AIMER anagramme de MARIE
- Année 2006 -
Cd épuisé (SB 13004-17)
Orchestrations :
AIMER anagramme de MARIE
Marie intercède pour nous parce que,
en elle, le Fils de Dieu est venu nous sauver.
Marie est associée par le Saint Esprit qui repose sur elle, associée par sa foi à toute la vie du Seigneur,
la Vierge est devenue aussi, au pied de la croix (Jean 19, 25-27), la Mère de tous les hommes sauvés par le Seigneur.
Marie intercède parce qu’elle est la Mère de Dieu et la Mère des hommes, notre mère à chacun de nous. Son intercession est maternelle. Les chrétiens sont attachés à elle à cause de l’Amour Maternel qu’ils ressentent.
Qu’ils soient saints ou pécheurs, tous se tournent vers elle. La raison de cet élan est un attachement de fils vis-à-vis de leur mère. Plus précisément, dans la foi, les chrétiens croient à cette présence unique de leur mère auprès du Sauveur, auprès de la source de toutes les grâces. « Ils croient… »
Très souvent, cette foi
Orientation catéchétique :
14 chansons pour Célérations Mariales
La piété mariale est souvent associée à un culte sentimental et populaire, réservé aux enfants, aux ignorants ou aux croyants d’un autre âge.
Or une authentique piété mariale transporte au cœur de la foi chrétienne, de telle sorte qu’il devient impossible de dissocier Marie de l’action de la Trinité en faveur des hommes.
Marie est avant tout une femme qui, parce qu'elle a répondu la première à l'amour total de Dieu, nous guide à faire de même.
Figure discrète et silencieuse de l'Évangile,
Marie est d'abord Celle qui conduit à Jésus.
Quelles sont les principales fêtes mariales
Parmi les fêtes de Marie, nous rencontrons, dès le V° siècle, l'Annonciation au 25 mars, bientôt après, la Purification au 2 février, instituée par Justinien à Constantinople en 541, à l'occasion d'une maladie pestilentielle. La fête de la Dormition ou de l'Assomption de la Sainte Vierge remonte aussi au VI° siècle, témoin irrécusable de la croyance de l'Eglise sur ce point. La tradition de l'Assomption corporelle de la mère de Dieu, consignée dans les écrits apocryphes de saint Jean l'Evangéliste, au IV° siècle, est rapportée par Juvénal de Jérusalem, par le Pseudo-Aréopagite et par saint Grégoire de Tours. La Nativité de la Sainte Vierge, au 8 septembre, universellement célébrée en Orient dès le VII° siècle, ne le fut que depuis le XI° en Occident.
8 décembre - Immaculée Conception
C'est au XIIe siècle que s'élaborent les premiers traités théologiques sur l'Immaculée Conception de Marie Et c'est à cette époque aussi que le culte populaire de Notre-Dame dans le Mystère de sa conception immaculée prend de l'importance. Après la proclamation du dogme, en 1854, cette fête liturgique sera élevée au rang de solennité.
1° janvier - Sainte-Marie, Mère de Dieu
Dans la liturgie d'Orient, en référence à la proclamation du concile d’Éphèse, la maternité divine de Marie était fêtée le lendemain de Noël. Pie XI, en 1932, à l'occasion du 1500e anniversaire du concile d’Éphèse, décide d'étendre cette solennité à l'Église universelle.
2 février - Présentation du Seigneur au Temple
Encore appelée fête de la Purification de Marie, celle-ci était célébrée par l'Église de Jérusalem dès avant le IVe siècle. Elle s'est ensuite progressivement dénommée fête des lumières (d'où le nom de Chandeleur, de la même racine que chandelle, cierge) en s'étendant à tout l'Empire d'Orient. Elle a été introduite dans la liturgie au VIIe siècle pour rappeler la montée de la sainte famille au Temple de Jérusalem.
11 février - (facultative) de Notre-Dame de Lourdes
Fête qui célèbre la première apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous. Jean-Paul II a fait également de cette fête la Journée mondiale des malades, en raison du très grand nombre de personnes malades qui, chaque année, se rendent en pèlerinage à Lourdes.
25 mars - Annonciation du Seigneur
Célébrée dès le Ve siècle, l'Annonciation a été ensuite élevée au rang de solennité. Comme son nom l'indique, on y fête l'annonce de la venue du Messie à la suite du message de l'Ange à Marie et de son «Oui».
31 mai - Visitation de la Vierge Marie
Samedi après Sacré-Coeur - Coeur Immaculé de Marie
(le 22 août au calendrier traditionnel)
Ce n'est qu'à la fin du XIVe siècle que le pape Urbain VI déclare que la fête de la Visitation de Marie à Élisabeth fera l'objet d'une célébration particulière dans le calendrier liturgique. Jusqu'alors, cette fête se tenait à des dates variées durant la période de l'Avent.
16 juillet - (facultative) Notre-Dame du Mont-Carmel
Au milieu du XIIe siècle, des ermites s'établissent sur les pentes du mont Carmel (près d'Haïfa, en Israël), où la tradition situe la grotte du prophète Elie. Ils se groupent autour d'un oratoire dédié à la Vierge Marie. Sous la pression musulmane, certains d'entre eux fuient vers l'Europe où ils se font reconnaître par le pape Honorius III. Cette fête fait mémoire de la fervente dévotion mariale de la famille carmelitaine dès ses origines.
5 août - (facultative) Sainte-Marie-Majeure
Dès les premiers siècles de l'histoire de l'Église, la Vierge Marie sera honorée de manière particulière et une basilique lui sera spécialement dédiée. La liturgie fait mémoire de la dédicace - c'est-à-dire la consécration - de cette basilique, la première du genre, juste après la proclamation de la maternité divine de Marie au concile d'Ephèse, en 431.
15 août - Assomption de la Vierge Marie
Fêté dès le Ve siècle par les églises d'Orient et d'Occident sous le vocable de «Dormition de la Vierge», le 15 août célèbre le fait que Marie est montée corps et âme au ciel. Cette solennité a pris une grande importance en France depuis que le roi Louis XIII décida, en 1638, de faire de la Vierge la patronne principale de la France. C'est pour cette raison que depuis, le 15 août est un jour férié. En 1950, la proclamation du dogme de l'Assomption a donné encore plus d'importance à cette solennité de l'Église universelle.
22 août - Vierge Marie Reine
(Le Coeur Immaculé de Marie au calendrier traditionnel)
Fête qui clôturait, dans le passé, l'octave de l'Assomption : huit jours de fêtes et de célébrations. Aujourd'hui, seule la mémoire de cette fête a été conservée par le calendrier liturgique.
8 septembre - Nativité de la Vierge Marie
L'une des fêtes les plus anciennes de l'Église, en particulier en Orient. Elle figure au calendrier liturgique sans revêtir maintenant la solennité qui était la sienne à ses origines.
15 septembre - Notre-Dame-des-Douleurs
Cette mémoire est célébrée le lendemain de la fête de la Croix Glorieuse. L'époque patristique atteste déjà d'une dévotion naissante à la Mère des Douleurs (Mater Dolorosa). Très présente dans la liturgie d'Orient, particulièrement à l'occasion de la semaine sainte, elle passe en Occident à partir du Xe siècle. Il faudra cependant attendre le XIVe siècle pour que la fête de la «Compassion de Marie» s'étende progressivement à toute l’Église latine.
7 octobre - Notre-Dame-du-Rosaire
Au XIIe siècle se répand l'usage de réciter des Ave Maria par cinquantaines. Les Chartreux et les Dominicains orienteront progressivement cette dévotion en l'accompagnant de méditations sur les Mystères du Christ. Le Rosaire sera approuvé au XVe siècle par Rome comme prière de l'Église.
21 novembre - Présentation de la Vierge Marie
La tradition nous transmet ce premier épisode de la vie de la Vierge, celui où elle aurait été présentée au Temple de Jérusalem, 75 jours après sa naissance selon la loi de l'époque, pour y être consacrée à Dieu.
Vous pouvez écouter gratuitement en cliquant sur le sigle triangulaire
Vous pouvez imprimer gratuitement la partition en allant sur l'onglet PARTITIONS.
Puis, cliquer sur le titre de la chanson.
01 -MAGNIFICAT, L'ÉTERNEL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Magnificat-Lc 1, 46-55
n'est pas une prière à Marie mais il s'agit d'un chant de Marie à son Seigneur : " Le Puissant fit pour moi des merveilles Saint est Son Nom"
Le Magnificat nous fait contempler en Marie la réalisation parfaite de la pauvreté évangélique
Ce Magnificat célèbre la miséricorde divine qui, grâce au Fiat de Marie, commence à introduire la nouvelle alliance par laquelle vont s’accomplir les promesses faites dans l’ancienne alliance à Israël,
à Abraham et à sa descendance.
Comme toute la liturgie est l’acte de la communauté chrétienne qui se laisse « agir » par son Dieu, on comprend que le Magnificat ait une place privilégiée dans la liturgie des Heures : il est, chaque jour, le cœur de l’office de Vêpres ; on le chante debout, après s’être signé, pendant que le célébrant encense l’autel, quand il y a lieu de le faire.
Le Magnificat est le cantique chanté par la Vierge Marie après l'Annonciation, lors de la visite qu'elle rend à sa cousine Élisabeth, plus âgée qu'elle et enceinte. ...
Également intitulé Cantique de Marie, ainsi que Cantique de la Vierge,
le Magnificat est tiré de l'Évangile
de Luc, 1, 46-56
Le Magnificat est le chant d'action de grâce de Marie, en réponse à la salutation d'Élisabeth, sa cousine, rapporté par l'évangile de Luc, est le plus beau des cantiques bibliques. Déjà en usage dans la communauté primitive de Jérusalem, il y a deux mille ans, il fut longtemps un des chants les plus populaires de la liturgie chrétienne. Pourtant, la majorité des exégètes ne l'attribuent plus à Marie aujourd'hui...
Nous avons des raisons très sérieuses d'attribuer ces mots à la Mère de Jésus elle-même. C'est Marie qui les transmit à la communauté primitive.
Il montre l'universalité et l'originalité du Magnificat : le renversement des hiérarchies humaines et des structures d'injustices pour nous faire entrer dans la révolution de l'Amour de Dieu. En ce sens, Marie ne serait-elle pas le Premier Évangéliste ?
Le Magnificat est la prière de Marie à son Dieu.
La prière de Marie s’accomplit en fait dans le « Magnificat », sa « profession de foi » (Luc, 1, 46-55). Ce n’est plus la prière à Marie, c’est la prière de Marie. Chacun de nous peut en faire sa prière quotidienne. Elle est, en effet, l’action de grâce de Marie qui a cru en la Parole de Dieu. Même si sa situation humaine est angoissante, elle peut louer Dieu pour sa miséricorde infinie, son « amour qui s’étend d’âge en âge » et reconnaître qu’il entend l’appel des pauvres et des petits. « Le Seigneur fit pour moi des merveilles ! Saint est son nom ! » Avec la Vierge Marie nous apprenons la louange et l’action de grâce, nous devenons disciples et nous ouvrons notre cœur au Seigneur. Soyons heureux de la prier et d’apprendre par elle à prier Dieu notre Père.
Refrain :
Magnificat,
L’Éternel chante dans nos vies !
Magnificat,
Il ensoleille nos vies !
1.- Je veux chanter
Son Nom Et sa toute Puissance
Il est grand, Il est bon
Et Il a ma confiance.
Je veux chanter Son Nom Au-delà de l’absence
J’ouvrirai ma maison
Son Amour est immense.
2.- Nous l’avons entendu Notre joie est profonde.
Seul Dieu est Absolu
Et Lumière du monde Il demeure avec nous
Il nous montre la route Et toujours devant nous
Restons à son écoute.
3.- Nous marchons avec Lui Nous sommes à son service
C’est seulement de Lui
Que viendra la justice. Pourquoi aurions-nous peur ?
Il est la Citadelle
Il est notre Sauveur Nous lui serons fidèle.
02 - MERCI SEIGNEUR DIEU POUR MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ne jamais séparer la Vierge de la Trinité
et de la Rédemption
Il ne suffit pas de mettre en avant les débordements de notre affection pour la Mère de Dieu. Sinon, on pourra toujours nous objecter que notre zèle marial porte l’empreinte d’un complexe œdipien, d’une fixation sur l’amour maternel (qui nous a manqué, ou bien que nous regrettons), et accuser ainsi notre piété de résulter davantage de notre affectivité que d’un ancrage dans l’objectivité de la foi. Rendre raison de la place de Marie dans l’ensemble organique de la foi, demande de cultiver une vue d’ensemble des divers articles du Credo. Sans doute tout le monde n’est-il pas appelé à être théologien. Mais si on nous presse un jour de justifier notre amour pour la Vierge et la grande place que nous lui accordons, il sera difficile de ne pas mentionner les liens entre Marie et les trois mystères majeurs de la foi : la Trinité, l’Incarnation
et la Rédemption.
Refrain :
Merci, Seigneur Dieu, pour Marie Ainsi, Seigneur Dieu : « nous voici. » Merci pour Marie
Merci pour sa vie
Ainsi, Seigneur Dieu : « nous voici. »
1.- Maintiens, Seigneur Dieu, notre FOI. Debout, même au pied de la Croix.
Soutiens notre « choix »
Toujours, d’être là
Debout, même au pied de la Croix
2.- Ici, Seigneur Dieu : « nous voici. » Afin de louer « l’Infini »
L’appel à la Vie,
L’Amour qui nous lie.
Ainsi, disponibles et choisis.
3.- L’Esprit, Seigneur Dieu, c’est Ta Vie. Le vin de la fête est servi.
L’infirme est guéri.
La Pâque a jailli.
Témoins, annonçons Jésus Christ !
03 - JE VOUS SALUE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Qui a écrit le Je vous salue Marie?
Le Je Vous salue Marie, aujourd’hui prié aux quatre coins du monde en des langues différentes, s’appelait sous sa traduction latine Ave Maria. Cette prière iconique de la religion catholique a une particularité : elle est composée à la fois d’une louange et d’une supplication.
a/ La louange
“Je vous salue Marie, pleine de grâce
Le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.”
Ces quatres célébrissimes lignes sont tirées du premier chapitre de l’Évangile selon Saint Luc. La première partie vient de l’Annonciation de l’ange Gabriel à Marie : “L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »”,
Luc 1, 28. Elle correspond à la façon dont l’ange salue la Vierge, emprunte de respect et de confiance. Il lui annonce la naissance de Jésus, et Marie lui répond ce “Oui” si célèbre, qui a changé la face du monde.
La seconde partie provient de l’épisode de la Visitation, également relaté dans l’Évangile de Saint Luc. Élisabeth, remplie d’Esprit Saint, s’exclame : “Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.”, Luc 1, 42.
La supplication
“Sainte Marie, Mère de Dieu
Priez pour nous, pauvres pêcheurs.
Maintenant, et à l’heure de notre mort. Amen.”
b/ La supplication
“Sainte Marie, Mère de Dieu
Priez pour nous, pauvres pêcheurs.
Maintenant, et à l’heure de notre mort. Amen.”
La seconde partie du Je vous salue Marie est une supplication, une demande faite à Dieu par l’intermédiaire de la Vierge Marie, d’intercéder pour notre Salut. Elle ne tire pas son origine des Écritures, et apparaît plus tard que la première partie dans les prières des chrétiens.
Cette seconde partie du Je vous salue Marie, quant à elle, apparaît entre le XIIème et le XIVème siècle.
Cette prière devient la prière la plus adressée à la Mère de Dieu. Elle est bien sûr écrite et priée en latin, sous le nom d’Ave Maria, et n’arrive en français que bien plus tard.
1.- Pour la chance et la danse et la joie d’une fête à Cana
Pour ces chaînes et la haine et ces cris d’un soir au Golgotha. Pour ces mots, ce regard, cet aveu qui nous maintient debout Pour l’enfer d’un adieu sans retour qui nous met à genoux.
Refrain :
Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue.
2.- Pour ces mères en colère et perdues sur la place de mai.
Pour cet adolescent inconscient qui traîne un lourd secret.
Par ces bras, pour ces mains grandes ouverts qui inventent l’accueil. Pour l’oubli, le refus le pardon quand on a fait son deuil.
3.- Pour une décision sans passion quand on n’a plus le choix.
Et pour tous ces ‘non-dits, ces ‘trop dit’, ce qu’on pense tout bas. Pour ces armes et ces larmes et ces ombres et ces ‘tant pis pour toi’ Pour ces choses oubliées éloignées et ces ‘ne m’en veux pas’.
04 - JE N'AI QUE MON SILENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Pourquoi prier Marie, puisque Jésus nous dit que pour aller vers le Père il faut passer par Lui et qu’Il est le seul Chemin ?
Refrain :
Je n’ai que mon silence
Et ce cierge allumé
Pour trouver sa présence Mais, Marie, j’ai confiance.
Tu sauras m’éclairer.
1.- Une flamme fragile
Qui vient chercher asile Là, au creux de tes doigts.
Une flamme tranquille :
Une mèche un peu d’huile Surtout protège-la.
2.- Une flamme éphémère Minuscule lumière
Ne l’abandonne pas.
Une flamme prière
Qui cherche sa chaumière Son refuge est en toi.
3.- Garde bien cette flamme C’est un peu de mon âme
Elle s’abandonne à toi.
Garde bien cette flamme Tu vois, elle te réclame
Elle compte sur Toi.
05 - TU DESSINES AUJOURD'HUI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie « comblée de grâce » (Luc 1, 28). C’est ainsi que l’ange Gabriel s’adresse à cette humble jeune fille auprès de laquelle il vient de la part du Seigneur.
Et il ajoute « le Seigneur est avec toi. » Et aussitôt après : « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni. » (Luc 1, 42-45)
Quand nous disons notre prière quotidienne à la Vierge Marie, le « Je vous salue Marie », nous reprenons les mots mêmes de l’Evangile. C’est donc la Parole de Dieu puisque, par l’ange, c’est Dieu qui parle !
Cette prière est aussi une prière trinitaire puisque l’Esprit du Seigneur est en Marie qui, par la volonté du Père nous donne le Fils : « L’Esprit-Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. » (Luc 1,34)
Refrain :
Tu dessines aujourd’hui
Le visage de Dieu,
Aux marcheurs dans la nuit
Vers le soleil de Dieu, Marie.
1.- Aurais-je assez de temps
Pour ce que j’ai à dire.
T’écouter patiemment,
Habiter ton sourire.
2.- Qui peut donc rallumer,
Le grand feu sous la cendre.
Qui peut m’accompagner?
M’attendre, pour L’entendre.
3.- Debout près de la croix
Marie de nos blessures.
Marie de tous nos choix
Au cœur des Écritures.
06 - MARIE anagramme d'AIMER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La piété mariale est souvent associée à un culte sentimental et populaire, réservé aux enfants, aux ignorants ou aux croyants d’un autre âge.
Or une authentique piété mariale transporte au cœur de la foi chrétienne, de telle sorte qu’il devient impossible de dissocier Marie de l’action de la Trinité en faveur des hommes.
Refrain
Puisque tu me montres la route
Puisque avec toi, je ne crains rien.
Malgré les vents et les déroutes
J’irai jusqu’au bout du chemin.
1.- DONNE-MOI LA MAIN
MARIE ma MÈRE
Pour faire : «tout ce qu’ « Il » voudra... » Surtout prends soin,
C’est ma prière,
De mon désir d’être avec Toi.
2.- DONNE-MOI LA MAIN
MARIE ma MÈRE
Dans ces moments de : « Golgotha » Y a t il, au moins,
Une « Lumière »
J’en ai tellement besoin, tu vois.
3.- DONNE-MOI LA MAIN MARIE ma MÈRE
Car le puits reste à sec parfois. Est-elle loin
Cette rivière
Où « IL » m’attend encore, je crois.
07 - SANCTA MARIA je viens vers toi
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La foi, la confiance aimante, l’acceptation joyeuse de la volonté divine permettent à Marie d’être une « priante », le modèle de toute personne qui prie. Dans le « Je vous salue Marie » et donc, le chapelet et le rosaire, nous retrouvons cet itinéraire de foi lié aux mystères de la foi .Quand elle se manifeste sur la terre et vient visiter ses enfants, Marie, notre Mère, ne manque pas de les inviter à prier et à le faire par le chapelet.
La prière du chapelet est la prière des petits et des humbles, des malades et des pauvres. Elle est parfois oubliée par « les savants et les sages ». Mais c’est en devenant « petit » qu’on peut en découvrir la saveur, le parcours évangélique en suivant la vie du Christ et l’universalité.
1.- Je viens vers Toi MARIE
Le cœur et les mains vides
Je viens tel que je suis
Les chemins sont arides.
Refrain :
Sancta Maria
Je sais que tu m’écoutes
Sancta Maria
Reste encore sur ma route.
2.- Je viens vers Toi MARIE
Tu sauras me comprendre
Jusqu’à redonner vie
À ce feu sous la cendre.
3.- Tu viens vers moi MARIE
Tu comprends ma détresse
Je peux dès aujourd’hui
Compter sur Ta tendresse.
08 - DONN'MOI LA MAIN MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La neuvaine (du latin “novem”), telle que proposée par l’Eglise catholique, consiste à prier durant neuf jours consécutifs, généralement pour confier à Dieu une intention ou demander une grâce particulière.
Cette forme traditionnelle de prière, très populaire et encouragée par l’Eglise depuis le Moyen-Âge,
fait généralement recours
à l’intercession de la Vierge Marie.
Refrain :
Donne-moi la main, Marie Donne-moi la main
Donne-moi la main pour aller au bout Du chemin.
Donne-moi la main, Marie Donne-moi la main
Donne-moi la main pour aller au bout Du chemin.
1.- Entends nos chansons sans horizon - et nos prières Donne-moi la main.
Comprends nos désirs – nos projets fous – mais si sincères Donne-moi la main.
2.- Vois ce monde en feu – si malheureux – et sans lumière Donne-moi la main
Vois ces vies cassées et cabossées – et nos : « que faire ? » Donne-moi la main.
3.- Prends nos déceptions – nos illusions – et nos impasses Donne-moi la main
Comprends nos colères – et nos « bien faire » - et nos audaces. Donne-moi la main.
09 - TOI NOTRE DAME DE LA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
“Qu’elle est grande la puissance de la prière !” nous disait Sainte Thérèse de Lisieux, qui, déjà enfant, s’endormait son chapelet à la main.
La prière, un vrai coeur à coeur avec Dieu, est au centre de la vie de tout chrétien. C’est un cadeau immense que nous fait Dieu et pourtant elle nous donne parfois bien du mal.
Refrain :
Toi, Notre Dame de la route
Si attentive aux pèlerins
Toi, Notre Dame de l’écoute
Reste avec nous sur nos chemins.
1.- Elle est si longue cette route.
Et souvent, nous cherchons en vain.
Qui donc peut dissiper nos doutes
Si ce n’est Toi, j’en suis certain.
2.- Où donc nous emmène la route
Y a-t-il là-bas de vrais matins ?
Nous marcherons coûte que coûte
Puisque tu nous tiens par la main.
3.- Toi Notre Dame de la Route
Si attentive aux pèlerins.
Même au plus fort de nos déroutes.
Guide-nous sur le vrai chemin.
10 - SALVE REGINA - SANCTA MARIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Salve Regina, Salut ô Reine
La plus célèbre des Antiennes adressées à Marie.
Elle est Reine bien sûr, mais l’auteur Adhémar de Monteil, évêque du Puy, au XIe siècle, l’appelle aussitôt Mère de Miséricorde et ses yeux miséricordieux sont tournés vers nous.
Cette prière chantée: "Salve Regina-Sancta Maria", reprend les deux grandes expressions :
Salve Regina-Sancta Maria
ne cherchant à établir qu'un simple moment de prière c'est-à-dire de relation personnelle avec Dieu,
"Salve Regina-Sancta Maria" nous rappelle que la prière c'est se laisser aimer par Dieu
et répondre à son amour,
comme Marie s'est laissée aimer par Dieu.
1.- Entré par hasard dans l’église
Et là devant votre statue
Gêné «mécréant» comme ils disent.
MARIE DEVANT L’ENFANT JÉSUS
MARIE ne sachant trop «quoi» dire
J’ai vu votre sourire
VOUS M’AVEZ RECONNU !
Refrain
Salve - Salve Regina
Sancta - Sancta Maria. Salve - Salve Regina Sancta - Sancta Maria.
2.- Muet car CROIRE est ma hantise
Prier ça je n’ai jamais su
Ma vie est pleine de bêtises
MARIE OFFRANT L’ENFANT JÉSUS,
MARIE, serait-ce du délire
J’ai vu dans ce sourire
VOTRE AMOUR ÉPERDU !
3.- Et moi paumé et sans assise
Et moi «qui naviguais a vue»
Où bien planqué sur ma banquise.
MARIE AVEC L’ENFANT JÉSUS MARIE,
MONTEZ SUR MON NAVIRE
J’IRAI AU BOUT DES NUES !
11 - TOURNE, TOURNE ENTRE MES DOIGTS CES GRAINS DE CHAPELET
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le rosaire comporte quatre chapelets. C’est un ensemble de prières successives dédiées à Marie, interrompues à intervalles réguliers par une prière à Dieu le Père (Notre Père). Chaque série est consacré à la méditation d’un passage d’Evangile dans lequel Marie joue un rôle central. Cette prière répétitive datée du XIIIe siècle vise à nous faire entrer dans la vie de Marie, modèle du chrétien.
La pédagogie du Rosaire permet de contempler le dessein d’amour du Seigneur et d’intercéder pour le monde, avec la Vierge Marie, Mère de Dieu, Mère des hommes.
Tourne, tourne, tourne entre mes doigts
Un a un ces grains de chapelet ;
Chante, chante ma confiance en TOI :
MARIE TOURNE,
TOURNE MON DÉSIR D’AIMER.
1.- Une simple prière
Pendue à mon poignet
Petits grains de Lumière
En grains de chapelet, Marie.
2.- Rassure-toi mon âme,
Garde l’esprit en Paix,
Ils ravivent la flamme,
Ces grains de chapelet, Marie.
3.- Des rayons d’Évangile
Je viens m’y accrocher
Même s’ils sont fragiles
Ces grains de chapelet, Marie.
4.- Quel est donc ce mystère Qui rassemble, en effet,
Et le Fils et la Mère
En grains de chapelet, Marie.
12 - LA PRIÈRE de Georges Brassens
Paroles : Francis JAMES
Musique : Georges BRASSENS
1.- Par le petit garçon qui meurt près de sa mère Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
2.- Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
3.- Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie: " Mon Dieu ! " par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Marie.
4.- Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
5.- Par la mère apprenant que son fils est guéri Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie.
13 - ON N'A JAMAIS ENTENDU DIRE
Musique : Jean-Claude GIANADDA
Prière de Saint Bernard
Souvenez-vous
ô très misécordieuse Vierge Marie,
qu’on n’a jamais entendu dire
qu’aucun de ceux qui ont eu recours
à votre protection,
imploré votre assistance
ou réclamé vos suffrages,
ait été abandonné.
Animé de cette confiance,
ô Vierge des vierges, ô ma mère,
je viens vers vous,
et gémissant sous le poids
de mes péchés,
je me prosterne à vos pieds.
O Mère du Verbe incarné,
ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement
et daignez les exaucer.
Amen.
1.- On n’a jamais entendu dire
Que ceux qui se tournent vers vous Pour le meilleur et pour le pire SOUVENEZ-VOUS...
On n’a jamais entendu dire Quoiqu’il en soit et malgré tout
Aux nuits de peurs, aux jours de rire SOUVENEZ-VOUS...
Refrain :
Nous ses enfants, souvenons-nous :
Que Marie reste notre Mère
On n’a jamais entendu dire le contraire Tout simplement souvenons-nous.
2.- On n’a jamais entendu dire Quand le bateau prend de partout Quand les mirages nous attirent SOUVENONS-NOUS...
On n’a jamais entendu dire Lorsque revient le soleil d’août Ou lorsque l’hiver nous déchire. SOUVENONS-NOUS...
3.- Et lorsque les hommes délirent Et que ce monde devient fou.
Et que tout conspire à nous nuire SOUVENONS-NOUS...
Et puis, quoiqu’on puisse me dire Je reste confiant jusqu’au bout
Et qui pourra me contredire SURTOUT PAS VOUS.
14 - VOUS ÉTIEZ LÀ MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Comment ne pas comprendre l'attachement filial de millions de croyants à une figure féminine, perçue comme plus proche, plus douce et consolatrice que celle d'un Dieu, fût-il tendre et attentionné ? Marie est celle qui protège, guide, apaise….
Marie est avant tout une femme qui, parce qu'elle a répondu la première à l'amour total de Dieu, nous guide à faire de même.
Figure discrète et silencieuse de
l'Évangile, Marie est d'abord Celle qui conduit à Jésus.
1.- Vous étiez-là, MARIE,
Dans ce bloc de granit - D’une statue de pierre Pour veiller sur nos vies.
Je vous ai vu, MARIE,
Au milieu des bougies - Des cierges et des lumières Éclairant notre vie.
C’était bien vous, MARIE,
Avec mille soucis - mille joies d’une mère Ses désarrois aussi.
Refrain :
Je vous salue, Marie ! Je vous salue, Marie. Je vous salue, Marie Je vous salue, Marie.
2.- Vous étiez-là, MARIE
De Kaboul à Bangui en femmes dignes et fières Et à Manille, aussi.
Je vous ai vu, MARIE.
Dans la femme en Sari, dans la femme Berbère Quand vous alliez au puits.
C’était bien vous, MARIE.
Dans la fille meurtrie d’une banlieue misère Dans ses pleurs et ses cris.
3.- Vous étiez-là, MARIE.
Quand pour servir autrui jusqu’au bout de la terre Des femmes sont parties.
Je vous ai vu, MARIE.
Dans ces femmes qui prient au fond d’un monastère Et en donnant leur vie.
C’était bien vous, MARIE.
Là, au cœur de ma vie me montrant « SA » Lumière Et « SON » Chemin aussi.
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