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Ce SITE se veut être

un outil catéchétique, une démarche numérique de catéchèse pour rejoindre ceux

qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.

C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.

- CLIN DIEU -

PRIÈRE DU MATIN  

 

OCTOBRE 2025

 

Suggestion "Prière du matin"

- Commencer par un beau " Signe de croix "

- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)

- Méditation (Proposée)

- Chant (Proposé)

 

Renouvelons la Mission de l'Espérance

à partir de la prière.

VENDREDI 17 OCTOBRE 2025

« Les cheveux de votre tête sont tous compté   » (Lc 12, 1-7)

 

 

Méditation Pasteur Magalie Girard

Quels propos étonnants de la part de Jésus ! On dirait qu'il parle des réseaux sociaux, n'est-ce pas ? Tout est connu, tout est proclamé, tout est révélé même si personne n'écoute au final dans une brouhaha d'ensemble.

Par contre ce dont nous parle l'évangile ici ce n'est pas des situations particulières,des

rencontres de vacances, des photos de famille et de tout ce que nous partageons sur ces

réseaux.

Jésus nous parle de ce qui se passe dans les cœurs, dans les esprits. Les paroles du

prophètes Jérémie nous le disent (Jérémie 17;10) Dieu sonde les cœurs et les reins !

Ici les paroles de Jésus réclament de la clarté et de l’honnêteté or sa mise en garde contre le

« levain » des pharisiens et leur hypocrisie peuvent paraître elles aussi peu claires. Cette mise en garde s'adresse à une foule qui a assisté à une guérison, et il cherche à les mettre en garde contre une propension à tout garder pour soi et à ne pas partager ses pensées pour se

prémunir d'un jugement ou des réactions hostiles. En particulier ici Jésus réclame à ceux qui

sont dans la foule et qui sont de ses compagnons de se déclarer, de s'affirmer comme étant de ses disciples.

Pour les y encourager Jésus leur rappelle la sollicitude et la présence de Dieu à leur côtés.

L'image des moineaux nous fait aussi comprendre qu'ils sont nombreux et familiers c'est-à-dire présent dans la foule.

Sans doute se sentent-ils petits insignifiants, perdu dans la foule, anonyme. En les

encourageant à se déclarer Jésus leur demande d'affirmer aussi leur confiance en Dieu qui lui, comme le leur rappel Jésus, les connais parfaitement.

Que votre cœur et votre comportement soit en accord nous demande l'évangile. La confiance en Dieu est une condition de cette lutte contre l'hypocrisie que nous demande parfois la peur ou la crainte du regard de la société, de la violence des réactions. Mais se cacher, ne pas avancer dans la clarté est un mauvais ferment pour la communauté qui risque de se refermer sur elle-même, de rester dans un fonctionnement sectaire et surtout de ne pas apprendre à partager.

L'Evangile nous interpelle sur un fonctionnement qui peu à peu se mets en place lorsque les

contraintes augmentent, lorsque la confiance diminue. Les petits moineaux sont l'image de cette multitude familière et discrète dont Dieu prend soin. Comme eux nous sommes encouragés à nous confier en Dieu pleinement et s'affirmer sans crainte disciple de Christ, la Parole d'amour de Dieu pour nous ! 

Vendredi 17 ctobre 2025

MARIE DANS NOTRE VIE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

SAMEDI 18 OCTOBRE 2025

«  La moisson est abondante, mais les ouvriers sosnt peu nombreux » (Lc 10, 1-9)

 

Méditation Pasteur Magalie Girard

Apporter la paix, annoncer la proximité de Dieu, de son royaume, c’est une tâche importante qui mérite salaire selon Jésus. Et cela, c'est une bonne nouvelle pour nous aujourd’hui !

Les 72 que Jésus envoies en avant de lui n’ont pas de GPS ni de réservation à l'hotel ou de

chambre chez l’habitant. Néanmoins, ils vont à la rencontre, ils apportent avec eux une parole de paix et cela, c’est une chose sérieuse. D’après les paroles de Christ, il ne s’agît pas d’un prétexte pour rencontrer des gens mais d’annoncer le royaume en un endroit et de s’y installer.

Je sais pas si vous êtes bons mathématiciens, mathématiciennes donc déjà en train de calculer la croissance exponentielle du nombre de paroles de paix pouvant être échangées dans le pays grâce à ces 72 de départ ? Ou bien si vous êtes en train d’imaginer comment vous recevriez une telle personne vous annonçant que le Royaume de Dieu s’est approché de vous ?

Dans les deux cas il semble que Jésus ne s’intéresse pas à cela. Il ne semble pas chercher à

toucher un grand nombre de personnes rapidement, il ne semble pas intéressé non plus par la réaction des gens qui accueillent. Ce qui importe pour lui ici c’est de donner à ses envoyés des consignes sur leur action : bénir , annoncer la proximité du Royaume et guérir les malades tout cela sans se soucier un instant des contingences matérielles : pas de provision, d’argent ni d’équipement.

Et si c’était cela justement l’ouvrage qui mérite salaire ? Leur travail est de permettre à d’autres de les accueillir, d’entendre des paroles de paix, des paroles de bénédiction qui font du bien, qui soignent les humains.

Voilà un bel ouvrage n’est-ce pas ? Un travail qui nécessite beaucoup de confiance : en Dieu,

en soi et dans l’accueil des autres. Ne cherchez pas à rédiger un profil de poste pour recruter

de nouveaux apôtres ! Non, ces 72 là nous représentent tous et toutes. Nous pouvons faire ce travail, annoncer le royaume, apporter des paroles de paix et de guérison et recevoir comme salaire l’accueil, la bienveillance de celles et ceux qui nous accueillent.

C’est un bel ouvrage, dont notre société actuelle a autant besoin que les contemporains de

Jésus . Ce travail consiste à faire un pas de côté assez difficile : ne plus se préoccuper

d’assurer notre quotidien pour s’en remettre à d’autres ce n’est pas si facile ! Ne saluer

personne, c’est-à-dire ne pas aller chez des amis, ce n’est pas facile non plus ! Car cela

signifie sortir à la fois du cocon rassurant de notre mode de vie et de notre entourage pour

apporter la paix, voilà qui demande beaucoup de courage. Les paroles d’envoi de Jésus

viennent nous donner ce courage : où que vous alliez, ce n’est pas pour faire du chiffre c’est

pour donner des paroles de bénédictions, installer la paix et vivre ainsi prenant le temps de bien faire votre ouvrage en bon ouvrier, un ouvrage nécessaire et indispensable à notre monde, humain et non humain, à la Création toute entière.

 

Samedi 18 octobre 2025

MÊME SI TU CACHES

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

DIMANCHE 19 OCTOBRE 2025

« Dieu fera justice à ses élus qui crient vers lui  » (Lc 18, 1-8)

 

 

Méditation Père Michel Quesnel

Curieuse parabole où Dieu est comparé à un juge totalement dénué de compassion et de sentiment de justice. Il est parfois figuré par un roi ou un propriétaire disposant d’une forte autorité, mais la justice fait alors partie de ses dispositions. Cette particularité est cependant compensée par le fait que l’évangéliste explique au départ pourquoi Jésus va prononcer cette parabole : il faut toujours prier sans se décourager.

Dans la parabole elle-même, le contraste entre le juge et la veuve est flagrant. L’homme est immobile comme une statue. Il reçoit de multiples instances de la part de la veuve, cela ne le fait pas bouger d’un centimètre. Il n’y a que son cerveau qui, en finale, le conduit à changer de position. Et la parabole s’arrête là. Elle ne précise pas si la veuve est exaucée.

La veuve, au contraire, dépense beaucoup d’énergie. En employant l’imparfait pour préciser que la veuve venait le trouver, Jésus suggère que ce furent des demandes à répétition.

Avec beaucoup de finesse, l’évangéliste met bien en valeur ce qui nous arrive souvent. Nous prions Dieu, nous le supplions, nous faisons des neuvaines, nous dépensons beaucoup d’énergie, et nous avons l’impression que lui ne bouge pas. Il est sourd. Ou il est immobile.

N’en restons pas à ces impressions décevantes. Dieu nous fera justice, Jésus l’affirme clairement. Pas forcément en nous accordant exactement ce que nous demandons, mais en nous accordant des choses qui sont bonnes pour nous.

L’apôtre Paul pense des choses proches, quand il écrit aux Thessaloniciens : « Priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance » (1 Th 5, 17-18). Et il conclut : « Il est fidèle, celui qui vous appelle : tout cela il le fera » (1 Th 5, 24). 

Dimanche 19 octobre 2025

MARIE NOTRE MÈRE GUIDE-NOUS VERS LUI

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

Dimanche 19 octobre 2025

MON DIEU QUE VEUX-TU QUE JE FASSE ?

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

LUNDI 20 OCTOBRE 2025

« Ce que tu auras accumulé, qui l'aura?   » (Lc 12, 13 )

 

 

Méditation Père Michel Quesnel   

« Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence. » On peut supposer qu’aucun chrétien ne se dit cela à soi-même, et qu’il a pour programme de vie une perspective plus altruiste. Mais la parabole que Jésus prononce a pour occasion des dispositions qui nous sont sans doute plus familières : ne rien vouloir perdre de l’héritage immobilier ou financier qui nous est dû. Dans de nombreuses familles s’installent des rivalités et des rancunes entre frères et sœurs après le décès des parents, parce que certains estiment avoir été désavantagés par rapport à d’autres lors d’une succession.

C’est souvent une illusion de croire que nous sommes totalement détachés des biens matériels. Nous savons bien que nous ne les emporterons pas dans l’autre monde : « Les linceuls n’ont pas de poches », le proverbe est connu. Mais nous rêvons tous d’une vie matériellement plus confortable lorsque nos ressources sont modestes, et nous sommes heureux de notre confort lorsque nous sommes dans l’aisance.

Or, quels sont les biens véritables ? Ils sont d’abord ceux que Dieu et la terre nous donnent : la vie, la nourriture, une famille aimante, des amis, et bien d’autres. Ils sont en outre ceux que nous construisons en nous dévouant pour nos frères humains. Ceux-là, nous les emporterons en paradis. Et le roi céleste nous dira à propos de nos gestes de générosité : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » 

Lundi 20 octobre 2025

 

N'AYONS MAS PEUR

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

MARDI 21 OCTOBRE 2025

« Heureux les srviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller  » (Lc12, 35 )

 

Méditation Pasteure Helena Vicario

J’écoutais récemment un podcast sur les bienfaits du sommeil. Il paraît que le sommeil permet de digérer les émotions, d’aiguiser son esprit, d’améliorer la créativité et la mémoire… Que de bienfaits qui devraient nous inciter à faire des nuits plus longues... Mais voici que Jésus nous demande le contraire. Il faut être réveillé à minuit voire à trois heures du matin et non seulement être réveillé mais être en tenue de travail, les lampes allumées.

En tenue de travail vraiment ? Jésus parle plutôt de ceinture autour des reins. Et cela fait écho à la prophétie de Jérémie. Dieu lui demande de mettre la ceinture qu’il porte sur ses reins dans le creux d’un rocher dans l’Euphrate et de la laisser là. Lorsqu’il retourne la chercher, longtemps après elle est pourrie. Dieu a alors ces paroles : « Voilà comment je ferai pourrir l’immense orgueil de Juda et de Jérusalem. En effet, de même qu’un homme s’attache une ceinture autour des reins, de même je m’étais attaché toute la maison d’Israël et toute la maison de Juda […] Mais elles n’ont pas écouté ! »

Lorsque Jésus nous parle de ceinture, il nous parle donc des peuples que Dieu s’est attaché à lui, du monde. Il nous demande en nous attachant la ceinture à nos reins de nous attacher aux peuples du monde, de partager une destinée commune avec l’humanité qui nous entoure. Et si nous sommes assez vigilants dans cette tâche, nous verrons le maître Jésus Christ prendre la ceinture sur lui, intercéder pour les peuples du monde, et partager son repas avec nous. Et ceci à l’heure où l’obscurité est totale, où nous aurons peut-être douté de nous-même et de la marche du monde. C’est à cette heure que Jésus viendra nous consoler.

Mardi 21 octobre 2025

ET IL Y EUT UN SOIR

Paroles et musique :Jean-Claude GIANADDA

 

MERCREDI 22 OCTOBRE 2025

« À qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup  » (Lc 12, 39 )

 

 

Méditation Pasteure Helena Vicario

Voici des images difficiles à digérer : le fils de l’homme comparé à un voleur, un serviteur qui donne et se prend des coups, un autre qui se prend moins de coups. On se dirait dans un film d’action au rabais. Pourtant, si nous devons en retirer un enseignement, voici la mission du serviteur du Christ: distribuer, en temps voulu, la nourriture. Ne pas la garder pour soi mais bien la partager en temps voulu. Beaucoup de nos Eglises soulignent l’importance qui incombe à tous les chrétiens de devenir des témoins, des missionnaires, des évangélisateurs dans le contexte français de dé sécularisation.  Cela semble rejoindre ce que nous demande le Christ avec deux bémols cependant, et d’importance.

D’abord, si le serviteur ne doit pas garder les grâces pour lui, il ne doit pas non plus établir des relations de domination sur les autres. Pas de coups. On pense ici aux coups physiques mais aussi à l’agressivité qui les fait naître. Le chrétien n’est pas appelé à dominer ni à s’imposer par la force. Toute logique de puissance y compris pour diffuser le message et les mœurs chrétiennes doit être bannie. Voilà ce qui interroge le comportement de certains évangéliques américains qui soutiennent un candidat agressif, qui a déjà mis à mal la démocratie, car ils voient en lui celui qui imposera une morale chrétienne. Si tenté qu’une morale chrétienne existe, mais il s’agit d’un autre débat.

Ensuite, le partage de la nourriture doit se faire « en temps voulu ». Il ne suffit pas de partager la parole, l’Evangile, de réaliser des monologues, espérant qu’ils aient un impact. Le serviteur, le chrétien, doit être à l’écoute de tous pour connaître leurs besoins profonds. William Booth, fondateur de l’armée du salut avait cette devise : soupe, savon, salut. Dans cet ordre. Tant il est vrai que la souffrance matérielle, la précarité peuvent être des obstacles majeurs pour l’écoute de l’Evangile. Heureux sommes-nous si nous prenons en compte ces deux avertissements !

Mercredi  22 octobre 2025

JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

JEUDI 23 OCTOBRE 2025

« Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur terre?

Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division » (Lc 12, 49 )

 

Méditation Père Michel Quesnel

La plupart d’entre nous avons expérimenté le fait que, au cours d’une réunion de famille, c’est souvent quand on parle de politique ou de religion que les échanges prennent un tour violent. Les passions prennent le dessus. La raison n’a plus sa place. Pour la religion, Jésus l’avait annoncé. Le texte de Luc parle de « division », mais Matthieu, moins pudique, parle de « glaive » : un instrument qui tranche dans le vif.

On est loin du messie pacifique annoncé par plusieurs prophètes, et chanté par les anges après leur apparition aux bergers : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’il aime » (Lc 2, 14). Non : on a l’impression que toutes les images utilisées par Jésus sont violentes. Mais est-ce le cas ?

Le feu, ce peut être le feu du jugement, qui purifie les métaux précieux et réduit en cendres ce qui n’a pas de consistance. Mais c’est aussi l’ardeur de la Bonne Nouvelle qui se répand et qui sera confiée aux disciples le jour de la Pentecôte.

Le baptême, ce peut être la plongée sous la surface de l’eau et l’asphyxie qui conduit à la mort. Mais c’est aussi la sortie de l’eau et l’émergence dans une vie nouvelle.

Jésus a hâte que tout cela advienne, et cela conduit à faire une autre lecture des divisions qui se produisent dans une famille à propos de sa personne. Il est vrai que les questions religieuses divisent souvent. Mais, devant la Bonne Nouvelle de l’Evangile, chacun est invité à faire en lui la vérité. Si j’y adhère, je dois m’y engager pleinement. Si je n’y adhère pas et si elle me répugne, je dois pouvoir dire pourquoi.

Aide-nous, Seigneur Jésus, à ne pas nous dérober aux questions essentielles que tu poses. 

Jeudi  23 octobre 2025

I BELIEVE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

VENDREDI 24 OCTOBRE 2025

« Vous savez interpréter l'aspect de la terre et du ciel;

mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l'interpréter?  » (Lc 12, 54)

 

Méditation Pasteure Helena Vicario

Je ne sais pas vous, mais j’ai renoncé à tenter de deviner le temps qu’il va faire en pointant mon nez dehors. Il me manque la sagesse de nos ancêtres qui voyaient dans la couleur des nuages, au coucher du soleil, un indice sur le temps qu’il ferait le lendemain. Et puis il y a mon application météo dans mon smartphone qui est si précise ! Pourtant, malgré le progrès, nous n’avons toujours pas inventé une application qui nous aiderait à distinguer ce qui est juste de ce qui ne l’est pas. Les concepteurs de l’Intelligence Artificielle ont des difficultés à lui enseigner des valeurs, et on voit même que les chats conversationnels comme le chat gpt sont sur la mauvaise pente, apprenant insultes, xénophobie et sexisme de leurs usagers.

Jésus, dans ce texte, sait bien qu’il est difficile de discerner ce qui est juste. Même lorsque nous allons plaider notre cause devant le magistrat, la colère, la cupidité que nous n’osons pas nous avouer, peut guider nos pas. C’est pourquoi il est important de faire un examen de conscience dans chaque litige qui se présente à nous ; et de tenter de nous arranger avec notre adversaire, chercher le point qui nous mettra d’accord tous les deux. Car celui, celle que j’ai en face reste comme moi pétri d’humanité, et je risque de perdre la mienne à m’entêter pour une cause sans une once d’empathie pour mon adversaire. Payer jusqu’au dernier centime, tout perdre, n’est ce pas la situation de celui, de celle qui ne tend pas la main et s’entête dans le conflit ? Il est si facile de voir la poussière dans l’œil de l’autre et ignorer la poutre dans le mien…

Vendredi 24 octobre 2025

EXISTER

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

SAMEDI 25 OCTOBRE 2025

« Si vous ne vousd convertissez pas, vousd périrez tous de même » (Lc 13, 1)

 

Méditation Pasteure Helena Vicario

Même si les paroles de Jésus peuvent sonner dures, tranchantes, menaçant de mort ceux qui ne se convertiraient pas, elles sont de fait libératrices. Car elles libèrent de cette affirmation qui était courante à l’époque, où la mort brutale, voir l’accident était une punition de Dieu.

Vous vous imaginez non seulement vous devez porter le deuil d’une personne aimée, mais en plus sa réputation, son honneur est atteint du seul fait de sa mort ? Pour Jésus, les morts dont on lui parle, sont absurdes comme toutes les morts violentes, comme tous les gâchis de vies. Ce n’est pas Dieu qui punit, c’est le sort qui s’acharne.

Dans notre société qui ne met plus Dieu au centre, seuls les extrémistes religieux voient dans la mort violente, mort qu’ils ont parfois provoquée, la punition de Dieu. Il semble que nos sociétés rationnelles en soient loin. Pourtant lorsque nous apprenons un décès par cancer d’une personne jeune, n’avons-nous pas le réflexe de chercher une explication prétendument rationnelle : son alimentation, sa dépendance au tabac, pour ne prendre que deux exemples ? En faisant ainsi, nous nous comportons comme les personnes du temps de Jésus, nous rejetons la faute de sa propre mort à la personne décédée, peut-être pour nous rassurer. Cela ne m’arrivera pas parce que je mange sainement, parce que je ne fume pas.

Mais nous serions plus humains si nous clamions l’absurdité et l’injustice de ce deuil, si nous nous sentions tous solidaire de notre commune humanité, menacée de toute part, par la cruauté d’autres êtres humains ou par les accidents. Alors nous pourrions ensemble partir ailleurs : vers la recherche de sens, nous asseoir au pied du figuier, cet arbre qui symbolise l’étude biblique pour chercher le Dieu de vie qui s’insurge avec nous contre toute puissance mortifère.

Samedi 25 2025

MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

DIMANCHE 26 OCTOBRE 2025

« Le publicain redescendit dans sa maison

c'est lui qui éetait devenu juste, plutôt que le pharisien  » (Lc 18, 9)

 

 

Méditation Père Nicolas de Boccard

Une parabole n’est pas une histoire facile à bien entendre. Elle n’est pas un récit extérieur à nous-même, avec des personnages que nous voyons évoluer. Le propre d’une parabole, c’est de nous mettre en scène avec les autres acteurs. Le rideau s’ouvre, à nous d’entrer en scène. Et c’est là, et là seulement que l’on comprend le sens de cette parabole.

Deux attitudes semblent contradictoires dans cet évangile :

Celle du pharisien qui se justifie lui-même et se prend comme supérieur aux autres : « je ne suis pas comme les autres dit-il : voleurs, injustes, adultères » dit-il, « je jeune deux fois par semaine et verse le dixième de tout ce que je gagne », ce qui est en soi louable.

Celle du publicain, collecteur d’impôts qui se frappe la poitrine et se reconnait pécheur – « sois favorable au pécheur que je suis » et qui se laisse justifier par Dieu.

Car là, le jugement est sans appel : voila un juste qui se glorifie devant Dieu, et un pauvre qui se frappe la poitrine en se tenant au fond du Temple. Et pourtant c’est ce dernier qui fut justifié aux yeux de Dieu. Dieu serait-il injuste en se détournant du juste et en accueillant le pauvre ? Cela peut être révoltant et encourager la médiocrité de celui qui accuse ses fautes. D’ailleurs en récompensant le pauvre pharisien, Jésus semble bénir une attitude misérabiliste. Le chrétien n’est-il pas, à la suite de Jésus, celui qui a toujours tout faux, qui a toujours tort, qui n’est pas en paix parce qu’il n’a pas encore avoué tous ses péchés ? Les repentances à répétition de l’institution n’en sont-elles pas un signe ?

Or, cette parabole n’est pas une opposition entre le publicain et le pharisien ; elle distingue simplement entre l’homme qui a besoin de Dieu et s’en remet à Lui dans sa vie concrète ; et celui qui n’en a pas besoin, ou plutôt qui se sert de Dieu pour asseoir sa position.

Le drame est là, il se vit à tous les niveaux, et on est tous tout autant concernés : la tentation de faire son œuvre, de construire le monde par rapport à soi, ses intérêts, sa vision…. Cela se retrouve aussi au sein de l’Église lorsque l’on est convaincu qu’il faut aller dans un sens – et un sens uniquement – en général celui que les médias nous assènent à longueur de temps !

Le pharisien, lui,  n’a pas besoin de Dieu, il ne prie pas ni ne l’écoute, il se regarde et se met au centre de sa prière. Le publicain montre, dans sa prière qu’il a besoin de Dieu, il s’abandonne. Dieu cherche des cœurs qui s’ouvrent à Lui, dans la pauvreté et la simplicité pour accomplir une œuvre qui nous dépasse et qui est plus grande que nous. « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé ».

Dimanche 26 octobre 2025

SEL DE LA TERRE 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

LUNDI 27 OCTOBRE 2025

« Cette fille d'Abraham, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat » (Lc 13, 10)

 

 

Méditation Sœur Catherine de Coster

Courbée depuis dix-huit ans, la femme de l’Evangile ne peut plus regarder les autres de visage à visage, elle est coupée de ses relations, le regard tourné vers le sol, vers la terre, vers la mort...

Il fallait que Quelqu’un la voie, la cherche du regard pour la sortir de son isolement. Sans quoi, elle serait restée tournée vers le néant, devenue étrangère au monde des humains.

Jésus la cherche, l’envisage et lui parle, il la redresse d’entre les oubliés, d’entre les exclus, d’entre ceux qui n’ont plus visage dans la société : le sans domicile fixe à côté duquel je passe en détournant le regard, le comateux que je considère comme un légume, le sans papier que je renvoie loin de ma vue, le malade réduit à sa pathologie ou à son numéro de chambre...

Mais comment puis-je croiser le regard de celui qui n’existe plus pour la société ? Comment Jésus fait-il ? Il s’abaisse, il descend plus bas que celui qu’il cherche, il l’envisage de bas en haut. Et pourquoi fait-il cela le jour du Sabbat ? Parce que ce n’est pas un travail, c’est l’être-même de Dieu que de chercher l’homme, de le désirer et de le mettre debout. C’est aussi notre nature humaine la plus profonde et divine que de regarder le visage de l’autre pour lui permettre d’exister !

Nos cœurs seront ils assez souples aujourd’hui pour envisager toutes nos relations de bas en haut ? Pour regarder les oubliés de notre monde et leur offrir une écoute, un sourire, une parole qui les fassent exister pour quelqu’un ?

©RCF

Lundi  27 octobre 2025

BÉNI SOIS DIEU LE TRÈS HAUT LE PUISSANT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

MARDI 28 OCTOBRE 2025

« Il en choisit douze auxqcuels il donna le nom d'Apôtres  » (Lc 6, 12)

 

Méditation Père Jean-Marie Petitclerc

                Appelé voici quinze ans à rejoindre un cabinet ministériel, j’ai pu observer la manière dont les ministres choisissaient leurs conseillers pour composer leur cabinet… Bien souvent, celui-ci était composé de personnes issues de leur région d’appartenance, de personnes ayant effectué les mêmes études qu’eux et d’experts dans le domaine de compétence de leur ministère. Jésus, lorsqu’il compose son staff, ne respecte aucune de ces règles élémentaires  de management. Des Nazaréens : 0 ; des charpentiers : 0 ; des scribes, experts en Écriture sainte : 0 ; mais, ce qui caractérise le choix de Jésus, c’est l’extrême diversité des 12 qu’il choisit comme apôtres. Ainsi, sur le plan politique, sont invités à cohabiter dans son équipe rapprochée  des indépendantistes (Simon le Zélote, Judas l’Iscariote) et des collaborateurs de l’occupant romain (Matthieu, chef des collecteurs d’impôts). Une telle diversité continue de caractériser le corps épiscopal,  réuni en ce synode qui se termine demain.

                Notons cependant dans le choix de Jésus une surreprésentation du monde de la pêche. Car peut-être pour Jésus, la première qualité du missionnaire est celle du pêcheur. Je la résume en trois points :

- l’attention à l’environnement. Le pêcheur est attentif au moindre mouvement qui agite la surface des flots. Aussi l’apôtre des temps modernes doit-il être attentif au moindre mouvement qui agite la société d’aujourd’hui.

- la patience. Rien ne sert de vouloir brusquer les choses.

- la persévérance. Car il en faut de la persévérance, lorsque toute une nuit vous avez pêché sans rien prendre et qu’il vous ait demandé de vous remettre au travail dès le lendemain matin.

                Puissions-nous aujourd’hui demander au Seigneur les dons de l’attention, de la patience et de la persévérance afin de marcher à sa suite pour l’avènement du Royaume !

Mardi 28 octobre 2025

DIEU DE MISÉRICORDE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

MERCREDI 29 OCTOBRE 2025

« On viendra de l'orient et de l'occident, prendre place au festin dans le royaume de Dieu » (Lc 13, 22)

 

 

 

Méditation   Père Nicolas de Boccard

 Du côté de Dieu, la proposition du salut est universelle. Mais la réponse de l’homme à cette invitation est plus mesurée. Ce n’est pas Dieu qui nous tend un piège et ferme la porte, c’est nous même qui ouvrons ou fermons la porte. L’amour ne serait plus de l’amour si nous n’étions devant lui que des marionnettes ou des robots manipulés de l’extérieur. Rien n’est plus déshonorant que d’être déclaré “irresponsable”. Dieu a pris le risque de nous donner la liberté de la responsabilité : un amour sans limite de sa part mais livré à une réponse ou à un refus d’amour de notre part. On ne force pas quelqu’un à aimer. Ce n’est jamais Dieu qui ferme la porte de sa Maison, mais nous qui nous en détournons.

La question dans l’évangile était posée au futur : « N’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? », mais Jésus répond par une exhortation au présent d’abord, et prend l’image de la porte étroite. Cette porte est l’adéquation de notre vie à la Parole de Dieu. Si nous mettons en pratique l’évangile : dans le pardon, le partage, la vérité, la porte s’ouvrira largement. Si nous commettons le mal et l’injustice, la porte deviendra étroite jusqu’à se refermer ! Dieu veut réaliser en nous cette alchimie particulière de transformation de tout nous-même, afin que nos actes soient en accord avec nos paroles et notre foi : « Efforcez-vous d’entrer vous-mêmes par la porte étroite ».

Être saint, en hébreux, cela signifie : être autre… c’est-à-dire se rapprocher en vérité de Dieu, non pas d’une manière affective ou fusionnelle mais d’une manière vraie qui se concrétise dans nos actes . C’est ce que Jésus rappelle dans cet évangile, en rejetant ceux qui considèrent qu’ils ont un droit d’accès, un ticket gratuit, alors que leur vie est en contradiction avec leur foi : « Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice ». Le Mahatma Gandhi disait : « Si les chrétiens vivaient vraiment leur foi, il y a longtemps que je me serai fait chrétien ! ». « Nous avons mangé et bu en ta présence, tu as enseigné sur nos places » se plaignent ceux qui se sont écartés ; « Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice » répond Jésus. On ne le redira jamais assez : le christianisme est la religion de l’incarnation et de la vérité de nos vies.

Mercredi 29 octobre 2025

DIEU DE MISÉRICORDE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

JEUDI 30 OCTOBRE 2025

« Il ne convient pas qu'un prophète périsse» (Lc 13, 31)

 

 

 

 

Méditation Père Nicolas de Boccard

L’apostrophe de Jésus sur Jérusalem raisonne encore en nous. La ville de la paix va devenir le lieu d’expiation du prophète par excellence : le Christ et celle de son martyre. Elle reste témoin du meurtre du prophète Jésus par ses frères.

 L’histoire continue : le meurtre des envoyés divins dont se rend sans cesse coupable cette ville s’oppose aux efforts de Jésus. Il voulait y rassembler ses enfants dispersés. Et elle continue encore : la ville de la paix ; la « toute sainte » comme l’appelle les musulmans, est devenue la ville de toutes les tensions de notre monde.

Comment se fait-il que la ville appelée à être un phare pour toutes les nations, est devenue au contraire le lieu de luttes où se cristallisent toutes les tensions et les oppositions. Celle qui devait montrer l’exemple, témoigner de la souveraineté de Dieu sur l’humanité, ne témoigne bien souvent que des divisions en son sein. Et au lieu du rassemblement, elle est le lieu des divisions et du jugement.

Sans doute, elle est à l’image du combat qu’il y a en chacun de nous et que saint Augustin résumait ainsi :

« il faut faire un choix entre l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, ou de l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ». Le jugement auquel chacun de nous sera soumis n’est pas l’effet de l’arbitraire de Dieu, mais la conséquence d’une résistance irréductible à l’offre de la grâce.

C’est ainsi que le jugement de Dieu s’établit : « Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! ». Paroles prophétiques qu’il nous faut entendre !

Jeudi 30 octobre 2025

TROUVER DANS MA VIE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

VENDREDI 31 OCTOBRE 2025

« Si l'un de vous a un fils ou un boeuf qui tombe dans un puits,

ne va-t-il pas aussitôt l'en retirer, même le jour du sabbat?»  (Lc 14, 1-6)

Vendredi 31 octobre 2025

MARANATHA ESPRIT DE FEU

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

NOVEMBRE -2026

Fête de la Toussaint - Commémoration des défunts

" Hâte-toi mon ami, tu

n'as pas tant à vivre " ( La Fontaine :Le loup et le chasseur )

Nous ne sommes, ici-bas, que de Passage.

La mort fait partie de la vie. Se préparer à la mort c'est vouloir ne pas passer à côté de sa vie. 

Qu’est-ce que j’entends par croire en DIEU ?

Eh bien,  personnellement j’entends la promesse d’une Vie après la mort. 

Une promesse qui dit que la vie sur terre n’est pas le dernier mot de la vie.

 

Je crois que le Ciel est une Grande Maison de Famille, la Maison avec son étage Supérieur : Là-Haut. C’est Là-Haut, que Dieu Notre Père, plein d'Amour et de miséricorde,

nous attend les bras grands ouverts.

 

Après avoir été un drogué du boulot et de l"activisme",

je découvre la nécessité et la valeur de la vie intérieure.

 

Le Plan de carrière en Maison de Retraite est de s'abandonner à Dieu et de vivre chaque journée qui s'écoulent, avec encore plus d'intensité et de générosité le respect des autres.

Le temps de retraite, c'est se laisser regarder par Dieu et Le laisser oeuvrer.

                                               "In manus Tuas Domine".(Ps 30 - Lc 23,46.                              

"En tes mains, ô Seigneur, je remets mon esprit" 

SAMEDI 1er NOVEMBRE 2025

« Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse,

car votre réxompense est grande dans les cieux !» (Mt, 5-1)

 

Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard

Dieu seul est saint et tout ce qui vient de moi sans que Dieu y participe d’une manière ou d’une autre est au mieux infécond, au pire destructeur. Vous allez me dire qu’il y a des personnes très généreuses qui font de belles choses et qui, pourtant ne croient pas en Dieu. Effectivement ! Cela ne signifie pas que Dieu ne soit pas présent en ces personnes si elles se donnent au nom d’un idéal qui est plus grand qu’elles-mêmes, si elles sont capables de sortir d’elles-mêmes, de s’oublier elles-mêmes pour le bien des autres. On appelle ce mouvement, la charité. Dieu en est la source, quoi qu’il arrive. Si une action est exercée sans la charité, elle est vaine. C’est ce que saint Paul nous rappelle dans la lettre aux corinthiens. Si je n’ai pas la charité, je ne suis qu’une cymbale retentissante, qu’un cuivre qui résonne. Ce que je fais alors ne sert à rien. C’est de l’esbroufe !

La sainteté, c’est surtout de laisser Dieu rejoindre nos vies et les rendre fécondes, les habiter de son Esprit de sainteté. Tout peut être traversé par la grâce de Dieu. Rien ne lui fait peur dans mon humanité sauf mon indifférence. Même le péché peut être l’occasion d’une magnifique manifestation de Dieu dans ma vie : on appelle cette manifestation, la miséricorde, qui se réalise lorsque j’accepte que mon péché soit traversé par la grâce, en particulier dans le sacrement de la Réconciliation. L’exemple de Saint Pierre qui accepte de se prosterner devant Jésus, qui implore son pardon et se laisse aimer par lui est éloquent. Il accepte, comme finalement tous les saints, ayant touché son indigence et sa vanité, de se laisser faire par le Seigneur, de lui laisser la première place. Il accepte d’avoir besoin de Lui. D’ailleurs la fin de ce magnifique passage de l’Évangile où Jésus relève Pierre et lui accorde à nouveau sa confiance le dit : « tu étendras les mains et c’est un autre qui te mettra ta ceinture. » Jn 21, 18

Nos faiblesses, nos défauts, nos imperfections peuvent être le lieu de la manifestation de Dieu si je les accepte et si j’accepte que Dieu vienne les toucher. C’est la trahison de saint Pierre mais aussi l’écharde dans la chair de Saint Paul, le bégaiement de Moise, les larmes de la veuve de Naïm et de tous ces cris des pauvres le long du chemin qui appellent la visite ou l’action de Jésus sur eux. Il faut que j’accepte aussi, et c’est parfois plus difficile, que Dieu me dépouille de ce qui fait ma gloire, de tous ces dons et ces qualités qui, s’ils ne sont pas habités par la grâce de Dieu qui se manifeste dans l’humilité, peuvent non seulement être inféconds bien qu’apparemment efficaces, mais aussi contribuer à ma perte si je les possède et m’en sers pour moi-même. 

Oui toute bonté, toute beauté, toute vérité, toute charité vient de Dieu. J’aimerais voir Dieu pour qu’il me communique au plus vite tous ces cadeaux, mais je ne peux voir Dieu sans mourir. Oui, sans mourir à moi-même, en me tournant résolument vers l’autre dans le visage de mon prochain, vers l’au-delà de tout, le très Saint qui me permet de participer à cette sainteté dont il est la source et qu’il me communique par le baptême. Gratuitement, il fait de moi son enfant bien-aimé, il me comble de toutes bénédictions dans le ciel et sur la terre. Il suffit que je le laisse faire.

Laissons-le habiter nos cœurs et nos vies, toutes nos pensées et nos activités, nos faiblesses et même notre péché, alors il manifestera sa puissance dans la pauvreté de la crèche, l’humilité de l’Eucharistie et même dans le scandale de La Croix. 

Samedi 1er novembre  2025

EN TES MAINS

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

DIMANCHE 02 NOVEMBRE 2025

« Dans la maison du Père,

il y a de nombreuses demeures » (Jn 14, 1-6)

 

Seigneur Jésus, dans l’Évangile d’aujourd’hui nous sommes toujours dans le contexte de la dernière cène, le soir avant ta Passion et ta mort sur la Croix. Les apôtres sentent que quelque chose de grave est à la veille d’arriver puisque tu leur parles de ton départ. Tu leur dis de ne pas être bouleversé mais de mettre leur foi en toi. « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » La mort de quelqu’un qui nous est cher est toujours un moment bouleversant. Nous sentons fortement en nous la tristesse et l’absence. Comment ne pas être bouleversé ? Tu rassures tes disciples en leurs disant que si tu pars c’est justement pour préparer une place dans la vie éternelle pour eux. « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit :

“Je pars vous préparer une place” ? » Oui, Seigneur tu pars mais c’est pour ensuite revenir nous prendre au moment de la mort pour nous amener auprès de toi.

« Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. » Face à la réalité de la mort de l’homme, de notre mort à chacun, le désir que tu portes dans ton cœur c’est que là où tu es nous le soyons aussi. Par ta Passion, ta Mort et ta Résurrection tu vas vaincre la mort, notre mort pour nous donner l’espérance de la vie éternelle auprès de toi. En plus tu affirmes que le chemin pour y arriver nous est déjà connu puisque tu nous l’as fait connaitre. Comme Thomas nous pouvons penser ne pas connaitre le chemin. « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » A cette question de Thomas tu réponds : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » Le chemin pour aller vers toi, le chemin pour aller à la vie éternelle c’est celui de la foi et de l’amitié avec toi car tu es toi-même le chemin. Si nous croyons en toi, si nous te suivons, si nous restons proches de toi Seigneur dans notre vie nous sommes sur le bon chemin pour la vie éternelle. Aide moi Seigneur Jésus à croire en toi, à te suivre. Aide-moi à rester proche de toi par la prière, la lecture de ta Parole et la participation aux sacrements et à la vie de ton Église. Je pourrai ainsi être en chemin avec toi vers la vie éternelle que tu souhaites me donner. Ainsi soit-il. 

Cher Pascal

Ton départ si soudain est un choc. 

Ton sourire, ton affabilité, ta gentillesse, vont me manquer.

 

La chance de ma vie est de t’avoir côtoyé. Tu demeures dans mon amitié. 

Ma reconnaissance est immense.

 

Merci pour ton accueil si fraternel. Merci pour ton regard toujours tourné vers les autres, pour ton dévouement, pour ta grandeur d’âme.

Merci pour tout ce que tu as fait et pour ce que tu as été.

 

Je garde dans ma mémoire et mon cœur le souvenir de nos rencontres. 

Tu fais partie de ces Belles Personnes qui nous rendent meilleur à chaque rencontre.

 

Je sais que désormais, « Là-Haut », pleinement heureux auprès de « Notre Père qui es aux Cieux », tu continues ton œuvre en veillant sur chacun de ceux que tu as aimé ici-bas.

 

Je devine la souffrance de ta famille ainsi que celle de tes proches qui te pleurent aujourd’hui. Je les porte dans ma prière et leur redis mon affection.

 

Oui, Pascal, je suis désemparé d’avoir perdu un ami sincère et fidèle mais je sais que, « Si Dieu nous prend un à un nos amis, c’est pour faire d’eux les étoiles de notre ciel » 

 

Jean-Claude GIANADDA

Dimanche 02 novembre 2025

À DIEU, L'AMI

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

LUNDI 03 NOVEMBRE 2025

« N'invite pas tes amis; invite des pauvres, des estropiés  » (Lc 14, 12-14)

 

Méditation Pasteur Nicole Fabre

Jésus a été invité, un jour de sabbat, par un des chefs des pharisiens. Rappelons que les pharisiens sont des croyants profondément fidèles dont le premier souci est de permettre à tout le peuple de vivre une relation à Dieu dans tous les détails de la vie quotidienne. « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ». Est-ce un reproche dans la bouche de Jésus ? Veut-il humilier cet homme qui a eu le courage de l’inviter, publiquement ? Ce n’est pas la manière de faire de Jésus. Mais il introduit son hôte et les autres convives dans le secret de l’agir de Dieu, ce que nous découvrirons à la résurrection : Dieu fait entrer dans sa présence les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles. Jésus l’avait déjà fait entendre en prononçant les béatitudes. Il l’a mis en œuvre en guérissant, tout au début du repas, un homme, malade d’un excès d’eau dans son corps. Dieu ne cesse d’inviter des personnes qui n’ont rien à donner en retour, à l’image de ce que nous sommes, qui que nous soyons. Oui, Il est celui qui partage avec tout homme, toute femme, tout enfant, tout vieillard qui entend son appel, quel que soit l’âge ou le rang dans la société. Ceux qui l’invitait se considéraient comme des justes, des personnes dignes d’être accueillies par Dieu, dignes de pouvoir parler en son nom, juger en son nom, comme nous pouvons nous considérer parfois. Or Jésus ne désire pas rencontrer l’image que nous donnons de nous-mêmes, mais bien ce que nous sommes profondément. Et, reconnaissons-le, nous sommes des boiteux, des aveugles, des pauvres. Il n’y a pas de honte à rencontrer ainsi Celui qui nous aime infiniment. Si nous nous laissons ainsi accueillir en simplicité, avec tout ce qui boite en nous, tout ce qui ne voit pas clair, peut-être inviterons-nous naturellement des personnes qui nous ressemble vraiment, non pour qu’elles nous rendent l’invitation, mais pour célébrer notre fraternité profonde sous ce regard de Dieu.

Alors, qui avons-nous déjà invité à notre table ?

  

Lundi 03 novembre 2025

C'EST UNE CHOSE ÉTRANGE  

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

MARDI 04 NOVEMBRE  2025

« Va sur les routes et dans les sentiers,

et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie » (Lc 14, 15-24)

 

Méditation Pasteur Nicole Fabre

Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! Quel noble désir ! Être un jour, de façon définitive, auprès de Dieu lui-même. Et pourtant… Jésus va raconter une parabole afin de mettre en lumière ce qui le choque dans cette béatitude. Si nous remettons à demain ce bonheur, cette joie profonde, nous allons faire passer, en attendant, tout ce qui nous semble être l’essentiel de nos vies, ce qui nous préoccupe quotidiennement : le travail, l’investissement, la relation amoureuse et la construction d’une famille. Au risque de ne plus entendre l’appel que Jésus lance, appel de Dieu lui-même : Venez, tout est prêt. Dans une des liturgies de la sainte Cène, cette phrase est reprise juste avant la communion. Ça y est. C’est aujourd’hui, et non pas demain. Alors tout ce qui nous semble important devient second. Non pas futile, mais second. L’évangile de Matthieu le dit dans cette phrase : cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice et tout cela vous sera donné par surcroît. Tout prend une autre place autour de ce centre qu’est la présence de Dieu aujourd’hui, son invitation aujourd’hui. Non seulement nous retrouvons de l’espace pour l’accueillir, lui, mais cet espace s’ouvre aussi pour accueillir tous ceux qui sont sur les routes et les sentiers et qui ne savaient pas encore qu’eux aussi étaient invités.

Père, que nous entrions aujourd’hui dans la joie de ta présence pour nous, pour tous ceux et celles que nous rencontrerons. Que tout notre travail, nos occupations, notre prière soient habités par ton appel à venir partager la joie de ton amour pour notre monde.

Mardi 04 novembre 2025

POURQUOI MON DIEU? (Ps22)  

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

MERCREDI 05 NOVEMBRE 2025

« Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 25)

 

Méditation Pasteur  Magali Girard

 Les deux rapides paraboles qui suivent les paroles de Jésus nous montrent qu’il ne s’agit peut-être pas tant dans cet évangile de radicalité que de préparation et de décision. 

En effet, Les paraboles insistent sur le décalage possible entre nos intentions et nos réalisations, sur le manque de persévérance et le découragement toujours possible plus que sur la séparation d’avec la famille et le renoncement à soi-même. Se préparer à aller jusque là, c’est prendre au sérieux son enseignement, le mettre au premier plan.

Car avec ces paraboles, Jésus insiste auprès des foules qui le suivent, sur l’idée qu’il ne faut pas le suivre pour soi-même, pour les avantages que ce maître pourrait nous donner ou pour sa famille mais pour lui-même et que cela demande des efforts continus, sur le long terme. Jésus ne souhaite pas un enthousiasme passager et éphémère pour son enseignement, il ne souhaite pas créer une école de pensée mais il cherche à toucher les gens qui l’écoutent dans leur vie réelle et personnelle. Porter sa croix, voilà qui donne le ton : l’humilité nécessaire à ce chemin à ses côtés peut aller jusqu’à la déchéance sociale ! Jésus demande à celles et ceux qui se rassemblent pour l’écouter de se préparer. Il appelle donc ses disciples à faire le choix de le suivre, à préparer leur chemin avec sérieux et en prenant en compte la possibilité de l’échec. Il n’y a pas là, de jugement posé sur cet échec possible. Il est seulement évoqué, comme une possibilité. Jésus nous parle avec sincérité, honnêteté, nous pouvons nous aussi lui parler ainsi sachant que le chemin est long, les occasions seront sans doute nombreuses dans notre vie de lui répondre. Pour aujourd’hui, quelle sera notre réponse ?

Mercredi 05 novembre 2025

IL RESTERA DE NOUS  

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

JEUDI 06 NOVEMBRE 2025

« Il y aura de la joie dans le ciel

pour un seul pécheur qui se convertit » (Lc 15, 1-10)

 

 

Méditation Pasteur Nicole Fabre

Les pharisiens et les scribes, les religieux de l’époque, vivent très mal le fait que Jésus prenne aussi du temps avec les pécheurs notaires, les estropiés et les aveugles, les boiteux et les pauvres. Jésus avait pourtant pris du temps pour leur parler, selon les textes lus dans les premiers jours de la semaine. Mais c’est comme s’il fallait que Jésus choisisse son camp, et qu’il témoigne ainsi d’un Dieu qui choisit ceux et celles avec qui il entre en relation.  Le détour fait par Jésus au travers de la parabole est plein d’un humour rempli de tendresse. Avouons que cette question est toujours actuelle. Jusqu’où, comment l’Eglise, les églises doivent prendre du temps avec tous ceux et celles qui ne suivent pas ses règles ? L’homme que choisit Jésus dans la première parabole est berger. Facilement, les Ecritures donnent ce titre à Dieu lui-même, ou aux guides religieux ou politiques du peuple. Dans ce court récit, et la brebis égarée et les amis du berger et les voisins sont en relation privilégiée avec ce berger : l’une, parce que celui-ci prend le temps de partir à sa recherche, jusqu’à ce qu’il la trouve. Cela peut donc durer. Les autres, amis et voisins sont invités à partager sa joie. Autrement dit : pour Dieu, ce n’est pas soit les uns, soit les autres. Il s’adresse et se préoccupe et des uns, et des autres, selon des modalités différentes. Entendons alors, dans notre société ou dans nos Eglises où nous risquons toujours de faire un tri entre ceux et celles vers qui nous allons, ceux et celles avec qui nous partageons, et ceux et celles qui ne nous en semblent pas dignes, cette question : sommes-nous capables d’être témoins d’un Dieu qui s’adresse à tout un chacun, véritablement à tous, sous des modalités propres aux situations des uns et des autres ? qui est Dieu pour nous ?

Et j’ajouterai une autre question : pouvons-nous nous réjouir que Dieu s’approche de ceux ou celles que nous regardons de travers, pour de multiples raisons ?

Père, que la joie et la découverte de ton amour pour tous ceux et celles que nous croiseront fasse taire tous nos jugements. Merci pour l’inattendu de cette journée

Jeudi 06 novembre 2025

TU ES PARTI EN EMPORTANT  

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

VENDREDI 07 NOVEMBRE 2025

« Les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière » (Lc 16, 1-8)

 

 

Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard

L’Evangile d’aujourd’hui doit vous faire réagir, si vous avez été attentifs ! Il doit vous faire réagir parce que Jésus semble encourager la malhonnêteté. Rassurez-vous il n’en est rien et je vais essayer de vous le montrer. Nous lisons l’Evangile d’aujourd’hui avec nos yeux d’occidentaux du XXIème siècle et donc nous imaginons que cet intendant est malhonnête vis-à-vis de son patron, qu’il vole cet ancien patron pour se faire des amis et pourquoi pas, des futurs clients. Non en fait il est juste incompétent et il va se faire licencier. Pour bien comprendre, il faut savoir que les intendants de l’époque ne recevaient pas de salaire de leur patron. Ils se payaient eux-mêmes en aménageant les prix. Les clients eux-mêmes sont au courant. En réduisant le prix, il ne lèse donc personne, il ne puise pas dans les ressources de son patron mais dans les siennes. Il ne change pas ce que finalement son patron recevra. Il renonce à son salaire pour se faire des amis. Son intention est sans doute de se faire aussi des clients, si toutefois il a l’intention de se mettre à son compte, mais il n’est pas aussi malhonnête qu’il en a l’air. Il est « habile », et Jésus nous dit que cette habileté, que l’intendant développe pour « rebondir », ou du moins pour se faire des amis qui l’aideront à subvenir à ses besoins matériels, nous devons la développer en vue de l’essentiel : la vie éternelle. Traduit dans notre vie chrétienne d’aujourd’hui, il faudrait pouvoir dire par exemple que l’amitié est quelque chose d’essentiel, que nous ne devons pas utiliser l’argent comme la valeur suprême, mais que l’argent, qui reste nécessaire, en particulier pour ceux qui en manque, doit être finalisé. Pour nous tout doit être finalisé, finalisé par l’amour de nos familles, de nos enfants, de ceux qui nous sont confiés. Être capable de faire des cadeaux, et surtout être capable du cadeau le plus précieux : le temps. Prendre du temps avec ceux qu’on aime, prendre du temps pour se faire aussi des amis dans le ciel, pour fréquenter les saints, prendre du temps pour Dieu. Être prêt à renoncer à ses biens à son confort, à ses habitudes, pour prendre du temps pour l’essentiel, tout le reste est secondaire et surtout l’argent.

Vendredi 07 ,novembre 2025

LA PLUS BELLE LUMIÈRE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

SAMEDI 08 NOVEMBRE 2025

« Si vous n'avez pas été dignes de confiance pour l'argent malhonnéte,

qui vous confira le bien véritable» (Lc 16, 9-15)

 

Méditation Pasteur Nicole Fabre

C’est étonnant. Si nous entendons bien ces paroles, ce n’est pas dieu qui nous accueille dans les demeures éternelles, ni même saint Pierre, comme dans nombre de blagues que nous nous racontons. Non. Ce n’est pas Dieu, mais ce sont les amis que nous nous sommes faits. Il y a déjà là sujet à étonnement et à méditation. Mais écoutons encore : si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? La parole de Jésus nous apprend à dissocier l’argent malhonnête du bien véritable. Tout argent porte la marque d’injustice, si nous y regardons de près. C’est une monnaie d’échange dont les règles sont très souvent fixées par les plus puissants, ceux qui possèdent le plus de bien. Le but de l’Evangile, le désir même de Dieu est de nous confier les biens véritables, ce qui signifie ni plus ni moins que la création elle-même, notre vie, celles des autres. Mais pour se faire, il ne faut pas confondre Dieu et l’argent. L’un prendra toujours le pas sur l’autre. Sommes-nous prêts à accueillir ce qui nous revient de la part de Dieu ? Comment nos choix quotidiens traduisent-ils notre priorité ?

Père, merci de désirer nous donner ce que tu as de plus précieux : ton fils, ta création et tous ceux et celles qui l’habitent. Donne-nous d’accueillir ces dons de ta main et de respecter en tout ceux et celles que nous rencontrerons ta présence.

Samedi 08 novembre 2025

TIENS MA LAMPE ALLUMÉE 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

DIMANCHE 09 NOVEMBRE 2025

« Il parlait du sanctuaire de son corps  » (Jn 2, 13-22)

 

Méditation Pasteur Nicole Fabre

La traduction liturgique dit : il trouva installés… Ce mot est terrible. Car le temple est avant tout le lieu d’une rencontre, d’un changement, le lieu où l’on vient se réconcilier avec Dieu, avec las autres en faisant table commune. C’est toute la symbolique des sacrifices. Car au temple, on y mangeait ensemble une part des animaux sacrifiés, repas signes du pardon partagé, de la communion retrouvée. Or voilà qu’il devient un lieu où certains s’installent… pour y faire commerce. Le pardon se monnaie, et toute une micro-société y trouve son intérêt : marchands, changeurs de monnaie, prêtres… Insidieusement le temple est vidé de son sens. Il n’est plus le lieu de circulation joyeux du pardon, de la fraternité retrouvée, de la fragilité et du péché qui peuvent se dire publiquement et dont on est déchargé. Le résultat transparaît dans les paroles de Jésus : ce n’est plus le lieu du renouvellement du lien, lieu du changement, de la conversion, mais le lieu d’un trafic où l’on utilise le péché au lieu de le guérir. On l’utilise au profit de quelques-uns qui se trouvent installés, là. Le psaume qui revient en mémoire des disciples ajoutent une autre conséquence : le cri des pauvres n’est plus entendu.

Père, tu sais mieux que quiconque combien aujourd’hui encore, nos temples, nos églises sont habités par des personnes qui s’y installent, et bien souvent nous en sommes les premiers. Pitié pour nous, au nom de tous ceux et celles qui crient vers toi. Convertis-nous. Que ces lieux soient des lieux de joie, d’accueil de tous, de pardon, de conversion. Qu’ils servent à te rencontrer toi. Nous te prions en particulier pour tout le travail qui a été fait au cours de ce dernier synode à Rome. Que tous les échanges qui ont eu lieu portent, dans tous les pays, des fruits de renouveau.

Dimanche 09 novembre 2025

PAR LE PAIN ET PAR LE VIN

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

LUNDI 10 NOVEMBRE 2025

« Il ne s'est trouvé parmi eux que cet étranger

pour revenir sur les pas et rendre gloire à Dieu » (Lc 9, 1-6)

 

Méditation Père Sébastien Antoni  

Imaginez un paysage aride, la Samarie, une région que les Juifs évitaient comme la peste. C'est là que Jésus croise le chemin de dix lépreux. Ces hommes, marqués par une maladie qui les isolait du monde, se retrouvent dans une situation désespérée. Pourtant, ils trouvent la force de s'unir et de crier vers Jésus : "Maître, aie pitié de nous !" C'est un cri déchirant, un appel à l'espoir.

Jésus les exauce, ils sont guéris. Mais parmi ces dix hommes, un seul revient pour remercier Jésus. Un Samaritain, l'étranger par excellence aux yeux des Juifs. C'est lui qui incarne la vraie foi, celle qui ne se contente pas d'un miracle, mais qui transforme celui qui le reçoit.

Ce récit nous enseigne une leçon essentielle : la prière, ce n'est pas seulement demander quelque chose, c'est avant tout un dialogue avec Dieu. C'est reconnaître sa dépendance, exprimer sa gratitude et se laisser transformer par la grâce. Souvent, nous prions pour obtenir des bienfaits, comme si Dieu était un distributeur de cadeaux. Mais la prière véritable, c'est celle qui nous transforme de l'intérieur, qui nous rend plus humbles, plus reconnaissants et plus proches de Dieu.

Ce Samaritain nous rappelle que la foi, ce n'est pas une question d'origine ou de statut social, mais une question de cœur. C'est la capacité à voir au-delà de soi-même et à reconnaître l'œuvre de Dieu dans sa vie.

Lundi 10 novembre 2025

LOUANGE À DIEU !

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MARDI 11 NOVEMBRE 2025

« Le jour où le Fils de l'homme se révèlera " (Lc 17, 26)

 

Méditation Père Sébastien Antoni  

Jésus, dans l'Évangile d'aujourd'hui, nous met en garde. Il nous rappelle les histoires du déluge et de Sodome, où des hommes et des femmes, plongés dans leurs activités quotidiennes, ont été surpris par une catastrophe. Ils étaient tellement occupés à vivre leur vie, qu'ils n'ont pas vu le danger arriver. C'est comme si nous étions tous embarqués sur un bateau, sans jamais lever les yeux vers l'horizon pour vérifier le temps qu'il fait.

Le message est clair : nous devons être vigilants. La vie est précieuse et fragile, et nous ne pouvons pas la prendre à la légère. Il faut savoir distinguer l'essentiel du superflu, vivre en accord avec nos valeurs profondes et ne pas nous laisser emporter par le tourbillon de la vie.

Le mal, ce n'est pas une punition divine, c'est souvent la conséquence de nos choix. Si nous semons du vent, nous récolterons la tempête. Mais Jésus nous assure aussi qu'il est à nos côtés, même dans les moments les plus difficiles. Il a connu la souffrance et la mort, et il nous donne la force de les affronter. La souffrance, même inexpliquée, peut être une occasion de grandir et de nous rapprocher de Dieu.

Mardi 11 novembre 2025

OÙ DEUMEURES-TU ?

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MERCREDI 12 NOVEMBRE 2025

« Il ne s'est trouvé parmi eux que cet étranger

pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » (Lc 17, 11)

 

Méditation Père Sébastien Antoni  

Imaginez un paysage aride, la Samarie, une région que les Juifs évitaient comme la peste. C'est là que Jésus croise le chemin de dix lépreux. Ces hommes, marqués par une maladie qui les isolait du monde, se retrouvent dans une situation désespérée. Pourtant, ils trouvent la force de s'unir et de crier vers Jésus : "Maître, aie pitié de nous !" C'est un cri déchirant, un appel à l'espoir.

Jésus les exauce, ils sont guéris. Mais parmi ces dix hommes, un seul revient pour remercier Jésus. Un Samaritain, l'étranger par excellence aux yeux des Juifs. C'est lui qui incarne la vraie foi, celle qui ne se contente pas d'un miracle, mais qui transforme celui qui le reçoit.

Ce récit nous enseigne une leçon essentielle : la prière, ce n'est pas seulement demander quelque chose, c'est avant tout un dialogue avec Dieu. C'est reconnaître sa dépendance, exprimer sa gratitude et se laisser transformer par la grâce. Souvent, nous prions pour obtenir des bienfaits, comme si Dieu était un distributeur de cadeaux. Mais la prière véritable, c'est celle qui nous transforme de l'intérieur, qui nous rend plus humbles, plus reconnaissants et plus proches de Dieu.

Ce Samaritain nous rappelle que la foi, ce n'est pas une question d'origine ou de statut social, mais une question de cœur. C'est la capacité à voir au-delà de soi-même et à reconnaître l'œuvre de Dieu dans sa vie.

Mercredi 12 novembre 2025

MON DIEU MON ÂME A SOIF DE TOI

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

JEUDI 13 NOVEMBRE 2025

« Le règne de Dieu est au milieu de vous  » (Lc 17, 20-25)

 

Méditation Père Sébastien Antoni  

L'Évangile d'aujourd'hui nous apporte une nouvelle incroyable. Nous avons souvent l'idée que les choses les plus importantes de la vie arrivent avec éclat, en attirant tous les regards. Mais Jésus nous dit l'inverse : ce qui a vraiment de la valeur, le Royaume de Dieu, n'apparaît pas de façon spectaculaire. Il est déjà là, au milieu de nous. Cela signifie que tout ce que nous attendons de la vie est en réalité déjà présent, même si nous ne l'avons pas encore vu.

Nous n'avons pas besoin d'attendre un moment particulier pour aimer : nous pouvons aimer ici et maintenant. Nous n'avons pas à attendre un jour spécial pour être saints : nous pouvons l'être dès aujourd'hui. Nous n'avons pas à attendre des circonstances idéales pour être heureux : le bonheur est possible dès maintenant.

Changer notre regard, et cesser de tout projeter dans un futur incertain, mais au contraire valoriser pleinement le moment présent, pourrait bien bouleverser notre existence. Sinon, nous risquons de courir après des événements spectaculaires, qui ne nous apportent que des émotions passagères, alors que ce dont nous manquons vraiment, c'est de profondeur. Souvent, cette quête d'émotions cache un vide intérieur que nous portons en nous.

Jeudi 13 novembre 2025

JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

VENDREDI 14 NOVEMBRE  2025

« Le jour où le Fils de l'homme se révèlera " (Lc 17, 26)

 

Méditation Père Sébastien Antoni  

Jésus, dans l'Évangile d'aujourd'hui, nous met en garde. Il nous rappelle les histoires du déluge et de Sodome, où des hommes et des femmes, plongés dans leurs activités quotidiennes, ont été surpris par une catastrophe. Ils étaient tellement occupés à vivre leur vie, qu'ils n'ont pas vu le danger arriver. C'est comme si nous étions tous embarqués sur un bateau, sans jamais lever les yeux vers l'horizon pour vérifier le temps qu'il fait.

Le message est clair : nous devons être vigilants. La vie est précieuse et fragile, et nous ne pouvons pas la prendre à la légère. Il faut savoir distinguer l'essentiel du superflu, vivre en accord avec nos valeurs profondes et ne pas nous laisser emporter par le tourbillon de la vie.

Le mal, ce n'est pas une punition divine, c'est souvent la conséquence de nos choix. Si nous semons du vent, nous récolterons la tempête. Mais Jésus nous assure aussi qu'il est à nos côtés, même dans les moments les plus difficiles. Il a connu la souffrance et la mort, et il nous donne la force de les affronter. La souffrance, même inexpliquée, peut être une occasion de grandir et de nous rapprocher de Dieu.

Vendredi 14 novembre 2025

VENIR VERS TOI MON DIEU

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

SAMEDI 15 NOVEMBRE 2025

« Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? » (Lc 18, 1-8)

 

Méditation Père Michel Quesnel

Curieuse parabole où Dieu est comparé à un juge totalement dénué de compassion et de sentiment de justice. Il est parfois figuré par un roi ou un propriétaire disposant d’une forte autorité, mais la justice fait alors partie de ses dispositions. Cette particularité est cependant compensée par le fait que l’évangéliste explique au départ pourquoi Jésus va prononcer cette parabole : il faut toujours prier sans se décourager.

Dans la parabole elle-même, le contraste entre le juge et la veuve est flagrant. L’homme est immobile comme une statue. Il reçoit de multiples instances de la part de la veuve, cela ne le fait pas bouger d’un centimètre. Il n’y a que son cerveau qui, en finale, le conduit à changer de position. Et la parabole s’arrête là. Elle ne précise pas si la veuve est exaucée.

La veuve, au contraire, dépense beaucoup d’énergie. En employant l’imparfait pour préciser que la veuve venait le trouver, Jésus suggère que ce furent des demandes à répétition.

Avec beaucoup de finesse, l’évangéliste met bien en valeur ce qui nous arrive souvent. Nous prions Dieu, nous le supplions, nous faisons des neuvaines, nous dépensons beaucoup d’énergie, et nous avons l’impression que lui ne bouge pas. Il est sourd. Ou il est immobile.

N’en restons pas à ces impressions décevantes. Dieu nous fera justice, Jésus l’affirme clairement. Pas forcément en nous accordant exactement ce que nous demandons, mais en nous accordant des choses qui sont bonnes pour nous.

L’apôtre Paul pense des choses proches, quand il écrit aux Thessaloniciens : « Priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance » (1 Th 5, 17-18). Et il conclut : « Il est fidèle, celui qui vous appelle : tout cela il le fera » (1 Th 5, 24).

 Samedi 15 novembre 2025

 

GARDE MA VIE SIMPLE ET TRANQUILLE

 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2025

« C'est par votre persévérance que vous garderez votre vie » (Lc 21, 5)

 

Méditation Père Emmanuel Pic 

Dans le souvenir des années récentes, cette date du 13 novembre restera celle des terribles attentats de Paris, dans lesquels ont trouvé la mort tant de nos compatriotes et qui ont marqué à vie beaucoup d’autres.

Ce drame est pourtant bien peu de choses à côté de ce que vivent d’autres nations : guerres, épidémies, catastrophes naturelles restent le lot quotidien de centaines de millions de personnes sur la terre. N’avons-nous pas nous-mêmes revécu il y a quelques mois ce que l’on croyait disparu, la menace sournoise d’une maladie qui nous a contrainte à nous protéger parfois au-delà du raisonnable ? Le mécanisme implacable de la guerre n’est-il pas en train de s’enclencher à nouveau sur notre continent que nous pensions à l’abri ? Les persécutions contre les chrétiens ne sont-elles pas en augmentation constante ? Le changement climatique n’est-il pas désormais inéluctable ?

Devant tout cela, il y a de quoi s’inquiéter. La tentation est grande, pour tous ceux qui exercent des responsabilités dans notre monde, de jouer sur cette peur.

Dans ce contexte, les paroles de Jésus que nous venons d’entendre prennent toute leur actualité : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et en divers endroits des pestes et des famines… » N’est-ce pas précisément ce qui est en train de se produire ?

Jésus ne se contente pas d’annoncer les catastrophes à venir. « Il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »

Oui, il y aura encore dans notre monde d’autres guerres, d’autres catastrophes, d’autres épidémies. Oui, les disciples du Christ continueront à être persécutés. Oui, des hommes et des femmes se lèveront et se présenteront comme les seuls capables de résoudre les difficultés du temps. Tout cela, dit Jésus, sont bien des « signes de la fin des temps », c’est-à-dire des signes qui nous rappellent que notre monde n’est que provisoire et que les fondements sur lesquels il repose ne sont pas si solides. Mais ils ne sont pas la fin des temps. Ils sont des appels à renforcer en nous l’amour, la foi et l’espérance, seuls capables de vaincre la peur que tout cela fait naître. Pour cela, nous n’avons besoin que d’une chose : la persévérance, c’est-à-dire la force de résister aux épreuves et de continuer à garder le lien qui nous unit au Christ.

Dimanche 16 novembre 2025

JE CHERCHAIS TANT CETTE LUMIÈRE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

LUNDI 17 NOVEMBRE 2025

« Que veux-tu que je fasse pour toi ?

- Seigneur, que je retrouve la vue » (Lc 18, 35-43 )

 

 

Méditation Père Emmanuel Pic

Quel contraste entre les deux personnages de ce récit !

D’un côté, Jésus, entouré de ses disciples et d’une foule nombreuse, objet de respect et de vénération car on reconnaît en lui le fils de David, c’est-à-dire le Messie libérateur d’Israël.

De l’autre, un homme sans nom, aveugle, qui mendie au bord d’un chemin entre Jéricho et Jérusalem. Un homme de rien, un pas grand-chose.

Il a tout de même de la voix, cet homme, au point que les disciples essayent de le faire taire.

Il a de l’intuition, également : il ne voit pas Jésus, mais il est capable de reconnaître en lui le fils de David, celui qui va pouvoir le sauver. Le voilà qui s’élance vers lui, qui dit à Jésus le désir le plus profond de son cœur : « Seigneur, fais que je retrouve la vue. »

Cet homme sans nom, en réalité, c’est vous, c’est moi. Nous n’y voyons pas plus clair que lui sur les grandes questions qui se posent à nous tout au long de notre vie, sur la vie, sur la mort, sur l’amour. Mais notre aveuglement ne nous empêche pas de reconnaître en Jésus celui qui peut nous aider à répondre à ces questions, calmer nos inquiétudes. Il ne nous empêche pas de crier vers lui, et donc d’avoir foi en lui. Il ne nous empêche pas d’entendre la question qu’il nous pose : « Que veux-tu ? », et de répondre à cette question en allant jusqu’au fond de nous-mêmes, à la rencontre de notre désir le plus profond.

Telle est la condition du croyant : un aveugle qui est capable de reconnaître Jésus lorsqu’il croise son chemin, de crier vers lui et surtout, surtout, de lui dire son désir.

C’est à cela que nous sommes invités par le Christ : après l’avoir reconnu et crié notre misère, lui dire notre désir et savoir que ce désir sera comblé. Puis, comme l’aveugle, nous mettre à sa suite avec les autres disciples.

Lundi 17 novembre 2025

COMME DES YEUX D'ENFANT

 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

MARDI 18 NOVEMBRE 2025

« Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu  » (Lc 19, 1-10 )

 

Méditation Père Emmanuel Pic

Après la rencontre de Jésus, la vie de Zachée a été complètement chamboulée. Il fait don aux pauvres de la moitié de ses biens, il rembourse au quadruple ce qu’il a volé.

Jésus ne s’y trompe pas. Il reconnaît, à ces signes, le travail de la grâce, le salut qui est arrivé.

Après cet épisode, Zachée disparaît. Il aurait pu se joindre à la communauté des disciples, mais il préfère rejoindre une autre grande cohorte, celle des disparus de l’Évangile, hommes et femmes qui traversent comme des météores la vie de Jésus et qui, ensuite, rentrent dans l’anonymat.

Des Zachée, nous en connaissons tous. Peut-être en faites-vous partie : des hommes et des femmes qui vivent, eux aussi, une rencontre marquante avec le Christ, une expérience forte de Dieu, un moment de conversion, un moment de grâce. Peut-être que vous en êtes, de ces baptisés qui ont fréquenté l’Église dans leur jeunesse et qui gardent de formidables souvenirs du caté, du scoutisme, de leur première communion et de leur confirmation, puis qui se sont éloignés, tout en restant profondément marqués par cette histoire avec Dieu. Des Zachée, il y en a plein nos familles et nos amis. Il nous arrive d’ailleurs de le regretter : pourquoi mon fils, ma fille, n’ont-ils pas poursuivi dans le chemin qui s’ouvrait à eux ? Pourquoi nos jeunes ne se marient-ils plus, ne vont-ils plus à la messe ?

L’histoire de Zachée aide à comprendre ce qui se passe. L’essentiel, pour lui, n’a pas été de se mettre à la suite de Jésus. L’essentiel, c’est qu’il se soit laissé toucher par le Christ, et qu’il ait changé de vie. L’essentiel, c’est qu’il soit devenu juste, conformément au nom que lui donne l’Évangile (puisque le nom de « Zachée » signifie « Le Juste ».) Zachée n’est pas devenu disciple. Mais, comme beaucoup d’entre nous, il a vécu cette expérience bouleversante que l’on appelle la foi.

©RCF

Mardi 18 novembre 2025

JE CROIS EN TOI MON DIEU

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

MERCREDI 19 NOVEMBRE 2025

«  Pourquoi n'as-tu pas mis mon argent à la banque ?» (Lc 19,  11-28)

 

Méditation Pasteur Nicole Fabre

Pour cette parabole, le texte de Luc s’appuie sur un événement qui reste gravé dans les mémoires ; en l’an 4 avant notre ère, Archélaüs était parti à Rome pour se faire donner la royauté sur la Judée. Une délégation qui n’en voulait pas avait navigué aussi vers Rome. A son retour, il avait fait exécuter les contestataires. Luc insère la parabole que nous connaissons dans le souvenir de cet événement. Au cœur de cette parabole, deux manières de se situer pendant l’absence de celui qui est appelé à devenir roi sont décrites. Les premiers serviteurs accueillent cette somme et tâchent de faire fructifier ce qui leur est confié. Rappelons que la somme d’une mine équivaut au salaire de 100 journées de travail. Une somme nettement moindre que dans la parabole rapportée par Matthieu. Ce qui fait entendre un contraste démesuré entre la fidélité pour une somme relativement modeste et la récompense : l’administration d’autant de ville que de multiplication de la somme de départ : c’est un des points soulignés par ce récit. Le dernier serviteur à se présenter contraste avec tous ceux venus avant lui. Il parle. Et il ne parle pas de lui, mais de ce qu’il croit connaître de son maître. Tout cela pour cacher son inaction. A aucun moment, il n’a pris au sérieux le geste de cet homme qui lui a confié une part de son argent. Il ne se l’ai jamais approprié. Nous pouvons alors comprendre la parole finale : à celui qui n’a rien, on ôtera même ce qu’il a. De fait, il a vécu comme s’il n’avait pas cette somme. Mais pour l’homme noble, il en était bien le possesseur. On peut donc le lui enlever. Ce serviteur a vécu comme n’ayant rien reçu. Et tout cela par peur. Comme si Dieu était semblable aux personnages puissants, comme Archélaüs. Cette petite parabole nous interroge sur notre confiance en Dieu comme sur l’accueil de ce qu’il nous confie. Où en sommes-nous ? Avons-nous peur de mal faire ? De ne pas correspondre à ce que nous croyons être ses exigences ? Ou bien, fort d’une confiance en celui qui nous fait confiance, accueillons-nous véritablement ce qu’il remet entre nos mains : la création, la paix, l’accueil de chacune de ces créatures ? Fort de cette confiance, nous risquons-nous à faire fructifier ce qu’il nous a remis ?

Père, nous te déposons toutes les confusions, toutes les peurs qui peuvent nous habiter, et qui nous voilent ton véritable visage. Merci pour la confiance que tu nous fais. Qu’avec confiance, nous partagions ce que tu nous as donné.

Mercredi 19 novembre 2025

SI SEULEMENT TU ÉTAIS LÀ

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

JEUDI 20 NOVEMBRE 2025

«  Ah ! Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jhour ce qui donne la Paix !» (Lc 19, 41-44)

 

Méditation Père Nicolas de Boccard   

            Dans Luc, Jésus vient d’entrer triomphalement à Jérusalem, et pourtant, malgré les Viva de la foule, Jésus se lamente : « Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela reste caché à tes yeux ». C’est la multitude des disciples qui seule accueille Jésus et escorte son roi – une grande partie du peuple, en particulier les grands-prêtres qui officient dans le Temple, ne veulent pas perdre leur prérogative. Ils préfèrent le mettre à mort… et l’histoire continue.

La lamentation de Jésus sur Jérusalem est un des passages les plus émouvant de l’évangile. Cette ville qui a été dans sa longue histoire détruite 12 fois, assiégée 20 fois, prise 50 fois. et reconstruite tant de fois. C’est un enseignement toujours actuel pour nous. Cette ville qui est le berceau des religions monophysites, la ville de la paix, la « toute sainte » (al qods pour les musulmans) est de plus en plus la ville de la désunion et de la guerre. Elle est devenue la ville de toutes les tensions de notre monde.

Comment se fait-il que la ville appelée à être un phare pour toutes les nations, est devenue au contraire le lieu de luttes où se cristallisent toutes les tensions et les oppositions. Celle qui devait montrer l’exemple, témoigner de la souveraineté de Dieu sur l’humanité, ne témoigne bien souvent que des divisions en son sein. Et au lieu du rassemblement, elle est le lieu de division et de jugement par le rejet du Christ. La ville de la paix va devenir le lieu d’expiation du prophète par excellence : le Christ et celle de son martyre. Elle reste témoin pour l’humanité de cette fracture entre les hommes et les femmes de tous les temps. Jusqu’au jour où elle viendra, parée de ses bijoux, descendant du ciel, lorsque le Christ sera « tout en tous », à la fin des temps. Dans le calendrier liturgique, nous fêtons aussi en ce jour la présentation de Marie au Temple – celle qui va porter Jésus au monde, celle qui va-t-être le nouveau Temple s’offre à Dieu, en prémices de sa vocation singulière. Elle est déjà la Jérusalem nouvelle, signe de l’humanité à venir.

Jeudi 20 novembre 2025

JE M'ABANDONNE À TOI  

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

VENDREDI 21 NOVEMBRE 2025

« Étendant la main vers ses disciples, il dit : " Voici ma mère et mes frères » (Mt 12, 46-50)

 

 

Méditation    Pasteur Magali Girard

Je ne sais pas si comme moi ce passage de l’Evangile vous fait penser à une chanson de Maxime Leforestier ? C’est une chanson dont le refrain dit « on choisi pas ses parents, on choisi pas sa famille ». Elle réaffirme ce que nous savons tous même si certains semble l’oublier trop souvent : notre commune origine humaine. Issus toutes et tous d’autres humains nous sommes tissés des relations qui nous précèdent. Relations faciles et bénéfiques ou difficiles voire blessantes nous en sommes issus sans en être responsables. Jésus avec l’évangile d’aujourd’hui nous propose une nouvelle définition de la famille, de notre origine donc et ainsi de nous-mêmes. Faire la volonté de quelqu’un, c’est à dire obéir voilà un acte choisi qui nous fait entrer dans sa famille et nous donne aussi, ainsi, une nouvelle famille. Ailleurs, il nous encourage à ne pas se laisser arrêter sur le chemin vers lui par nos autres liens, reçu de naissance. Pour l’heure, il fait au contraire, le mouvement inverse et nous encourage à créer de nouveaux liens par un acte d’adhésion, par l’obéissance à Dieu qui nous fera membre de sa famille à lui. Avec Jésus, on peut choisir sa famille et si, comme dit l’artiste, être né quelque part c’est toujours un hasard, par contre nous dit l’Evangile, être né de Dieu n’est pas un hasard. C’est un choix que nous pouvons faire en nous mettant à l’écoute de ce que le Seigneur veut pour nous et ainsi à créer des liens avec notre Père à toutes et tous qui à leur tour font de nous des frères, des sœurs, des mères, des pères de celles et ceux qui sont dans l’obéissance à la volonté de Dieu.

Vendredi 21 novembre 2025

JE CROIS EN TOI 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

SAMEDI 22 NOVEMBRE 2025

« Il n'est pas pas le Dieu des morts, mais des vivants » ( Lc 20, 27 )

 

Méditation Père Sébastien Antoni

La résurrection quelle affaire ! Ce sera comment ? A quoi ressemblerons-nous ? vieux ? jeune ? malade ? avec des cheveux…. Oh les questions des sadducéens se retrouvent 2000 ans après… et le piège dans lequel ils étaient tombés également… le piège est de mal lire les Ecritures… Ce qu’elles disent c’est ceci : Nous ressusciterons parce que la puissance de Dieu nous ressuscitera. Elle atteste, en effet, cette puissance du Dieu qui crée et qui sauve. "Dieu n'est pas un Dieu de morts, mais de vivants". Si donc, lors de l'épisode du Buisson ardent, Dieu déclare à Moïse : "Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob", c'est que ces hommes, bien que morts, sont gardés en vie et en dialogue avec Lui, prêts pour la résurrection. De plus quand Dieu nous ressuscitera, il ne nous rendra pas la même vie, précaire et limitée, qu'auparavant, mais une vie entièrement nouvelle, qui sera une participation à la vie du Christ ressuscité, et donc une communion totale et définitive avec le Dieu vivant. La question des sadducéens, loin de désarçonner Jésus, lui a permis de jeter une lumière nouvelle sur la mort et la vie. Pour Jésus, la vie future de l'homme est déjà dans la vie de Dieu, et c'est parce que Dieu est vivant que nous vivrons avec lui. Dès lors, pour notre foi la résurrection est certaine, même si ses modalités sont encore entourées de mystère. Nous savons que tout l'homme vivra de la vie nouvelle inaugurée par la victoire du Premier-né, et quand des interrogations montent en nous touchant l'au-delà, notre seul recours est de regarder le Christ qui est venu et d'attendre le Christ qui viendra et qui vient. 

 

Samedi 22 novembre 2025

AIMER TOUJOURS

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

DIMANCHE 23 NOVEMBRE  2025

« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume » (Lc 23,  35-43)

 

 

Méditation Père Arnaud Alibert

L’évangile de ce matin nous décrit une scène cruelle, barbare. Trois hommes sont crucifiés ; ils ne passeront pas le jour. Ce soir leur corps qui auront beaucoup souffert seront jetés dans la fosse commune ou mis dans un improbable tombeau. Et comme si cela  ne suffisait pas, les insultes pleuvent, venant des chefs, des soldats et même d’un des crucifiés.

Pourquoi Jésus est-il l’objet de tant de haine ? Aurait-il plus mérité que les autres d’être crucifié ?

Celui qu’on a coutume d’appelé le bon larron dit qu’il n’a rien fait de mal.

La source de la haine est sans doute bien profonde, dans les viscères de l’humanité. De tous les hommes venus sur terre, Jésus est celui qui aura porté l’espérance la plus haute. Or, sur la croix, cette espérance semble être mise en échec. Un échec complet.

L’humanité sans espérance, rendue à elle-même, injurie Jésus. On peut y voir la trace de son péché. On peut aussi y voir la marque de son désir profond qu’il en soit autrement.

Et c’est bien cette seconde piste que nous sommes invités à suivre. En écoutant la voix du deuxième larron, « le bon » disions-nous, celui dont on sent qu’il aurait aimé être des compagnons de Jésus. Il dit ceci : « Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume ».

Cette parole du compagnon- crucifié est humble. Il ne demande pas grand-chose. « Souviens-toi de moi ». Nous pouvons la faire nôtre. « Seigneur, souviens toi de nous. Notre monde est déchiré par la guerre et les égoïsmes économiques; Souviens-toi  de nous./ Notre Église est empêtrée dans des scandales. Souviens-toi  de nous

Cette parole est une porte ouverte, vers un au-delà de la bassesse humaine. L’histoire ne s’arrêtera pas ce soir. Car, ce soir, Jésus, ce roi improbable sur un trône de souffrance, viendra.

Mort et résurrection sont intiment liées en Jésus. C’est ce que nous célébrons en chaque eucharistie. Bon dimanche. 

 

Dimanche 23 novembre 2025

POURQUOI MON DIEU? 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

LUNDI 24 NOVEMBRE 2025

« Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie » (Lc 21, 1)

 

 

Méditation Père Arnaud Alibert

Jésus monte au temple. Nous sommes dans les dernières pages de l’Evangile autrement dit dans les derniers jours de sa vie.

Vient-il pour admirer les belles pierres et les somptueux portiques ? Oh que non ! Jésus sait que ces constructions sont vaines et que, comme les autres, un jour, elles tomberont.

Il ne vient pas non plus pour valider sa carte de croyant en allant au Temple selon la Loi. Jésus ne vient pas là pour se montrer mais pour prier. Comme il l’avait dit à la Samaritaine. « Les vrais adorateurs adorent en esprit et en vérité ». Les vrais adorateurs dont il est  peuvent donc trouver Dieu de partout, y compris donc au  Temple de Jérusalem. Pas moins bien, mais pas mieux non plus.

Oui, Jésus monte au Temple parce que tout le peuple y monte, des plus riches au plus pauvres. Lui qui va donner sa vie pour tous les hommes, il vient les prendre dans sa prière. Ce matin-là, le Temple c’est un peu l’arche de Noé dans les entrailles de Jésus.

Il y a là les riches qui acquittent leur tribu ; les pharisiens qui, de leur regard scrutateur, font régner la terreur de la loi. Et puis, petite perle de foi sertie d’humilité, il y a cette pauvre veuve, qui vient se confier à Dieu. En lui confiant sa richesse, elle lui confie toute sa vie.

Jésus en fait l’éloge à ses disciples. Il leur éduque le regard. Apprenez à voir les choses de Dieu. Ni les hauts monuments, ni les trésors rutilants, ni les dons somptueux, mais les cœurs affamés et confiants. Voilà ce qui ressemble à Dieu.

Alors, en ce jour où nous fêtons le dies natalis du père Emmanuel d’Alzon, fondateur des assomptionnistes, ma congrégation, un homme de foi qui renonça aux facilités de sa haute naissance pour servir de toutes ses forces l’Evangile, pourquoi ne pas murmurer une simple prière, comme celle de la veuve, inaudible aux oreilles des hommes mais reçue par Dieu :  Seigneur, modèle-nous à ton image.

Bonne journée

Lundi 24 novembre  2025

VERS TOI SEIGNEUR J'ÉLÈVE MON ÂME 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MARDI 25 NOVEMBRE 2025

« Il n'en restera pas pierre sur pierre » ( Lc 21, 5-11 )

 

 

Méditation Monique Baujard

Aujourd’hui et jusqu’à samedi, l’Evangile de Saint Luc va nous parler de destruction, de malheurs et de la fin des temps. Ce thème préoccupait beaucoup les Juifs de l’époque. Plusieurs prophètes de l’Ancien Testament l’évoquent. Dans leur vision, la fin des temps va de pair avec un jugement final de Dieu, qui punira les méchants et sauvera les justes, et l’avènement d’un monde nouveau, le royaume de Dieu, où régneront la paix et la justice. La grande question qui occupait les esprits était de savoir quand est-ce que cela allait arriver et quels en seraient les signes. Il pouvait y avoir chez certains comme une impatience de voir arriver cette fin des temps qui allait les délivrer des malheurs présents. Jésus indique clairement que ni la destruction du Temple de Jérusalem ni les guerres et les désordres ne sont des signes de la fin des temps. Ce sont simplement des événements de l’histoire. Jésus met en garde les disciples contre les faux messies qui se servent de ces événements pour annoncer que la fin des temps est proche. Ces faux messies exploitent la peur, le désarroi et la crédulité des gens pour les entrainer à leur suite. Jésus demande à ses disciples de faire preuve de discernement. Et, en ce sens, le texte est d’une grande actualité. Car des procédés identiques sont toujours à l’œuvre. La crainte de la fin des temps a encore été agitée à l’approche du 3e millénaire et on trouve aujourd’hui des faux messies qui propagent des théories complotistes, désignent des boucs émissaires et promettent un bonheur facile, sans effort. Eux aussi exploitent la peur, le désarroi et la crédulité des gens pour avoir de l’influence, des followers, mais à leur propre profit. Pour Jésus, ses disciples ne doivent pas tomber dans ces pièges. Nous avons donc à pratiquer un discernement personnel et communautaire pour trouver, dans le vacarme du monde, la voie du seul vrai Messie, le Christ.

Mardi 25 novembre  2025

PUISQUE TU NOUS REJOINS 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MERCREDI 26 NOVEMBRE 2025

« Vous serez détestés de toius, à cause de mon nom.

Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu » ( Lc 21, 12-19 )

 

 

Méditation Père Arnaud Alibert

La fin de l’histoire aurait pu être générale, apocalyptique, tellurique, emportant tout et tous sur son passage. D’une certaine manière, nous le préfèrerions ainsi. L’arbitre signerait la fin de la partie ; le sort serait le même pour tous. Pour certains, ce serait sans doute cruel mais au moins, on n’aurait pas à se triturer les méninges pour savoir ce qui serait le mieux à faire, le plus adapté à la circonstance.

Non ! Jésus parle d’un autre dénouement que celui-là, un dénouement qui nous verra être mis en tension dans notre propre histoire. C’est bien notre quotidien qui va être changé, notre emploi du temps. Au lieu d’aller au travail ou rejoindre des amis, nous allons être trainés devant les tribunaux et mis en prison. Et le secours ne viendra pas de nos proches qui pourraient bien être de ceux qui nous livrent.

Devant ce tableau triste à pleurer, Jésus, par deux fois, tente de nous rassurer : c’est lui qui prendra notre défense et au final pas même un de nos cheveux ne sera perdu. Mais alors pourquoi ? Plutôt que de nous sauvés après l’épreuve, pourquoi ne pas nous l’éviter dès le départ, ai-je envie de dire, un peu lâchement ?

Dieu a disposé que la fin de notre histoire ne sera pas un épuisement, comme une voiture s’arrête de rouler faute de carburant ou de recharge, mais comme une victoire. Il faut que nos adversaires soient renversés par notre logique. Il nous faut trouver les mots, les gestes ou les attitudes qui remettent le monde dans les mains de Dieu, quand tant d’autres, qui ne veulent pas entendre, le pousse vers l’extérieur. Voilà la raison du combat et de l’épreuve.

Y a-t-il quelque chose de nouveau là-dedans? Non. Nous sommes à la fin de l’année liturgique ; nous avons parcouru tout l’évangile. Nous avons vu Jésus à l’œuvre et nous le savons avec nous aujourd’hui. Une surprise viendra, oui ! Et cette surprise ne sera pas de voir monter vers nous des oppositions mais bien de les voir se ranger à l’appel de l’Esprit.

Bonne journée, dans la confiance.

Mercredi 26 novembre 2025

EN TES MAINS

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

JEUDI 27 NOVEMBRE 2025

«Jérusalem sera fouléenaux pieds par les païens,

jusqu'à ce quen leur ntemps soit accompli  » ( Lc 21, 20-28 )

 

Méditation Monique Baujard

Nous poursuivons, dans l’Evangile de Saint Luc, la lecture de ce grand discours de Jésus, son dernier discours public avant sa Passion. Avant-hier, nous avons vu comment il mettait en garde ses disciples contre des faux messies. Hier, il les préparait à affronter les persécutions et à rendre témoignage. Aujourd’hui le discours se poursuit et cette fois-ci il est bien question de la fin des temps. Le tableau des malheurs qui s’abattront alors sur Jérusalem et ses habitants est effrayant. Puis le texte élargit le spectre des événements catastrophiques à la nature et au cosmos, « les puissances des cieux seront ébranlées ». Et alors, au milieu du chaos et lorsque tout semble perdu, « on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire » et les disciples pourront se réjouir car leur délivrance sera proche. Le langage apocalyptique auquel Jésus a ici recours ne nous est plus familier et spontanément le texte ne nous parle peut-être pas. En fait, à la fin des temps, avec la venue du Fils de l’homme, vient le jugement final de Dieu. Saint Luc ne le spécifie pas ici, mais dans l’Evangile de Saint Matthieu vous trouverez en détail ce jugement : j’avais faim et vous m’avez nourri, j’avais soif et vous m’avez donné à boire, j’étais étranger et vous m’avez accueilli, etc. (Mt 25, 31-46). Personne ne sait quand aura lieu la fin des temps, mais Jésus nous prépare à l’idée qu’un jour nous aurons à rendre compte à Dieu. Aussi nous pouvons entendre dans ce texte une invitation à unifier nos vies. Il n’y a pas d’un côté notre foi et de l’autre côté notre vie professionnelle, puis notre vie privée, puis nos engagements politiques ou associatifs. C’est la même personne qui est engagée dans toutes ses activités. Notre foi est appelée à irriguer l’ensemble car c’est bien sur l’ensemble de notre vie que nous serons jugés.

Jeudi 27 novembre 2025

LA VIE CONTINUE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

VENDREDI 28 NOVEMBRE 2025

« Lorsque vous verrez arriver cela,

sachez que le royaume de Dieu est proche » ( Lc 21, 29-33)

 

Méditation Père Sébastien Antoni

Savoir lire les signes des temps... Interpréter les petits détails de la vie comme des signes de Dieu, est-ce quelque chose qui vous parle ? Vous arrive-t-il de reconnaître un signe de Dieu, une indication que vous seul qualifiez de "Signe de Dieu" ? Pour un chrétien, bien interpréter ces signes signifie voir les choses à travers les yeux de Dieu, au lieu de se fier uniquement à nos émotions ou à notre raisonnement. L'Évangile d'aujourd'hui nous encourage à discerner les signes de notre vie, même si cela peut être un défi. Les chrétiens devraient s'entraîner dans l'art du discernement, car trop souvent, nous vivons notre vie de manière émotionnelle, sentimentale ou intellectuelle, sans en comprendre pleinement la signification. Pour y parvenir, nous pouvons nous tourner vers l'Évangile et la Parole de Dieu, qui nous aident à voir les choses d'un autre angle. Plus nous nous rapprochons de Dieu et l'aimons, plus nous voyons, ressentons et vivons comme Lui. C'est un peu comme une fusion d'amour qui nous donne un regard privilégié sur nous-mêmes et sur l'histoire, la nôtre et celle du monde. Chercher des signes et des confirmations n'est pas suffisant. La grâce que nous devrions demander, c'est la capacité de les interpréter correctement. Sans cette clé de lecture, nous risquons de passer à côté de moments décisifs de notre vie, qu'ils soient bons ou mauvais. Lorsque nous comprenons correctement la souffrance ou la joie, elles nous offrent une sagesse précieuse pour nous comprendre et comprendre le sens de notre vie, même si une part de mystère subsiste toujours. Jésus parle de la fin des temps, non pas pour nous effrayer, mais pour réveiller en nous le désir d'une "fin". Une fois que nous l'acceptons, même notre propre fin, inévitable, devient gérable. Sans discernement, nous risquons de laisser nos blessures, nos peurs et nos attentes déformer notre perception de la vie et de notre histoire. Alors, à l'aube d'un nouveau cycle liturgique, engageons-nous dans cette nouvelle année en lisant, priant, nous rapprochant de Dieu et de nos frères pour mieux comprendre, discerner et faire de bons choix pour guider notre vie. Les signes des temps ne seront plus uniquement ce que nous qualifions comme tels, mais ils deviendront des signes de l'amour de Dieu pour vous, que d'autres autour de vous liront et vous rappelleront... Cette perspective peut tout changer, elle peut changer votre vie.

Vendredi 28 novembre 2025

COMME UNE LAMPE SUR MES PAS

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

SAMEDI 29 NOVEMBRE 2025

« Restez éveillé et priez en tout temps,

ainsi vous aurez la force d'échapper à tout ce qui doit arriver » ( Lc 21, 34-36 )

 

Méditation Père Arnaud Alibert

  Aujourd'hui nous bouclons notre année. Dernier jour de l'année liturgique. Nous recevons de Luc un message pour l'année qui s'ouvre : « rester éveillé et prier en tout temps ainsi vous aurez la force d'échapper à tout ce qui doit arriver et de vous tenir debout devant le fils de l'homme » nous dit-il.

Le passage de ce matin commence par cet appel : « tenez-vous sur vos gardes ». C'est la version combative de l'attention spirituelle. Ainsi, de même qu'il existe sur les différents théâtres d'opérations dans le monde des armées qui se combattent, de même notre espace intérieur peut être traversé par des forces et des désirs qui contredisent la marche en avant de notre âme.

Notre volonté de suivre le Christ chaque jour renouvelée ne peut pas se passer de notre prudence. Car tout ce qui nous vient au cœur ne vient pas forcément de Dieu.

C’est pourquoi, il faut « rester éveillé » selon l’évangéliste Luc. Comme une lampe reste allumée, nous avons à être de ceux qui donne à l'Esprit Saint leur chair pour qu'il s'incarne dans notre monde. Dans l'évangile de Mathieu que nous entendrons demain au premier dimanche de l'Avent nous sera dit ceci : « veillez donc car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient ». La veille est donc clairement associée à la venue de l'Esprit Saint, qui est Seigneur.

Jésus a ajouté « priez en tout temps », ce qui ne veut pas dire « priez tout le temps », ce qui est impossible en réalité. Saint Luc écrit « priez en tout temps » c’est à dire priez en temps d'épreuve et prier en temps de joie ; priez en temps de solitude et priez en temps de rassemblement ; priez en temps d'étude et priez en temps d'action ; priez en temps d'union et priez en temps de séparation.

Nous allons fêter dans quelques semaines la naissance à la crèche du Christ, le fils de l'homme. Prions aujourd'hui à l'intention de la journée mondiale des enfants des rues. Prions pour tous ces bambins qui, malgré tout, s'amusent et offrent leurs joues aux baisers quand ils rencontrent la tendresse. Prions pour que leur ventre soit plein et que leur vie soit belle.

Bonne journée.

Samedi 29 novembre 2025

COMME L'ENCENS 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

DIMANCHE 30 NOVEMBRE 2025

« Veillez pour être prêts  » ( Lc 24, 37-44)

 

Méditation Père Jean-Marie Petitclerc

            « Toujours prêts ! » Cette devise des scouts du monde entier trouve sa source dans cette parole de Jésus que nous venons d’entendre : « Tenez-vous donc prêts ! » Alors que nous sommes souvent complètement englués dans cette société de consommation, Jésus vient nous rappeler que la vie est fragile… que la mort peut surgir à l’improviste, de manière tout-à-fait aléatoire. Dans les internats qu’il a fondés, Don Bosco faisait pratiquer de manière régulière à ses jeunes garçons l’exercice dit « de la bonne mort ». Il s’agissait – certes à l’heure où le taux de mortalité chez les adolescents était assez élevé – de placer le jeune dans la perspective de devoir mourir, non afin qu’il s’inquiète … mais pour qu’il réfléchisse à ce qu’il aurait pu faire d’important, et qu’il regretterait de n’avoir pas fait … un geste d’affection, une démarche de réconciliation … de manière à ce qu’il puisse se mobiliser le jour d’après pour le réaliser. Cette pratique est tombée en désuétude dans nos maisons salésienne, certains éducateurs la jugeant trop mortifère. Et pourtant, n’est-il pas important de savoir se tenir prêt face à l’échéance ultime, plutôt qu’être dans le déni, savamment distillé par notre société, de devoir ne jamais mourir. Je songe à cette maman, qui s’était gravement fâchée avec sa fille, quelques jours avant que celle-ci ne meurt de manière imprévisible, et qui ne s’est jamais remise de ne pas s’être réconciliée.

            Voici que nous entrons en ce dimanche dans le temps de l’Avent. Puissions-nous préparer notre cœur, de manière à être prêts pour accueillir la venue du Seigneur dans notre monde

Dimanche 30 novembre 2025

MAVIE N'EST QU'UN INSTANT 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

DÉCEMBRE 2025

 

Suggestion "Prière du matin"

- Commencer par un beau " Signe de croix "

- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)

- Méditation (Proposée)

- Chant (Proposé)

 

Renouvelons la Mission de l'Espérance

à partir de la prière.

 LUNDI 1er DÉCEMBRE 2025

«  » (Lc 11, 27)

Lundi 1er décembre 2025

VENEZ DIVIN MESSIE 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MARDI 02 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Mardi 02 décembre 2025

MINUIT CHRÉTIENS

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MERCREDI 03 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Mercredi 03 décembre 2025

NOËL DANS NOTRE VIE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

JEUDI 04 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Jeudi 04 décembre 2025

GLORY ALLELUIA

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

VENDREDI 05 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Vendredi 05 décembre 2025

LES ANGES DANS NOS CAMPAGNES

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

SAMEDI 06 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Samedi 06 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

DIMANCHE 07 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Dimanche 07 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

LUNDI 08 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Lundi 08 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MARDI 09 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Mardi 09 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MERCREDI 10 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Mercredi 10 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

JEUDI 11 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Jeudi 11 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

VENDREDI 12 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Vendredi 12 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

SAMEDI 13 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Samedi 13 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

DIMANCHE 14 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Dimanche 14 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

LUNDI 15 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Lundi 15 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MARDI 16 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Mardi 16 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MERCREDI 17 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Mercredi 17 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

JEUDI 18 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Jeudi 18 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

VENDREDI 19 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Vendredi 19 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

SAMEDI 20 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Samedi 20 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

DIMANCHE 21 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Dimanche 21 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

LUNDI 22 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Lundi 22 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MARDI 23 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Mardi 23 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MERCREDI 24 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Mercredi 24 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

JEUDI 25 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Jeudi 25 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

VENDREDI 26 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Vendredi 26 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

SAMEDI 27 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Samedi 27 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

DIMANCHE 28 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Dimanche 28 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

LUNDI 29 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Lundi 29 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MARDI 30 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Mardi 30 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

MERCREDI 31 DÉCEMBRE 2025

« » (Lc 17, 11)

Mercredi 31 décembre 2025

DOUCE NUIT

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

JANVIER 2026

Jeudi 1er janvier  2026

MARIE CHANTONS ENSEMBLE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

 

Vendredi 02 janvier 2026

MARIE DU MOIS DE MAI

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA