Ce SITE se veut être
un outil catéchétique, une démarche numérique de catéchèse pour rejoindre ceux
qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.
C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.
- CLIN DIEU -
PRIÈRE DU MATIN
MOIS D'AOÛT 2025
Le Chapelet
A première vue, la prière du chapelet ne sert à rien au sens matériel du terme.
On peut penser qu’elle ne produit rien.
Le terme "chapelet" par nature, c'est une prière répétitive en apparence,
mais c’est surtout une prière méditative.
En effet, lors d'un chapelet, on médite 5 passages de la vie du Christ : les "Mystères".
Cet objet trouve ses origines à la fin du Moyen-Âge. Au XVe siècle. C'est un chartreux : Dominique de Prusse qui aurait initié cette prière méditative à Trèves. Elle se répandra grâce à l'imprimerie et à la dévotion populaire.
Méditer les "mystères" du rosaire (des passages de la vie de Jésus)
À quoi sert de prier le Chapelet ?
La prière méditée du chapelet a plusieurs utilités :
travailler son cœur et cultiver sa vie spirituelle,
intérioriser et méditer la vie du Christ,
offrir du temps à Dieu,
lui confier ses intentions
et... en constater les fruits.
- Confier des intentions de prière à l'intercession de Marie.
JEUDI 28 AOÛT 2025
« Tenez-vous donc prêts » (Mt 24, 42)
Prière à Marie, Notre-Dame de Bon-Secours
Vierge Marie,Notre-Dame de Bon-Secours, je viens à toi parce que Tu es ma mère ;
c'est Jésus, ton Fils, qui me l'assure. Je viens avec toi louer et remercier le Seigneur.
Jeudi 28 août 2025
QUI PEUT BIEN MIEUX QUE TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 29 AOÛT 2025
« Je veux que, tout de suite,n tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste » (Mt 6, 17)
Prières à Saint Joseph
Ô glorieux saint Joseph, chef de la Sainte Famille de Nazareth, si zélé à pourvoir à tous ses besoins, étends sur nous ta tendre sollicitude et prends sous ta conduite toutes les affaires spirituelles et temporelles qui les concernent, et fais que leur issue soit pour la gloire de Dieu et le salut de nos âmes. Amen.
Vendredi 29 août 2025
SAINT JOSEPH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 30 AOÛT 2025
«Tu as été fidèle pour peu de choses, entre dans la joie de ton Seigneur » (Mt 25, 14)
Merci, Marie,
pour le plus grand secret de la vie
Marie, je te remercie de nous avoir donné
le plus grand secret de paix et de plénitude :
au moment même où nous faisons ce que Dieu,
par la vie, attend de nous,
nous sommes saints,
pleinement saints.
Inutile de nous tracasser excessivement
pour quoi que ce soit.
De moment en moment
où nous sommes très exactement
ce que nous devons être,
nous construisons une vie
comme la tienne, Marie.
Extraordinairement ordinaire.
André Sève, 1996
Samedi 30 août 2025
SAINTE MARIE JE ME REMETS ENTRE RES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 31 AOÛT 2025
« Quiconque s'élève sera abaissé; qui s'abaisse » (Lc 14, 1)
Dimanche 31 août 2025
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MOIS SEPTEMBRE 2025
Le mois de septembre, consacré à Notre-Dame des Douleurs,
nous invite à méditer les sept douleurs de la Vierge
et les fruits que nous pouvons tirer de chacune d'entre elles.
LUNDI 1er SEPTEMBRE 2025
« Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays » (Mt 8, 28)
Méditation Père Sébastien Antoni
Après des débuts enthousiastes, la situation prend un tour sombre, illustrant le parcours de Jésus dans un seul épisode évangélique. Dès son retour du désert, Jésus s'engage à parler dans les synagogues chaque sabbat. À Nazareth, son discours attire l'attention, notamment celle de ses anciens voisins. Alors qu'on s'attendait à une interprétation des Écritures, Jésus annonce plutôt leur accomplissement en sa personne, suscitant d'abord l'approbation, puis le doute. Les habitants, connaissant bien Jésus en tant qu'homme ordinaire, peinent à accepter ses prétentions. Jésus, face à leur incrédulité, souligne l'universalité de sa mission, mais leur réaction tourne à l'hostilité. Ce récit, bien que millénaire, résonne encore aujourd'hui. Nous aussi, malgré notre proximité avec la foi chrétienne, pouvons être aveuglés par notre familiarité. La tentation est forte de réduire les autres à leur apparence extérieure, ignorant l'œuvre de Dieu en eux. Nous risquons même de juger rapidement nos semblables, oubliant que chacun porte en lui la trace divine. Cette attitude peut nous conduire à rejeter ceux qui ressemblent étrangement à Jésus dans leur humanité.
Lundi 1er septembre 2025
ALLONS CRIER LA NOUVELLE
Paroles et musique : Jean Claude GIANADDA
MARDI 02 SEPTEMBRE 2025
« Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu » (Lc 4, 31-37)
Méditation Père Sébastien Antoni
Encore une fois, l'Évangile de Luc met en lumière la parole puissante de Jésus qui captive les croyants et chasse les esprits mauvais. Au temps de Jésus, les experts de la Loi citaient souvent des rabbins renommés du passé pour étayer leurs arguments. Jésus, lui, parle avec autorité, se référant à lui-même. Sa parole résonnait dans les synagogues, apportant fraîcheur et vivacité aux Écritures. Aujourd'hui encore, sa parole surprend et défie ceux qui choisissent de l'écouter. Elle va bien au-delà des débats théologiques, offrant une base solide et intemporelle. Quand Jésus parle, tout le reste s'efface. Cette même parole a le pouvoir de repousser les forces du mal. Parfois subtiles, ces forces poussent à la lucidité tout en incitant au refus. Comme le possédé à la synagogue de Capharnaüm, nous pouvons reconnaître la vérité de Jésus tout en résistant à son appel. Mais Jésus ne nous abandonne pas. Sa patience nous laisse le temps de répondre à son appel, nous aidant à retrouver le meilleur de nous-mêmes. Sa ténacité et son autorité nous guident et nous libèrent. Dieu est têtu il a résolu de nous sauver !
Mardi 02 septembre 2025
MON DIEU QUE VEUX-TU QUE JE FASSE ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 03 SEPTEMBRE 2025
« Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle,
car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Lc 4, 38-44)
Méditation Père Michel Quesnel
Nous n’avons sans doute pas trop de mal à nous tourner vers Dieu pour lui confier nos malheurs, nos tristesses, nos difficultés. Mais le faisons-nous avec autant de facilité pour lui confier nos succès et nos réussites ?
C’est pourtant bien ce que fait Jésus. La journée qu’il vient de passer à Capharnaüm a été un franc succès. Après avoir guéri la belle-mère de Simon Pierre, il a été rejoint par de nombreux malades qu’il a guéris et par de nombreux possédés qu’il a exorcisés. Peut-on rêver mieux ?
Mais il ne s’arrête pas à cela. Au lever du jour, Jésus part dans un endroit désert pour rencontrer son Père et lui confier sa journée de la veille. La réussite est ambiguë. Elle peut provoquer la fierté et l’orgueil. On peut s’attribuer le bien que l’on a fait alors qu’il vient principalement d’un autre. En tirer de l’orgueil est une tentation inévitable. Jésus s’en va donc à l’écart pour « digérer » devant Dieu son succès, si l’on peut employer un tel verbe.
Cela le conduit d’ailleurs à prendre une décision : il doit quitter Capharnaüm. Il se rend compte que d’autres villes ont aussi besoin de lui.
Le comportement de Jésus nous interroge. Oui, tout succès est ambigu, il peut conduire à l’orgueil. Lorsqu’on est passé par là, on a besoin de se retrouver dans la solitude pour en tirer des effets positifs. La solitude fait parfois peur, mais elle est nécessaire. N’ayons pas peur d’être seuls. Si l’isolement est un poison, la solitude librement acceptée est un temps de grâce.
Donne-nous, Seigneur Jésus, de prendre exemple sur toi lorsque nous connaissons des succès et des réussites. Faisons-les suivre de moments de solitude. A court ou à moyen terme, ils seront féconds.
Mercredi 03 septembre 2025
N'AYONS MAS PEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 04 SEPTEMBRE 2025
« Laissant tout, ils le suivirent » (Lc 5, 1-11)
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
Il n’a pas dû être facile pour Jésus d’appeler Pierre, de lui faire quitter son métier, sa femme, alors qu’il était disciple de Jean Baptiste. La façon dont il s’y prend est remarquable d’intelligence. Il va sur le terrain de sa compétence professionnelle, et, alors qu’il n’est pas pécheur, lui donne un conseil qui va permettre à Pierre de ne pas revenir bredouille. Il permet à Pierre de ne pas être ridicule au retour de la pêche, il lui permet d’être fier vis-à-vis des autres pêcheurs, vis-à-vis de ses amis, vis-à-vis surtout de sa femme. Ce miracle permet aussi à Pierre de faire vivre sa famille. Toutes ces raisons auraient été des raisons valables, pour Pierre, de décliner l’invitation de Jésus. Mais je ne peux pas laisser mon métier, et laisser ma famille sans argent ! Mais je ne peux pas laisser ma femme, ce serait une honte pour ma famille ! Le fruit de cette pêche miraculeuse, c’est non seulement que Pierre admire Jésus et accepte de devenir son disciple, mais c’est aussi la joie, et la fierté. Cette fierté qui va permettre à sa femme de dire à son entourage. Certes Pierre sera absent, mais c’est pour suivre un homme exceptionnel. Le signe que Jésus est sensible à la famille de Pierre, est qu’il reviendra souvent à Capharnaüm, comme pour permettre à Pierre de passer du temps avec sa femme, sa belle-mère aussi, l’évangile nous en parle. Jésus est non seulement remarquablement intelligent, mais il est aussi merveilleusement humain, à l’écoute de nos vies, de nos problématiques. Le suivre, c’est épanouissant, et cela ne peux pas s’opposer à notre bonheur, à notre épanouissement. Notre vocation doit toujours être à la fois profondément divine, parce qu’elle vient de Dieu et nous conduit à Dieu, et profondément humaine, parce qu’elle s’enracine dans ce que nous sommes et ce que nous vivons
Jeudi 04 septembre 2025
ET IL Y EUT UN SOIR
Paroles et musique :Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 05 SEPTEMBRE 2025
« Des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ils jeûneront » (Lc 5, 33-39)
Méditation Sœur Catherine de Coster
Un temps viendra où l’Epoux leur sera enlevé …
Tout porte à croire que nous sommes descendus en ce temps de l’absence… Nous portons le deuil de la présence lumineuse du Christ, de sa parole vivifiante sur les chemins de Galilée … Le temps de l’Eglise est celui du jeûne !
Nous jeûnons car rien ne vient combler la faille de cette absence. Sans doute faudra-t-il, jusqu’au bout de notre temps, nous laisser alléger de tout ce qui nous encombre et nous alourdit, ces vains attachements qui étouffent nos vies et dont nous avons revêtu notre histoire.
Que la place soit redonnée à la Parole de feu de cet Autre qui nous manque. Que nous retrouvions, ensablés dans le tumulte et l’agitation de notre quotidien, le goût de l’autre et l’attente des autres. Car notre dieu dit : Le jeûne qui me plaît, n’est-ce pas ceci ? … Faire tomber les chaînes injustes, partager ton pain, accueillir chez toi les pauvres sans abris … Ne pas te dérober à ta propre chair (Is 58,1-9).
Voici venu le temps du jeûne ! C’est le temps où la Parole, Verbe de Dieu, prend chair en nous, en notre histoire, sur nos chemins d’humanité. C’est le temps où consentir, dans la patience, à notre propre vulnérabilité, à l’infini de notre désir. C’est le temps où nous lever, dans la passion de tout l’humain, de tout humain : voici l’autre, l’exilé privé de racines, la femme maltraitée, le prophète muselé, l’enfant défiguré, les humiliés de notre temps à couronner d’attentive tendresse. Alors, ta lumière jaillira comme l’aurore (Is 58,8).
Que je te sois, Christ, une incarnation de surcroît ! (Elisabeth de la Trinité).
Vendredi 05 septembre 2025
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 06 SEPTEMBRE 2025
« Des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ils jeûneront » (Lc 5, 33-39)
Méditation Père Michel Quesnel
Les quatre évangiles utilisent pour le passage de Jésus sur cette terre le langage symbolique des noces. Jésus-lui-même est l’Epoux. Le temps de sa vie terrestre est un moment privilégié pendant lequel il ne convient ni de jeûner ni d’être en deuil. Le temps des noces est le temps de la fête.
Pourquoi, alors, l’Eglise nous propose-t-elle ce passage évangélique pendant le Carême, où il est bon d’intensifier l’aumône, la prière et le jeûne ? Sans doute parce que, comme l’indique le livre d’Isaïe, notre jeûne peut être purement formel. Dieu interrogeait le peuple d’Israël en ces termes : « Le jour où vous jeûnez, vous savez bien faire vos affaires, et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous… Est-ce là le jeûne qui me plaît ? » (Is 58, 3b…5a). Nous avons à convertir notre façon de pratiquer le jeûne, comme tout ce que nous faisons.
Jésus termine son propos en disant que les invités de la noce pourront jeûner lorsque l’Epoux sera enlevé. Est-ce maintenant, en ce XXIe siècle qui appartient au temps de l’Eglise ? Ce n’est pas sûr. L’évangile de Matthieu se termine sur cette célèbre phrase prononcée par Jésus : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). L’Epoux est donc encore avec nous, ce n’est pas non plus le temps de jeûner.
Finalement, ce n’est jamais le temps du jeûne pour les chrétiens. Pourquoi alors le pratiquent-ils ? Sans doute pour être plus disponibles à Celui qui est avec eux tous les jours. L’attention portée sur le manger et le boire peut nous détourner de l’essentiel. Les écologistes nous invitent à une sobriété heureuse. Pour d’autres raisons, le programme évangélique nous lance la même invitation.
Samedi 06 septembre 2025
I BELIEVE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 07 SEPTEMBRE 2025
« Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi,
la souffrance » (Lc 16, 19-31)
Lazare est nommé ; le riche ne l’est pas tant il est inhumain pour être une sorte d’apparatchik d’une société d’anonymes qui ne voient rien, prisonniers d’une obsession : faire plus, toujours plus, pour gagner plus.
La parabole de Lazare et du riche n’a pas pris une ride, elle nous fait entrevoir que notre monde reste étranger au péril que supportent les pauvres. L’indifférence est sœur de l’inconscience.
Quelle délicatesse de la part du Seigneur, il ne nomme pas les riches pour ne pas les enfermer. Dans le monde, seuls, les riches comptent ; ils font la Une des médias. Le fait de posséder apparaît comme un critère essentiel pour exister. Les « Lazare » sont ces invisibles qu’on rend parfois coupables de leur non-statut.
La puissance est un passeport qui ne trouve aucun crédit pour entrer dans le royaume.
Notre maison brûle et nous regardons ailleurs… sans voir ceux pour lesquels l’espoir d’une vie plus humaine est brûlé.
Les faits sont têtus ; ils nous narguent pour n’avoir pas suffisamment d’audace pour dire une fois pour toute : ça suffit.
chaque jour, des personnes, parfois des familles avec enfants, sont contraintes d’appeler le 115 pour disposer d’un lit. Ne marchons-nous pas sur la tête pour en arriver à de tels abîmes.
d’aucuns de nos ainés, fragilisés sur le plan de la santé, ne peuvent plus sortir pour habiter un immeuble sans ascenseur ; une mort sociale qui précède celle biologique.
des milliers d’appartements vides sont fermés, parfois même sécurisés, pour s’assurer que personne n’y entrera, alors que des « Lazare » s’inquiètent : où vais-je pouvoir dormir ?
S’il y a tant de « Lazare », ce n’est pas un hasard. Nous sommes plus prompts à faciliter la boboïsation des quartiers plutôt que de les ouvrir. Jérôme Fourquet, dans son livre, « La France sous nos yeux », nous invite à voir ceux que nous stigmatisons en les laissant camper aux portes de nos métropoles.
La course du ‘toujours plus’ s’est achevée pour le riche dans un enfer. Comment pouvait-il en être autrement ; le riche crispé sur ses biens, n’a pas cru ou espéré en d’autres biens, ceux-là mêmes qui construisent des liens.
Chaque jour, passant devant Lazare, le riche était si affairé par son souci de profit qu’il n’imagina pas qu’il avait une responsabilité, celle du prendre soin à l’égard du pauvre qui se mourait.
Quelle déshumanisation de s’installer dans un ‘moi’ préfabriqué, un « moi chose ».!
La Bonne Nouvelle dit combien l’acte de nomination est toujours un acte de naissance. Il nous met au cœur d’une filiation au sein de laquelle nous saisissons que vivre c’est vibrer jusqu’à écouter et entendre afin de naître, de reconnaître ce que nous avons à vivre pour ne point laisser les Lazare sur un trottoir.
s’éveille alors une ouverture : les masques tombent, les biens sont remis à leur place et dans la perspective du Royaume la question n’est plus qu’as-tu fait de ton argent, mais plutôt qu’a-t-il fait de toi ?
Exister, ce n’est point amasser, c’est partager.
Dimanche 07 septembre 2025
EXISTER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 08 SEPTEMBRE 2025
« L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 18-23)
Méditation Père Michel Quesnel
La nativité de Marie n’est pas rapportée dans les évangiles. C’est Marie comme future mère et non comme enfant qui nous est présentée dans cette page de Matthieu.
Joseph, découvrant qu’elle était enceinte, et ne voulant pas qu’elle soit lapidée parce qu’elle avait commis l’adultère, décida de la renvoyer en secret. L’évangéliste ne précise pas comment il aurait fait. Sans doute l’aurait-il envoyée avec son père ou sa mère dans un village où elle était totalement inconnue, et on l’aurait fait passer pour veuve. Il aurait alors été normal que le père ne soit pas présent au moment de l’accouchement et de la petite enfance.
Mais Dieu en décida autrement et informa Joseph de la raison pour laquelle sa jeune femme était enceinte, sans qu’il soit intervenu.
On apprend par là bien des choses. Marie est une sainte, Joseph l’est aussi. Refuser la lapidation de sa femme, c’était lui pardonner, alors qu’il la croyait gravement coupable. Il aimait donc Marie tendrement.
Marie fut donc, dès le départ, entourée de tendresse. Celle de ses parents, Anne et Joachim ; celle de son mari. Et, plus tard, celle de son fils.
Tout cela traduit la tendresse de Dieu envers l’humanité. Le nom de Jésus signifie « Le Seigneur sauve. » L’enfant reçoit aussi le nom d’Emmanuel, qui se traduit « Dieu avec nous ». Et Jésus le confirmera dans la dernière scène de Matthieu : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
La formule « Dieu avec nous » n’a pas sa place sur les ceinturons de militaires, car le Dieu-avec n’est contre personne.
Que Marie nous aide à manifester autour de nous une tendresse qui s’inspire de celle de Dieu. Oui, le monde a grandement besoin de tendresse.
Lundi 08 septembre 2025
MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 09 SEPTEMBRE 2025
« Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom
d’Apôtres » (Lc 6, 12-19)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Prier toute la nuit ! En général, pour nous, cela garantit un résultat sûr, opérant. Résultat sûr, opérant ? Ce n’est pas ce qui apparait dans la suite de l’évangile. Les disciples appelés sont terriblement différents, voire opposés à certains moments. Leurs lâchetés ou leurs ambitions personnelles ne nous sont pas cachées. Pourtant, ce sont eux qui vont peu à peu permettre à toutes ces personnes qui viennent pour toucher Jésus d’entendre aussi sa parole et d’être guéries, unifiées non seulement physiquement, mais - s’il elles le souhaitent - intérieurement aussi. Alors, quel est le contenu de cette nuit de prière, de ce long dialogue de Jésus avec son Père ? Etablir en Jésus la confiance et l’amour suffisants pour les accompagner jusqu’au bout ? Prier pour chacun d’eux et pour leur unité, leur relations réciproques ? Sans doute. A la lumière de la suite des évangiles, cette prière de Jésus cherche à établir durablement la confiance en ceux qu’il va appeler, à établir cet amour sûr qui pourra les faire grandir. Cela nous interroge sur le contenu de nos prières. Cherchons-nous l’efficacité ? La sainteté ? Il ne semble pas que ce soit ce que Jésus vit. Et si nous cherchions tout simplement à aimer dans nos actes, à faire confiance, sans aveuglement ? Esprit Saint conduis-nous lorsque nous prions dans un véritable dialogue en confiance avec le Père.
Mardi 09 juillet 2025
SEL DE LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 10 SEPTEMBRE 2025
« Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie. Que le Seigneur nous bâtisse la maison et garde la ville.
Tout vient de lui, tout est pour lui, tout est en lui ! » (Mt 5, 17-19)
Mercredi 10 SEPTEMBRE 2025
BÉNI SOIS DIEU LE TRÈS HAUT LE PUISSANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 11 SEPTEMBRE 2025
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 27-38)
Méditation Père Nicolas de Boccard
On est tenté de dire : ce que Tu demandes, Seigneur dans ce passage d’évangile est impossible ! Comment peut-on aimer nos ennemis, faire du bien à ceux qui nous haïssent, souhaiter du bien à ceux qui nous maudissent, prier pour ceux qui nous calomnient ? C’est humainement impossible, et injuste.
Et pourtant, Jésus nous le demande, et s’Il nous le demande, c’est qu’Il nous donne le seul moyen qui nous permette de le mettre en pratique : Son Amour. C’est parce que nous sommes aimés et que Son Amour est appelé à être vainqueur de tout repli, de toute tentation, de tout rejet ou condamnation, que nous pouvons pardonner à notre tour. Être chrétien c’est avant tout se laisser aimer par Dieu, d’une manière inconditionnelle, jusqu’à laisser guérir nos blessures – déposer nos plaies dans le cœur de Dieu.
Et pour ce faire, Il nous donne deux critères tout simples, que chacun est appelé à s’approprier : « Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux » et « La mesure dont vous servez pour les autres servira aussi pour vous ».
Notre chemin vers Dieu passe par nos frères. C’est l’exigence et le génie du christianisme. Nous sommes appelés à être un peuple sauvé par Dieu et qui entraine chacun de nous à vivre de cet Amour victorieux auprès de nos frères et sœurs les plus lointains, et même les plus hostiles. Mon comportement vis-à-vis d’autrui est garant de l’attitude divine à mon égard. Dieu a tout remis, jusqu’à Lui-même, entre nos mains.
Jeudi 11 septembre 2025
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 12 SEPTEMBRE 2025
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 27-38)
VENDREDI 12 septembre 2025
DIUEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 13 SEPTEMBRE 2025
« Pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !”
et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Lc 6, 43-49)
Méditation Père Bernard Devert
Celui qui a écouté et qui n’a pas mis en pratique ma Parole ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondation. Le torrent s’est précipité et aussitôt elle s’est effondrée.
Pour ne point écouter les signes des temps que d’écroulements auxquels nous assistons.
« La Maison brûle et nous regardons ailleurs », disait Jacques Chirac, il y a 20 ans, presque jour pour jour, lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du 4ème sommet de la Terre à Johannesburg.
Sans doute, nous voyons enfin qu’elle brûle. Que faisons-nous vraiment ? Les critiques ici-et-là fusent ; d’aucuns s’interrogent sur les responsabilités pour voir ce qui n’a pas été où mal fait. Cependant un certain consensus se fait jour sur la nécessité de changer, d’où cette formule désormais flétrie pour en avoir usé et abusé, « plus jamais ça ».
L’expression est facile pour vouloir tourner la page d’un mauvais chapitre, tout en continuant à en écrire de nouveaux de la même façon.
Jésus nous invite à venir vers Lui et prendre le temps de l’écoute. Seulement les écrans et les écouteurs envahissent l’espace, alors quelle place pour entendre aux fins de discerner ce qu’il y a d’essentiel pour ne point se perdre dans ce matraquage d’images et ce tintamarre qui s’ajoutent à la confusion et au pessimisme déferlant qui éloigne l’espoir.
RCF est à cet égard une vraie chance pour contrer ce bruit en offrant une information non seulement juste mais qui conduit à un travail de réflexion et de discernement.
Cette rentrée est bienvenue pour faire place à la « petite fille espérance ». Laissons-nous envahir par son enthousiasme que rien, absolument rien n’entame, surtout pas le défaitisme pour en être l’antidote.
Le Pape François, dans son Encyclique Laudato Si, fait le constat lucide de la situation de la planète et du drame de la misère. Il croit que l’homme peut ‘se surmonter’ dans sa capacité à comprendre que le cri de la terre et celui des pauvres sont un même cri.
Mon Pays, disait Bernanos, ne se retrouvera pas après la victoire, il faut qu’il se retrouve maintenant. Ce propos doit être partagé. Il convient que nous nous retrouvions – c’est tout un travail en symbiose – pour que cette terre, qui nous est confiée, soit vraiment habitable pour tous.
Le chemin à prendre est celui d’un exil. Il s’agit de quitter ce qui nous enferme, les intérêts à court terme ou cette idée funeste que ce monde est fini. Non, une énergie infinie, celle de l’amour, nous invite à nous lever, relever pour faire naître de nouveaux possibles. Créés à l’image de Dieu, il est urgent de ne pas se mettre à distance de cette ressemblance ; elle est source de vie.
La Maison commune est à construire. Ce chantier pour tous est celui de la fraternité.
Nous sommes des bâtisseurs de liens, d’espérance. L’Evangile que nous venons d’entendre nous invite à entendre pour entreprendre. Magnifique confiance qui conduit au silence pour trouver au plus intime de nous-mêmes la Présence de Celui nous appelant à ne point nous soustraire à nos responsabilités.
Dieu croit en nous.
Samedi 13 septembre 2025
TROUVER DANS MA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 14 SEPTEMBRE 2025
« Il faut que le Fils de l’homme soit élevé » (St Jean 3, 13-17)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Cet évangile est l’un des plus beaux de toute l’Écriture sainte. En quelques mots, Jésus synthétise tout son amour pour chacun de nous : « Dieu n’a pas envoyé Son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que, par Lui, le monde soit sauvé ».
Quelle libération, lorsque l’on comprend que notre vie a un sens, que nous sommes aimés par Dieu. On m’a rapporté l’histoire de cette jeune, atteinte du sida en raison de ses excès de drogue et d'alcool, qui se tapait la tête contre le mur en hurlant : « Pourquoi personne ne m’a jamais dit que j’étais aimée, que ma vie avait un sens. On me l’aurait dit plus tôt, je n’aurais pas cherché partout ailleurs Celui qui était caché à mes yeux. Maintenant que je sais, j’aurais vécu autrement. Je vais sans doute mourir – bien jeune – mais au moins je sais que Mon Dieu m’accueillera avec miséricorde ».
Rappelons-nous ces paroles de feu écrites par Saint Augustin : « Bien tard, je t’ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard, je t’ai aimée ! Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors, et c’est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais ! Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ».
Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a envoyé son Fils unique ! Ne l’oublions jamais, même lorsque la barque de nos vies est secouée, Il vient nous sauver.
Dimanche 14 septembre 2025
MARANATHA ESPRIT DE FEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 15 SEPTEMBRE 2025
« Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » (Lc 7, 1-10)
Méditation Monique Baujard
Après le grand discours dans la plaine (Lc 6,20-49), Jésus arrive à Capharnaüm où un centurion romain fait appel à lui pour guérir son esclave. Ce centurion romain est étonnant. Il n’est pas juif, c’est un païen, mais il entretient des relations amicales avec les Juifs et il ne doit pas être insensible aux questions religieuses car il a fait construire la synagogue. Visiblement, c’est aussi un humaniste car il se soucie de la santé de son esclave ce qui n’était pas si courant à l’époque. Et puis c’est un homme d’une surprenante humilité. Il n’ose pas s’adresser personnellement à Jésus et demande à des notables juifs d’aller à sa rencontre. Puis, lorsqu’il apprend que Jésus s’approche de sa maison, il envoie des amis pour lui dire qu’il n’est pas digne de le recevoir chez lui mais qu’il suffira d’une parole pour que son esclave soit guéri. Quand les amis reviennent, l’esclave est bel et bien guéri. Une guérison qui intervient sans contact direct entre Jésus et le malade. Le texte ne relate aucun geste, aucune parole de Jésus, mais dit simplement que le centurion a suscité l’admiration de Jésus qui déclare : « Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ». C’est la foi du centurion, sa confiance absolue dans l’autorité de Jésus, qui a rendu possible la guérison. Le centurion sait être humble sans s’humilier. Il assume ses propres responsabilités de commandement. Mais il reconnaît que l’autorité de Jésus est d’un autre ordre. Il ne peut la nommer mais s’incline devant elle. Cette attitude, faite d’humilité et de confiance, la liturgie nous y invite encore : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ». Il est bon de se souvenir que l’exemple de cette attitude juste devant le Christ nous vient d’un païen.
Lundi 15 septembre 2025
ACCUEILLIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 16 SEPTEMBRE 2025
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)
Méditation Père Sébastien Antoni
Alors qu'elle s'approchait de l'entrée de la ville, le regard de Jésus est saisi et son regard oriente le nôtre : un cortège se dirigeait vers un lieu de sépulture, portant un défunt, l'unique fils d'une mère esseulée. Un grand nombre d'habitants de la ville l'accompagnait dans son chagrin. À la vue de cette scène, une immense compassion étreignit le Seigneur, et il lui adressa ces paroles apaisantes : "Nul besoin de verser des larmes." L'itinéraire funéraire se serait sans doute déroulé en silence. Certains tourments ne s'expriment pas par des mélodies, ne se transmettent pas par des discours. Le silence s'érige en teinte de certains désespoirs. Même les prières s'effacent, car là où l'espoir s'éteint, la confiance ne laisse pas même son ombre. C'est ce tourment que Jésus affronte dans le passage évangélique du jour. La veuve, qui a perdu son fils unique, symbolise la désolation totale de cette douleur : amputée de sa descendance, amputée de son union. Toutefois, Jésus ne demeure pas impassible. Il n'oppose pas de doctrines. Il n'offre pas d'explications pour atténuer son désarroi. Il lui adresse ces mots : "Point besoin de larmes." Il cherche à mettre un terme à sa peine. Le Christ est celui qui inscrit une fin à la douleur destinée à être perpétuelle. J'aimerais que cet extrait évangélique s'adresse particulièrement à ceux ayant perdu un être cher, à ceux ayant éprouvé la perte d'un enfant : votre affliction est temporaire. Cette réalité ne demeurera pas constante. Ce qui vous a été enlevé vous sera restitué. Les paroles de Jésus : "Jeune homme, je te le dis, lève-toi," résonnèrent. Le décédé se redressa et se mit à s'exprimer. Ainsi, il fut rendu à sa mère. Cette histoire parle à toute personne éprouvant la souffrance. Elle transcende le simple récit d'une femme ou d'une douleur. Toute existence est marquée par les actions relatées ici. Jésus qui remarque, qui fixe une limite, qui redonne. Posséder la foi, c'est se rappeler que toute vie terrestre trouve son accomplissement dans la vie éternelle. Et la vie éternelle consiste à réparer ce qui nous manque, à guérir ce qui nous fait souffrir. C'est une restitution d'une ampleur totalement inconcevable et irréversible de ce que nous chérissons. Cela peut sembler simplement réconfortant, mais cela réside au cœur même de l'Espérance.
Mardi 16 septembre 2025
AIMONS NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 17 SEPTEMBRE 2025
« Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations,
et vous n’avez pas pleuré » (Lc 7, 31-35)
Méditation Père Sébastien Antoni
Notre monde et sans doute le monde d’hier aussi trouve son écho tragique dans le récit évangélique d'aujourd'hui : 'Nous avons joué de la flûte pour vous, et vous n'avez pas dansé ; nous avons chanté un chant de deuil, et vous n'avez pas pleuré !' En somme, le nœud central réside dans le défi de susciter un intérêt sincère chez les individus. Le ressenti d'indifférence, de torpeur, de mélancolie, et d'isolement est largement répandu. Il arrive en vieillissant que ce qui jadis éveillait notre allégresse ou provoquait notre affliction ne revêt plus d'importance. Une alternative se dessine, celle de l'indifférence. Le grand péril consiste précisément en ce désintérêt. Il émerge pour des raisons variées. Fréquemment, il se forge en une forme de défense, un moyen d'échapper à la douleur. Par moments, il découle d'une forme de paresse, d'une intention d'éviter toute implication. Ces eaux stagnantes, cette tiédeur, incarnent le territoire le plus dangereux où nous campons parfois. La joie peut trouver sa place, la douleur peut être appréhendée, mais comment mettre un terme à l'indifférence ? 'En effet, Jean le Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain ni ne buvant de vin, et vous dites : 'Il est possédé par un démon'. Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : 'C'est un glouton et un ivrogne, un ami des collecteurs d'impôts et des pécheurs.' Or, la Sagesse a été reconnue juste par tous ses enfants." Jésus choisit délibérément d'évoquer Jean le Baptiste et de se référencer lui-même, pour mettre en exergue deux perspectives fondamentalement différentes face à la réalité, et indique que lorsqu'une personne refuse de s'engager, elle cherche toujours à pointer du doigt ce qui ne va pas. Quand l'extrémisme et l'ascétisme prédominent, comme dans le cas de Jean le Baptiste, on l'accuse d'être sous l'emprise d'un démon. En revanche, lorsque l'ouverture et l'acceptation prévalent, à l'instar de Jésus, on le traite de populiste et de tolérant. Pourtant, la vérité est ailleurs : afin de se soustraire à toute implication, nous sommes prompts à rejeter la faute sur quelqu'un ou quelque chose. Ceux qui aspirent à s'engager, en revanche, ne cherchent pas les erreurs, mais se sentent investis de responsabilité.
Mercredi 17 septembre 2025
POUR VIVRE LIBRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 18 SEPTEMBRE 2025
« Ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour » (Lc 7, 36-50)
Méditation Père Bernard Devert
L’Evangile de ce jour est une invitation à laquelle Jésus répond ; Il attend aussi la nôtre et sans doute, ne manquera-t-il pas de nous dire, comme Il l’a exprimé à celui qui le reçoit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire ».
« Parle, Maître ».
Nous avons entendu le dialogue qui s’ensuit. Cette femme ne trouve pas grâce auprès de son hôte, la considérant comme une pécheresse. Ses gestes d’affection lui semblent déplacés par rapport à Jésus.
Jésus risque une parole à l’adresse de cette femme : « Tes péchés sont pardonnés ». Soudain, elle est celle qui est la plus pure de tous. Au lieu de se laisser habiter par une parole qui résonne dans le cœur, chacun se met dans son enfer à raisonner : qui est-il cet homme qui se permet une telle parole. Dieu seul peut pardonner.
Ce matin, je vous propose ces quelques mots qui me furent partagés dont j’ai gardé la mémoire : s’il t’est donné de voir l’image de toi-même, n’aie peur de ta blessure blême, car il te suffit d’offrir la vérité de toi-même pour recevoir la tendresse du Père.
Cette tendresse est là, merveilleusement offerte. Dieu, pour être infiniment prodigue, opère des prodiges, invitant ses enfants à pardonner comme Il pardonne. Ce « comme » traduit l’immensité de la confiance qui nous est faite et le respect que le Seigneur témoigne à chacun.
Simon, j’ai quelque chose à te dire. Tous, frères et sœurs de Simon, veut aussi de la même façon nous parler.
L’actualité nous a conduits ces dernières semaines à mieux connaître ces drames qui se passaient à Marseille de par cette économie souterraine des stupéfiants qui banalise le mal sans que cela stupéfie grand monde, d’où ce message de l’Archevêque, Jean-Marc Aveline, qui dit que rien ne sert de s’émerveiller devant la beauté de la nature si on ne sait pas s’indigner quand une vie humaine est bafouée.
Simon s’indignait que cette femme se mette au pied de Jésus, ne comprenant pas qu’elle puisse aimer et être aimée. Il la condamne, ne parvenant pas à voir dans cette femme ce qui est grand en elle. Alors, pour que plus personne ne puisse s’offusquer, le Seigneur ose la parole libérante et infiniment aimante du pardon.
Le par-don est le don plénier de l’amour.
L’heure est ce passage – là encore une pâque ‑ de la disgrâce à la grâce, de la morale à la mystique.
Simon était enfermé dans la loi, le permis et le défendu. Voici que le Seigneur le fait entrer dans un monde nouveau, celui où, par le don de l’amour, il fait du neuf avec le risque de l’étonnement, mais aussi celui de l’émerveillement.
Jésus vient nous dire ce matin : acceptes-tu de te laisser émerveiller pour consentir à être pardonné pour vivre de cette mystique, c’est-à-dire de cette grâce.
Péguy à ces mots si justes : « Tout commence en mystique et finit en politique ».
Les artistes savent que tout commence et finit par la mystique, cette grâce d’entreprendre ne peut se poursuivre que pour comprendre que c’est en remettant chaque jour l’ouvrage sur le métier, en commençant, recommençant, que s’éveille un jour la perfection de l’œuvre.
Seigneur, merci ce matin de nous parler, comme tu nous parles. Si tu ne supportes pas le péché, tu nous portes pour, chaque jour, nous en éloigner. Alors, oui, tout est grâce.
Jeudi 18 septembre 2025
POUR VIVRE LIBRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2025
« Des femmes les accompagnaient et les servaient en prenant sur leurs ressources » (Lc 8, 1-3)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Combien étaient-elles ces femmes qui suivaient Jésus ? Beaucoup selon Luc. Les autres évangiles ne les mentionnent pas à ce stade de leur récit, mais tous disent que les apôtres étaient absents lors de la crucifixion et qu’ils ne furent pas les premiers à la résurrection. Ce sont des femmes et parmi elles, Marie de Magdala qui ont accompagné le maître dans son agonie. Ce sont à nouveau ces femmes que l’on retrouvera à l’aube de Pâques. Les douze s’étaient cachés quand l’heure était mauvaise. Mais on sent derrière le récit que Luc nous fait ici de ce que Jésus vivait en Galilée, comme une réticence à dire qu’il était accompagné de femmes disciples. C’était, écrit-il, des femmes guéries de différents démons (sept, rien que pour Marie-Madeleine !), elles aidaient à faire bouillir la marmite. Certaines avaient de riches et puissants maris… Comme si, parmi les disciples de Jésus, il n’y avait qu’elles qui avaient eu affaire à des démons, il n’y avait qu’elles qui étaient mariées…
Mais nous savons par ailleurs que Pierre avait une épouse et sans doute des enfants. Nous savons que le diable entrait comme il voulait en Judas. Déjà se mettait en place l’image trompeuse d’une Église dirigée par des hommes purs et célibataires.
Ton Église, Seigneur, fut de tous temps composée de femmes et d’hommes. Chacun, chacune ses richesses. Chacune, chacun ses démons. Et ton amour nous garde marchant à tes côtés.
Vendredi 19 septembre 2025
PRIEZ POUR NOUS MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 20 SEPTEMBRE 2025
« Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui retiennent la Parole et portent du fruit par leur persévérance »
(Lc 8, 4-15)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Si je dis [ilsem], qu’entendez-vous ? Que comprenez-vous ?
Comprenez-vous que je parle du semeur qui est sorti pour diffuser à tous les vents des particules de vie : il sème ?
Comprenez vous que que je parle de ces gens qui manifestent les uns envers les autres un sentiment généreux : ils s’aiment ?
Ne peut-on pas entendre l’un et l’autre à la fois et que la parole est semée quand les chrétiens décident de s’aimer ? Et que celles et ceux qui ont reçu la semence sont alors à leur tour semeurs ?
Elle est riche cette parabole de ce qu’elle dit de notre liberté d’entendre tout en soulignant que personne ne vit hors sol, que chacun connaît des chances et des contraintes, qu’il y a sur nos chemins des pierres et des épines mais toujours aussi la possibilité d’une éclosion de vie. Car vous l’avez noté au passage si, dans l’explication que donne Jésus, les obstacles à la vie que sont les pierres ou les épines renvoient à des éléments extérieurs à la personne, l’inquiétude, la richesse, la bonne terre, elle, correspond à ce qui est dans la personne, au cœur beau et bon. Et nous savons tous qu’il y a de la bonne terre cachée sous les cailloux, et des gens courageux malgré des contextes difficiles.
Et c’est pour cela qu’inlassablement il sème et ils s’aiment. Entendez-le comme vous voulez mais vivons-le.
Et que ta Parole, Seigneur, semée en nous, s’enracine jusqu’à ce que nous portions du fruit.
Amen
Samedi 20 septembre 2025
SEIGNEUR RESTE AVEC NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 21 SEPTEMBRE 2025
« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Lc 16, 1-13)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Avez-vous remarqué le chemin complet de présentation du maître entre le début et la fin de la parabole ? Le premier maître, présenté au début, n’est soucieux que de son bien. Sur simple allégation de certains, sans prendre le temps de vérifier leurs paroles, il convoque son gérant et lui signifie son renvoi. Regardons maintenant le maître, tel qu’il est décrit à la fin de la parabole. Il fait l’éloge de ce gérant, qui cette fois-ci l’a surement volé en falsifiant les notes de dettes. Tout en reconnaissant sa malhonnête, il le déclare habile. Deux visages à l’opposé pour cet homme riche qui a délégué ses biens à un gérant. Ils nous font travailler notre propre regard sur Dieu. Correspond-il plus au premier ou second maître ? Si c’est au premier, alors nous sommes invités à laisser notre regard, notre soi-disant connaissance être bouleversé par le maître tel qu’il se présente à la fin. Dieu n’est pas soucieux de son bien. Il est par contre soucieux des relations d’accueil et d’amitié que nous sommes capables de tisser – quitte à se qu’il soit lui-même léser. N’est-ce pas l’un des aspects de cette parabole. Nous pouvons y entendre la façon dont Dieu nous confie, à chacun, mais aussi tous ensemble la vie, la création. Nous ne serons jamais à la hauteur de cette gérance. L’actualité ne cesse de nous le dire. Alors, ne visons pas une perfection inatteignable. Que notre axe soit celui du partage, de la miséricorde, de l’attention à l’autre, y compris de l’attention à la création. Nul ne peut servir deux maîtres, celui qui exige, le comptable du début, Mamon, ou celui que Jésus nous révèle, ce Dieu dont la justice est le pardon, le renouvellement de notre être ?
Dimanche 21 septembre 2025
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 22 SEPTEMBRE 2025
« On met la lampe sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière » (Lc 8, 16-18)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Quand on allume une lumière, le but n’est pas forcément de la voir mais de voir ce qu’elle éclaire. Et, souvent, si elle se voit de loin, c’est comme par inadvertance. Plutôt que : « j’ai vu la lumière », on dira alors : « j’ai vu de la lumière ». Je suis passé devant ton bureau cette nuit et j’ai vu de la lumière. Elle débordait de chez toi, comme si tu avais oublié de l’éteindre, de la lumière en trop alors que toi, il te suffisait d’un tout petit peu de lumière pour lire les quelques cm² de la page d’un livre.
Dans l’évangile, celle qui allume la lumière, c’est celle qui a perdu une pièce de monnaie. Peu lui importe la couleur de la flamme qu’elle a éveillée. Ce qui compte, c’est l’argent pour acheter le pain qui nourrira les siens. Mise sous un bol, cette flamme serait inutile. Elle la met là où elle est la plus efficace et elle regarde partout, sauf la source de lumière. Le but n’est donc pas tant de voir la lumière mais ce qu’elle éclaire.
“Prenez garde, dit Jésus, à la manière dont vous écoutez”. Peut-être à la manière dont ce que ce que vous entendez va éclairer le reste. Prenons garde à la manière dont cet évangile qui nous éclaire ce matin va donner couleur et sens à tout ce que nous allons trouver dans cette journée. Car qui sait si nous ne trouverons pas aujourd’hui dans la maison éclairée de l’intérieur une pièce, une perle, un trésor.
Seigneur, merci pour la clarté de l'évangile. Amen
Lundi 22 septembre 2025
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 23 SEPTEMBRE 2025
« Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique » (Lc 8, 19-21)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Ce court récit se situe juste après la parole entendue hier : :« Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit, Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour. » Voilà l’illustration de la mise en garde. La mère et les frères de Jésus veulent prendre une place particulière, alors que Jésus parle à la foule. Garder pour soi une relation qui est unique et qui nous semble alors donner des privilèges. Ces paroles ne nous rejoignent-elles pas, nous aussi lorsque nous nous situons comme des chrétiens de longue date, ou de premier rang par nos engagements, notre foi ? Comme si, naturellement, ceux et celles qui nous paraissent moins bien lotis devaient nous laisser la préséance. J’ai assisté, juste avant l’été, au baptême d’une jeune fille de 21, profondément handicapée. Le témoignage porté par son entourage en son nom a fait vivre à l’ensemble des participants un moment d’évangile comme jamais ils n’en avaient vécu, bien au-delà de tout discours. Leurs regards en ont été bouleversés, sur le monde, sur Jésus, sur eux-mêmes. Que savons-nous de la présence de Dieu en l’autre, en tout autre ? L’essentiel est de nous mettre chaque instant à l’écoute de sa parole, et de la mettre en pratique.
Mardi 23 septembre 2025
COEUR PLEIN D'AMOUR, MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2025
« Il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades » (Lc 9, 1-6)
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
Après leur avoir donné l’exemple, après avoir été de village en village, à la rencontre des gens, pour les soulager, les guérir, leur annoncer l’amour et le salut de Dieu pour tous les hommes, Jésus invite ses disciples à faire de même. Et le seul conseil qu’il leur donne, c’est le conseil de la pauvreté. Il ne leur donne pas de cours de théologie, de technique d’évangélisation. Ils ne partent qu’avec l’exemple de ce que Jésus a fait avant eux, et le conseil de la pauvreté. N’emportez rien, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent. Autant dire qu’ils ne risquent pas d’aller bien loin. Et le conseil de Jésus n’est pas un conseil moral ou ascétique, mais un conseil pour être efficace. Pourtant ce conseil ne semble pas être un conseil efficace. Pour aller loin il faut prendre des forces. Le but de ce que veut Jésus, et qui sera la clé de l’évangélisation, c’est d’arriver humblement, comme des pauvres, en ayant besoin, en tendant la main ! Avant d’avoir des choses à donner, il souhaite que nous ayons des choses à demander. Puisqu’ils n’ont rien, les disciples sont obligés d’avoir besoin, ils sont obligés de demander, ce serait-ce que leur nourriture. Ainsi ils n’arrivent pas de façon condescendante, mais comme des pauvres. Et cette attitude ouvre les cœurs. Quand je dis à l’autre que j’ai besoin de lui, l’autre n’a plus peur et il se sent important, utile. La technique d’évangélisation de Jésus, c’est de valoriser les autres, de leur dire qu’ils sont importants. Il n’a cessé de faire cela tout au long de sa vie publique, et les seules critiques qu’il a émises à l’égard de ceux qu’ils rencontraient, c’était à l’égard de ceux qui se prenaient un peu trop pour des personnes importantes, qui s’imaginaient que tout leur était du. La pauvreté est la clé de l’évangélisation, parce qu’elle est la clé de la relation. Nous avons tous des charismes différents, mais la pauvreté n’est pas en option. La pauvreté n’est pas un charisme que certains auraient et pas d’autres. La pauvreté est un conseil évangélique. Le seul, le véritable évangélisateur c’est Jésus, mettons-nous donc à son exemple et nous pourrons accomplir les mêmes gestes que lui, avec la même fécondité, parce qu’il nous l’a promis. Utilisons donc les mêmes moyens que lui, l’humilité, la simplicité, la pauvreté.
Mercredi 24 septembre 2025
IL FAUT PRÉPARER LA ROUTE AU SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 25 SEPTEMBRE 2025
« Vous mangez, mais sans être rassasiés ;
vous buvez, mais sans être désaltérés ;
vous vous habillez, mais sans vous réchauffer ;
et le salarié met son salaire dans une bourse trouée."
Jeudi 25 septembre 2025
OÙ DEUMEURES-TU ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2025
« Tu es le Christ, le Messie de Dieu. – Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup » (Lc 9, 18-22)
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus s’interroge, sur la société de son temps, sur ce qu’on dit de lui, sur ce qu’on pense de Dieu.
A Jésus, les apôtres répondent que pour les uns il est Jean Baptiste, pour les autres Elie, pour d’autres encore Jérémie ou l’un des prophètes. Si on faisait aujourd’hui un sondage, comme on en fait beaucoup, en demandant : pour vous qui est Dieu ? Les réponses seraient : « pour les uns une création de l’homme, pour les autres une force vitale, pour d’autres le hasard ou la fatalité. La vérité dépendrait de ce que pensent la majorité et on verrait en gros titre dans les journaux des affirmations du style : la majorité des chrétiens ne croient pas en la Résurrection du Christ. Mais Dieu ne dépend pas de ce que je pense de lui. Je peux bien penser que Jésus soit Jean Baptiste, la réalité, c’est qu’il est Jésus, le Fils de Dieu, le sauveur. Et même si la majorité de ceux qui se disent chrétiens ne croient pas à la résurrection, cela n’affecte pas la résurrection elle-même. Et même si la majorité pense que je suis une femme. La vérité c’est que je suis un homme. Des opinions ne font pas la vérité. C’est l’un des enseignements de l’Évangile d’aujourd’hui. Dieu est Dieu, un point c’est tout. Et si Dieu est Dieu, il dépasse infiniment tout ce que je peux comprendre de lui, tout ce que je peux penser de lui, tout ce que je peux dire de lui. En revanche si ce que je pense de lui, ne change pas ce qu’il est, ce que je pense de lui, affecte ma vie et le sens que je lui donne. La relation personnelle que j’ai avec Jésus, les liens que j’établis avec lui, vont avoir une conséquence importante sur ma vie. Le Seigneur veut entrer en relation avec chacun de nous, pour notre bien, pour notre bonheur, pour que nous menions une vie équilibrée. Le souci de Jésus à l’époque, le souci de saint François de Sales, ce n’est pas l’influence que je peux avoir sur Dieu, mais bien l’influence que Dieu doit avoir sur ma vie, et cette influence est considérable, si, dans ma liberté souveraine, j’accepte d’être mû par l’Esprit Saint, si j’accepte que l’Esprit saint dirige ma vie vers la sainteté, vers le bonheur tel qu’il est présenté dans l’Évangile
Vendredi 26 juillet 2025
LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2025
« Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Les disciples avaient peur de l’interroger sur cette parole » (Lc 9, 43b-45)
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
Jésus est avant tout un sauveur, et l’horizon de l’Évangile c’est le mystère pascal, c’est la passion, la mort et la résurrection du Seigneur. C’est pour les préparer à vivre cet événement exceptionnel, le plus grand événement de l’histoire de l’humanité que Jésus l’évoque avec ses apôtres. Nous attendons souvent que le Seigneur corresponde à ce que nous attendons de lui, que la religion réponde à nos besoins. Mais nous chrétiens, nous ne croyons pas uniquement pour aller mieux, ou pour être guéri, comme cela est évoqué dans l’Évangile. C’est lorsque que les gens sont dans l’admiration devant tout ce que Jésus fait, que Jésus leur en donne le sens, les oriente vers la finalité. Jésus n’est pas d’abord un thaumaturge, il est l’unique sauveur. Et s’il guéri, ce n’est pas parce que nous avons la foi, mais pour que nous ayons davantage la foi, pour que nous nous convertissions, et que nous apprenions, qu’il est la résurrection et la vie. Nous devons entrer dans l’attitude qui est celle de Jésus, en ayant notre vie, non plus centrée sur nous-mêmes mais sur Dieu. La relation avec Dieu n’est pas un moyen, mais un but. Si Jésus se manifeste à nous d’une manière ou d’une autre, s’il nous offre un cadeau qui peut être une guérison, une intention de prière exaucée, c’est pour que notre relation avec lui en soit renforcée, pour que nous sachions accueillir son salut dans la simplicité, l’humilité. Combien de fois j’entends des gens qui me disent : je ne prie plus, Dieu ne m’exauce jamais. Mais Dieu n’est pas un magicien. Ne l’instrumentalisons pas au profit de nos désirs, de nos idées. La plus belle prière c’est de dire à Jésus que nous l’aimons, c’est aussi lui demander la force de l’Esprit Saint pour que nous sachions aimer les autres. Jésus ne nous exauce pas parce que nous croyons, parce que nous avons la foi, mais pour que nous croyions, pour que nous ayons la foi en lui qui est la résurrection et la vie.
Lundi 22 septembre 2025
PAR LE PAIN ET PAR LE VIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 28 SEPTEMBRE 2025
« Garde le commandement jusqu’à la Manifestation du Seigneur » (1 Tm 6, 11-16)
Méditation Pasteure Héléna Vicario
Se souvenir. On distingue une vraie histoire d’amour d’une simple passade au poids que l’on donne aux paroles de celui, de celle qui m’a accompagné un temps dans ma vie. Comme une huitre, nous prenons une parole, une expression, une réplique venant de la bouche aimée et nous l’enveloppons de nacre jusqu’à en faire une perle. Perle que nous porterons aux dîners entre amis, aux échanges entre collègues, et que tous admireront.
Lorsque le Christ survient dans notre vie, ses paroles nous marquent. Bientôt, par la lecture de la Bible, nous avons un collier de perles de plusieurs rangs à porter à la vue de tous. Nous sommes redevables des disciples qui ont tout gardé en mémoire, puis des disciples des disciples qui ont tout mis par écrit quand ces premiers témoins sont décédés.
Mais nous sommes surtout redevables au travail de l’Esprit en nous. Qu’est ce qui fait qu’une parole de Jésus écoutée mille fois frétille un jour dans notre Esprit comme un poisson aux mille reflets ? Qu’est ce qui nous permet d’enraciner la parole du Christ dans notre vie, de rendre cohérent notre comportement avec la radicalité de son commandement d’amour ?
L’Esprit, toujours l’Esprit à l’œuvre. C’est pourquoi chacun de nous apporte sa pierre à l’édifice de la foi. C’est en s’écoutant les uns les autres, en dialoguant les uns avec les autres, que pourra retentir le bruissement de l’Esprit à l’œuvre.
Souvent on me demande pourquoi aller au culte, pourquoi se rendre à la messe ? Parce qu’en ces lieux de réunions de la communauté vivante, l’Esprit butine comme une abeille de fleur en fleur. Par les interventions des uns et des autres, par les interprétations des uns et des autres, c’est un miel doré, ambré, d’une limpidité cristalline qui naîtra. Cheminons ensemble !
Dimanche 28 septembre 2025
VENIR VERS TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 29 SEPTEMBRE 2025
« Vous verrez les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme » (Jn 1, 47-51)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Jésus parle assez peu des anges, ils sont à l’honneur dans l’évangile de ce jour, puisque c’est leur fête : « amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l’homme ». Il s’adresse alors à Nathanaël, un « véritable fils d’Israël », l’invitant à dépasser la prophétie que Jésus a faite sur lui, afin de l’inviter, et nous à sa suite à regarder vers le ciel et à rechercher : « les choses d’en-haut ». On se souvient de l’échelle de Jacob (Ge 28,12), qui unit la terre au ciel, l’homme à Dieu.
Les anges ont accompagné la vie de Jésus : à sa naissance, pour la faire connaître aux bergers ; à son agonie pour le réconforter, à sa résurrection pour l’annoncer aux saintes femmes. Mais c’est la première fois qu’Il nous parle d’eux comme intervenant dans le plan de Dieu. Nous avons des médiateurs dans nos vies : Gabriel l’a été pour Marie, Michel pour Jacob, Raphaël pour Tobie. Ils sont envoyés par Dieu pour nous réconforter, nous fortifier, nous guérir et nous accompagner dans notre chemin vers Dieu.
Je vous donne un petit conseil : avant une rencontre - surtout si vous savez qu’elle sera difficile -, invoquez vos anges, demandez-leur de rencontrer les anges de celui ou celle que vous allez rencontrer, afin que Dieu prépare les cœurs de chacun….
Lundi 29 septembre 2025
GARDE MA VIE SIMPLE ET TRANQUILLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 30 SEPTEMBRE 2025
« Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem » (Lc 9, 51-56)
Méditation Père François Lestang
Jésus commence son chemin vers Jérusalem, où il vivra sa Passion, sa Résurrection et son Ascension. Pour les Galiléens, comme pour les Judéens, Jérusalem est le lieu de la présence de Dieu, l’endroit où se trouve le Temple unique du Dieu d’Israël. Mais pour leurs voisins samaritains, situés précisément entre Galilée et Judée, le lieu de la présence de Dieu est ailleurs, au mont Garizim. Entre Samaritains et Judéens, l’hostilité peut aller jusqu’à chercher à profaner le sanctuaire de l’autre groupe, d’après ce que nous rapportent les historiens.
Les disciples de Jésus chargés de préparer la visite de leur maître ne sont pas reçus. Devant cette résistance, leur colère gonfle. Pleins de zèle pour leur Dieu, Jacques et Jean se déclarent prêts, à l’image du prophète Élie, à invoquer le feu du ciel pour détruire leurs ennemis, comme celui-ci l’avait fait sur des bataillons chargés de le capturer.
Mais Jésus, doux et humble de cœur, qui va bientôt enseigner à ses disciples qu’il leur faut pardonner à ceux qui les ont offensés, Jésus refuse ce feu qui donne la mort. Il poursuit sa route, vers un autre village, qui est probablement lui aussi composé de Samaritains. Quelques temps plus tard, il osera donner en exemple le bon Samaritain.
Après la Résurrection et l’Ascension, Jean reviendra en Samarie, accompagné de Pierre, et alors ils feront tomber le feu sur ces villages. Mais ce sera le feu de l’Esprit, un feu qui donne la vie, un feu qui crée la communion.
Seigneur Jésus, en ce dimanche où tant d’églises chrétiennes célèbrent ta Résurrection, je te prie pour que ton Esprit de feu et d’unité tombe sur chacun de ces lieux, pour nous embraser du feu de ton amour, pour témoigner de ta miséricorde inépuisable.
Mardi 30 septembre 2025
TOUT DONNER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
OCTOBRE 2025
Suggestion "Prière du matin"
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé
JEUDI 1er OCTOBRE 2025
« » (Mt 13, 47)
Jeudi 1er octobre 2025
L'AMOUR ESRT PLUS FOR QUE LA MORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 02 OCTOBRE 2025
«» (Luc 12, 13)
Vendredi 02 octobre 2025
AVE MARIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 03 OCTOBRE 2025
« »
Samedi 03 octobre 2025
BÉNIE SOIS-TU MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 04 OCTOBRE 2025
« » (Mt 14, 22)
Dimanche 04 octobre 2025
BÉNIE SOIS-TU MARIE VIENS HABITER NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 05 OCTOBRE 2025
« » (Lc 9, 28b-36)
Lundi 05 octobre 2025
BIENHEUREUSE CELLE QUI A CRU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 06 OCTOBRE 2025
« » (Mt 16, 13)
Mardi 06 octobre 2025
CHANGE NOS VIES VIERGE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 07 OCTOBRE 2025
«» (Mt 16, 24)
Mercredi 07 octobre 2025
CHANTE AVEC MOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 08 OCTOBRE 2025
« » (Mt 25, 1)
Jeudi 08 octobre 2025
DÉCOUVRIR LA SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 09 OCTOBRE 2025
« » ( Lc 12, 32)
Vendredi 09 octobre 2025
DEVANT TON ICÔNE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 10 OCTOBRE 2025
« »
Samedi 10 octobre 2025
DIS-LUI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 11 OCTOBRE 2025
« »
Dimanche 11 octobre 2025
MAGNIFICAT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 12 OCTOBRE 2025
« » (Mt 18, 15-20)
Lundi 12 octobre 2025
MAGNIFICAT CHANTONS LE SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 13 OCTOBRE 2025
« » (Mt 18, 21)
Mardi 13 octobre 2025
MAIS QUI ES-TU MARIE ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 14 OCTOBRE 2025
« » (Lc 1, ,39)
Mercredi 14 octobre 2025
MARIE CHANTONS ENSEMBLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 15 OCTOBRE 2025
« » (Mt 19, 13)
Jeudi 15 octobre 2025
MARIE DANS NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 16 OCTOBRE 2025
« » (Lc 12 49)
Vendredi 16 octobre 2025
MARIE DU MOIS DE MAI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 17 OCTOBRE 2025
« » (Mt 19, 16)
Samedi 17 ctobre 2025
MARIE DANS NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 18 OCTOBRE 2025
« » (Mt 20, 1)
Dimanche 18 octobre 2025
MÊME SI TU CACHES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Mardi 19 août 2025
MARIE NOTRE MÈRE GUIDE-NOUS VERS LUI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA