CÉLÉBRATION
FUNÉRAILLES ( N°1)
Chacun de nous, chacun de ceux que nous pleurons, sommes faits pour Dieu, pour vivre en relation avec Dieu. Comme le dit saint Paul : « aucun ne vit pour soi-même… nous appartenons au Seigneur ». Si nous sortons de l’alliance que Dieu a voulu nouer avec nous, nous nous retrouvons pratiquement dans la situation d’Adam après la chute. Coupé de Dieu, Adam ne peut que mourir. Si, au contraire, nous tenons la main que Dieu nous tend, alors nous acquérons une certitude. Cette main, c’est Jésus-Christ, et nous passons avec lui de la mort à la vie. La mort devient pour nous passage vers Dieu, comme pour Jésus. En un mot notre vie est pascale. C’est évidemment la solidité de l’amour de Dieu qui nous donne cette assurance.
Lorsque une de nos amies ou un de nos amis nous quitte, quand il meurt, il naît à la vie éternelle dans la logique de son baptême. Au baptême, nous avons déjà renoncé à cette vie qui ne tient qu’à elle-même pour recevoir toute celle qui vient de Dieu. Et cette vie éternelle est déjà commencée. Lorsque nous mourrons, nous acquiescerons à notre baptême. En abandonnant tout, nous recevrons tout de Dieu, tout son amour, toute sa vie. Saint-Paul ajouterait : « retenez ce que je viens de vous dire et réconfortez-vous les uns les autres ». Celui de tous les possibles
" Peux-tu nous aider à préparer, les obsèques ? "
Ce guide répond simplement à une demande, et se veut une aide pour préparer et vivre la cérémonie. Il ne veut pas remplacer le Rituel des Funérailles auquel il se réfère essentiellement. Il propose des chants, des introductions, des prières en utilisant un langage courant.
Célébrer les funérailles
" C'est le mystère pascal du Christ que nous célébrons
lors des funérailles de nos frères "
Deux types de cérémonies catholiques peuvent avoir lieu :
- une bénédiction, qui est le cas le plus fréquent
- une messe ( Eucharistie )
Déroulement d'une Célébration sans Eucharistie
1) Le temps de l’accueil
2) Le temps de la parole
3) Le temps de la prière
4) Le temps de l’À Dieu
Rites de la célébration
1. Quel est le sens des différents rites liturgiques ?
"Le rite de la lumière"
Le cierge pascal allumé symbolise la présence du Christ Ressuscité, dont la lumière éclaire le monde. Le geste de prendre la flamme du cierge pascal pour allumer les cierges qui entourent le cercueil signifie que la lumière du Christ ressuscité est la source de notre espérance en la résurrection et rappelle que le défunt est devenu enfant de Dieu à son baptême.
"Le rite de la croix",
qui n’est pas toujours fait, consiste à poser une croix sur le cercueil, ou à rappeler sa présence sur le cercueil ; il rappelle que Jésus nous a aimés jusqu’à mourir pour nous.
"L’encensement"
est un signe de respect pour le défunt et symbolise notre prière qui monte vers Dieu.
"L’aspersion"
avec de l’eau bénite sur le cercueil rappelle l’eau du baptême par laquelle le chrétien est plongé dans la mort du Christ pour ressusciter avec lui.
2. Mettre des fleurs sur le cercueil à l’église
Les fleurs sont, pour beaucoup de familles, des témoignages d’affection, de sympathie, d’amitié et de solidarité ; elles pourraient être remplacées par des dons à des associations médicales ou humanitaires. Les fleurs peuvent être de couleur blanche ou de couleurs vives. C’est la coutume des pompes funèbres et de la famille de mettre des fleurs sur le cercueil et autour du cercueil pour les obsèques d’un chrétien à l’église. La gerbe placée sur le cercueil ne devrait pas cacher la croix qui s’y trouve le plus souvent. Aux obsèques orthodoxes, on met des fleurs dans le cercueil.
3. Mettre des fleurs sur la tombe à l’enterrement au cimetière
Pour la majorité des Chrétiens, c’est la coutume de disposer des fleurs auprès de la tombe au cimetière.
4. Gestes et signes d’amitié
"Des objets familiers",
peuvent être significatifs de ce qui avait valeur aux yeux du défunt, il est aussi possible de placer une photo du défunt sur un présentoir à distance du cercueil.
"Le geste de dernier adieu"
est un signe d’affection, ou d’amitié et de respect que l’on peut faire par exemple en posant la main sur le cercueil ; pour un chrétien, l’aspersion avec un signe de croix prend un sens supplémentaire : notre foi et notre espérance accompagnent le défunt.
« Les assemblées occasionnelles » : accueillir pour évangéliser
et favoriser l’espace de la Rencontre avec Jésus-Christ qui attend chacun.
Attention :
Les chants proposés ci-dessous ne le sont qu'à titre indicatif.
Ce n'est qu'une "proposition".
Yons l'audace de trouver des chants adaptés à la circonstance très particulière
et à l'Assemblée occasionnelle.
Poème de Luois ARAGON
Musique : Jean-Claude GIANADDA
C'EST UNE CHOSE ÉTRANGE
AU REVOIR
Poroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La mort n’a pas le dernier mot
"Il ne faut pas être triste,
car vous croirez que je suis mort. Mais ce ne sera pas vrai !" (Petit Prince de Saint-Exupéry )
Au centre de la foi chrétienne réside l’affirmation de la résurrection de Jésus, le Christ : Il a vaincu la mort. Saint Paul affirme clairement que, si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine ; nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. (1 Co 15).
La mort étant vaincue, c’est la Vie qui continue : on ne peut donc pas parler d’ « après-vie », sinon d’« après-vie » terrestre.
La résurrection est le pivot autour duquel tout gravite.
Le Christ, lui, a vaincu la mort par la résurrection. Il est sorti du tombeau et est apparu vivant à ses disciples, qui l’ont vu et en ont témoigné. Dans la religion, la vie est en fait une forme de pèlerinage, un chemin fait d’obstacles à surmonter,
et d’expériences menant petit à petit vers Dieu.
Nous, chrétiens nous croyons que la mort est le terme naturel de la vie terrestre même si elle peut paraître injuste. Pour les proches, c’est une rupture douloureuse, parfois tragique. Face à la mort, il est difficile de s’exprimer. Devant le désespoir, on se sent toujours petit.
Nous n’avons pas nous même l’expérience de la mort, la seule expérience que nous avons de la mort, c’est celle qui consiste à faire un bout de chemin avec celui qui va mourir.
Le Christ s’est peu exprimé sur la vie après la mort physique. Il a simplement affirmé que la Vie qu’il donnait, Lui,
c’est-à-dire la Vie Éternelle, n’était pas altérée par la mort.
Nous, chrétiens nous croyons qu’après la mort, ils sont vivants avec Dieu pour toujours. Notre corps n’existe plus, mais grâce à
Jésus Christ, mort et ressuscité, nous passons nous aussi de la mort à la Vie avec Dieu.
Il est le Chemin qui mène au Père.
Le deuil accompagne la mort, chacun de nous le rencontre sur son chemin, un jour ou l’autre. Il touche notre être tout entier à cause du lien personnel avec la personne décédée.
Ce lien a été rompu, on éprouve le vide et l’absence et il va falloir apprendre à vivre autrement.
Chaque personne fait son chemin de deuil à sa manière.
Dans un premier temps, faire le deuil, c’est se confronter avec le choc, prendre conscience de la réalité du « plus jamais ».
Il faut vivre l’abandon, la perte.
Faire le deuil, ce n’est pas oublier la personne disparue, mais accepter un processus naturel qui se met en marche, c’est aussi se donner des balises. Le travail de deuil se fait lentement, il est de notre responsabilité, car personne ne pourra le faire à notre place.
Aider quelqu’un à faire son deuil, ce n’est ni minimiser, ni vouloir atténuer ses souffrances,
mais c’est l’aider à les exprimer et petit à petit à les accepter.
Le travail de deuil comporte une dimension spirituelle. La personne endeuillée dit à Dieu l’épreuve qu’elle traverse, exprime ses questions, ses incompréhensions, sa colère et lui demande la force de l’Esprit pour continuer la route et retrouver la Paix.
La liturgie chrétienne célèbre les funérailles de celui qui a été plongé dans la mort et la Résurrection du Christ au jour de son baptême, cela s’exprime par des rites. L’aspersion du corps par l’eau bénite rappelle que le baptisé est enfant de Dieu,
aimé de Dieu depuis toujours. Le cierge pascal symbolise le Christ ressuscité et signifie l’entrée dans la lumière de Dieu.
Aujourd’hui, des laïcs reçoivent la mission de préparer et d’animer la célébration des obsèques.
Chant d'entrée
C'EST UNE CHOSE ÉTRANGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
CÉLÉBRATION
FUNÉRAILLES ( N°1)
Procession d’entrée
Entrée du corps du défunt, du célébrant, de la famille proche du défunt
Ce chant accompagne d’abord le passage du corps dans la nef .
Il invite aussi l’assemblée à passer le seuil :
« Si notre soif de ta Lumière nous a fait franchir la peur, devant toi, Seigneur, nous aurons le cœur en paix. »
Chant d'entrée
Est-il possible d’espérer plus fort que la mort ?
Tu nous a quittés.
Notre force est d’être ensemble.
Notre force est de chercher ensemble cette lumière qui brille toujours dans l’obscurité la plus épaisse, cette lumière que l’on appelle l’Espérance.
Au début de cette célébration, il est bon de faire mémoire et de rendre grâce pour tout ce qu’il y a eu de beau dans la vie de celui (celle) qui vient de nous quitter.
Avoir soif de Dieu, le chercher en toutes choses et avant toutes choses, c’est le moteur même de la vie spirituelle. Reconnaître qu’Il me manque, que mon désir le plus vrai est orienté vers lui : les psaumes n’en finissent pas de chercher Dieu, criant vers lui « des profondeurs » ou « jubilant à l’ombre de ses ailes », blottis en lui « comme un petit enfant tout contre sa mère » ou désespérés de n’éprouver que son silence et son absence… Comme le psaume 62 (63), le psaume 41 (42) exprime lui aussi notre soif de Dieu et l’intensité de notre quête de Dieu, mais à travers l’image d’un cerf assoiffé : « comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche, toi mon Dieu ». Cette allégorie du cerf assoiffé est souvent sculptée sur les façades de nos églises romanes, en la situant dans une scène de chasse familière en ces temps-là (XI°–XIII° siècles).
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui croit en moi » (Jn 7,37–38).
Chant d'entrée
MON DIEU MON ÂME A SOIF DE TOI Ps 62
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant d'entrée
Est-il possible d’espérer plus fort que la mort ?
Tu nous a quittés.
Notre force est d’être ensemble.
Notre force est de chercher ensemble cette lumière qui brille toujours dans l’obscurité la plus épaisse, cette lumière que l’on appelle l’Espérance.
Au début de cette célébration, il est bon de faire mémoire et de rendre grâce pour tout ce qu’il y a eu de beau dans la vie de celui (celle) qui vient de nous quitter.
Le chant d'entrée à prendre au moment de l'arrivée du corps du défunt dans l'église,
permet à la communauté de se rassembler dans la prière.
Pour ouvrir en nous un chemin de foi, d’espérance et de paix.
Chant de communion
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La salutation liturgique donne le « ton » de la célébration.
Pour le prêtre ou le diacre, le rituel propose au n° 52, en même temps que les formules habituelles la formule suivante :
« Que le Dieu de l’espérance vous donne en plénitude la paix dans la foi et que le Seigneur soit toujours avec vous.
– Et avec votre esprit. »
« Nous sommes réunis … pour entourer de notre (affection), (sympathie), (amitié) ceux qui sont dans la peine »
« … pour affirmer ensemble que tous ces liens que nous tissons tout au long de notre vie ne s’arrêtent pas avec la mort … »
Invitation à la prière :
« … pour nous recueillir… pour prier… pour écouter la Parole de Dieu…(pour célébrer l’Eucharistie)… »
Invitation à la louange :
« … pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu’il y a eu de vrai, de beau, de grand dans la vie de N., et lui demander de l’accueillir… »
Mot d’accuei
Par le célébrant
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Que le Dieu de toute tendresse remplisse nos cœurs de sa paix et qu’il fortifie en nous l’espérance.
Prière au Dieu d'amour
Dieu d’amour, source de tout amour, nous te prions avec confiance : tu veux pardonner et tu fais vivre ceux que tu sanctifies. Accorde à notre cher N. le bonheur que tu réserves à ceux qui t'ont aimé. Délivre-lestotalement de ce qui le retient loin de toi, et donne-lui de se tenir devant ta face au jour de la Résurrection. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Qu’il repose dans la paix.
Le rite de la lumière, passage dans le Passage
Le Cierge Pascal est allumé au pied du cercueil, symbolise la présence du Christ Ressuscité dont la lumière éclaire le monde.
Il l’était bien avant que le corps n’arrive, attendant le défunt comme on attend un ami. Ce n’est pas un cierge quelconque qui est allumé, c'est le Cierge Pascal.
Le geste de prendre la flamme du cierge pascal pour allumer les cierges qui entourent le cercueil signifie que la lumière du Christ ressuscité est la source de notre Espérance en la résurrection et rappelle que le défunt est devenu enfant de Dieu à son baptême.
« le Christ, hier et aujourd’hui, commencement et fin de toutes choses, Alpha et Omega »
Chant de la Lumière
Dès le début de la cérémonie dans l’église, le rite de la lumière est effectué.
Un membre de l’équipe des funérailles allume de petits cierges au Cierge Pascal et transmet la lumière à des proches du défunt ou des membres de la communauté chrétienne pour allumer les cierges près du défunts. Le cierge pascal allumé symbolise la présence dans le monde de Jésus Christ Ressuscité. Ce rite est fort, il symbolise l’Espérance Chrétienne.
Ce chant peut accompagner le rite de la lumière
(avec la flamme prise au cierge pascal on allume les cierges autour du cercueil)
Confiance
Seigneur, Tu nous as donné Ton amour et la liberté, Tu nous as donné Ta confiance pour nous permettre de grandir et d’agir dans le monde.
Merci de nous mettre en chemin et de révéler par Ta lumière les beautés de la création et les talents de tous tes enfants.
Présence
Seigneur, Tu nous confies une flamme, lumière de vie que nous pouvons voir scintiller dans le regard de nos frères et sœurs. Dans cette dignité présente en chacun d’entre nous, nous voyons le signe de Ton Amour.
Merci de la présence de Ton Esprit à nos côtés pour ensemble veiller sur cette flamme fragile, signe d’espérance au cœur de notre monde.
Rayonnement
Seigneur, la chaleur et la force de Ton amour sont si intenses que nous ne saurions les garder pour nous. Il est tellement grand qu’il nous dépasse et rayonne.
Merci de Te donner à nous à travers cette lumière venue de Bethléem, par elle nous devenons signe d’Evangile parmi nos frères.
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de la Lumière
Dès le début de la cérémonie dans l’église, le rite de la lumière est effectué.
Un membre de l’équipe des funérailles allume de petits cierges au Cierge Pascal et transmet la lumière à des proches du défunt ou des membres de la communauté chrétienne pour allumer les cierges près du défunts. Le cierge pascal allumé symbolise la présence dans le monde de Jésus Christ Ressuscité. Ce rite est fort, il symbolise l’Espérance Chrétienne.
COMME UNE HUILE DE LAMPE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de la Lumière
Le mot «foi» vient du latin «fides» qui signifie aussi la confiance.
Mais quand on a confiance en quelqu’un, en un amour ou en une amitié ou une relation, on a simplement l’espoir que cela dure sans qu’on puisse en avoir la certitude absolue. D’où l’origine du doute. On ne connaît pas l’avenir mais on avance. La confiance est donc liée consubstantiellement à l’incertitude.
La foi se mûrit à travers les différents doutes, elle s’approfondit à travers des interrogations. Enracinée dans le roc, la foi est néanmoins assez souple pour ne pas être fossilisée, pour ne pas se scléroser, malgré tout, elle reste vive si on veille sur elle par la prière.
Douter, n’est pas un problème, à condition que ce doute nous fasse des chercheurs infatigables de Dieu jusqu’à ce que nous découvrions sa présence et son amour.
Depuis Jean Baptiste jusqu’à aujourd’hui, les disciples de Jésus ont douté sur sa personne «Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?» (Mt11, 3) Nous connaissons le doute de l’apôtre Thomas «Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas.» (Jn20, 25)
Ce n’est pas de douter qui est mauvais mais de vouloir ne pas croire en la manifestation de l’Amour de Dieu en nous.
JE CHERCHAIS TANT CETTE LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de la Lumière
Dès le début de la cérémonie dans l’église, le rite de la lumière est effectué.
Un membre de l’équipe des funérailles allume de petits cierges au Cierge Pascal et transmet la lumière à des proches du défunt ou des membres de la communauté chrétienne pour allumer les cierges près du défunts. Le cierge pascal allumé symbolise la présence dans le monde de Jésus Christ Ressuscité. Ce rite est fort, il symbolise l’Espérance Chrétienne.
ET IL Y EUT UN SOIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le rite de la croix
consiste à poser une croix sur le cercueil.
II rappelle que Jésus nous a aimés jusqu’à mourir pour nous.
Chant : rite de la croix
Signe à l’ouverture de la célébration pour rappeler l’Amour de Jésus aux chrétiens, jusqu’à sa mort sur la croix. Ce signe rassemble les chrétiens autour de la dimension trinitaire de leur foi : Père, Fils et Saint Esprit.
JÉSUS ME VOICI DEVANT TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant : rite de la croix
Signe à l’ouverture de la célébration pour rappeler l’Amour de Jésus aux chrétiens, jusqu’à sa mort sur la croix. Ce signe rassemble les chrétiens autour de la dimension trinitaire de leur foi : Père, Fils et Saint Esprit.
J'ESPÈRE EN TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant : rite de la croix
Signe à l’ouverture de la célébration pour rappeler l’Amour de Jésus aux chrétiens, jusqu’à sa mort sur la croix. Ce signe rassemble les chrétiens autour de la dimension trinitaire de leur foi : Père, Fils et Saint Esprit.
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant : rite de la croix
Signe à l’ouverture de la célébration pour rappeler l’Amour de Jésus aux chrétiens, jusqu’à sa mort sur la croix. Ce signe rassemble les chrétiens autour de la dimension trinitaire de leur foi : Père, Fils et Saint Esprit.
ENTRE TES MAINS MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant : rite de la croix
EN TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Temps de la Parole
Première lecture
Puisée dans le premier testament ou les lettres des premières communautés chrétiennes, la première lecture nous met d’emblée à l’écoute d’un message d’espérance. La foi en la résurrection émerge peu à peu dans l’expérience du peuple juif .
Tel est le plus ancien cri de la foi, transmis par l’apôtre Paul :
« Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons aussi, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui. »
1Th 4, 14
Psaume
La foi, même forte et assurée, ne peut pas faire disparaître la souffrance de la séparation.
Chant après la lecture du Psaume :
Ce psaume est une prière elle-aussi tirée de l'Ecriture. C'est une réponse de l'assemblée à la Parole entendue.
Les chants dont le texte n'est pas celui du psaume sont proposés pour leur refrain.
Lorsque l'antienne n'est pas connue, il peut être alors utilisé comme refrain psalmique.
VERS TOI SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant après la lecture du Psaume :
Nous sommes venus aujourd’hui pour rendre hommage à ceux qui nous ont quittés, et nous voulons les confier, encore une fois, à la tendresse de Dieu. Ici reposent cette personne, ces personnes que nous avons tant aimées. Nous pensons aussi à ceux qui ne reposent pas ici mais qui sont présents dans notre prière. On peut partager un temps de silence, ou relever telle ou telle qualité ou trait marquant des personnes que l’on cite.
Seigneur Jésus-Christ, avant de ressusciter, Tu as reposé trois jours en terre, et depuis ce jour-là, la tombe des hommes est devenue, pour les croyants, signe d’Espérance en la Résurrection. Nous Te prions, Toi qui es la Résurrection et la Vie : donne aux morts de reposer en paix dans ce tombeau jusqu’au jour où Tu les réveilleras, pour qu’ils voient, de leurs yeux, dans la clarté de Ta Face, La Lumière sans déclin. Toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen.
POURQUOI MON DIEU?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant après la lecture du Psaume :
Dans l’épreuve tournons-nous vers Dieu dans la prière et l’adoration. Nous le savons bien, tout commence dans le secret de notre cœur . Et notre Père qui voit dans le secret, nous écoute. Commençons par lui demander la grâce de l’humilité et de la patience.
Demandons à Dieu d’apaiser nos peurs, nos colères. Demandons-lui la grâce de l’obéissance humble, intelligente et joyeuse.
Quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir.” (Lc 17, 7)
JE BÉNIRAI LE SEIGNEUR EN TOUT TEMPS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant après la lecture du Psaume :
"Dieu notre Père, nous voulons te dire merci pour cette vie que tu as donnée à celui que nous avons perdu. Merci pour l'amour que tu as mis en son cœur. Donne lui maintenant de communier à ton amour éternellement. Dieu notre Père, la séparation d’avec ceux qui nous sont proches est une grande souffrance car la mort reste un mystère pour nous : Aide-nous à croire avec davantage de foi à la vie éternelle. Dieu notre Père, c'est Toi qui rassembles tous tes enfants pour qu'ils vivent avec toi dans la paix et la joie. Dès maintenant, fais-nous vivre une profonde communion spirituelle avec tous ceux qui nous ont quittés. Dieu notre Père, rends-nous toujours attentifs aux besoins des autres : Que nous ayons les paroles de réconfort pour celui qui souffre; que nous soyons une présence pour celui qui vit la solitude; que nous soyons un sourire de bonté pour celui qui ne croit pas à l’amour."
Veillée de prière pour les défunts
BÉNIS LE SEIGNEUR Ô MON ÂME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Évangile
Proposition et introduction de quelques évangiles:
Matthieu 5, 1-12
Où se trouve le vrai bonheur ? Voici un programme de vie. Chacun de nous peut se trouver en accord avec l’une de ces phrases de Jésus. Chacune présente un chemin particulier, mais le Christ a vécu tous ces chemins. Nous sommes invités à le regarder vivre et à nous mettre à sa suite pour aller vers son Père.
Matthieu 11, 25-28
Devant la mort, nous sommes tous faibles et démunis. Mais l’Évangile nous rappelle que Dieu aime d’un amour tout particulier les plus faibles et les plus petits, ceux qui n’ont pas le cœur encombré par la volonté de puissance et de domination sur les autres.
Matthieu 25, 31-40
Cet Évangile concerne tous les hommes de tous les pays et de tous les temps puisqu’ils sont tous rassemblés devant Dieu.
Il nous rappelle que nous vivons à la manière de Jésus chaque fois que nous nous mettons au service de nos frères. Et cela commence déjà par des gestes tout simples, des attitudes d’accueil, d’amitié, de partage.
Luc 12, 35-38. 40
La rencontre avec Dieu n’est pas quelque chose d’effrayant. C’est la rencontre avec celui qui nous aime, qui nous attend pour se mettre à notre service et faire notre bonheur.
Luc 23, 33-34.39-46.50-53
Cet Évangile nous invite à ne désespérer d’aucune situation, ni d’aucune personne. La miséricorde de Dieu est infinie. Si nous nous tournons vers lui avec un cœur sincère, il est prêt à nous accueillir et nous pardonner.
Jean 6, 37-40
Au cœur de notre souffrance, Jésus nous annonce que Dieu est un père qui tient à chacun de ses enfants. Il n’en abandonne aucun. Il est le Père de tous les hommes, il est bon, il veut le bonheur pour chacun.
Jean 11, 17-27
La foi en Jésus Christ nous permet de découvrir cette merveilleuse nouvelle : la mort n’est pas la fin de tout, la vie triomphe dans la Résurrection de Jésus Christ qui nous entraîne à sa suite.
Jean 11, 32-45
Comme chacun de nous, Jésus pleure devant la mort de son ami. Mais il nous donne l’espérance que la mort n’est pas la fin de tout : celui qui croit connaîtra la vie avec lui.
Jean 12, 24-28
Comme nous, Jésus a connu le chagrin et la peine. Mais il nous donne cette espérance que la mort n’est pas la fin de tout. Celui qui a foi au Dieu de Jésus Christ et en vit, connaît déjà la vraie vie.
Jean 14, 1-6
Un père heureux de rassembler ses enfants. Telle est l’image que Jésus emploie pour nous parler de Dieu. Par delà la mort, Dieu est prêt à tous nous accueillir auprès de lui. Se mettre à la suite de Jésus Christ c’est être sur le bon chemin.
Jean 15, 1-8
La joie de Dieu c’est que nous portions des fruits d’amour, de paix, de fraternité, que nous réussissions notre vie. Jésus, comme le cep de vigne, nous donne sans relâche la sève de la vie.
Jean 19, 17-18. 25-30
Marie, Jean et quelques femmes accompagnent Jésus alors qu’il donne sa vie jusqu’à l’extrême. Pour eux, comme pour nous, c’est le temps du deuil et des larmes. Mais viendra un jour où la paix habitera de nouveau leur cœur.Alléluia est un mot hébreu qui signifie :
Avant la lecture de l'Évangile, on acclame le Seigneur qui nous donne sa Parole.
«Louez Dieu».
« Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? Jésus lui répond :
« Moi je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » Jn 14, 5-6
L’homélie ou le commentaire
D'une homélie pour les défunts du frère Jean-Michel Poffet, dominicain
Quand un être cher ferme ses yeux sur ce monde, même si nous sommes croyants, nous nous trouvons au bord d’un grand mystère, que par excès de lumière et d’obscurité tout à la fois, il ne nous est pas possible de percer, du moins par nos yeux de chair. J’ai vécu près du tombeau du Christ pendant dix ans à Jérusalem. Je me suis rendu souvent au Saint Sépulcre, si possible en dehors des moments d’affluence où des croyants, chapelet à la main, voisinent avec des hordes de touristes, appareil de photo au poignet. Je me demandais souvent : se rendent-ils compte de ce qui s’est passé ici, à la Pâque de l’année 30 ? Quelqu’un est revenu vivant de la mort… le Christ a triomphé non seulement de la violence de ses adversaires et de la lâcheté de la plupart de ses disciples, mais il a surtout été couronné de gloire et de lumière par la fidélité de son Père. Depuis ce jour, chaque dimanche est une Pâque renouvelée. Chaque dimanche nous acclamons le ressuscité et lui redisons notre joie et notre espérance en le suppliant de faire de nous des vivants, aujourd’hui déjà. Nos églises devraient déborder de fidèles si nous avions seulement un peu de foi…
On entend parfois dire : nul n’est jamais revenu de « là-bas ». C’est faux : non seulement le Christ est ressuscité, mais il s’est montré aux femmes, aux disciples et à plus de 500 frères, écrit Saint Paul, ajoutant : « et certains vivent encore » !! Si cela n’était pas vrai et vérifiable, Paul n’aurait pas osé parler ainsi. En effet, - et ce devrait être pour nous une très grande consolation – Jésus ressuscité a rejoint les siens, il a dû réconforter ses disciples, bouleversés par sa mort et « lents à croire » en ce triomphe. Oui Jésus est vivant, mais les disciples et nous aussi, nous sommes lents à vivre et à revivre face à la mort. Le choc de la croix relevait d’une trop évidente brutalité, la résurrection relevait d’une folle espérance, d’un grand désir, mais l’évidence de la mort ne se laisse pas aisément bousculer. Pourtant, voilà que Jésus, durant le temps de Pâques, s’est approché de chacune et de chacun pour les introduire dans la foi. Il a guéri la Madeleine éperdue dans ses larmes (on a enlevé mon Bien-aimé), il a guéri du doute Thomas absent lors de l’eucharistie du dimanche, il a guéri aussi de la révolte anxieuse les disciples d’Emmaüs, puis a guéri les Onze : « quel est ce trouble et pourquoi ces objections s’élèvent-elles dans vos cœurs ? Regardez mes mains et mes pieds : c’est bien moi. » Et Jésus de partager avec eux du poisson grillé avant de les bénir. Matthieu nous rapporte aussi que lors de l’apparition du Christ en Galilée, certains eurent des doutes. Et Jésus de leur promettre : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».
Croire en Jésus ressuscité ne relève pas d’un seul désir humain, mais d’une belle confiance en ceux qui l’ont vu vivant, et d’une humble fierté dans la joie et la paix de l’Esprit Saint que Jésus nous a promis et donné. Ne nous étonnons jamais de trouver ce chemin de foi ardu – c’est pas évident comme on dit aujourd’hui -. « La foi, elle est comme elle est », nous rappelait S. Nicolas de Flüe. Jésus prend en charge nos difficultés. Mais demandons la confiance : sans confiance, il est difficile de vivre humainement parlant, et c’est tout simplement impossible pour un croyant.
Credo
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
Nos défunts peuvent avoir encore besoin de nous et nos prières leur sont très utiles. C’est ce qu’enseigne l’Eglise. Le sacrifice de la Messe est la prière la plus précieuse pour elles. Mais nos prières et nos bonnes actions offertes pour elles peuvent beaucoup les aider…
La prière universelle de l'Assemblée
La Prière Universelle peut prendre la forme de la « litanie des saints »
ou bien d'intentions de prière avec un refrain.
Introduction à la Prière Universelle:
La Parole de Dieu que nous venons d’entendre nous a invités à l’espérance. Avec confiance faisons maintenant monter notre prière vers Dieu.
Dieu est un Père plein d’amour et de tendresse qui « prête l’oreille » de ses enfants.
Conclusion à la Prière Universelle:
Seigneur Dieu, tu nous as créés non pour la mort, mais pour la vie avec toi. Prends-nous par la main et aide-nous à découvrir que seul l’amour ne passera jamais, toi le vivant pour les siècles des siècles. Amen.
Témoignages et/ou textes
La mort t’a emporté toi qui aimais tellement la vie…
Comment te dire notre tristesse de te voir partir…
Nous sommes orphelins sans toi…
La vie a perdu son goût sucré…
Notre deuil va être long. Nous ne t’oublierions jamais.
Comment oublier un être cher, une personne précieuse?
Ta personnalité, ton amitié étaient des cadeaux du ciel offerts à toutes les personnes qui t’aimaient: tes enfants, ton épouse (ton mari), tes amis, tes collègues…
Toutes les formules de condoléances ne soulagent pas de la douleur d’un décès. Tes amis, ta famille, tes frères et sœurs, ton épouse, tes enfants te disent Adieu. Mais ces adieux ne sont qu’un « au revoir » plein d’espérance.
Ton cercueil est un bateau qui t’emmène là où il fait plus beau, au pays de tes ancêtres. Le jour de ton enterrement, notre Adieu est habité par les sentiments d’amour que nous éprouvons à ton égard.
Ta mort, nous enseigne que la vie s’éteint un jour, que rien n’est éternel… Ton départ est un grand enseignement donné à celles et ceux qui t’aiment! La vie n’est point éternelle mais l’amour vrai ne meurt jamais…
Merci d’avoir été celui que tu as été pour nous. Mourir n’est rien face à l’intensité de nos souvenirs de toi… Nous t’aimons, notre amour est plus fort que la mort.
Décéder n’est rien face à l’intensité de nos sentiments pour toi
Cette cérémonie d’enterrement nous rappelle ton décès mais aussi la beauté de ta vie et le nombre de tes amis. Chansons d’enterrement, discours d’enterrement, poèmes et les lettres d’amitié s’enchaînent pour t’accompagner vers ta dernier demeure.
Le Cimetière n’est qu’un passage menant vers le plus Beaux des Cieux, le Ciel du Paradis des justes au cœur pur.
Ta mort n’est qu’un recommencement, ton décès une renaissance…
La mort n’est point la fin de l’Amour.
Mourir c’est partir, mourir c’est quitter ses proches afin de mieux les retrouver dans leur intériorité.
Nous te disons à bientôt l’Ami (l’Amie)…
Ta famille, tes enfants, ton épouse, tes frères et sœurs et tous celles et ceux qui t’aiment…
Désormais : " Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis." ( Victor Hugo )
Chant après témoignages
TU ES PARTI EN EMPORTANT
La mort t’a emporté pour ton dernier grand voyage. Nous sommes désemparés.
Tu nous a quittés, pour passer sur l’Autre Rive.
Notre peine est immense. Ton départ est une vraie douleur au cœur et à l’âme.
Tu resteras pour nous un modèle de vie… un exemple à suivre... une leçon de vie.
Nous sommes là pour toi.
Nous ne t’oublierons jamais
Tu étais un être exceptionnel.
Le passage de la vie à la mort n’est qu’un voyage vers un monde d’amour.
Ce cercueil et cet enterrement sont des moments de tristesse... mais nous nous souvenons de la beauté de ta personne...
Il nous reste des milliers de souvenirs de toi pour alimenter chacun de nos jours de vie… jusqu’au jour de notre mort.
Repose en paix… La vie n'est qu'un passage... L’amour que nous te portons est éternel.
Nous ne t’oublierons jamais….
Puisqu’il faut bien mourir un jour, nous voulons apprendre à vivre comme toi, notre frère (sœur), notre père (mère) notre repère de vie.
Le souvenir de toi ne mourra jamais...
À Dieu … Repose en Paix… Nous t’aimons à jamais…
" Tu n’es plus là où tu étais, mais tu sera partout là où je serai..." ( Victor Hugo )
TU ES PARTI EN EMPORTANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant après témoignages
La mort t’a emporté toi qui aimais tellement la vie…
Comment te dire notre tristesse de te savoir parti…
Nous sommes orphelins sans toi…
La vie a perdu son goût sucré…
Nous ne t’oublierions jamais.
Comment oublier un être cher, une personne précieuse?
Ta personnalité, ton amitié étaient des cadeaux du ciel offerts à toutes les personnes qui t’aimaient : tes enfants, ton épouse (ton mari), tes amis, tes collègues…
Tu reste vivant dans nos cœur et dans nos souvenirs...
La mort n’est point la fin de l' existence.
Non la mort est une renaissance, une autre Existence.
Nous te disons À Dieu. C'et "À Dieu" n'est qu’un « au revoir » plein d’Espérance.
Ton cercueil est un bateau qui t’emmène là où il fait plus beau, au pays de tes ancêtres. Notre À Dieu est habité par les sentiments d’amour que nous éprouvons pour toi.
Ta mort, nous enseigne que la vie s’éteint un jour, que rien n’est éternel…
Ton départ est un enseignement que tu nous donnes...
La vie n’est point éternelle mais l’amour vrai ne meurt jamais…
Nous ne t'oublierons jamais...!
Nous t’aimons... notre amour est plus fort que la mort !
À DIEU L'AMI ADIEU MON FRÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de témoignage
PENSE À MOI
Le deuil, c’est la détresse qui est liée à la perte de quelqu’un que l’on aime.
On dit qu’on « est en deuil » quand on est confronté à une multitude d’émotions et de sensations difficiles qui provoquent un grand bouleversement dans la vie.
Pourquoi ? Mais pourquoi ?
La réponse serait-elle : " Pour aue Autre Vie ?"
PENSE À MOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Notre Père
Le Notre Père est la prière que le Christ a apprise à ses disciples et que les chrétiens sont invités à redire ou à chanter à leur suite.
Introduction au Notre Père:
Nous venons d’horizons divers, occupés par notre travail, nos relations.
Nous nous sommes rassemblés pour partager la tristesse de nos amis, et nous tourner vers toi, Seigneur. Que l’Esprit de Jésus ressuscité fasse jaillir en nos cœurs la prière des enfants de Dieu : Notre Père...
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
NOTRE PÈRE
Paroles : ÉVANGILE
Musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant du dernier À Dieu
Un chant qui, en s'adressant généralement au défunt, dit la foi de l'assemblée au Christ ressuscité.
Introduction:
"Le moment est venu de dire « à Dieu » à Prénom .
Nous allons nous séparer de notre frère (sœur), nous allons nous quitter.
C’est un moment de tristesse, mais il faut que l’espérance reste forte en nous ;
car nous espérons revoir Prénom quand Dieu nous réunira dans la joie de
son Royaume. Recueillons-nous, en pensant à tout ce que nous avons vécu avec
, à ce qu’il (elle) est pour nous, à ce qu’il (elle) est pour Dieu."
Chant à Marie
Dans les moments de joie comme les moments de peine,
nous aimons souvent confier notre prière à l'intercession de la Vierge Marie.
TOUT PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant à Marie (après l'À Dieu)
Que nous enseigne Marie ?
Marie nous enseigne à nous tourner vers Jésus.
À Cana Marie dit aux serviteurs: "Faites tout ce que mon Fils Jésus vous dira."
CHERCHER AVEC TOI DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant à Marie (après l'À Dieu)
Pourquoi prier la Viergte Marie ?
Parce qu'Elle présente au Christ nos désirs et nos supplications. Elle nous transmet les dons divins, intercédant constamment en notre faveur.
Sainte Marie, Toi qui es notre Douce Mère sur cette terre et qui nous attires vers ton Fils, reçois notre prière et veille avec l’amour d’une Mère sur nos morts maintenant qu’ils sont partis. Et donne-nous, nous qui sommes encore en marche sur terre, d’être fidèles à l’Amour de Dieu qui veut que nous ayons la Vie, et la Vie éternelle.
Je vous salue, Marie
Je vous salue Marie,
pleine de grâce
Le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie,
Mère de Dieu,
priez pour nous,
pauvres pécheurs
maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Absoute -Encensement
Le célébrant encense et bénit le corps tout en demandant le pardon des péchés du défunt
L'encensement est un signe de respect pour le défunt et symbolise notre prière qui monte vers Dieu.
En signe de respect pour vous,( Prénom ), voici cet encens. Qu’il monte devant Dieu avec notre prière. (Rituel n° 119 p. 49)
Voici cet encens qui nous dit que toute vie, toute notre personne est importante aux yeux de Dieu.
Que cet encens monte devant lui avec notre prière pour vous et pour votre famille.
Chant pendant l'encensement
"L’encensement" est un signe de respect pour le défunt et symbolise notre prière qui monte vers Dieu.
L’encensement est effectué par le prêtre. C’est un signe de respect pour le défunt. Cela symbolise la prière de l’assemblée qui monte vers Dieu, suivant l’encens qui monte vers le ciel.
Dans la liturgie de l’Église, l’encens est associé aux différentes formes de la présence de Dieu. Présence réelle dans le pain et le vin consacrés, bien sûr, mais aussi présence dans sa parole, dans le prêtre, qui agit in persona christi amsi et dans l’assemblée qui est le corps du Christ. Son usage sert à manifester la foi en cette présence divine, comme le firent autrefois les rois mages. Ceux-ci, en offrant à l’enfant Jésus cette précieuse résine utilisée dans le monde antique dans les rituels reliant l’homme à Dieu (ou aux divinités), reconnaissent que ce bébé couché dans la paille est bien Dieu.
Aujourd’hui, encenser les espèces consacrées, c’est affirmer qu’au-delà des apparences, elles sont bien le Corps et le Sang du Seigneur.
Quant à la fumée qui s’en dégage, en s’élevant vers le ciel, elle symbolise et accompagne la prière des fidèles qui monte vers Dieu. C’est ce qu’exprime le psalmiste : « Que monte ma prière comme l’encens devant ta face ». Quoique certains la jugent incommodante, son odeur, réputée agréable, symbolise « la bonne odeur du Christ » que sont, en principe, les chrétiens pour Dieu, comme saint Paul l’explique aux Corinthiens.
COMME L'ENCENS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Aspersion-Bénédiction du corps
avec de l’eau bénite sur le cercueil rappelle l’eau du baptême par laquelle le chrétien est plongé dans la mort du Christ pour ressusciter avec lui.
Je bénis le corps de N. baptisé
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit.
Sans eau, il n’y a pas de vie. Au baptême de Prénom , l’eau versée sur son front manifestait la vie du Christ en lui (elle). Cette vie continue autrement par- delà la mort. En signe de cette foi, nous refaisons ce geste de l’eau, demandant au Seigneur de bénir son corps : au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Chant après l'aspersion
L’encensement est immédiatement suivi par le rite de l’eau. Le prêtre commence à asperger le cercueil du défunt avec de l’eau bénite, puis les membres de la famille et les proches se relayent devant le cercueil pour, à leur tour, asperger le cercueil d’eau bénite.
L’eau, pour les chrétiens, symbolise le Baptême. Il s’agit de rappeler que Dieu est Source de Vie.
" Dieu seul suffit ..." (Sainte Thérèse d'Avila)
« Dieu est là, et cela me suffit ! » (St François d’Assise)
« Mon âme a soif du Dieu vivant » (Ps 42, 2).
« C’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Ac 17, 28)
" Dieu est là, et cela suffit ! Dieu est là, et cela suffit ! "
Apprenons, nous aussi, à répéter ces mots simples.
"Mon âme a soif du Dieu vivant” (Ps 42, 2).
Ne perdons pas de vue… notre relation personnelle à Dieu »,
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Oraison
Une oraison est une parole adressée à Dieu
" Maintenant qu’Il a quitté ce monde qui passe,
conduis-le dans ton paradis,
où il n’y a plus ni deuil, ni larmes, ni douleur,
mais la joie et la paix…"
Prière pour une célébration auprès d'un défunt
Dieu, Toi qui es notre Créateur et notre Père,
nous voici réunis auprès de Toi
et auprès de ton serviteur/ta servante N. qui nous a quittés.
En cette heure de peine
nos cœurs se tournent vers Toi.
Tu peux nous donner le réconfort de l’espérance
alors que la séparation nous semble définitive.
Car pour ceux qui croient en ton amour de Père,
la mort ne peut être la fin définitive de notre vie.
Ouvre nos cœurs à ta Parole d'amour et de vie.
Que ton Esprit parle à notre esprit.
Que nous trouvions en ta Parole
une lumière dans cette heure de tristesse,
une certitude dans nos moments de doute,
un réconfort dans notre douleur,
et une force dans notre faiblesse.
Dieu Père, nous Te prions avec confiance
par Jésus ton Bien-aimé,
notre Frère et notre Seigneur,
Lui qui vit avec Toi dans la communion de l’Esprit
pour les siècles des siècles.
Procession de sortie
Chant de sortie
Recevoir le St Esprit, c’est recevoir Dieu. Jésus a promis de donner l’Esprit de Dieu à tous ceux/celles qui lui confient leur vie:
« moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité… et il sera en vous » (Evangile selon Jean 14: 16-17)
C’est le St Esprit qui nous permet d’expérimenter l’Amour et la Présence de Dieu. Sans lui, nous pouvons adhérer intellectuellement aux vérités bibliques, mais notre coeur restera sec. Au contraire, notre vie sera changée si nous accueillons l’Esprit. Une relation vivante avec Dieu va démarrer.
otreQuelle que soit notre situation, nous avons besoin d’être aimé(e), pour qui nous sommes, vraiment, d’un amour qui est contant, durable. C’est cet Amour là qui est en «Dieu le Père ».
Dieu sait ce dont nous avons besoin.
La grâce des grâces c'est de vivre Sa Présence au quotidien...et d'avoir une véritable relation avec Lui..
TROUVER DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Prière avec Marie
Marie n’est pas l’égale de dieu. nous ne nous adressons pas à elle comme nous nous adressons à dieu. il est plus juste de dire que nous prions dieu avec elle. nous lui demandons son aide comme à une mère. nous l’associons à notre prière pour le défunt ou pour ceux qui restent. prier un « Je vous salue marie » peut permettre à beaucoup de personnes de participer. mais à la place, ce peut aussi être un chant à marie. ici, comme dans toute la célébration, ce qui est visé, c’est que le plus grand nombre de personnes soient « actrices » et non « spectatrices ».
Si c’est le cas, il peut être intéressant de rappeler que le défunt priait marie, avait confiance en elle, allait à Lourdes ou dans un autre lieu de pèlerinage, etc.
Chant de sortie
Avant de terminer notre célébration nous nous tournons vers Marie. Elle est la Mère du Christ et notre Mère. Nous lui confions, (Prénom) qui vient de nous quitter, mais aussi tous ceux qu’il (elle) a laissés et qui connaissent la douleur de son départ.
Le Magnificat est le cantique chanté par la Vierge Marie après l'Annonciation, lors de la visite qu'elle rend à sa cousine Élisabeth, plus âgée qu'elle et enceinte. Cet épisode est couramment appelé la Visitation. Également intitulé Cantique de Marie, ainsi que Cantique de la Vierge, le Magnificat est tiré de l'Évangile de Luc, 1, 46-56
Le Magnificat est le cantique chanté par la Vierge Marie après l'Annonciation, lors de la visite qu'elle rend à sa cousine Élisabeth, plus âgée qu'elle et enceinte. ...
Également intitulé Cantique de Marie, ainsi que Cantique de la Vierge,
le Magnificat est tiré de l'Évangile
de Luc, 1, 46-56
Le Magnificat est le chant d'action de grâce de Marie, en réponse à la salutation d'Élisabeth, sa cousine, rapporté par l'évangile de Luc, est le plus beau des cantiques bibliques. Déjà en usage dans la communauté primitive de Jérusalem, il y a deux mille ans, il fut longtemps un des chants les plus populaires de la liturgie chrétienne. Pourtant, la majorité des exégètes ne l'attribuent plus à Marie aujourd'hui...
Nous avons des raisons très sérieuses d'attribuer ces mots à la Mère de Jésus elle-même. C'est Marie qui les transmit à la communauté primitive.
Il montre l'universalité et l'originalité du Magnificat : le renversement des hiérarchies humaines et des structures d'injustices pour nous faire entrer dans la révolution de l'Amour de Dieu. En ce sens, Marie ne serait-elle pas le Premier Évangéliste ?
Le Magnificat est la prière de Marie à son Dieu.
La prière de Marie s’accomplit en fait dans le « Magnificat », sa « profession de foi » (Luc, 1, 46-55). Ce n’est plus la prière à Marie, c’est la prière de Marie. Chacun de nous peut en faire sa prière quotidienne. Elle est, en effet, l’action de grâce de Marie qui a cru en la Parole de Dieu. Même si sa situation humaine est angoissante, elle peut louer Dieu pour sa miséricorde infinie, son « amour qui s’étend d’âge en âge » et reconnaître qu’il entend l’appel des pauvres et des petits. « Le Seigneur fit pour moi des merveilles ! Saint est son nom ! » Avec la Vierge Marie nous apprenons la louange et l’action de grâce, nous devenons disciples et nous ouvrons notre cœur au Seigneur. Soyons heureux de la prier et d’apprendre par elle à prier Dieu notre Père.
MAGNIFICAT !
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de sortie
..À Dieu Bien-Aimée …
À Dieu mon âme-sœur …
À Dieu l'Amie...
La mort ne t'emporte pas,
elle multiplie ta vie
dans chacun de nos bras.
AU REVOIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de sortie
"Tout le chemin de la vie, c'est de passer de l'obscurité à la lumière, de l'inaccompli à l'accompli, de l'inconscience à la conscience, de la peur à l'amour."
( Frédéric Lenoir)
"La vie continue même après la mort et pourquoi pas après une relation brisée ?" ( Pierre Weetchy Alfredo)
LA VIE CONTINUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de sortie
" Mon Dieu, j'ai achevé ma course, mon pélerinage est terminé, j'ai consommé l'oeuvre que Vous m'aviez confiée, et maintenant je retourne à Vous afin de Vous aimer et de Vous prier avec plus d'amour et de ferveur pour ceux qui vont demeurer après moi.
Ô vous que j'ai tant aimés sur la terre, priez pour moi; réjouissez-vous avec moi de ce que je quitte cette terre de peines pour aller au séjour de la paix."
TU M'ATTENDAIS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de sortie
La mort t’a emporté toi qui aimais tellement la vie…
Comment te dire notre tristesse de te savoir parti…
Nous sommes orphelins sans toi…
La vie a perdu son goût sucré…
Nous ne t’oublierions jamais.
Comment oublier un être cher, une personne précieuse?
Ta personnalité, ton amitié étaient des cadeaux du ciel offerts à toutes les personnes qui t’aimaient : tes enfants, ton épouse (ton mari), tes amis, tes collègues…
Tu reste vivant dans nos cœur et dans nos souvenirs...
La mort n’est point la fin de l' existence.
Non la mort est une renaissance, une autre Existence.
Nous te disons À Dieu. C'et "À Dieu" n'est qu’un « au revoir » plein d’Espérance.
Ton cercueil est un bateau qui t’emmène là où il fait plus beau, au pays de tes ancêtres. Notre À Dieu est habité par les sentiments d’amour que nous éprouvons pour toi.
Ta mort, nous enseigne que la vie s’éteint un jour, que rien n’est éternel…
Ton départ est un enseignement que tu nous donnes...
La vie n’est point éternelle mais l’amour vrai ne meurt jamais…
Nous ne t'oublierons jamais...!
Nous t’aimons... notre amour est plus fort que la mort !
À DIEU L'AMI ADIEU MON FRÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ci-dessous complément de proposition de chants
JE NE SAIS NI LE JOUR NI L'HEURE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Je ne sais ni le jour ni l'heure"
" Veillez donc car vous ne savez ni le jour ni l'heure " (Mt 25, 13)
Que signifie "veiller" ? Les bons veilleurs ce sont tous ceux qui aiment.
Seigneur Jésus, dans la parabole du serviteur fidèle, Tu m'invites, en l'absence du maître, à prendre soin des domestiques et de la maison; ou bien encore dans la parabole des serviteurs qui, toujours dans l'attente de leur maître, font fructifier les talents qu'ils ont reçus de lui.
Seigneur Jésus donne-moi de remplir ma vie de gestees d'amour concrets.
Donne-moi de m'investir entièrement dans le service des plus pauvres, des plus démunis, laissés pour compte...
Donne-moi de m'engager dans la construction d'une société plus juste.
Seigneur Jésus, fais que chacune des mes paroles soit comme si c'était la dernière que je prononce.
Fais que chacune de mes actions soit comme si c'était la dernière que j'entreprends.
Fais que chacune de mes souffrances soit comme si c'était la dernière que je peux T'offrir.
Fais que chacune de mes prières soit comme si c'était la dernière occasion que j'ai ici-bas de m'entretenir avec Toi.
Ma vie sur terre s'échèvera; une Vie Nouvelle commencera qui, n'aura pas de fin.
Donne-moi de tenir ma lampe allumée.
Donne-moi, Seigneur Jésus, d'être prêt pour cette rencontre.
" Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie "
( Jn 14, ,6 )
JE NE SAIS NI LE JOUR NI L'HEURE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
"Mon Dieu est ma force," ( Esaïe 49.5)
Esaïe 40.29-31 : " Il donne de la force à celui qui est fatigué et il multiplie les ressources de celui qui est à bout. Les adolescents se fatiguent et s’épuisent, les jeunes gens se mettent à trébucher, mais ceux qui comptent sur l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur envol comme les aigles. Ils courent sans s’épuiser, ils marchent sans se fatiguer."
Dieu veut s’occuper de tout notre être, esprit, âme et corps, qu’Il a créé pour Sa gloire.
Face aux exigences de nos proches... à la méchanceté et à l’injustice du monde, nous nous sentons souvent faibles et démunis.
Mais Dieu sait que nous sommes faibles, que nous sommes poussière, c’est pourquoi Il nous déclare qu’Il est lui-même notre force !
N’est-ce pas une preuve de son merveilleux amour pour nous ?
Jérémie 16.19 : L’Éternel, ma force et mon appui…
Psaumes 18.2 : Je t’aime, ô Éternel ma force.
Psaumes 18.33 : C’est Dieu qui me ceint de force…
Psaumes 81.2 : Chantez à Dieu, notre force !
TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIS SEULEMENT UNE PAROLE ET NOUS SERONS GUÉRIS - (Mt 8, 5-13)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jésus était entré à Capharnaüm ; un centurion de l'armée romaine vint à lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement. »Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri ».
«... non sum dignum ut intres sub tectum meum »
La version latine de cette prière a de quoi intriguer puisque « non sum dignum ut intres sub tectum meum » veut littéralement dire « je ne suis pas digne que Tu entres sous mon toit ». Mais de quel « toit » parle-t-on ? De quelle « parole » s’agit-il ? (Mt 8, 5-13) :
« Dis seulement une parole, et je serai guéri »
C’est donc un centurion romain qui est à l’origine de cette courte prière. Un païen dont la Foi suscite l’admiration du Christ. C’est cette Foi qui nous est proposée comme modèle. La phrase a subi quelques modifications pour être adaptée au sacrement de l’Eucharistie absent du contexte. C’est précisément le passage du concret à l’abstrait, du sens littéral à la métaphore qui justifie le lien avec la communion.
Le « toit », la demeure du centurion, devient
« le corps », l’âme, et nous sommes à la fois le centurion et son serviteur, le malade et celui qui demande la guérison.
« Dis seulement une parole, et je serai guéri. »
Cette démarche dévoilent le cœur du centurion et nous fait comprendre la profonde humilité de cet homme et “ sa grande foi ”.
Il sait se situer en vérité, c’est-à-dire qu’il sait prendre sa place devant le Seigneur, parce qu’il est uniquement préoccupé par celle des autres au regard de Dieu.
Le centurion agit en enfant de Dieu. Il attend tout de Dieu, en ne se préoccupant que de ses frères.
« Dis seulement une Parole, et je serai guéri. »
Seigneur Tu es allé me chercher loin dans mon indignité, et Ta parole m’a guéri !
Tu as fait pour moi un miracle.
Le miracle de ma Foi. Le miracle de Ton Esprit.
« …Sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » ( Hébreux 11 : 6)
DIS SEULEMENT UNE PAROLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
QUELQU'UN FRAPPE À LA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
“C’est le Christ qui frappe à notre porte, affamé, assoiffé, étranger, nu, malade et prisonnier ”, rappelle le pape François 8 juillet 2020, homélie du pape François, lors de la messe célébrée pour le 7e anniversaire de sa visite à Lampedusa.
« La rencontre personnelle avec le Seigneur, temps de grâce et de salut, comporte la mission : “Sur votre route, – les exhorte Jésus – proclamez que le royaume des Cieux est tout proche” (v.7) ». Notre recherche du visage du Seigneur, a repris le pape, «… nous pouvons le reconnaître dans le visage des pauvres, des malades, des abandonnés et des étrangers que Dieu met sur notre chemin. Et cette rencontre devient aussi pour nous un temps de grâce et de salut… »
En ce septième anniversaire de sa visite à Lampedusa, le Saint Père a rappelé que « La rencontre avec l’autre est aussi une rencontre avec le Christ… C’est Lui qui frappe à notre porte affamé, assoiffé, étranger, nu, malade et prisonnier, en demandant qu’on le rencontre et qu’on l’assiste. » Pour mieux affirmer son propos, le pape François a cité Matthieu : « si nous avions encore quelque doute, voici sa parole claire : «En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait» (Mt 25, 40) ». Le pape François a fait appel à la conscience de chacun : « “Chaque fois que vous l’avez fait... ”, de bien ou de mal ! Cet avertissement est aujourd’hui d’une brûlante actualité. Nous devrions tous l’utiliser comme un point fondamental de notre examen de conscience, celui que nous faisons tous les jours. » Il a ajouté : « Je pense à la Libye, aux camps de détentions, aux abus et aux violences dont sont victimes les migrants, aux voyages d’espérance, aux sauvetages et aux refoulements. “Chaque fois que vous l’avez fait ... c’est à moi que vous l’avez fait” ».
QUELQU'UN FRAPPE À LA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
S'IL EST VRAI QU'UN PRINTEMPS...
LE JARDINIER
(Prière du petit jardinier au Grand Jardinier Créateur)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
André Frossard : " Dieu existe, je l’ai rencontré "
André Frossard raconte comment, à vingt ans, il a rencontré brusquement la vérité chrétienne, " dans une silencieuse et douce explosion de lumière ", alors qu'il était entré dans une chapelle de Paris à la recherche d'un ami. Son livre est le témoignage, extrêmement rare, de l'une de ces conversions instantanées que ne précède aucune inquiétude, aucun trouble, aucune évolution intellectuelle, et c'est avec la même surprise émerveillée qu'autrefois qu'il peut dire aujourd'hui que " Dieu existe ", et qu'il l'a rencontré.
Bergson : « On trouve dans le passé, on trouverait même aujourd’hui des sociétés humaines qui n’ont ni science, ni art, ni philosophie. Mais il n’y a jamais eu de société sans religion » ( Bergson - Les deux sources de la morale et de la religion, 1932, chapitre II).
LE JARDINIER - S'IL ESRT VRAI QU'UN PRINTEMPS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
PLAISE À DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Être agréable à Dieu mais comment ?
En aimant Dieu de tout notre cœur, dde toute sa force, de toute son âme...
En Lui faisant confiance... Sans la foi, il est impossible de lui plaire.
« Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11.6)
Par la louange
« Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces me glorifie …» (Psaume 50.23).
David a dit : « Je célébrerai le nom de Dieu par des cantiques, je l’exalterai par des louanges » (Psaume 69.31, 32)
PLAISE À DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le mot « miséricorde » vient du latin "misericordia", de" misericors" « qui a le cœur (cor) sensible à la détresse, au malheur (miseria)». Donc, « un cœur sensible à la misère »
Dieu « a un cœur », plein d’Amour pour nous! Dieu est amour.
« Nous sommes dans la misère ». La misère liée à notre situation humaine apparente (pauvreté, chômage, divorce, etc.), mais aussi notre misère intérieure (péché, solitude, abandon, incompréhension, etc).
Notre cœur est tellement plein de nous-même, d’orgueil et de doutes !
Devant ce Dieu rempli d’Amour, ce Dieu Bon, Saint et Juste, nous sommes bien misérables…
La miséricorde de Dieu nous appelle donc à reconnaître notre état de misère et à recevoir la solution que son Cœur d’Amour nous a donné : Jésus Christ!
« l’Eternel est miséricordieux, et plein de grâce, lent à la colère et d’une grande bonté »
(Psaume 103:8). C’est seulement ainsi qu’il peut pardonner nos fautes, dans sa grande miséricorde !
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
ALLONS BOIRE À LA FONTAINE,
DÉCOUVRIR LE DON DE DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
"Si tu savais le don de Dieu" (Jn 4, 10)
Le « don » est une traduction du mot grec « charisma »
"Si tu savais le don de Dieu" (Jn 4, 10)
Le Don de Dieu, signifie que Dieu est à l’origine de tout bien pour l’homme, qu’il lui communique son amour dans un acte absolument libre : c’est pourquoi on parle de don gratuit. On parle aussi des dons de l’Esprit ( « La joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi » (St Paul - Ga 5, 22).) , dispositions suscitées par Dieu en l’homme pour lui communiquer le dynamisme de Sa Vie.
La liberté, la vraie liberté, la liberté spirituelle est un don de Dieu.
"Si tu savais le don de Dieu" (Jn 4, 10)
Comme la Samaritaine, je manque d’eau. Je veux prendre l’eau du puits.
Seigneur Jésus Tu nous parles non pas de prendre mais d’accueillir un don.
Le Don est le fruit d’une découverte qui suppose une intériorité, une réconciliation avec soi-même, l’accueil d’une présence vécue comme un don. Qui suppose aussi d’une immense confiance en Dieu.
L’eau est le symbole de la soif c'est-à-dire du désir.
Seigneur Jésus, je T’offre mon désir de vivre. Mon désir de donner le meilleur de moi-même aux autres.
Seigneur Jésus augmente en moi la soif de Ton Amour.
Refrain : (bis)
Allons boire à la fontaine
Découvrir « le don de dieu »
1.- Il est là, pour la RENCONTRE
Serons-nous au « rendez-vous » ?
2.- C’est LUI qui demande à boire.
Mais, avons-nous vraiment soif ?
3.- C’est LUI qui prend la PAROLE
Mais, saurons-nous l’écouter ?
J'AI TANT BESOIN DE TON PAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L’Eucharistie est le sacrement par excellence. Après la consécration, à la messe, le Christ demeure présent sous le signe du Pain : "Présence réelle", et parce qu’il y est réellement présent, on peut adorer le Pain consacré, le Saint Sacrement. Il est possible de participer à un temps d’Adoration du Saint Sacrement.
Le geste de la fraction du Pain annonce le monde nouveau du Royaume de Dieu : “Je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle (Apocalypse 21, 1)” ; et surtout : “Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi (Apocalypse 3, 20).”
Refrain :
J’ai tant besoin de ton pain pour la route
Reste avec nous il est tard
La nuit nous tient et la peur nous déroute
Ce pain devient un départ.
1.- Avec ce pain, je reprendrai la route
Pour aller où tu m’attends
Bien au-delà de ce que je redoute
Mon cœur est déjà brûlant.
2.- Ouvre mes yeux pour que je reconnaisse
Ce que Tu attends de moi
Ouvre mon cœur qu’il soit plein de tendresse
Celle qui nous vient de Toi.
3.- Je veux partir annoncer à mes frères
Qui ne Te connaissent pas
Parler de Toi jusqu’au bout de la terre
Et faire naître Ta joie.
IL Y A QUELQUE PART
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Introduction: Que toute marque d’affection, tout geste d’amitié que vous donnerez, soient pour vous signe de cette paix qu’ensemble nous avons cherchée.
(Rituel n° 130 p. 53)
( Pour l'animateur :Que le Seigneur nous bénisse et nous garde tous dans la paix,
au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
La demeure de Dieu-Trinité est là au cœur de chaque personne et au milieu du peuple croyant.
"Si quelqu’un m’aime, il obéira à mes paroles. Mon Père l’aimera, nous irons à lui et nous habiterons chez lui". Jean 14:23.
Voilà une parole qui est très claire : Si nous aimons le Seigneur Jésus-Christ, si nous obéissons à ses paroles, Lui et son Père viendront à nous et habiteront chez nous !
"Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?"
(1 Corinthiens 3:16.)
Si nous appartenons au Seigneur Jésus-Christ, nous sommes devenus une habitation de Dieu.
Refrain :
Il y a quelque part tout au fond de nous-mêmes,
Au-delà des chagrins et des nuits et des jours,
Il y a quelque part une fleur, un poème,
Une étoile, un chemin qui s’appelle l’amour.
1.- Le passé, les débris et le temps qui s’égraine,
Le désir qui s’enfuit, le regard qui s’éteint.
Ce qui n’a pas fleuri, le gâchis, la rengaine,
Le pourquoi silencieux qui s’estompe et revient.
2.- Trop de portes fermées, de déserts et de cages,
De maisons encombrées qui n’abritent plus rien. T
rop d’amants séparés, trop d’amours en naufrage,
Dites-moi d’où me vient, malgré tout, ce refrain ?
3.- Sur le quai de la vie on oublie ses bagages,
Quand les liens sont brisés, quand la peur nous étreint.
Quand on cherche un projet, un grand rêve, un passage,
Quand on veut retrouver la douceur d’un matin.
OÙ DEMEURES-TU ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Dans un geste d’adieu, vous êtes maintenant invités à tracer sur le corps de (Prénom) le signe de la croix avec l’eau du baptême, comme nous l’avons
fait, ou bien faire un autre geste, le geste qui dira votre affection et l’espérance qu’ensemble nous avons cherchée.
Que le Seigneur nous bénisse et nous garde tous dans la paix, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Si nous aimons le Seigneur Jésus, alors notre parole, notre comportement, nos choix et notre vie, montrerons au monde entier que nous sommes la demeure de Dieu ici sur Terre.
La demeure de Dieu-Trinité est là au cœur de chaque personne et au milieu du peuple croyant.
Si nous appartenons au Seigneur Jésus-Christ, nous sommes devenus une habitation de Dieu.
Refrain :
Découvrir ton visage,
Habiter ta maison,
Te connaître,
Où demeures-tu ?
Où demeures-tu ?
1.- Dans un profond silence,
Entendre enfin ton pas.
Au creux de ton absence,
Savoir que Tu es là.
2.- Tout au fond de soi-même,
Dans les jours de désert.
Puiser à un : “Je t’aime”,
Savoir tes bras ouverts.
3.- Comme une porte s’ouvre,
Un : “ Vous êtes invités”.
Un ami qu’on découvre,
Un : “Venez et voyez ”.
Chant à Marie
JE VOUS SALUE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Introduction : Marie, elle aussi, a connu la douleur de voir mourir son fils, Jésus. Nous lui demandons de veiller sur tous ceux qui souffrent de la mort de (Prénom) .
(Pour l'animateur : La Vierge Marie tient une place unique dans "l’économie du salut", c’est-à-dire dans la manière dont Dieu a voulu manifester son Amour aux hommes et leur ouvrir un chemin de vie en les libérant de l’esclavage du mal et de la mort. « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique... » (Jean 3, 16) ; Il a voulu que son Fils prenne la condition humaine, et donc qu’Il naisse d’une femme, la Vierge Marie. Marie est le chef-d’œuvre de la création ; elle a été préservée des conséquences du péché des origines, déjà sauvée par anticipation des mérites de son Fils Jésus ; elle est toute pure et sans tache, dès sa conception, et elle s’engage totalement dans la Mission particulière que Dieu lui confie.).
1.- Pour la chance et la danse et la joie d’une fête à Cana
Pour ces chaînes et la haine et ces cris d’un soir au Golgotha.
Pour ces mots, ce regard, cet aveu qui nous maintient debout
Pour l’enfer d’un adieu sans retour qui nous met à genoux.
Refrain :
Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue.
2.- Pour ces mères en colère et perdues sur la place de mai.
Pour cet adolescent inconscient qui traîne un lourd secret.
Par ces bras, pour ces mains grandes ouverts qui inventent l’accueil.
Pour l’oubli, le refus le pardon quand on a fait son deuil.
3.- Pour une décision sans passion quand on n’a plus le choix.
Et pour tous ces ‘non-dits, ces ‘trop dit’, ce qu’on pense tout bas.
Pour ces armes et ces larmes et ces ombres et ces ‘tant pis pour toi’
Pour ces choses oubliées éloignées et ces ‘ne m’en veux pas’.
Chant à Marie
CE CHANT SAINTE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Introduction: (Prénom) priait souvent son chapelet. Aussi, c’est tout naturellement que nous nous tournons vers la Vierge Marie, et que nous lui confions nos amis dans la peine.
( Pour l'animateur: Ce n’est pas un effet du hasard si Marie est devenue la Mère du Messie. L’histoire du Salut qui va d’Abraham à Jésus, n’est autre chose qu’une longue préparation de la venue du Fils de Dieu parmi les hommes.
En Marie, l’histoire du Salut atteint son achèvement.
En prenant sa place dans l’histoire du Salut, Marie entre dans une relation particulière avec chacune des trois personnes de la Trinité.
- Le Père la choisit et la fait entrer dans son plan d’amour en faveur des hommes. La miséricorde du Père se répand par Marie sur le monde.
- Le Verbe prend chair en elle et devient son enfant. Jésus aura à l’égard de Marie l’amour d’un enfant pour sa mère. Par sa maternité divine, Marie devient la théotokos, la Mère de Dieu.
- L’Esprit Saint opère en elle l’Incarnation par un acte de la puissance créatrice de Dieu.
Marie coopère avec l’Esprit Saint à la réalisation du plan du Salut.)
Refrain :
Ce chant, Sainte Marie,
Est comme un cri d’amour,
Ce chant, Sainte Marie,
Comme un dernier recours.
1.- Le vent tourne les pages
En souvenirs trop lourds,
Il pleut sur un visage
C’est plus fort qu’un discours.
2.- Où vont tous ceux qu’on aime ?
Les reverrai-je un jour ?
Peut-on croire quand même,
Et espérer toujours ?
3.- Pour qui naissent les roses,
Puisqu’elles se fanent un jour ?
Pourquoi, pour tant de choses,
Y’a-t-il un non-retour ?
4.- Je sais que plus on donne,
Plus grand est le retour,
Si froid que soit l’automne,
Le temps est au labour.
Chant à Marie
SOUVENT MARIE JE PENSE À VOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Avant de terminer notre célébration nous nous tournons vers Marie. Elle est la mère du Christ et notre mère. Nous lui confions, Prénom qui vient de nous quitter, mais aussi tous ceux qu’il (elle) a laissés et qui connaissent la douleur de son départ.
(Pour l'animateur: Le Pape François exhorte à suivre l’exemple du « oui » de Marie.
Marie est d'abord et surtout servante du Seigneur. Son rôle maternel, qui ne diminue en rien l'unique médiation du Christ, est au service de l'union des croyants avec son Fils.
Elle est aussi, simplement par sa manière d'être, modèle de l'Église et signe d'espérance et de consolation pour le Peuple de Dieu.
Le culte dû à Marie respectera toujours sa dignité de Mère de Dieu et la prééminence absolue du Christ.)
Refrain :
Souvent MARIE, je pense à vous
Restez ici, tout près de nous
Comme un appui.
Souvent MARIE, je pense à vous
Restez ici, veillez surtout
Sur notre vie.
1.- Ce chant MARIE monte vers vous Il vous supplie d’être avec nous.
Dans notre vie.
Tous ces conflits un peu partout Gethsémani - restons debout
Tout près de LUI.
2.- Mon chant MARIE - je vous l’avoue
Est comme un cri - un rendez-vous,
Un choix aussi.
Ce chant MARIE - rien que pour vous
Rien que pour « LUI » - pour donner tout Ce que je suis.
SUR MON CHEMIN TROUVER TON PAS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le combat de la vie et la vigilance
La vie chrétienne est un combat permanent. Il faut de la force et du courage pour résister aux tentations du diable et annoncer l’Évangile. Cette lutte est très belle, car elle nous permet de célébrer chaque fois le Seigneur vainqueur dans notre vie.
Il ne s’agit pas seulement d’un combat contre le monde et la mentalité mondaine qui nous trompe, et fait de nous des médiocres dépourvus d’engagement et sans joie. Il ne se réduit pas non plus à une lutte contre sa propre fragilité et contre ses propres inclinations (chacun a la sienne : la paresse, la luxure, l’envie, la jalousie, entre autres). C’est aussi une lutte permanente contre le diable qui est le prince du mal. Jésus lui-même fête nos victoires. Il se réjouissait quand ses disciples arrivaient à progresser dans l’annonce de l’Évangile, en surmontant les obstacles du Malin, et il s’exclamait :
« Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair » (Lc 10, 18).
1.- Sur mon chemin, trouver Ton pas.
Être certain que Tu es là
Ouvrir les mains - Ouvrir les bras
Ne vouloir rien que d’être là.
Refrain : (bis)
Garder, Tu vois
Une Espérance,
Une lampe allumée en moi,
Une Présence ;
Jamais Tu ne me quitteras.
2.- Près de Ton puits, chercher Ta voix - Tant de soucis, tant de "Pourquoi"
Toutes ces nuits, ces vents, ce froid. Ne vouloir rien que d’être là.
3.- Près de Ton feu, n’avoir plus froid - Mourir un peu pour vivre en Toi.
Qui de nous deux a fait ce choix. Ne vouloir rien que d’être là.
DIEU, TU ES MON DIEU - Psaume 90
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIEU TU ES MON DIEU - Psaume 90 (91)
"Dieu est Dieu..." ! (Maurice CLAVEL). Il y a, dans cette expression une immense Espérance toute nouvelle.
«Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut Repose à l’ombre du Tout Puissant. Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie!» (Psaume 91,1)
Comme nous le rappelle si bien le psalmiste, l’Eternel est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C’est bien en Lui que nous pouvons trouver notre délivrance: « Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, De la peste et de ses ravages. » (verset 3)
Si ce verset nous confirme l’œuvre salvatrice de l’Eternel, il nous rappelle également que quelqu’un essaye sans cesse de nous tendre des pièges, son nom est satan. Jésus avait bien informé Pierre « Satan vous a criblé », ce même Pierre qui ayant tiré les bonnes leçons du Maître écrira à l’église « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (Pierre 5:8).
« Dieu, tu es mon abri » (Ps 141)
Au soir du 3 octobre 1226, saint François d'Assise était sur le point de mourir : sa dernière prière fut précisément la récitation du psaume 141 Saint Bonaventure rappelle que François « intervint vivement à l'exclamation du psaume : «À pleine voix, je crie vers le Seigneur ! À pleine voix, je supplie le Seigneur !», et il le récita jusqu'au verset final : «Autour de moi les justes feront cercle… »
« Dieu, tu es mon abri » (Ps 141)
David a souvent connu la peur dans sa vie. Mais il a aussi pris conscience que son seul espoir était de se tourner vers Dieu. Il pouvait l'invoquer n'importe où, même "du bout de la terre". Il le priait quand son cœur était abattu, lui demandant de le conduire sur le rocher qu'il ne pouvait atteindre. Il savait qu'il pouvait compter sur Dieu, qui était pour lui "un refuge, une tour forte en face de l'ennemi".
Père, je me remets entre Tes mains. Merci pour Ton aide et Ta délivrance.
Tu es mon refuge et ma force. J'ai confiance en toi.
Amen.
Refrain :
Dieu, Tu es mon Dieu
Et mon abri et mon chemin
Dieu ‘mon tout’, mon Dieu
Garde ma vie, entre Tes mains.
1.- Jour,
Jour après jour
On n’a pas l’ choix, faut faire avec. Jours,
Trop durs trop lourds
Trop de combats, le cœur à sec.
2.- Jour,
Long le parcours
Sans but, sans choix et sans été Pour,
Sans un discours
Suivre ton pas vers ta clarté.
3.- Jour,
Un Dieu d’amour
Dieu notre Père ; Dieu, parmi nous Pour,
Oui, pour toujours
Bras grands ouverts, Dieu avec nous.
GARDE MA VIE TOUJOURS TRANQUILLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Garde ma vie toujours paisible.
Entre Tes mains au seuil du jour
Entre Tes mains vase d’argile
Garde ma vie en Ton amour.
1.- Enraciné dans la prière
Tenir le soc dans le sillon
Ne plus regarder en arrière
La vraie grandeur, c’est le pardon.
2.- Tu m’as confié la terre entière
Je veux y semer Tes chansons
Pour révéler Ton cœur de Père
Et la joie de porter Ton nom.
3.- Devenir signe sur la terre
Libérer en moi les prisons
Accueillir enfin ton mystère
Pour demeurer en ta maison.
IL RESTERA DE NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
1.- Il restera de nous ce que l’on a semé
Et la fleur et le fruit et ce qui nous rassemble.
Et cet endroit secret où nous allions ensemble
Où la première fois nos doigts se sont croisés.
Il restera de nous ce jour illuminé
Par ces bras grands ouverts à un enfant prodigue
Ce verre d’eau offert dans ces jours de fatigue
Il restera de nous ce que l’on a donné.
Refrain
Quand on aime
On a toujours raison
Quand on aime
C’est la plus belle des chansons
2.- Il restera de nous ce que l’on a sculpté
Avec des doigts rageurs sur l’écorce d’un arbre
Où bien si patiemment dans le roc sur le marbre
Ce calvaire en granit pour y venir prier.
Il restera de nous quelques notes chantées.
Quelque été sans soleil, des masques ou une armure
Des figures imposées, le sens de nos blessures
Il restera de nous ce qu’on a espéré.
3.- Il restera de nous ce que l’on a creusé
Cette source au désert, ce puits et sa margelle
Ce banc ou ce sentier ou cette passerelle
Là où l’on vient encore toujours se reposer.
Il restera de nous ce que l’on a sauvé
Du déluge et des vents, de l’eau ou de la flamme
Du plus profond de soi et ce «supplément d’âme».
Il restera de nous ce que l’on a aimé.
IL RESTERA DE NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
PRIÈRE POUR L'ADIEU AU VISAGE
Le corps mis dans le cercueil, avant que ce dernier ne soit fermé, fait l’objet d’un premier temps de prière que l’on appelle « l’adieu au visage ».
Première étape du parcours rituel des funérailles, cet adieu marque la séparation définitive avec le corps de chair du défunt. Il ne sera plus visible dès lors que le cercueil sera fermé. L’émotion est grande et ce temps, quel que soit le lieu de son déroulement, reste un temps intime et familial, vécu différemment selon qu’il est organisé dans un domicile, un hôpital ou une chambre funéraire.
La prière qui accompagne ce temps peut être menée par un religieux ou un laïc, membre d’une aumônerie ou pas.
Si les enfants ont fait le choix d’y assister, il peut leur être proposé de déposer un mot ou un dessin dans le cercueil avant qu’il ne soit fermé.
Enfin, il n’est pas rare que les proches décident de manifester leur attachement à la personne défunte en posant un geste d’affection sur sa dépouille.
Oraison
Les mots nous manquent Seigneur, nous sommes dans l’épreuve, accepte notre silence comme une prière pour [prénom du défunt] que Tu connais et que Tu aimes.
Son chemin le conduit maintenant jusqu’à Toi : accueille-le dans la clarté et la paix de Ton Royaume.
Et que Ton Amour soit pour nous lumière sur la route, jusqu’au jour où Tu nous réuniras auprès de Toi pour les siècles des Siècles.
Prière
Seigneur, nous tournons vers toi notre regard à l’heure où disparaît ce visage qui nous est cher : Accorde-lui de te voir face à face et affermis notre espérance de le revoir auprès de toi, pour les siècles des siècles. Amen.
On peut utiliser le verset :
V. Accorde-lui, Seigneur, l’éternel repos ;
R/. Et que brille à ses yeux la lumière sans déclin.
Invocations
Après tous nos regards qui ont croisé le sien,
Accorde-lui, Seigneur, de contempler ton visage.
Après la joie et l’amour qui ont illuminé sa vie,
Accorde-lui, Seigneur, de contempler ton visage.
Après les peines et les larmes qui ont obscurci ses yeux,
Accorde-lui, Seigneur, de contempler ton visage.
Après le péché qui a terni son regard,
Accorde-lui, Seigneur, de contempler ton visage.
Il a cherché la vérité dans la droiture de sa conscience,
Accorde-lui, Seigneur, de contempler ton visage.
Il a cru en toi sans jamais t’avoir vu,
Accorde-lui, Seigneur, de contempler ton visage.
Psaume 22 : Le Seigneur est mon berger
Le Seigneur est mon berger, Rien ne saurait me manquer.
Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;
Il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
Si je passe un ravin de ténèbres, je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes adversaires ;
Tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie.
J’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Ou
Psaume 26 : Le Seigneur est ma lumière et mon salut
Ma lumière et mon salut, c’est le Seigneur, Alleluia !
Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ?
J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche :
Habiter la maison du Seigneur, tous les jours de ma vie.
Ecoute Seigneur, je t’appelle ! Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole : « cherchez ma face ».
C’est ta face, Seigneur, que je cherche. Ne me cache pas ta face.
Mais, j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage, espère le Seigneur. »
Oraison
Seigneur Jésus, tu veux prendre avec toi ceux que le Père T’a donnés. Conduis notre frère/sœur [prénom du défunt]jusqu’à sa demeure éternelle : il/elle quitte la maison où il/elle a vécu sur cette terre ; accueille-le/ la parmi ceux que Tu fais vivre auprès de Toi. Et nous qui restons ici-bas, donne-nous la force de faire de notre vie une marche vers Toi qui es vivant avec le Père et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen.
En union avec [prénom du défunt], nous pouvons reprendre ensemble la prière que Jésus a apprise à ses disciples : Notre Père….
Pour conclure cette prière, nous confions [prénom du défunt] à la bienveillance de Marie, la très Sainte Vierge, Mère du Christ et mère de tous les hommes : Je vous salue Marie….
Un Amour m'attend
Ce qui se passera de l’autre côté, quand tout pour moi aura basculé dans l’éternité,
Je ne le sais pas. Je crois, je crois seulement qu’un Amour m’attend.
Je sais pourtant qu’alors il me faudra faire pauvre et sans poids, le bilan de moi.
Mais ne pensez pas que je désespère. Je crois, je crois tellement qu’un Amour m’attend.
Quand je meurs, ne pleurez pas
C’est un Amour qui me prend.
Si j’ai peur – et pourquoi pas ?
Rappelez-moi simplement
Qu’un Amour, un Amour m’attend.
Il va m’ouvrir tout entier à sa joie, à sa lumière.
Oui, Père, je viens à Toi
Dans le vent, dont on ne sait ni d’où il vient, ni où il va,
Vers Ton Amour, Ton Amour qui m’attend.
Prière du Père Sertillanges
Par la mort, La famille ne se détruit, pas, elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible.
On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence secrète.
On croit qu’elle crée une infinie distance, alors qu’elle supprime la distance en ramenant à l’esprit ce qui était dans la chair. Que de liens, elle renoue, que de barrières elle brise, que de murs elle fait crouler, que de brouillard elle dissipe, si nous le voulons bien. Vivre, c’est souvent se quitter ; Mourir, c’est se rejoindre. Ce n’est pas un paradoxe de l’affirmer. Pour ceux qui sont allés au fond de l’amour : la mort est une consécration non un châtiment.... Au fond, personne ne meurt, puisqu’on ne sort pas de Dieu. Celui qui a paru s’arrêter brusquement sur sa route, écrivain de sa vie, a seulement tourné la page.
Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d’attaches célestes.
Le ciel n’est plus alors uniquement peuplé d’anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux, il devient familier.
C’est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire, et du bas en haut, le souvenir, les secours, les appels se répondent.
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