CONTEMPLER
Année 1991 -
Studio SM
Cd épuisé
Orchestration : Jean PHILIBERT
Guitare : Joël ROULLEAU
Saxo : Romain MAYORAL
Synthétiseurs : Jean PHILIBERT
Prise de soin : Gilles LOMBARD
Orchestration * : Jack ADA
Prise de son : Jean HUMENRY
Mixage : Christophe CHAUVET
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Association Saint Bruno - 39 Chemin des AURENGUES -13013 Marseille
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Aide Humanitaire:
Vente au profit de HAÏTI :
- Scolarisation de 60 "Enfants de la rue " Haïti
Présentation de Jean KITA prêtre diocésain
du Diocèse de Besançon
Merci Jean-Claude, d'avoir choisi ce titre : CONTEMPLER
Au milieu de tant de bruits et de décibels,
tant de tape-à-l'oeil racoleurs et de scoops de l'inédits.
Tu nous proposes un espace de méditation.
Fermer les yeux pour découvrir un monde nouveau.
Faire silence pour écouter Quelqu'un...gratuitement,
"Je m'abandonne à Toi"
Je m'en remets à Toi
Je ne désire rien que d'être entre Tes mains
que d'être près de Toi"
Contempler est un temps de grâce
où une Source peut féconder une terre en attente,
où le soleil peut irradier l'intérieur de couleurs inconnues,
où une Parole vient nous chercher pour des routes nouvelles.
Il y a là, comme un jeu ampoureux qui consiste à se laisser apprivoiser par Dieu:
Laisser battre son coeur au rythme même du coeur de Dieu...
Jean-Claude a le secret des veillées où l'on est heureux d'exister.
sous le regard toujours présent e Dieu.
Il nous invite à le prier
"les mains ouvertes"
Prenant le temps de l'accueillir comme Marie...
Alors, laissons-nous prendre...
Fermons les yeux de notre tête et ouvrons ceux de notre coeur!
Oublions un instant les discours maux-de-tête,
et ouvrons le dialogue amoureux avec l'Hôte intérieur!
"Apprends-nous Seigneur à te choisir chaque jour"
" Tout donner donner tout pour te suivre "
découvrir avec Toi le bonheur "
"Emmène-moi faire passage de mes désert jusqu'à ta Vie"
"Fleurir où Dieu nous a semé puisque Sa grâce nous suffit"
- Jean KITA, prêtre -
Objectif catéchétique:
« La contemplation de Dieu, Père, Fils, Esprit est le moteur de notre action pastorale et missionnaire, pour tous les baptisés », a expliqué Mgr Georges Colomb, évêque du diocèse de La Rochelle, lors de la rentrée du Conseil épiscopal, le 9 septembre 2020.
Le missionnaire doit être « un contemplatif en action », la formule est devenue célèbre. Elle est issue de l’encyclique Redemptoris Missio du pape Jean-Paul II (RM n°91) . C’est l’Eglise toute est entière qui est envoyée par le Christ:
« Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »
(Mt 28,19-20).
Notre joie est celle de l’annonce. Mais toute vie missionnaire, pour être authentique, s’enracine dans une vie de prière et de contemplation.
La vie contemplative c'est la vie de celui qui se consacre exclusivement, uniquement à l’essentiel : Dieu. S’unissant à la Passion du Christ, le contemplatif manifeste cette dimension de l’Eglise qui vit dans la prière continue et la louange, dans la solitude et le retrait du monde. Ici c’est le même Esprit-Saint qui a poussé Jésus au désert (Lc 4,1) qui se manifeste dans la vocation contemplative.
Chercher Dieu, tendre l’oreille pour entendre ses appels, voir Dieu en toutes choses et en toute personne, voilà la vie du contemplatif, toute tournée vers Dieu, le travail et la prière. Mais il serait injustice et gravement limitatif d’opposer trop vite contemplation et action, contemplation et mission. L’Esprit-Saint répugne à se laisser enfermer dans nos catégories, nos modes de vie, nos frontières.
L’Esprit-Saint, celui de la Pentecôte répandu sur les apôtres et l’Eglise, c’est l’Esprit qui « fait toutes choses nouvelles » (Ap 21, 5), qui transcende les oppositions, dépasse les contraires, pour qu’enfin s’accomplisse l’œuvre de Dieu, le salut des hommes et la venue du Royaume.
Par notre baptême, nous sommes tous appelés à une vie d’union intime avec le Christ, une vie tournée vers le Père et irriguée par l’Esprit-Saint. L’action nourrie dans la contemplation devrait être l’ordinaire de vie. Une vie unifiée dans le Christ, c’est une vie placée sous cette double mouvance, fruit de l’Esprit: l’action nourrie de contemplation.
S’adressant aux sœurs contemplatives du Carmel de Montmartre en 1985, le cardinal Lustiger définissait ainsi les vocations contemplatives dans l’Eglise, tordant le cou à une catégorisation rigide: « C’est une erreur d’interpréter la diversité des vocations et des dons dans l’Église comme une répartition des tâches ou des privilèges dans une société profane… Qui dit spécialité dit chasse gardée… Or il n’en va pas de même pour les vocations chrétiennes. Car tout appel particulier (…) permet d’aller au cœur même du mystère de Dieu. De ce cœur du mystère de Dieu, du cœur transpercé du Christ jaillit l’eau vive qui doit être répandue dans le cœur de tous les hommes. Il faut donc définitivement fermer le débat ouvert par l’opposition entre une soi-disant spécialisation contemplative et une soi-disant spécialisation active. » (Jean-Marie Lustiger, Osez croire, Homélie au carmel de Montmartre 1985)
La vie contemplative au sens strict est un chemin particulier au cœur de l’Eglise. Elle est renoncement au monde, choix libre de demeurer au désert, non pas pour se chercher soi-même (c’est l’œuvre d’autres spiritualités, loin du christianisme) mais pour y lire l’œuvre de Dieu, pour y demeurer comme « guetteur », vigile de Dieu pour le salut des hommes (Ézéchiel 33, 7-9), pour puiser à la source de toute vie.
La clôture est la manifestation extérieure, visible de tous, de cette volonté d’être avec le Seigneur. Quand elle absente, la clôture peut être intériorisée. Quitter le monde, son agitation, ses tentations, pour vivre dans la solitude et la prière, c’est vivre la tension qui doit s’achever dans l’union définitive de l’humanité avec Dieu. Cette vie-là, quand elle est authentique, c’est-à-dire œuvre du Dieu qui appelle, est vie de joie et de paix. En cela elle est témoignage pour l’Eglise et pour le monde.
Aujourd’hui, à l’heure du relativisme, du multi culturalisme, à l’heure aussi où la technologie triomphante veut nous faire croire que demain tout sera possible, il est urgent de remettre l’homme et la création au centre de nos préoccupations. Que devient l’homme en ce début du 3e millénaire ? Quelle est sa place sur cette terre épuisée par la surconsommation ? Où allons-nous puiser la sagesse indispensable à la construction d’un avenir? Voilà peut-être les seules questions qui méritent d’être posées.
Loin de l’agitation du monde, de sa précipitation, dans la gratuité et le silence reçu comme un cadeau et non comme une source d’angoisse, les contemplatifs nous aident à creuser en nous l’espace où Dieu fait sa demeure. La vie intérieure, indispensable à toute vie de foi, que nous soyons évêque, prêtres, laïcs, religieux, cette vie intérieure reçue au baptême, a besoin d’espace, de paix, de silence, pour grandir, se développer et porter du fruit. Ces fruits, ils sont pour nous, chacun de nous, ils sont aussi collectivement, fruits pour l’Eglise et au-delà fruits pour le monde.
C’est dans l’espace dégagé dans notre cœur, dans cet espace libéré que nous trouvons la source de notre liberté, une liberté qui va s’exprimer, très concrètement dans des choix. Là encore, ces choix sont pour nous mais ils sont aussi pour l’Eglise, pour le monde, pour la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui et qui semble incapable de se donner à elle-même un cap, une direction, un avenir. L’homme contemporain est un homme divisé. Il n’existe plus d’harmonie dans les relations humaines. Il n’existe plus non plus d’harmonie au cœur de nos vies déchirées par des attentes contradictoires. L’harmonie est aussi absente de la vie de trop de nos contemporains La violence est partout présente, prête à surgir au moindre prétexte.
Contempler, c’est retrouver le sens, les valeurs, la force pour l’action. Contempler c’est se reconnecter au Dieu de la révélation, ce Dieu Père, Fils et Esprit qui est un Dieu de libération. C’est seulement dans la mesure où nos contemporains retrouveront en eux-mêmes, dans leur vie de tous les jours, chaque semaine, chaque année, des temps pour prier et contempler qu’ils retrouveront le lien avec le Dieu qui affranchit de toutes les formes de paganisme. Et notre siècle est un siècle de paganisme qui a pour dieux la consommation, l’argent, les modes.
L’avenir est incertain, encore plus en cette rentrée 2020 placée sous le double signe d’une menace épidémique et d’une menace de faillite économique. L’histoire semble vouloir s’accélérer. Elle nous présente des défis auxquels nous n’étions pas préparés. Mais rien n’est écrit. L’homme est libre. Il a été créé libre et cette liberté lui a été rendue par Dieu à chaque fois qu’elle était compromise.
Toute l’histoire du salut est l’histoire de notre libération. La liberté des hommes trouve sa pleine mesure, son accomplissement, dans sa capacité à écouter Dieu. Ecouter, voilà le maître mot de la vie contemplative. Il n’est pas indifférent que la règle de saint Benoit s’ouvre ainsi : « Écoute, ô mon fils, les préceptes du Maître, et prête l’oreille de ton cœur » Elle est un écho au grand cri de l’appel de Dieu à son peuple : » Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique » (Dt 6,4), un écho aussi à la Parole agissante, Parole de Vie, qui s’incarne en Marie. Car un seul peut en vérité combler les attentes des hommes. Un seul peut nous donner la vraie joie et le bonheur qui ne passent pas dans cette vie et au-delà, la vie éternelle.
La poursuite du bonheur par la satisfaction des désirs humains n’est pas en elle-même condamnable. Mais il faut être conscient que jamais cette poursuite-là ne comblera le cœur de l’homme, un cœur fait pour accueillir Dieu et son mystère, pour être ravi en Dieu. C’est cette meilleure part là qu’a choisi Marie en se tenant aux pieds du Seigneur (Lc 10,39)
Les contemplatifs sont là pour nous dire qu’il est possible d’être libres, vraiment libres. Il est possible de renoncer aux idoles de la modernité, l’argent, le pouvoir, la technologie…Dieu nous appelle pour nous délivrer de toutes nos servitudes et nous donner le seul vrai bonheur, la seule vraie joie.
Mais les contemplatifs ont encore une autre mission: ils nous montrent l’amitié de Dieu pour les hommes. Ils nous montrent le désir de Dieu de se révéler. Dieu porte sur l’humanité un regard d’amour, de confiance, de paix. Ce regard d’amour vient nous rejoindre au plus profond de nos déserts, au cœur de nos contradictions, dans nos soifs et nos attentes.
C’est le regard d’amour de Jésus sur le jeune homme riche, c’est son regard de compassion sur la foule, c’est son trouble devant la mort de son ami Lazare et devant le chagrin de ses sœurs…Se donnant en Jésus-Christ, Dieu n’a pas fait semblant. La réponse du contemplatif est réponse radicale à la radicalité de l’amour de Dieu.
Le contemplatif est pour chacun de nous et pour l’Eglise, le vigile. Ils nous ramènent, si nous y consentons, à l’essentiel: l’amour de Dieu qui se donne, la charité, la miséricorde. Gardant sa porte ouverte aux hommes de ce temps assoiffés de paix, de calme, de repos, le monastère est un phare, une chance, pour tous les baptisés.
Mais en ce début du XXIe siècle le monastère a peut-être encore une autre mission, plus inattendue celle-là. Les moines comme les moniales pratiquent depuis les origines ce que nos contemporains appellent une « sobriété heureuse ». Le modèle économique des monastères qui ne privilégie pas la recherche d’un profit qui n’aurait pas de limites, détient peut être une clef pour résoudre certaines problématiques de notre époque"
Mgr Georges Colomb,
évêque du diocèse de La Rochelle, lors de la rentrée du Conseil épiscopal,
le 9 septembre 2020.
01 - JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Le chant d'entrée ouvre la célébration eucharistique et fait entrer dans le mystère que nous allons célébrer (temps ou fête).
Le chant d'entrée est important car il favorise l'union des fidèles rassemblés, et leur fait prendre conscience qu'ils sont réunis par Dieu, d'où l'importance d'un chant participatif. Enfin, il accompagne la procession du prêtre jusqu'à ce qu'il soit en place comme le Christ entre dans son Temple au milieu de son peuple.
Refrain :
Je viens vers Toi les mains ouvertes
Avec ma faim t’offrir ma vie.
Tu viens vers moi les mains offertes
Avec ce pain m’offrir ta vie.
1.- Tu n’as cessé d’être à l’écoute,
Au long des jours, au long des nuits,
La nourriture pour la route
Tu peux l’offrir Tu l’a promis.
2.- Tu m’as cherché dans mes absences,
Dans mes refus, dans mes oublis, Tu m’as parlé dans le silence
Tu étais là comme un ami.
3.- Je viens vers Toi le cœur paisible,
Quand tout renaît, quand tout fini,
Avec mes désirs impossibles
Je viens vers Toi tel que je suis.
4.- Viens me révéler ton langage,
À livre ouvert jusqu’à ma vie,
Emmène-moi faire passage
De mes déserts jusqu’à la vie.
01 - JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
02 - APPRENDS-NOUS SEIGNEUR À TE CHOISIR CHAQUE JOUR
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Commentaire : le cœur du message est dit dans les deux premières lignes du refrain : Apprends-nous à te choisir chaque jour, à redire ton oui dans notre vie ». Chaque jour est un recommencement, qui fait appel à la présence et au soutien du Seigneur.
Utilisation catéchétique :
Chant pour un temps de prière ou de témoignage chrétien, pour le temps de Pâques, ou une cérémonie du Baptême.
- Prière MEJ -
“ Apprends-nous Seigneur,
À te choisir tous les jours,
À redire ton oui
en chacun de nos actes.
Donne-nous de te suivre sans peur
et de t’aimer plus que tout.
Rends-nous frères,
toi qui nous as rassemblés.
Fais de nous les témoins devant tous
de ce que nous avons vu et entendu,
de ce que nous croyons et vivons
pour que tout homme avec nous reconnaisse en toi
l’unique Seigneur. ”
Refrain :
Apprends-nous Seigneur, à te choisir chaque jour,
À redire ton “OUI” dans notre vie !
Apprends-nous à vaincre nos peurs
Pour chanter ici ou ailleurs
Nous l’avons vu, nous l’avons entendu.
1.- Pour partager nos chances, Seigneur, viens, rejoins nous ;
Pour libérer nos danses, Seigneur, chante avec nous !
2.- Pour découvrir l’auberge, Seigneur reste avec nous ;
Pour choisir l’autre berge, Seigneur, éclaire-nous !
3.- Pour rencontrer nos frères, Seigneur, rassemble nous ;
Pour devenir prière, Seigneur, apaise-nous !
4.- Pour témoigner et vivre, Seigneur marche avec nous ;
Pour voir venir, te suivre, Seigneur, viens avec nous !
02 - APPRENDS-NOUS SEIGNEUR À TE CHOISIR CHAQUE JOUR
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
03 - LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Saint Augustin nous dit : " Chrétien, deviens ce que tu es : le Corps du Christ ". Venir communier, c'est venir au Christ avec toute notre vie, nos rencontres, nos occasions de témoigner de la foi, nos difficultés vécues dans l'espérance etc.
A chaque Eucharistie, le Christ rassemble ses amis pour sanctifier leur vie et, peu à peu, les transformer en Lui par son amour. Ainsi, le chant accompagne la procession des fidèles dans une intériorité qui favorise une profonde communion, il peut être pris également après la procession dans une action de grâce paisible.
Refrain :
Le pain de ta vie,
Ta vie dans nos mains, Nos mains sont unies,
Unies en tes mains.
1.- Au cœur de la nuit, Tu nous as rejoint.
Tu pris et rompis
Un morceau de pain.
2.- Seigneur nous voici, En milliers de grains.
Pour donner ainsi Ensemble un seul pain.
3.- Et tu nous conduis Pour ouvrir demain.
Le vent de l’Esprit Est là dans ce pain.
4.- Ta voix retentit L’appel aux témoins
Qui donc est choisi Pour rompre le pain ?
5.- La fleur devient fruit Voici le matin,
L’espoir rejaillit
De ce bout de pain.
03 - LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
04 - JE M'ABANDONNE-À TOI
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Aimer c'est s'abandonner
Comment s'abandonner à Dieu ?
Faut-il donc que les chrétiens suivent Dieu sans réfléchir?
Faut-il baisser la tête devant les difficultés tout en continuer d'avancer?
La petite Sainhte Thérèse de l'Enfant Jésus donne un exemple d'abandon total à Dieu.
Ce que notre Seigneur veut que nous Lui offrions, ce n’est pas n'est pas nos qualités (générosité, bonté, gentillesse) mais c’est notre péché, réel et concret: Il ne peut recevoir aucune autre chose de nous.
Jésus prend donc notre péché et, en échange, Il nous donne Sa justice, pleine et entière. Mais pour cela, nous devons renoncer à toute prétention d’être quoi que ce soit; nous devons abandonner toute illusion de mérite aux yeux de Dieu.
Dieu nous rendra capables d’accomplir tout ce qu’Il attend de nous.
« Dieu fournit le vent. A l'homme de hisser la voile. » (Saint Augustin)
«J’ai été crucifié avec Christ.» (Galates 2:20)
Prière d'abandon de Charles de Foucault
" Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père".
- Charles de FOUCAULD - Prière d'abandon de Charles de Foucault
Refrain :
Je m’abandonne à Toi, Je m’en remets à Toi;
Je ne désire rien
Que d’être entre tes mains,
Que d’être près de Toi.
1. Accepte mes souffrances,
Accueille mes malchances
Et ce désir immense
De vivre en transparence
Désormais près de Toi.
2. Accepte mes silences,
Mes jours sans espérance
Et ce désir si dense
Que Tu sois feu intense
Et que je sois le bois!
3. Vois mes chansons futiles,
Mes chemins inutiles
Et ce désir fragile
D’être un morceau d’argile
Toujours entre tes doigts.
4. Vois mon pas malhabile,
Mes penchants trop serviles,
Mais ce désir tranquille
D’élire domicile
À tout jamais chez Toi.
04 - JE M'ABANDONNE-À TOI
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
04 - JE M'ABANDONNE-À TOI
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
05 - TOI QUI NOUS TIENS PAR LA MAIN MARIE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Marie, Mère de Jésus et notre mère.
Ce n’est pas un effet du hasard si la Vierge Marie est devenue la mère du Messie. L’histoire du salut qui va d’Abraham à Jésus, n’est autre chose qu’une longue préparation de la venue du Fils de Dieu parmi les hommes.
En Marie, l’histoire du salut atteint son achèvement.
En prenant sa place dans l’histoire du salut, Marie entre dans une relation particulière avec chacune des trois personnes de la Trinité.
La Mère des disciples
La vie de la Vierge Marie , sa vocation, prend tout son sens dans le choix de Dieu qui fait d’elle la mère de Jésus. De là découle aussi sa maternité spirituelle par laquelle elle devient notre mère.
C’est dans ce sens qu’il faut comprendre l’attitude de la Vierge Marie qui conservait toutes ces choses dans son cœur (Lc 2,19,51). Pour la bible, se souvenir, conserver dans son cœur, n’est pas seulement un exercice de la mémoire par rapport au passé, mais contempler le passé en regard du présent et du futur. Il n’y a là rien qui ressemble à une attitude passive et nostalgique. La conclusion à la laquelle Marie est parvenue, en faisant mémoire du passé, est le Magnificat. La fidélité de Dieu est le fondement de l’espérance qui fait que la Vierge Marie attend un monde différent et meilleur.
Refrain :
Toi qui nous tiens par la main,
Guide-nous, Marie !
Montre-nous le vrai chemin
Qui nous mène à Lui !
1.- Lorsque sonne l’Angélus
Au cœur de nos vies,
Donne-nous d’être encore plus
Disponible à Lui.
2.- Dans nos peurs, nos désarrois,
Nos “Gethsémani”,
Que, debout, malgré les croix
Nous allions vers Lui.
3.- Que nos vies comme ton “FIAT”,
Soient un vrai merci,
Louange et magnificat
Avec Toi, pour Lui.
05 - TOI QUI NOUS TIENS PAR LA MAIN MARIE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
06 - SI LE SEIGNEUR NE NOUS MONTRE LA ROUTE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Si le Seigneur ne bâtit la maison (psaume 126)
Ce qui se construit sans Dieu est temps perdu. Il est inutile de poursuivre toute notre vie mille sécurités pour l’avenir si nous passons, insensibles et aveugles à côtés des joies que le moment présent nous réservait.
Référence probable au Temple de Salomon à qui ce psaume est attribué. Il relève la vanité de tout effort humain sans le secours de Dieu et reçoit la famille comme un don du Seigneur.
Autrement dit, la grâce ne vient que du Seigneur ainsi que la fécondité de notre vie « Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme » (Luc 9,25) Cette parole de Jésus a provoqué la conversion de saint Ignace de Loyola. Elle peut aussi nous aider à remette les valeurs en place après « la conquête de la Lune » par l’Homme qui risquait d’oublier sa petitesse et sa fragilité mondiale devant un minuscule virus …
Refrain :
Si le Seigneur ne nous montre la route,
Si le Seigneur ne bâtit la maison,
Tous nos chemins vont s’égarer sans doute
Et c’est en vain que peinent les maçons.
1.- Reste avec nous, Seigneur, chaque seconde,
Puisque ma vie, sans ta vie n’est plus rien,
Je suis mendiant le plus riche du monde,
Quand tu es là, quand tu me tiens la main.
2.- Viens libérer ma vie par un “je t’aime ”,
Tu le vois bien, les prisons sont en moi,
Je veux chanter ce merveilleux poème :
“À tout jamais, je m’abandonne à Toi”.
3. - Pour traverser comme un fleuve tranquille,
Ce monde fou, apprends-nous à prier,
Pour être enfin comme un morceau d’argile,
Entre tes doigts jusqu’à l’éternité.
06 - SI LE SEIGNEUR NE NOUS MONTRE LA ROUTE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
07 - TOUT DONNER, DONNER TOUT POUR TE SUIVRE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
"Aimer c'est tout donner et se donner soi-même"
(Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus)
« Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté » (Psaume 39).
" Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux "( Mt 7, 6)
La charité demeure la règle d'or de l'Évangile.
Vivre dans le Christ, vivre d’amour, n’est pas une utopie. Le Christ nous appelle chaque jour un peu plus au don de soi, à l’amour qui sait renoncer à soi-même pour offrir la meilleure version de soi-même à son prochain.
Il y a plus de joie à donner à celui qu’on a en face qu’à se nourrir soi-même.
Mon Dieu, donne moi la grâce de donner... de tout donner...
de donner mon bonheur et ma vie à son prochain.
Créé à l’image de Dieu, l’homme est fait pour aimer, se donner pleinement et vivre en communion avec ses semblables : sa vocation fondamentale, c’est-à-dire ce à quoi Dieu l’appelle, c’est l’amour. Cette vocation commune à tous les hommes se concrétise de manière différente pour chacun : chacun a été voulu et créé par Dieu, chacun est aimé personnellement et appelé à Le servir d’une manière unique, chacun a sa manière d’aimer, de se donner. À chacun, le Christ ordonne : « Suis-moi ! »
Refrain :
Tout donner, donner tout pour te suivre,
Découvrir tout au fond de nos cœurs
Des raisons d'espérer et de vivre,
Découvrir avec toi le bonheur.
1. Avancer au delà de l'absence,
Accueillir l'avenir incertain,
Relever le défi du silence,
Partager ta Parole et ton Pain.
2. Effacer de mes yeux la tristesse,
Étancher mon désir d'absolu,
Révéler un regard de tendresse,
Reconnaître un visage inconnu.
3. Libérer dans ton ciel la colombe,
Dessiner un rameau d'olivier,
Inventer des soleils pour ce monde,
Habiter le bonheur d'être aimé.
07 - TOUT DONNER, DONNER TOUT POUR TE SUIVRE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
08 - VIVE JÉSUS DANS NOS COEURS À JAMAIS
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
"Vive Jésus dans nos cœurs à jamais" devise des Frères des Écoles Chrétiennes fondés par St Jean- Baptiste de La Salle, « un mystique en action1 ».
Vive Jésus en nos cœurs...
A jamais !
Refrain :
Vive Jésus dans nos cœurs à jamais, Vive Jésus dans nos cœurs.
1.- Si nos communautés sont de plus en plus neuves,
Si l’autre est accueilli et se sait reconnu,
Si communion et joie deviennent une preuve
JÉSUS DANS NOTRE CŒUR REVIENT VERS EMMAÜS.
2.- Si pour nous, éduquer, c’est transformer le monde
Sachant vivre au présent et parler au futur,
Si tendresse et amour sont nos valeurs profondes
JÉSUS DANS NOTRE CŒUR, EST LÀ, SOYONS EN SÛRS.
3.- Si espérer ensemble est désormais possible,
Et si nous en donnons la preuve par la vie,
“Petit reste” vivant, peuple issu de la Bible
JÉSUS DANS NOTRE CŒUR EST VIVANT AUJOURD’HUI.
4. - Si nous savons briser routine et solitude,
Échapper à ce piège étroit du “tout ou rien”,
Rester contemporain de ses béatitudes.
JÉSUS DANS NOTRE CŒUR, FAIT UN BOUT DE CHEMIN.
5. - Si l’on peut deviner dans nos yeux une étoile,
Comme un “appel”, un “choix”, un “signum fidéi”.
Et si nos “rendez-vous” sont un vent dans nos voiles.
JÉSUS DANS NOTRE CŒUR EST AU CŒUR DE NOS VIES.
6. - Si nous restons certains qu’il renaît à lui-même,
Cet enfant qui pour lui se sent vraiment aimé,
Et si en nous voyant on dit : “Voyez comme ils s’aiment !”
JÉSUS DANS NOTRE CŒUR VIENT DE RESSUSCITER.
Le clip ci-dessous a été réalisé par Frère Daniel ELZIÈRE F.E.C
08 - VIVE JÉSUS DANS NOS COEURS À JAMAIS
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
09 - FLEURIR OÙ DIEU NOUS A SEMÉ
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Commentaire : A travers les images exprimant les mystères joyeux ou douloureux de notre vie, image de renaissance comme pour Nicodème (Jn 3), image de croix dressée comme pour Jésus souffrant à Gethsémani, image de la vie qui s’étiole, comme dans le chant de l’Ecclésiaste... nous osons quand même chanter que la vie fleurit, et elle fleurit là où Dieu nous a semés, selon le proverbe.
Utilisation catéchétique : Chant d’action de grâce, de méditation, pour une célébration ou une veillée de prière.
" Fleuris là où Dieu t’a planté !
Notre monde a besoin de fleurs.
Une fleur, ça ne sert à rien. Mais s’il n’y en a pas, le monde est triste, il manque de beauté, de couleur, de parfum, de gratuité, de joie, de fête. La fleur, avant d’être fleur, c’est une graine semée dans la terre. Elle doit mourir pour donner une plante, une fleur puis une graine. C’est l’histoire de la vie.
Jésus a choisi de donner sa vie pour nous. Il est mort sur la croix. Le jour de Pâques, il est ressuscité.
Nous-mêmes, laissons mourir certaines de nos envies, laissons mourir notre égoïsme, notre jalousie, pour faire place à plus d’écoute des autres, à plus de partage, à plus d’amour. C’est cela fleurir !
En lisant ces pages, pense à ceux qui les ont écrites : Arnaud, Chantal, Claire, François, Pauline. Là où ils vivent, ils "fleurissent". Les mots que tu vas lire sont comme des petites graines semées dans le jardin de ta vie. Elles donneront des fleurs.
Fais de ta vie une fleur... pour le Seigneur." (Père Jean Tribut)
Refrain :
Fleurir où Dieu nous a semés Puisque c’est lui le jardinier Puisque sa grâce nous suffit.
1.- Quand Il habite nos désirs
Quand le plus beau reste à venir Quand pour L’atteindre il faut partir Que pour renaître il faut mourir
Et contempler pour devenir.
2.- Puisqu’Il transforme notre nuit Qu’Il a vécu Gethsémani Puisqu’Il demeure mon ami Que sa tendresse est infinie Puisque je m’en remets à Lui.
3.- Lorsque se ferment nos maisons Lorsque se bouche l’horizon Lorsque se fanent nos chansons Quand il n’y a plus de saisons Ni d’ouvriers pour la moisson.
09 - FLEURIR OÙ DIEU NOUS A SEMÉ
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
10 - AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Nous sommes tous frères et sœurs. En effet, comme il est écrit dans Jean 3 au verset 16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Grâce à Jésus Christ nous sommes tous fils et filles d’adoption de Dieu, notre Père Céleste.
De ce fait, nous sommes tous frères et sœurs car nous n’avons qu’un seul Père, Notre Père qui est aux cieux. C’est lui qui nous a aimés et nous a aussi choisit pour faire partie de son peuple, un peuple d’adorateurs. Dieu cherche des adorateurs vrais et sincères qui puissent l’adorer en Esprit et en Vérité. Aimons-nous les uns les autres, d’un amour inconditionnel et le monde verra que nous sommes enfants de Dieu.
Nous devons donc nous aimer comme le Christ nous a aimés car nous sommes ses disciples. Que nous soyons noir ou blanc, que nous soyons jaune ou rouge, nous sommes tous frères et sœurs, car nous n’avons qu’un seul Père, notre Père Céleste qui est dans les cieux. Et il regarde à nos cœurs, et non à nos apparences, car il veut des cœurs purs, pour aimer comme il nous aime.
Ma prière est que nous puissions nous aimer les uns les autres, d’un amour inconditionnel comme Dieu nous a aimé afin que le monde voit que nous sommes enfants de Dieu. Saint-Esprit viens nous aider dans notre vie de tous les jours à faire cette révolution de l’amour afin d’attirer à toi tous ceux qui sont encore loin de ta lumière. Je lance cet appel à mes frères et sœurs des quatre coins du monde : Aimons-nous les uns les autres pour impacter notre génération pour la gloire de Dieu." (Dominique Dumond)
La contemplation de Dieu, Père, Fils, Esprit est le moteur de notre action pastorale et missionnaire, pour tous les baptisés. Plus la mission nous appelle pour nous envoyer aux « périphéries », plus nous avons besoin de lieux et de temps de ressourcement qui nous permettent de répondre à l’invitation du Seigneur : » Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu… » (Mc 6, 31).
Refrain :
Aimons-nous les uns les autres,
Comme Dieu nous a aimés,
Aidons-nous les uns les autres à pardonner !
1.- Traversons cette existence, humbles, pauvres et détachés ! Retrouvons dans le silence un peu de paix !
2.- Ni prisons de la vengeance, ni les chaînes du passé ! Mais regard de bienveillance et d’amitié !
3.- Si nos croix ont une chance de pouvoir se purifier ! Rien n’aura plus d’importance sauf aimer !
4.- Nous vivrons la transparence, il pourra se révéler ! Nous savons que sa présence est charité !
5.- Inspirons la tolérance, la patience et le respect ! Et mettons notre confiance en l’être aimé !
10 - AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
11 - OUI, NOUS REFERONS UN MONDE
Paroles et musique: ÉVA (Chanteuse Allemande)
Refaire ce monde en décadence... en perte de la spiritualité...en péril de Civilisation judéo-chrétienne... Y a du travail !!
Mais comment sauver cette civilisation?
En cette période de décadence, il y a tout de même des germes de renaissance: l'Église, ce socle solide.
Refaire le monde ? C'est la fin des utopies, nous répète-t-on à l’envi...
Et nous voilà priés, du coup, de s’accommoder de l’ordre des choses, en fermant les yeux sur ce qui nous était pourtant des valeurs essentielles. Triomphe de l’individualisme cynique, chacun pour soi, en somme.
Refaire le monde c'est vivre dans l'Espérance !
Peut-on vivre sans « faire monde », sans « faire société » avec les autres ?
« La meilleure motivation pour se décider à communiquer l’Évangile est de le contempler avec amour, de s’attarder en ses pages et de le lire avec le cœur… il est urgent de retrouver un esprit contemplatif, qui nous permette de redécouvrir chaque jour que nous sommes les dépositaires d’un bien qui humanise, qui aide à mener une vie nouvelle » nous dit le pape François dans la Joie de l’Evangile (EG n°264).
1. Oui, nous referons un monde
Pleins de fleurs et de colombes,
Un immense champ de blé
Où il fera bon s’aimer.
2. Oui, nous referons un monde
Et sur cette terre blonde,
Les enfants pourront danser
Dans un éternel été.
3. Nous ouvrirons nos maisons
Pour faire entrer la lumière
Et nous ferons des moissons
Au long des quatre saisons.
4. Oui, nous referons un monde
Pleins de fleurs et de colombes,
Un immense champ de blé
Où il fera bon s’aimer.
11 - OUI, NOUS REFERONS UN MONDE
Paroles et musique: ÉVA (Chanteuse Allemande)
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