PRENDRE LA ROUTE
AVEC MARIE -
( Année 2013 )
Ce Cd PRENDRE LA ROUTE AVEC MARIE-2013
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- La Pouponnière de la Médina-Dakar-Sénégal
- Scolarisation de 60 enfants Port-au-Prince-Haïti -
Soeur Paësie - Cité Soleil-Haïti
- Père Pedro Madagascar
- Oeuvre de Ihousy tenue par les Soeurs de N.D de la Salette
Orientation catéchétique :
« Sur Marie, on n'en fait jamais assez ».(Saint Bernard,)
Pourquoi prier Marie, puisque Jésus nous dit que pour aller vers Dieu Notre Père il faut passer par LUI, Jésus, parce qu'IL est le seul chemin qui mène à Dieu Notre Père.
Or, que nous enseigne la Vierge Marie ? La Vierge Marie nous enseigne à nous tourner vers Jésus seul chemin qui mène à Dieu Notre Père.
La piété mariale est souvent associée à un culte sentimental et populaire, réservé aux enfants, aux ignorants ou aux croyants d'un autre âge. Or, une authentique piété mariale transporte au cœur de la foi chrétienne, de telle sorte qu'il devient impossible de dissocier Marie
de l'action de la Trinité en faveur des hommes.
Modèle :
- Marie est avant tout celle qui, parce qu'elle a répondu la première à l'Amour total de Dieu, nous guide à faire de même.
- Figure discrète et silencieuse de l'Évangile, la Vierge Marie est d'abord Celle qui conduit à Jésus.
« À Jésus par Marie » Saint Louis Marie Grignions de Montfort.
- Le Nouveau Testament parle peu de Marie. Néanmoins, nous avons assez d’indications pour la connaître, découvrir son attitude profonde de disciple de Jésus, son fils, Fils de Dieu. C’est là le meilleur d’elle-même qui transparaît et éclaire notre foi de Chrétiens
- La Vierge Marie est à la fois l’Épouse du Saint-Esprit et la Mère du Fils de Dieu, la Fille de Dieu le Père..
Médiatrice
Aux Noces de Cana, Marie dit aux serviteurs :
« Faites tout ce que mon Fils Jésus vous dira..» (St Jn : 2:1)
Mère des hommes et Mère de l'Église
Jean, l’évangéliste relate une des dernières paroles de Jésus :
« Femme, voici ton fils ». Jésus confie l’apôtre Jean à sa mère.
Puis Jésus confie Marie à son disciple : « Voici ta mère » (Jean 19, 25-27)
Dévotion à Marie
Il semble bien que la dévotion à Marie est née dès les origines du christianisme, nourrie par le texte apocryphe Protévangile de Jacques plus que par les textes peu nombreux du Nouveau Testament. Mais le culte plus officiel rendu à Marie s’est développé surtout à partir du VIe siècle, à la fois dans les églises d’Orient et d’Occident.
L'Histoire de l'Église
Ma Foi de chrétien, s'inscrit dans la longue histoire des 21 siècles de l'Histoire de l'Église .
=> Le Concile œcuménique de Nicée, de 325,
a posé les fondements :
- Jésus « Fils de Dieu » « fait homme ».
=> Le Concile d’Éphèse de 431
ré-affirme le terme grec « Théotokos » : « Mère de Dieu » :
« L’Emmanuel est Dieu en vérité et, pour cette raison la Sainte Vierge est Mère de Dieu.. »
Refuser le titre « Mère de Dieu » à Marie, ce n’est pas diminuer le statut de Marie, mais celui de Jésus.
C’est refuser la nature divine à l’homme Jésus, c’est refuser l’union des natures divine et humaine
en l’unique personne du Christ.
La première raison, qui suffit à elle seule à justifier le terme théotokos, c’est le témoignage de l’Écriture sur la divinité de Jésus.
Selon la Bible, l’enfant né des entrailles de Marie est bel et bien Dieu le Fils.
=> Le concile de Chalcédoine 451
confirme ce titre marial et son fondement christologique en confessant
« un seul et même Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ, engendré du Père avant tous les siècles selon la divinité, et, le même, de la Vierge Marie, Mère de Dieu, dans les derniers jours
et pour notre salut, selon l’humanité ».
La Trinité et la Rédemption.
On ne peut pas séparer la Vierge Marie de la Trinité et de la Rédemption.
L’ange Gabriel annonce que cet enfant sera appelé « Fils du Très-Haut » (Lc 1.32) et « Fils de Dieu » (Lc 1.35). C’est lui l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous prophétisé en Ésaïe 7.14 (voir Mt 1.23). Refuser le titre « Mère de Dieu » à Marie, ce n’est pas diminuer le statut de Marie, mais celui de Jésus. C’est refuser la nature divine à l’homme Jésus, refuser l’union des natures divine et humaine en l’unique personne du Christ
La Rédemption : Jean-Paul II nous explique que « Mère du rédempteur » consiste à faire de Marie une associée à l’œuvre du Christ, du fait que Marie eût accepté dans la foi de répondre à la demande de l’Ange, à l’Annonciation : « Le premier moment de la soumission à l’unique médiation “entre Dieu et les hommes” — celle de Jésus-Christ — est l’acceptation de la maternité de la part de la Vierge de Nazareth.
La Trinité Là où se trouve la Vierge Marie il y a le Christ; et là où se trouve le Christ il y a son Esprit Saint, qui procède du Père et de Lui-même dans le Saint Mystère de la Vie Trinitaire.
La Vierge Marie intercède pour nous parce que, en elle, le Fils de Dieu est venu nous sauver.
Marie est associée par le Saint Esprit qui repose sur elle, associée par sa foi à toute la vie du Seigneur,
la Vierge Marie est devenue aussi, au pied de la croix (Jean 19, 25-27),
la Mère de tous les hommes sauvés par le Seigneur.
La Vierge Marie intercède parce qu’elle est la Mère de Dieu et la Mère des hommes, notre mère à chacun de nous.
Son intercession est maternelle. Les chrétiens sont attachés à elle à cause de l’Amour Maternel qu’ils ressentent.
les deux dogmes : Immaculée conception et Assomption
L’Église catholique confirma sa pensée sur Marie à travers les dogmes de:
=> Dogme de l’Immaculée Conception :1854 - Pape Pie IX,
Le fait que Marie a été conçue exempte de tout pêché originel. Mais cette croyance existait déjà chez certains Pères de l'Église au IV e siècle. dont il n’existe cependant pas trace dans la Bible.
=> Dogme de l’Assomption: 1950 - Pape Pie XII.
Le dogme de l'Assomption ( du latin assumere signifie prendre, enlever), a été promulgué le 1er novembre 1950 par le Pape Pie XII.
L’Assomption de Marie est un dogme de l’Église catholique, c’est-à-dire un moyen de cheminer vers Dieu selon lequel, au terme de sa vie terrestre, la mère de Jésus a été « élevée au ciel ».
Avant d’être un dogme, l’Assomption de Marie était une croyance reposant sur des traditions et non sur des bases scripturaires reconnues des premiers temps de l’Église. D’une tradition enseignée par la liturgie et professée par les Pères et Docteurs des premiers siècles (dès saint Ephrem au IVème siècle), et paisiblement continuée durant l’histoire de l’Eglise, l’Assomption devint donc dès lors un dogme de foi que doivent tenir les catholiques.
Le mot assomption vient Marie fut ainsi « enlevée au ciel » en corps et en âme.
L’utilisation de ce mot marque la différence avec la fête de l’Ascension, qui signifie monter,
et qui se rapporte à l’élévation du Christ vers le ciel.
Les 15 mystères du rosaire sont une prière -
Le Rosaire est une forme de prière répétitive qui existe depuis le XIIe siècle. C’est à un chartreux, Dominique de Prusse (dès 1409 à Trèves) qu’il faut attribuer l’institution du Rosaire tel qu’on le connaît avec ses quinze mystères et ses cent cinquante « Je vous salue Marie ». Jean-Paul II a rajouté en 2002 cinq nouveaux mystères. Le frère Manuel Rivero, o.p., nous propose une méditation des Mystères.
- Grands lieux de pèlerinage marials -
Un voyage religieux revêt beaucoup de significations et nourrit intensément notre foi.
Notre-Dame de Guadalupe – Mexique (15 à 20 millions de pèlerins chaque année.)
Notre-Dame de Lourdes – France ( 6 millions de pèlerins venus du monde entiers dont environ 60 000 malades et invalides )
Notre-Dame de Fátima – Portugal ( 6,3 millions de pèlerins et touristes )
Notre-Dame de LA SALETTE – France (150 000 à 200 000 pèlerins.)
Nous sommes d’abord et avant tout missionnaires.
Pourquoi être missionnaires en alliance avec la Vierge Marie ?
Quel lien y a-t-il entre Marie et la mission ? Marie n’a jamais rien annoncé, elle ne fait même pas partie des femmes qui sont au tombeau et s’empressent d’aller annoncer aux disciples que le Seigneur n’y est plus.
Mais alors, qu’est-ce que ça change d’être missionnaires avec Marie ?
Cela donne-t-il une coloration particulière à la mission ?
Y aurait-il une manière mariale d’être missionnaire ?
Qu’est-ce qui nous distingue des autres ?
Ce qui nous distingue des autres, c’est d’annoncer Jésus Christ avec Marie Mère de Dieu.
Car elle n’est là que pour cela. Toute sa vie est relative à son Fils
Cd N°1
01 - AVEC TOI NOTRE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jean, l’évangéliste relate une des dernières paroles de Jésus : « Femme, voici ton fils ». Jésus confie l’apôtre Jean à sa mère. Puis Jésus confie Marie à son disciple : « Voici ta mère » (Jean 19, 25-27) Par la suite, Marie sera désignée comme mère des Chrétiens, de tous ceux qui reconnaissent le Messie de Dieu sous les traits du crucifié et proclament sa Résurrection. Au jour de Pentecôte, on retrouve Marie présente au milieu des disciples. Depuis son « oui » de départ, Marie a toujours fait preuve de persévérance dans la foi. Au cours des siècles, les Catholiques ont toujours vu en Marie le disciple par excellence. En elle, se manifeste tout ce que Dieu peut réaliser en un être humain accueillant la sainteté de Dieu.
Mère de Dieu, Vierge, Immaculée
Marie, témoin de l’amour de Dieu peut recevoir plusieurs titres :
– « Mère de Dieu » (Concile d’Ephèse en 431). En Jésus, l’Église reconnaît le Dieu fait homme, c’est une affirmation essentielle de la foi chrétienne. Parce qu’elle est mère de Jésus, marie peut être appelée mère de Dieu.
– « Vierge ». En fait, il s’agit moins de dire quelque chose sur Marie, que sur Jésus. Il est le Messie, né non d’une volonté d’homme, mais donné par Dieu à l’humanité, gratuitement, de manière totalement inédite. Jésus vient d’ailleurs, il est dit : « conçu par l’Esprit Saint ».
– « Immaculée ». Dès sa naissance, Marie est orientée selon l’amour de Dieu, elle est prête à l’avènement du Christ venu pour le salut de tous les hommes.
L’Assomption de Marie signifie qu’en vivant pleinement de l’Esprit Saint, elle accède totalement, par la grâce particulière de son fils, au monde nouveau et définitif de la Résurrection. Marie nous précède sur le chemin des sauvés en Jésus Christ. (…)
Marie loue le Seigneur Dieu pour ce qui se produit par elle : la venue du Messie. Elle exprime la reconnaissance de tous les hommes à l’égard de Dieu car son amour transforme le monde selon sa promesse.Invoquer Marie, c’est faire appel à sa proximité avec Jésus, à son intercession auprès de Dieu. Depuis des générations, les catholiques confient à Marie leurs soucis, leurs préoccupations pour le monde, leur désir d’avancer dans la foi. Certains font mémoire des événements de la vie du Christ en égrenant le chapelet et en récitant le « Je vous salue Marie ». Tout ce qui se passe dans les lieux de pèlerinage est de cet ordre-là. Marie nous précède sur le chemin. Avant nous, elle a vécu son « pèlerinage de foi ».
Comment faut-il présenter la Vierge Marie ? Lorsqu’elle se présente, elle nous dit elle-même son nom: " Je suis l’Immaculée "
Marie n’est pas d’abord l’épouse de saint Joseph, ou la fille d’Anne et Joachim. Ni la Reine des Cieux, ou la Vierge des vierges, ou la Porte du Ciel… Elle est tout cela bien sûr, mais elle est surtout, d'abord et avant tout, principalement,
la Mère de Dieu, la Mère de Jésus-Christ qui est Dieu.
01.- AVEC TOI NOTRE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
02 -MARIE TOUT LE MONDE VOUS AIME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Peut-on trop aimer la mère de Dieu ?
Pour nous faire une idée de l’amour qu’il convient de lui offrir, regardons quelle bienveillance lui porta Dieu lui-même : au commencement des siècles il songeait déjà à la parer de toutes les qualités de la nature et de la grâce… et lorsque fut venue l’heure de lui donner l’existence, il en fit le chef d’œuvre de sa création ! Sachant qu’elle serait sa mère, il la combla merveilleusement de ses dons les plus précieux, au point d’épuiser, s’il était possible, les ressources de sa toute-puissance. Nulle créature ne fut davantage l’objet de la prédilection divine.
02.- MARIE TOUT LE PONDE VOUS AIME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
03 - VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
En mourant sur la croix, Jésus offrait sa Mère aux hommes. En disant à son Apôtre Jean :
« Voici ta mère », c’est comme s’il nous eût dit :
« Aime ma mère ! Aime-la comme je L’ai aimée. »
(Jean 19-)
Pourquoi se consacrer à la Vierge Marie ?
Si le Christ est notre intercesseur pour atteindre le coeur du Père, la Vierge Marie nous permet, elle d’atteindre le coeur de Jésus.
En nous mettant à son école, sous sa protection, il nous est ensuite plus simple de comprendre les vicissitudes de la vie, de faire face avec courage et humilité à nos épreuves.
Elle nous permet de nous servir de son coeur Immaculé pour apprendre à aimer entièrement. Elle nous mène sur un véritable chemin de purification qui nous permettra de nous rapprocher de son Fils Jésus.
Elle nous aide à développer un véritable esprit de charité à l’égard de notre prochain. Se consacrer à la Vierge Marie, c’est prier à ses intentions si nombreuses. Celles qui reviennent le plus souvent sont liées à la paix dans le monde.
Un choix que nous devons reformuler jour après jour pour montrer notre fidélité et surtout afin de confier chacune de nos journées.
La Vierge Marie nous envoie par la suite nombre de grâces pour nous porter sur notre chemin de sanctification. Elle nous aide également à trouver nos réponses, à discerner ce que le Seigneur veut pour nous. Elle nous montre le chemin que le Père avait choisi pour nous au moment de notre création.
Consécration à la Vierge Marie
(Mgr Alberto Cosme do Amaral (1916-2005) – Evêque de Fatima de 1984 à 1993 )
Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère
Nous nous consacrons à ton cœur immaculé.
Nous Te choisissons, aujourd’hui,
Pour notre Mère et notre Reine.
Étends sur nous, sur notre Église et sur l’humanité entière
Ta maternelle protection.
Donne la Paix à notre terre.
Garde-nous de toute injustice,
De toute division,
De toute violence et de toute guerre.
Renouvelle, dans la puissance de l’Esprit Saint,
Notre Église diocésaine de Marseille.
Ravive son souffle missionnaire
Afin qu’elle porte l’Évangile avec foi et audace.
Suscite, en son sein, de nombreuses vocations :
Des hommes et des femmes
Qui s’engageront en ton Nom
Pour être de véritables témoins,
Prophètes et évangélisateurs
Dont notre monde a tant besoin.
Jette ton regard de bonté sur toutes nos familles et nos communauté religieuses.
Restaure-les et fortifie-les par ta grâce.
Qu’elles deviennent des Communautés vivantes où s’épanouissent
la foi, l’Espérance et l’Amour
Amen ! (Mgr Alberto Cosme do Amaral (1916-2005) – Evêque de Fatima de 1984 à 1993 )
03.- VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
04 - CAR VOICI DÉSORMAIS, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La piété mariale est souvent associée à un culte sentimental et populaire, réservé aux enfants, aux ignorants ou aux croyants d'un autre âge. Or une authentique piété mariale transporte au cœur de la foi chrétienne, de telle sorte qu'il devient impossible de dissocier Marie de l'action de la Trinité en faveur des hommes.
Quel catholique n’a jamais vu un autre chrétien s’étonner de la place qu’il réserve dans sa vie et sa prière à la Mère de Jésus, voire lui reprocher de rendre un culte trop ostentatoire à la Vierge Marie ? Il arrive même que cette critique émane parfois d’un catholique ! En pareil cas, que répondre afin de justifier notre piété mariale ?
Ne jamais séparer la Vierge Marie de la Trinité et de la Rédemption
En la matière, il ne suffit pas de mettre en avant les débordements de notre affection pour la Mère de Dieu. Sinon, on pourra toujours nous objecter que notre zèle marial porte l’empreinte d’un complexe œdipien, d’une fixation sur l’amour maternel (qui nous a manqué, ou bien que nous regrettons), et accuser ainsi notre piété de résulter davantage de notre affectivité que d’un ancrage dans l’objectivité de la foi. Rendre raison de la place de Marie dans l’ensemble organique de la foi, demande de cultiver une vue d’ensemble des divers articles du Credo. Sans doute tout le monde n’est-il pas appelé à être théologien. Mais si on nous presse un jour de justifier notre amour pour la Vierge et la grande place que nous lui accordons, il sera difficile de ne pas mentionner les liens entre Marie et les trois mystères majeurs de la foi : la Trinité, l’Incarnation et la Rédemption.
La Vierge au cœur du dispositif de la Rédemption
On reconnaît en effet une authentique piété mariale au fait qu’elle nous transporte au cœur de la foi chrétienne, de telle sorte qu’il devient impossible de dissocier Marie de l’action de la Trinité en faveur des hommes. La Vierge reste toute relative à Dieu. Sa mission et sa maternité spirituelle n’ont pas pour but d’arrêter les regards sur sa personne, mais de les reporter sur la Trinité, source et terme du salut.
Ainsi replacé dans le cadre trinitaire, notre amour pour la Vierge met en valeur les harmoniques, ainsi que l’architectonique, du plan de salut dans lequel s’insère la personne de la Vierge. Dans les gloires de Marie, tout tourne à la gloire de Dieu. Nul ne le sait davantage que l’humble servante de Nazareth.Après Saint Jean et Saint Paul, la Tradition de l'Église enseigne que Marie a participé à la formation du Christ, à son action rédemptrice
et à la fondation de l'Église.
Ce chant: "Car voici désormais Marie", insiste sur son rôle et sa mission d’être la première : première sur notre chemin, première entre l’humain et le divin en étant la Mère de Dieu, première à nous prendre la main et à prendre en main notre destin.
Prière à la Vierge Marie :
=> Vierge Marie « La première en chemin », merci de nous prendre par la main et de nous inviter avec toi à oser la confiance.
=>Vierge Marie « La première en chemin », toi qui accueilles toujours avec bienveillance la prière de tes enfants. Obtiens-nous la grâce de garder en notre cœur ton Fils ressuscité en ne faisant aucun obstacle à l’œuvre de l’Esprit Saint en nous.
=> Vierge Marie "La première en chemin" , Cœur Immaculé de Marie, trésor inépuisable de grâce, nous nous confions à toi, ainsi que nos familles et ceux qui nous sont chers.
Apprends-nous à répondre oui à Dieu, dans l’humilité, la pureté du cœur, la simplicité et l’abandon à sa volonté, pour notre salut et celui du monde entier.
=> Vierge Marie « La première en chemin », comme tu nous l’ enseigne à travers la statue de Notre Dame de la Garde, tu n'es pas montrée comme une mère possessive qui garde son enfant contre elle. Bien au contraire, tu es celle qui nous donne Jésus. Puisque tu nous conduit à son Fils,
Enseignes-nous la foi la plus ajustée à son Fils. Garde-nous sous ta maternelle protection.
Que par tes mains nous soit donnée la miséricorde divine pour qu’elle sanctifie notre cœur et celui des pécheurs, les rendant semblables à celui de Jésus.
=>Vierge Marie « La première en chemin », par ton intercession, ô Marie, fortifie notre foi, et ravive notre charité.
04.- CAR VOICI DÉSORMAIS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
04.- CAR VOICI DÉSORMAIS MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
05 - MARIE VOUS SAUREZ LUI DIRE ou DITES-LUI, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La dévotion à Marie est née dès les origines du christianisme, nourrie par le texte apocryphe Protévangile de Jacques plus que par les textes peu nombreux du Nouveau Testament.
Mais le culte plus officiel rendu à Marie s’est développé surtout à partir du VIe siècle, à la fois dans les églises d’Orient et d’Occident.
Souvenez-vous...
(Prière de Saint Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux, né en 1090 à Fontaine-lès-Dijon et mort le 20 août 1153 à l'abbaye de Clairvaux,
est un moine bourguignon, réformateur de la vie religieuse catholique.
Réformateur de l'ordre cistercien (ou ordre de Cîteaux- "Ne point aspirer à monter, c’est descendre"
Souvenez-vous
ô très misécordieuse Vierge Marie,
qu’on n’a jamais entendu dire
qu’aucun de ceux qui ont eu recours
à votre protection,
imploré votre assistance
ou réclamé vos suffrages,
ait été abandonné.
Animé de cette confiance,
ô Vierge des vierges, ô ma mère,
je viens vers vous,
et gémissant sous le poids
de mes péchés,
je me prosterne à vos pieds.
O Mère du Verbe incarné,
ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement
et daignez les exaucer. Amen. (Prière de Saint Bernard)
Utilisation : chant pour une veillée.
Lors d’une célébration, plutôt un chant d’envoi :
nous repartons avec Marie sur les chemins de la vie.
05.- MARIE VOUS SAUREZ LUI DIRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
05.-MARIE VOUS SAUREZ LUI DIRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06 - NOTRE DAME DES GITANS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" La normalité est une route pavée : on y marche aisément mais les fleurs n'y poussent pas." (Vincent Van Gogh)
" Être différent n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même. "
(Albert Camus)
Gitan. Terme qui vient du mot "Egyptien", utilisé par les croisés au XIe siècle. Les Gitans vivent principalement en Espagne. Ils sont très différents des Roms et des Manouches du point de vue de leurs coutumes et de leur langue.L'Eglise des Saintes Maries de la Mer connaît plusieurs fois par an des heures de ferveur intense à l'occasion des Pèlerinages. Roms, Manouches, Tsiganes et Gitans arrivent des quatre coins d’Europe et même d’autres continents pour vénérer leur Sainte, Sara la Noire. Ils s’installent dans les rues, sur les places, au bord de la mer. Pendant huit à dix jours, ils sont ici chez eux.
Le pèlerinage est aussi l’occasion de retrouvailles et la plupart des enfants sont baptisés dans l’église des Saintes.
Ouvrir....à l'exemple de la Vierge Marie Notre Dame des Gitans
L’histoire de la statue de Notre-Dame des Gitans commence comme un miracle. Il y a soixante-dix ans, un voyageur, Émile Delacre, stationnait près de l’église de Tronville-en-Barrois avec sa nombreuse famille. Un camion, dont le chauffeur était ivre, quitta la chaussée et vint percuter la roulotte qui fut écrasée : le pétrole de la lampe se répandit et prit feu. Inexplicablement, toute la famille s’en sortit saine et sauve. Pensant que la Vierge Marie les avait ainsi protégés, Émile Delacre décida d’offrir une statue à l’église devant laquelle ils avaient échappé à la mort. Il en parla à l’abbé André Barthélémy qui voulut d’abord qu’il renonce à son projet ; mais il insista tellement que le « rachail » lui proposa d’offrir une statue portant dans ses mains une reproduction de la roulotte accidentée. C’est Claude Michel, un sculpteur de Thiaucourt (Meurthe-et-Moselle), qui la réalisa. Il représenta la petite verdine (roulotte) posée sur les genoux de la Vierge, maintenue
à la fois par la main maternelle de Marie qui la porte et par la main divine de l’Enfant Jésus qui la bénit. D’autres symboles rappellent la nature chère au coeur des voyageurs : le hérisson, les fleurs des champs et les oiseaux.
Leur choix, inspiré du chapitre VI de Saint Matthieu, invite à la prière ; il nous interroge aussi sur les moyens donnés aux Tsiganes pour continuer à voyager et à stationner aussi librement que les oiseaux du ciel qui volent au gré du vent. Et c’est bien ce chemin du voyage que montre Notre-Dame des Gitans. Après avoir longtemps trôné à la place d’honneur dans la caravane de Yoshka, elle ne s’est en effet jamais vraiment sédentarisée. Si elle a stationné à un moment à Romainville, elle a toujours quitté l’Aumônerie Nationale pour l’accompagner dans de nombreux pèlerinages. C’est d’ailleurs au cours de celui de Pomezia en Italie, en 1965, qu’elle a été couronnée par le Pape Paul VI. Depuis quelques années, ce sont les diverses régions de France qui l’accueillent pour un an, d’un pèlerinage de Lourdes à l’autre. Notre-Dame des Gitans voyage ainsi avec les familles, de terrains de stationnement en cités, et de pèlerinages en congrès. Partout où elle passe, elle permet la rencontre, la prière et elle est ainsi Parole d’Évangile pour aujourd’hui.
Veille sur nous sainte Marie, Ô Notre-Dame des Gitans !
Prière à Marie, lors d’un pèlerinage avec des gitans... demande pour que Marie veille sur nous. On se réfère à Jn 19,25 : « Femme, voici ton fils... -Voici ta mère ». Autre référence : Jean 2,5 : « Faites tout ce qu’il vous dira ».
(Le clip ci-dessous a été réalisé par Frère Daniel ELZIÈRE - F.E.C - Aumônier National des Gitans)
06.- NOTRE DAME DES GITANS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
07 - NOTRE DAME DE LA SALETTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le 19 septembre 1846, Marie apparaît à deux enfants, Mélanie et Maximin, sur la montagne de La Salette. Elle pleure et va révéler aux enfants ses secrets :
« On ne respecte plus le dimanche, jour du Seigneur, on jure sans cesse en ne respectant pas le nom de mon Fils. Si mon peuple ne se convertit pas, il lui arrivera de grands malheurs. Je ne peux plus retenir le bras de mon Fils »
Les protagonistes
Deux enfants, Mélanie et Maximin, pauvres parmi les pauvres, ignorants parmi les ignorants, mais deux enfants au cœur pur, furent les témoins d’une apparition de Marie sur la montagne de La Salette (Isère). Maximin Giraud a 11 ans et Mélanie Calvat, 14 ans. Lui est né à Corps (Isère) le 26 août 1835. Sa mère, Anne-Marie Templier, meurt alors qu’il n’a que 17 mois. Son père, Germain Giraud, charron, se remarie peu de temps après. Malmené par sa belle-mère, le petit Maximin passe alors beaucoup de temps à l’extérieur, s’amusant avec son chien et gardant sa chèvre. Mélanie Calvat, quatrième des dix enfants d’un tailleur de pierres de Corps, est née le 7 novembre 1831. Très jeune, elle est sollicitée par ses parents sans le sou pour garder le bétail dans les fermes environnantes, voire pour mendier dans la rue. Tous deux sont sans culture et sans éducation religieuse.
Les trois phases de l’apparition
Samedi 19 septembre 1846, veille de la fête de Notre Dame des Sept-Douleurs, les deux enfants gardent un troupeau de vaches dans la montagne alpine à 1800 mètres d’altitude, au lieu-dit La Salette.
1/La Vierge en pleurs
Après un repas près de la fontaine des Hommes puis une courte sieste, ils se réveillent et s’inquiètent du sort des bêtes. C’est alors qu’ils aperçoivent, dans le petit ravin de la Sézia, un globe de feu d’un mètre de diamètre environ. Soudain, l’insolite lumière tourbillonne, puis s’entrouvre. Stupéfaits, les deux enfants remarquent une forme humaine, une « Belle Dame », assise, les coudes appuyés sur les genoux et qui pleure.
2/La conversation
Mélanie et Maximin ignorent qui est cette « Belle Dame ». Celle-ci se lève, s’avance légèrement et leur dit :
« Avancez mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle »
3/L’Assomption
Traversant la Sézia, la « Belle Dame » gravit la pente du ravin, au lieu de monter tout droit, elle décrit une sorte de « S » très allongé. Arrivée sur le plateau, la « Belle Dame » s’élève, elle reste un moment suspendue en l’air, puis disparaît peu à peu. L’apparition est finie. Elle a duré, suppose-t-on, environ une demi-heure, mais elle sembla aux enfants aussi brève qu’un éclair.
Le message de Marie
D’abord assise et toute en larmes, la « Belle Dame » se lève et leur parle longuement, en français et en patois, de « son Fils » tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie.
« Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle. »
Ce 19 septembre 1846, la « Belle Dame », comme la décrivent Maximin et Mélanie, leur conte une Grande Nouvelle à partir du chemin de leur vie. C’est en larmes qu’elle la leur confie. Ces larmes montrent que, même si elle n’est plus de ce monde (cf. Jean 17), elle ne cesse d’être présente dans la vie difficile des paysans de l’époque, aux joies et aux drames des hommes, femmes et enfants de tous les temps et de partout. Mais derrière ces larmes, les mots sont prononcés pour réveiller l’espérance :
« N’ayez pas peur ».
Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois vient d’un grand crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles.
Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois vient d’un grand crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles. Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Elle poursuit :
« Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres !
Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse.
S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées
par les terres »
Ce « peuple » dont parle Marie refuse tout ce qui vient de Dieu et entame une vie où l’égoïsme des uns ne cesse de ruiner un peu plus la vie des autres. C’est donc la mort qui se profile pour ces hommes et ces femmes au bout de leur chemin et non la naissance à leur vraie Vie.
Marie demande à chacun des membres de son peuple de rectifier sans cesse l’image qu’il se fait de Dieu et de donner son adhésion libre et amoureuse à son Fils. Qu’il soit ainsi un peuple de vivants qui donnent du fruit. Elle prie son Fils de venir offrir ce qui manque à ses enfants pour qu’ils se reconnaissent aimés et que leur vie s’accomplisse dans l’amour.
« Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils. »
Marie apparaît à La Salette dans une époque où le dimanche n’est pas respecté. On travaille 7 jours sur 7. La révolution industrielle n’aura pas de scrupule pour ses ouvriers qui travailleront jusqu’à 14-15 heures par jour. La solidité de la famille, les liens de la communauté chrétienne sont menacés. Si la société d’aujourd’hui a besoin du travail de nombreuses personnes le dimanche pour assurer les soins, les transports, les loisirs…, la revendication du 7ème jour est légitime pour créer les conditions de repos conforme à la dignité humaine ; pour entretenir les liens vitaux avec Dieu et avec les frères et les sœurs que la vie nous donne.
Le bras de mon Fils : bras pesant, insistant : cloué sur la croix, (comme le grand Christ sur la poitrine de Notre Dame), il ne cesse de toucher notre conscience. C’est le bras cloué du juste assassiné, de l’amour rejeté. Qui peut rester indifférent devant le crucifié ? « Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. Mais ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Marie nous signifie que pour trouver la paix, pour trouver la vie, il nous reste à le saisir, ce bras, à le tenir pour aimer comme lui.
« Si la récolte se gâte, ce n’est rien que pour vous autres. Je vous l’ai fait voir l’année passée par les pommes de terre, vous n’en n’avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour Noël, il n’y aura plus. »
(Jusqu’ici la Belle Dame a parlé en français et termine son discours en patois.)
« Vous ne comprenez pas, mes enfants ! Je m’en vais vous le dire autrement. Si la récolta se gasta... Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer, tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera en poussière quand on le battra. Il viendra une grande famine. Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de sept ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront. Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront.
S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres. »
Marie utilise le langage de l’Apocalypse de Saint Jean ; toutes les époques sont concernées par la conversion. Le prophète Aggée mettait les mauvaises récoltes en lien avec l’absence de vigueur à redonner sa place centrale à Dieu (cf. Aggée 1,6. 10-11 ; 2, 15-19). L’Apocalypse parle de la sécheresse qui au lieu de provoquer à la conversion pousse au blasphème (Apocalypse 16, 8-9), exactement comme la pénurie de pommes de terre provoque les jurons, alors que les seuls responsables sont ceux qui ont désappris à partager !
A La Salette, Marie suggère que la fin de la disette est conditionnée par la conversion : « Si vous ne vous convertissez pas vous périrez tous (Luc 13, 3). » Si autrefois, ignorant ce que les sciences ont découvert, on cherchait en Dieu la cause des mauvaises récoltes, aujourd’hui Notre Dame nous appelle à chercher comment réagir en croyants, pour que l’épreuve ne brise pas les frères et sœurs en humanité.
Se convertir, ce n’est pas d’abord s’abîmer en prières, mais apprendre à aimer comme le Christ. « Le sacrifice que j’aime, dit le Seigneur, c’est faire droit au malheureux, à la veuve et à l’orphelin » (cf. Proverbes 21, 3 ; Osée 6,6 ; Matthieu 9,13).
« Faites-vous bien votre prière, mes enfants ? Pas guère, Madame. Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un "Notre Père" et un "Je vous salue". Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage.
L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la messe que pour se moquer de la religion. Le carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens ».
Marie invite les enfants à la prière. Dire tous les jours « que ton nom soit sanctifié », célébré, loué, reconnu, c’est choisir de ne pas utiliser en vain du nom du Seigneur. Reconnaissant notre dépendance à l’égard de Dieu pour le pain de ce jour, nous ne l’accusons plus d’être coupable de la pénurie. Nous ne prétendons plus bâtir le monde sans référence à lui. Le vide de Dieu ne cherche-t-il pas à être comblé par le recours « à la boucherie », à la consommation ? « Tu es fou ! Cette nuit-même on va te réclamer ta vie, qui va recueillir ce que tu as préparé ? » (cf. Luc 12, 19-21).
En proposant aux enfants de La Salette le Notre Père et le Je vous salue, Marie nous plonge au cœur de la Bible. Le Notre Père est la prière de Jésus, le résumé non seulement de son enseignement mais, plus profondément encore, de sa vie.
« N’avez-vous point vu de blé gâté, mes enfants ? Non, Madame ! Mais, vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu une fois, au Coin, avec votre père. Le maître de champ dit à votre père d’aller voir son blé gâté. Vous y êtes allés. Vous avez pris deux ou trois épis dans vos mains, vous les avez froissés et tout tomba en poussière. En vous en retournant, quand vous n’étiez plus qu’à une demi-heure loin de Corps, votre père vous donna un morceau de pain en vous disant : ‘Tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça. - Ah ! Oui Madame. Je m’en souviens maintenant. Tout à l’heure, je ne m’en souvenais pas. »
Monsieur Giraud, père de Maximin, charron de son métier, n’avait plus besoin de Dieu depuis longtemps. Au début, il ne veut rien savoir de ce que raconte son gamin. Puis il entend que Marie ne le juge pas, mais partage son souci de père de famille, angoissé de ne plus pouvoir donner de pain à son enfant. Bouleversé, il découvre le Dieu de tendresse. Sa vie en est profondément transformée, si bien qu’il ne fera plus travailler ses ouvriers le dimanche.
Comme monsieur Giraud se soucie de Maximin, Notre Dame se soucie des nourritures de son peuple. Se soucier de son prochain, ne serait-ce pas un appel pressant de Marie à La Salette ?
« Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !
Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple ! »
La Vierge associe les enfants à sa mission de prière, mais aussi à sa mission de messagère. Si le message confié à Maximin et Mélan
ie nous est parvenu, c’est que l’Église s’en est sentie dépositaire pour l’interpréter et le transmettre de nouveau. Le peuple de Dieu n’est pas seulement le destinataire de la nouvelle ; il en est aussi le messager.
Pourquoi la Vierge Marie apparaît-elle ?
Dans la mesure où l'Église est en marche et où elle ne cesse d'oublier que Dieu « nous a tout dit à la fois et d'un seul coup » en son Fils (Jean de la Croix), la Vierge vient le lui rappeler. Telle est la mission qu'elle a reçue au pied de la Croix : elle est mère et éducatrice de l'Église. Ainsi, Marie n'apparaît que pour ramener ses enfants à Dieu, à la Parole, à ce que Jésus leur a demandé dans l'Évangile.
07.- NOTRE DAME DE LA SALETTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
07.- NOTRE DAME DE LA SALETTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
08 - NOTRE DAME DU LAUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Notre-Dame du Laus
La Vierge Marie est apparue à Benoîte Rencurel de 1664 à 1718, dans le hameau du Laus sur la commune de Saint-Étienne-le-Laus, dans les Hautes-Alpes à 17km de GAP (05)
Le caractère spirituel des apparitions de Notre-Dame du Laus (1664) reconnu officiellement par l'Eglise,
le dimanche 4 mai 2008.
C’est en mai 1664 qu’une « Belle Dame » apparaissait à Benoîte Rencurel, bergère de 16 ans, au vallon des Fours, au-dessus du village de Saint-Étienne-du-Laus. À l’automne 1664, cette dernière lui demande dans la chapelle de Bon-Rencontre, au hameau de Laus, d’y bâtir un lieu « pour la conversion des pécheurs ».
Six experts étudient durant trois ans la véracité des faits. Conversion et guérison grâce à l’huile d’onction de la chapelle attirent 130 000 pèlerins en dix-huit mois. Entre 1668 et 1669, l’Église rouvrira la chapelle du Laus, lieu autour duquel Benoîte Rencurel bénéficiera durant cinquante-quatre ans d’apparitions de la Vierge, du Christ crucifié, d’anges et de différents saints dans dix lieux aux alentours (Saint-Étienne-d’Avançon, vallon des Fours, Pindreau, Embrun, La Saulce…). Membre du tiers ordre de Saint-Dominique, elle consacrera sa vie à l’accueil des pèlerins au Laus et au sacrement de la Réconciliation jusqu’à sa mort,
le 28 décembre 1718
La “ grâce du Laus ” est de rendre la démarche de conversion plus aisée et plus complète, en particulier dans le sacrement du pardon, la confession. Ce que Marie a appris à Benoîte demeure valable aujourd’hui : on ne se convertit vraiment qu’en étant encouragé par la douceur de la miséricorde. La présence maternelle de la “Mère de Dieu” agit en ce sens avec une force palpable. C’est pourquoi on aime l’appeler ici : “Refuge des pécheurs”.
“Elle a destiné ce lieu pour la conversion des pécheurs”
" Voilà le message si moderne et actuel de Benoîte : vivre le cœur à cœur avec Dieu dans la prière, entrer dans une démarche de conversion qui nous réconcilie avec nous-mêmes, avec les autres, avec Dieu, et vivre la mission là où la vie nous conduit, dans un quotidien fraternel et joyeux. C’est ce que nous raconte la vie de Benoîte. C’est ce que nous révèle son histoire simple et sainte. C’est en cela qu’elle est, aussi étonnant que cela puisse paraître, visionnaire et prophète pour notre temps..." (Mgr J.M. di Falco)
Pourquoi la Vierge Marie apparaît-elle ?
Dans la mesure où l'Église est en marche et où elle ne cesse d'oublier que Dieu « nous a tout dit à la fois et d'un seul coup » en son Fils (Jean de la Croix), la Vierge vient le lui rappeler. Telle est la mission qu'elle a reçue au pied de la Croix : elle est mère et éducatrice de l'Église. Ainsi, Marie n'apparaît que pour ramener ses enfants à Dieu, à la Parole, à ce que Jésus leur a demandé dans l'Évangile.
Pour le Catéchisme de l’Église catholique, le rôle des l'apparitions de la Vierge Marie « n’est pas de “compléter” la Révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l’Histoire » (CEC 67). Les voyants bénéficiaires de ces apparitions exercent une forme de prophétisme, explique Gilles Berceville, dominicain, professeur de spiritualité à l’Institut catholique de Paris : « Comme dans la Bible, la personne qui a reçu le message est prophète, pas seulement en annonçant une parole, mais en en témoignant par sa vie tout entière. »
08.- NOTRE DAME DU LAUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Sanctuaire Notre-Dame-du-Laus de Philipsburg (Canada)
dans le diocèse de Saint-Hyacinthe, souligne en 2021 son centième anniversaire (le 15 août).
L'abbé Patrice Savadogo raconte les apparitions qui ont marqué pendant plusieurs décennies la petite bergère,
Benoite Rencurel, et qui ont rayonné jusqu'au fonds du Québec.
L'abbé Patrice Savadogo est curé des paroisses formant l'Unité pastorale des frontières.
Musique: gracieuseté de Jean-Claude Gianadda, www.associationsaintbruno.net
Philipsburg est un village situé dans Brome-Missisquoi au Québec (Canada).
Dans la région touristique des Cantons-de-l'Est à environ 93 km de Montréal et 291 km de la ville de Québec.
08.- NOTRE DAME DU LAUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
09 - UNE VOIX, UN VISAGE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie parle, elle est "une voix, elle est un visage", dans notre vie chrétienne.
Ce n’est pas un effet du hasard si Marie est devenue la mère du Messie. L’histoire du salut qui va d’Abraham à Jésus, n’est autre chose qu’une longue préparation de la venue du Fils de Dieu parmi les hommes. En Marie, l’histoire du salut atteint son achèvement.
En prenant sa place dans l’histoire du salut, Marie entre dans une relation particulière avec chacune des trois personnes de la Trinité.
- Le Père la choisit et la fait entrer dans son plan d’amour en faveur des hommes. La miséricorde du Père se répand par Marie sur le monde.
- Le Verbe prend chair en elle et devient son enfant. Jésus aura à l’égard de Marie l’amour d’un enfant pour sa mère. Par sa maternité divine, Marie devient la théotokos, la Mère de Dieu.
- L’Esprit Saint opère en elle l’Incarnation par un acte de la puissance créatrice de Dieu. Marie coopère avec l’Esprit Saint à la réalisation du plan du salut.
La vie de Marie , sa vocation, prend tout son sens dans le choix de Dieu qui fait d’elle la mère de Jésus. De là découle aussi sa maternité spirituelle par laquelle elle devient notre mère.
09.- UNE VOIX UN VISAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
09.- UNE VOIX UN VISAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
10 - DEVANT VOUS MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Tournons-nous vers l'Église du Christ:
"Lumière des Peuples",
Tournons-nous vers Marie sa Mère et notre Mère, qui nous parle pour mieux nous conduire à son Fils, Jésus-Christ, Notre-Seigneur.
Marie intercède pour nous parce que, en elle, le Fils de Dieu est venu nous sauver.
Marie est associée par le Saint Esprit qui repose sur elle, associée par sa foi à toute la vie du Seigneur,
la Vierge est devenue aussi, au pied de la croix (Jean 19, 25-27), la Mère de tous les hommes sauvés par le Seigneur.
Marie intercède parce qu’elle est la Mère de Dieu et la Mère des hommes, notre mère à chacun de nous. Son intercession est maternelle. Les chrétiens sont attachés à elle à cause de l’Amour Maternel qu’ils ressentent.
Qu’ils soient saints ou pécheurs, tous se tournent vers elle. La raison de cet élan est un attachement de fils vis-à-vis de leur mère. Plus précisément, dans la foi, les chrétiens croient à cette présence unique de leur mère auprès du Sauveur, auprès de la source de toutes les grâces. « Ils croient… »
Nous l’affirmons : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous… »
Commentaire et utilisation :
Prière toute simple de confiance et d’abandon envers Marie, quand on vient faire brûler un cierge devant sa statue ou son icône.
Chant pour une veillée mariale, une procession aux flambeaux à Lourdes...
10.- DEVANT TON ICÔNE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
11 - ET LA VIERGE DORÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le monument de la Vierge dorée à Marseille est situé à l’angle du boulevard Voltaire et de la rue des Héros dans le 1er arrondissement de Marseille.
Le pape Pie IX promulgue le 8 décembre 1854 le dogme de l’Immaculée Conception, affirmant que la vierge Marie a été exemptée du péché originel. Pour célébrer cet évènement, plusieurs colonnes commémoratives sont érigées dans de nombreuses villes. Ainsi à Marseille deux monuments sont construits : le couronnement de la Tour Sainte au quartier de Saint Marthe et la Vierge Dorée.
11.- ET LA VIERGE DORÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
12 - VOUS NOTRE DAME DE LA PRIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie nous mène à Jésus
Marie est Mère de l’unique Sauveur des hommes. « Elle n’ajoute rien à Jésus Christ. Elle est tout entière intérieure à son mystère » (Saint Jean Eudes). On doit la regarder comme inséparable de son Fils. Elle l’accompagne au long de sa vie, communiant à ce qui habite son cœur : Bethléem, Nazareth, Cana, le Vendredi Saint. Sur la croix, Jésus lui confie Saint Jean et tous ceux qui croiront en lui. Elle est au Cénacle, priant avec les disciples et demandant l’Esprit Saint. Elle accompagne l’Église naissante.
Marie ne fait pas d’ombre au Christ. Au contraire, la Vierge Marie est celle qui, de façon la plus sûre, nous conduit vers Lui. Se mettre à l’école de Marie, c’est porter ce même regard, tour à tour interrogatif, douloureux, radieux, de la Vierge sur le mystère de son Fils.
« Si donc, nous établissons la solide dévotion de la Très Sainte Vierge , ce n’est que pour établir plus parfaitement celle de Jésus Christ » (Saint Louis Marie Grignion de Montfort).
12.- VOUS NOTRE DAME DE LA PRIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
13 - Ô MARIE SOUVIENS TOI DE NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Rappelons-nous les dernières Paroles de Jésus sur la croix :" Père, que ta Volonté soit faite ! "
Chrétiens, nous sommes tous appelés nous aussi à nous abandonner avec une confiance d’enfant à la volonté de Dieu, quelles que soient les circonstances à travers lesquelles elle se manifeste.
La Bible ne rend pas Dieu responsable des maux perpétrés par le diable ou les pécheurs, mais elle affirme que, mystérieusement, Il les permet. Lorsque le saint homme Job perd ses enfants, ses biens et sa santé, il ne dit pas, remarque saint Augustin : » Le Seigneur me les avait donnés et le démon me les a ôtés « ; mais, en homme éclairé, il affirme ; » C’est le Seigneur qui me les avait donnés et c’est Lui qui me les a ôtés, que son Nom soit béni ! » » (Jb 1, 21 ) Marie a donc pris très jeune l’habitude de s’abandonner avec confiance entre les mains de Dieu, comme les psaumes l’y invitaient.
A l’Annonciation, la Vierge Marie accepte d’avance avec une totale confiance toutes les conséquences du «oui » qu’elle prononce. Lorsque ces événements se produiront, elle les acceptera comme venant de la Main de Dieu : la naissance de son enfant dans une crèche, la fuite en Egypte, la disparition de son enfant lors de son premier pèlerinage à Jérusalem, son rejet par les gens de Nazareth, etc. Et l’Evangile précise bien que Marie et Joseph ne comprirent pas la réponse que Jésus leur fit, après qu’ils l’eurent retrouvé dans le Temple (Lc 2,5O).
13.- Ô MARIE SOUVIENS-TOI DE NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
14 - MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jamais nous n’aimerons la Vierge Marie autant que Jésus lui-même :
Mère de Dieu et Mère de nos âmes, nous lui devons donc un amour toujours plus ardent, toujours plus filial, et jamais nous ne pourrons dire que nous en avons fait assez.
14.- MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
15 - MAIS D'OÙ VIENT CETTE SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La fontaine d’eau vive correspond à Jésus Christ et à son Évangile. Le message que Jésus a donné à la femme près du puits est le même que celui qu’Il a partagé avec les personnes qui se présentaient pour écouter son sermon simplement pour recevoir la nourriture gratuite qu’Il distribuait quelquefois.
Nous pouvons avoir accès à l’Eau Vive au travers de l’Esprit Saint. L’Esprit Saint est ce qui nous permet d’accéder directement aux révélations personnelles, au réconfort et au sentiment de paix.
Lorsque nous rencontrons des problèmes dans nos vies, nous pouvons prier
et demander conseil a l’Esprit Saint.
15.- MAIS D'OÙ VIENT CETTE SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
16 - Petit poème filial à MARIE DE NAZARETH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie « Mère de l’Église » (Pape Paul VI)
Marie, fille juive de Judée, est Mère de Jésus de Nazareth. Sainte Vierge Marie, Notre Dame, Mère de Dieu.
La racine égyptienne m.r.y (= aimer) semble pourtant crédible.
Une autre très courante également est : « noble, élevée ». En revanche, il convient de tenir pour purement poétique l'explication par l'hébreu mar yam (« goutte de la mer »), latinisé en Stilla Maris, lui-même devenu Stella Maris (« Étoile de la mer »).
Les Évangiles de Matthieu et Luc rapportent l'Annonciation, c'est-à-dire l'annonce par l'ange Gabriel à Marie puis à Joseph à qui elle était fiancée, de la conception virginale de Jésus, le récit de Luc donnant plus de place à Marie, alors que c'est l'inverse dans celui de Matthieu.
L'évangéliste Jean, s'il cite plusieurs fois la mère de Jésus, ne la cite jamais par son nom mais seulement par "la mère" .
Les textes évoquent ensuite la Présentation au Temple pour accomplir le rite de rachat du premier-né. Syméon prophétise qu'elle connaîtra la douleur (Lc 2, 21-35). Plus tard se produit l'épisode de la disparition de Jésus à l'âge de douze ans (Lc 2, 41-51), lors de la montée annuelle au Temple de Jérusalem : alors que ses parents repartaient pour Nazareth, l'enfant était resté dans le Temple pour discuter avec les docteurs de la loi.
Marie est là quand Jésus assiste aux Noces de Cana (Jn 2, 1-11), puis une fois où elle était à sa recherche alors qu'il enseignait (Mc 3, 31-35), enfin au moment de la crucifixion. Son fils la confie avant de mourir à son disciple préféré.
« Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19, 25-26)
La Vierge Marie se trouve parmi les disciples lors de la Pentecôte (Ac 1, 14).
16.- PETIT POÈME À MARIE de Nazareth
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
17 - À PRÉSENT SUR MA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Lorsque l’homme se fait pèlerin, il marche sur des traces : celles d’une rencontre initiale, qui marque un point dans l’histoire, un jalon qui pour des générations sera le témoin, le repère, et à partir duquel se sont peu à peu stratifiées les traces des marcheurs et transhumants de Dieu qui se sont mis en quête sur ces chemins-là, espérant une semblable rencontre, qui leur advient.
Le tout premier lieu du pèlerinage chrétien fut le tombeau de Jésus, tombeau vide auprès duquel on venait faire mémoire de ce premier jour de la semaine où des femmes vinrent au tombeau et le trouvèrent ainsi, avant que des anges – c’est-à-dire une révélation venue de Dieu – ne leur annoncent que celui qu’elles cherchaient était ressuscité et les précédait. Les récits de résurrection des Évangiles sont nés de cet étonnement, de ce mouvement et de cette mémoire.
Le pèlerinage marial vint un peu plus tard. À Rome le pape Libère fit construire dès la fin du ive siècle Saint-Marie-Majeure. Pour la France, c’est au Puy-en-Velay qu’est apparu le premier culte marial, qui supplantait en ce lieu un culte celte ancien. Le premier sanctuaire y fut considérablement agrandi au xiie siècle, face à l’afflux important de pèlerins.
Jusqu’au viie siècle, il existait une unique fête de la Vierge. Fixée au 1er janvier, elle était directement liée à la naissance du Sauveur. Entre le Viie et le ixe siècle, cette unique fête céda peu à peu la place à un cycle de quatre fêtes, que soutenaient les pèlerinages en l’honneur de Marie : l’Annonciation, le 25 mars, l’Assomption, le 15 août, la Nativité, le 8 septembre, et la Purification, le 2 février. Autant d’occasions de mettre en mouvement les foules et de développer le culte marial, qui connut un essor important en Occident entre la fin du ixe siècle et le xiie siècle, quand les souverains se mirent à afficher une dévotion particulière envers la Vierge.
C’est véritablement au cours des XIe, XIIe et XIIIe siècles que se développa progressivement en Occident le culte de Marie. Perçue comme le pont entre ici-bas et l’au-delà, la Vierge fut alors placée au cœur de la politique et des affaires des hommes, au cœur de la famille chrétienne et aussi de l’Église. Saint Bernard (1091-1153), premier abbé de Clairvaux, joua un rôle important dans la piété mariale naissante.
Saint Jacques de Compostelle bien sûr, fut aussi un lieu important de pèlerinage. Et c’est probablement le xXIIe siècle qui marqua l’âge d’or de Compostelle, en ses quatre grandes routes qui, de Tours, Vézelay, Le Puy et Arles, se dirigeaient vers les Pyrénées. S’y rejoignaient alors des pèlerins venus de France, de Rome et de Venise, de Munich et de Berlin, d’Hambourg et de Bruges, puis de Suède et d’Europe du Nord
Telle est, par les sommets, la grande histoire des pèlerinages, qui marqua éminemment la France. Mais il faudrait nommer encore bien d’autres lieux, du Mont Saint-Michel à Sainte Anne d’Auray, La Salette et Lourdes. La Terre sainte quant à elle, demeure un cas particulier : on y vient aux sources de la foi et de toute l’histoire biblique.
17.- À PRÉSENT SUR MA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
18 - MARIE VOUS ÊTES NOTRE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Aimer la Vierge Marie, c’est l’imiter…
Et aimer fidèlement notre Mère,
c’est l’imiter ardemment.
Là encore, ses enfants que nous sommes peuvent-ils trop lui ressembler ?
Commentaire : chant à Marie qui insiste sur son rôle et sa mission d’être la première : première sur notre chemin, première entre l’humain et le divin en étant la Mère de Dieu, première à nous prendre la main et à prendre en main notre destin.
Utilisation : chant pour une veillée. Lors d’une célébration, plutôt un chant d’envoi : nous repartons avec Marie sur les chemins de la vie.
18.- MARIE VOUS ÊTES NOTRE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
19 - COMME UNE LAMPE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Deux dogmes essentiels :
l’Immaculée Conception et l’Assomption.
19.- COMME UNE LAMPE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Cd N°2
01 - MAGNIFICAT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La prière du Magnificat est une prière directement tirée de l’Évangile selon saint Luc (1,42-55), aussi nommée cantique de Marie.
La Vierge Marie, enceinte de Jésus, rend visite à sa cousine sainte Elisabeth. Lorsqu’elle entre dans la maison de Zacharie et Elisabeth, cette dernière est remplie d’Esprit Saint et nous offre la belle et puissante prière à Marie qu’est le Magnificat.
Le Magnificat est le cantique chanté par la Vierge Marie après l'Annonciation, lors de la visite qu'elle rend à sa cousine Élisabeth, plus âgée qu'elle et enceinte. ...
Également intitulé Cantique de Marie, ainsi que Cantique de la Vierge,
le Magnificat est tiré de l'Évangile
de Luc, 1, 46-56
Le Magnificat est le chant d'action de grâce de Marie, en réponse à la salutation d'Élisabeth, sa cousine, rapporté par l'évangile de Luc, est le plus beau des cantiques bibliques. Déjà en usage dans la communauté primitive de Jérusalem, il y a deux mille ans, il fut longtemps un des chants les plus populaires de la liturgie chrétienne. Pourtant, la majorité des exégètes ne l'attribuent plus à Marie aujourd'hui...
Nous avons des raisons très sérieuses d'attribuer ces mots à la Mère de Jésus elle-même. C'est Marie qui les transmit à la communauté primitive.
Il montre l'universalité et l'originalité du Magnificat : le renversement des hiérarchies humaines et des structures d'injustices pour nous faire entrer dans la révolution de l'Amour de Dieu. En ce sens, Marie ne serait-elle pas le Premier Évangéliste ?
Le Magnificat est la prière de Marie à son Dieu.
La prière de Marie s’accomplit en fait dans le « Magnificat », sa « profession de foi » (Luc, 1, 46-55). Ce n’est plus la prière à Marie, c’est la prière de Marie. Chacun de nous peut en faire sa prière quotidienne. Elle est, en effet, l’action de grâce de Marie qui a cru en la Parole de Dieu. Même si sa situation humaine est angoissante, elle peut louer Dieu pour sa miséricorde infinie, son « amour qui s’étend d’âge en âge » et reconnaître qu’il entend l’appel des pauvres et des petits. « Le Seigneur fit pour moi des merveilles ! Saint est son nom ! » Avec la Vierge Marie nous apprenons la louange et l’action de grâce, nous devenons disciples et nous ouvrons notre cœur au Seigneur. Soyons heureux de la prier et d’apprendre par elle à prier Dieu notre Père.
01.- MAGNIFICAT (Rwanda)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
01.- MAGNIFICAT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
02 - MERCI MARIE D'AVOIR DIT OUI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie est figure de l’Eglise, figure de l’homme croyant qui ne peut arriver au salut et à la réalisation plénière de lui-même que par le don de l’amour…
02.- MERCI MARIE D'AVOIR DIT OUI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
03 - CHERCHER AVEC TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" DIEU NE NOUS A PAS CRÉÉ AVEC NOUS,
MAIS IL NE NOUS SAUVERA PAS SANS NOUS "
(Saint Augustin).
=> Marie accompagne-nous sur les chemins de la vie, dans ce pèlerinage de foi que Tu as a emprunté
=> Accompagne-nous aujourd’hui sur nos routes humaines.
=> Tu as pris la route « en hâte » pour aller voir ta cousine Élisabeth,
=> Obtiens-nous de porter le Christ à ceux que nous visitons.
=> Tu as dû prendre la route pour le recensement à Bethléem,
=> Que nos voyages obligés nous fassent rencontrer le Christ pauvre.
=> Tu as dû t’exiler en Égypte,
=> Rends-nous compatissants aux exilés.
=> Tu es allée à Jérusalem pour la Pâque, avec Joseph et Jésus,
=> Que l’écoute de la Parole soit de tous nos pèlerinages.
=> Dans la joie, tu as quitté ta maison pour venir aux noces de Cana,
=> Réjouis-nous du vin du Royaume.
=> Tu as accompagné Jésus annonçant la Bonne Nouvelle sur les routes de Palestine,
=>Accompagne et réconforte les messagers de la Bonne Nouvelle.
=> Tu as suivi Jésus sur le Chemin du Calvaire,
=>Accompagne-nous quand nous portons la Croix.
=> Tu as accompagné les premiers pas de l’Église naissante,
=>Accompagne-la aujourd’hui, vers une nouvelle Pentecôte.
03.- CHERCHER AVEC TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
03.- CHERCHER AVEC TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
04 - JE VOUS SALUE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L'Ave Maria (c'est-à-dire «Je vous salue Marie», en latin) est certainement la plus connue et la plus répandue de toutes les prières à la Vierge.
C'est à partir du XIIIe siècle que plusieurs conciles en France, en Espagne, en Angleterre et en Germanie proposèrent cette prière au peuple chrétien : elle faisait partie de celles que tout fidèle devait connaître. Les moines cisterciens et les religieux dominicains contribuèrent très activement à sa diffusion.
Saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin reprirent aussi cette prière dans leurs traités.
Marie tu marches d’un pas assuré, sur cette route que Tu dois suivre, avec ton Fils pour aller jusqu’à la Rédemption, jusqu’à notre Salut, jusqu’à la Croix. Tu vas sans crainte car le trouble ne pénètre pas ton âme virginale. Marie, tu scrutes la route pour découvrir les beautés de la Création que Dieu y a prodiguées, mais aussi pour voir se profiler dans le lointain l’ombre de la Croix, ce qui donne à ton regard cette gravité qui émeut. Sachant par avance ce que va coûter à ton petit Jésus le Salut de cette pauvre humanité pécheresse, d’un geste impulsif et maternel tu Le presses sur son cœur.
04.- JE VOUS SALUE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
05 - BÉNIE SOIS TU MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Je n’ai rien à Te dire mais, passant par là,
j’ai poussé la porte,
pour voir… par curiosité… pour prier aussi, peut-être.
Car il fait bon dans ce silence,
et je me laisse envahir par Lui.
Comme il fait bon dans Ta maison.
Je n’ai rien à Te dire,
mais cet autel m’attire et ces chaises et ces bancs vides
me parlent des hommes absents
qui viennent y prier à d’autres heures
parce que, pour eux, Tu es le Dieu vivant.
Mais oui, bien sûr, cette église vit de Toi.
Je n’ai rien à Te dire
et je me surprend à Te parler.
J’emporte avec moi, et pas seulement pour moi,
Ton silence et Ta paix.Tu m’as accueilli.
Je t’ai rencontré.
Je le dirai à mes frères.
S’ils pouvaient un jour aussi rencontrer Ta présence.
(Jacques Fournier, Remiremont)
05.- BÉNIE SOIS-TU MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06 - TOURNENT CES GRAINS DE CHAPELET
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Prière préférée de Saint Jean-Paul II, le chapelet
« épouse le rythme de la vie humaine ».
Alternance de récitation et de méditation, sur les différents mystères, joyeux, lumineux, douloureux et glorieux, et sur leurs fruits.
Comment réciter le chapelet ?
On commence par le Signe de Croix :
« Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen. »
Puis, on redit notre foi avec la prière du Je Crois en Dieu.
Sur le Premier grain, on dit le Notre Père puis sur les trois grains suivants : trois Je vous salue Marie et le Gloire au Père,
hommage d’amour et d’adoration à la Trinité.
06.- TOURNENT CES GRAINS DE CHAPELET
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06.- TOURNENT CES GRAINS DE CHAPELET
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
07 - TON NOM MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Sainte Catherine Labouré, fille d'un cultivateur de la Côte d'Or, vient d'arriver au couvent de la rue du Bac à Paris. A deux reprises, la Vierge va se manifester à la jeune novice.
La première fois, le 19 juillet 1830, et la seconde
le 27 novembre de la même année.
Ce 27 novembre, la Vierge Immaculée confie à Catherine la mission de faire frapper une médaille, qu'elle lui montre : "FAITES FRAPPER UNE MEDAILLE SUR CE MODELE, dit la Vierge, LES PERSONNES QUI LA PORTERONT AVEC CONFIANCE RECEVRONT DE GRANDES GRACES, SURTOUT EN LA PORTANT AU COU".
Cette médaille connut immédiatement une diffusion prodigieuse. D'innombrables grâces de conversion, de protection et de guérison furent obtenues, c'est pour cette raison d'ailleurs, que la médaille fut surnommée la MÉDAILLE MIRACULEUSE...
Est-il encore utile de rappeler que cette médaille, par la volonté même de Marie, est à l'origine de l'invocation : "Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS",
qu'elle nous demande de répéter souvent en plus du port de la dite médaille.
07.- TON NOM MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
08 - PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Références bibliques : Mt 2, 11-15 - Lc 1, 38.39.40.47 - Jn 2, 1-12 - Jn 19, 26-27 - Ac 1, 14.
Me voici devant Toi, Seigneur.
Pourquoi ?
Je ne sais peut-être pas très bien.
L’église était ouverte… Je suis entré… J’ai
fait le tour…
Et puis, j’ai pensé à Toi.
Toi, Dieu que j’ai peut-être oublié, mais qui demeures
au plus profond de moi.
Je me rappelle que tu m’as créé à ta ressemblance.
Et cette marque en moi, elle est toujours présente…
même si je n’y pense pas.
Oui, c’est peut-être Toi qui m’as fait un signe
discret, mais un signe amical.
Alors, que te dire ?
Oh ! Peut-être rien. Simplement passer quelques instants devant
Toi, puisque j’ai le temps : je suis touriste.
Jésus, Ton Fils, a bien passé plus de trente années
de sa vie avec nous.
Alors, moi, je peux bien prendre quelques instants.
Oui, réveille en moi ta présence, ton
amour, ta joie, ta fidélité, ton pardon.
Et puis, j’en profite pour te dire tout ce que j’au au fond du cœur
:
mes joies… mes espérances… mes soucis… mes inquiétudes…
mes peines… mes échecs.
Oui, je te confie tout ce que je suis, tout ce que je voudrais être.
Je te confie aussi, ceux que j’aime, ceux que j’ai beaucoup
de mal à aimer…
Je te confie le monde : ses grandeurs et ses misères.
Tu vois, Seigneur ! Ca fait du bien de prendre un petit
moment pour se rencontrer, pour se parler…
Au fond, c’est pas si compliqué que ça de parler avec
Toi !
Après tout, on est de la même famille : Tu es mon Père,
je suis ton fils.
C’est, je crois, des choses comme ça que nous a dit Jésus
: Ton Fils premier, ton aimé, notre grand frère.
J’essaierai même, quand je ne serai plus touriste,
de recommencer à causer avec Toi.
Seigneur, je te dis ” au revoir “, parce qu’un
touriste, ça ne reste pas longtemps à la même place…
sinon, on n’est plus touriste !
Mais Seigneur, tu peux m’accompagner, marcher avec moi…
Tu es si discret que personne ne te verra…
Mais moi, je saurai que Tu es toujours avec moi
08.- PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
09 - TOI N.D DE LA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jésus
Fais-nous la grâce, je t’en prie,
puisque nous frappons à ta porte,
de te manifester à nous, Sauveur plein d’amour.
Te comprenant mieux,
puissions-nous n’avoir d’amour que pour toi,
Toi seul.
Sois, nuit et jour, notre seul désir,
notre seule méditation, notre continuelle pensée.
Daigne répandre en nous assez de ton amour
pour que nous t’aimions comme il convient.
Que ta charité pénètre toutes nos facultés,
pour que nous ne sachions plus rien aimer,
sinon toi, qui es éternel.
Saint Colomban
09.- TOI NOTRE DAME DE LA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
10 - SANCTA MARIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Vierge des Pauvres, soyez bénie !
Et béni soit Celui qui daigna Vous envoyer vers nous ! Ce que Vous n'avez cessé d'être pour nous, Vous l'avez été et Vous le serez pour tous ceux qui comme nous et mieux que nous, Vous ont donné ou Vous donneront leur foi et leur prière. Vous serez pour nous tous ce que Vous Vous êtes révélée à Banneux : la Médiatrice de toutes les grâces, la Mère et l'associée du Dieu-Sauveur, la Mère compatissante et puissante, qui aime les Pauvres et tous les hommes, qui soulage les malades, qui soulage la souffrance, qui sauve les individus et les sociétés, la Reine et la Mère de toutes les Nations, venue pour conduire ceux qui se laissent guider par Vous vers Jésus, vraie et unique Source de la Vie éternelle. Amen.
10.- SANCTA MARIA JE VOUS AI VU MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
11 - TU DESSINES AUJOURD'HUI, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Alors Marie dit : "Je suis la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole." (Lc 1, 38)
"Il s'est penché sur son humble servante." (Lc 1, 48)
La "Merveille", la grande promesse qui était annoncée, dans la chair et le sang, l'âme et l'être de Marie, fille d'Israël. Non pas dans un palais, non pas dans une princesse ou une reine, non pas dans un temple ou dans une créature céleste, mais dans une jeune fille humble et fidèle, dans une fille digne de l'Israël de Dieu, dans une femme qui allait devenir – mais qui l'était déjà dans son immaculée conception - la Femme qui enfante l'humanité nouvelle, la nouvelle Eve. Plus encore, bien plus grand et immensément extraordinaire, c'est dans cette femme anonyme que le Fils de Dieu va venir prendre chair en prenant naissance, chair, sang et vie en elle, par elle, avec elle, et en faire la
" Mère de Dieu " !
11.- TU DESSINES AUJOURD'HUI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
12 - DEVANT TON ICÔNE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Ce que l’Evangile nous dit par la Parole,
l’icône nous le montre et nous le rend présent. »
L’Incarnation est le fondement de l’icône, et les icônes de la Mère de Dieu manifestent que « la place de la Vierge Marie est au centre de l’histoire du salut. En fait, la Providence divine, respectant la liberté des créatures, ne pouvait pas trouver son plus haut accomplissement dans l’Incarnation du Fils de Dieu avant que la Vierge Sainte n’ait consenti à ce que « le mystère resté caché depuis les siècles et les générations » (Col 1, 26) se réalise en elle, faisant d’elle la Mère de Dieu. »
Références bibliques : (Théo Penndu) Lc 1, 38 «Voici la servante du Seigneur ; que tout se fasse pour moi selon ta parole. »- Lc 2, 19-51 « Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur »- Jn 19, 25. « Prés de la croix de Jésus se tenait sa Mère... »
Utilisation catéchétique : Chant de prière à Marie. Suivre Jésus avec Marie... ou Marie : chemin vers Jésus.
12.- DEVANT TON ICÔNE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
13 - TOUT PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jean, l’évangéliste relate une des dernières paroles de Jésus : « Femme, voici ton fils ». Jésus confie l’apôtre Jean à sa mère. Puis Jésus confie Marie à son disciple : « Voici ta mère » (Jean 19, 25-27)
Par la suite, Marie sera désignée comme mère des Chrétiens, de tous ceux qui reconnaissent le Messie de Dieu sous les traits du crucifié et proclament sa Résurrection. Au jour de Pentecôte, on retrouve Marie présente au milieu des disciples. Depuis son « oui » de départ, Marie a toujours fait preuve de persévérance dans la foi. Au cours des siècles, les Catholiques ont toujours vu en Marie le disciple par excellence.
En elle, se manifeste tout ce que Dieu peut réaliser en un être humain accueillant la sainteté de Dieu.
13.- TOUT PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
14 - JE N'AI QUE MON SILENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Selon la tradition de l’Église,
Marie, témoin de l’Amour de Dieu peut recevoir plusieurs titres :
– « Mère de Dieu » (Concile d’Ephèse en 431). En Jésus, l’Église reconnaît le Dieu fait homme, c’est une affirmation essentielle de la foi chrétienne. Parce qu’elle est Mère de Jésus, Marie peut être appelée Mère de Dieu.
– « Vierge ». En fait, il s’agit moins de dire quelque chose sur Marie, que sur Jésus. Il est le Messie, né non d’une volonté d’homme, mais donné par Dieu à l’humanité, gratuitement, de manière totalement inédite. Jésus vient d’ailleurs, il est dit : « conçu par l’Esprit Saint ».
– « Immaculée ». Dès sa naissance, Marie est orientée selon l’amour de Dieu, elle est prête à l’avènement du Christ venu pour le salut de tous les hommes.
14.- JE N'AI QUE MON SILENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
15 - DÉCOUVRIR LA SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
“Allez boire à la source et vous y laver”, voilà ce que la Vierge Marie a demandé à Bernadette Soubirous, le 25 février 1858. L’eau de Lourdes n’est pas de l’eau bénite. C’est une eau banale. Elle n’a aucune vertu thermale ou propriété spécifique. La popularité de l’eau de Lourdes est née des miracles. Les personnes guéries se sont soit appliqué, soit ont ingéré l’eau de la source. Bernadette Soubirous a dit elle-même : “On prend l’eau comme un médicament… Il faut avoir la foi, il faut prier : cette eau n’aurait pas de vertu sans la foi !”. L’eau de Lourdes est le signe d’une autre eau : celle du baptême.
Les interventions de Marie à Constantinople ont été très fréquentes, notamment au sanctuaire de la Source Vivifiante, toujours très célèbre, à l'ouest de la ville, un peu à l'extérieur des remparts, près de la porte de Silivri. C'est le lieu d'une multitude de miracles qui se sont réalisés et continuent de l'être depuis plus de 15 siècles par l'intercession de la Vierge,
« Source de Vie ».
Au 19e siècle, l'église est reconstruite telle qu'elle existe encore aujourd'hui, ainsi qu'une autre plus petite abritant la Source. Cet endroit est appelée actuellement "Balikli" ou "Baloukli", du turc "balik" qui signifierait "poisson" ; l'eau y est en effet très poissonneuse. Depuis 1824, tous les patriarches de Constantinople sont enterrés au monastère.
Cette eau de salut coule toujours... pour la guérison des maladies du corps et de l'âme :
« O Vierge, tu es en vérité la Source de l'eau vive ; seule tu effaces à ton contact les cruelles maladies des âmes et des corps, en nous versant le Christ comme l'eau du salut » (matines orientales de la fête de ce jour).
15.- DÉCOUVRIR LA SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
16 - SOUVENT MARIE JE PENSE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L’Assomption de Marie signifie qu’en vivant pleinement de l’Esprit Saint, elle accède totalement, par la grâce particulière de son fils, au monde nouveau et définitif de la Résurrection.
Marie nous précède sur le chemin des sauvés en Jésus Christ. (…)
Nous sommes des voyageurs… quelque fois imprudents et fatigués. Alors, comment prévoir le danger et l’éviter,
… Regardons le Signe Rédempteur… Il nous rappelle qu’une Mère douce, bonne et secourable, veille sur nous et nous tient par la main, pour nous guider sur toutes les routes de la vie. Nous voulons éviter les dangers de la route ? La Croix du Christ vous rappelle qu’à ses pieds, la Mère du Sauveur se tient debout, intercédant pour nous .
Puisse-t-elle, la Douce et Miséricordieuse Vierge Marie, bénir, garder et protéger tous ses chers enfants qui manifestent un si grand amour pour elle !
16.- JE N'AI QUE MON SILENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
17 - SAINTE MARIE JE ME REMETS EN TRE TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
Et après avoir dit cela, il expira. (Luc 23, 46)
Nous sommes invités à prendre la Vierge Marie chez nous comme notre Mère, comme Jean après la mort et la Résurrection du Seigneur. Quelle place doit occuper la Vierge Marie dans nos cœurs et dans nos vies ?
Les noces de Cana peuvent à nouveau nous éclairer. Elle est celle qui intercède pour nous auprès de son Fils quand le vin de la joie et de la grâce vient à manquer dans nos vies afin que Jésus puisse nous combler de sa grâce. C’est elle qui nous invite, comme elle l’a fait auprès des serviteurs du banquet, à faire tout ce que le Christ nous dira en nos cœurs. Elle nous encourage donc à devenir de vrais disciples de Jésus.
Marie est aussi pour nous le modèle le plus achevé du disciple. Sa vie, tout empreinte de la présence du Seigneur et d’un désir ardent de répondre à son amour, nous invite à l’imitation de ses vertus en tant que disciple modèle. Marie loue le Seigneur Dieu pour ce qui se produit par elle : la venue du Messie. Elle exprime la reconnaissance de tous les hommes à l’égard de Dieu car son amour transforme le monde selon sa promesse. Invoquer Marie, c’est faire appel à sa proximité avec Jésus, à son intercession auprès de Dieu. Depuis des générations, les catholiques confient à Marie leurs soucis, leurs préoccupations pour le monde, leur désir d’avancer dans la foi. Certains font mémoire des événements de la vie du Christ en égrenant le chapelet et en récitant le « Je vous salue Marie ». Tout ce qui se passe dans les lieux de pèlerinage est de cet ordre-là.
Marie nous précède sur le chemin. Avant nous, elle a vécu son « pèlerinage de foi ».
17.- SAINTE MARIE JE ME REMETS ENTRE TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Les 15 Mystères du Rosaire
peuvent être un véritable "parcours catéchétique"
Les mystères joyeux
Premier mystère joyeux : L’Annonciation. L’ange Gabriel annonce à Marie : « Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus » (Lc 1, 31). Jésus veut dire « Dieu sauve ». Le salut s’accomplit par l’Incarnation. Pour sauver l’homme Dieu se fait homme. Le corps humain et non le Temple de Jérusalem devient la demeure de Dieu parmi les hommes.
La Vierge Marie devient « le buisson ardent » car en elle brûle sans se consumer la flamme de l’amour divin. En Jésus « habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité » (Col 2, 9). Comme Jacob à Béthel, nous pouvons nous exclamer : « Dieu est en ce lieu et je ne le savais pas ! » (Gn 28, 16).
Qu’avons-nous en commun avec Dieu ? La vie ? L’amour ? La raison ? L’image et la ressemblance ? Nous avons en commun avec Dieu l’humanité. L’une des trois personnes de la Trinité, le Fils, est homme. C’est cette humanité commune à Dieu et à chacun qui fonde la dignité sacrée de la personne, le dialogue des religions et les droits humains.
2ème mystère joyeux : La Visitation. « Le Seigneur a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles » (Lc 1, 52), prie Marie dans le Magnificat en rencontrant sa cousine Élisabeth. Dieu enrichit l’humanité par la pauvreté de son Fils Jésus. Loin de dominer les hommes par sa force, le Fils de Dieu s’humilie lui-même en devenant fragile comme nous. Son corps humain connaît la faim, la soif, la fatigue, la souffrance… Par son abaissement, il exalte les humiliés qui comptent sur Dieu. Mystère paradoxal qui nous renvoie à Pâques où le Crucifié répand la Gloire de Dieu.
3ème mystère joyeux : La naissance de Jésus. À Bethléem, Jésus est né dans une crèche. Certains historiens évoquent plutôt une grotte. Une étable n’est jamais un endroit propre et bien éclairé. Notre cœur non plus n’est pas limpide et pourtant Jésus vient y naître par la foi. La naissance de chaque enfant de ce monde n’est jamais très propre. Nous naissons dans le sang et les larmes. Il en va de même de notre naissance à la vie de Dieu qui passe par la recherche de Dieu, le péché et le repentir dans la lumière de la grâce.
4ème mystère joyeux : La Présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge Marie. Par trois fois, saint Luc précise l’action du Saint-Esprit dans la démarche de Syméon qui accueille l’enfant Jésus dans ses bras. L’Esprit Saint repose sur lui. L’Esprit Saint l’avertit. L’Esprit Saint le pousse intérieurement à se rendre au Temple.
La vie spirituelle n’est rien d’autre que la vie dans l’Esprit Saint. C’est lui le grand protagoniste de nos journées et de nos victoires spirituelles contre l’esprit du mal. Viens Esprit Saint !
5ème mystère joyeux : Le Recouvrement de Jésus au Temple. Saint Luc évangéliste souligne que ni Marie ni Joseph n’ont compris la parole de Jésus : « Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? » (Lc 2, 49). Comme chaque chrétien, Marie et Joseph ont vécu dans la foi et de la foi. Ils ont commencé chaque journée sans connaître ce qu’ils allaient vivre mais ils savaient avec qui ils marchaient. Une autre appellation du Messie, l’Emmanuel, « Dieu avec nous », donne la clé nécessaire pour croire. Nous ne sommes pas seuls dans le cosmos. Le Sauveur fait route avec nous. Croire, c’est marcher avec Jésus.
Quant à Marie, « elle garde fidèlement toutes ces choses dans son cœur » (Lc 2, 51). C’est dans le cœur de Marie qu’est née la prière du Rosaire. C’est dans le cœur de Marie que chaque disciple de Jésus trouve accueil et consolation : « Voici ta mère » (Jn 19,27).
Les mystères lumineux
1er mystère lumineux Le baptême de Jésus. « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré » (Lc 3, 22). Ces paroles de Dieu le Père résonnent dans le ciel. Ce sont les paroles du Psaume deuxième (Ps 2,7) qui parlent de l’adoption filiale du Roi-Messie. Entouré de pécheurs, en prière, plongé dans les eaux du Jourdain, Jésus reçoit l’Esprit Saint sous la forme d’une colombe. Messie, en hébreu, et Christ, en grec, sont des mots synonymes qui veulent dire « oint ». Jésus n’a pas été oint d’huile comme les rois en Israël. Il a été oint de l’Esprit Saint. Sur lui a ruisselé en plénitude l’Esprit Saint.
Le chrétien est aussi un autre Christ, oint de l’Esprit de Jésus. Le baptême chrétien représente une nouvelle naissance de l’eau et de l’Esprit.
2ème mystère lumineux Les noces de Cana. Marie, la mère de Jésus, n’a pas une foi éthérée. Pour elle, croire c’est faire la volonté de Dieu qui consiste à accueillir Jésus l’Envoyé du Père et à aimer comme il aime. C’est pourquoi, à Cana, Marie dit aux servants : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5). Ce n’est pas en récitant des prières que l’homme entre dans le Royaume des cieux mais en accomplissant la volonté de Dieu. Marie construit sur le roc car elle garde la parole de Jésus dans son cœur et la met en pratique. Ce qui n’est pas bien ne dure pas. L’expérience nous le prouve. Marie demeure vivante et heureuse car elle vit de manière unifiée. En elle, la pensée, le cœur, la parole et l’action ne font qu’un. Aussi Jésus accomplit-il des miracles à sa prière respectueuse : « Ils n’ont pas de vin ». Marie ne dit pas : « change l’eau en vin ». Elle présente les besoins des nouveaux époux qu’elle perçoit de son regard pénétrant tout en laissant à son fils la liberté d’agir selon la pensée de Dieu. Et Jésus manifeste sa gloire.
3ème mystère lumineux Jésus à la synagogue de Nazareth. Dans la synagogue de sa ville, Jésus lit un beau passage du prophète Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres » (Is 61, 1). En refermant le rouleau dont les dimensions prouvent l’importance de la synagogue de Nazareth, Jésus déclare : « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Écriture » (Lc 4, 21). En Jésus les prophéties de l’Ancien Testament trouvent leur réalisation et leur plénitude.
Aujourd’hui, chaque fois que la Parole de Dieu est annoncée et expliquée, particulièrement au cours de la liturgie, nous pouvons dire avec Jésus : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture ». L’homélie à la messe actualise la prédication évangélique. Le prêtre continue l’œuvre du salut en prêchant l’Évangile et en le commentant de manière à mettre en lumière l’action de Dieu au cœur de l’Église et de l’humanité. Il en va de même pour le témoignage apostolique des baptisés qui annoncent par l’exemple et l’interprétation fidèle des Écritures le mystère de Jésus.
4ème mystère lumineux La Transfiguration. Sur le mont Thabor, les apôtres Pierre, Jacques et Jean sont heureux. Ils sont envahis par le bonheur de la prière qui unit à Dieu. La lumière du Christ qui fait resplendir ses vêtements leur montre la face divine et cachée de leur maître. La présence de Moïse et d’Élie annoncent l’exode, c’est-à-dire « le départ » prochain de Jésus vers son Père. La voix du Père oriente les yeux et le cœur des disciples vers l’alpha et l’oméga, le centre et la clé de l’histoire du monde : « Celui-ci est mon Fils, l’Élu, écoutez-le » (Lc 9, 35).
Pourquoi ne pas partager nos moments heureux vécus dans la foi et la prière alors que nous nous plaignons souvent du silence de Dieu ?
5ème mystère lumineux La Cène. Lors de la célébration de la dernière Cène, Jésus manifeste le sens de sa mort. Il va donner sa vie pour le salut des hommes. La mort, instant d’anéantissement, est en réalité le moment le plus sublime de la vie de Jésus : offrande absolue de son corps et de son sang dans l’amour pour la rémission des péchés. L’amour parfait efface la mort engendrée par le refus de croire et d’aimer.
La véritable mort se trouve dans le péché. Le pardon de Jésus représente la résurrection de l’âme offerte à tout homme.
L’Eucharistie, sacrement de l’amour de Dieu, efface le péché : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ».
Les mourants communient au Corps du Christ, viatique, pain pour la traversée de la mort, qui nous fait partager sa résurrection d’entre les morts.
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Les mystères douloureux
Les mystères douloureux
1er mystère douloureux Gethsémani. « Abba (Père) ! Tout t’est possible : éloigne de moi cette coupe ; pourtant pas ce que je veux mais ce que tu veux ! » (Mc 14, 36). À la veille de sa crucifixion, Jésus prie son Père avec les mots de sa langue maternelle, l’araméen. Abba veut dire « papa ». Aucun Juif n’avait osé appeler Dieu « papa ». Ce mot affectueux manifeste l’union intime et filiale de Jésus avec Dieu le Père. Le Saint-Esprit répandu dans les cœurs des baptisés prie aussi « Abba ». La prière de Jésus passe par l’Esprit Saint dans le cœur de ses disciples. Ce n’est pas l’homme qui prie mais l’Esprit qui prie en lui. C’est pourquoi le grand mystique dominicain de l’École rhénane du XIVe siècle, maître Eckhart enseignait : « Nous ne prions pas, nous sommes priés ».
2ème mystère douloureux La flagellation. Le Fils de Dieu, le Saint, est fouetté par des soldats qui se moquent de lui. Supplice cruel qui fait resplendir l’amour infini du Christ célébré dans l’Eucharistie : « Le sang versé pour la multitude en rémission des péchés ». Ce n’est pas la souffrance qui sauve mais l’amour qui se dévoile dans l’épreuve. Jésus n’est pas un prophète illuminé ni un révolutionnaire raté. Il donne sa vie librement pour la rémission des péchés. En regardant Jésus, victime d’un procès truqué, nous comprenons la grandeur de Dieu et notre bassesse humaine. Le corps tuméfié du Serviteur souffrant frappe notre conscience, souvent insensible voire anesthésiée. Il ne s’agit pas de plaindre le condamné à mort mais de se remettre en cause dans une démarche de conversion de mentalité et de mœurs.
3ème mystère douloureux Le couronnement d’épines. L’ange Gabriel avait annoncé à Marie que son fils Jésus allait recevoir le trône de David, son père : « Il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin » (Lc 1, 33). Le voici maintenant ridiculisé par des étrangers qui l’ont revêtu d’une couronne d’épines et le frappent avec un roseau pour enfoncer les pointes du buisson dans son cerveau. Cependant, Jésus n’a pas l’idée du mal. En son cœur, point de vengeance.
4ème mystère douloureux Le portement de la croix. Sur le chemin du Calvaire un homme, Simon de Cyrène, aide un autre homme, Jésus. Au début c’est par devoir. Les soldats romains voyant le condamné ployer sous le poids de la croix ont demandé à Simon qui revenait des champs, fatigué après une journée de travail, de porter la croix. « Pas de chance ! », a-t-il probablement murmuré dans son esprit. Pourtant au fur et à mesure qu’il partage le poids de la croix avec le prophète de Nazareth, Simon découvre un mystère qui le bouleverse et le rend même heureux. Au contact avec Jésus, alors qu’il peine à soulever le bois, Simon sent monter en lui la grâce. Il est en train d’aider le Fils de Dieu lui-même. Jamais Dieu n’a été aussi proche que sur le Calvaire en partageant la souffrance d’un condamné à mort, Jésus.
Ce que nous faisons aux malades, aux prisonniers, aux étrangers, aux affamés, c’est à Jésus lui-même que nous le faisons.
5ème mystère douloureux Le crucifiement - La mort de Jésus en croix. Sur la croix, Jésus crie. Moulu par la souffrance, il n’arrive pas à respirer. Cloué au bois, son corps sent la mort s’approcher. Il se sent même abandonné par son Père : « Éli, Éli, lema sabachtani ? », c’est-à-dire « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46). Au moment où son être va subir la déchirure de la mort, Jésus hurle dans une horrible solitude à la recherche du Père. Judas l’a trahi. Pierre l’a renié. Les chefs des prêtres, les anciens et les scribes, hommes religieux de son peuple, l’ont condamné pour blasphème et imposture. Triste et abandonné, Jésus ne sent pas la présence de son Père. Mais sa confiance en lui demeure intacte, pure, parfaite : « Père, en tes mains je remets mon esprit » (Lc 23,46).
Les mystères glorieux
1er mystère glorieux La Résurrection. Ressuscité d’entre les morts, Jésus n’apparaît pas à Pilate ni aux grands-prêtres mais uniquement à ses disciples. Sans tambour ni trompettes, sans tonnerre ni éclairs, dans la discrétion des rencontres personnelles, Jésus se manifeste aux apôtres. Il communique avec eux à travers les plaies de sa Passion : les saints stigmates de ses mains et de ses pieds. Thomas, l’incrédule, celui qui veut toucher pour croire, est invité à mettre sa main dans le côté transpercé du Sauveur.
Notre Dieu est discret. C’est au quotidien qu’il vient à notre rencontre non pas en dehors des souffrances mais dans la douleur qu’il a expérimentée dans sa propre chair.
2ème mystère glorieux L’Ascension. Le mystère de l’Ascension inspire les peintres d’icônes. Quarante jours après sa résurrection, le Carême de la joie, Jésus monte au Ciel glorifié dans son corps et dans son âme. La glorification du corps de Jésus à la droite de Dieu le Père représente le but et l’accomplissement de la vocation de l’homme à partager la vie de Dieu.
Le corps humain atteint par la maladie et la mort atteindra aussi la résurrection dans le Christ. Jésus, le Fils de Dieu, est descendu du Ciel pour que nous y montions. Il a pris notre nature mortelle pour nous rendre participants de son immortalité. Il a connu l’écartèlement de l’âme et de la chair dans sa mort pour unifier notre chair et notre âme dans la résurrection. Il a goûté l’amertume de l’isolement dans la Passion et dans la mort, pour nous associer à jamais à la vie de son Père et de nos frères dans la communion des saints bienheureuse jusqu’au point de former « un seul corps et un seul esprit dans le Christ » (Prière eucharistique III).
Monté au Ciel, Jésus nous prépare une place pour que là où il est nous soyons aussi avec lui.
3ème mystère glorieux La Pentecôte . À Jérusalem, l’Esprit Saint descend sur les Juifs de la diaspora rassemblés pour célébrer l’alliance du Sinaï entre Dieu et Israël. Ces Juifs venus de « toutes les nations » (Ac 2, 5), vont recevoir l’esprit sous la forme de « langues de feu » pour proclamer les merveilles de Dieu à toute la terre. « Le salut vient des Juifs » (Jn 4, 22), c’est pourquoi saint Luc prend soin de faire partir l’annonce du salut de Jérusalem, la ville sainte, centre du monde pour les Juifs.
Par le don de l’Esprit Saint, l’Église va grandir petit à petit au rythme des voyages missionnaires et des persécutions. L’Église, « le Christ répandu et communiqué », va se développer par l’annonce de l’Évangile. Les chrétiens, habités par « la langue de feu », symbole de l’Esprit d’amour, vont proposer le salut aux pays du bassin méditerranéen et dans le monde entier.
La Trinité s’est humanisée dans l’Incarnation de Jésus et elle continue de s’humaniser au fur et à mesure que le Corps du Christ, l’Église, se développe par la foi et les sacrements.
4ème mystère glorieux L’Assomption de la Vierge Marie et son couronnement comme Reine de la création. La Vierge Marie, la mère de Jésus, la Mère de Dieu, n’a pas connu la corruption du tombeau. Glorifiée dans son corps et dans son âme, elle annonce la glorification de toute l’Église. En Marie, nous pouvons contempler notre propre mystère. Le chrétien comprend le mystère de Dieu et son propre mystère en regardant la Vierge Marie. Comme dans un miroir très pur nous voyons en elle l’image de l’Église appelée à devenir l’Épouse du Christ sans tache ni ride, pure et immaculée, heureuse de partager l’amour de son Époux, le Christ.
5ème mystère glorieux Le couronnement
de la Sainte Vierge au Ciel
Il ne me reste plus qu'à recevoir la couronne de justice. (St Paul)
‟La reine se tient à votre droite” (Ps. 44, 10).
Quel bonheur pour une Mère si délicate, si aimante, de se voir entourée de tant de respect, de délicatesse, de tendresse, d'a- mour, de reconnaissance de la part de ses enfants pour lesquels elle n'a pas épargné sa vie !
‟Salve Regina, Mater misericordiæ.”
Saint Bernardin de Sienne écrit :
‟Il y a autant de créatures à servir la glorieuse Vierge Marie, qu'il y en a à servir la Trinité, quel que soit le degré qu'elles occupent dans la création; que ce soit les être spirituels comme les anges, les êtres raisonnables comme les hommes, les êtres corporels comme les cieux et les éléments...."
Aide Humanitaire
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Bénéficiaires :
- La Pouponnière de la Médina-Dakar-Sénégal
- Scolarisation de 60 enfants Port-au-Prince-Haïti -
Soeur Paësie - Cité Soleil-Haïti
- Père Pedro Madagascar
- Oeuvre de Ihousy tenue par les Soeurs de N.D de la Salette
- Ci-dessous photos de la Tournée-2019 SÉNÉGAL
Tournéeau profit de la Pouponnière de la Médina-Dakar-SÉNÉGAL.
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