierge, obtiens-nous de Jésus De faire un beau silence, pour habiter chez LUI.
2.- S’il te plaît, Sainte Vierge, obtiens-nous de Jésus
De vivre en Sa présence, pour mieux lui dire “OUI”!
3.- S’il te plaît, Sainte Vierge, obtiens-nous de Jésus De choisir l’espérance, pour fleurir l’aujourd’hui.
15 - MAIS D'OÙ VIENT CETTE SOURCE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La fontaine d’eau vive correspond à Jésus Christ et à son évangile. Le message que Jésus a donné à la femme près du puit est le même que celui qu’Il a partagé avec les personnes qui se présentaient pour écouter son sermon simplement pour recevoir la nourriture gratuite qu’Il distribuait quelquefois.
.
Nous pouvons avoir accès à l’eau vive au travers de l’Esprit Saint. L’Esprit Saint est ce qui nous permet d’accéder directement aux révélations personnelles, au réconfort et au sentiment de paix.
Lorsque nous rencontrons des problèmes dans nos vies, nous pouvons prier
et demander conseil a l’Esprit Saint.
Refrain :
Mais d’où vient cette source
Qui coule au fond de toi Mais d’où vient cette source
Qui ne se tarit pas.
Elle chante la source
Écoutez bien sa voix.
1.- L’eau de cette fontaine,
Un jour n’a-t-elle pas,
À la Samaritaine
Redonné la vraie joie ?
2.- Ne jetez pas la pierre
Non, ne faites pas ça !
L’eau de cette rivière
Seule vous guérira !
3.- Écrasé de fatigue,
Brisé par les combats,
Même l’enfant prodigue
S’est demandé, je crois :
4.- Installé dans un arbre,
Quel bien curieux endroit !
Le cœur dur comme marbre
Et puis un jour : voilà !
16 - Petit poème à MARIE DE NAZARETH**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie « Mère de l’Église » (Pape Paul VI)
1.- Je crois qu’ils étai
ent tous un peu amoureux d’Elle
Elle irradiait le vent et le soleil de Dieu
Marie de Nazareth si limpide et si belle
Tous ceux qui la croisaient se sentaient bienheureux.
2.- Elle allait puiser l’eau, sereine et irréelle
Elle préparait le pain et préparait le feu.
Joseph, le charpentier, le songe se révèle
Ainsi Dieu est présent aux sages, aux vertueux.
3.- Et lorsqu’ Élisabeth, a tout deviné d’Elle.
Marie de Nazareth avait seize ans au mieux...
Pour Anne et Joachin, c’était l’Aube Nouvelle.
Et pour ce monde ancien, le printemps radieux!
4.- Décembre, il faut partir, la neige s’amoncelle
Marie sur l’âne gris, dans l’hiver ténébreux.
Une étable et la paille: c’est Jésus, c’est Noël !
C’était à Bethléem, les anges chantaient Dieu !
5.- Serions-nous encore tous, un peu amoureux d’Elle
Pour suivre dans la nuit, cette étoile si bleue.
Marie enfante encore notre Vie Éternelle.
Et nous apprend que rien n’est impossible à Dieu.
17 - À PRÉSENT SUR MA ROUTE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Que tous les premiers Samedis du mois
nous trouvent plus empressés à réclamer
sa puissante assistance.
« Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, et apprenez-nous à vous honorer d’un amour plus filial. »
Refrain :
À présent sur ma route Marie marche avec moi
Pour éclairer sans doute Et pour guider mes pas.
À présent sur ma route Marie marche avec moi
Pour éclairer sans doute Et pour guider mes pas.
1.- Elle a connu naguère
Quand Dieu s’est fait enfant, Les soucis d’une Mère
Et je sais qu’à présent.
2.- Elle demeure la Mère
Qui aime et qui comprend. Qu’il est beau ce mystère,
Du passé, du présent.
3.- Marie reste la Mère
D’un Dieu qui nous attend, Sa mission de naguère
Continue à présent.
18 - MARIE VOUS ÊTES NOTRE MÈRE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Aimer la Vierge Marie, c’est l’imiter…
Et aimer fidèlement notre Mère,
c’est l’imiter ardemment.
Là encore, ses enfants que nous sommes peuvent-ils trop lui ressembler ?
1.- Marie, vous êtes une lumière, Pour nous montrer le vrai chemin. Puisque vous êtes la première, Gardez ma main dans votre main.
Refrain :
Marie vous êtes notre Mère Prenez ma main.
Puisque vous êtes la Première Sur mon chemin.
2.- Marie, accueillez ma prière Puisque vous êtes le vrai lien Puisque vous êtes la première Entre l’humain, et le divin.
3.- Marie, à Cana quel mystère, Lorsque se change l’eau en vin ! Ainsi vous êtes la première
À prendre en main notre destin.
Commentaire : chant à Marie qui insiste sur son rôle et sa mission d’être la première : première sur notre chemin, première entre l’humain et le divin en étant la Mère de Dieu, première à nous prendre la main et à prendre en main notre destin.
Utilisation : chant pour une veillée. Lors d’une célébration, plutôt un chant d’envoi : nous repartons avec Marie sur les chemins de la vie.
19 - COMME UNE LAMPE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Deux dogmes essentiels :
l’Immaculée Conception et l’Assomption.
Refrain :
Comme une lampe sur nos pas Marie vous êtes une lumière "Nous ferons tout ce qu’Il dira" Louange au Très-Haut, notre Père.
1.- Humble servante du Seigneur
Votre "Oui" vient changer le monde Votre "Oui" vient changer nos cœurs C’est l’Esprit Saint qui nous féconde.
2.- Ne craignons plus, n’ayons pas peur Votre "Oui", vient changer la terre Votre "Oui" vient changer nos cœurs Il nous a dit : "Voici ta Mère".
3.- Une lampe pour rester veilleur
Puisqu’un "Oui", vient quoiqu’il en coûte Changer nos vies, changer nos cœurs Marie lumière sur ma route.
Cd N°2
01 - MAGNIFICAT**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La prière du Magnificat est une prière directement tirée de l’Évangile selon saint Luc (1,42-55), aussi nommée cantique de Marie.
La Vierge Marie, enceinte de Jésus, rend visite à sa cousine sainte Elisabeth. Lorsqu’elle entre dans la maison de Zacharie et Elisabeth, cette dernière est remplie d’Esprit Saint et nous offre la belle et puissante prière à Marie qu’est le Magnificat.
Le Magnificat est le cantique chanté par la Vierge Marie après l'Annonciation, lors de la visite qu'elle rend à sa cousine Élisabeth, plus âgée qu'elle et enceinte. ...
Également intitulé Cantique de Marie, ainsi que Cantique de la Vierge,
le Magnificat est tiré de l'Évangile
de Luc, 1, 46-56
Le Magnificat est le chant d'action de grâce de Marie, en réponse à la salutation d'Élisabeth, sa cousine, rapporté par l'évangile de Luc, est le plus beau des cantiques bibliques. Déjà en usage dans la communauté primitive de Jérusalem, il y a deux mille ans, il fut longtemps un des chants les plus populaires de la liturgie chrétienne. Pourtant, la majorité des exégètes ne l'attribuent plus à Marie aujourd'hui...
Nous avons des raisons très sérieuses d'attribuer ces mots à la Mère de Jésus elle-même. C'est Marie qui les transmit à la communauté primitive.
Il montre l'universalité et l'originalité du Magnificat : le renversement des hiérarchies humaines et des structures d'injustices pour nous faire entrer dans la révolution de l'Amour de Dieu. En ce sens, Marie ne serait-elle pas le Premier Évangéliste ?
Le Magnificat est la prière de Marie à son Dieu.
La prière de Marie s’accomplit en fait dans le « Magnificat », sa « profession de foi » (Luc, 1, 46-55). Ce n’est plus la prière à Marie, c’est la prière de Marie. Chacun de nous peut en faire sa prière quotidienne. Elle est, en effet, l’action de grâce de Marie qui a cru en la Parole de Dieu. Même si sa situation humaine est angoissante, elle peut louer Dieu pour sa miséricorde infinie, son « amour qui s’étend d’âge en âge » et reconnaître qu’il entend l’appel des pauvres et des petits. « Le Seigneur fit pour moi des merveilles ! Saint est son nom ! » Avec la Vierge Marie nous apprenons la louange et l’action de grâce, nous devenons disciples et nous ouvrons notre cœur au Seigneur. Soyons heureux de la prier et d’apprendre par elle à prier Dieu notre Père.
Magnificat,
Le Seigneur vient vers moi ! Magnificat,
Le Seigneur est en moi !
1.- Je sens sur moi son regard se poser Je suis enfin reconnu et aimé.
2.- Entre ses mains, je demeure présent Entre ses mains disponible et confiant.
5.- Chacun de nous est vraiment son enfant Pour Lui, je veux être plus transparent.
02 - MERCI MARIE D'AVOIR DIT OUI**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie est figure de l’Eglise, figure de l’homme croyant qui ne peut arriver au salut et à la réalisation plénière de lui-même que par le don de l’amour…
Refrain :
Merci Marie, d'avoir dit "oui" ; La joie de Dieu est avec nous ! Merci Marie, d'avoir dit "oui" ; La paix de Dieu habite en nous !
1.- Prenons le temps de L'accueillir,
Tout le temps de Le choisir !
Le temps c'est fait pour grandir, Alléluia ! Prenons le temps de L'écouter,
Tout le temps de méditer,
Le temps c'est fait pour aimer, Alléluia !
2.- Prenons le temps d'être avec Lui,
Tout le temps de dire "oui",
Le temps c'est fait pour sa vie, Alléluia ! Prenons le temps de L'annoncer,
Tout le temps de Le prier
Le temps c'est fait pour chanter, Alléluia !
3.- Prenons le temps de remercier,
Tout le temps de nous confier,
Le temps c'est fait pour veiller, Alléluia ! Prenons le temps de pardonner,
Tout le temps de partager,
Le temps c'est fait pour donner, Alléluia !
03 - CHERCHER AVEC TOI MARIE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" DIEU NE NOUS A PAS CRÉÉ AVEC NOUS,
MAIS IL NE NOUS SAUVERA PAS SANS NOUS "
(Saint Augustin).
=> Marie accompagne-nous sur les chemins de la vie, dans ce pèlerinage de foi que Tu as a emprunté
=> Accompagne-nous aujourd’hui sur nos routes humaines.
=> Tu as pris la route « en hâte » pour aller voir ta cousine Élisabeth,
=> Obtiens-nous de porter le Christ à ceux que nous visitons.
=> Tu as dû prendre la route pour le recensement à Bethléem,
=> Que nos voyages obligés nous fassent rencontrer le Christ pauvre.
=> Tu as dû t’exiler en Égypte,
=> Rends-nous compatissants aux exilés.
=> Tu es allée à Jérusalem pour la Pâque, avec Joseph et Jésus,
=> Que l’écoute de la Parole soit de tous nos pèlerinages.
=> Dans la joie, tu as quitté ta maison pour venir aux noces de Cana,
=> Réjouis-nous du vin du Royaume.
=> Tu as accompagné Jésus annonçant la Bonne Nouvelle sur les routes de Palestine,
=>Accompagne et réconforte les messagers de la Bonne Nouvelle.
=> Tu as suivi Jésus sur le Chemin du Calvaire,
=>Accompagne-nous quand nous portons la Croix.
=> Tu as accompagné les premiers pas de l’Église naissante,
=>Accompagne-la aujourd’hui, vers une nouvelle Pentecôte.
Refrain :
Chercher avec toi dans nos vies Les pas de Dieu, Vierge Marie Par toi, accueillir aujourd’hui Le don de Dieu, Vierge Marie.
1.- Puisque tu chantes avec nous Magnificat, Vierge Marie Permets la Pâque sur nos pas Nous ferons tout ce qu’il dira.
2.- Puisque tu souffres avec nous Gethsémani, Vierge Marie Soutiens nos croix de l’aujourd’hui Entre tes mains voici ma vie.
3.- Puisque tu demeures avec nous Pour l’Angélus, Vierge Marie Guide nos pas vers l’inconnu Car tu es celle qui a cru.
04 - JE VOUS SALUE MARIE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L'Ave Maria (c'est-à-dire «Je vous salue Marie», en latin) est certainement la plus connue et la plus répandue de toutes les prières à la Vierge.
C'est à partir du XIIIe siècle que plusieurs conciles en France, en Espagne, en Angleterre et en Germanie proposèrent cette prière au peuple chrétien : elle faisait partie de celles que tout fidèle devait connaître. Les moines cisterciens et les religieux dominicains contribuèrent très activement à sa diffusion.
Saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin reprirent aussi cette prière dans leurs traités.
Marie tu marches d’un pas assuré, sur cette route que Tu dois suivre, avec ton Fils pour aller jusqu’à la Rédemption, jusqu’à notre Salut, jusqu’à la Croix. Tu vas sans crainte car le trouble ne pénètre pas ton âme virginale. Marie, tu scrutes la route pour découvrir les beautés de la Création que Dieu y a prodiguées, mais aussi pour voir se profiler dans le lointain l’ombre de la Croix, ce qui donne à ton regard cette gravité qui émeut. Sachant par avance ce que va coûter à ton petit Jésus le Salut de cette pauvre humanité pécheresse, d’un geste impulsif et maternel tu Le presses sur son cœur.
1.- Pour la chance et la danse et la joie d’une fête à Cana
Pour ces chaînes et la haine et ces cris d’un soir au Golgotha.
Pour ces mots, ce regard, cet aveu qui nous maintient debout
Pour l’enfer d’un adieu sans retour qui nous met à genoux.
Refrain :
Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue.
2.- Pour ces mères en colère et perdues sur la place de mai.
Pour cet adolescent inconscient qui traîne un lourd secret.
Par ces bras, pour ces mains grandes ouverts qui inventent l’accueil.
Pour l’oubli, le refus le pardon quand on a fait son deuil.
3.- Pour une décision sans passion quand on n’a plus le choix.
Et pour tous ces ‘non-dits, ces ‘trop dit’, ce qu’on pense tout bas.
Pour ces armes et ces larmes et ces ombres et ces ‘tant pis pour toi’
Pour ces choses oubliées éloignées et ces ‘ne m’en veux pas’.
05 - BÉNIE SOIS TU MARIE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Je n’ai rien à Te dire mais, passant par là,
j’ai poussé la porte,
pour voir… par curiosité… pour prier aussi, peut-être.
Car il fait bon dans ce silence,
et je me laisse envahir par Lui.
Comme il fait bon dans Ta maison.
Je n’ai rien à Te dire,
mais cet autel m’attire et ces chaises et ces bancs vides
me parlent des hommes absents
qui viennent y prier à d’autres heures
parce que, pour eux, Tu es le Dieu vivant.
Mais oui, bien sûr, cette église vit de Toi.
Je n’ai rien à Te dire
et je me surprend à Te parler.
J’emporte avec moi, et pas seulement pour moi,
Ton silence et Ta paix.Tu m’as accueilli.
Je t’ai rencontré.
Je le dirai à mes frères.
S’ils pouvaient un jour aussi rencontrer Ta présence.
(Jacques Fournier, Remiremont)
Refrain:
Béniesois-tu,Marie Pour Jésus, ton enfant,
Bénie sois-tu, Marie, Nous sommes tes enfants!
Merci de nous faire confiance
En demeurant dans notre histoire, Merci de savoir sa présence
Avec toi dans nos désespoirs.
Avec toi, chaque jour : Magnificat!
Merci de rester à l'écoute
En nous offrant toujours ta main
Pour que toujours seule sa route
Avec toi soit notre chemin;
Avec toi chaque jour, MAGNIFICAT!
Merci d'être pleine de grâce
Et de venir combler nos vies
Pour qu'ainsi chaque jour qui passe Avec toi soit un pas vers Lui!
Avec toi chaque jour, MAGNIFICAT!
06 - TOURNENT CES GRAINS DE CHAPELET**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Prière préférée de Saint Jean-Paul II, le chapelet
« épouse le rythme de la vie humaine ».
Alternance de récitation et de méditation, sur les différents mystères, joyeux, lumineux, douloureux et glorieux, et sur leurs fruits.
Comment réciter le chapelet ?
On commence par le Signe de Croix :
« Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen. »
Puis, on redit notre foi avec la prière du Je Crois en Dieu.
Sur le Premier grain, on dit le Notre Père puis sur les trois grains suivants : trois Je vous salue Marie et le Gloire au Père,
hommage d’amour et d’adoration à la Trinité.
Tourne, tourne, tourne entre mes doigts
Un a un ces grains de chapelet ;
Chante, chante ma confiance en TOI :
MARIE TOURNE, TOURNE MON DÉSIR D’AIMER.
1.- Une simple prière
Pendue à mon poignet
Petits grains de Lumière
En grains de chapelet, Marie.
2.- Rassure-toi mon âme,
Garde l’esprit en Paix,
Ils ravivent la flamme,
Ces grains de chapelet, Marie.
3.- Des rayons d’Évangile
Je viens m’y accrocher
Même s’ils sont fragiles
Ces grains de chapelet, Marie.
4.- Quel est donc ce mystère
Qui rassemble, en effet,
Et le Fils et la Mère
En grains de chapelet, Marie.
07 - TON NOM MARIE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Sainte Catherine Labouré, fille d'un cultivateur de la Côte d'Or, vient d'arriver au couvent de la rue du Bac à Paris. A deux reprises, la Vierge va se manifester à la jeune novice.
La première fois, le 19 juillet 1830, et la seconde
le 27 novembre de la même année.
Ce 27 novembre, la Vierge Immaculée confie à Catherine la mission de faire frapper une médaille, qu'elle lui montre : "FAITES FRAPPER UNE MEDAILLE SUR CE MODELE, dit la Vierge, LES PERSONNES QUI LA PORTERONT AVEC CONFIANCE RECEVRONT DE GRANDES GRACES, SURTOUT EN LA PORTANT AU COU".
Cette médaille connut immédiatement une diffusion prodigieuse. D'innombrables grâces de conversion, de protection et de guérison furent obtenues, c'est pour cette raison d'ailleurs, que la médaille fut surnommée la MÉDAILLE MIRACULEUSE...
Est-il encore utile de rappeler que cette médaille, par la volonté même de Marie, est à l'origine de l'invocation : "Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS",
qu'elle nous demande de répéter souvent en plus du port de la dite médaille.
Refrain
Ton nom, Marie,
Est dans ma vie une lumière Ton nom, Marie,
Chante comme un Magnificat ! Ton nom, Marie,
Est dans ma vie une prière
Magnificat ! Magnificat !
Bénie sois-tu, Marie pleine de grâce le Seigneur est avec nous. Tu es bénie entre toutes les mères et Jésus ton enfant est béni. Sainte Marie, prie pour nous tes enfants.
Maintenant et à l’heure de notre naissance. Amen
08 - PRÈS DE TOI MARIE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Références bibliques : Mt 2, 11-15 - Lc 1, 38.39.40.47 - Jn 2, 1-12 - Jn 19, 26-27 - Ac 1, 14.
Me voici devant Toi, Seigneur.
Pourquoi ?
Je ne sais peut-être pas très bien.
L’église était ouverte… Je suis entré… J’ai
fait le tour…
Et puis, j’ai pensé à Toi.
Toi, Dieu que j’ai peut-être oublié, mais qui demeures
au plus profond de moi.
Je me rappelle que tu m’as créé à ta ressemblance.
Et cette marque en moi, elle est toujours présente…
même si je n’y pense pas.
Oui, c’est peut-être Toi qui m’as fait un signe
discret, mais un signe amical.
Alors, que te dire ?
Oh ! Peut-être rien. Simplement passer quelques instants devant
Toi, puisque j’ai le temps : je suis touriste.
Jésus, Ton Fils, a bien passé plus de trente années
de sa vie avec nous.
Alors, moi, je peux bien prendre quelques instants.
Oui, réveille en moi ta présence, ton
amour, ta joie, ta fidélité, ton pardon.
Et puis, j’en profite pour te dire tout ce que j’au au fond du cœur
:
mes joies… mes espérances… mes soucis… mes inquiétudes…
mes peines… mes échecs.
Oui, je te confie tout ce que je suis, tout ce que je voudrais être.
Je te confie aussi, ceux que j’aime, ceux que j’ai beaucoup
de mal à aimer…
Je te confie le monde : ses grandeurs et ses misères.
Tu vois, Seigneur ! Ca fait du bien de prendre un petit
moment pour se rencontrer, pour se parler…
Au fond, c’est pas si compliqué que ça de parler avec
Toi !
Après tout, on est de la même famille : Tu es mon Père,
je suis ton fils.
C’est, je crois, des choses comme ça que nous a dit Jésus
: Ton Fils premier, ton aimé, notre grand frère.
J’essaierai même, quand je ne serai plus touriste,
de recommencer à causer avec Toi.
Seigneur, je te dis ” au revoir “, parce qu’un
touriste, ça ne reste pas longtemps à la même place…
sinon, on n’est plus touriste !
Mais Seigneur, tu peux m’accompagner, marcher avec moi…
Tu es si discret que personne ne te verra…
Mais moi, je saurai que Tu es toujours avec moi
1.- Pour porter l’espoir à tous nos frères, Pour chanter la Paix et la Lumière.
Refrain :
Près de Toi, Marie,
Avec Toi, Marie,
Tout près de Toi pour Lui...
2.- Pour s’ouvrir et naître à Sa Parole, Pour brûler chaque jour nos idoles...
3.- Pour briser nos prisons et nos chaînes, Pour sécher nos larmes et nos peines...
4.- Pour chercher à chaque instant sa Route, Pour trouver une issue à nos doutes...
5.- Pour crier celui qui nous fait vivre, Pour choisir chaque jour de le suivre...
09 - TOI N.D DE LA ROUTE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jésus
Fais-nous la grâce, je t’en prie,
puisque nous frappons à ta porte,
de te manifester à nous, Sauveur plein d’amour.
Te comprenant mieux,
puissions-nous n’avoir d’amour que pour toi,
Toi seul.
Sois, nuit et jour, notre seul désir,
notre seule méditation, notre continuelle pensée.
Daigne répandre en nous assez de ton amour
pour que nous t’aimions comme il convient.
Que ta charité pénètre toutes nos facultés,
pour que nous ne sachions plus rien aimer,
sinon toi, qui es éternel.
Saint Colomban
Refrain :
Toi, Notre Dame de la route
Si attentive aux pèlerins
Toi, Notre Dame de l’écoute
Reste avec nous sur nos chemins.
1.- Elle est si longue cette route.
Et souvent, nous cherchons en vain.
Qui donc peut dissiper nos doutes
Si ce n’est Toi, j’en suis certain.
2.- Où donc nous emmène la route
Y a-t-il là-bas de vrais matins ?
Nous marcherons coûte que coûte
Puisque tu nous tiens par la main.
3.- Toi Notre Dame de la Route
Si attentive aux pèlerins.
Même au plus fort de nos déroutes.
Guide-nous sur le vrai chemin.
10 - SANCTA MARIA**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Vierge des Pauvres, soyez bénie !
Et béni soit Celui qui daigna Vous envoyer vers nous ! Ce que Vous n'avez cessé d'être pour nous, Vous l'avez été et Vous le serez pour tous ceux qui comme nous et mieux que nous, Vous ont donné ou Vous donneront leur foi et leur prière. Vous serez pour nous tous ce que Vous Vous êtes révélée à Banneux : la Médiatrice de toutes les grâces, la Mère et l'associée du Dieu-Sauveur, la Mère compatissante et puissante, qui aime les Pauvres et tous les hommes, qui soulage les malades, qui soulage la souffrance, qui sauve les individus et les sociétés, la Reine et la Mère de toutes les Nations, venue pour conduire ceux qui se laissent guider par Vous vers Jésus, vraie et unique Source de la Vie éternelle. Amen.
1.- Je vous ai vue, Marie, dans ces statues de pierre,
Au sommet d’un rocher, au détour d’un chemin, Dans les vents, sous la pluie, affrontant la poussière, Présence sur mes pas et je me sentais bien.
Je vous ai vue, Marie, dans un éclat de rire, Dans les yeux éclairés des futures mamans, Dans les yeux angoissés qui affrontent le pire, Vous teniez par la main le “malheur innocent”.
Refrain :
Sancta Maria, Sancta Maria, Sancta Maria, Oh !
2.- Je vous ai vue, Marie, dans la femme africaine, Vous portiez dans vos bras un enfant affamé, Je vous ai entendue dans les cris et la peine Des mères à genoux sur le “Place de Mai”,
Je vous ai devinée dans cette douleur sourde
De la femme blessée, vendue et injuriée,
Et vous n’en pouviez plus tant les heures sont lourdes Au cadran de la vie lorsqu’il faut exister.
3.- Je vous ai vue, Marie, dans mille et un visages, Au travail à la chaîne, ou sans travail du tout, Exclue ou détenue, dans la “ fille sans âge”,
Vous savez, j’en suis sûr, Marie c’était bien vous, Je vous ai entendue, ici et là encore,
J’ai vu votre regard là où Dieu semble absent, Et lorsque je doutais d’apercevoir l’Aurore,
J’ai appris dans le doute, à devenir plus grand !..
11 - TU DESSINES AUJOURD'HUI, MARIE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Alors Marie dit : "Je suis la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole." (Lc 1, 38)
"Il s'est penché sur son humble servante." (Lc 1, 48)
La "Merveille", la grande promesse qui était annoncée, dans la chair et le sang, l'âme et l'être de Marie, fille d'Israël. Non pas dans un palais, non pas dans une princesse ou une reine, non pas dans un temple ou dans une créature céleste, mais dans une jeune fille humble et fidèle, dans une fille digne de l'Israël de Dieu, dans une femme qui allait devenir – mais qui l'était déjà dans son immaculée conception - la Femme qui enfante l'humanité nouvelle, la nouvelle Eve. Plus encore, bien plus grand et immensément extraordinaire, c'est dans cette femme anonyme que le Fils de Dieu va venir prendre chair en prenant naissance, chair, sang et vie en elle, par elle, avec elle, et en faire la
" Mère de Dieu " !
Refrain :
Tu dessines aujourd’hui
Le visage de Dieu,
Aux marcheurs dans la nuit
Vers le soleil de Dieu,
Marie.
1.- Aurais-je assez de temps
Pour ce que j’ai à dire.
T’écouter patiemment,
Habiter ton sourire.
2.- Qui peut donc rallumer,
Le grand feu sous la cendre.
Qui peut m’accompagner?
M’attendre, pour L’entendre.
3.- Debout près de la croix
Marie de nos blessures.
Marie de tous nos choix
Au cœur des Écritures.
12 - DEVANT TON ICÔNE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Ce que l’Evangile nous dit par la Parole,
l’icône nous le montre et nous le rend présent. »
L’Incarnation est le fondement de l’icône, et les icônes de la Mère de Dieu manifestent que « la place de la Vierge Marie est au centre de l’histoire du salut. En fait, la Providence divine, respectant la liberté des créatures, ne pouvait pas trouver son plus haut accomplissement dans l’Incarnation du Fils de Dieu avant que la Vierge Sainte n’ait consenti à ce que « le mystère resté caché depuis les siècles et les générations » (Col 1, 26) se réalise en elle, faisant d’elle la Mère de Dieu. »
Refrain :
Devant ton icône, Marie,
Je cherche des choses à te dire ; Devant ton icône, Marie,
Je ne trouve rien à te dire. Alors tout simplement,
Je viens te regarder
Avec un cœur d’enfant, T’entendre et t’écouter...
1.- Tu me parles de vigilance,
Et du silence du veilleur, Celui qui scrute Sa Présence, Et Son Passage en notre cœur.
2.- Tu me parles d’un bout d’argile, Et du potier au cœur de Père,
Et des couleurs de l’Évangile, Afin de peindre l’Univers.
3.- Tu me parles de la lumière,
Qui permet de Le discerner,
Au plus profond de son mystère, Pour accueillir enfin la paix.
Références bibliques : (Théo Penndu) Lc 1, 38 «Voici la servante du Seigneur ; que tout se fasse pour moi selon ta parole. »- Lc 2, 19-51 « Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur »- Jn 19, 25. « Prés de la croix de Jésus se tenait sa Mère... »
Utilisation catéchétique : Chant de prière à Marie.
Suivre Jésus avec Marie... ou Marie : chemin vers Jésus.
13 - TOUT PRÈS DE TOI MARIE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jean, l’évangéliste relate une des dernières paroles de Jésus : « Femme, voici ton fils ». Jésus confie l’apôtre Jean à sa mère. Puis Jésus confie Marie à son disciple : « Voici ta mère » (Jean 19, 25-27)
Par la suite, Marie sera désignée comme mère des Chrétiens, de tous ceux qui reconnaissent le Messie de Dieu sous les traits du crucifié et proclament sa Résurrection. Au jour de Pentecôte, on retrouve Marie présente au milieu des disciples. Depuis son « oui » de départ, Marie a toujours fait preuve de persévérance dans la foi. Au cours des siècles, les Catholiques ont toujours vu en Marie le disciple par excellence.
En elle, se manifeste tout ce que Dieu peut réaliser en un être humain accueillant la sainteté de Dieu.
Refrain : Tout près de toi, Marie Avec confiance,
Emmène-moi, Marie,
Tout près de Lui.
1. Bénie sois-tu, Marie
Pleine de grâce,
Le Seigneur est avec Toi,
Tu es bénie entre toutes les femmes Et Jésus, ton enfant, est béni.
2. Sainte Marie, Mère de Dieu, Prie pour nous, tes enfants, Maintenant et à l'heure de
Notre naissance
Amen - Amen!
14 - JE N'AI QUE MON SILENCE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Selon la tradition de l’Église,
Marie, témoin de l’Amour de Dieu peut recevoir plusieurs titres :
– « Mère de Dieu » (Concile d’Ephèse en 431). En Jésus, l’Église reconnaît le Dieu fait homme, c’est une affirmation essentielle de la foi chrétienne. Parce qu’elle est mère de Jésus, marie peut être appelée mère de Dieu.
– « Vierge ». En fait, il s’agit moins de dire quelque chose sur Marie, que sur Jésus. Il est le Messie, né non d’une volonté d’homme, mais donné par Dieu à l’humanité, gratuitement, de manière totalement inédite. Jésus vient d’ailleurs, il est dit : « conçu par l’Esprit Saint ».
– « Immaculée ». Dès sa naissance, Marie est orientée selon l’amour de Dieu, elle est prête à l’avènement du Christ venu pour le salut de tous les hommes.
Refrain :
Je n’ai que mon silence
Et ce cierge allumé
Pour trouver sa présence Mais, Marie, j’ai confiance. Tu sauras m’éclairer.
1.- Une flamme fragile
Qui vient chercher asile Là, au creux de tes doigts. Une flamme tranquille : Une mèche un peu d’huile Surtout protège-la.
2.- Une flamme éphémère Minuscule lumière
Ne l’abandonne pas.
Une flamme prière
Qui cherche sa chaumière Son refuge est en toi.
3.- Garde bien cette flamme C’est un peu de mon âme Elle s’abandonne à toi. Garde bien cette flamme Tu vois, elle te réclame Elle compte sur Toi.
15 - DÉCOUVRIR LA SOURCE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Les interventions de Marie à Constantinople ont été très fréquentes, notamment au sanctuaire de la Source Vivifiante, toujours très célèbre, à l'ouest de la ville, un peu à l'extérieur des remparts, près de la porte de Silivri. C'est le lieu d'une multitude de miracles qui se sont réalisés et continuent de l'être depuis plus de 15 siècles par l'intercession de la Vierge,
« Source de Vie ».
Au 19e siècle, l'église est reconstruite telle qu'elle existe encore aujourd'hui, ainsi qu'une autre plus petite abritant la Source. Cet endroit est appelée actuellement "Balikli" ou "Baloukli", du turc "balik" qui signifierait "poisson" ; l'eau y est en effet très poissonneuse. Depuis 1824, tous les patriarches de Constantinople sont enterrés au monastère.
Cette eau de salut coule toujours... pour la guérison des maladies du corps et de l'âme :
« O Vierge, tu es en vérité la Source de l'eau vive ; seule tu effaces à ton contact les cruelles maladies des âmes et des corps, en nous versant le Christ comme l'eau du salut » (matines orientales de la fête de ce jour).
Refrain : Découvrir la source, Y creuser un puits,
Abreuver ma course
Et les soifs de ma vie;
Devenir la source
Qui chante pour lui, Découvrir la source Dans le cœur de Marie.
1. Par tout ce temps qui passe Et par l’enfant qui grandit,
Par l’aube qui s’efface,
Et le soleil de midi;
Par l’issue dans l’impasse Et par la main d’un ami, Lorsque suffit sa grâce,
JE TE SALUE, MARIE!
2. Par la voix du prophète Et par son cri, son combat,
Quand tout se change en fête, En ‘Faites ce qu’il dira!’
Debout dans la tempête
Ou debout près de la croix Par le veilleur qui guette,
AVE MARIA!
3. Par le sens du message
Et par la force de ton ‘oui’,
Par la voie de garage
Ou les chemins de sa vie,
Les risques du voyage
Et l’enfant qui dit ‘merci’, Le défi, le courage,
JE TE SALUE, MARIE!
16 - SOUVENT MARIE JE PENSE**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L’Assomption de Marie signifie qu’en vivant pleinement de l’Esprit Saint, elle accède totalement, par la grâce particulière de son fils, au monde nouveau et définitif de la Résurrection.
Marie nous précède sur le chemin des sauvés en Jésus Christ. (…)
Nous sommes des voyageurs… quelque fois imprudents et fatigués. Alors, comment prévoir le danger et l’éviter,
… Regardons le Signe Rédempteur… Il nous rappelle qu’une Mère douce, bonne et secourable, veille sur nous et nous tient par la main, pour nous guider sur toutes les routes de la vie. Nous voulons éviter les dangers de la route ? La Croix du Christ vous rappelle qu’à ses pieds, la Mère du Sauveur se tient debout, intercédant pour nous .
Puisse-t-elle, la Douce et Miséricordieuse Vierge Marie, bénir, garder et protéger tous ses chers enfants qui manifestent un si grand amour pour elle !
Refrain :
Souvent MARIE, je pense à vous Restez ici, tout près de nous Comme un appui.
Souvent MARIE, je pense à vous Restez ici, veillez surtout
Sur notre vie.
1.- Ce chant MARIE monte vers vous Il vous supplie d’être avec nous. Dans notre vie.
Tous ces conflits un peu partout Gethsémani - restons debout
Tout près de LUI.
2.- Mon chant MARIE - je vous l’avoue
Est comme un cri - un rendez-vous,
Un choix aussi.
Ce chant MARIE - rien que pour vous Rien que pour « LUI » - pour donner tout Ce que je suis.
17 - SAINTE MARIE JE ME REMETS EN TRE TES MAINS**
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie loue le Seigneur Dieu pour ce qui se produit par elle : la venue du Messie. Elle exprime la reconnaissance de tous les hommes à l’égard de Dieu car son amour transforme le monde selon sa promesse.Invoquer Marie, c’est faire appel à sa proximité avec Jésus, à son intercession auprès de Dieu. Depuis des générations, les catholiques confient à Marie leurs soucis, leurs préoccupations pour le monde, leur désir d’avancer dans la foi. Certains font mémoire des événements de la vie du Christ en égrenant le chapelet et en récitant le « Je vous salue Marie ». Tout ce qui se passe dans les lieux de pèlerinage est de cet ordre-là. Marie nous précède sur le chemin.
Avant nous, elle a vécu son
« pèlerinage de foi ».
1.Aux plus beaux de mes poèmes,
Dans mes serments les plus vrais,
Aux plus sûrs de mes ‘je t’aime’,
Qui m’apprendra à t’aimer ?
Aux plus sûrs de mes ‘je t’aime’,
Qui m’apprendra à t’aimer ?
Refrain :
Sainte Marie, je me remets entre tes mains.
Sainte Marie, je me remets entre tes mains.
2.Quand il n’y a rien à prendre
Que son cœur à partager,
Ni même rien à comprendre,
Qui m’apprendra à donner ?
Ni même rien à comprendre,
Qui m’apprendra à donner ?
3.Aux accords de ma guitare,
Quand mes chansons font danser,
Lorsque s’éteignent les phares,
Qui m’apprendra à chanter ?
Lorsque s’éteignent les phares,
Qui m’apprendra à chanter ?
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