CHOISIR 1998
Année 1998 -
Cd épuisé
Arrangermernts guitares :
Arnaud MURIER
Guitare additionnelle : Pierre LEBRUN
Claviers : Jean-Michel DAVY
Flûte - Sax : Benoît LEBRUN
Violoncelle : Valérie MONTEMBEAU
Choeurs :
Marie-Claire LEMAIRE
Gabriella BARRENCHA
Bertrand LEMAIRE
Étienne ROULET
Vous pouvez écouter gratuitement en cliquant sur le sigle triangulaire
Vous pouvez imprimer gratuitement la partition en allant sur l'onglet PARTITIONS.
Puis, cliquer sur le titre de la chanson.
01 - CHOISIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La Covid-19, nous a pris de plein fouet…
Nous vivons une crise de sens. Le mot crise signifie « discerner », « choisir »
L’appétit d’éthique est lié à un besoin de sens. L’éthique est une des condition nécessaire à la vie.
Si le temps est malade, c’est d’une maladie d’Espérance.
1.- Choisir le vent
Et le Printemps,
Aller où le cœur nous emmène ;
Laisser pourtant
Le temps au temps,
Partir où ton chant nous entraîne...
Refrain :
Jusqu’au bout,
Choisir le cap,
Tenir la route malgré la nuit, Malgré le doute,
Te savoir là comme un ami...
2.- Choisir la vie,
Attendre le fruit,
Même si la saison n’est pas sûre ; Faire un pari
Sur l’infini,
Braver le temps et son usure...
3.- Choisir en soit,
Risquer le choix,
Même au profond des turbulences ; Bien au-delà
De nos pourquoi,
Puisque c’est Toi notre Espérance...
02 - COMMENT VEUX-TU QUE JE CHOISISSE ?
Paroles: Jean DEBRUYNNE
Musique : Jean-Claude GIANADDA
Le chômage
La perte d’un emploi est un des événements les plus stressants qu’on puisse connaître au cours d’une carrière, surtout si elle survient brutalement. Ce stress est encore amplifié si l’incident se produit pendant la pandémie de coronavirus. Le licenciement provoque non seulement la disparition de revenus fixes, mais génère aussi parfois un sentiment d’inutilité, nous prive d’une routine et de l’entourage des collègues, au point d’affecter même la santé physique.
“Souvent, les gens se demandent pourquoi ils se sentent si tristes et déprimés d’avoir perdu leur emploi, sans prendre conscience que tout ce qu’ils ont perdu forme un vide conséquent”, explique Lisa Orbé-Austin, psychologue “Cela suscite une sorte de déchirement, d’autant plus s’il est soudain.”
Votre esprit et votre corps vous envoient des signaux qui indiquent que cette mise au chômage vous touche davantage que vous ne le pensez.
Refrain :
Comment veux-tu que je choisisse,
Je n’ai jamais trouvé d’emploi,
Je n’ai trouvé que l’injustice,
Comment veux-tu que j’ai le choix ? ...
1.- En arrivant au carrefour,
J’avais en poche un beau diplôme !
On m’a dit que peut-être un jour...
Et j’attends des emplois fantômes !
2.- J’écris vingt lettres au moins par jour,
Je vais de naufrage en naufrage !
J’entends passer les beaux discours ...
Moi, mon métier c’est le chômage !
3.- Je suis traité en S.D.F.,
Je n’ai que la vie pour salaire !
Tous les regards me font griefs ...
Je suis au fond de la galère !
03 - ENFANT, DIS-MOI POURQUOI ?
Paroles : Christiane GAUD
Musique : Jean-Claude GIANADDA
04 - N'ABÎMEZ PAS L'ENFANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
05 - ENCORE
Paroles : Hugues AUFRAY
Musique : Dusty OWENS
06 - UN MONDE AMI, UN MONDE BLEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
07 - DIFFÉRENCE - TOLÉRANCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
08 - SI T'AS PAS DE VÉLO
ou VIVRE TOUT TERRAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
09 - AU REVOIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La mort est le terme naturel de la vie terrestre même si elle peut paraître injuste. Pour les proches, c’est une rupture douloureuse, parfois tragique. Face à la mort, il est difficile de s’exprimer. Devant le désespoir, on se sent toujours petit.
Nous n’avons pas nous même l’expérience de la mort, la seule expérience que nous avons de la mort, c’est celle qui consiste à faire un bout de chemin avec celui qui va mourir.
Le Christ s’est peu exprimé sur la vie après la mort physique. Il a simplement affirmé que la vie qu’il donnait, lui, c’est-à-dire la vie éternelle, n’était pas altérée par la mort.
Les chrétiens croient qu’après la mort, ils sont vivants avec Dieu pour toujours. Notre corps n’existe plus, mais grâce à Jésus Christ, mort et ressuscité, nous passons nous aussi de la mort à la vie avec Dieu. Il est le chemin qui mène au Père.
Le deuil accompagne la mort, chacun de nous le rencontre sur son chemin, un jour ou l’autre. Il touche notre être tout entier à cause du lien personnel avec la personne décédée.
Ce lien a été rompu, on éprouve le vide et l’absence et il va falloir apprendre à vivre autrement. Chaque personne fait son chemin de deuil à sa manière.
Dans un premier temps, faire le deuil, c’est se confronter avec le choc, prendre conscience de la réalité du « plus jamais ». Il faut vivre l’abandon, la perte.
Faire le deuil, ce n’est pas oublier la personne disparue, mais accepter un processus naturel qui se met en marche, c’est aussi se donner des balises. Le travail de deuil se fait lentement, il est de notre responsabilité, car personne ne pourra le faire à notre place.
Aider quelqu’un à faire son deuil, ce n’est ni minimiser, ni vouloir atténuer ses souffrances, mais c’est l’aider à les exprimer et petit à petit à les accepter.
Le travail de deuil comporte une dimension spirituelle. La personne endeuillée dit à Dieu l’épreuve qu’elle traverse, exprime ses questions, ses incompréhensions, sa colère et lui demande la force de l’Esprit pour continuer la route et retrouver la paix.
La liturgie chrétienne célèbre les funérailles de celui qui a été plongé dans la mort et la Résurrection du Christ au jour de son baptême, cela s’exprime par des rites. L’aspersion du corps par l’eau bénite rappelle que le baptisé est enfant de Dieu, aimé de Dieu depuis toujours. Le cierge pascal symbolise le Christ ressuscité et signifie l’entrée dans la lumière de Dieu.
Aujourd’hui, des laïcs reçoivent la mission de préparer et d’animer la célébration des obsèques. Ils peuvent également, suivant les souhaits de la famille, accompagner au cimetière.
1.- Nous avons fait ce long voyage Pour arriver au voyageur ; Nous étions tour à tour rivage, Le ‘passager’ et le ‘passeur’
Refrain :
Au revoir !
Tu sais, faut pas qu’la vie s’arrête,
Au revoir !
Et puis, ce n’est qu’un ‘au revoir’
2.- Libre comme un oiseau en cage, Je rêvais tant d’un autre ailleurs, Mais je garderai cette image Celle qui ressemble au bonheur.
3.- Et puisque nul ne saurait être, Sans aimer, sans ‘exister pour’ Voici les clés pour te permettre, D’être chez toi, et pour toujours...
10 - IL ARRIVE PARFOIS
Paroles : Théo PENNDU
Musique : Jean-Claude GIANADDA
11 - SALVE REGINA - MARIE, CHOISIE PAR DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Dans un nouveau livre d’entretiens intitulé "Je vous salue Marie", le pape François revient sur la puissance de cette prière "qui nous accompagne depuis l’enfance" ainsi que sur la figure de Marie, "une femme normale".
« Aujourd’hui nous sommes devant une des merveilles du Seigneur : Marie ! Une créature humble et faible comme nous, choisie pour être Mère de Dieu, Mère de son Créateur », affirme le pape François dans un livre intitulé Je vous salue Marie, paru fin janvier et tiré d’un entretien télévisé en onze épisodes avec le père Marco Pozza, aumônier de prison à Padoue (Italie). Dans cette méditation, le souverain pontife revient notamment sur le choix de Dieu de faire de Marie la mère de son Fils.
« Dieu nous surprend »
Le pape François y voit trois réalités. « La première, Dieu nous surprend », indique-t-il. « Il est vraiment dans la pauvreté, dans la faiblesse, dans l’humilité qui se manifeste et nous donne son amour pour nous sauver ». Marie incarne parfaitement cette réalité : « Dieu l’a vraiment choisie, elle, une simple jeune fille de Nazareth, qui ne vit pas dans les palais du pouvoir et de la richesse ».
« La fidélité dans le fait de Le suivre »
« Dieu nous demande fidélité » est la deuxième réalité. « Se souvenir toujours du Christ, le garder en mémoire, et cela, c’est persévérer dans la foi ; Dieu nous surprend avec son amour, mais il demande la fidélité dans le fait de Le suivre », détaille le souverain pontife. Il nous appelle à la même fidélité que celle de Marie qui a dit « oui » à Dieu, « un “oui“ qui a bouleversé son humble existence de Nazareth » et qui a été « le premier de beaucoup de “oui“ prononcés dans son cœur, dans les moments joyeux comme dans les moments de douleur »
Refrain :
Salve Regina,
Choisie par Dieu,
Salve Regina,
Aimée de Dieu !
1.- Marie sur nos routes, Sourire de Dieu, Sans cesse à l’écoute, Étoile de Dieu !
2.- Marie sur nos routes, Demeure de Dieu, Sans cesse à l’écoute, Parole de Dieu !
3.- Marie sur nos routes, Louange de Dieu, Sans cesse à l’écoute, Cantique de Dieu !
12 - CUEILLONS LES FLEURS DE L'ESPÉRANCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
“L’Espérance chrétienne, c’est l’attente d’une chose qui est déjà accomplie” affirme le pape François le .1er février 2017, à audience générale.
Pour parler de l’espérance chrétienne, c’est-à-dire, l’espérance vécue à la lumière de l’événement pascal, le pape s’est appuyé sur le premier livre du Nouveau Testament : la première lettre aux Thessaloniciens (5, 4-11). Dans ce passage, a-t-il souligné, « la fraîcheur et la beauté de la première annonce chrétienne » sont perceptibles. Au moment où saint Paul écrit cette lettre, – quelques années après la résurrection du Christ –, a commenté le pape, la communauté de Thessalonique se pose des questions la résurrection des morts. Des questions que nos contemporains se posent aujourd’hui car « nous avons tous un peu peur de cette incertitude de la mort ». Face à leur perplexité, Paul leur a indiqué que l’espérance chrétienne ou l’espérance du salut c’est attendre une chose déjà « accomplie et qui se réalisera avec certitude pour chacun de nous ». Elle est, selon la lettre aux Thessaloniciens, un casque à porter. Le pape a appelé les participants à l’audience à « apprendre à vivre dans l’attente » et dans la certitude que nous-mêmes et tous ceux qui nous sont chers « serons pour toujours avec le Seigneur ».
Refrain :
Cueillons les fleurs de l’Espérance
Et rallumons notre bougie,
Chacun de nous est une chance,
Là où il est, là où il vit !
1.- Certains disent que Dieu
Est devenu aveugle,
Mais c’est avec nos yeux
Qu’il peut voir aujourd’hui.
Qu’il peut voir aujourd’hui.
2.- Certains disent que Dieu
Est devenu muet,
Mais c’est avec nos voix
Qu’il s’exprime aujourd’hui,
Qu’il s’exprime aujourd’hui.
3.- Certains disent que Dieu
Est devenu manchot,
Mais c’est avec nos mains
Qu’il construit aujourd’hui.
Qu’il construit aujourd’hui.
4.- Certains disent que Dieu
Est devenu absent,
C’est avec notre cœur
Qu’il redonne la vie.
Qu’il redonne la vie.
13 - SAINT FRANÇOIS BALADIN DE L'IMPOSSIBLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
14 - CHANTS DE JOIE ET CHANTS DE PEINE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
15 - VOICI LE PAIN DE NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Remets ton sort à Yahvé, compte sur lui et lui agira (Ps 36, 5)
« Je suis le Pain de Vie : qui vient à moi n’aura plus jamais faim ! » (Jn 6, 35)
« Donne-nous aujourd’hui notre Pain de ce jour » (Mt 6, 11)
« L’homme ne vit pas seulement de pain « (Lc 4,4)
Catéchèse sur le double mouvement de la messe :
ce que nous apportons et ce qui nous recevons.
Chant d’offertoire .Ce Pain nourrit, grandit notre vie.
Refrain :
Voici le pain de notre vie
Pour te louer mon Dieu.
Merci pour le Pain de Ta Vie
Pour Ton Amour mon Dieu.
1.- Notre vie de pain blanc
D’enthousiasme et d’élan,
Notre vie de plein vent
De projets, de serments.
2.- Notre vie de pain noir
De deuil, de désespoir,
Notre vie, notre histoire,
Quand il est dur d’y croire.
3.- Notre vie de pain bis
D’automne et de solstice,
Notre vie sans envie
Et sans “in excelsis”.
4.- Notre vie “pain doré”
De désirs, de projets,
Notre vie d’amitié
De printemps et d’été.
16 - CHANTE CHANTE L'AMI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Les chrétiens n'ont pas le regard tourné uniquement vers le passé, mais aussi vers l'avenir. Quand ils envisagent cet avenir, ils parlent d'Espérance. Avec la Foi et l'Amour, l'Espérance est une vertu pour la vie chrétienne.
Grâce à elle, le christianisme n'est pas une religion du passé. Il est pour aujourd'hui, une ressource de liberté et de confiance en l'avenir.Jésus, dans les Évangiles, apparaît comme un infatigable espérant.
Lui qui "n'a pas où reposer sa tête", il semble ne jamais perdre son dynamisme intérieur.
Lui qui est aujourd'hui le fondement de l'Espérance chrétienne apparaît comme quelqu'un qui savait ce qu'est espérer.
Quelle espérance vivait Jésus ?
Pour lui, toute vie avait un sens. La vie n'était jamais absurde.
Jésus n'ignorait pas ce qui allait mal. Il n'était pas naïf. Mais dans toutes les situations qu'il rencontrait il montrait toujours des signes d'avenir. Pour lui, la fatalité n'existait pas. Il ne se fiait jamais au destin.
Les choses n'étaient pas écrites d'avance. Il produisait lui-même des signes : il guérissait les malades, il rendait un avenir à celles et ceux qui en étaient dépourvus, il faisait tout pour que chacun puisse relever la tête et reprendre confiance. Faisant cela, il était à contre-courant de la société de son temps et d'une certaine façon d'interpréter la loi religieuse qui n'allait pas dans le sens d'une vraie libération de l'homme. L'espérance selon Jésus c'est de n'enfermer personne, que ce soit dans sa fonction, dans son passé, dans sa situation... C'est se faire proche des plus réprouvés. C'est témoigner d'un Dieu amour et pardon. Amour et pardon, c'est-à-dire du neuf toujours possible.
1.- Choisis d’être toi,
Invente la fête ;
On t’attend là-bas,
La force est en toi,
Le temps fait le choix !
Refrain :
Chante, chante ami !
Chante et danse encore
Que c’est beau la vie,
Que rien n’est fini :
L’amour est plus fort !
2.- Choisis l’horizon,
Largue les amarres ;
Le noir et le blond,
Demain construiront,
La même maison !
3.- Choisis, tu le peux,
D’ouvrir tes fenêtres ;
Garde dans tes yeux,
La folie d’un “feu”,
Un chant lumineux !
4.- Choisis et construis,
Écoute le monde ;
Protège la vie,
Découvre l’envie,
D’un choix réussi.
17 - UN BOUT DE PAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L’Eucharistie est la source et le sommet de la foi chrétienne. Le mot "Eucharistie" veut dire "Action de grâce" remerciement pour le don reçu ; Jésus avait rendu grâce sur le pain et le vin au cours de son dernier repas avec ses apôtres à la veille de sa Pâque, et ce mot en est venu à désigner ce repas lui-même, le "Repas du Seigneur".
Lorsque nous sommes présents à la messe, nous sommes présents au repas du Seigneur avec ses apôtres à la veille de sa Passion. Sur le pain et sur la coupe de vin Jésus dit : "Ceci est mon Corps, livré pour vous ; ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, nouvelle et éternelle, versé pour vous et pour la multitude. Vous ferez cela, en mémoire de moi."
Le repas du Seigneur est un repas de noces. On y célèbre l’Alliance nouvelle et éternelle entre le Christ et son Église. Il est l’époux, elle est l’épouse, le Christ et l’Église ne font plus qu’un dans l’amour.
L’Eucharistie est le sacrement par excellence. Après la consécration, à la messe, le Christ demeure présent sous le signe du pain : on parle de "Présence réelle", et parce qu’il y est réellement présent, on peut adorer le pain consacré, le Saint Sacrement. Il est possible de participer à un temps
Refrain :
Un bout de pain
Au matin - et renaître,
Dans nos destins - un Ami nous rejoint,
Un bout de pain
L’espoir vient d’apparaître,
Reste avec nous jusqu’au bout du chemin...
1.- Pour Te confier nos soucis et nos larmes,
Pour Te confier nos ennuis, nos chagrins,
Pour inventer des chansons qui désarment,
Pour avancer sans peur des lendemains...
2.- Pour rechercher, décrypter, reconnaître,
Pour découvrir la réponse aux “Pourquoi”,
Pour s’obstiner, cheminer et renaître,
Pour avancer jusqu’au bout de nos choix...
3.- Pour recevoir, pour vouloir, pour apprendre,
Et s’étonner que nos cœurs soient brûlants,
Pour T’inviter, T’écouter, te comprendre
Et s’étonner que nos cœurs soient vivants...
18 - PAIN DU VOYAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Ma vie nul ne la prend, c’est moi qui L’a donne »
(Jn 10, 18)
Lorsque Jésus dit « Ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne », il fait allusion à l’abandon de sa vie, décidée en toute liberté, qui va être le principe de l’offrande de lui-même dans sa Passion. Il fait comme le ferait tout berger qui aime son troupeau, il le défend contre les loups et les brigands, en allant jusqu’à user de son propre corps. Et c’est cette offrande de lui-même qu’Il annonce comme aimée par Dieu son Père. Le don de Sa Vie correspond au plus profond à sa Mission de Salut puisque par ce Don il montre vraiment ce qu’est l’Amour. Si Dieu est Amour, il ne suffit pas de le dire, il faut le vivre, et cela veut dire accepter de mourir. En effet, la logique du don total, de l’amour total, c’est de donner sa vie, car « que peut-on donner de plus que sa vie » (Jean 15,13) ? La liberté de l’amour total se comprend dans ce don total : nul ne lui prend sa vie, car elle est donnée dès le début de la compréhension de sa Mission.
Jésus a été livré aux hommes. Il est aux mains des hommes (comme l'agneau qui sera son symbole).
C'est-à-dire que de ce drame, de ce supplice, de ces tortures, Jésus fait une offrande. Il prend à son compte tous ces tourments que les hommes vont lui faire subir, dans leur haine et dans leur violence. Il les prend à son compte pour en faire un acte d'amour, un acte d'offrande d'amour au Père, un acte d'offrande de rédemption pour les hommes. Et, de cette sorte, tous ces évènements sont assumés par la volonté du Christ. "Ma vie, nul ne la prend, c'est Moi qui la donne !"
« Mon royaume n'est pas de ce monde » (Jean 18,36).
. « Si quelqu'un veut se mettre à ma suite, qu'il se renonce lui-même, qu'il prenne sa croix,
et qu'il me suive » (Matthieu 16,24).
Refrain :
Pain du voyage
Sur nos chemins,
Pain du partage
Au quotidien ...
1.-
Dieu Tu nous cherches
Sur nos chemins,
Dieu que je cherche,
Dans l’incertain.
2.-
Vers ta demeure,
Il faut partir,
Il n’est point d’heure,
Pour T’accueillir.
3.-
Tu nous appelles
En Ta maison,
Tu interpelles,
Pour la moisson.
19 - QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
Paroles et musique : Jacques BREL
Quand on n’a que l’amour à s’offrir en partage
Au jour du grand voyage qu’est notre grand amour ;
Quand on n’a que l’amour, mon amour toi et moi,
Pour qu’éclatent de joie chaque heure et chaque jour.
Quand on n’a que l’amour pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse que d’y croire toujours ;
Quand on n’a que l’amour pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil la laideur des faubourgs ;
Quand on n’a que l’amour pour unique raison
Pour unique chanson, et unique secours...
Quand on n’a que l’amour pour habiller matin
Pauvres et malandrins de manteaux de velours ;
Quand on n’a que l’amour à offrir en prière,
Pour les maux de la terre en simple troubadour.
Quand on n’a que l’amour à offrir à ceux-là
Dont l’unique combat est de chercher le jour ;
Quand on n’a que l’amour pour tracer un chemin
Et forcer le destin à chaque carrefour ;
Quand on n’a que l’amour pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson, pour convaincre un tambour.
Alors sans avoir rien que la force d’aimer,
Nous aurons dans nos mains, amis, le monde entier !
Copyright Association Saint Bruno 2020 - Tous droits réservés - Mentions légales - Crédits photos -