Programme chants et Partitions
- VEILLÉE 2022 -
Quelle différence y-a-t-il entre un "spectacle" et une "veillée" ?
Une "veillée" est plus qu'un "spectacle" c'est :
- Un rendez-vous de la vie.
- Un moment qui rend heureux.
- C'est l'occasion d'une rencontre avec Celui qui nous fait vivre.
- C'est une fenêtre qui s'ouvre sur le rêve, sur l’Espérance, sur la Lumière.
Thème de la veillée 2021 :
"Vous êtes la Lumière du monde " (Mt 5, 14)
Ci-dessous :
Écoute gratuite de tous les chants de la veillée-2021
Vous pouvez aussi imprimer gratuitement la Partition
1ère PARTIE : A
On démarre la veillée avec ces 3 premiers chants : Medley-Libre et vivant-Magnificat,
sans introduction préalable.
A 01.- MEDLEY
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant d'introduction)
La "veillée" commence toujours avec ce "Medley"... ( Pour mise en condition et, mise en ambiance...)
MEDLEY
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 02.- MAGNIFICAT (1)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le "Medley" est suivi immédiatement (sans intro.) du "Magnificat".
Le Magnificat n'est pas une prière à Marie, mais un chant de Marie à son Seigneur.
La prière du Magnificat est une prière directement tirée de l’Évangile selon saint Luc (1,42-55), aussi nommée cantique de Marie.
La Vierge Marie, enceinte de Jésus, rend visite à sa cousine Elisabeth.
Lorsque Marie entre dans la maison de Zacharie et d'Elisabeth, elle est remplie de l'Esprit Saint, et elle nous offre cette belle et puissante prière du Magnificat.
La prière de Marie
" Sa prière s’accomplit en fait dans le « Magnificat », sa « profession de foi » (Luc, 1, 46-55). Ce n’est plus la prière à Marie, c’est la prière de Marie. Chaque fidèle du Christ peut en faire sa prière quotidienne. Elle est, en effet, l’action de grâce de Marie qui a cru en la Parole de Dieu. Même si sa situation humaine est angoissante, elle peut louer Dieu pour sa miséricorde infinie, son « amour qui s’étend d’âge en âge » et reconnaître qu’il entend l’appel des pauvres et des petits. « Le Seigneur fit pour moi des merveilles ! Saint est son nom ! » Avec la Vierge Marie nous apprenons la louange et l’action de grâce, nous devenons disciples et nous ouvrons notre cœur au Seigneur. Soyons heureux de la prier et d’apprendre par elle à prier Dieu notre Père." (Mgr Bernard GINOUX - Évêque de Montauban)
( Ce Magnificat, placé en début, veut donner une couleur mariale à la veillée et signifier, à l'exemple de Marie, notre bonheur de venir rencontrer,
Celui qui nous fait vivre...)
MAGNIFICAT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 03.- JE CHERCHAIS TANT CETTE LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Introduction : Présentation du thème de la Veillée :
Une "veillée" est plus qu'un "spectacle" c'est :
- Un rendez-vous de la vie.
- C'est un moment qui rend heureux.
- Une veillée c'est l'occasion d'une rencontre avec Celui qui nous fait vivre.
- C'est une fenêtre qui s'ouvre sur le rêve, sur l'Espérance, sur la Lumière.
Thème de la veillée :
« Vous êtes la Lumière du monde » ( Matthieu 5,14 )
"Si vous êtes mes disciples, " affirme Jésus, "alors vous êtes la Lumière de ce monde".
Jésus seul, est, dans un sens absolu, la Lumière du monde qui a resplendi dans nos ténèbres.
Mais quand Jésus dit : « Vous êtes la Lumière… » cela signifie que l’identité du chrétien s’apparente à celle de Jésus Fils de Dieu dans le fait qu’il est LUMIÈRE.
Cela signifie que l’identité du chrétien s’apparente à celle de Jésus Fils de Dieu dans le fait qu’il est LUMIÈRE.
Pour un chrétien, le privilège, d’être identifié à Dieu de cette façon comporte une énorme responsabilité.
Le monde voit la Lumière lorsqu’il constate le bien que nous accomplissons autour de nous. Et notre bienfaisance se reflète dans notre conduite, nos actions, et notre témoignage .(ex: L’Abbé Pierre, Sr Emmanuelle... Mère Térésa)
Personne n’est autre chose que ce qu’il fait. Alors le choix de ce que je fais, la manière dont je le fais est d’une importance capitale.
« Vous êtes la Lumière du monde » c’est un APPEL à :
- être combattant-généreux et humain.
- à proclamer que la vie est pleine de sens.
- à témoigner des grandes Valeurs de l’Évangile : la Vérité - la Justice - le Partage - le Pardon...
Jésus ne se contente pas de se proclamer la Lumière du monde. Il en tire immédiatement une conséquence pratique :
« Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres ; il aura la Lumière de la Vie ».
Jésus veut nous amener à vivre pleinement sur tous les plans : physique, mental, spirituel, par la communion retrouvée avec Dieu.
Le terme « Lumière » est synonyme de « connaissance », « pureté », « joie » qui sont les conditions d’une vie véritable.
Puisque Dieu est Lumière (1 Jean 1 :5), ceux qui suivent Jésus, le Fils de Dieu, ont non seulement la Lumière pour eux-mêmes,
ils sont aussi « la Lumière du monde » (Matthieu 5 :14). Jésus seul est dans un sens absolu la Lumière du monde qui a resplendi dans nos ténèbres.
Ses disciples, illuminés par lui, deviennent Lumière immédiatement. (Éphésiens 5 :8 ; Philippiens 2 :15)
Le rôle de l’Église n’est pas seulement de sauver, mais d’éclairer.
JE CHERCHAIS TANT CETTE LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 04.- IL EST L'AMOUR LA LUMIÈRE
Paroles et musique : DALLAS-FRAZIER
Sans intro.... directement...à la suite...on attaque : "IL EST L'AMOUR LA LUMIÈRE..."
IL EST L'AMOUR LA LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 05.- MA JOIE - Ma vie n'est qu'un instant => Veillée à Lisieux du dimanche 08 Mai 2022
Paroles : Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Musique : Jean-Claude GIANADDA
La Covid-19, nous a pris de plein fouet. Le confinement a été l’occasion de prendre rendez-vous avec soi-même.
Il nous a rappelé notre finitude. Il a été le moyen de se rapprocher de l’Essentiel.
Nous voilà confronté à une époque très particulière: dictature du numérique... haine en ligne sur les réseaux sociaux...
violence indescriptible....Arriverons-nous à discerner la "petite voie" de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus?
La petite "voie" de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
« La plus grande Sainte des temps modernes », disait Pie XI,
La spiritualité de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est caractérisée par "La Petite voie d’enfance", appelée également "Voie d’enfance spirituelle" (chemin spirituel) . Elle est marquée par la simplicité et l’humilité. La petite voie (Le petit chemin) de sainte Thérèse est une voie (un chemin) réservée aux petites âmes, comme elle le dit elle-même.
C’est un chemin de confiance et d’abandon à la volonté de Dieu et à son Amour miséricordieux. Elle est fondée sur l’esprit d’enfance.
C’est une voie toute simple qui ouvre le cœur à l’initiative divine. Elle consiste aussi à s’appliquer aux petites choses par amour.
La petite voie de sainte de sainte Thérèse est un chemin de sainteté proposé à chacun là où il en est : l’amour qui peut être vécu en plénitude dans le cadre d’une vie ordinaire,
La vie de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus nous montre que l’on peut être missionnaire dans sa prière, par l’intercession et que la prière contemplative est accessible à tous. C’est à cause de sa doctrine spirituelle, qu’elle a été proclamée " Docteur de l’Église ".
Ses écrits spirituels ont été publiés un an après sa mort en 1898, sous le titre "Histoire d’une âme".
Comme elle le pressentait, c’est à l’expérience vécue de la tendresse de Dieu qu’est convié chaque lecteur de l’histoire d’une âme.
Prière:
« Dieu Notre Père, Tu accueilles près de Toi, ceux qui, en ce monde, Te servent fidèlement : nous invoquons Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à cause de son amour pour Toi. Sa filiale confiance lui faisait espérer « que Tu ferais sa volonté au Ciel puisqu’elle avait toujours fait la tienne sur la terre ».
Je Te supplie d’exaucer la prière que je T’adresse avec foi en me confiant à son intercession.
Notre Père
Seigneur Jésus, Fils unique de Dieu et notre Sauveur, souviens-toi que Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus consuma sa vie ici-bas pour le salut des âmes et voulut « passer son Ciel à faire du bien sur la terre » : parce qu’elle fut ton épouse bien-aimée, passionnée pour ta gloire, nous la prions.
Je m’en remets à Toi, afin d’obtenir les grâces que j’implore en me confiant à son intercession.
Je vous salue Marie
Esprit-Saint, source de toute grâce et de tout amour, c’est par ton action que Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus fut comblée de prévenances divines et y répondit avec une parfaite fidélité. Maintenant qu’elle intercède pour nous, et ne veut prendre aucun repos jusqu’à la fin des temps , nous l’implorons.
Je te demande d’inspirer et d’écouter ma prière, afin que me soit accordée la faveur confiée à son intercession.
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit
MA JOIE
Paroles : Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Musique : Jean-Claude GIANADDA
A 06. - LE JARDINIER - S'il est vrai qu'un printemps
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le confinement a été l’occasion de prendre rendez-vous avec soi-même.
Il nous a rappelé notre finitude. Il a été le moyen de se rapprocher de l’Essentiel.
Avec la Covid-19 nous avons basculé dans un monde numérique et écologique.
La Bible regorge de références à des jardins.
De l’Éden à l’Apocalypse en passant par le jardin des Oliviers, ils sont présents tels un fil rouge, tout au long des Saintes Écritures.
Prière du petit jardinier au Grand Jardinier
Mon Dieu, Toi que Marie-Madeleine a pris pour le jardinier donne-moi la grâce d’entretenir,
de cultiver mon jardin et d’espérer toujours en moi-même et dans les autres.
Mon Dieu, Toi le jardinier
Donne-moi la grâce de respecter et de soigner mon arbre en étant « laborieux » « persévérant », « courageux » afin de porter du fruit. Donne-moi de faire monter la sève nourricière. Là où les branches s’abreuvent. Que derrière l’écorce rugueuse de mes limites humaines le Mystère de Ta Vie puisse faire son Œuvre.
Mon Dieu, Toi le jardinier
Donne-moi de respecter la nature que les générations précédentes m’ ont laissé. Afin que l’eau, la lumière, l’air, la terre qui m’ont été donnés, confiés, comme des biens communs à mon tour je les transmette le moins mal possible aux générations futures.
Dieu, Toi le jardinier
Donne-moi la grâce de l’attention, du soin, du respect, de la délicatesse à l’égard des choses et des êtres, parce qu’ils rapprochent de TOI mon Dieu.
Mon Dieu, Toi le Jardinier donne-moi de devenir chaque jour
un "Jardinier du Bon Dieu".
LE JARDINIER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 07. - DES PONTS - Nous construirons des ponts
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" Construisez des ponts pas des murs !" (Pape François )
Déconstruire les murs et construire des ponts
Non la tolérance ne suffit pas pour bâtir un "vivre-ensemble" à l’épreuve des soubresauts de l’actualité locale ou internationale. C’est un véritable respect de l’autre, de ses traditions et de ses croyances qu’il faut parvenir à édifier, en approfondissant aussi sa propre vision du monde et de la vie. Il ne faut pas censurer les traditions des autres, pas plus que les siennes. Il faut se les présenter, se les expliquer dans le respect des convictions des uns et des autres. C’est ainsi qu’un véritable dialogue pourra naître en s’écartant des a priori ou des discours généralisants et stigmatisants, en acceptant aussi les questionnements et les remises en question qui peuvent en découler.
NOUS CONSTRUIRONS DES PONTS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 08.- UNE CHANSON
Paroles et musique : Alain BARRIÈRE
Tout d’un coup nous avons de réalisé que cette violence, que cette horreur absolue qui jusqu’à présent était le sinistre pain quotidien de l’Irak, de la Syrie, de la Palestine, de la Centrafrique, du Soudan, de l’Érythrée, de l’Afghanistan s’est métastasé aux 4 coins du monde : de Moscou à Beyrouth- d’Ankara à Bamako – de Paris à Bruxelles- d’Egypte à Floride (Orlando) Nice-14juillet - Charlie Hebdo: janv ier 2015 – Le Bataclan, novembree 2015 -St Etienne du Rouvray-Marseille…Manchester-Barcelone- Mogadiccio-Somalie- ShriLanca- Londres...
Pas une semaine sans que le monde entier n'assiste effrayé, effaré au déchaînement de l'obcurentisme, du totalitarisme ...
Ces criminels revendiquent la barbarie la plus absolue (ils affament, ils volent, ils violent, ils égorgent)…ils veulent susciter en nous la vengeance, la violence, la peur…peut-être même le désespoir...
Bien sûr, ça n’est pas ma chanson peut changer les choses... (Il n’appartient pas à une chanson de faire, défaire où refaire l’Histoire...)
Cette chanson voudrait simplement redire que mon Acte de résistance c'est de réaffirmer l’Union Sacrée...
Ma chanson voudrait exprimer mon désir de rester solidaire, unis, rassemblés et de continuer à construire un modèle du VIVRE ENSEMBLE .
Simple chanson pour se redire les valeurs qui sont les nôtres : liberté-l’égalité- la fraternité.
Simple chanson pour se tourner vers Marie, Mère de Dieu, Reine de la Miséricorde afin d'implorer son secours.
UNE CHANSON
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 09.- IL Y A QUELQUE PART
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Les crises, les bouleversements, la maladie…peuvent nous servir d’indicateur pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie. »
Qui aurait pu imaginer au début de l’année 2020, que deux mois plus tard, la moitié de la population mondiale serait confinée, qu’il n’y aurait plus d’avion dans le ciel, plus de touriste à Paris et qu’on vivrait une récession économique mondiale historique. La pandémie du Covid-19, qui n’est pourtant pas la plus grave que l’humanité ait connue, a révélé l’extrême vulnérabilité du monde globalisé. Lorsque la peste noire a décimé plus du tiers des Européens (soit environ 25 millions de personnes) au milieu du XIV° siècle, les Chinois ou les Indiens n’étaient pas concernés, et ils n’en étaient sans doute même pas informés. Pour le meilleurs et pour le pire nous sommes aujourd’hui tous connectés, et un simple virus surgi dans n’importe quel coin du globe, peut mettre l’économie mondiale à terre et impacter la vie de près de 8 milliards d’individus. Car se sont bien toutes les démentions de notre existence qui sont bouleversées par cette pandémie : notre vie familiale et professionnelle, comme notre rapport au monde, à l’espace et au temps. Nous sommes touchés ou angoissés -pour nous-mêmes et pour nos proches-par la maladie et par la mort. Mais aussi par l’insécurité matérielle, par la perte de notre liberté de circuler, par l’impossibilité de nous projeter dans l’avenir.
Que tout redevienne comme avant ? C’est illusoire !
Si nous cherchons à repartir « comme avant », nous irons de crise économique en crise économique, de crise écologique en crise écologique, de crise sociale en crise sociale et de crise sanitaire en crise sanitaire…
La vraie solution est de passer
- de l’égoïsme « à la fraternité »
- du « toujours plus » au « mieux-être »,
- de la compétition à la collaboration,
(C’est ce que nous dit l’Évangile…)
Comment essayer de rester serein, voire heureux dans un monde de plus en plus chaotique et imprévisible.
En attendant que le monde change, comment nous changer nous-mêmes ? La chanson suivante a la prétention d’être un manuel « de survie » et de croissance intérieure c’est -à-dire un manuel de résilience.
Résilience et pardon.
Le mot " résilience" signifie : se reconstruire.
La résilience permet à un individu affecté par un traumatisme de se reconstruire (comme cet arbre qui a absorbé le panneau).
Arbre qui pourrait être perçu comme un symbole de résilience : sa cime a été coupée, et néanmoins il vit et se déploie.
La résilience consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique de manière à ne pas, ou plus, vivre dans le malheur et à se reconstruire d'une façon socialement acceptable.
Certe, il est impossible d’oublier. Mais, l’Évangile ne nous demande pas d'oublier, il nous demande de pardonner.
Dans le verbe pardonner il y a le verbe "donner", précédé de l’adverbe "Par".
Par-donner c’est donc donner par-delà. Autrement dit rendre le bien pour le mal.
Est-il possible de chasser de notre esprit tout désir de vengeance, tout sentiment de haine, de jalousie...?
Nous n’avons pas le choix… ! Sécréter du ressentiment, de la haine de la vengeance c’est comme sécréter du venin, du poison….et ainsi risquer de s'empoisonner par son propre poison.
La chanson suivante est un appel à puiser en soi la force d'âme.
IL Y A QUELQUE PART
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 09B .- Ps NUNC CHOEPI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Il s’agit de notre propre conversion. !
Dans cette époque de déchristianisation galopante, où nous nous posons la question : « Comment rechristianiser ? Comment catéchiser ? Comment faire connaître Jésus Xt ? ... », l’exigence primordiale, ça n’est pas d’aller défiler dans la rue afin de montrer « la visibilité de l’Église »……ou de se raccrocher au passé…La « Belle Dame » de la Salette, nous rappelle que l’exigence primordiale, c’est notre propre conversion.
Nous avons à devenir plus chrétiens dans notre société qui n’est plus du tout chrétienne.
Rappelons-nous de la formule si vraie de Madeleine DELBRÊL : « être pour Dieu au milieu des autres ».
Se convertir c’est :« être pour Dieu au milieu des autres. »
Les grands convertis du XIX° : Claudel …Péguy…ainsi que les grands convertis du XX° siècles : Charles de Foucauld à Madeleine DELBREL nous rappellent que se convertir c’est vivre en véritables disciples de Jésus. ET être disciple de Jésus c’est de « nous aimer les uns les autres », jusqu’à aimer nos ennemis.
Il ne servirait à rien de nous accrocher à des usages séculaires, à défendre nos droits, de se mobiliser pour « La visibilité de l’Église »… si nous renoncions à nous parler, à nous écouter, à nous pardonner…
La « Belle Dame » de la Salette nous appelle à la conversion, à la réconciliation avec nous-même.
Psaume NUNC CHOEPI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 10.- TROUVER DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Cette chanson (ou plutôt cette "prière chantée") a la prétention de définir ce qu'est "la Foi Chrétienne".
Qu'est-ce que la foi chrétienne?
La crise que traverse notre époque actuelle est une crise de la foi en Dieu... Les églises se vident...Nous vivons comme si Dieu n’existait pas...Le sacerdoce lui-même est entré dans une crise inédite...Le monde se déchristianise.
C’est de nos cœurs que Dieu se retire...Nous vivons une décadence de la civilisation en occident: violence, haine en ligne sur les réseaux sociaux, impunité...Nous avons massivement rejeté Dieu.
La chanson suivante voudrait répondre à la question : « Qu’est-ce que la foi chrétienne ? »,
Lorsqu’on me pose cette question, je réponds de la façon suivante. Proposer la Foi Chrétienne aujourd'hui, ça n'est pas proposer un système idéologique (Ça, les Sectes savent le faire et elles le font avec brio.)
Or, la religion chrétienne n’est pas une Secte.
La FOI n’est donc, ni une doctrine, ni une philosophie, ni une morale, ni même un savoir.
La foi c’est d’abord et avant tout une rencontre avec Jésus !
Pensons à la rencontre de la Samaritaine, ou de Zachée, de l’enfant prodigue, des disciples d’Emmaüs…
La foi c’est une RENCONTRE tellement extraordinaire que "le cœur en est tout brûlant".
La FOI naît (du verbe naître - n.a.î.t) entre une PAROLE de Dieu qui se révèle et la liberté individuelle qui décide de dire OUI.!
Vous voyez, on est loin de la "gouroutisation". (Le gourou c'est quelqu'un qui cherche à s'approprier les consciences).
On est loin aussi du prosélytisme qui consiste à faire usage de la force, de la manipulation, de la désinformation….mais Jésus, Lui, ne s’est jamais imposé et il ne s’imposera jamais !
Le chapitre .24 de Luc est un exemple de Jésus respectueux de la "découverte de la foi".
Après les avoir rejoint et cheminé avec eux, Jésus fait semblant d'abandonner les deux disciples d'Emmaüs. Il fait semblant de continuer son chemin dans une autre direction...et Il les quitte…Ce sont les disciples qui lui courent après…Ce sont les disciples qui font la démarche d'aller à Jésus..." Reste, reste avec nous...Il se fait tard….Regarde, il y a là une auberge...Allez on t'invite! On va prendre le repas ensemble..."
Et voilà que les disciples cessent de parler avec leur tête, cessent de parler avec des mots pour parler avec du pain... pour parler avec le partage... avec l’accueil…avec le fraternel...et c’est là que leurs yeux s’ouvrent et qu’ils reconnaissent Christ ressuscité.
Le partage du Pain c'est l’Eucharistie: Jésus est là.
Il est là aussi, ou plutôt devient là, où se situe "la rencontre". La rencontre avec Jésus se situe dans le Pain de l'Eucharistie. Elle est là aussi dans le partage avec l'autre, dans l'accueil de l'autre, dans nos démarches fraternelles, dans l'ouverture aux autres...dans l'humanitaire...Ainsi, chacun de nous est un disciple d’Emmaüs,
La FOI est un DON de Dieu. C’est une confiance absolue en Dieu. Dieu nous aime. La foi c’est une réponse d’Amour.
Cette réponse d’amour s’exprime à travers une vie de prière, de dialogue avec Dieu.
Je ne reçois pas ce DON pour moi seul. Je dois le partager avec d’autres. L’Église est l’annonce de l’Évangile de Jésus Christ.
La Covid-19 nous a fait prendre conscience que nous ne sommes pas éternels, que nous sommes fait pour rencontrer Dieu
La foi c’est croire que nous sommes faits pour Dieu...La foi c’est boire à la Source de Sa Vie...La foi c'est une réponse d’Amour.
La foi c'est pouvoir dire: " Je suis aimé par Dieu ! "
TROUVER DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 11.- CHERCHER AVEC TOI, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Sur Marie, on n'en fait jamais assez ».(Saint Bernard,)
Il nous arrive d'être confrontés à la remarque suivante:
"Pourquoi prier Marie, puisque Jésus Lui-même nous dit dans l'Évangile que, pour aller à Dieu-Notre-Père il faut passer par Lui seul: Jésus. Parce qu'Il est le seul chemin qui mène à "Dieu Notre-Père- plein d'Amour et de miséricorde "
Ce à quoi je réponds: " Mais, que nous enseigne la Vierge Marie ? Marie nous enseigne à nous tourner vers Jésus qui est, en effet, le seul Chemin pour aller à Dieu Notre-Père plein d'Amour et de miséricorde "!
C'est dire que, la piété mariale est souvent associée à un culte sentimental et populaire, réservé aux enfants, aux ignorants ou aux croyants d'un autre âge. Or, une authentique piété mariale transporte au cœur de la foi chrétienne, de telle sorte qu'il devient impossible de dissocier la Vierge Marie de l'action de la Trinité en faveur des hommes.
La Vierge Marie est notre modèle :
- Marie est avant tout celle qui, parce qu'elle a répondu la première à l'Amour total de Dieu, nous guide à faire de même.
- Figure discrète et silencieuse de l'Évangile, la Vierge Marie est d'abord Celle qui conduit à Jésus.
« À Jésus par Marie » ( Saint Louis Marie Grignions de Montfort).
- Le Nouveau Testament parle peu de Marie. Néanmoins, nous avons assez d’indications
- pour la connaître,
- pour découvrir son attitude profonde de disciple de Jésus, son fils, Fils de Dieu.
- La Vierge Marie est à la fois l’Épouse du Saint-Esprit et la Mère du Fils de Dieu, la Fille de Dieu le Père..
La Vierge Marie est notre médiatrice :
« Faites tout ce que mon Fils Jésus vous dira..» (St Jn : 2:1)
La Vierge Marie intercède pour nous, parce que, en elle, le Fils de Dieu est venu nous sauver.
Marie est associée par le Saint Esprit qui repose sur elle, associée par sa foi à toute la vie du Seigneur,
la Vierge Marie est devenue aussi, au pied de la croix (Jean 19, 25-27), la Mère de tous les hommes sauvés par le Seigneur.
La Vierge Marie intercède parce qu’elle est la Mère de Dieu et la Mère des hommes, notre Mère à chacun de nous.
Son intercession est maternelle.
Les chrétiens sont attachés à elle à cause de l’Amour Maternel qu’ils ressentent.
Mère des hommes et Mère de l'Église
Jean, l’évangéliste relate une des dernières paroles de Jésus :
« Femme, voici ton fils ». Jésus confie l’apôtre Jean à sa mère.
Puis Jésus confie Marie à son disciple : « Voici ta mère » (Jean 19, 25-27)
la Vierge Marie est devenue ainsi, au pied de la croix, la Mère
de tous les hommes sauvés par le Seigneur.
Dévotion à Marie dès les origines du christianisme
Il semble bien que la dévotion à Marie est née dès les origines du christianisme, nourrie par le texte apocryphe Protévangile de Jacques plus que par les textes peu nombreux du Nouveau Testament. Mais le culte plus officiel rendu à Marie s’est développé surtout à partir du VIe siècle, à la fois dans les églises d’Orient et d’Occident.
L'Histoire de l'Église
Ma Foi de chrétien, s'inscrit dans la longue histoire des 21 siècles de l'Histoire de l'Église .
=> Le Concile œcuménique de Nicée, de 325,
a posé les fondements :
- Jésus « Fils de Dieu » « fait homme ».
=> Le Concile d’Éphèse de 431
ré-affirme le terme grec « Théotokos » : « Mère de Dieu » :
« L’Emmanuel est Dieu en vérité et, pour cette raison la Sainte Vierge est Mère de Dieu.. »
Refuser le titre « Mère de Dieu » à Marie, ce n’est pas diminuer le statut de Marie, mais celui de Jésus.
C’est refuser la nature divine à l’homme Jésus, c’est refuser l’union des natures divine et humaine
en l’unique personne du Christ.
La première raison, qui suffit à elle seule à justifier le terme théotokos, c’est le témoignage de l’Écriture sur la divinité de Jésus.
Selon la Bible, l’enfant né des entrailles de Marie est bel et bien Dieu le Fils.
=> Le concile de Chalcédoine 451
confirme ce titre marial et son fondement christologique en confessant
« un seul et même Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ, engendré du Père avant tous les siècles selon la divinité, et, le même, de la Vierge Marie, Mère de Dieu, dans les derniers jours
et pour notre salut, selon l’humanité ».
La Trinité et la Rédemption.
On ne peut pas séparer la Vierge Marie de la Trinité et de la Rédemption.
L’ange Gabriel annonce que cet enfant sera appelé « Fils du Très-Haut » (Lc 1.32) et « Fils de Dieu » (Lc 1.35). C’est lui l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous prophétisé en Ésaïe 7.14 (voir Mt 1.23). Refuser le titre « Mère de Dieu » à Marie, ce n’est pas diminuer le statut de Marie, mais celui de Jésus. C’est refuser la nature divine à l’homme Jésus, refuser l’union des natures divine et humaine en l’unique personne du Christ
La Rédemption : Jean-Paul II nous explique que « Mère du rédempteur » consiste à faire de Marie une associée à l’œuvre du Christ, du fait que Marie eût accepté dans la foi de répondre à la demande de l’Ange, à l’Annonciation : « Le premier moment de la soumission à l’unique médiation “entre Dieu et les hommes” — celle de Jésus-Christ — est l’acceptation de la maternité de la part de la Vierge de Nazareth.
La Trinité Là où se trouve la Vierge Marie il y a le Christ; et là où se trouve le Christ il y a son Esprit Saint, qui procède du Père et de Lui-même dans le Saint Mystère de la Vie Trinitaire.
les deux dogmes : Immaculée conception et Assomption
L’Église catholique confirma sa pensée sur Marie à travers les dogmes de:
=> Dogme de l’Immaculée Conception :1854 - Pape Pie IX,
Le fait que Marie a été conçue exempte de tout pêché originel. Mais cette croyance existait déjà chez certains Pères de l'Église au IV e siècle. dont il n’existe cependant pas trace dans la Bible.
La virginité spirituelle signifie :
- la fidélité aux Écritures,
- l’ouverture aux autres
- et la pureté de la foi.
Les paroles de Marie aux serviteurs du banquet de noce à Cana (Jn 2,1-12) sont une invitation à tous les peuples à devenir une partie du Nouveau Peuple de Dieu.
=> Dogme de l’Assomption: 1950 - Pape Pie XII.
Le dogme de l'Assomption ( du latin assumere signifie prendre, enlever), a été promulgué le 1er novembre 1950 par le Pape Pie XII.
L’Assomption de Marie est un dogme de l’Église catholique, c’est-à-dire un moyen de cheminer vers Dieu selon lequel, au terme de sa vie terrestre, la mère de Jésus a été « élevée au ciel ».
Avant d’être un dogme, l’Assomption de Marie était une croyance reposant sur des traditions et non sur des bases scripturaires reconnues des premiers temps de l’Église. D’une tradition enseignée par la liturgie et professée par les Pères et Docteurs des premiers siècles (dès saint Ephrem au IVème siècle), et paisiblement continuée durant l’histoire de l’Eglise, l’Assomption devint donc dès lors un dogme de foi que doivent tenir les catholiques.
Le mot assomption vient Marie fut ainsi « enlevée au ciel » en corps et en âme.
L’utilisation de ce mot marque la différence avec la fête de l’Ascension, qui signifie monter,
et qui se rapporte à l’élévation du Christ vers le ciel.
CHERCHER AVEC TOI DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 12.- PEDRO, MON FRÈRE L'INSURGÉ
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Dès les 1ères pages de la Bible, Dieu nous lance un Appel : « Qu’as-tu fait de ton frère?»- Nous sommes les gardiens de notre frère nous dit Jésus à chaque page de l’Evangile .
Mais comment pourrais-je être le gardien des 7 milliards 1/2 d’êtres humains, ( 8 voire 9 en 2050 ) qui peuplent la planète ?
C’est là que se situe la pertinence et l’intelligence - du Message de Jésus Christ. - un Message qui nous responsabilise et nous libère à la fois. Chacun est appelé à choisir par lui-même, à chaque moment de sa vie, de qui, il se reconnaît responsable et comment. Chacun est responsable de ce qu’il fait mais aussi de ce qu’il n’a pas fait et aurait pu faire.
La chanson qui suit, rend hommage à tous ces Héros de l’Évangile que j’ai rencontrés cette année 2019 et qui m’ont impressionné par le Témoignage de leur vie : pauvres au milieu des pauvres :
- Ces Srs Rwandaires à Kigali qui vivent 24h/24 au milieu d’une centaine d’enfants orphelins-handicapés mentaux.
- Ces Sœurs de N.D de la Salette qui, à Ihousy le fin fond du Sud de Madagascar, vivent du jardinage et de l’élevage des poules…et sont entièrement données à une jeunesse difficile.
- Sœur Paësie qui est en charge de 250 enfants abandonnés de la "Citée Soleil" de Port-au-Prince Haïti
- Père Pedro à Tananarive Madagascar.
Là-bas,
vous religieuses, religieux, prêtres, laïcs…
-Vous m’avez appris, que la FOI chrétienne est indissociable de la question « Qu’as-tu fit de ton frère ».
Là-bas,
vous m’avez appris, que la Foi chrétienne est un engagement de vie et non pas une croyance.
Là-bas,
vous m’avez appris que la Foi chrétienne est une relation avec Jésus et non pas une religion.
Là-bas,
vous êtes l’Avenir du christianisme dans ce monde qui est en train de lui échapper.
Là-bas,
vous êtes Sel de la Terre… Lumière du monde !
PEDRO MON FRÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 13.- SOEUR PAËSIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Qui est Soeur Paësie ?
C'est une religieuse qui reccueille des enfants de la rue dans l' immense bidonville de la " Cité Soleil " de Port-au-Prince HAÏTI -
Elle a créé dans cette " Citée Soleil ":
- 8 écoles (près de 1000 enfants), qui sont nourris à midi. Ce sont des enfants qui n'ont jamais été scolarisés ou dont la scolarité a été interrompue. Niveau primaire. 38 instituteurs dont 6 responsables d'école.
- 4 centres de catéchisme pour 700 enfants. Des goûters sont prévus mais actuellement Sœur Paësie n'a pas les moyens de leur servir des repas. Une vingtaine d'animateurs qui sont des étudiants dont elle finance les études.
- 2 centres de loisirs pour près de 300 enfants. Là aussi, des goûters sont servis mais pas de repas.
- et les maisons Marcel Van : maisons d'accueil pour les enfants des rues. 53 garçons répartis en 3 unités distinctes. 1 maison de filles.
( Depuis 2 ans, l'Association Saint Bruno aide financièrement Soeur Paësie - Voir onglet Humanitaire 2020 )
SOEUR PAËSIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 14.- TU ES PARTI EN EMPORTANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Faire le deuil, c’est vivre l’abandon, la perte...Faire le deuil, ce n’est pas oublier la personne disparue, mais accepter un processus naturel qui se met en marche, c’est aussi se donner des balises. Le travail de deuil se fait lentement, il est de notre responsabilité, car personne ne pourra le faire à notre place. Aider quelqu’un à faire son deuil, ce n’est ni minimiser, ni vouloir atténuer ses souffrances, mais c’est l’aider à les exprimer et petit à petit à les accepter. Le travail de deuil comporte une dimension spirituelle. La personne endeuillée dit à Dieu l’épreuve qu’elle traverse, exprime ses questions, ses incompréhensions, sa colère et lui demande la force de l’Esprit-Saint pour continuer la route et retrouver la paix.
Le 1er novembre, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus et inconnus, qui partagent la vie, la paix et le bonheur de Dieu. Dans le credo, nous affirmons croire « à la Communion des Saints », c’est-à-dire à une sorte de solidarité entre les morts et les vivants.
Le 1er sens de cette « Communion des Saints » dans le Symbole de la foi, c'est l'idée de la communion eucharistique. Les « saints », ce sont les mystères saints qui nous sont donnés, c'est la nourriture Sainte de l'Eucharistie. Communier à une Eucharistie, c'est communier à une Église.
Le 2ème sens de la communion des saints, c'est une manière de définir l'Église. Dans l'Église, il n'y a pas que des saints, bien sûr. Il s'agit de la sainteté des baptisés.(Vatican II a très bien repris tout cela en disant que nous avons reçu l'onction du Saint-Esprit dans le baptême)
Les saints du ciel ne sont pas des femmes et hommes montés au ciel et devenus saints parce que « parfaits », mais bien des êtres ayant voulu rester fidèles à Dieu, marcher dans Sa direction et persévérer.
Le Ciel, plus qu'un lieu, est un État, c'est une Communion de vie entre la Trinité, la Vierge Marie, les anges et les saints : ce que l'on appelle communément le Paradis.
a chanson suivante s'adresse à toutes celles et ceux qui ont fait "Passage" avant nous pour leur dire : "Priez pour nous”. Comme nous disons à la Vierge Marie dans le "Je vous salue" : "Priez pour nous".
La chanson ci-dessous nous rappelle qu'il y a une continuité entre la vie sur terre et celle auprès de Dieu après la mort. Tout ne s’arrête pas à la tombe. Il y a une vie après la mort.
Cette chanson d’adresse à un être cher qui a fait le Grand Passage…
Dieu se conjugue au présent et au futur. Il accompagne aujourd'hui encore chacune de nos histoires personnelles. Et notre vie a un avenir, puisque c'est dans la proximité de Dieu, dans Sa Lumière qu'elle débouche.
Nous sommes faits pour rencontrer Dieu !
TU ES PARTI EN EMPORTANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 15.- JE N'AI QUE MON ÂME POUR PARLER DE TOI
Paroles et musique : Jil KAPLER
interprète: Natasha ST-PIER
" Charles de FOUCAULT (1858- 1916) a été déclaré bienheureux par le pape Benoît XVI. Crédité de plusieurs miracles, il est canonisé le dimanche 15 mai 2022 par le pape François.
Officier de cavalerie, explorateur, moine trappiste, ermite, prêtre…La vie de Charles de Foucauld est marquée par la rencontre avec le « Tout Autre. ».
Son itinéraire, c’est un western théologique, un récit picaresque, un roman d’aventure…Ancien dandy noceur devenu officier de cavalerie, puis explorateur, trappiste, ermite, puis, enfin « frère universel » auprès des Touaregs du Hoggar pendant 11 ans..
Je découvre en cet aventurier christique qu’il est passé par les mêmes étapes que moi, s’est posé les mêmes questions que moi, s’est enlisé dans les mêmes ornières…Une adolescence agitée, une inaptitude pathologique à entrer dans le rang, une âme de chartreux, un cœur de jésuite, le désir permanent d’un ailleurs plus comblant, l’amour de la solitude, le goût de la liberté, l’appel de l’inconnu, le tourment des autres, le désir d’inventer sa vie…exactement ce que je vis….
J’ai cherché la lumière irradiante de ce « phare mystique », comme disait le lui le Cardinal Congar.
Foucauld n’est pas seulement un objet d’étude, c’est « un maître à penser et à vivre », une lumière sur ma route, pour devenir toujours plus vivant, et plus libre surtout…
Et même si FOUCAULD m’agace au plus haut point avec sa croyance en la supériorité de la civilisation occidentale ?
Même s’il m’agace encore avec ses méditations dégoulinantes de piété…Même s’il est pénible au possible quand il cède à la tentation du sacré dans ses projets de congrégation religieuses tous plus barbants les uns que les autres…Il y a tout le reste, tellement digne d’admiration…
La canonisation risque d’en faire, un saint de vitrail, une belle image pieuse, occultant ce qu’il fut réellement c’est-à-dire : un chercheur, un explorateur, un aventurier.
L’audace avec laquelle cet irrégulier solitaire s’est libéré de tous les carcans, y compris religieux, pour se tailler une vocation à la mesure de sa personne singulière est admirable.
Admirable aussi le chemin de traverse qu’il a emprunté pour parvenir à voir en chaque être humain « un frère ».
Le « marabout-Foucauld » est l’inspirateur des moines de Tibhirine. Il est aussi le précurseur de Gandhi, de Luther King, et de Mandela..
Imiter Jésus fut la grande affaire de sa vie.
Or, l’expérience lui a enseigné qu’on n’a jamais fini de ressembler au modèle unique, comme on n’a jamais fini d’aimer…"
(Charles Wright écrivain- Lauréat du prix de la Liberté intérieure 2021 -
Le chemlin des estives (éd.Flammarion) p. 10)
Dire : « Je m’abandonne à Toi mon Dieu », c’est dire que l’Amour est éternellement recherché..
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JE N'AI QUE MON ÂME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A 16.- L'AMOUR EST PLUS FORT QUE LA MORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jeudi 29 octobre 2020, vers 9h,
dans l’église Notre Dame de l’Assomption à Nice, ville martyr,
Trois personnes viennent d'être assassinées.
Une attaque ignoble , lâche, barbare…Trois chrétiens victimes du terrorisme,
sont morts parce que « Chrétiens ».
Morts parce qu’ils priaient dans un lieu de Paix : leur église.
Je suis chrétien !
Blessé, bouleversé, en deuil.
L’Humanité est en deuil.
Honte à ceux qui incarnent la haine.
Honte aux réseaux sociaux qui véhiculent la haine et la terreur.
Honte au fanatisme.
Je suis chrétien!
Troubadour et chanteur… Même pas peur. Inconscient ? Naïf ?
La force du Peuple chrétien c’est son âme.
Malgré les risques, je continuerai à annoncer l’Évangile…
Malgré les risques je continuerai à chanter l’Espérance….
Malgré les risques je continuerai à vivre la Fraternité.
La guerre me dit-on ? Je répondrai à la guerre en aimant, en espérant..
Je resterai solidaire, uni, digne...
Ma force ? Elle est toute dans la Parole de Jésus.
Mon arme ? C’est la prière.
Je suis chrétien!
La fête de la Toussaint m’invite à la prière.
À prier pour les vivants et pour les morts.
À prier pour demander au Seigneur de désarmer les cœurs.
À prier pour répondre au mal par un sursaut de Bien.
À prier pour laisser l’Esprit Saint, en mon cœur, faire l’Unité.
Je suis chrétien !
Père Jacques HAMEL, mardi 26 juillet 2016, vous êtes mort en service
Mais, les Martyrs ne meurent jamais.
Alors j’ai décidé de reprendre votre flambeau
Vous êtes mort assassiné parce que chrétien :
Alors j’ai décidé de continuer votre Mission.
Père Jacques HAMEL, de Là-Haut, près de Notre Père-Miséricordieux,
obtenez-moi la grâce d’être convaincu que la violence c’est l’arme des faibles
et que je vaincrai le mal par le Bien.
Père Jacques HAMEL, aidez-moi à gagner la Paix !
Je suis chrétien !
Chercheur sur le chemin de Dieu…
D’un Dieu qui se conjugue au présent et au futur. Et qui accompagne aujourd'hui encore chacune de nos histoires personnelles.
Je suis chrétien !
Je suis croyant et j’apprends chaque jour à le devenir plus et mieux.
Je crois que ma vie a un avenir, puisque c'est dans la proximité de Dieu, dans Sa Lumière qu'elle débouche.
« Les ténèbres ne prévalent pas sur le Lumière. »
« L’Amour est plus fort que la mort ».
L'AMOUR EST PLUS FORT QUE LA MORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SUPPLÉMENT. (1ère partie A)
Ci-dessous, chants "Supplémentaires"... pouvant, éventuellement être
interprétés pendant la 1ère partie de la veillée...(?)...
A Supp-01.- MON PÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Vendredi 23 mars 2018 à Trèbes près de Carcasonne,
Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a donné sa vie pour sauver un otage. Acte héroïque... sacrifice suprême,... il est allé au bout de sa Mission...il a donné sa vie… En homme de Bien, en homme de cœur… il est tombé en héros. C’est le visage du courage, de l'honneur et de l'héroïsme. Il restera un modèle parce qu’il incarne des valeurs non seulement de courage mais aussi d’abnégation, de Don de soi, de résistance… de Bien. C’est un serviteur de la patrie…
La leçon que nous a donné le héros Arnaud Beltrame est celle-ci ce n'est pas en tuant qu'on devient un martyr, mais en sauvant des vies.
Qu’est-ce qu’un héros ? Qu'est-ce une héroïne ?
C’est quelqu’un qui OSE… qui va AU-DELA… Un héros c’est quelqu’un qui MONTRE…
Les qualités fondamentales d’une vraie héroïne, d'un vrai héros sont : l’honneur, le courage, la détermination…la force… la générosité…..L'héroïne, le héros, sont des personnes qui ont le sens de la justice…
Qui luttent rarement pour eux-mêmex, pour leur propre gloire mais qui défendent des valeurs, et leur patrie…
Ce sont des personnes qui aiment.
En octobre dernier, le jeune prêtre à Beyrouth-Liban, dans sont sermont, s'adressant aux jeunes du M.E.J leur disait: « Être Chrétien aujourd’hui c’est être un Héros ...Porter la Parole de l’Évangile c’est s’attendre au martyr. »
La chanson suivante,voudrait rendre hommage à tous ces héros du quotidien...
Ces héros anonymes que nous croisons chaque jour.
La chanson suivante, voudrait vous présenter ce grand héros de ma vie,
celui auquel je me suis identifié : mon propre père.
MON PÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A Supp-02 .- NOUS LE VOULONS CE MONDE BLEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Introduction
La Covid-19, nous a pris de plein fouet. Le confinement a été l’occasion de prendre rendez-vous avec soi-même.
Il nous a rappelé notre finitude. Il a été le moyen de se rapprocher de l’Essentiel.
Nous voilà confronté à une époque très particulière: dictature du numérique... la haine en ligne sur les réseaux sociaux...
la violence ....
Une immense tâche nous attend => Constuire un monde meilleur et plus juste. Cette chanson n’est pas une leçon de morale,
mais juste un message pour affirmer: « oui, le monde pourrait être meilleur malgré notre individualisme et oui, nous pouvons y contribuer ! »
Le monde a besoin de nous - au moins autant que nous avons besoin de lui. Nous pouvons construire un monde meilleur en unissant nos forces. Faisons ce qui est en votre pouvoir, parce que c’est comme ça que nous changerons le monde : en agissant simplement sur ce qui est à notre portée.
Notre épanouissement personnel s’enracine, s’appuie et s’amplifie en soi-même mais il a aussi besoin de rayonner et de trouver un écho à l’extérieur de soi. La bonne nouvelle, c’est que si c’est vrai pour une personne, c’est vrai pour chaque être humain.
Pour que nos actions nous semblent avoir un sens, pour qu’elles nous fassent vibrer, il est nécessaire qu’elles s’inscrivent dans une histoire plus vaste que notre propre histoire, dans quelque chose de plus grand que nous, dans un élan qui dépasse les limites de notre propre personne pour produire des conséquences dans le monde qui nous environne.
"I have a dream", « Je fais un rêve » discours prononcé le 28 août 1963 par le Pasteur américain Martin
Luther King . Devant plus de 250 000 manifestants, King en appelle solennellement à la fin du racisme aux États-Unis
et revendique l'égalité des droits civiques et économiques entre Blancs et Afro-Américains.
Discours considéré comme l'un des plus importants du XXe siècle.
Autre introduction pour le même chant : Poème de Jean DEBRUYNNE:
" Un jour ils apprendront des mots qu’ils auront du mal à comprendre.
Les enfants des Indes demanderont : " Qu’est-ce que c’est que la faim ?"
Les enfant d’Alabama demanderont : "Qu’est-ce que c’est que la ségrégation raciale ?"
Les enfant d’Hiroshima demanderont : " Qu’est-ce que c’est que la bombe atomique ?"
Et les enfant des écoles demanderont : " Qu’est-ce que c’est que la guerre ?"
Alors c’est toi qui leur répondra et tu leur diras:
" Ce sont des mots désaffectés...Des mots inutiles comme les "galères", comme "la diligence"...
C’est pour ça qu’on les a retiré du dictionnaires "
NOUS LE VOULONS CE MONDE BLEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A Supp-03- LIBRES ET VIVANTS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« La liberté commence où l’ignorance finit » (Victor Hugo)
Sommes-nous vraiment libres de nos choix ? Nos choix sont-ils une pure expression de nous-mêmes, ou bien obéissent-ils à d’autres maîtres ?
Questionnons-nous sur les réelles marges de manœuvre de nos choix dans la société d'aujourd'hui, sur l'aliénation consciente et inconsciente à une culture de l'avoir, sur l'influence de la société sur nous-mêmes.
« La liberté n’existe pas, je ne peux pas prendre 1kg de liberté ou 1l de liberté, mais elle se construit en vivant » (Richard Damoiseau).
LIBRES ET VIVANTS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A Supp-04 .- CUEILLONS LES FLEURS DE L'ESPÉRANCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Qu'est-ce que "Espérance".... ?
Les chrétiens n'ont pas le regard tourné uniquement vers le passé, mais aussi vers l'avenir. Quand ils envisagent cet avenir, ils parlent d'Espérance. Avec la Foi et l'Amour, l'Espérance est une vertu pour la vie chrétienne. Grâce à elle, le christianisme n'est pas une religion du passé. Il est pour aujourd'hui, une ressource de liberté et de confiance en l'avenir.
CUEILLONS LES FLEURS DE L'ESPÉRANCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A Supp-05- - DONN' MOI LA MAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La charité c'est ce qui fait "sortir d'une vision étriquée de la vie", lui donner une autre dimension.
La charité c'est aussi ce qui fait progresser dans la vie de foi. "Il n'y a pas de meilleure école pour découvrir qui est Dieu que l'expérience de l'amour."
Concrètement, que dit Jésus de la charité ? Est-ce qu'il demande d'ouvrir son cœur ? Son porte-monnaie ? La porte de sa maison ? Dans les Évangiles, on le voit, "c'est très frappant", jamais il ne refuse la relation à l'autre. "En plus de ça, Jésus dirige toujours ses pas et son attention vers ceux qui sont dans les plus grandes détresses." Ainsi pour un chrétien, "il a quand même ça à l'horizon : une priorité donnée au plus pauvre".
DONNE-MOI LA MAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A Supp-06- CHANTER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La parole poétique aide à vivre. C’est parce qu’elle ne sert à rien qu’elle est si utile, si nécessaire,-
Je chante comme pour trouver un abri, un refuge...
Je chante pour alimenter mes désirs, mes délires et mes rêves...
-Je chante pour naître... Pour grandir....Pour tenir debout
-Je chante pour faire le pied de nez à Messire l’ennui... et à Dame désillunsion de la vie...
-Je chante pour vivre- Pour ne pas mourir pour résister... Pour ne jamais renoncer. Pour ne jamais baisser les bras...
-Je chante pour réinterpréter l’amour, pour célévbrer la vie, pour chanter le monde qui se fait ou se défait et se refait et se redéfait...
-Je chante pour dire que je suis « sans royaume ou orphelin. » Ou plutôt pour expliquer que mon « Royaume n’est pas de ce monde » et que je crois en l'infinie tendresse.
Je chante pour apprendre à être meilleur.
La parole poétique c’est parce qu’elle ne sert à rien qu’elle est si utile nécessaire, indispensable et si essentielle !
Alors je continue à chanter
-Je chante pour dire Non ! - Pour dire que je n’accepte pas le monde tel qu’il est, avec sa part d’injustices et d’inégalités, de violence, de drames et de massacres.
-Je chante pour dire Non !, pour dire que je REFUSE le mensonge et l’hypocrisie. Mais aussi pour dire Oui à une société plus solidaire et plus humaine.
-Je chante pour dire Oui, et agir en citoyen du monde, par-delà les frontières et les différences.
-Je chante, pour dire Oui,
Oui, à l’élan du cœur,
Oui, à la clarté de la voix,
Oui, à l'invivsible tendresse .
- Je chante pour dire que l’homme quelles que soient ses compétences professionnelles – aussi considérables soient ses compétences professionnelles – n’est rien sans le savoir être et le savoir vire ensemble..
-Je chante pour dire que rien n’est pire que le mutisme, le non-dit, la fuite en avant. L’absence de dialogue qui n’est autre que la pire des prison.
-Je chante pour casser la machine à désespérer
Je chante pour trouver la force de m’engager dans l’incertitude et pour réussir à travezrser le doute.
Je chante pour dire que finalement je me contente de ce monde et que mon objectif est de l’aimer ce monde. D’aimer véritablement mon époque en lui apportant quotidiennement le meilleur de moi-même et en lui offrant chaque jour ce qu’il y a de Bien, de Beau, de Vrai au plus profond de moi.
Je chante pour ne pas oublier le Sens de ma vie et l'Essentiel de mon existence.
Je chante pour dire que je crois aux Forces de l’Esprit et que je ne cesserai de chanter et de chanter encore pour exprimer avec Force Celui qui me fait vivre !
A Supp-07.- VIENNE LA COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L’image universelle de la colombe en tant que symbole de la paix a des origines bibliques.
Cet emblème représentait la fin du chaos.
Dans le Livre de la Genèse l’oiseau qui annonce à Noé la fin du Déluge est une colombe.
Cet oiseau revient à Noé en tenant dans son bec un rameau d’olivier indiquant que le niveau de l’eau avait bel et bien baissé.
La colombe ainsi messagère de Dieu symbolise donc la paix, l’harmonie, l’espoir et le retour du bonheur.
Dans le Christianisme elle est le Saint-Esprit et se retrouve tant à l’Annonciation qu’au baptême du Christ
puisque le Saint-Esprit descendit sur lui sous sa forme.
VIENNE LA COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A Supp-08- - JÉSUS SUR MON CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Dans l’évangile du cinquième dimanche de Pâques, Jésus se présente comme « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). C’est là une affirmation assez paradoxale. Généralement, nous pensons qu’un chemin est fait pour mener à un endroit précis, et qu’ainsi, il ne peut pas se confondre avec le point d’arrivée. Or Jésus semble bouleverser notre représentation de l’espace. En se proclamant à la fois le chemin, la vérité et la vie, il brouille en effet notre façon de concevoir ces trois notions. Pour nous, un chemin qui mène à la vie, et à une vie qui est elle-même la vérité, est forcément différent des deux réalités auxquelles il conduit. Pourtant, à rebours de notre façon de penser, l’affirmation de Jésus sur lui-même laisse entendre que le Chemin est déjà la Vie et la Vérité !
JÉSUS SUR MON CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
2ème PARTIE B
On commence la 2°partie sans intro.par le chant :
B 01.- JE BÉNIRAI LE SEIGNEUR EN TOUT TEMPS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Louer Dieu: "Seigneur, ouvre mes lèvres et ma bouche publiera ta louange." Ces mots sont signe d’humilité et de confiance en la présence de Dieu.
Depuis Abraham en passant par David, tous ont chanté cette présence.
Par la prière de louange, nous nous émerveillons et nous chantons la grandeur de Dieu.
À titre purement gracieux, de manière désintéressée, elle traduit notre amour envers lui.
Beaucoup de psaumes sont des prières de louange et de nombreux saints sont des familiers de cette forme de prière. Pensons à François d’Assise avec son Cantique des créatures.
La louange est la forme de prière qui reconnaît spontanément que Dieu est Dieu!
Elle intègre les autres formes de prière et les porte vers Celui qui en est la source et le terme : le seul Dieu, le Père, de qui tout vient et pour qui nous sommes faits (1 Co 8,6).
JE BÉNIRAI LE SEINGNEUR EN TOUT TEMPS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 02.- AVE MARIA entends nos prières
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie « comblée de grâce » (Luc 1, 28). C’est ainsi que l’ange Gabriel s’adresse à cette humble jeune fille auprès de laquelle il vient de la part du Seigneur. Et il ajoute « le Seigneur est avec toi. » Et aussitôt après : « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni. » (Luc 1, 42-45) Quand nous disons notre prière quotidienne à la Vierge Marie, le « Je vous salue Marie », nous reprenons les mots mêmes de l’Evangile. C’est donc la Parole de Dieu puisque, par l’ange, c’est Dieu qui parle !
Cette prière est aussi une prière trinitaire puisque l’Esprit du Seigneur est en Marie qui, par la volonté du Père nous donne le Fils : « L’Esprit-Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. » (Luc 1,34)
Prier ainsi est une reconnaissance de la vie trinitaire présente en Marie. A partir de cet évangile, notre prière est aussi reconnaissance de l’œuvre de Dieu en Marie. Prier celle qui est choisie par Dieu comme mère nous fait rappeler que le Christ, la deuxième personne de la Trinité « a pris chair de la Vierge Marie » selon les mots du Credo. En priant Marie, mère de Dieu, nous nous reconnaissons davantage enfants de Dieu et donc enfants de la Vierge Marie. Comment Dieu ne pourrait-il pas vouloir que nous soyons des enfants aimants de celle qui est sa mère et notre mère ? Penser que cette piété filiale envers Marie serait une atteinte à Dieu est manifestement contraire à la Parole même de Dieu que nous livrent les évangiles.
AVE MARIA ENTENDAS NOS PRIÈRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 03.- TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La vie demande une Espérance, un regard positif sur ce qui existe et sur ce qui est possible de construire.
Nous ne sommes pas faits pour vivre dans les ténèbres de ce qui va mal.
Nous ne sommes pas fait pour constamment se redire que notre époque est malade et que notre monde est en décadence...
Chaque matin, nous attendons le lever du soleil et le re- tour de la Lumière pour commencer notre journée et avancer
dans la vie.
« Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. » (Luc 12, 32)
Ainsi, Jésus veut nous apprendre à nous comporter en vrais croyants. C’est-à-dire à vivre notre « aujourd’hui » comme des gens qui attendent tout de l’avenir. Ça s’appelle l’Espérance.
Dieu serais-Tu absent ?
Je sais que jamais, mon Dieu Tu n'interviens dans les événements de nos vies. Tu n’es même pas intervenu quand nous avons crucifié Ton Fils.
Dieu, je sais que Tu as besoin des hommes.
Nous sommes les mains de Dieu, le cœur de Dieu, La Parole de Dieu
La lampe allumée dans notre cœur c’est
la prière inspirée par la foi ;
la lampe allumée dans notre main, ce sont toutes nos bonnes actions ;
la lampe allumée sur nos lèvres, ce sont toutes nos paroles qui édifient.
Être des lumières c’est encore briller par la prière devant Toi mon Dieu.
En nous invitant à veiller, Jésus, Tu ne nous invites pas à la passivité. Tu nous demandes de nous maintenir éveillés.
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 04.- SEL DE LA TERRE, mais pas sans toi, Marie
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 13-14).
Cela nous étonne un peu si nous pensons à ceux que Tu avais devant Toi, Jésus lorsque Tu prononçais ces paroles.
Qui étaient Tes disciples ? C’étaient des pêcheurs, des gens simples…
Mais, Jésus Tu les regardes avec les yeux de Dieu, et Ton affirmation se comprend justement comme une conséquence des Béatitudes.
Tu veux dire : si vous êtes pauvres en esprit, si vous êtes doux, si vous avez le cœur pur, si vous êtes miséricordieux, vous serez le sel de la terre et la lumière du monde !
Vierge Marie, vous êtes modèle de sainteté dans la vie ordinaire.
Vierge Marie vous êtes le modèle de "Sel de la terre et de Lumière du monde"
SEL DE LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 05.- POURQUOI MON DIEU TANT LE PLEURS (Ps 90)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
"Pourquoi Dieu permets-Tu la souffrance ?
Il est difficile de parler de la souffrance, impossible de la comprendre et parfois très dur de la vivre mais la Lumière de la Révélation nous éclaire sur son lien avec le péché, sur la solidarité qui nous unit et sur le dépassement de tout mal qui est possible - et souvent vécu - par la grâce du Christ.
Le Père céleste ne nous a pas envoyé une réponse, mais une solution. Ou plutôt, un sauveur.
"Le Christ, notre rédempteur, a choisi la croix afin de porter le péché du monde et de souffrir la douleur du monde."
En nous portant Dieu porte aussi notre souffrance.
La foi chrétienne repose sur ce postulat : "Dieu est amour" (1 Jean 4:8)
POURQUOI MON DIEU ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 06.- TOURNENT CES GRAINS DE CHAPELET
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Égrainer son chapelet, répéter des prières sans méditer ces mystères est aride et stérile.
Par contre, méditer en même temps la vie du Christ change absolument tout et porte beaucoup de fruits.
C'est une façon de fortifier notre foi.
Vierge Marie, apprenez-nous bien prier le chapelet :
- méditer les "mystères" du rosaire (des passages de la vie de Jésus)
- et confier des intentions de prière à votre intercession Marie.
TOURNENT DES GRAINS DE CHAPELET
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 07.- QUELQU'UN FRAPPE À LA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ». (Apocalypse 3,20)
Notre Père céleste ne nous enlèvera jamais notre libre arbitre.
Pour combler le vide de votre cœur, le Fils de Dieu Lui-même vient vers nous et nous propose Sa compagnie.
Son Appel est désintéressé et plein d’Amour.
Mon Dieu Tu viens m'offrir la Paix véritable.
Donne-moi la grâce d' ouvrir la porte à Celui qui frappe...
Qui peut dire combien de temps Tu frapperas encore?
Donne-moi la grâce de prendre le risque d’ouvrir la porte...
Références bibliques : Ex 17, 6 - Ps 78, 20 - Ct 5, 2 - Mt 4, 35 - Mt 7, 7 - Lc 11, 9-13 - Lc 19, 6 -Lc 24, 29 - Jn 4, 10-14 La Samaritaine - Jn 10, 14 - Jn 13, 20 - Jn 21, 6-12 , apparition de Jésus ressuscité au bord du lac-
Ap 3, 20 « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi... ».
QUELQU'UN FRAPPE À LA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 08. DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Souvenez-vous,
ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre secours et demandé votre intercession, ait été abandonné. Animé de cette confiance, je me refugie vers vous, ô Vierge des vierges, ô Marie, Mère de Jésus-Christ, je viens à vous, je cours à vous, et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe éternel, ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen. (Saint Bernard :1090-1153).
DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 09. JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Est-ce vraiment Toi, Dieu que je cherche et Toi seul ? Ou bien est-ce moi d’abord et Toi, mon Dieu ensuite ?
Ma préoccupation principale, celle qui me fait vivre, est-elle toujours la recherche de Ton Visage mon Dieu ?
Dieu, personne ne T’a jamais vu.
Dieu, Tu demeures caché....
Peut-être est-ce dans chaque visage, dans chaque événement, dans chaque parole ou lecture...c’est peut-être là qu’il me faut le chercher
et T’attendre, en sachant que toujours, Dieu, Tu me surprendra,Tu me déstabilisera,Tu me déroutera.
Mon Dieu, si Tu étais la conséquence de mes prévisions, de mes projets, l’aboutissement logique de ma recherche, Tu ne serait plus mon Dieu que je rencontrerais mais une idole que je me serais fabriquée.
Dieu insaisissable, toujours surprenant. Je dois m’attendre à ce que Tu bouleverses mes plans, mes prévisions, mes décisions.
Pour mieux T’accueillir, je dois développer ma liberté, ma disponibilité, mon accueil de l’inédit, mon ouverture à l’inattendu...
L’autre peut précisément m’y aider car lui aussi est toujours différent, inattendu...
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 10. MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Sainte Marie, Mère de Dieu, tendresse dans nos vies, Vous intercédez pour nous parce que, en Vous, le Fils de Dieu est venu nous sauver. Vous êtes associée par le Saint Esprit qui repose sur Vous. Vous êtes devenue, au pied de la croix (Jean 19, 25-27), la Mère de tous les hommes sauvés par le Seigneur.
Sainte Marie, Mère de Dieu, tendresse dans nos vies,
Vous intercédez pour nous parce Vous êtes la Mère de Dieu et la Mère des hommes, notre Mère à chacune et chacun de nous. Votre intercession est maternelle. Nous les chrétiens nous sommes attachés à Vous à cause de l’Amour Maternel que nous ressentons.
Sainte Marie, Mère de Dieu, tendresse dans nos vies,
Vierge Marie, qu’ils soient saints ou pécheurs, tous se tournent vers Vous. La raison de cet élan est un attachement de fils vis-à-vis de leur mère. Plus précisément, dans la foi, les chrétiens croient à cette présence unique de leur Mère auprès du Sauveur, auprès de la Source de toutes les grâces.
Sainte Marie, Mère de Dieu, tendresse dans nos vies,
priez pour nous… ».
MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 11. JÉSUS ME VOICI DEVANT TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le désir d'abandon spirituel naît parfois de la soif de s'alléger du poids d'une vie prise dans l'envahissante activité de l'esprit et du corps. Cette aspiration à trouver le repos en Dieu rejoint-elle celle du « lâcher-prise » que tant de personnes appellent de leurs vœux aujourd'hui ?
L'abandon serait alors envisagé comme une voie pour sortir de l'occupation et plus encore de la préoccupation.
Dans la tradition spirituelle, l'abandon ne consiste pas seulement à entrer dans une passivité pure mais à exercer une volonté dans laquelle Dieu se manifeste cependant.
L'abandon est un « décentrement intérieur » mais pas pour autant un détachement de soi. Au contraire, il rend celui qui en vit pleinement présent à lui-même et au monde. Cependant la possibilité de s'en remettre à Dieu de la sorte dépend pour une grande part d'une expérience de confiance. Car avoir été abandonné ou se sentir abandonné est une souffrance qui sape la capacité à s'en remettre en toute confiance à un autre ou au Tout Autre.
« Mon Père, je remets mon esprit entre Vos mains » Lc 23,46.
Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père. (Charles de Foucaul)
Cette prière est la prière commune à tous ceux et celles qui se réclament de Charles de Foucauld,
partout dans le monde ; c’est pourquoi elle a été traduite dans beaucoup de langues.
JÉSUS ME VOICI DEVANT TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 12. TOUT PRÈS DE TOI, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La Vierge Marie immaculée est la personne la plus proche de nous.
À Lourdes, plus de 6 millions de visiteurs viennent chaque année au pied de la grotte bénie.
Médiatrice entre Dieu et les hommes, Marie a une place particulière puisqu’elle est à la fois la Mère de Dieu et notre Mère.
Marie est d’abord un modèle pour les croyants. La mission qui lui est confiée n’est pas d’être seulement une mère : en elle, nous pouvons contempler à la fois la Mère de Dieu, notre sœur en humanité et le modèle de notre foi.
Bien sûr en tant que créature de Dieu, Marie est notre sœur en humanité. Elle fut une enfant, une adolescente, une jeune fille, puis une adulte. Elle connut différents états de vie : célibataire, fiancée, mariée puis veuve. La liturgie nous révèle Marie comme une femme « de notre race, de notre histoire, de notre temps ».
Mais dans l’évangile de saint Jean, au chapitre 19, Jésus sur la croix dit à Marie : « Voici ton fils » en lui montrant l’apôtre Jean qui représente tous les hommes en cet instant crucial de la Rédemption. Puis Il dira à saint Jean : « Voici ta mère ». Cette scène empreinte de gravité indique clairement la nature de la filiation scellée entre la Vierge immaculée et tous les croyants.
Quelle est la place de Marie dans l’ordre du salut ?
Pour appréhender la place de Marie dans l’ordre du salut, il faut se demander : « Qui est Marie pour Jésus ? » Elle est, dans l’ordre de la grâce, à la fois sa fille et sa mère. Elle est mère d’un point de vue biologique, bien sûr, mais en même temps, Marie est appelée par Dieu à vivre une maternité spirituelle, en engendrant par la foi la personne du Christ dans son cœur comme l’exprime saint Augustin : « Il faut que notre foi engendre le Christ en nous ».
Par son « oui » au moment de l’Annonciation, Marie devient la mère de Jésus dans la foi ainsi que son disciple. À sa suite, chaque croyant est invité à devenir mère et disciple du Christ : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique » (Luc 8, 19-21).
Consécration à la Vierge Marie:
Dans la foi chrétienne, toute consécration s’unit à la consécration que le Christ a faite de lui-même, en s’offrant totalement à son Père par amour. « Pour eux, dit-il, je me consacre moi-même, afin qu’ils soient eux aussi consacrés en vérité » (Jn 17, 19). L’eucharistie est le mémorial de cette consécration du Fils de Dieu, l’hostie consacrée en est le sacrement. La consécration du Pain et du Vin rend présent le don que le Christ fait de sa vie pour nous. Ainsi, être consacré à Dieu, c’est être donné à lui.
Par le baptême, nous avons été nous-mêmes consacrés au Seigneur. Le geste de l’onction marque cette consécration du baptisé. Dans le sacrement, l’onction donne à voir le mystère invisible du don de l’Esprit de Dieu. Le baptisé confirmé est marqué, choisi, mis à part, sanctifié par l’Esprit, pour être tout entier au Seigneur, pour sa vie entière. Il vivra désormais pour Dieu, tout entier donné à lui, dans le Christ avec lequel il fait corps par la grâce de l’Esprit-Saint. Au milieu de nous, par l’engagement total de leur vie, les personnes consacrées témoignent de cette vocation à vivre pour Dieu.
Se consacrer à la Vierge Marie, c’est s’offrir à Marie pour qu’elle nous porte au Christ dans sa prière.
Le cœur de Marie est si uni au cœur du Christ qu’il ne fait qu’un avec lui. Ainsi, être consacré au cœur de Marie, c’est être consacré au cœur du Christ. Etre consacré au cœur de Marie, c’est être uni à elle, offert à sa prière. Etre consacré au cœur de Marie, c’est être blotti en son cœur de Mère, débordant de tendresse, source de consolation.
O Marie, prends-nous en ton cœur immaculé, embrasse-nous et prie pour nous, pour que nous soyons de fidèles compagnons de Jésus, disciples-missionnaires et témoins joyeux de sa Résurrection, au sein de communautés aimantes et fraternelles.
PRIÈRE DE CONSÉCRATION À VIERGE MARIE
Je vous choisis, aujourd’hui
ô Marie,
en présence de toute la cour céleste,
pour ma Mère et ma Reine.
Je vous livre et consacre,
en toute soumission et amour,
mon corps et mon âme,
mes biens intérieurs et extérieurs,
et la valeur même de mes bonnes actions
passées, présentes et futures,
vous laissant un entier et plein droit
de disposer de moi,
et de tout ce qui m’appartient,
sans exception,
selon votre bon plaisir,
à la plus grande Gloire de Dieu,
dans le temps et l’éternité.
Ainsi soit-il ( Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.)
Ô Vierge Marie, Mère de tout amour et de toute compassion,
Mère et reine de Miséricorde,
Je me consacre tout entière à toi aujourd'hui et toujours.
Je suis à ton service, me voici, envoie-moi.
Viens vivre en moi, aimer en moi, consoler en moi.
Que mes pensées soient tes pensées;
mes mains, tes mains;
mes paroles, tes paroles.
Ô Marie, tu es la reine de l'univers, sois aussi la reine de mon cœur.
(Monastère des dominicaines d'Estavayer)
TOUT PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 12b .- SAINT JOSEPH-1
L’Année 2021 est consacrée à Saint Joseph : 8 Décembre 2020 => 8 Décembre 2021
Avec la Lettre Apostolique "Patris corde"
(avec un cœur de père),
Pape François rappelle le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle.
À cette occasion, une «année spéciale saint Joseph»
se tient donc du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.
Saint Joseph obtenez-moi la grâce d'imiter toutes ces vertus que j'admire dans votre vie ;
Obtenez-moi la grâce de calquer mes actions sur les vôtres
et de m'efforcer d'agir
en toutes circonstances comme vous auriez agi à ma place.
Qui est Saint Joseph ?
Joseph fut l'homme juste, que Dieu donna comme époux à la Vierge Marie, la Mère de Dieu. Il fut le serviteur fidèle et prudent, à qui Dieu confia la Sainte Famille. Saint Joseph veilla comme un père sur le Fils Unique de Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ, conçu par la puissance du Saint-Esprit.
Selon le Plan divin, le Messie devait naître d'une Vierge. Mais, le Verbe fait chair et sa jeune mère, avaient besoin d'un protecteur qui tiendrait la place d'un père terrestre, d'un gardien fidèle et dévoué qui les entourerait de son affection, et dont le travail les ferait vivre. Joseph devait donner au Seigneur son état civil, son insertion dans la société.
Joseph était de la descendance de David. Mais, tout en ayant cette ascendance royale, il vivait dans des conditions très modestes. Il exerçait le métier de charpentier (cf. Mt. 13,55 : « Celui-là n'est-il pas le fils du charpentier ? »). Joseph était un homme simple, pauvre, silencieux, humble et doux, patient et fort, plein de bonté, de piété, de fidélité à la Volonté de Dieu. L'Évangile nous dit qu'il était « juste » (Mt. 1,19 : « Joseph, son mari, qui était un homme juste »).
Se soumettant à la Volonté divine. Marie devint l'épouse virginale de Joseph. Et Joseph accepta pleinement la mission que Dieu lui confiait. L'Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. L'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit-Saint » (Mt. 1,20).
Le mariage de Marie et de Joseph fut l'union très pure de deux virginités, destinées à se protéger l'une l'autre, et dont la fidélité avait justement pour but de garder entre eux cette chasteté qui les unissait. Marie et Joseph furent deux lys de pureté, deux âmes virginales, merveilleusement pures, éprises de Dieu, qui vécurent ensemble, suivant la Volonté de Dieu, pour s'élancer avec une ardeur redoublée vers le Seigneur.
Dieu a confié à Joseph, non seulement ce qu'il a de plus précieux dans tout l'univers, mais ce qui dépasse le prix de tous les univers possibles : Jésus, son Fils, et Marie, sa Mère. Comme le patriarche Joseph avait eu autrefois entre les mains, tous les grains de l'Egypte, ainsi à l'aube des temps nouveaux. Dieu a confié à Joseph la garde des mystères du Salut.
Joseph fut élevé à une sainteté éminente. Lorsque Dieu prédestine à quelque vocation, il ne manque jamais d'accorder à l'élu de son choix, toutes les grâces qui lui seront nécessaires pour accomplir la mission à laquelle il est destiné. Et plus la tâche est difficile, plus la mesure des dons divins est abondante. C’est là ce qui nous explique la hauteur de perfection à laquelle Joseph a été élevé. Joseph réalise à la lettre la parole que Jésus devait prononcer un jour : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt. 5,48).
Joseph est l'homme de la Volonté de Dieu. La foi et l'obéissance sont des vertus qui brillent dans l'âme de Joseph, comme dans celle de Marie, d'un très vif éclat. Sa foi et son obéissance, quand l'ange lui dit de ne pas craindre de prendre chez lui Marie, son épouse (cf. Mt.1,20-24). Quand l'ange le réveille en pleine nuit, et lui intime l'ordre de fuir sans retard en Egypte (cf. Mt. 2,13-15 : « Après leur départ, voici que l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : " Lève-toi, prends avec toi l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte ; et restes-y jusqu'à ce que je te dise. Car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. Il se leva, prit avec lui l'enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Égypte ; et il resta là jusqu'à la mort d'Hérode, pour que s'accomplît cet oracle prophétique du Seigneur : d'Égypte j'ai appelé mon fils. »). Quand plus tard, l'ange de nouveau lui ordonne de revenir en Palestine (Mt. 2,19-21 : « Quand Hérode eut cessé de vivre, voici que l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph, en Égypte, et lui dit : " Lève-toi, prends avec toi l'enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d'Israël ; car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant. " Il se leva, prit avec lui l'enfant et sa mère, et rentra dans la terre d'Israël. »). Saint Joseph se laisse conduire comme un enfant par Dieu, sans murmure. Joseph est l'homme juste et généreux, prêt à tous les sacrifices, abandonnant sur l'heure les conseils de la prudence humaine, pour obéir promptement aux ordres de Dieu. Pour Joseph, le service de Dieu prime et domine tout. Il assujettit toute sa vie au bon plaisir divin.
Joseph est l'homme du devoir d'état. Il a accompli fidèlement, avec beaucoup d'amour, son humble devoir de chaque jour. Ses actions ordinaires étaient valorisées par un grand amour de Dieu et du prochain. Il est vrai que, dans le contact quotidien avec le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie, son amour ne pouvait manquer de s'élever à la plus haute perfection.
Joseph est pour nous un protecteur de choix. Modèle de la vie intérieure, saint Joseph, au dire de Sainte Thérèse d'Avila, favorise singulièrement le progrès spirituel des âmes qui se recommandent à lui (Lire : Prières de Sainte Thérèse d’Avila à Saint Joseph). Aux hommes qui envisagent avec appréhension l'heure de la mort, saint Joseph se présente comme le patron des mourants, lui qui a eu le bonheur de mourir auprès de Jésus et de Marie.
Le Saint Pape Pie IX a placé l'Église universelle sous le patronage de Saint Joseph (Lire la Prière à Saint Joseph de Pie IX). « Joseph a été le gardien, l'économe, l'éducateur, le Chef de la Famille dans laquelle le Fils de Dieu a voulu vivre sur terre. Il a été, en un mot, le protecteur de Jésus. Et l'Église dans sa sagesse a conclu : s'il a été le protecteur du corps, de la vie physique et historique du Christ, au ciel Joseph sera certainement le protecteur du Corps mystique du Christ, c'est-à-dire de l'Église » (Paul VI).
Aimons saint Joseph ! Invoquons-le avec ferveur, et imitons-le, en vivant comme lui, avec Marie, pour Jésus. Sanctifions notre vie par l'humilité, la simplicité, la foi, l'obéissance, la piété, l'amour de Dieu et du prochain, la bonté, la douceur et la fidélité à notre devoir d'état.
Prions saint Joseph de couronner nos efforts, et de nous obtenir la grâce de mourir un jour comme lui, auprès de Jésus et de Marie. Amen !
Prions : Dieu qui mène toute chose avec sagesse par des chemins qui ne sont pas les nôtres, tu as demandé à Joseph, le charpentier de Nazareth, de prendre pour épouse la mère de ton Fils. Fais qu'en nous tenant ici-bas sous sa protection nous l'ayons pour intercesseur dans le ciel. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen.
Prière du Pape François à Saint Joseph
Salut, gardien du Rédempteur, époux de
la Vierge Marie. À toi Dieu a confié son
Fils ; en toi Marie a remis sa confiance;
avec toi le Christ est devenu homme.
Ô bienheureux Joseph, montre-toi aussi
un père pour nous, et conduis-nous sur le
chemin de la vie. Obtiens-nous grâce,
miséricorde et courage, et défends-nous
de tout mal. Amen.
SAINT JOSEPH-1
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 12c .- SAINT JOSEPH- 2
Du 08 Décembre 2020 => 08 Décembre 2021....Année consacrée à Saint Joseph
Avec la Lettre Apostolique "Patris corde" (avec un cœur de père), Pape François rappelle le 150e anniversaire de la proclamation
de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle.
À cette occasion, une «année spéciale saint Joseph» se tiendra du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.
Saint Joseph obtenez-moi la grâce d'imiter toutes ces vertus que j'admire dans votre vie ;
Obtenez-moi la grâce de calquer mes actions sur les vôtres et de m'efforcer d'agir en tontes circonstances comme vous auriez agi à ma place.Bien qu’elles soient moins connues que les dévotions à Marie, il existe de nombreuses façons d’invoquer saint Joseph. Père adoptif de Jésus, pilier de la Sainte Famille, saint Joseph est le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans mais aussi des voyageurs, des exilés et des mourants. Modèle d’humilité et d’obéissance, nous pouvons donc lui confier de multiples intentions. À l’approche de sa fête, le 19 mars, voici deux façons particulières de le prier :
Le Rosaire
On connaît bien sûr le Rosaire à Marie, qui nous aide à contempler les différents mystères de la vie du Christ avec les yeux et le cœur de la Vierge. Mais saviez-vous qu’il en existe aussi un pour saint Joseph ?
Celui-ci se médite de la même manière que le Rosaire à Marie, à la différence près qu’il y a 15 mystères et non 20 (5 joyeux, 5 douloureux et 5 glorieux) qui s’appuient sur les événements de la vie de Jésus plus particulièrement en lien avec celle de Joseph. Pour le prier, il existe un chapelet spécial comportant 60 grains, répartis en séries de trois petits grains séparées à chaque fois par un gros.
Si vous ne possédez pas ce chapelet, pas de panique ! Vous pouvez également utiliser un chapelet traditionnel en adaptant votre prière.Il suffit de remplacer le « Je vous salue Marie » par le « Je vous salue Joseph », en méditant un mystère par dizaine :
Je vous salue, Joseph,vous que la grâce divine a comblé,le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux,vous êtes béni entre tous les hommes,et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse, est béni.Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu,priez pour nous dans nos soucis de famille,de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours,et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.Amen.
Sur les quinze mystères de la vie de saint Joseph, voici les cinq qui sont habituellement médités : L’annonciation à Joseph (Mt 1,20) — mystère joyeux —, Joseph veut répudier Marie dans le secret (Mt 1,19) (mystère douloureux), la naissance et l’attribution du nom de Jésus (Mt 1,22-25) (mystère joyeux), la fuite en Égypte (Mt 2,13-15) (mystère douloureux), la glorification de Joseph (mystère glorieux). Mais on peut également en prier d’autres comme « Jésus perdu à Jérusalem » (Lc 2,43-45), la mort de Joseph ou « saint Joseph, patron de l’Église universelle ».
Prière à St Joseph (de Mgr Léon Soulier)
Joseph, on t’appelle le juste, le charpentier, le silencieux… Moi, je veux t’appeler mon ami. Avec Jésus, ton fils et mon Sauveur, avec Marie ton épouse et ma mère, tu as ta place dans mon coeur, tu as ta place dans ma vie. Prends ma main et conduis-moi lorsque I’ombre et Ia nuit rendent mes pas incertains. Toi qui as cherche le Seigneur, toi qui l’as trouve, dis-moi ou il est ! Dis-moi ou il est quand les jours succèdent aux jours, remplis de travail et de soucis ou de solitude et d’ennui Dis-moi ou il est quand l’épreuve et Ia souffrance sont le pain quotidien ! Dis-moi ou il est quand l’espérance relève mon courage et m’invite a avancer avec plus d’entrain ! Dis-moi ou il est quand mon coeur veut I’aimer, Iui le premier et les autres, avec lui et en lui ! Dis-moi au il est quand on vient près de moi chercher réconfort, amitié et joie ! Joseph, mon ami, toi qui as chemine travers les rayons et les ombres, apprends-moi a rencontrer le Seigneur dans le quotidien de ma vie. Toi, le témoin même de l’action de l’Esprit, aide-moi a reconnaître ses merveilles et a Iui être soumis. Toi, le grand attentif aux besoins des tiens, garde bien ouverts mon coeur et ma main -Amen. »
(Mgr Léon Soulier, évêque émérite de Limoges 1924-2016)
JE VOUS SALUE SAINT JOSEPH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 12d .- NOTRE PÈRE
Musique : Jean-Claude GIANADDA
La prière que le Seigneur a enseignée à ses disciples commence par l’invocation : « Notre Père » (comme nous le prions ordinairement en suivant le texte de l’évangile de Matthieu) ou simplement « Père » (dans la version de l’évangile de Luc). C’est une adresse simple, directe, chargée d’affection et de tendresse : elle révèle immédiatement le visage du Dieu auquel les croyants s’adressent. Dieu est certes Saint, Créateur et Sauveur, mais il peut être invoqué aussi comme Père Abba, dans l’araméen de Jésus, c’est-à-dire « papa, père bien-aimé ». Cette invocation définit notre Dieu, mais elle signifie également quelque chose pour nous, qui la disons. Nous y exprimons notre ardent désir de l’authentique paternité consolatrice de Dieu. Et surtout, nous y confessons notre origine. Car parmi les grandes questions qui habitent notre cœur, il en est une qui résonne constamment : « D’où venons-nous ? ». En appelant Dieu Père, nous affirmons que l’origine de notre existence est en lui, que nous avons été voulus, pensés, aimés et appelés à la vie par ce « Père qui est aux cieux ». Cette certitude donne son sens à notre vie et nous permet d’articuler notre foi en des comportements quotidiens. Ce Dieu « qui est aux cieux » n’est toutefois pas un père terrestre : nous reconnaissons sa différence radicale d’avec nous, son altérité, ce que la Bible appelle sa sainteté.
C’est le sens de la première demande de la prière du Seigneur : « Fais reconnaître à tous que tu es Dieu ». Si le Nom indique l’identité, . Et si Dieu est saint, son Nom doit donc être sanctifié. Lorsque nous demandons à Dieu de « sanctifier son Nom », nous l’appelons à se faire reconnaître pour ce qu’il est réellement, à se manifester à travers son action efficace dans l’histoire. Et nous nous prédisposons nous-mêmes à être inspirés par lui pour témoigner de sa présence et de sa sainteté parmi les hommes et les femmes de notre temps.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
NOTRE PÈRE
Texte : Évangile
Musique : Jean-Claude GIANADDA
B 13. DIEU SEUL SUFFIT
Paroles du refrain : Sainte Thérèse d'Avila, 1515-1582
Paroles couplets et musique : Jean-Claude GIANADDA
Dieu seul suffit est un « appel à aller toujours de l’avant.., à retourner toujours à l’Essentiel …
Déjà, Saint François d'Assise affirmait : "Dieu est là, et cela suffit !"
Dieu est là, et cela suffit ! Apprenons, nous aussi, à répéter ces mots simples lorsque, dans l’Église ou dans notre vie, nous nous trouvons dans des situations semblables à celles de François et tous ces nuages se dissiperont. »
“Mon âme a soif du Dieu vivant” (Ps 42, 2).
Pressés par des tâches à accomplir, des problèmes à résoudre, des défis auxquels répondre, nous risquons de perdre de vue… notre relation personnelle à Dieu.
Nous avons le Vivant parmi nous et nous le négligeons.
« Le modèle unique c’est Jésus. Il n’y en a pas d’autres ».
« Dans notre vie quotidienne et notre manière d’être et de vivre, il faut que nous ayons comme point de repère essentiel Dieu.
Pour nous chrétiens, c’est Dieu qui est le point de repère ultime. Et la parole de Dieu, pour nous c’est l’Evangile qui est le point de repère utile.
Et, qui vit en osmose avec la parole de Dieu, avec les commandements de Dieu, les béatitudes, est sur le chemin royal du bonheur parfait. Dieu seul suffit. Dieu seul peut combler l’homme et la femme en ce monde.
Combien de fois sommes-nous obligés de dire à Dieu, avec saint Augustin : « Tu étais avec moi, et je n’étais pas avec toi » ?
A l’inverse de nous, le Dieu vivant nous cherche, il ne fait rien d’autre depuis la création du monde. Il continue de dire : « Adam, où es-tu ? » (Gn 3, 9)
« Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. » (Mt 7, 7)
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 14. NOUS PARTIRONS ENSEMBLE
Paroles et musique : Alain BARRIÈRE
"Il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis" (Psaume 132)
Nous ne vieillirons pas ensemble ! Le scénario de ce film d’il y a trente ans importe moins que ce titre si souvent repris pour dire avec humour qu’il est difficile de durer ensemble. Or, la vie chrétienne se vit "en Peuple" "ensemble".
La fraternité est l’illustration du commandement d’amour du prochain. Elle est aussi la désignation de l’Église, la communauté des croyants, le Peuple de Dieu. Mais la fraternité est aussi un objectif. Il s’agit d’aller plus loin dans le respect de la différence et de l’altérité. C’est un moyen aussi pour découvrir plus profondément Dieu qui est le Père de tous en Jésus- Christ son Fils unique, notre frère.
NOUS PARTIRONS ENSEMBLE
Paroles et musique : Alain BARRIÈRE
NOUS PARTIRONS ENSEMBLE
Paroles et musique : Alain BARRIÈRE
B 15. UNE AUTRE VIE
Paroles et musique : Alain BARRIÈRE
Pour les chrétiens, la mort n’a pas le dernier mot. Au centre de la foi chrétienne réside l’affirmation de la résurrection de Jésus, le Christ : il a vaincu la mort. Saint Paul affirme clairement que, si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine ; nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. (1 Co 15). La mort étant vaincue, c’est la vie qui continue : on ne peut donc pas parler d’ « après-vie », sinon d’« après-vie » terrestre.
La résurrection est le pivot autour duquel tout gravite.
UNE AUTRE VIE
Paroles et musique : Alain BARRIÈRE
B 16. PARTIR AU GRAND LARGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Jésus appelle les Douze »
L’Apôtre ne part pas seul mais avec un vis-à-vis et chacun reçoit ainsi de l’autre une présence accompagnatrice qui l’aide à prendre conscience de ce qu’il vit lui-même. Il part aussi avec un équipement sommaire (pas d’argent, pas de vêtement de rechange), ainsi que des indications, des consignes, tout une méthodologie, ainsi les procédures pour se comporter selon la manière dont ils sont accueillis... Et en sus, ils reçoivent la finalité de la mission : l’appel universel à la conversion, ils reçoivent aussi d’être envoyés, d’avoir reçu du Seigneur cet appel… Ces deux points sont immatériels, l’un tendu vers le futur, l’autre ancré dans le passé de la mission, ils seront à comprendre, à recevoir à partir des autres plus concrets qui agissent dans le présent de la mission (présence de l’autre, équipement, procédure)… A vrai dire tout cela forme comme des étais multiples qui aident chacun des Apôtres à se tenir dans cette nouvelle manière d’être, de la recevoir intérieurement en son cœur en la vivant extérieurement dans le faire… la présence de l’autre, la manière allégée, les attitudes requises sont là pour aider la personne de l’Apôtre à s’ouvrir au sens et au fondement de ce qu’il fait… En tout cela, il y a donc un appel à l’intériorisation de son action…
PARTIR AU GRAND LARGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 17 - REPRENDS TA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Cette expression est composée du verbe "re-prendre", pris ici au sens de "se re-mettre à faire quelque chose, recommencer", et du mot "route" pris lui au sens de " de vie quotidienne ...
On ne laisse rien tomber....!
« La vie est une longue route jalonnée de panneaux indicateurs, alors tu sais, quand tu traces ta route, t'as pas besoin de te poser des tonnes de questions. Évite la haine, la jalousie, la méchanceté. Ne dissimule pas tes pensées, fais en sorte que ta vision du monde devienne réalité. Réveilles-toi et vis. » (Bob Marley)
REPRENDS TA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SUPPLÉMENT. 2°partie
B 18.- NOTRE DAME DE LA SALETTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
A La Salette, en 1846, Notre-Dame commence d’abord par pleurer. Elle porte une lourde chaîne sur les épaules, qui semble l’écraser. Sur sa poitrine, elle tient un crucifix avec les instruments de la passion que sont le marteau et les tenailles. Comme pour dire que la passion de son Fils continue à travers les âges. L’unique apparition est représentée à l’extérieur, à travers ses trois moments clefs :
-Marie qui pleure accroupie alors que les enfants l’aperçoivent à une vingtaine de mètres,
-Marie qui se relève et qui fait signe aux enfants d’avancer pour leur délivrer son message,
-Marie qui marche avec les enfants, s’arrête, leur dit au-revoir, puis, disparaît.
Les voyants sont des enfants. Maximin a 11 onze ans, lors de l’apparition. Et, Mélanie est un peu plus âgée, elle a 14 ans. Comme Bernadette, à Lourdes, ils seront tourmentés et passeront différents interrogatoires pénibles. Malgré cette pression, ils resteront fidèles à Marie et délivreront son message. Marie les a certainement choisis parce qu’ils étaient pauvres et ignorants.
Message de Notre-Dame de la Salette, 19 septembre 1846
"Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.
Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse…
Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.
Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.
Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus…
Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?
Pas guère, Madame.
Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un "Notre Père" et un "Je vous salue". Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage…
Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple ! Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple !"
NOTRE DAME DE LA SALETTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 19.- DÉCOUVRIR LA SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie source du Vie.
La grandeur de Marie est d'être la Mère de Dieu.
Mère de Jésus “ en tant qu'homme ", et de Jésus “ en tant que Dieu ".
C’est pour son Fils et par son Fils qu’elle a été, selon les termes de l’ange, «comblée de grâce».
Oublier qu’elle est la Mère du Seigneur serait la séparer de la Source qui a fait d’elle la Reine des cieux,
la Mère des apôtres et d’abord et avant tout la Mère de Dieu.
DÉCOUVRIR LA SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 20. MERCI MARIE D'AVOIR DIT OUI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le « oui » de Marie.
Samedi soir, le pape François exhortait les jeunes Malgaches à suivre l’exemple du « oui » de Marie.
Alors qu’on parle peu de Marie dans les Évangiles, pourquoi a-t-elle une si grande place dans la foi catholique ? À quoi Marie a-t-elle dit « oui » ?
A Nazareth, Marie, un jour, reçoit la visite d’un messager de Dieu, un ange appelé Gabriel. Il la salue avec beaucoup de respect. Il lui annonce qu’elle est « comblée de grâces » et qu’elle va avoir un fils et que ce fils sera le Messie, l’envoyé de Dieu attendu par les juifs, celui qui avait été annoncé et promis par les prophètes. Ce fils auquel elle donnera le nom de Jésus, sera appelé le fils de Dieu. Marie est étonnée, elle ne comprend pas très bien, elle pose des questions et se demande ce que cela veut dire. Eclairée par l’Esprit, elle a confiance et elle dit oui. Elle accepte la mission d’être ka mère du Sauveur (cf Luc 1,26-38)
Les Evangiles ont parlé discrètement de Marie mais ont mis en lumière sa foi. Elle a toujours fait confiance à Dieu et s’en est remise à lui. Elle a accompagné Jésus durant toute sa vie terrestre et elle est là, présente, debout au pied de la croix. Elle le soutient de son amour maternel et de sa foi. En 1950, le pape Pie XII proclame l’Assomption de Marie : Marie est ressuscitée avec son fils. Dès sa mort, elle est entrée dans le Royaume de Dieu. Pour l’éternité, elle vit près de Dieu. C’est la fête de l’Assomption de Marie qui est fêtée chaque année le 15 août.
Quand fête-ton Marie ?
- Le 8 septembre est la fête de sa naissance.
- Le 8 décembre, les chrétiens catholiques fêtent l’Immaculée conception de Marie définie par
le pape Pie IX en 1854. Cela veut dire que dès le moment de sa conception, Marie n’a jamais
été complice du péché.
- Le 25 décembre, Marie met au monde son enfant.
- Le 25 mars, c’est la fête de l’Annonciation (l’ange Gabriel apparaît à Marie )
- Le 31 mai, c’est la fête de la Visitation (Marie va voir sa cousine Elisabeth).
MERCI MARIE D'AVOIR DIT "OUI"
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 21. DIS.... POURQUOI ?
Paroles : Soeur Élisabeth GUIBOUX
Supérieure Générale des Soeurs de Notre Dame de la Salette
Musique : Jean-Claude GIANADDA
La Salette est une invitation à la joie d’un monde réconcilié avec Dieu.
La Vierge Marie pleure pour que, par la conversion des pécheurs et la miséricorde de Dieu,
le sourire revienne sur les visages et que les montagnes se couvrent de blé."
(Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne.)
DIS.... POURQUOI ?
Paroles : Soeur Élisabeth GUIBOUX
Musique : Jean-Claude GIANADDA
B 22. TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Dans la conversion et le calme était votre salut, dans la sérénité et la confiance était votre force.» (Isaïe : 30/15 )
Ma force est en Dieu.
"N’aie pas peur, car je suis moi-même avec toi.
Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu.
Je te fortifie, je viens à ton secours,
je te soutiens par ma main droite, la main de la justice." (Ésaïe 41:10)
"Mon corps et mon cœur peuvent s’épuiser,
Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et ma bonne part." (Psaume 73:26.)
TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 23. IL Y A LÀ-BAS UNE RIVIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
"Si tu savais le don de Dieu" (Jn 4, 10)
C’est la parole de Jésus à la Samaritaine... C’est sans doute la parole de Jésus aux jeunes de notre temps, qui pour la plupart ignorent tout du don de Dieu. Ils sont comme la Samaritaine… Ils manquent d’eau. Ils veulent prendre comme elle de l’eau au puits… Or, Jésus va parler non de prendre mais d’accueillir… de s’ouvrir à un don… Dieu n’est jamais l’aboutissement d’une conquête, d’une invention mais le fruit d’une découverte… Cette découverte, suppose une intériorité, une réconciliation avec soi-même, l’accueil d’une présence vécue comme un don.
IL Y A LÀ-BAS UNE RIVIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 24. DEVANT TON ICÔNE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" Comment prier devant une icône ?
La tradition byzantine attribue à Saint Luc le premier portrait de Marie. En peignant son image, l’évangéliste Luc, inspiré par la voix divine, représenta Marie et à travers elle, le créateur de toute chose. Les iconographes ensuite n’ont fait que s’inspirer de la première image peinte par St Luc, autrement dit : le prototype, et ils l’ont enrichie des principaux aspects de la théologie mariale.
Saint Basile, père de l’Eglise (4ème siècle) disait : « ce que la Parole de l’Evangile communique par l’ouïe, l’icône le montre silencieusement par les yeux ».
C’est pourquoi on dit plutôt “écrire” une icône que peindre une icône. Car ce que l’Évangile nous dit à travers des mots et une grammaire, les icônes nous le disent en formes et en couleurs.
Sens théologique et spirituel
Toutes les icônes de Marie ont au moins deux points communs : leur sens théologique et leur sens spirituel :
Le sens théologique : Marie est d’abord la Théotokos, c’est-à-dire Mère de Dieu. Les initiales de ce titre sont inscrites en grec sur chaque icône, ΜΡ ΘΥ,contraction de « Métèr Théou ».
Le sens spirituel : Il évoque le rôle de Marie dans l’intercession pour les hommes. Ce sont ses gestes, son attitude pleine de compassion et de tristesse qui nous signifient que Marie intercède pour nous.
Méthode pour prier avec une icône
Pour ce qui est de prier devant une icône de la Mère de Dieu, voici quelques conseils.
L’icône est parole pour les yeux. Je choisis un texte de la parole de Dieu et sous le regard de Marie, je le prie, je le médite.
L’icône est fenêtre sur le Royaume. Je contemple en Marie le Royaume qu’elle évoque et qu’elle rend présent. Je me laisse pénétrer par sa lumière.
L’icône est Parole en acte. Avec Marie, je choisis aujourd’hui de redire Oui à l’amour du Père, au chemin qu’Il m’invite à suivre.
DEVANT TON ICÔNE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 25. UNE VOIX, UN VISAGE, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
"Marialis Cultus" (du Pape Paul VI)
Annonciation du Seigneur . La célébration était et reste une fête conjointe du Christ et de la Vierge : fête du Verbe qui se fait « fils de Marie » (Mc 6, 3), fête de la Vierge qui devient Mère de Dieu. En ce qui concerne le Christ, l’Orient et l’Occident, dans les inépuisables richesses de leurs liturgies, célèbrent cette solennité comme mémoire du fiat salvifique du Verbe incarné qui, entrant dans le monde, dit : « Voici, je viens … pour faire, ô Dieu, ta volonté » (cf. He 10, 7 ; Ps 39, 8-9) ; comme commémoration du début de la rédemption et de l’union intime et indissoluble de la nature divine avec la nature humaine dans l’unique Personne du Verbe. En ce qui concerne Marie, cette solennité apparaît comme la fête de la nouvelle Eve, vierge obéissante et fidèle qui, grâce à son généreux fiat (cf. Lc 1, 38), devint, par l’œuvre de l’Esprit, Mère de Dieu, mais aussi vraie mère de tous les vivants et, par l’accueil en son sein de l’unique Médiateur (cf. 1 Tm 2, 5), véritable Arche d’Alliance et véritable Temple de Dieu ; c’est donc la mémoire d’un moment culminant du dialogue de salut entre Dieu et l’homme, et une commémoration du libre consentement de la Vierge et de son concours au plan rédempteur." La solennité du
15 août : Assomption de Marie au ciel ; fête de son destin de plénitude et de béatitude, de la glorification de son âme immaculée et de son corps virginal, de sa parfaite configuration au Christ ressuscité. C’est une fête qui propose à l’Église et à l’humanité l’image et la confirmation consolante que. se réalisera l’espérance finale : cette glorification totale est en effet le destin de tous ceux que le Christ a fait frères, ayant avec eux « en commun le sang et la chair » (He 2, 14 ; cf. Ga 4, 4). La solennité de l’Assomption se prolonge dans la célébration de sainte Marie Reine, qui a lieu une semaine après et dans laquelle on contemple Celle qui, assise aux côtés du Roi des siècles, resplendit comme Reine et intercède comme Mère [18]. Cela fait donc quatre solennités qui marquent, avec le plus haut degré liturgique, les principales vérités dogmatiques concernant l’humble Servante du Seigneur." (Pape Paul VI)
UNE VOIX UN VISAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 26. LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 27. BÉNIE SOIS-TU MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Chante et réjouis-toi, Fille de Sion, car voici que je viens demeurer en ton sein,
Oracle du Seigneur ! » (Zacharie 2,14-15)
La Bible emploie souvent l'expression « Fille de Sion » pour évoquer les habitants de la ville de Jérusalem,
la Cité de Dieu, dont le mont Sion constitue la partie historiquement et religieusement la plus importante (cf. Mi 4,10-13 ; So 3, 14-18 ; Za 2,14 ; 9,9-10).
Cette personnalisation conduit à insister sur les relations d'amour entre Dieu et Israël,
entre Dieu et Jérusalem, qualifiée souvent de « fiancée » ou d'« épouse »,
mais sur le thème de la venue du Seigneur « au milieu d’Israël » (Is 12,6 ; Jl 2,27)
deux prophètes ont spécialement accentué encore cette personnalisation et se sont adressés à la
« Fille de Sion » en l’invitant à une grande joie parce que le Seigneur allait lui-même venir tout spécialement
« en son sein » (littéralement : dans ses entrailles de mère) :
L’expression "Fille de Sion" employée dans la Bible était la personnification du Peuple de Dieu.
Dans les scènes de l’Annonciation et de la Visitation, Luc présente Marie comme la "Fille de Sion".
L’incarnation du Fils de Dieu en la Vierge Marie a réalisé la prophétie d’Isaïe (62, 11):
"Dites à la fille de Sion voici ton salut qui vient"
Le Concile Vatican II appelle Marie "Fille de Sion par excellence" (Lumen gentium 55).
Le titre « fille de Sion » évoque le grand symbole biblique du Sion Messianique. Marie illustre les prophéties des Écritures hébraïques qui lui attribuent toute la valeur du rôle eschatologique d’une femme en tant que mère à la fois du Messie et du nouveau peuple de Dieu : dans la culture d’Israël, la personne individuelle et le peuple entier étant profondément liés. Pour les prophètes, la « fille de Sion » était l’épouse du Seigneur lorsqu’elle a observé l’Alliance. Le rôle de Marie comme « fille de Sion », de même que pour chacun de ses rôles au sein du peuple de Dieu, ne peut jamais être compris indépendamment du Christ et de l’Esprit donné à l’humanité en mourant sur la croix. Lumen Gentium dit que toute théologie et piété mariale appartiennent au mystère du Christ et au mystère de l’Eglise. Marie « fille de Sion » est l’archétype de l’Eglise en tant que épouse, vierge et mère. Ce n’est pas seulement une virginité biologique, mais une virginité spirituelle qui signifie la fidélité aux Ecritures, l’ouverture envers les autres et la pureté de la foi. Les paroles de Marie aux serviteurs du banquet de noce à Cana (Jn 2,1-12) sont une invitation à tous les peuples à devenir une partie du nouveau peuple de Dieu. Marie est la nouvelle « fille de Sion » parce qu’elle a invité les serviteurs à obéir parfaitement au Seigneur Jésus. À Cana, cette nouvelle « fille de Sion » a parlé au nom de tous. À ces deux moments, à Cana et au Calvaire, (dans l’évangile de Jean) Marie représente non seulement sa maternité et sa relation physique avec son fils, mais aussi son rôle hautement symbolique de « Femme » et « Mère » du peuple de Dieu.
BÉNIE SOIS-TU MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 28.- SI SEULEMENT TU ÉTAIS LÀ
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le mot «foi» vient du latin «fides» qui signifie aussi la confiance.
Mais quand on a confiance en quelqu’un, en un amour ou en une amitié ou une relation, on a simplement l’espoir que cela dure sans qu’on puisse en avoir la certitude absolue. D’où l’origine du doute. On ne connaît pas l’avenir mais on avance. La confiance est donc liée consubstantiellement à l’incertitude.
La foi se mûrit à travers les différents doutes, elle s’approfondit à travers des interrogations. Enracinée dans le roc, la foi est néanmoins assez souple pour ne pas être fossilisée, pour ne pas se scléroser, malgré tout, elle reste vive si on veille sur elle par la prière.
Douter, n’est pas un problème, à condition que ce doute nous fasse des chercheurs infatigables de Dieu jusqu’à ce que nous découvrions sa présence et son amour.
Depuis Jean Baptiste jusqu’à aujourd’hui, les disciples de Jésus ont douté sur sa personne «Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?» (Mt11, 3)
Nous connaissons le doute de l’apôtre Thomas «Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas.» (Jn20, 25)
Ce n’est pas de douter qui est mauvais mais de vouloir ne pas croire en la manifestation de l’Amour de Dieu en nous.
SI SEULEMENT TU ÉTAIS LÀ
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 29. JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Prière d'abandon - Charles de Foucauld
Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père. (Charles de Foucauld)
" Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel." ( Deutéronome 6.4-5)
Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force."
"Tu observeras les commandements de l’Éternel ton Dieu, pour marcher dans ses voies et pour le craindre" (Deutéronome 8.6 )
Seigneur, merci pour ton amour et ta miséricorde qui nous soutiennent au jour le jour.
Viens, Seigneur Dieu diriger ma vie. Que Ton Esprit travaille en moi.
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 32. QUE VIENNE DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Vous souvenez-vous des Israélites dans le désert ? Dieu les a nourris fidèlement jour après jour avec la manne du ciel. Mais certains, par manque de confiance en Dieu, voulaient s'assurer d'en avoir assez pour le lendemain et en ramassaient davantage. Cependant Dieu les autorisait à recueillir uniquement ce qu’il fallait pour chaque jour. Lorsqu'ils tentaient d'en prendre plus, l'excès pourrissait.
Un encouragement pour aujourd'hui
N'avons-nous pas déjà perdu assez de temps à nous inquiéter ?
Et si cette année, nous nous détendions et laissions Dieu être Dieu dans votre vie ?
QUE VIENNE DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 33. BÉNIS LE SEIGNEUR Ô MON ÂME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Nous avons surtout l’habitude de parler des bénédictions de Dieu à notre endroit: Dieu nous bénit. Mais, selon la Bible, les croyants, de leur côté, bénissent aussi Dieu.
En Éphésiens 1.3, ces deux sens sont employés: « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ. »
En réalité, ces deux sens distincts (nous bénissons Dieu; il nous bénit) transmettent une idée commune: celle de l’approbation.
Quand nous disons « béni soit Dieu », nous exprimons notre approbation de ce qu’il a fait. Comme il est question de Dieu, il s’agit d’une forme d’adoration. Toute adoration sincère implique une approbation totale et admirative, une célébration de l’action de Dieu.
En revanche, quand Paul déclare que Dieu « nous a bénis », il ne signale pas que Dieu nous a adorés; c’est lui qui est l’objet de notre adoration. Néanmoins, l’idée d’approbation est toujours présente: Dieu nous a acceptés par grâce. Sur la base de sa compassion et de l’œuvre de Christ, il nous a accueillis et a déversé sur nous les richesses de son salut, appelées ici des « bénédictions spirituelles ».
Nous sommes donc invités, en Éphésiens 1.3, à bénir (c’est-à-dire à adorer) celui qui nous a bénis. Voilà l’idée qui est mise en avant au verset 3, qui introduit l’ensemble du passage (versets 3 à 14).
Pour bénir Dieu, il faut simplement prendre le temps de se rappeler ses bienfaits et de l’en remercier. Psaume 103.2: « Que tout mon être bénisse l’Éternel, sans oublier aucun de ses bienfaits. » Le Psaume 103 n’est rien d’autre qu’un répertoire des bienfaits de Dieu; dans un registre semblable, le texte d’Éphésiens 1.3-14 dresse la liste de nos bénédictions spirituelles. Les bienfaits et les bénédictions de Dieu constituent en fait les raisons de le bénir.
BÉNI LE SEIGNEUR Ô MON ÂME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 34. ET IL Y EUT UN SOIR, IL Y EUT UN MATIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Quelle réalité désignent « ténèbres » et « nuit » ?
Du premier chapitre de la Genèse, qui ouvre notre Bible, au dernier chapitre de l'Apocalypse, qui la clôt, il est question de lumière et de ténèbres, de nuit. « Dieu sépara la lumière et les ténèbres. Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit », lit-on dans la première page de la Bible (Gn 1, 4b-5a). Désormais, la nuit est donc nommée par Dieu: laïl (racine d'où vient aussi le prénom Leïla).
« Veilleur, où en est la nuit ? »
« Le veilleur répond : vient le matin, et puis la nuit. Si vous le voulez, interrogez, convertissez-vous, revenez » (Es 21, 11-12). Il prend acte d’abord de l’expérience d’une alternance constitutive : les fantômes de la nuit, sans doute, s’évanouissent à la clarté apaisante du jour, mais ce dernier, à son tour, doit bien décliner pour céder la place à la nuit qui lui succède. Et cette réalité toute en mouvements et contrastes invite à laisser l’interrogation se prolonger en écoute d’une parole qui, plaidant « la cause d’une alliance entre la nuit et le jour.
La nuit, le jour, appelle à une conversion faisant retour à l’Essentiel.
ET IL Y EUT UN SOIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 35. JE TE SOUHAITE UN SOLEIL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Belle et bonne année !
Seigneur, en Tes mains je remets cette année qui s'achève.
Je te remercie, car elle a été une pluie d’occasions où je T’ai rencontré,
Et où j’ai pu me réaliser en tant que personne.
Je sais que Tu porteras un regard plein de miséricorde
Sur mes erreurs et mes torts.
Entre Tes mains, je mets cette année 2021 qui va commencer.
Toi qui demeures au-delà du temps et de l’espace,
Je sais bien que Tu resteras auprès de moi, à jamais.
Aide-moi à découvrir Ta présence partout et en tout.
Augmente ma Foi.
Accorde-moi la force et la persévérance dans les épreuves.
Je veux garder à l’esprit, que jamais rien ne m’arrivera
Qui ne puisse être surpassé, avec Ta présence à mes côtés.
Seigneur, pour chaque jour qu’il m’est donné de vivre,
Fais que je cherche ce qui est bon à Tes yeux et ce qui
apporte le bonheur à tous ceux qui partagent ma vie.
Amen.
"Je vous souhaite d’aimer.
Je vous souhaite la folie de croire que le monde peut-être transformé,
c’est à dire devenir plus juste et plus fraternel.
Mais c’est en nous que la flamme doit être ranimée.
Je vous souhaite la vigilance au milieu de la nuit, et la force de rêver.
Peu importe si, parfois, le cœur se serre…"
( Poème de Jean Ristat)
JE TE SOUHAITE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 37 . Jésus sur mon chemin
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 38. Partir au grand large
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 39. Cueillons les fleurs
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 38. L'Amour est plus fort
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 40. Nous le voulons ce monde bleu
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 41. la vie continue
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 42. P'tit' fleur fanée
Paroles et musique :
B 43. Bénin
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 44. Togo
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
B 45. SAINTE MARIE, JE ME REMETS ENTRE TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAINTE MARIE JE ME REMETS ENTRE TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
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