EMMAÜS
Année 2010 -
Cd épuisé
Orchestrations :
Chrisitian BROGNIART
Jean-Philippe GALERIE
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- Père Pedro Akamasoa-Tananarive -MADAGASCAR
- Soeurs de Notre Dame de la Salette Ihousy-MADAGADCAR
ORIENTATION CATÉCHÉTIQUE
Proposer la Foi Chrétienne ça n'est pas proposer un système idéologique mais une Pierre de Fondation.
Face aux religiosités païennes,( voyance - astrologie - ésotérisme...)
c'est cette simplicité, cette profondeur du Mystère Pascal
vécu par les croyants qui évangélise.
On peut mettre en relief, 3 grandes affirmations de la sagesse chrétienne :
1ère affirmation : Tout être humain a une valeur absolue
2° affirmation : Notre Dieu est né dans une crèche => option pour les Petits , les Pauvres.
3° affirmation : l'Amour jusqu'au Pardon.
Ce Cd 22 chansons : EMMAÜS - Lc 24, 1-35
" Jésus sur mon chemin "
( 22 chansons pour un parcours catéchétique ou une célébration )
« La localité d’Emmaüs n’a pas identifiée avec certitude. Il y a différentes hypothèses, et ceci n’est pas dépourvu de signification, parce que cela nous fait penser qu’Emmaüs représente en réalité chaque lieu : le chemin qui y conduit et qui permet de rencontrer le Christ, est le chemin de chaque Chrétien, de chaque homme. Sur nos chemins, Jésus ressuscité se fait compagnon de voyage, pour rallumer dans nos cœurs, la chaleur de la foi et de l’espérance et rompre le pain de la vie éternelle…
Ce superbe texte de l’évangile contient déjà la structure de la Sainte Messe : dans la première partie, l’écoute de la Parole à travers les Saintes Écritures ; dans la deuxième, la liturgie eucharistique et la communion avec le Christ présent dans le Sacrement de son Corps et de son Sang. En se nourrissant à ce double banquet, l’Église s’édifie sans cesse et se renouvelle de jour en jour dans la foi, dans l’espérance et dans la charité. »
ÉVANGILE : EMMAÜS 24, 1-35
EMMAÜS expliqué par JEAN DEBRUYNNE
01 - ÇA N'ARRIVE PAS QU'AUX AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Une belle gueule, une jolie fiancée, un boulot de musicien branché.
L’existence légère qui prend fin dans un ravin => Paralysé.
Sans aucune chance de remarcher un jour.
Entre coup de blues et les séances difficiles de kiné. Réapprendre à aimer.
Et découvrir enfin ce qui compte vraiment : =>
« Rejoindre » et « être rejoint »
1.- Ça n’arrive pas qu’aux autres, Imprévisible chemin
Lorsque d’un moment à l’autre Tout bascule soudain.
L’existence légère Prend fin dans un ravin
Chercher d’autres repaires ? Une roue dans chaque main.
Refrain :
Des rêves plein la tête,
Venez, je vous attends.
Venez sur la planète,
De mon fauteuil roulant.
Et je cours dans ma tête...
Et je poursuis les vents...
Bien au-delà, peut-être, De mon fauteuil roulant.
2.- Sur ma chaise électrique De condamné à tort,
Je roule nostalgique Révolté de mon sort
Pour puiser en moi-même Espérance et grandeur
Écrivant les poèmes
Du pire et du meilleur.
3.- Couloirs impraticables Chemins trop escarpés
Trottoirs insurmontables À la force des poignets
C’est la faute à « pas de chance » Emmenez-moi ailleurs
Besoin de ta présence Besoin de ton bonheur.
Refrain :
Décrypter un mystère Rechercher le matin Rechercher la lumière
Une roue dans chaque main. Et courir dans ma tête
Et poursuivre les vents Même au-delà peut-être
De mon fauteuil roulant.
P.S = La balle a tué le rêveur Mais elle n’a pas tué le rêve.
01 - ÇA N'ARRIVE PAS QU'AUX AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
02 - L'AMITIÉ C'EST TOUJOURS DES HEURES LUMINEUSES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
En cas de peine, de joie, de doute ou de problème, ils sont toujours fidèles au poste : les amis.
Mais qu'est-ce que l'amitié, au fond ? Un sentiment, une promesse, un accord ?
Lumière sur un sentiment aussi difficilement explicable qu'essentiel au bien-être global .
L'amitié, une valeur universelle d'apprentissage
Le goût de l'amitié existe depuis des siècles et à tous les âges. Pourquoi ? Parce que le sentiment soigne. Les études le prouvent, s'entourer d'amis stimule l'estime de soi, apaise les angoisses et diminue le stress. Une amitié véritable est un vivre-ensemble réussi : les avantages de la relation amoureuse sans les inconvénients, en somme ! Son apprentissage dès l'enfance enseigne les fondements de la vie en société et des relations humaines. Lesquelles ? Les cinq règles de base de l'amitié, à savoir l'engagement, la confidence, la confiance, l'honnêteté et la communauté.
On distingue quatre principaux types de relations amicales : l'ami ordinaire, l'ami proche, le meilleur ami et le faux ami, chacun déclinant une ou plusieurs des cinq règles de base, à différents niveaux. Un meilleur ami les réunit toutes… tandis qu'un faux ami n'en offre que l'apparence.
1.- Oui, nous étions égaux, et pas du tout semblables,
Tu as été mon guide, mais sans être un carcan.
C’était toi, c’était moi, c’était incontestable.
Et nous nous amusions de tous nos différends.
2.- C’est toi qui m’as permis tu vois, de me construire
Tu as même été mon ralliement à la vie.
Toujours là, où il faut, quand il faut, sans rien dire.
Je n’en serais pas là, sans toi, là où j’en suis.
Refrain :
L’amitié,
C’est toujours des heures lumineuses,
Un coin pour s’abriter, où ensemble on est bien.
Voulant rien en retour, si « sage », et « vertueuse »
L’amitié,
C’est la joie de se dire « À demain ! »
3.- Les soi-disant amis, sont toujours comme une ombre
Ils sont là seulement quand brille le soleil.
Les soi-disant amis, sont toujours en surnombre,
Ils viennent picorer, troubler notre sommeil.
4.- Mais toi, tu m’as aidé à devenir moi-même,
Partageant mes bonheurs dans les heureux moments.
Dans les pires chagrins dans les pires problèmes ;
L’amitié dit toujours : « Je comprends...Je comprends...»
Dernier refrain :
Et terminer par : « À deux mains ! »
02 - L'AMITIÉ C'EST TOUJOURS DES HEURES LUMINEUSES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
03 -JE CROIS EN TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Je crois en Dieu le Père Tout-Puissant Créateur du ciel et de la terre
La profession de foi chrétienne commence par Dieu, car Dieu est le Premier et le Dernier le Commencement et la Fin de tout... notre Symbole commence par la création du ciel et de la terre, parce que la création est le commencement et le fondement de toutes les œuvres de Dieu.
Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique notre Seigneur
Dès le commencement, les premiers disciples ont brûlé du désir d’annoncer le Christ : "Nous ne pouvons pas, quant à nous, ne pas publier ce que nous avons vu et entendu"(Ac 4,20) Nous croyons et confessons que Jésus de Nazareth, né juif d’une fille d’Israël, à Bethléem, au temps du roi Hérode le Grand et de l’empereur César Auguste I, de son métier charpentier, mort crucifié à Jérusalem, sous le procureur Ponce Pilate, pendant le règne de l’empereur Tibère, est le Fils éternel de Dieu fait homme, qu’il est "sorti de Dieu", "descendu du ciel", "venu dans la chair"...(423)
Conçu du Saint Esprit, né de la Vierge Marie
Marie est vraiment "Mère de Dieu" puisqu’elle est la mère du Fils éternel de Dieu fait homme, qui est Dieu lui-même. Jésus est le fils unique de Marie. Mais la maternité spirituelle de Marie s’étend à tous les hommes que jésus est venu sauver.
Jésus-Christ a souffert sous Ponce Pilate, il a été crucifié, il est mort, il a été enseveli
L’Eglise reste fidèle à l’interprétation des écritures donnée par Jésus lui-même : "Ne fallait-il pas que le Messie endurât ces souffrances pour entrer dans la gloire ?". Les souffrances de jésus ont pris leur forme historique concrète du fait qu’il a été rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes qui l’ont livré aux païens pour être bafoué, flagellé et mis en Croix.(572)
Est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts
Jésus a connu la mort comme tous les hommes et les a rejoints par son âme au séjour des morts. Mais il y est descendu en Sauveur, proclamant la bonne nouvelle aux esprits qui y étaient détenus (632)
Est monté aux cieux, il siège à la droite de Dieu, pe Père Tout-Puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts
"Or le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et il s’assit à la droite de Dieu"(Mc 16,19).
L’ascension du Christ marque l’entrée définitive de l’humanité de Jésus dans le domaine céleste de Dieu d’où il reviendra,
mais qui entre temps le cache aux yeux des hommes.(665)
Je crois en l’Esprit-Saint
Nul ne peut appeler Jésus seigneur sinon dans l’Esprit Saint. Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils qui crie "Abba, Père !". Cette connaissance de foi n’est possible que dans l’Esprit Saint. Pour être en contact avec le Christ, il faut d’abord avoir été touché par l’Esprit Saint. C’est lui qui vient au-devant de nous, et suscite en nous la foi.(683)
A la sainte Eglise Catholique, à la communion des saints
L’Eglise n’a pas d’autre lumière que celle du Christ ; elle est, selon une image chère aux Pères de l’Eglise, comparable à la lune dont toute la lumière est reflet du soleil.(748)
A la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle
De par la volonté du Christ, l’Eglise possède le pouvoir de pardonner les péchés des baptisés et elle l’exerce par les évêques et les prêtres de façon habituelle dans le sacrement de la pénitence.(986)
1.- Même si mes prières
Ne sont pas exaucées Malgré les lumières
De mes cierges allumés.
Même s’il y a ces guerres Et ces « tours effondrées »
Même s’ils n’ont que faire D’un Dieu à leur côté.
Refrain
Je crois, en « toi »
Malgré tout et quand même Je crois, tu vois
Je crois en ton : « je t’aime » Guide mes pas !
2.- Même si les églises
Sont toutes fermées à clef. Même si on s’enlise
Dans l’égoïsme né.
Même s’ils me disent
Que les vents ont tourné, Parce que c’est leur devise :
Mettre Dieu de côté.
3.- Même si cette terre Perd la boule parfois Même si naguère
Je m’éloignais de Toi.
Je doute donc j’espère Et Tu me tends les bras.
Tu vois, je suis sincère Que serai-je sans Toi.
03 - JE CROIS EN TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
04 - LA TERRE PROMISE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le récit biblique en tant qu'« histoire » est ordonné autour d'un événement fondateur du peuple d'Israël, l'Exode, ou la montée des tribus depuis l'Égypte, où les Hébreux étaient asservis, jusqu'au pays de Canaan, la terre promise par Dieu. L'épisode est vécu à la fois comme une libération du joug d'un oppresseur étranger, Pharaon, et comme la naissance d'un peuple qui se construit avec la révélation, au désert, de son Dieu qui lui donne sa loi, avant d'atteindre le pays que ce même Dieu lui destine.Il s’agit, au départ, du pays de Canaan où s’est fixé le peuple d’Israël.
L’Alliance de Dieu avec Abraham est promesse de vie, promesse d’une descendance
et promesse d’une terre où cette descendance pourra vivre.
Symboliquement, la Terre promise est cet avenir accessible à l’homme
où Dieu propose et donne sans réserve son Amour et sa Paix.
1.- Je ne te promets pas Byzance
Ni la fortune, ni la chance
Je préfèr’ te prévenir - déjà.
J’t’ préviens y aura des orages
Des vents contraires et des outrages Oseras-tu venir - là-bas.
Refrain :
Là-bas, c’est la terre promise
C’est la plus belle des banquises
Le pays du soleil !
C’est le nirvana, comme ils disent ; Là-bas c’est la terre promise
Le bonheur sans pareil
Le pays du soleil Le pays du soleil !
2.- Faudra chasser les idées folles
Et les veaux d’or et les idoles
J’préfèr’ te prévenir - déjà.
Marcher sous un ciel lourd qui plombe Pour libérer une colombe
Oseras-tu venir - là-bas.
3.- Faudra traverser la mer rouge
Et les déserts où rien ne bouge J’préfèr’ te prévenir - déjà.
Mais y aura un bout du tunnel Nous atteindrons l’aube nouvelle Oseras-tu venir - là-bas.
04 - LA TERRE PROMISE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
05 - S'IL VIENT CE SOIR (Lc 24)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ce récit de Luc 24, se situe après le passage relatant l’annonce de la Résurrection, faite par deux hommes en habit éblouissant, aux femmes venues au tombeau le premier jour de la semaine et le récit de la venue de Pierre au tombeau. (Lc 24, 1-12)
Luc précise : « Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs. » (Lc 24, 13) On peut alors penser que la scène se passe dans la deuxième partie de la journée.
Ce n’est pas par hasard que l’Eglise a choisi ce texte d’Evangile le dimanche soir de Pâques.
Le récit peut se découper en deux parties :
- Le récit en paroles : Jésus s’approche et fait route (Lc 24, 13-27)
- Le récit en gestes : Jésus rompt et donne le pain (Lc 24, 28-35)
1 - Jésus s’approche et fait route. (Lc 24, 13-27)
« Deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient de tout ce qui s’était passé. » (Lc 24, 13-14)
La localisation précise d’Emmaüs n’a pas été identifiée avec certitude.
« Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. » (Lc 24, 15)
Jésus s’approche et fait route avec eux : ces deux verbes résument toute sa démarche.
En Jésus, Dieu se fait proche des hommes, il entre dans leur histoire.
Sur nos chemins, Jésus ressuscité se fait compagnon de voyage.
« Mais leurs yeux étaient empêchés de reconnaître. » (Lc 24, 16)
Cléophas et son compagnon dont le nom n’est pas précisé (cela nous permet de nous identifier à lui), sont enfermés dans leur tristesse, leur espoir déçu. Pour l’heure, ils sont incapables de reconnaître celui qui les a rejoints. Il leur faudra avancer sur le chemin avec Jésus, passer différentes étapes, pour que leurs yeux s’ouvrent et qu’il le reconnaisse.
Jésus va d’abord, en bon pédagogue, écouter les disciples qui racontent les évènements qui viennent de se passer à Jérusalem, leur désarroi, leur déception, leur espoir déçu :
« Nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela voici le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. » (Lc 24, 21)
Jésus avait annoncé à ses disciples sa Passion et sa Résurrection le troisième jour. (Lc 9, 22 ; 18,33). Quand les femmes sont allées au tombeau, deux hommes en habit éblouissant leur rappellent ce que « Jésus leur a dit quand il était en Galilée : ‘Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.’ » (Lc 24, 7)
Malgré le témoignage de ces femmes et celui des compagnons (Lc 24, 22-24), le troisième jour annoncé ne résonne pas en eux. Ces faits sont précisément ceux qui pourraient remplir le creux et apporter la lumière. Par leur récit, ils sont en train de déployer l’annonce pascale. Il leur manque la clé.
« Leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. » (Lc 24, 16) Ayant perdu l’espérance, ils cheminent avec le Christ mais ne peuvent encore prononcer son nom.
Jésus leur a permis, en les invitant à raconter ce qui s’est passé, d’écouter eux-mêmes ce qu’ils vivent.
Alors seulement Jésus prend la parole pour leur révéler les limites de leur foi :
« Partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toutes les Écritures, ce qui le concernait. » (Lc 24, 27)
Jésus leur fait une catéchèse biblique. C’est la Parole même du Ressuscité qui les éclaire sur les Écritures et qui permet d’en révéler le sens profond.
Pour les Chrétiens, les textes de la Bible lus à la lumière de la Résurrection prennent tout leur sens. « Le Nouveau Testament est caché dans l’Ancien et l’Ancien est révélé dans le Nouveau » nous dit saint Augustin.
1.- Te souviens-tu d’ cet inconnu
D’cette route incongrue.
On ne savait plus - On ne voulait plus Un peu perdus
Te souviens-tu - “IL” est venu
Et “IL” a disparu
L’as-tu revu ? T’en souviens-tu ?
Refrain :
S’Il vient, ce soir,
S’Il vient, ce soir,
Saurai-je encore Le reconnaître,
Et se souviendra-t-Il de moi.
S’Il vient, ce soir,
S’Il vient, ce soir.
Saurai-je encore Le reconnaître,
Autour de moi ?
2.- Tout en marchant - Tout en parlant
Dans la nuit et le vent.
Le cœur confiant - Le cœur brûlant
Presque inconscient.
Tout en marchant - Disparaissant
Sans nous quitter vraiment.
Depuis pourtant - Moi, je l’attends.
3.- Il a laissé - cette clarté
Qui ressemble à l’été.
On a gardé - ce goût de Paix
À fredonner.
Il a laissé - comme un secret
Qu’il reste à rechercher.
05 - S'IL VIENT CE SOIR (Lc 24)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
05 - S'IL VIENT CE SOIR (Lc 24)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06 - JÉSUS SUR MON CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jésus rompt et donne le pain (Lc 24, 28-35)
« Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : reste avec nous. » (Lc 24, 28-29)
S’efforcer de retenir un voyageur est une insistance bien conforme aux usages de l’hospitalité de ce temps, elle a conduit plusieurs commentateurs à penser que les voyageurs étaient arrivés chez eux.
Sans savoir vraiment qui il est, les disciples ont envie de garder Jésus avec eux, comme quelqu’un que l’on commence à découvrir et à apprécier et que l’on veut connaître davantage.
En poursuivant sa route, Jésus ouvre la nôtre à une foi toujours plus vive. La foi ne se nourrit pas seulement de paroles, mais d’une présence : « reste avec nous… Il rentra donc pour rester avec eux. » (Lc 24, 35)
« Quand ils furent à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et l’ayant rompu, il le leur donna. » (Lc 24, 30)
L’action centrale apparaît. Cette description des gestes du Ressuscité est significative. Luc utilise ici un vocabulaire eucharistique pour faire sentir aux lecteurs que la fraction du pain (la messe) leur fait rencontrer le Ressuscité comme ce fut le cas pour les disciples d’Emmaüs et encore pour nous aujourd’hui.
« Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. » (Lc 24,31)
Jésus n’est plus le troisième personnage qui a pris place à table avec eux, il est passé dans leur vie. Il est là vivant, mais invisible, sous les apparences du pain rompu, et aussi dans leur existence concrète.
Les disciples parlent de la présence intérieure : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » (Lc 24, 32)
La Parole a allumé le cœur des disciples, le Pain ouvre leurs yeux.
Jésus rompt aussi le pain avec nous, se donne à nous et ouvre nos yeux.
A la messe, nous rencontrons les Christ dans sa Parole et l’Eucharistie, et aussi dans le prêtre qui consacre le pain et le vin et l’assemblée : nous sommes le Corps du Christ.
« A l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons qui leur dirent : ‘Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. A leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. » (Lc 24, 33 et 35)
La Parole et le Pain changent la direction du chemin pris par les deux disciples.
Ils quittent un refuge humain, l’auberge d’Emmaüs, pour retourner au Cénacle de Jérusalem (lieu du dernier repas) où ils retrouvent la communauté des Apôtres.
De ce groupe de disciples jaillit le « kérygme », l’annonce du message pascal : le Christ qui était mort est ressuscité ! C’est l’Église naissante.
A leur tour, Cléophas et son compagnon, remplis de la présence du Christ, exposent ce qu’ils ont vécu et deviennent des témoins du Christ ressuscité.
Cela fait penser à l’effet de l’Esprit Saint qui viendra à la Pentecôte sous forme de langues de feu. L’Esprit Saint, donné par le Christ, est désormais perceptible dans nos vies.
Par l’Esprit Saint, Jésus éclaire l’intelligence, suscite la foi dans les cœurs lents à croire (Lc 24, 25).
1.- Jésus pour te CHERCHER
Mets sur mes pas cette clarté,
Un peu de force pour marcher Aller vers Toi ! Jésus pour te TROUVER
Mets dans mes yeux cette gaieté,
Ce goût du vrai pour discerner Que c’est bien Toi !
Refrain :
Jésus sur mon chemin
Mets dans mes mains
Ce bout de pain Qui est le tien Pour un matin
Trouver la joie. Jésus sur mon chemin
Mets dans mes mains
Ce bout de pain
Qui est le tien
Pour un matin
Trouver la joie.
2.- Jésus pour te CHANTER
Mets dans ma voix des mots de Paix,
Ces mots d’Espoir et d’Amitié Ces mots de Toi !
Jésus pour te SERVIR
Mets dans mes mains ce grand désir,
De tout donner jusqu’à mourir Pour vivre en Toi !
3.- Jésus pour te PRIER
Mets dans mon cœur l’amour, le vrai,
Pour tenir ma lampe allumée Tout près de Toi ! J
ésus pour T’ANNONCER
Mets dans ma vie cette bonté,
La tolérance et le respect Qui vient de Toi !
06 - JÉSUS SUR MON CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
07 - ET IL Y EUT UN SOIR (Genèse 1, Marc 6)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Il y eut un soir, il y eut un matin. Est-ce que je sais m’émerveiller encore de cela ? C’est un début de création. La nuit est séparée du jour. Mais peut-être, quand c’est la nuit informe et vide, mélange d’abîme et de ténèbres, que je ne sais qu’avoir peur, et oublier que le jour va venir. Et quand c’est le jour, oublier qu’il m’a sorti de la nuit. Le temps de Dieu n’est pas le temps des hommes. Au début de la création, du jour se fraye un chemin dans la nuit. Sur la croix, un rai de lumière est là : celui-ci est vraiment le Fils de Dieu. il y eut un soir, il y eut un matin. De ce mélange d’abîme, de ténèbres et de jour, surgit de l’air, le firmament, le ciel. Mais pas encore de terre où poser le pied et ne plus enfoncer. Deuxième jour. Est-ce que je sais encore m’émerveiller du ciel, de l’air ? Deuxième jour. Samedi saint. Une vie se prépare, qui viendra d’un tombeau. Alors paraît la vie : la terre ferme, l’eau des océans et l’eau des montagnes, l’herbe, l’arbre, les fruits portant semences. Troisième jour. L’arbre de vie est là, Jésus ressuscité. Il y eut un soir, il y eut un matin. Et Dieu vit que cela était bon. La création est en chemin.
Ce superbe texte de l’évangile de Luc 24, contient déjà la structure de la Sainte Messe : dans la première partie, l’écoute de la Parole à travers les Saintes Écritures ; dans la deuxième, la liturgie eucharistique et la communion avec le Christ présent dans le Sacrement de son Corps et de son Sang. En se nourrissant à ce double banquet, l’Église s’édifie sans cesse et se renouvelle de jour en jour dans la foi, dans l’espérance et dans la charité. »
Refrain :
Et il y eut un soir, il y eut un matin,
Il y eut ton regard, et ce bout de chemin,
Il y eut notre histoire et ce morceau de pain.
1.- Le firmament du ciel,
La terre et les ruisseaux,
Le vent et le soleil,
Que c’est bon, que c’est beau !
2.- Les saisons et la joie,
Les fleurs et les oiseaux,
Il y eut Toi et moi,
Que c’est bon, que c’est beau !
3.- Les labours et les prés,
Le berger, les troupeaux,
Le raisin et le blé,
Que c’est bon, que c’est beau !
4.- Nous le ferons, c’est sûr,
Sera-t-il pour bientôt,
Ce monde au ciel d’azur ?
Dieu dira : “Que c’est beau ! ”
07 - ET IL Y EUT UN SOIR (Genèse 1, Marc 6)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
08 - SI LE SEIGNEUR NE NOUS MONTRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
C’est à la fraction du pain que le Christ a pu être reconnu par les disciples d’Emmaüs.
Son corps eucharistique déborde à présent les lieux et les temps, transfigurant l’expérience humaine.
Jésus en personne fait route avec nous, venant dans notre histoire. L’accent est mis sur un itinéraire à parcourir, auquel chacun peut prendre part, pour reconnaître une Présence, celle du Christ ressuscité et en être témoin.
Le récit d’Emmaüs est réel. Jésus ressuscité nous rejoint dans la banalité de notre quotidien, même si nous n’en sommes pas toujours conscients.
Refrain :
Si le Seigneur ne nous montre la route,
Si le Seigneur ne bâtit la maison,
Tous nos chemins vont s’égarer sans doute
Et c’est en vain que peinent les maçons.
1.- Reste avec nous, Seigneur, chaque seconde,
Puisque ma vie, sans ta vie n’est plus rien,
Je suis mendiant le plus riche du monde,
Quand tu es là, quand tu me tiens la main.
2.- Viens libérer ma vie par un “je t’aime ”,
Tu le vois bien, les prisons sont en moi, J
e veux chanter ce merveilleux poème :
“À tout jamais, je m’abandonne à Toi”.
3. - Pour traverser comme un fleuve tranquille,
Ce monde fou, apprends-nous à prier,
Pour être enfin comme un morceau d’argile,
Entre tes doigts jusqu’à l’éternité.
08 - SI LE SEIGNEUR NE NOUS MONTRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
08 - SI LE SEIGNEUR NE NOUS MONTRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
09 - DONN' MOI LA MAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Luc 24 :
" Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Refrain :
Donn’, donn’ moi la main Sur ce chemin
Qui est le tien
Donn’, donn’ moi la main Sur ce chemin
Qui nous rejoint.
1.- Pour fabriquer la ronde
Autour du monde Et du SOLEIL
Et pour que vagabonde
La Colombe Dans le CIEL...
Pour que l’amour abonde
Chaque seconde Sur l’ARC-EN-CIEL
Et pour qu’il nous inonde
Et nous féconde L’ESSENTIEL...
2.- Pour que soit plus solide
Pour que nous guide Le SOLEIL
Pour que soit plus limpide
Et plus candide Notre CIEL...
Pour que soit plus splendide
Et moins timide l’ARC-EN-CIEL
Pour être plus lucide
Et plus avide D’ESSENTIEL...
3.- Pour que toujours renaisse
Et transparaisse Le SOLEIL
Pour que chante sans cesse
Notre promesse Dans ton CIEL.
Pour que réapparaisse
Et se redresse l’ARC-EN-CIEL
Savoir que la tendresse
Notre richesse EST ESSENTIELLE...
09 - DONN' MOI LA MAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
10 - PAR LA PAIN ET PAR LE VIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
lI n’y a qu’un seul pain qui, par la puissance du Saint-Esprit, nous présente le corps sacramentel du Christ.
Ce pain consacré est rompu en autant de parts qu’il y a de communiants à qui ces parts vont être données, à la communion.
Mais chaque participant recevant une part du corps sacramentel du Christ devient, par la même, ce qu’il reçoit, selon la très forte formule de saint Augustin : “Devenez ce que vous recevez.”
Par la fraction du pain, on va donc du corps sacramentel rompu,
à la construction du corps mystique.
L’unique pain mis en parts fait des participants un unique corps.
Refrain :
Par le pain et par le vin,
Par ton Corps et par ton Sang,
Par ta croix, source de vie,
Par ton Amour !
1.- Il demeure avec nous Sur nos routes humaines,
Ne cherchons pas loin de nos vies
Pour le trouver, pour le trouver.
Allons à Lui Accueillons-le parmi les hommes,
Invitons-le à partager Sur nos chemins d’humanité.
2.- Il demeure avec nous Dans ces temps de détresse,
Ne fuyons pas le monde en peur
Quand il fait nuit, quand il fait nuit. Risquons nos pas
Prenons en Lui d’être confiance,
Soyons disciples de la croix Signe de Vie, Signe d’Amour.
3.- Il demeure avec nous Dans nos désespérances,
Ne croyons pas qu’Il nous aurait
Abandonné, abandonné. Redressons-nous
Courons habiter la rencontre,
Loin du péché changeons nos cœurs
Son Amour nous est tout donné.
4.- Il demeure avec nous Jusqu’à la fin du monde,
N’oublions pas son Corps livré
Son Sang versé, son Sang versé.
Ne craignons plus ! Ouvrons la brèche du passage,
Brûlons du feu d’éternité Il nous choisit pour l’annoncer.
10 - PAR LA PAIN ET PAR LE VIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
11 - UN BOUT DE PAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jésus, à la Cène, fait donc un geste juif auquel il donne un sens chrétien, un sens christique. Il accomplit ainsi les quatre actions juives que contient ce geste, comme il est redit dans le récit de l’institution et comme le refait le rituel de l’eucharistie en quatre actions successives.
Jésus prit du pain : cela est refait à chaque présentation des dons.
Il le bénit (ou il rendit grâce) : c’est la prière eucharistique.
Il le rompit : c’est la fraction du pain.
Et le donna : c’est la communion.
La fraction du pain n’est donc pas un petit geste de souvenir,
et encore moins un mime (c’est pourquoi il ne faut pas faire la fraction dans le récit de l’institution, en disant les mots : « Il le rompit », mais en faire une action séparée après l’action de grâce). La fraction du pain est constitutive de l’eucharistie, comme la Prière eucharistique. Par la volonté de Jésus lui-même, elle fait partie du « cela » dans le « Vous ferez cela en mémoire de moi. »
Refrain :
Un bout de pain
Au matin - et renaître,
Dans nos destins - un Ami nous rejoint,
Un bout de pain
L’espoir vient d’apparaître,
Reste avec nous jusqu’au bout du chemin...
1.- Pour Te confier nos soucis et nos larmes,
Pour Te confier nos ennuis, nos chagrins,
Pour inventer des chansons qui désarment,
Pour avancer sans peur des lendemains...
2.- Pour rechercher, décrypter, reconnaître,
Pour découvrir la réponse aux “Pourquoi”,
Pour s’obstiner, cheminer et renaître,
Pour avancer jusqu’au bout de nos choix...
3.- Pour recevoir, pour vouloir, pour apprendre,
Et s’étonner que nos cœurs soient brûlants,
Pour T’inviter, T’écouter, te comprendre
Et s’étonner que nos cœurs soient vivants...
11 - UN BOUT DE PAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
12 - LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Rompre le pain n’est pas un geste inventé par Jésus. Ce geste est accompli par le père de famille à tous les repas religieux les jours de shabbat et de fête, et tout particulièrement lors de la Pâque, où la galette de pain est sans levain (a-zyme). Il a lieu au début du repas, dans le Qiddush, après que le père a prononcé la bénédiction. C’est à l’intérieur même du rituel juif que Jésus le fait. La nouveauté n’est donc pas le geste de la fraction, mais les paroles instituant l’eucharistie : « Ceci est mon corps » que Jésus ajoute à la bénédiction juive.
Il faut, pour comprendre ce geste, faire allusion également à un autre rituel juif contenant un geste de partage, celui des sacrifices de communion (selon les mots de la Bible de Jérusalem) ou de paix (selon la TOB), dont fait partie le sacrifice pascal. Il s’agit d’un seul acte religieux, mais en deux temps : le premier au Temple où l’agneau est sacrifié et partagé ; le second à la maison où est mangé la part de l’agneau qui revient à la famille – le sang étant la part de Dieu et la cuisse droite la part du prêtre sacrificateur. Ainsi est réalisée une communion entre les trois, puisque c’est comme si Dieu, le prêtre et la famille mangeaient le même repas en étant convives à la même table.
Refrain :
Le pain de Ta Vie,
Ta Vie dans nos mains,
Nos mains sont unies,
Unies en Tes Mains.
1.- Au cœur de la nuit, Tu nous as rejoint.
Tu pris et rompis
Un morceau de pain.
2.- Seigneur nous voici, En milliers de grains.
Pour donner ainsi Ensemble un seul pain.
3.- Et tu nous conduis Pour ouvrir demain.
Le vent de l’Esprit Est là dans ce pain.
4.- Ta voix retentit L’appel aux témoins
Qui donc est choisi Pour rompre le pain ?
5.- La fleur devient fruit
Voici le matin,
L’espoir rejaillit
De ce bout de pain.
12 - LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
13 - JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Saint Augustin nous dit : " Chrétien, deviens ce que tu es : le Corps du Christ ".
Venir communier, c'est venir au Christ avec toute notre vie, nos rencontres, nos occasions de témoigner de la foi, nos difficultés vécues dans l'espérance etc.
A chaque Eucharistie, le Christ rassemble ses amis pour sanctifier leur vie et, peu à peu, les transformer en Lui par son amour.
Ainsi, le chant accompagne la procession des fidèles dans une intériorité qui favorise une profonde communion,
il peut être pris également après la procession dans une action de grâce paisible.
Refrain :
Je viens vers Toi les mains ouvertes
Avec ma faim t’offrir ma vie.
Tu viens vers moi les mains offertes
Avec ce pain m’offrir ta vie.
1.- Tu n’as cessé d’être à l’écoute,
Au long des jours, au long des nuits,
La nourriture pour la route
Tu peux l’offrir Tu l’a promis.
2.- Tu m’as cherché dans mes absences,
Dans mes refus, dans mes oublis,
Tu m’as parlé dans le silence
Tu étais là comme un ami.
3.- Je viens vers Toi le cœur paisible,
Quand tout renaît, quand tout fini,
Avec mes désirs impossibles
Je viens vers Toi tel que je suis.
4.- Viens me révéler ton langage,
À livre ouvert jusqu’à ma vie,
Emmène-moi faire passage
De mes déserts jusqu’à la vie.
13 - JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
14 - PARTIR AU GRAND LARGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jésus n’ignore rien de la peine et de la déception de Simon-Pierre et de ses compagnons. Mais, il les invite à dépasser leur échec apparent. Il les en croit capables pour peu qu’ils lui fassent vraiment confiance. “Avance en eau profonde et jetez vos filets.” De fait, la réponse de Simon-Pierre souligne cette attitude confiante :
“Maître nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre, mais sur ta parole, je vais jeter les filets”.
Sur la parole du Seigneur Jésus, ce dialogue entre l’Eglise et l’humanité est porteur d’une étonnante surabondance de Vie
dont nous avons à être les serviteurs et les témoins, et cela même si nous peinons parfois sans rien prendre !
Partir au grand large.
Quelqu’un nous attend.
Briser les amarres.
Aller droit devant.
Malgré les orages.
La pluie et les vents.
Partir au grand large.
Quelqu’un nous attend.
1.- Là-bas c’est l’image
D’un jour de printemps.
Ça vaut le voyage
La danse et les chants
Rebelles et sauvages
Allons droit devant.
N’ayant pour bagage
Qu’un soleil levant.
2.- Puisqu’on a tous l’âge
D’un rêve d’enfant
Puisque nos rivages
S’appellent le temps.
Mettons du courage
Sur nos peurs de » grands ».
Et sur nos visages :
Le « soleil levant » !
3.- Ouvrons un sillage
Brisons les carcans
Marchons vers la plage
En peuple vivant.
Comme des « Rois Mages »
Ou bien des mendiants
N’ayant qu’un « message » :
Le soleil levant.
14 - PARTIR AU GRAND LARGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
15 - CUEILLONS LES FLEURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
“Quand il eut fini de parler, Jésus dit à Simon :
‘Avance en eau profonde et jetez vos filets pour attraper du poisson’.
Simon répondit : ‘Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre, mais, sur ta parole,
je vais jeter les filets.’” (Luc 5, 4-5)
“Avance en eau profonde.” L’appel de Jésus souligne deux dimensions qui me semblent fondamentales et indissociables : le “grand large” et la profondeur. Elles nous sont proposées comme des points de repère pour notre mission de baptisés et pour toutes nos activités pastorales. Car, aujourd’hui comme hier,
le Seigneur Jésus nous appelle à prendre des risques en surmontant nos peurs et en dépassant nos premières impressions.
Refrain :
Cueillons les fleurs de l’Espérance
Et rallumons notre bougie,
Chacun de nous est une chance,
Là où il est, là où il vit !
1.- Certains disent que Dieu
Est devenu aveugle,
Mais c’est avec nos yeux
Qu’il peut voir aujourd’hui.
Qu’il peut voir aujourd’hui.
2.- Certains disent que Dieu
Est devenu muet,
Mais c’est avec nos voix
Qu’il s’exprime aujourd’hui, Qu’il s’exprime aujourd’hui.
3.- Certains disent que Dieu
Est devenu manchot,
Mais c’est avec nos mains
Qu’il construit aujourd’hui.
Qu’il construit aujourd’hui.
4.- Certains disent que
Dieu Est devenu absent,
C’est avec notre cœur
Qu’il redonne la vie.
Qu’il redonne la vie.
15 - CUEILLONS LES FLEURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
16 - QUELQU'UN FRAPPE À LA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Avec le repas du Seigneur chez Paul (1 Corinthiens 11, 20), la Fraction du pain, que l’on trouve dans l’Évangile selon Saint Luc (Luc 24, 35) et dans les Actes des Apôtres (Actes 2, 42) est le premier nom de la messe et donc un nom évangélique. Et si, chronologiquement, c’est “repas du Seigneur” qui vient en premier puisque la première épître de Paul aux Corinthiens date de l’année 56, il ne fait guère de doute que Luc, en parlant de “fraction du pain”, dans son évangile datant des années 70-80, donc postérieur à Paul, s’appuie sur une tradition orale bien antérieure à l’écrit. De plus, pour une raison qui apparaît moins en français qu’en grec – langue dans laquelle les mots Klaeïn : rompre, et Klasis : fraction, ont la même racine – il faut ajouter à fraction du pain, tous les cas où nous rencontrons le verbe rompre et l’expression rompre le pain, dans les quatre récits de l’institution de l’eucharistie (Matthieu, Marc, Luc, 1 Corinthien 11) et les Actes des Apôtres (2, 46 et 20, 7-11).
Refrain :
Quelqu’un frappe à la porte,
Serait-ce Lui, enfin,
Celui qui nous apporte
L’espérance et le pain ! ...
1.- C’est bien Lui, il me semble
Qui nous tenait la main,
Quand nous allions ensemble
Affronter l’incertain ...
Il parlait d’une “Eau Vive”,
Nous étions assoiffés
Et puis d’une autre rive
Qu’il nous faut rechercher ...
2.- Il a gardé, par chance,
Son accent d’étranger,
Le goût des différences,
Le sens de l’unité,
Il a tout dit, en somme,
Avec le verbe Aimer
Au nom des droits de l’homme
Et de la dignité...
3.- Un soir, dans notre auberge,
Nous l’avons invité,
Un matin sur la berge,
Nous l’avons rencontré,
Belle fut l’aventure,
Nous l’avions entendu,
Oubliées les blessures
Puisque nous l’avions vu...
16 - QUELQU'UN FRAPPE À LA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
17 - EMMAÜS C'EST UN CHANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Emmaüs, c’est un chant,
C’est un vent
Sur la route.
Emmaüs, c’est le cri
D’un ami
Sans nul doute.
C’est la voix des sans voix,
C’est du pain et un toit,
Emmaüs tu peux compter sur moi.
1.- La folie, l’utopie,
De changer la planète
La folie et l’envie
D’être aujourd’hui prophète.
Dignité de l’humain,
Comme seul vrai refrain,
Emmaüs a besoin de nos mains.
2.- Ce chemin - c’est certain,
Nous emmène vers l’homme
Le destin - d’un humain
C’est du divin en somme
C’est un peu de ciel bleu,
Là où se cache Dieu,
Emmaüs a besoin de nos yeux.
3.- De là-bas ou d’ailleurs,
Le plus pauvre est mon frère
Pour un peu de bonheur
Un “passeur” = l’Abbé Pierre
Pour un peu de chaleur,
Un peu plus de douceur,
Emmaüs a besoin de nos cœurs.
17 - EMMAÜS C'EST UN CHANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
18 - À PRÉSENT SUR MA ROUTE MARIE MARCHE AVEC MOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
À présent sur ma route Marie marche avec moi
Pour éclairer sans doute Et pour guider mes pas.
À présent sur ma route Marie marche avec moi
Pour éclairer sans doute Et pour guider mes pas.
1.- Elle a connu naguère
Quand Dieu s’est fait enfant,
Les soucis d’une Mère
Et je sais qu’à présent.
2.- Elle demeure la Mère
Qui aime et qui comprend.
Qu’il est beau ce mystère,
Du passé, du présent.
3.- Marie reste la Mère
D’un Dieu qui nous attend,
Sa mission de naguère
Continue à présent.
18 - À PRÉSENT SUR MA ROUTE MARIE MARCHE AVEC MOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
19 - PEUPLES CHANTEZ SON NOM !
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le soir de la Vigile Pascale l’Exultet est entonné au cours de la liturgie de la lumière.
Si le soir du Jeudi Saint, toutes les églises sont éteintes, la lumière est réintroduite deux jours plus tard, au début de la vigile pascale.
Un feu béni brûle à l’extérieur de l’église et le célébrant bénit le cierge pascal. Puis le cierge allumé est porté en procession dans l’église. L’obscurité s’illumine progressivement de tous les petits cierges des participants. Au cours de cette procession commence un chant de louange et d’action de grâce. C’est l’Exultet.
« Qu’éclate dans le ciel la joie des anges ! Qu’éclate de partout la joie du monde, qu’éclate dans l’Église la joie des fils de Dieu ! »
Proclamé au pied du cierge pascal, l’Exultet annonce la résurrection du Christ et l’accomplissement des Écritures. Il fait mémoire de la traversée de la Mer Rouge par le peuple Hébreux. Comme Dieu avait délivré son peuple de l’esclavage des Égyptiens au temps de la Mer Rouge, il délivre l’humanité par la résurrection de son Fils. Il annonce également l’espérance des temps derniers. L’arrivée de « l’Astre du matin, celui qui ne connaît pas de couchant : le Christ ressuscité, revenu des enfers qui répand sur les hommes sa lumière et sa paix. »
Refrain :
Peuples chantez son nom Exultez terre entière
Il est ressuscité.
Peuples chantez son nom Exultez terre entière
Il est ressuscité !
1.- Allons cueillir la Pâque, allons danser nos vies
Sur des chemins de joie, d’amour, de liberté.
Il éclaire la route, Il est notre lumière Il est ressuscité !
2.- Qu’éclate la victoire, voici venir la liberté,
Le Christ ressuscité triomphe de la mort.
Victoire de l’amour, heure de vérité Il est ressuscité !
3.-Ténèbres illuminées, le soleil n’est pas mort
La croix n’est plus la croix, la mort n’est plus la mort.
Notre corps est vivant avec Lui dans l’Amour. Il est ressuscité !
19 - PEUPLES CHANTEZ SON NOM
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
19 - PEUPLES CHANTEZ SON NOM
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
20 - IL Y A QUELQUE PART
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Il y a quelque part tout au fond de nous-mêmes,
Au-delà des chagrins et des nuits et des jours,
Il y a quelque part une fleur, un poème,
Une étoile, un chemin qui s’appelle l’amour.
1.- Le passé, les débris et le temps qui s’égraine,
Le désir qui s’enfuit, le regard qui s’éteint.
Ce qui n’a pas fleuri, le gâchis, la rengaine,
Le pourquoi silencieux qui s’estompe et revient.
2.- Trop de portes fermées, de déserts et de cages,
De maisons encombrées qui n’abritent plus rien.
Trop d’amants séparés, trop d’amours en naufrage,
Dites-moi d’où me vient, malgré tout, ce refrain ?
3.- Sur le quai de la vie on oublie ses bagages,
Quand les liens sont brisés, quand la peur nous étreint.
Quand on cherche un projet, un grand rêve, un passage,
Quand on veut retrouver la douceur d’un matin.
20 - IL Y A QUELQUE PART
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
21 - TU NOUS APPELLES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Dès que nous ouvrons notre Bible, nous sommes face à face avec la voix écrite de Dieu. Lorsque nous allumons notre radio, nous entendons la voix de l’animateur ou du journaliste. De même, lorsque nous ouvrons notre Bible nous devrions entendre Dieu nous parler.
La Bible est un miroir : chaque jour, notre miroir nous "parle" dès que nous le regardons. Il nous dit ce qui ne va pas sur notre visage. Nous entendons la "voix" du miroir nous parler et nous y prêtons attention. Nous nettoyons notre visage, nous mettons de l’ordre dans nos cheveux. De même, la Bible nous renvoie le reflet de notre cœur. Dieu nous parle…
Jésus a appelé chacun de ses apôtres. Il nous appelle encore aujourd'hui à être son disciple.
Dieu appelle mais laisse chacun libre.
Comment découvrir cet APPEL ?
Dans la prière : c’est le lieu du dialogue avec le Seigneur ! Après avoir fait une rencontre intime et personnelle de Jésus-Christ et de son Amour Infini, il faut prendre l’engagement de le retrouver régulièrement dans la prière. Il est l’ami véritable qui chemine avec nous : il nous appelle pour être avant tout avec lui.
Cherchons Jésus dans la prière, dans le dialogue sincère et assidu avec lui.
Faisons-Le participer aux questions suscitées par nos problèmes et nos propres projets.
« Faites ce qu’il vous dira ». Dans ces paroles, Marie exprime surtout le secret le plus profond de sa vie. Sa vie a été un OUI profond au Seigneur. Un OUI plein de joie et de confiance.
Accueillons Marie comme l’apôtre Jean l’a accueillie chez lui.
« Permettons-lui d’être notre Mère ».
« Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon Ta Volonté » (Luc 1, 38).
1.- Je t’ai demandé de RESTER
C’était un soir sur une route
Pourtant je me suis défilé
Embourbé dans mes peurs, mes doutes
Je t’ai demandé de RESTER
Et pourtant j’ai quitté la table
Pour un semblant de liberté
Qui a fait de moi un esclave.
Refrain :
Tu nous appelles
Tu nous appelles
Garde nos pas sur ton chemin Tu nous appelles
Tu nous appelles
Garde nos vies entre tes mains.
2.- Je t’ai demandé de RESTER
Mais pourtant, déjà, le coq chante
J’ai même compté les deniers
Et mis nos projets en attente.
Je t’ai demandé de RESTER
Pour aller au bout de moi-même
Mais comment donc a fait Zachée
Pourfêter unsibeau:«Jet’aime»?
3.- Je t’ai demandé de RESTER
C’était un soir sur une route
C’est là que l’on s’est rencontré :
Le plus beau PARTAGE sans doute.
Je t’ai demandé de RESTER
Bien trop besoin de TA PRÉSENCE
Je garde ma lampe allumée
Bien trop besoin d’une ESPÉRANCE.
21 - TU NOUS APPELLES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
22 - NOUS LE VOULONS CE MONDE BLEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
En 1516, Thomas More s’inspire des textes de Platon et d’Aristote pour écrire son livre L’Utopie. Il y raconte l’histoire
d’un navigateur qui découvre une île appelée «Utopie», ce qui signifie en grec «terre de nulle part» ou «terre du bonheur».
Sur cette île vit une société idéale. Thomas More en décrit les lois, les coutumes et l’histoire. Cet ouvrage est une fiction
et pourtant, le monde qu’il présente pourrait exister.
Ce nouveau type d’histoires, décrivant un monde meilleur, se multiplie au 18e siècle. Il influence alors les projets de sociétés sans injustices et sans superstitions qui se développent.
Ces utopies vont finalement bouleverser l’histoire. Elles inspireront un grand nombre d’inventeurs
et de révolutionnaires..
Les utopies parlent d’un idéal. On les retrouve dans des films, des romans, des fictions ou des chansons. Elles sont parfois là pour nous faire rêver ou nous distraire et parfois pour nous aider à changer le monde dans lequel on vit.
Quel que soit leur rôle, les utopies sont donc très utiles pour nous faire réfléchir au fonctionnement de notre monde.
« Une société sans pensée utopique est inconcevable. Utopie au sens de désir d’un mieux » (Jean-Claude Carrière)
Refrain :
Nous le voulons ce monde bleu plein de soleil.
Avec des milliers de colombes dans le ciel
Avec des fleurs, des champs de blé
Et là-bas un bel arc-en-ciel
Nous le voulons – ce monde bleu.
1.- Et nos maisons accueilleront cette lumière
Chacun sera le citoyen de cette terre.
Tu m’offriras l’eau de ton puits, et moi celle de ma rivière
C’est tellement beau – d’être ton frère.
2.- Et tes chansons diront le vent qui nous soulève
Et mes chansons partageront nos plus beaux rêves
Car nous croyons en l’Espérance, aux chants de paix et à la trêve.
En toi, en moi – un jour se lève.
3.- Et nos saisons prendront le temps de moissonner.
Et puisque qu’aimer, c’est d’abord se mettre en danger.
Puisqu’on ne peut pas arrêter un cœur qui chante de chanter
Viens avec nous – on va danser !
22 - NOUS LE VOULONS CE MONDE BLEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
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