Ce SITE se veut être
un outil catéchétique, une démarche numérique de catéchèse pour rejoindre ceux
qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.
C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.
- CLIN DIEU -
PRIÈRE DU MATIN
MOIS SEPTEMBRE 2025
Le mois de septembre, consacré à Notre-Dame des Douleurs,
nous invite à méditer les sept douleurs de la Vierge
et les fruits que nous pouvons tirer de chacune d'entre elles.
MARDI 16 SEPTEMBRE 2025
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)
Méditation Père Sébastien Antoni
Alors qu'elle s'approchait de l'entrée de la ville, le regard de Jésus est saisi et son regard oriente le nôtre : un cortège se dirigeait vers un lieu de sépulture, portant un défunt, l'unique fils d'une mère esseulée. Un grand nombre d'habitants de la ville l'accompagnait dans son chagrin. À la vue de cette scène, une immense compassion étreignit le Seigneur, et il lui adressa ces paroles apaisantes : "Nul besoin de verser des larmes." L'itinéraire funéraire se serait sans doute déroulé en silence. Certains tourments ne s'expriment pas par des mélodies, ne se transmettent pas par des discours. Le silence s'érige en teinte de certains désespoirs. Même les prières s'effacent, car là où l'espoir s'éteint, la confiance ne laisse pas même son ombre. C'est ce tourment que Jésus affronte dans le passage évangélique du jour. La veuve, qui a perdu son fils unique, symbolise la désolation totale de cette douleur : amputée de sa descendance, amputée de son union. Toutefois, Jésus ne demeure pas impassible. Il n'oppose pas de doctrines. Il n'offre pas d'explications pour atténuer son désarroi. Il lui adresse ces mots : "Point besoin de larmes." Il cherche à mettre un terme à sa peine. Le Christ est celui qui inscrit une fin à la douleur destinée à être perpétuelle. J'aimerais que cet extrait évangélique s'adresse particulièrement à ceux ayant perdu un être cher, à ceux ayant éprouvé la perte d'un enfant : votre affliction est temporaire. Cette réalité ne demeurera pas constante. Ce qui vous a été enlevé vous sera restitué. Les paroles de Jésus : "Jeune homme, je te le dis, lève-toi," résonnèrent. Le décédé se redressa et se mit à s'exprimer. Ainsi, il fut rendu à sa mère. Cette histoire parle à toute personne éprouvant la souffrance. Elle transcende le simple récit d'une femme ou d'une douleur. Toute existence est marquée par les actions relatées ici. Jésus qui remarque, qui fixe une limite, qui redonne. Posséder la foi, c'est se rappeler que toute vie terrestre trouve son accomplissement dans la vie éternelle. Et la vie éternelle consiste à réparer ce qui nous manque, à guérir ce qui nous fait souffrir. C'est une restitution d'une ampleur totalement inconcevable et irréversible de ce que nous chérissons. Cela peut sembler simplement réconfortant, mais cela réside au cœur même de l'Espérance.
Mardi 16 septembre 2025
AIMONS NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 17 SEPTEMBRE 2025
« Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations,
et vous n’avez pas pleuré » (Lc 7, 31-35)
Méditation Père Sébastien Antoni
Notre monde et sans doute le monde d’hier aussi trouve son écho tragique dans le récit évangélique d'aujourd'hui : 'Nous avons joué de la flûte pour vous, et vous n'avez pas dansé ; nous avons chanté un chant de deuil, et vous n'avez pas pleuré !' En somme, le nœud central réside dans le défi de susciter un intérêt sincère chez les individus. Le ressenti d'indifférence, de torpeur, de mélancolie, et d'isolement est largement répandu. Il arrive en vieillissant que ce qui jadis éveillait notre allégresse ou provoquait notre affliction ne revêt plus d'importance. Une alternative se dessine, celle de l'indifférence. Le grand péril consiste précisément en ce désintérêt. Il émerge pour des raisons variées. Fréquemment, il se forge en une forme de défense, un moyen d'échapper à la douleur. Par moments, il découle d'une forme de paresse, d'une intention d'éviter toute implication. Ces eaux stagnantes, cette tiédeur, incarnent le territoire le plus dangereux où nous campons parfois. La joie peut trouver sa place, la douleur peut être appréhendée, mais comment mettre un terme à l'indifférence ? 'En effet, Jean le Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain ni ne buvant de vin, et vous dites : 'Il est possédé par un démon'. Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : 'C'est un glouton et un ivrogne, un ami des collecteurs d'impôts et des pécheurs.' Or, la Sagesse a été reconnue juste par tous ses enfants." Jésus choisit délibérément d'évoquer Jean le Baptiste et de se référencer lui-même, pour mettre en exergue deux perspectives fondamentalement différentes face à la réalité, et indique que lorsqu'une personne refuse de s'engager, elle cherche toujours à pointer du doigt ce qui ne va pas. Quand l'extrémisme et l'ascétisme prédominent, comme dans le cas de Jean le Baptiste, on l'accuse d'être sous l'emprise d'un démon. En revanche, lorsque l'ouverture et l'acceptation prévalent, à l'instar de Jésus, on le traite de populiste et de tolérant. Pourtant, la vérité est ailleurs : afin de se soustraire à toute implication, nous sommes prompts à rejeter la faute sur quelqu'un ou quelque chose. Ceux qui aspirent à s'engager, en revanche, ne cherchent pas les erreurs, mais se sentent investis de responsabilité.
Mercredi 17 septembre 2025
POUR VIVRE LIBRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 18 SEPTEMBRE 2025
« Ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour » (Lc 7, 36-50)
Méditation Père Bernard Devert
L’Evangile de ce jour est une invitation à laquelle Jésus répond ; Il attend aussi la nôtre et sans doute, ne manquera-t-il pas de nous dire, comme Il l’a exprimé à celui qui le reçoit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire ».
« Parle, Maître ».
Nous avons entendu le dialogue qui s’ensuit. Cette femme ne trouve pas grâce auprès de son hôte, la considérant comme une pécheresse. Ses gestes d’affection lui semblent déplacés par rapport à Jésus.
Jésus risque une parole à l’adresse de cette femme : « Tes péchés sont pardonnés ». Soudain, elle est celle qui est la plus pure de tous. Au lieu de se laisser habiter par une parole qui résonne dans le cœur, chacun se met dans son enfer à raisonner : qui est-il cet homme qui se permet une telle parole. Dieu seul peut pardonner.
Ce matin, je vous propose ces quelques mots qui me furent partagés dont j’ai gardé la mémoire : s’il t’est donné de voir l’image de toi-même, n’aie peur de ta blessure blême, car il te suffit d’offrir la vérité de toi-même pour recevoir la tendresse du Père.
Cette tendresse est là, merveilleusement offerte. Dieu, pour être infiniment prodigue, opère des prodiges, invitant ses enfants à pardonner comme Il pardonne. Ce « comme » traduit l’immensité de la confiance qui nous est faite et le respect que le Seigneur témoigne à chacun.
Simon, j’ai quelque chose à te dire. Tous, frères et sœurs de Simon, veut aussi de la même façon nous parler.
L’actualité nous a conduits ces dernières semaines à mieux connaître ces drames qui se passaient à Marseille de par cette économie souterraine des stupéfiants qui banalise le mal sans que cela stupéfie grand monde, d’où ce message de l’Archevêque, Jean-Marc Aveline, qui dit que rien ne sert de s’émerveiller devant la beauté de la nature si on ne sait pas s’indigner quand une vie humaine est bafouée.
Simon s’indignait que cette femme se mette au pied de Jésus, ne comprenant pas qu’elle puisse aimer et être aimée. Il la condamne, ne parvenant pas à voir dans cette femme ce qui est grand en elle. Alors, pour que plus personne ne puisse s’offusquer, le Seigneur ose la parole libérante et infiniment aimante du pardon.
Le par-don est le don plénier de l’amour.
L’heure est ce passage – là encore une pâque ‑ de la disgrâce à la grâce, de la morale à la mystique.
Simon était enfermé dans la loi, le permis et le défendu. Voici que le Seigneur le fait entrer dans un monde nouveau, celui où, par le don de l’amour, il fait du neuf avec le risque de l’étonnement, mais aussi celui de l’émerveillement.
Jésus vient nous dire ce matin : acceptes-tu de te laisser émerveiller pour consentir à être pardonné pour vivre de cette mystique, c’est-à-dire de cette grâce.
Péguy à ces mots si justes : « Tout commence en mystique et finit en politique ».
Les artistes savent que tout commence et finit par la mystique, cette grâce d’entreprendre ne peut se poursuivre que pour comprendre que c’est en remettant chaque jour l’ouvrage sur le métier, en commençant, recommençant, que s’éveille un jour la perfection de l’œuvre.
Seigneur, merci ce matin de nous parler, comme tu nous parles. Si tu ne supportes pas le péché, tu nous portes pour, chaque jour, nous en éloigner. Alors, oui, tout est grâce.
Jeudi 18 septembre 2025
POUR VIVRE LIBRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2025
« Des femmes les accompagnaient et les servaient en prenant sur leurs ressources » (Lc 8, 1-3)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Combien étaient-elles ces femmes qui suivaient Jésus ? Beaucoup selon Luc. Les autres évangiles ne les mentionnent pas à ce stade de leur récit, mais tous disent que les apôtres étaient absents lors de la crucifixion et qu’ils ne furent pas les premiers à la résurrection. Ce sont des femmes et parmi elles, Marie de Magdala qui ont accompagné le maître dans son agonie. Ce sont à nouveau ces femmes que l’on retrouvera à l’aube de Pâques. Les douze s’étaient cachés quand l’heure était mauvaise. Mais on sent derrière le récit que Luc nous fait ici de ce que Jésus vivait en Galilée, comme une réticence à dire qu’il était accompagné de femmes disciples. C’était, écrit-il, des femmes guéries de différents démons (sept, rien que pour Marie-Madeleine !), elles aidaient à faire bouillir la marmite. Certaines avaient de riches et puissants maris… Comme si, parmi les disciples de Jésus, il n’y avait qu’elles qui avaient eu affaire à des démons, il n’y avait qu’elles qui étaient mariées…
Mais nous savons par ailleurs que Pierre avait une épouse et sans doute des enfants. Nous savons que le diable entrait comme il voulait en Judas. Déjà se mettait en place l’image trompeuse d’une Église dirigée par des hommes purs et célibataires.
Ton Église, Seigneur, fut de tous temps composée de femmes et d’hommes. Chacun, chacune ses richesses. Chacune, chacun ses démons. Et ton amour nous garde marchant à tes côtés.
Vendredi 19 septembre 2025
PRIEZ POUR NOUS MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 20 SEPTEMBRE 2025
« Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui retiennent la Parole et portent du fruit par leur persévérance »
(Lc 8, 4-15)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Si je dis [ilsem], qu’entendez-vous ? Que comprenez-vous ?
Comprenez-vous que je parle du semeur qui est sorti pour diffuser à tous les vents des particules de vie : il sème ?
Comprenez vous que que je parle de ces gens qui manifestent les uns envers les autres un sentiment généreux : ils s’aiment ?
Ne peut-on pas entendre l’un et l’autre à la fois et que la parole est semée quand les chrétiens décident de s’aimer ? Et que celles et ceux qui ont reçu la semence sont alors à leur tour semeurs ?
Elle est riche cette parabole de ce qu’elle dit de notre liberté d’entendre tout en soulignant que personne ne vit hors sol, que chacun connaît des chances et des contraintes, qu’il y a sur nos chemins des pierres et des épines mais toujours aussi la possibilité d’une éclosion de vie. Car vous l’avez noté au passage si, dans l’explication que donne Jésus, les obstacles à la vie que sont les pierres ou les épines renvoient à des éléments extérieurs à la personne, l’inquiétude, la richesse, la bonne terre, elle, correspond à ce qui est dans la personne, au cœur beau et bon. Et nous savons tous qu’il y a de la bonne terre cachée sous les cailloux, et des gens courageux malgré des contextes difficiles.
Et c’est pour cela qu’inlassablement il sème et ils s’aiment. Entendez-le comme vous voulez mais vivons-le.
Et que ta Parole, Seigneur, semée en nous, s’enracine jusqu’à ce que nous portions du fruit.
Amen
Samedi 20 septembre 2025
SEIGNEUR RESTE AVEC NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 21 SEPTEMBRE 2025
« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Lc 16, 1-13)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Avez-vous remarqué le chemin complet de présentation du maître entre le début et la fin de la parabole ? Le premier maître, présenté au début, n’est soucieux que de son bien. Sur simple allégation de certains, sans prendre le temps de vérifier leurs paroles, il convoque son gérant et lui signifie son renvoi. Regardons maintenant le maître, tel qu’il est décrit à la fin de la parabole. Il fait l’éloge de ce gérant, qui cette fois-ci l’a surement volé en falsifiant les notes de dettes. Tout en reconnaissant sa malhonnête, il le déclare habile. Deux visages à l’opposé pour cet homme riche qui a délégué ses biens à un gérant. Ils nous font travailler notre propre regard sur Dieu. Correspond-il plus au premier ou second maître ? Si c’est au premier, alors nous sommes invités à laisser notre regard, notre soi-disant connaissance être bouleversé par le maître tel qu’il se présente à la fin. Dieu n’est pas soucieux de son bien. Il est par contre soucieux des relations d’accueil et d’amitié que nous sommes capables de tisser – quitte à se qu’il soit lui-même léser. N’est-ce pas l’un des aspects de cette parabole. Nous pouvons y entendre la façon dont Dieu nous confie, à chacun, mais aussi tous ensemble la vie, la création. Nous ne serons jamais à la hauteur de cette gérance. L’actualité ne cesse de nous le dire. Alors, ne visons pas une perfection inatteignable. Que notre axe soit celui du partage, de la miséricorde, de l’attention à l’autre, y compris de l’attention à la création. Nul ne peut servir deux maîtres, celui qui exige, le comptable du début, Mamon, ou celui que Jésus nous révèle, ce Dieu dont la justice est le pardon, le renouvellement de notre être ?
Dimanche 21 septembre 2025
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 22 SEPTEMBRE 2025
« On met la lampe sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière » (Lc 8, 16-18)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Quand on allume une lumière, le but n’est pas forcément de la voir mais de voir ce qu’elle éclaire. Et, souvent, si elle se voit de loin, c’est comme par inadvertance. Plutôt que : « j’ai vu la lumière », on dira alors : « j’ai vu de la lumière ». Je suis passé devant ton bureau cette nuit et j’ai vu de la lumière. Elle débordait de chez toi, comme si tu avais oublié de l’éteindre, de la lumière en trop alors que toi, il te suffisait d’un tout petit peu de lumière pour lire les quelques cm² de la page d’un livre.
Dans l’évangile, celle qui allume la lumière, c’est celle qui a perdu une pièce de monnaie. Peu lui importe la couleur de la flamme qu’elle a éveillée. Ce qui compte, c’est l’argent pour acheter le pain qui nourrira les siens. Mise sous un bol, cette flamme serait inutile. Elle la met là où elle est la plus efficace et elle regarde partout, sauf la source de lumière. Le but n’est donc pas tant de voir la lumière mais ce qu’elle éclaire.
“Prenez garde, dit Jésus, à la manière dont vous écoutez”. Peut-être à la manière dont ce que ce que vous entendez va éclairer le reste. Prenons garde à la manière dont cet évangile qui nous éclaire ce matin va donner couleur et sens à tout ce que nous allons trouver dans cette journée. Car qui sait si nous ne trouverons pas aujourd’hui dans la maison éclairée de l’intérieur une pièce, une perle, un trésor.
Seigneur, merci pour la clarté de l'évangile. Amen
Lundi 22 septembre 2025
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 23 SEPTEMBRE 2025
« Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique » (Lc 8, 19-21)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Ce court récit se situe juste après la parole entendue hier : :« Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit, Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour. » Voilà l’illustration de la mise en garde. La mère et les frères de Jésus veulent prendre une place particulière, alors que Jésus parle à la foule. Garder pour soi une relation qui est unique et qui nous semble alors donner des privilèges. Ces paroles ne nous rejoignent-elles pas, nous aussi lorsque nous nous situons comme des chrétiens de longue date, ou de premier rang par nos engagements, notre foi ? Comme si, naturellement, ceux et celles qui nous paraissent moins bien lotis devaient nous laisser la préséance. J’ai assisté, juste avant l’été, au baptême d’une jeune fille de 21, profondément handicapée. Le témoignage porté par son entourage en son nom a fait vivre à l’ensemble des participants un moment d’évangile comme jamais ils n’en avaient vécu, bien au-delà de tout discours. Leurs regards en ont été bouleversés, sur le monde, sur Jésus, sur eux-mêmes. Que savons-nous de la présence de Dieu en l’autre, en tout autre ? L’essentiel est de nous mettre chaque instant à l’écoute de sa parole, et de la mettre en pratique.
Mardi 23 septembre 2025
COEUR PLEIN D'AMOUR, MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2025
« Il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades » (Lc 9, 1-6)
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
Après leur avoir donné l’exemple, après avoir été de village en village, à la rencontre des gens, pour les soulager, les guérir, leur annoncer l’amour et le salut de Dieu pour tous les hommes, Jésus invite ses disciples à faire de même. Et le seul conseil qu’il leur donne, c’est le conseil de la pauvreté. Il ne leur donne pas de cours de théologie, de technique d’évangélisation. Ils ne partent qu’avec l’exemple de ce que Jésus a fait avant eux, et le conseil de la pauvreté. N’emportez rien, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent. Autant dire qu’ils ne risquent pas d’aller bien loin. Et le conseil de Jésus n’est pas un conseil moral ou ascétique, mais un conseil pour être efficace. Pourtant ce conseil ne semble pas être un conseil efficace. Pour aller loin il faut prendre des forces. Le but de ce que veut Jésus, et qui sera la clé de l’évangélisation, c’est d’arriver humblement, comme des pauvres, en ayant besoin, en tendant la main ! Avant d’avoir des choses à donner, il souhaite que nous ayons des choses à demander. Puisqu’ils n’ont rien, les disciples sont obligés d’avoir besoin, ils sont obligés de demander, ce serait-ce que leur nourriture. Ainsi ils n’arrivent pas de façon condescendante, mais comme des pauvres. Et cette attitude ouvre les cœurs. Quand je dis à l’autre que j’ai besoin de lui, l’autre n’a plus peur et il se sent important, utile. La technique d’évangélisation de Jésus, c’est de valoriser les autres, de leur dire qu’ils sont importants. Il n’a cessé de faire cela tout au long de sa vie publique, et les seules critiques qu’il a émises à l’égard de ceux qu’ils rencontraient, c’était à l’égard de ceux qui se prenaient un peu trop pour des personnes importantes, qui s’imaginaient que tout leur était du. La pauvreté est la clé de l’évangélisation, parce qu’elle est la clé de la relation. Nous avons tous des charismes différents, mais la pauvreté n’est pas en option. La pauvreté n’est pas un charisme que certains auraient et pas d’autres. La pauvreté est un conseil évangélique. Le seul, le véritable évangélisateur c’est Jésus, mettons-nous donc à son exemple et nous pourrons accomplir les mêmes gestes que lui, avec la même fécondité, parce qu’il nous l’a promis. Utilisons donc les mêmes moyens que lui, l’humilité, la simplicité, la pauvreté.
Mercredi 24 septembre 2025
IL FAUT PRÉPARER LA ROUTE AU SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 25 SEPTEMBRE 2025
« Vous mangez, mais sans être rassasiés ;
vous buvez, mais sans être désaltérés ;
vous vous habillez, mais sans vous réchauffer ;
et le salarié met son salaire dans une bourse trouée."
Jeudi 25 septembre 2025
OÙ DEUMEURES-TU ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2025
« Tu es le Christ, le Messie de Dieu. – Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup » (Lc 9, 18-22)
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus s’interroge, sur la société de son temps, sur ce qu’on dit de lui, sur ce qu’on pense de Dieu.
A Jésus, les apôtres répondent que pour les uns il est Jean Baptiste, pour les autres Elie, pour d’autres encore Jérémie ou l’un des prophètes. Si on faisait aujourd’hui un sondage, comme on en fait beaucoup, en demandant : pour vous qui est Dieu ? Les réponses seraient : « pour les uns une création de l’homme, pour les autres une force vitale, pour d’autres le hasard ou la fatalité. La vérité dépendrait de ce que pensent la majorité et on verrait en gros titre dans les journaux des affirmations du style : la majorité des chrétiens ne croient pas en la Résurrection du Christ. Mais Dieu ne dépend pas de ce que je pense de lui. Je peux bien penser que Jésus soit Jean Baptiste, la réalité, c’est qu’il est Jésus, le Fils de Dieu, le sauveur. Et même si la majorité de ceux qui se disent chrétiens ne croient pas à la résurrection, cela n’affecte pas la résurrection elle-même. Et même si la majorité pense que je suis une femme. La vérité c’est que je suis un homme. Des opinions ne font pas la vérité. C’est l’un des enseignements de l’Évangile d’aujourd’hui. Dieu est Dieu, un point c’est tout. Et si Dieu est Dieu, il dépasse infiniment tout ce que je peux comprendre de lui, tout ce que je peux penser de lui, tout ce que je peux dire de lui. En revanche si ce que je pense de lui, ne change pas ce qu’il est, ce que je pense de lui, affecte ma vie et le sens que je lui donne. La relation personnelle que j’ai avec Jésus, les liens que j’établis avec lui, vont avoir une conséquence importante sur ma vie. Le Seigneur veut entrer en relation avec chacun de nous, pour notre bien, pour notre bonheur, pour que nous menions une vie équilibrée. Le souci de Jésus à l’époque, le souci de saint François de Sales, ce n’est pas l’influence que je peux avoir sur Dieu, mais bien l’influence que Dieu doit avoir sur ma vie, et cette influence est considérable, si, dans ma liberté souveraine, j’accepte d’être mû par l’Esprit Saint, si j’accepte que l’Esprit saint dirige ma vie vers la sainteté, vers le bonheur tel qu’il est présenté dans l’Évangile
Vendredi 26 juillet 2025
LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2025
« Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Les disciples avaient peur de l’interroger sur cette parole » (Lc 9, 43b-45)
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
Jésus est avant tout un sauveur, et l’horizon de l’Évangile c’est le mystère pascal, c’est la passion, la mort et la résurrection du Seigneur. C’est pour les préparer à vivre cet événement exceptionnel, le plus grand événement de l’histoire de l’humanité que Jésus l’évoque avec ses apôtres. Nous attendons souvent que le Seigneur corresponde à ce que nous attendons de lui, que la religion réponde à nos besoins. Mais nous chrétiens, nous ne croyons pas uniquement pour aller mieux, ou pour être guéri, comme cela est évoqué dans l’Évangile. C’est lorsque que les gens sont dans l’admiration devant tout ce que Jésus fait, que Jésus leur en donne le sens, les oriente vers la finalité. Jésus n’est pas d’abord un thaumaturge, il est l’unique sauveur. Et s’il guéri, ce n’est pas parce que nous avons la foi, mais pour que nous ayons davantage la foi, pour que nous nous convertissions, et que nous apprenions, qu’il est la résurrection et la vie. Nous devons entrer dans l’attitude qui est celle de Jésus, en ayant notre vie, non plus centrée sur nous-mêmes mais sur Dieu. La relation avec Dieu n’est pas un moyen, mais un but. Si Jésus se manifeste à nous d’une manière ou d’une autre, s’il nous offre un cadeau qui peut être une guérison, une intention de prière exaucée, c’est pour que notre relation avec lui en soit renforcée, pour que nous sachions accueillir son salut dans la simplicité, l’humilité. Combien de fois j’entends des gens qui me disent : je ne prie plus, Dieu ne m’exauce jamais. Mais Dieu n’est pas un magicien. Ne l’instrumentalisons pas au profit de nos désirs, de nos idées. La plus belle prière c’est de dire à Jésus que nous l’aimons, c’est aussi lui demander la force de l’Esprit Saint pour que nous sachions aimer les autres. Jésus ne nous exauce pas parce que nous croyons, parce que nous avons la foi, mais pour que nous croyions, pour que nous ayons la foi en lui qui est la résurrection et la vie.
Lundi 22 septembre 2025
PAR LE PAIN ET PAR LE VIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 28 SEPTEMBRE 2025
« Garde le commandement jusqu’à la Manifestation du Seigneur » (1 Tm 6, 11-16)
Méditation Pasteure Héléna Vicario
Se souvenir. On distingue une vraie histoire d’amour d’une simple passade au poids que l’on donne aux paroles de celui, de celle qui m’a accompagné un temps dans ma vie. Comme une huitre, nous prenons une parole, une expression, une réplique venant de la bouche aimée et nous l’enveloppons de nacre jusqu’à en faire une perle. Perle que nous porterons aux dîners entre amis, aux échanges entre collègues, et que tous admireront.
Lorsque le Christ survient dans notre vie, ses paroles nous marquent. Bientôt, par la lecture de la Bible, nous avons un collier de perles de plusieurs rangs à porter à la vue de tous. Nous sommes redevables des disciples qui ont tout gardé en mémoire, puis des disciples des disciples qui ont tout mis par écrit quand ces premiers témoins sont décédés.
Mais nous sommes surtout redevables au travail de l’Esprit en nous. Qu’est ce qui fait qu’une parole de Jésus écoutée mille fois frétille un jour dans notre Esprit comme un poisson aux mille reflets ? Qu’est ce qui nous permet d’enraciner la parole du Christ dans notre vie, de rendre cohérent notre comportement avec la radicalité de son commandement d’amour ?
L’Esprit, toujours l’Esprit à l’œuvre. C’est pourquoi chacun de nous apporte sa pierre à l’édifice de la foi. C’est en s’écoutant les uns les autres, en dialoguant les uns avec les autres, que pourra retentir le bruissement de l’Esprit à l’œuvre.
Souvent on me demande pourquoi aller au culte, pourquoi se rendre à la messe ? Parce qu’en ces lieux de réunions de la communauté vivante, l’Esprit butine comme une abeille de fleur en fleur. Par les interventions des uns et des autres, par les interprétations des uns et des autres, c’est un miel doré, ambré, d’une limpidité cristalline qui naîtra. Cheminons ensemble !
Dimanche 28 septembre 2025
VENIR VERS TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 29 SEPTEMBRE 2025
« Vous verrez les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme » (Jn 1, 47-51)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Jésus parle assez peu des anges, ils sont à l’honneur dans l’évangile de ce jour, puisque c’est leur fête : « amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l’homme ». Il s’adresse alors à Nathanaël, un « véritable fils d’Israël », l’invitant à dépasser la prophétie que Jésus a faite sur lui, afin de l’inviter, et nous à sa suite à regarder vers le ciel et à rechercher : « les choses d’en-haut ». On se souvient de l’échelle de Jacob (Ge 28,12), qui unit la terre au ciel, l’homme à Dieu.
Les anges ont accompagné la vie de Jésus : à sa naissance, pour la faire connaître aux bergers ; à son agonie pour le réconforter, à sa résurrection pour l’annoncer aux saintes femmes. Mais c’est la première fois qu’Il nous parle d’eux comme intervenant dans le plan de Dieu. Nous avons des médiateurs dans nos vies : Gabriel l’a été pour Marie, Michel pour Jacob, Raphaël pour Tobie. Ils sont envoyés par Dieu pour nous réconforter, nous fortifier, nous guérir et nous accompagner dans notre chemin vers Dieu.
Je vous donne un petit conseil : avant une rencontre - surtout si vous savez qu’elle sera difficile -, invoquez vos anges, demandez-leur de rencontrer les anges de celui ou celle que vous allez rencontrer, afin que Dieu prépare les cœurs de chacun….
Lundi 29 septembre 2025
GARDE MA VIE SIMPLE ET TRANQUILLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 30 SEPTEMBRE 2025
« Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem » (Lc 9, 51-56)
Méditation Père François Lestang
Jésus commence son chemin vers Jérusalem, où il vivra sa Passion, sa Résurrection et son Ascension. Pour les Galiléens, comme pour les Judéens, Jérusalem est le lieu de la présence de Dieu, l’endroit où se trouve le Temple unique du Dieu d’Israël. Mais pour leurs voisins samaritains, situés précisément entre Galilée et Judée, le lieu de la présence de Dieu est ailleurs, au mont Garizim. Entre Samaritains et Judéens, l’hostilité peut aller jusqu’à chercher à profaner le sanctuaire de l’autre groupe, d’après ce que nous rapportent les historiens.
Les disciples de Jésus chargés de préparer la visite de leur maître ne sont pas reçus. Devant cette résistance, leur colère gonfle. Pleins de zèle pour leur Dieu, Jacques et Jean se déclarent prêts, à l’image du prophète Élie, à invoquer le feu du ciel pour détruire leurs ennemis, comme celui-ci l’avait fait sur des bataillons chargés de le capturer.
Mais Jésus, doux et humble de cœur, qui va bientôt enseigner à ses disciples qu’il leur faut pardonner à ceux qui les ont offensés, Jésus refuse ce feu qui donne la mort. Il poursuit sa route, vers un autre village, qui est probablement lui aussi composé de Samaritains. Quelques temps plus tard, il osera donner en exemple le bon Samaritain.
Après la Résurrection et l’Ascension, Jean reviendra en Samarie, accompagné de Pierre, et alors ils feront tomber le feu sur ces villages. Mais ce sera le feu de l’Esprit, un feu qui donne la vie, un feu qui crée la communion.
Seigneur Jésus, en ce dimanche où tant d’églises chrétiennes célèbrent ta Résurrection, je te prie pour que ton Esprit de feu et d’unité tombe sur chacun de ces lieux, pour nous embraser du feu de ton amour, pour témoigner de ta miséricorde inépuisable.
Mardi 30 septembre 2025
TOUT DONNER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
OCTOBRE 2025
Suggestion "Prière du matin"
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé
MERCREI 1er OCTOBRE 2025
« Je te suivrai partout où tu iras » (Lc 9, 57 )
Mercredi 1er octobre 2025
L'AMOUR ESRT PLUS FOR QUE LA MORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 02 OCTOBRE 2025
« Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 18, )
Jeudi 02 octobre 2025
AVE MARIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 03 OCTOBRE 2025
« Celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé » (Lc 10, 13)
Vendredi 03 octobre 2025
BÉNIE SOIS-TU MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 04 OCTOBRE 2025
« Réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrit dans les Cieux » (Lc 10, 17)
Samedi 04 octobre 2025
BÉNIE SOIS-TU MARIE VIENS HABITER NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 05 OCTOBRE 2025
« Si vous aviez la Foi ! » (Lc 17, 5)
Dimanche 05 octobre 2025
BIENHEUREUSE CELLE QUI A CRU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 06 OCTOBRE 2025
« Qui est mon prochain? » ( Lc 10, 25 )
Lundi 06 octobre 2025
CHANGE NOS VIES VIERGE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 07 OCTOBRE 2025
« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Lc 1, 26 )
Mardi 07 octobre 2025
CHANTE AVEC MOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 08 OCTOBRE 2025
« Seigneur apprends-nous à prier » (Lc 11, 1)
Mercredi 08 octobre 2025
DÉCOUVRIR LA SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
jeudi 09 OCTOBRE 2025
« Demandez et on vous donnera » ( Lc 11, 5 )
Jeudi 09 octobre 2025
DEVANT TON ICÔNE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 10 OCTOBRE 2025
« Si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons,
c'est donc que le règne de Dieu est venu jusqu'à vous » ( Lc 11, 15 )
Vendredi 10 octobre 2025
DIS-LUI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 11 OCTOBRE 2025
« Heureuse la mère qui t'a porté en elle !
- Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu » (Lc 11, 27)
Samedi 11 octobre 2025
MAGNIFICAT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 12 OCTOBRE 2025
« Il ne s'est trouvé parmi eux que cet étranger
pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu » (Lc 17, 11)
Dimanxche 12 octobre 2025
MAGNIFICAT CHANTONS LE SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 13 OCTOBRE 2025
«À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas » (Lc 11, 29 )
Lundi 13 octobre 2025
MAIS QUI ES-TU MARIE ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 14 OCTOBRE 2025
« Donnez plutôt aux aumônes ce que vous avez
et alors tout sera pur pour vous » (Lc11, 37)
Mardi 14 octobre 2025
MARIE CHANTONS ENSEMBLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 15 OCTOBRE 2025
« Quel malheur pour vous pharisiens !
Vous aussi, les dfocteurs de la Loi, malheuireux êtes-vous ! » (Lc 11, 42 )
Mercredi 15 octobre 2025
MARIE DANS NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 16 OCTOBRE 2025
« Cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes
depuis le sangt d'Abel jusqu'au sang de Zacharie » (Lc 11, 47)
Jeudi 16 octobre 2025
MARIE DU MOIS DE MAI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 17 OCTOBRE 2025
« Les cheveux de votre tête sont tous compté » (Lc 12, 1-7)
Vendredi 17 ctobre 2025
MARIE DANS NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 18 OCTOBRE 2025
« La moisson est abondante, mais les ouvriers sosnt peu nombreux » (Lc 10, 1-9)
Samedi 18 octobre 2025
MÊME SI TU CACHES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 19 OCTOBRE 2025
« Dieu fera justice à ses élus qui crient vers lui » (Lc 18, 1-8)
Dimanche 19 octobre 2025
MARIE NOTRE MÈRE GUIDE-NOUS VERS LUI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Dimanche 19 octobre 2025
MON DIEU QUE VEUX-TU QUE JE FASSE ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 20 OCTOBRE 2025
« Ce que tu auras accumulé, qui l'aura? » (Lc 12, 13 )
Lundi 20 octobre 2025
N'AYONS MAS PEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 21 OCTOBRE 2025
« Heureux les srviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller » (Lc12, 35 )
Mardi 21 octobre 2025
ET IL Y EUT UN SOIR
Paroles et musique :Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 22 OCTOBRE 2025
« À qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup » (Lc 12, 39 )
Mercredi 22 octobre 2025
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 23 OCTOBRE 2025
« Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur terre?
Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division » (Lc 12, 49 )
Jeudi 23 octobre 2025
I BELIEVE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 24 OCTOBRE 2025
« Vous savez interpréter l'aspect de la terre et du ciel;
mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l'interpréter? » (Lc 12, 54)
Vendredi 24 octobre 2025
EXISTER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 25 OCTOBRE 2025
« Si vous ne vousd convertissez pas, vousd périrez tous de même » (Lc 13, 1)
Samedi 25 2025
MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 26 OCTOBRE 2025
« Le publicain redescendit dans sa maison
c'est lui qui éetait devenu juste, plutôt que le pharisien » (Lc 18, 9)
Dimanche 26 octobre 2025
SEL DE LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 27 OCTOBRE 2025
« Cette fille d'Abraham, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat » (Lc 13, 10)
Lundi 27 octobre 2025
BÉNI SOIS DIEU LE TRÈS HAUT LE PUISSANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 28 OCTOBRE 2025
« Il en choisit douze auxqcuels il donna le nom d'Apôtres » (Lc 6, 12)
Mardi 28 octobre 2025
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 29 OCTOBRE 2025
« On viendra de l'orient et de l'occident, prendre place au festin dans le royaume de Dieu » (Lc 13, 22)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Du côté de Dieu, la proposition du salut est universelle. Mais la réponse de l’homme à cette invitation est plus mesurée. Ce n’est pas Dieu qui nous tend un piège et ferme la porte, c’est nous même qui ouvrons ou fermons la porte. L’amour ne serait plus de l’amour si nous n’étions devant lui que des marionnettes ou des robots manipulés de l’extérieur. Rien n’est plus déshonorant que d’être déclaré “irresponsable”. Dieu a pris le risque de nous donner la liberté de la responsabilité : un amour sans limite de sa part mais livré à une réponse ou à un refus d’amour de notre part. On ne force pas quelqu’un à aimer. Ce n’est jamais Dieu qui ferme la porte de sa Maison, mais nous qui nous en détournons.
La question dans l’évangile était posée au futur : « N’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? », mais Jésus répond par une exhortation au présent d’abord, et prend l’image de la porte étroite. Cette porte est l’adéquation de notre vie à la Parole de Dieu. Si nous mettons en pratique l’évangile : dans le pardon, le partage, la vérité, la porte s’ouvrira largement. Si nous commettons le mal et l’injustice, la porte deviendra étroite jusqu’à se refermer ! Dieu veut réaliser en nous cette alchimie particulière de transformation de tout nous-même, afin que nos actes soient en accord avec nos paroles et notre foi : « Efforcez-vous d’entrer vous-mêmes par la porte étroite ».
Être saint, en hébreux, cela signifie : être autre… c’est-à-dire se rapprocher en vérité de Dieu, non pas d’une manière affective ou fusionnelle mais d’une manière vraie qui se concrétise dans nos actes . C’est ce que Jésus rappelle dans cet évangile, en rejetant ceux qui considèrent qu’ils ont un droit d’accès, un ticket gratuit, alors que leur vie est en contradiction avec leur foi : « Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice ». Le Mahatma Gandhi disait : « Si les chrétiens vivaient vraiment leur foi, il y a longtemps que je me serai fait chrétien ! ». « Nous avons mangé et bu en ta présence, tu as enseigné sur nos places » se plaignent ceux qui se sont écartés ; « Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice » répond Jésus. On ne le redira jamais assez : le christianisme est la religion de l’incarnation et de la vérité de nos vies.
Mercredi 29 octobre 2025
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 30 OCTOBRE 2025
« Il ne convient pas qu'un prophète périsse» (Lc 13, 31)
Méditation Père Nicolas de Boccard
L’apostrophe de Jésus sur Jérusalem raisonne encore en nous. La ville de la paix va devenir le lieu d’expiation du prophète par excellence : le Christ et celle de son martyre. Elle reste témoin du meurtre du prophète Jésus par ses frères.
L’histoire continue : le meurtre des envoyés divins dont se rend sans cesse coupable cette ville s’oppose aux efforts de Jésus. Il voulait y rassembler ses enfants dispersés. Et elle continue encore : la ville de la paix ; la « toute sainte » comme l’appelle les musulmans, est devenue la ville de toutes les tensions de notre monde.
Comment se fait-il que la ville appelée à être un phare pour toutes les nations, est devenue au contraire le lieu de luttes où se cristallisent toutes les tensions et les oppositions. Celle qui devait montrer l’exemple, témoigner de la souveraineté de Dieu sur l’humanité, ne témoigne bien souvent que des divisions en son sein. Et au lieu du rassemblement, elle est le lieu des divisions et du jugement.
Sans doute, elle est à l’image du combat qu’il y a en chacun de nous et que saint Augustin résumait ainsi :
« il faut faire un choix entre l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, ou de l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ». Le jugement auquel chacun de nous sera soumis n’est pas l’effet de l’arbitraire de Dieu, mais la conséquence d’une résistance irréductible à l’offre de la grâce.
C’est ainsi que le jugement de Dieu s’établit : « Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! ». Paroles prophétiques qu’il nous faut entendre !
Jeudi 30 octobre 2025
TROUVER DANS MA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 31 OCTOBRE 2025
« Si l'un de vous a un fils ou un boeuf qui tombe dans un puits,
ne va-t-il pas aussitôt l'en retirer, même le jour du sabbat?» (Lc 14, 1-6)
Vendredi 31 octobre 2025
MARANATHA ESPRIT DE FEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
NOVEMBRE -2026
SAMEDI 1er NOVEMBRE 2025
« » (Lc 7, 1-10)
Samedi 1er novembre 2025
ACCUEILLIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA