TROUVER DANS MA VIE TA PRÉSENCE
- 33 tours
Année 1981 - épuisé
Arrangements : Jean Philibert
Guitare : Denis MORTAGNE
Choeur : Danielle SCIAKY
Ce disque 33t
Trouver dans ma vie Ta Présence-1981 => épuisé
Bénéficiaires :
- L'Abbé Pierre : Emmaüs logement
- Soeur Emmanuelle (Opération Orange avec Jean SAGE )
- l'Oeuvre Akamasoa de Père Pedro Tananarive-Madagascar
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- Chrétiens d'Orient
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(Voyages Madagascar payés par Jean-Claude)
Réflexion catéchétique :
" Marche en ma Présence " (Gn 17, 4)
Parce qu'à l'horloge il faut un horloger
Cet argument est l'un des plus vieux de l'histoire de la philosophie.
On le trouve dans la Physique d'Aristote (né en 384 av. J.-C.),
disciple de Platon et précepteur d'Alexandre le Grand:
tout être en mouvement reçoit son mouvement d'un autre être,
tel le stylo qui écrit reçoit le mouvement de ma main.
On pourrait remonter à l'infini, de mouvement en mouvement, mais voilà: le monde d'Aristote est clos et fini,
d'une rotondité parfaite. Tôt ou tard, il faut bien se heurter
à un premier moteur immobile: Dieu.
L'image d'un Dieu créateur:
Voltaire et les Lumières conserveront cette image:
"Le monde est une horloge et cette horloge a besoin d'un horloger » in Poésies et « L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer / Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger » (Voltaire 1694-1778 - in Les Cabales )
Ce mécanisme ne peut donc être compris et réglé que
par un maître-horloger suprême : Dieu.
Voltaire pose ici la question sur l'existence de Dieu en tant qu'être supérieur et invisible et s'interroge sur son rôle en tant que créateur
de l'origine de la vie sur Terre.
Non pas qu'il ne croit pas en Dieu et à son existence, mais plutôt qu'à ses yeux, il est vain pour l'homme de comprendre les desseins de Dieu.
Cela dit, Voltaire était profondément anticlérical et il s'attaquera avec acharnement tout au long de sa vie, à l'Église et à ses Dogmes religieux qui imposaient des
« réglages » sans concession sur « l'Horloge ».
La Foi chrétienne n'est pas le simple
fait de croire que Dieu existe :
La foi est l’accueil du Dieu qui se révèle en Jésus Christ,
et la totale adhésion à ce qu’il nous révèle.
Croire est une grâce,
mais c’est aussi un acte pleinement humain, raisonnable, libre,
qui apporte une lumière surabondante à l’homme en quête
du sens ultime de sa vie.
La foi est une manière de vivre sa vie. Je dirais même plus: la foi est une façon de concevoir la vie en tenant compte de ce que Dieu déclare dans sa Parole. La rencontre du dimanche matin devrait être un moment de célébration où tous ceux qui marchent par la foi se réjouissent ensemble.
C’est en marchant par la foi que notre vie chrétienne prend tout son sens. Marcher par la foi veut dire s’attendre à Dieu en toute chose et vivre de plus en plus en dépendance de ses provisions.
Marcher avec Dieu c’est
«une ferme assurance des choses qu'on espère,
une démonstration de celles qu'on ne voit pas». (Hébreux 11:1)
Le Dieu de Jésus Christ :
C'est un Dieu qui naît dans une crèche, qui se fait bébé, qui a un corps, qui a des émotions humaines…
Un Dieu qui va finir par mourir sur une croix !
Un Dieu qui se fait proche de chacun.
Un Dieu Amour.
Ce n’est pas un Dieu un peu « cosmique » dans son ciel galactique,
c’est un Dieu précis qui prend le visage de Jésus de Nazareth.
Croire en Jésus, ça change tout !
Ce n’est plus du tout la même chose !
Ça nous fait entrer dans une autre manière de croire :
c’est la foi chrétienne !
01 - LE PAIN SE MULTIPLIE (Jean 6, 1-16)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La multiplication des pains
Jean 6, 1-16
Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. Le soir venu, ses disciples descendirent jusqu’à la mer.
Être de l’autre côté de la mer. Ce côté où la vie est inconnue, où il faut risquer.
Comme passer de l’autre côté du miroir, au-delà des apparences. Voilà sans doute ce qui nous est demandé, au-delà des apparences de nous-mêmes comme de nos représentations de Dieu, afin d’espérer entrer pour de vrai dans l’amitié de Jésus, dans son écoute. La foule est là, comme aux heures essentielles, telle l’entrée glorieuse à Jérusalem, juste avant la Passion. Jésus gravit la montagne, mémoire de celle où la loi fut donnée.
Une foule qui paraît patiente, attentive. Sans raison apparente – nous ne sommes pas le soir et Jésus n’a pas guéri de nombreux malades – il exprime le souci de lui procurer du pain. Mais quel pain vraiment ? Car qu’est venue chercher cette foule qui, elle aussi, est passée de l’autre côté des apparences du monde, pour entendre la parole de vie ? C’est Simon qui, un peu plus tard, prononcera la réponse juste : « À qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle »**. Voilà alors ce que Jésus est venu offrir, par-delà les apparences, les paroles qui ne passent pas. Celles qui font vivre, inscrites en sa propre chair. Et c’est bien ce que confirment les « morceaux en surplus ». La foule a mangé à satiété, il n’est donc pas besoin de plus.
C’est alors autre chose qui est offert. Non un don supplémentaire, mais le cœur du don : sa signification elle-même, la vie de Dieu offerte en partage jusque dans la mort du Fils.
Nous voilà au-delà des apparences, dans la vérité même : la véritable gloire sera celle de l’abaissement de Jésus afin d’être à la hauteur de l’homme humilié pour l’élever jusqu’à la joie que Dieu lui-même soit son compagnon.
« Le voyageur, épuisé par la nuit et qui demande du pain, en réalité désire l’aurore. Notre message éternel d’espérance, c’est que l’aurore viendra ! »
01 - LE PAIN SE MULTIPLIE (Jean 6, 1-16)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
02 - ZACHÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ce riche collecteur d’impôts, méprisé par tous, voilà chez qui Jésus veut demeurer. Sans juger Zachée, il lui ouvre les yeux et le coeur.
Jésus ne met pas dos à dos riches et pauvres. Il loue ceux qui agissent justement et honnêtement. Comme le dit une chanson, «Il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête!» et l’épisode de la rencontre entre Jésus et Zachée le démontre à sa manière. Riches ou pauvres sont bienvenus à la table du Seigneur, c’est l’honnêteté qui fait la différence. Zachée, en le comprenant, trouve la véritable richesse de son existence.
La richesse de la vie chrétienne réside dans le fait qu’elle constitue bel et bien un programme de vie qui a pour but notre accomplissement et notre sanctification. Car c’est bien dans ce monde-ci, dans notre vie terrestre, que nous sommes appelés à agir en chrétiens et à être témoins de la Bonne Nouvelle.
Quelle que soit notre situation personnelle, la doctrine sociale de l’Eglise nous permet de trouver dans le monde une place à notre mesure et selon nos capacités pour développer tous nos talents et être heureux.
02.- ZACHÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
03 - OÙ DEMEURES-TU ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Où est la demeure de Dieu?
L'attachement des disciples à Jésus s'est développé petit à petit, et un groupe solide s'est constitué. Aussi la passion qui se prépare, et la mort ignominieuse du Maître qui en sera la conséquence, posent des questions et provoquent peur, inquiétude et effroi. Le discours d'adieu de Jésus (13, 33-14, 31; 15, 1-16, 4a; 16, 4b-33) rend compte de tous ces aspects et prend la forme d'un dialogue. On y rencontre les questions de Thomas (v. 5), de Philippe (v. 8) et de Jude (v. 32), ainsi que les paroles d'apaisement et de réconfort du Christ.
Si le Christ part, quelle sera désormais la relation des disciples avec celui qu'ils aiment? Où le trouveront-ils? Où sera sa demeure? Privés de sa présence physique, les apôtres doivent compter sur une nouvelle présence à vivre dans la foi. Ce nouveau mode de relation avec le Christ et Dieu s'effectuera dans leur cœur. Il aura un caractère intérieur et personnel, intime et profond, tant pour eux que pour les générations croyantes qui viendront : Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui (v. 23).
La fidélité à la parole! Dans le contexte, la parole, c'est le Christ, le Verbe fait chair. Là est la demeure de Dieu, la vie de Dieu. Aimer Dieu, c'est donc habiter le mystère insondable de sa parole, c'est connaître le Christ. Le croyant n'a pas à être troublé et désemparé par l'absence physique de Jésus, car l'Esprit est donné : il est envoyé par le Père et le Fils. Dans le temps de l'Église, celui de la mission, il y aura étroite communion entre le Fils et l'Esprit.
Oui, « l'Esprit, celui-là qui est le Saint » jouera le rôle d'enseignant, d'avocat, de témoin (v. 26). Tout ce que le Père avait à révéler, il l'a communiqué par son Envoyé, Jésus. Désormais, l'Esprit fait souvenir de tout; il porte l'enseignement que Jésus a proclamé. En réalité, il nous imprègne des paroles de Jésus, il nous aide à les intérioriser pour que nous ne nous attardions pas uniquement à la lettre, mais que nous en saisissions l'esprit qui vivifie, inspire les attitudes du cœur et les gestes chaleureux et féconds qui font vivre ceux et celles qui nous entourent.
Comment alors ne pas connaître la joie et la paix que Dieu donne! Comment ne pas goûter aux fruits de la foi : Heureux ceux qui croient sans avoir vu! (20, 29).
La demeure de Dieu-Trinité est là au cœur de chaque personne et au milieu du peuple croyant.
03 - OÙ DEMEURES-TU ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
04 - À PARTAGER TON PAIN
Paroles et musique : Francis LALANNE
Que nous apporte l’Eucharistie ?
On reçoit le sacrement de l’eucharistie en communiant, normalement au cours de la messe. La communion nous met en contact personnel avec le Christ en créant une relation intime. Elle nous fait prendre conscience que le Christ est tout proche de nous, alors que souvent Dieu nous parait lointain.
Elle nous invite au recueillement pour rencontrer le Christ.
La communion touche notre coeur : elle nous apporte la paix, nous purifie de nos péchés et nous donne une force pour notre vie.
04 - À PARTAGER TON PAIN
Paroles et musique : Francis LALANNE
05 - LA PÊCHE MIRACULEUSE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ce texte de l’Evangile de Jean se situe après la mort et la Résurrection du Christ.
Dans ce même évangile, Jésus se montre ressuscité à Marie-Madeleine puis aux disciples et à Thomas avant de se manifester au bord du lac. Après tous les évènements que les disciples viennent de vivre, ils retournent à leur métier qui est la pêche. Pourtant, Jésus est vivant, mais ce n’est pas la fin du monde ; c’est sur leur lieu de vie que le Seigneur vient à leur rencontre.
Les pêcheurs
Les disciples sont sept à partir à la pêche. Symbole de la perfection ce chiffre représente l’ensemble des disciples de Jésus.
Ils partent la nuit et ne pêchent rien. Le Seigneur les attend au lever du jour et la pêche est miraculeuse. La nuit est symbole de ténèbres, d’échec et le jour symbole d’espérance, de projet. Avec le psalmiste nous pouvons dire : « Avec le soir viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie. » PS 29 (30), 6 ; et avec le Seigneur : « Moi, je suis venue pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance. »(Jean 10,10).
Jésus
Jésus se tient sur le rivage, symbole de vie alors que la mer est symbole de mort. Le christ nous invite, en le suivant, à choisir la vie.
Pour l’heure, les disciples n’ont pas encore reconnu Jésus.
Il est ressuscité, donc vivant autrement. Un signe et la foi sont nécessaires pour le reconnaitre. C’est le disciple que Jésus aimait qui reconnait le premier Jésus : « C’est le Seigneur ! »
La pêche
Le texte nous dit qu’il y avait cent cinquante-trois poissons et que le filet ne s’est pas déchiré. Ces poissons symbolisent tous ceux qui sont ‘pris’ par l’annonce de la Bonne Nouvelle. Le filet non déchiré montre la réussite de la pêche et par là le salut réalisé par Jésus venu nous sauver.
Le repas
Jésus demande d’apporter du poisson aux disciples alors qu’il y en a déjà sur les braises. En nous demandant notre participation, il nous demande de nous engager avec lui et à sa suite à la construction du Royaume : « Suis-moi ! »(Jean 21, 19), en nous promettant qu’il sera toujours avec nous. C’est un acte de confiance, de liberté qu’il nous donne. A la messe, au moment de l’offertoire, le pain et le vin sont signes des dons du Seigneur et du travail des hommes. Nous apportons aussi notre vie au Seigneur, notre participation à l’avènement du Royaume.
Jésus nous invite à son repas, le Repas du Seigneur !
Ce repas constitue comme un relais entre la Cène, le dernier repas du Seigneur, et la pratique de l’eucharistie des chrétiens.
Quelle richesse que ce texte qui nous parle d’amitié, de passage de la disette à l’abondance, de Jésus avant et après la Pâque, d’invitation, de repas… !
Dieu dit à chacun quelque chose de l’homme et quelque chose de lui.
Pour une réflexion plus complète sur le texte voir : « Pour aller plus loin ».
05 - LA PÊCHE MIRACULEUSE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06 - TROUVER DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" Marche en ma Présence " (Gn 17, 4)
Trouver dans ma vie Ta Présence
Aimer et être aimé
Cette chanson (ou plutôt cette "prière chantée")
a la prétention de définir ce qu'est "la Foi Chrétienne".
" Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne M'avais pas trouvé "
(Pascal, Le Mystère de Jésus in Les Pensées)
Formule de feu, tranchante comme une lame, qui "pénètre à la jointure de l'âme et de l'esprit" si l'on veut bien la laisser résonner en soi.
Il y a un premier paradoxe, souvent souligné par Pascal (dans le Pari par exemple), entre l'évidence de Dieu et le fait que c'est toujours "en gémissant" que l'on doive le chercher. Pourquoi cette quête est-elle si difficile ? Parce qu'il nous est difficile de nous y tenir, en réalité. Les mille sollicitations de la vie quotidienne ont le plus souvent le dernier mot. Dieu ? Il faut sans cesses nous y remettre. Un rien suffit à nous interrompre. "Chercher Dieu avec sérieux" ? C'est tellement rare que pour saint Benoît, dans sa Règle, c'est le premier critère de la vocation monastique. Cherchons nous Dieu "avec sérieux" ? Cherchons nous Dieu jusqu'à "gémir" de ne pas le trouver autant que nous le voudrions. Avons nous besoin de la "consolation" que nous propose Pascal ?
La vraie recherche de Dieu, la recherche sérieuse a toujours déjà trouvé. Le désir de Dieu est le seul désir dont nous soyons assuré qu'il sera comblé. Pourquoi ? Parce que le désir de Dieu vient de Dieu. Parce que Dieu ne peut pas nous attirer à Lui sans se donner à nous.
La recherche de Dieu ne ressemble à aucune autre recherche ; elle est finalisée, lestée de sa future découverte. C'est tout le contraire du zapping dont nous avons l'habitude, qui essaie tout mais ne cherche surtout rien de sérieux. Avec Dieu, on ne peut pas chercher pour chercher, pas question de faire du lèche-vitrine. Mais si nous cherchons sérieusement... nous avons toujours déjà trouvé.
Que trouvons-nous sinon cette recherche ? Dieu ne se donne jamais sur la terre de façon définitive. Et si nous avons l'impression de l'avoir assigné à résidence en nous ou chez nous, si nous imaginons que "Dieu c'est ça et pas ça", nous confondons l'image que nous pouvons nous faire de lui avec ce qu'Il est : l'Autre. Laissons nous surprendre par Dieu, ne le mettons pas définitivement dans telle ou telle petite case de notre esprit. Voyons le Christ, qui surprenait sans cesse ses interlocuteurs. Pour trouver Dieu, il faut toujours continuer à le chercher. Le chrétien est un chercheur de Dieu.
Non pas "être en recherche" (l'expression signifie par elle-même que l'on a renoncé à le trouver). Non la recherche n'est pas un état. Il faut plutôt chercher activement, agir dans l'esprit du Discours sur la Montagne : "Frappez et l'on vous ouvrira. Demandez et vous recevrez".
Vous avez essayé de demander à Dieu... la vérité ? Essayez : vous la recevrez." Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais trouvé "
(Pascal -Pensées 553)
« J’aime ceux qui M’aiment; et ceux qui Me recherchent Me trouveront » (Proverbes 8:17).
Qu'est-ce que la Foi Chrétienne ?
Proposer la Foi Chrétienne ça n'est pas proposer un système idéologique,
mais une Pierre de Fondation : Un Roc , une structure intérieure, une énergie pour construire...
Sous le regard de la Vierge Marie notre Mère. Car que nous enseigne Marie ?
Marie nous enseigne à nous tourner vers son Fils Jésus.
"Faites tout ce qu'Il vous dira" ( Jn 2, 5 -Cana )
La Foi Chrétienne n'est pas un héritage à préserver.
C'est un Appel, un Don de Dieu, une Force pour vivre.
Émile Shoufani : "N'oublions pas la parcelle divine en chaque humain"
Archimandrite de l’Église grecque-catholique melkite de la Terre sainte, Émile Shoufani est un homme de paix. Arabe de nationalité israélienne, sa famille est expulsée quelques mois après la création de l’État d’Israël, en 1948, son grand-père et son oncle sont tués pendant la première guerre israélo-arabe. Il prend en 1976 la direction du collège Saint-Joseph de Nazareth, où il enseigne à des musulmans et à des chrétiens. « J’avance en regardant cette parcelle divine qui est en tous les humains. C’est la base et nous l’avons oubliée. Si chacun d’entre nous se rappelle à chaque instant que celui qui est en face de lui est une parcelle divine, l’image de Dieu, nous faisons un pas immense dans le dialogue. Jusqu’à quand les chrétiens, l’Église des nations, resteront-ils séparés du monde juif ? Jusqu’à quand dirons-nous “Nous, c’est le christianisme et eux, c’est le judaïsme” ? Le “isme” a assassiné les peuples, alors que nous avons beaucoup de choses en commun. Le monde juif a un rôle à jouer en termes de prophétisme. Il est impossible de penser un judaïsme sans prophétisme. Il faut qu’il sorte vers les nations, non pas pour conquérir le monde, mais pour témoigner de l’amour et de la sagesse de Dieu dans la construction de son monde.
" On ne parle pas d’un tableau à effacer, mais d’une histoire à digérer. Une histoire dont peut sortir toute la force de l’image de Dieu pour ne jamais oublier, ni dans la rue, ni ailleurs, que nous sommes une parcelle de Dieu. »
06 - TROUVER DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06 - TROUVER DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06 - TROUVER DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
07 - LAZARE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Saint Jean indique que Marthe, Marie et Lazare étaient amis de Jésus et que, poussées par cette confiance mutuelle, ses sœurs avaient envoyé dire au Maître que leur frère était malade. L’évangéliste ajoute que “Jésus aimait Marthe, sa sœur et Lazare ” (v. 5). Ensuite, avec le verset le plus court de la Bible, il nous dit que Jésus, ému, “se mit à pleurer” (v. 35).
Cet amour du Seigneur a toujours suscité l’émerveillement des saints et leur souci d’y correspondre, que Saint Josémaria exprimait ainsi: “Jésus est ton ami. - L’Ami. - Avec un cœur de chair, comme le tien.- Avec des yeux au regard très touchant qui ont pleuré pour Lazare… Et il t’aime, toi aussi, autant que Lazare”
Malgré tout, Jésus n’accourt pas sur-le-champ à l’appel des sœurs mais attend deux jours pour le faire. Une fois arrivé aux confins de Béthanie, il apprend que Lazare est mort depuis quatre jours.
D’après ce récit, “Jésus n’était encore pas arrivé au village (v. 30) quand il demanda en secret à Marthe de venir le retrouver. Il le fit sans doute pour ne pas déranger ces sœurs endeuillées qui les auraient accueillis, Lui et ses disciples, chez elles, ou bien pour ne pas faire courir un risque à ses amis puisque les juifs le cherchaient pour le tuer (cf. v. 8). En tout état de cause, Marthe est là et montre combien sa foi en Jésus est grande. Puis elle prévient Marie qui se prosterne devant le Maître, aux yeux de tous, sans respect humain, ce qui émeut le Seigneur.
“Dans l'Évangile, la résurrection de Lazare , nous écoutons la voix de la foi dans la bouche de Marthe, sœur de Lazare. À Jésus qui lui dit : « Ton frère ressuscitera », elle répond : « Je sais qu'il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection » (Jn 11, 23-24). Mais Jésus répond : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra » (Jn 11, 25-26). Voilà la véritable nouveauté, qui surgit et franchit toutes les barrières ! Le Christ abat le mur de la mort, en Lui habite toute la plénitude de Dieu, qui est la vie, la vie éternelle. C'est pourquoi la mort n'a pas eu de pouvoir sur lui : aussi la résurrection de Lazare est le signe de son emprise totale sur la mort physique, qui est comme un sommeil aux yeux de Dieu (cf. Jn 11, 11)”[3]
Lorsque le sépulcre fut ouvert, Jésus s’écria : “Lazare, viens dehors !” (v. 43).
Le prénom Lazare était issu du nom grec Eléazar qui veut dire secours de Dieu.
Lazare devient ainsi le prélude à l’annonce de Jésus.
Le pape François explique cela ainsi: “Le geste avec lequel Jésus ressuscite Lazare montre jusqu’où peut arriver la force de la Grâce de Dieu, et de ce fait, jusqu’où peut aussi arriver notre conversion, notre changement. Il n’y a pas de limite à la miséricorde divine offerte à tous ! Le Seigneur est toujours prêt à soulever la pierre tombale de nos péchés qui nous sépare de Lui, lumière des vivants ”. Arrêtons-nous à considérer aussi que Jésus n’agit pas directement sur Lazare puisqu’il compte sur la médiation de ceux qui le détachent. L’on peut ainsi comprendre que ces collaborateurs symbolisent aussi les ministres qui, dans l’Église, nous absolvent de nos péchés.
07 - LAZARE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
08 - QUAND L'HIVER EST VENU (Ps 24)
Paroles : Jean DEBRUYENNE
Musique : Jean-Claude GIANADDA
C’est en marchant par la foi que notre vie chrétienne prend tout son sens. Marcher par la foi veut dire s’attendre à Dieu en toute chose et vivre de plus en plus en dépendance de ses provisions.
Marcher avec Dieu c’est « une ferme assurance des choses qu'on espère,
une démonstration de celles qu'on ne voit pas». (Hébreux 11:1)
08 - QUAND L'HIVER EST VENU (Ps 24)
Paroles : Jean DEBRUYENNE
Musique : Jean-Claude GIANADDA
09 - JÉSUS CHRIST PAIN DU MONDE
Paroles et Musique : Jean-Claude GIANADDA
Avec le repas du Seigneur chez Paul (1 Corinthiens 11, 20), la Fraction du pain, que l’on trouve dans l’Évangile selon Saint Luc (Luc 24, 35) et dans les Actes des Apôtres (Actes 2, 42) est le premier nom de la messe et donc un nom évangélique.
Et si, chronologiquement, c’est “repas du Seigneur” qui vient en premier puisque la première épître de Paul aux Corinthiens date de l’année 56, il ne fait guère de doute que Luc, en parlant de “fraction du pain”, dans son évangile datant des années 70-80, donc postérieur à Paul, s’appuie sur une tradition orale bien antérieure à l’écrit. De plus, pour une raison qui apparaît moins en français qu’en grec – langue dans laquelle les mots Klaeïn : rompre, et Klasis : fraction, ont la même racine – il faut ajouter à fraction du pain, tous les cas où nous rencontrons le verbe rompre et l’expression rompre le pain, dans les quatre récits de l’institution de l’eucharistie (Matthieu, Marc, Luc, 1 Corinthien 11) et les Actes des Apôtres (2, 46 et 20, 7-11).
“Le geste de la fraction, accompli par le Christ à la dernière Cène, a désigné toute la célébration eucharistique à l’âge apostolique. Ce rite n’a pas tellement un motif pratique, mais il signifie que nous qui sommes nombreux, en communiant à l’unique pain de vie, qui est le Christ, nous devenons un seul corps (1 Corinthien 10, 17).” (Présentation générale du Missel romain, n° 56c)
09 - JÉSUS CHRIST PAIN DU MONDE
Paroles et Musique : Jean-Claude GIANADDA
10 - L'EAU VIVE - JE VIENS BOIRE À LA SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Source évangélique : Jn 4, 1-42, la rencontre de Jésus avec la Samaritaine. Les couplets 1 à 4 du chant suivent le déroulement du récit évangélique à partir de Jn 4,5. Les strophes 5 et 6 évoquent le début du chapitre 4 de Jn : « Jésus faisait plus de disciples que Jean et baptisait plus que lui » Jn 4,1.
Utilisation : méditation du récit de la Samaritaine pendant le carême (3e dimanche). Le refrain, avec les strophes 3, 5 et 6, peut servir de chant d’entrée lors d’une célébration baptismale.
10 - L'EAU VIVE - JE VIENS BOIRE À LA SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
11 - TANT QUE JE VIVRAI (Psaume 145)
Paroles : Jean DEBRUYENNE
Musique : Jean-Claude GIANADDA
" Foi " est un mot de vieux français, dérivé du latin "fides," qui signifie "confiance et engagement."
« Croire » veut dire « penser que… mais sans preuve ». Penser une chose avec des preuves, c’est savoir, c’est de la science.
Dieu, en effet, est invisible, et Jésus a vécu il y a deux mille ans. Nous n’avons sur lui que des témoignages recueillis dans l’Évangile. À nous, dans notre liberté d’hommes et de femmes, de faire confiance à ces témoignages.
Pour certains, la foi semble facile. Ils éprouvent un sentiment de foi, pas trop réfléchi, naturel. Chez quelques-uns, cette foi ressentie peut dégénérer en crédulité, et ce qui est cru en croyances quelque peu irrationnelles. Chez d’autres au contraire, la foi est plus difficile ou plus critique. Ils veulent croire, même si leurs sentiments sont contraires, même s’ils éprouvent des doutes. Cette foi malgré les doutes est commune à beaucoup de chrétiens. Et la même personne peut connaître plusieurs phases successives.
Dieu nous aide à franchir les obstacles qui peuvent gêner notre foi. Par son Esprit, il dégage le nôtre des préventions et nous donne l’audace nécessaire à cette confiance. C’est pourquoi nous pouvons, par la prière, demander Dieu de nous aider à croire.
11 - TANT QUE JE VIVRAI (Psaume 145)
Paroles : Jean DEBRUYENNE
Musique : Jean-Claude GIANADDA
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