Ce disque vinyle CHERCHER => épuisé.

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- L'Abbé PIERRE

- Soeur EMMANUELLE (Opération Orange-Jean SAGE)

 Objectif catéchétique:

" Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais trouvé"

(Pascal -Pensées 55)

Combien de fois avons-nous dit:"Seigneur je te cherche,

Seigneur je veux te connaitre? "  

Dieu nous cherche, Il désire plus que tout que nous le rencontrions,

notre désir de le trouver rejoint donc le sien.

Dans la Bible, les versets, les récits et les images

qui nous communiquent cette vérité sont nombreux. 

Jésus se compare lui-même au Bon Berger qui parcourt la campagne de nuit pour retrouver une brebis perdue. Alors qu’il visitait la ville de Jéricho, il a interpellé un homme du nom de Zachée en lui disant:

je voudrais manger chez toi.

Jésus dit encore: «Je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix et ouvre, j’entrerai, je mangerai avec lui et lui avec moi…».

Au travers de l’Ancien Testament, les prophètes lancent sans cesse le même appel: «Revenez à L’Éternel ! Tournez-vous vers votre Créateur».

Notre désir de trouver Dieu aurait pu se heurter à la sainteté de Dieu qui rendait impossible tout contact ou relation.

Mais la mort du Christ, comme un Agneau pur et sans tache,

offert pour nos péchés, a rendu possible cette rencontre,

il nous a offert la voie de la réconciliation. 

 «Comment rencontrer Dieu ?»

Laissons-nous tout simplement trouver par lui.

Il nous aime, il l’a démontré en laissant mourir son Fils pour nous.

01 - CHERCHER

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA 

Chercher c'est déployer une « force », une « énergie » qui porte une existence au-delà d’elle-même.

Une aspiration à croire et une difficulté à croire caractérisent les chercheurs de Dieu.

Ne sommes-nous pas tous, croyants et incroyants, à différents moments de nos vies,

dans la situation d’incrédulité de Thomas, dans l’attente qu’un miracle se produise et d’être touchés par la grâce ?

Sans doute, avons-nous la nostalgie d’une foi et d’un doute qui soient « forts » – que Camille Riquier situe au XVIIe siècle, mais que l’on retrouve dans la trajectoire de tous les mystiques du XXe siècle qui font l’expérience de « la folie de la foi » et de « la nuit de l’athéisme » (Thérèse de Lisieux, Marie Noël, Mère Teresa, etc.) 

 Nous guettons la venue de nouveaux Pascal, Claudel ou Bernanos. Le grand esprit religieux semble devenu aussi rare que l’athée véritable, mais cela ne signifie pas que notre foi et notre doute sont édulcorés. L’inquiétude spirituelle persiste et la flamme se ravive devant l’émerveillement de la vie qui s’offre (une naissance, une rencontre), dans la traversée des épreuves de l’existence, face à l’angoisse de la mort, à la mélancolie de survivre à nos morts, ou lors de la découverte du mal – celui que l’on subit (la trahison de l’ami) ou celui dont on est capable (offenser l’ami).

Souvent les chercheurs de Dieu n’ont souvent pas reçu d’éducation religieuse. Ils ont grandi dans un espace social et culturel largement déchristianisé. Paradoxalement, ceci est une chance : ils n’ont pas de comptes à régler avec les pesanteurs de l’héritage chrétien, ils n’ont pas à s’en émanciper. Les voici embarqués dans une quête tâtonnante et obstinée d’un Dieu qui les livre au risque de vivre malgré tout.

« Je crois que le christianisme donne le courage de continuer à vivre en dépit des épreuves est aussi « la foi qui sauve ».

Refrain :

Chercher sans cesse ton visage,

Risquer chaque jour un départ,

Guetter l’instant de ton passage,

Te savoir là quand il est tard.

1.- Oser pour que ton "rêve" vienne

Marcher pour vivre encore debout,

Savoir que ta main tient la mienne,

Rester le sel qui donne goût.

2.- Puiser à ton printemps la sève,

Fleurir là où l’on est planté,

Porter tous les fruits dont tu rêves,

Changer un hiver en été.

3.- Venir habiter ta demeure,

Ne voir qu’avec les yeux du cœur,

Veiller pour attendre ton heure,

Et rencontrer le vrai bonheur.

02 - LE TEMPS D'UNE CHANSON

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

Si le christianisme n’est plus une religion dominant l’espace culturel français, il continue à l’irriguer, en inspirant des engagements et des choix de vie. Il perdure dans les consciences individuelles sous des formes recomposées. Face à l’individualisation des itinéraires spirituels, le critère n’est pas d’abord la conformité à des dogmes, mais davantage l’authenticité d’une expérience spirituelle intime, souvent abordée comme une « force » ou une « énergie » qui porte une existence au-delà d’elle-même. La question de la foi chrétienne reste vive, en prenant des formes surprenantes qui brouillent les classifications traditionnelles entre croyants et incroyants.

Refrain :

Le temps d’une chanson,

Le temps d’une seule chanson, Rien qu’un instant

L’instant d’une chanson.

1.- Le temps d’une chanson,

Briser toutes les armes,

Sécher toutes les larmes, Apprendre le pardon ;

Le temps d’une chanson, Gommer toutes les rides,

Au fond d’un cœur aride, Puiser une affection.

Le temps d’une chanson, Ré-inventer un monde

Où l’aigle et la colombe Vivraient à l’unisson ;

Le temps d’une chanson, Habiter la tendresse,

Effacer la détresse, Et la désillusion.

Faire naître un soleil Dans toutes les églises,

Sur les murs qui divisent Suspendre un arc-en-ciel.

2.- Le temps d’une chanson, Redonner à chaque homme,

Quand justice elle se nomme

La fierté de son nom, Le temps d’une chanson,

D’un rêve ou d’un voyage, Connaître le partage Du pain de ta maison.

Le temps d’une chanson, Trouver l’inaccessible,

L’essentiel invisible Que chante un enfant blond ;

Ma chanson mon ami Ne dis pas qu’elle rêve,

Tu sais grâce à la sève, Un arbre refleurit.

On a vu des pays Où les fous sont prophètes

La folie du poète Est chanson dans ma vie. 

03 -  MERCI À CEUX QUI AIMENT 

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

Refrain :

Merci à ceux qui aiment

Puisque c’est eux qui nous font vivre et espérer,

Leur vie en un poème,

Chante qu’il faut aimer pour vivre

Et qu’il faut vivre pour aimer.

1.- Leurs mains sont une amarre,

Malgré les vents et les tempêtes de leur vie.

Leurs mains deviennent un phare

Pour reconnaître et pour reprendre le chemin dans notre nuit.

2.- Leurs yeux sont une étoile,

Malgré les nuits et les brouillards de leurs soucis.

Leurs yeux gonflent nos voiles,

Pour nous permettre de partir,

De recommencer l’aujourd’hui.

3.- Leurs cœurs sont la fontaine,

Malgré les croix et les déserts de leurs ennuis.

Leurs cœurs qui me comprennent,

Ont révélé et réveillé le meilleur de ce que je suis. 

04 - PUISQU'IL NOUS A CHOISIS

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

Le mot «foi» vient du latin «fides» qui signifie aussi la confiance. Avoir foi en quelqu’un, c’est faire confiance en lui. Mais quand on a confiance en quelqu’un, en un amour ou en une amitié ou une relation, on a simplement l’espoir que cela dure sans qu’on puisse en avoir la certitude absolue. D’où l’origine du doute. On ne connaît pas l’avenir mais on avance. La confiance est donc liée consubstantiellement à l’incertitude. On ne peut pas ne pas avoir le doute qu’un roseau ne peut pas ne pas être plié par les vents contraires. La foi se mûrit à travers les différents doutes, elle s’approfondit à travers des interrogations. Enracinée dans le roc, la foi est néanmoins assez souple pour ne pas être fossilisée, pour ne pas se scléroser, malgré tout, elle reste vive et pétillante si on veille sur elle par la prière. Qu’on doute, ce n’est pas un problème,  mais que ce doute nous fasse des chercheurs infatigables de Dieu jusqu’à ce que nous découvrions sa présence et son amour. 

Refrain :

Puisqu’Il nous a choisis

Pour porter la lumière Être sel de la terre

Nous sommes ses témoins.

1.- Le reconnaissons-nous ?

Étranger sur nos routes

Dans la nuit de nos doutes

Le reconnaissons-nous ?

2.- Que faisons-nous du pain ?

Des gestes de partage,

Guettons-nous son passage

Que faisons-nous du pain ?

3.- Pourquoi fixer le ciel ?

Nous sommes son visage,

Nous sommes son langage

Pourquoi fixer le ciel ?

4.- Et jetons nos filets !

Au milieu des tempêtes,

Au soir de nos défaites

Et jetons nos filets !

05 - JE NE SAIS NI LE JOUR NI L'HEURE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

Refrain :

Je ne sais ni le jour, ni l’heure

Mais je sais que c’est Toi qui viens.

Je t’espère en ma demeure Jusqu’au matin,

Tu le sais bien Jusqu’au matin, Tu le sais bien.

1.- Dans les jours de solitude,

Où mon pas est incertain.

Dans les jours de déchirure,

Que Tu es loin, que Tu es loin.

2.- Dans les moments de malchance,

Où je n’y comprends plus rien.

Dans les moments de souffrance,

Que Tu es loin, que Tu es loin.

3.- Mais Tu viens dresser la table,

Et ton pain devient mon pain.

Ton Amour est véritable,

J’en suis certain, puisque Tu viens. 

06 - BÉNIE SOIS-TU MARIE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

Refrain: Béniesois-tu,Marie

Pour Jésus, ton enfant,

Bénie sois-tu, Marie,

Nous sommes tes enfants!

Merci de nous faire confiance

En demeurant dans notre histoire,

Merci de savoir sa présence

Avec toi dans nos désespoirs.

Avec toi, chaque jour :

Magnificat!

Merci de rester à l'écoute

En nous offrant toujours ta main

Pour que toujours seule sa route

Avec toi soit notre chemin;

Avec toi chaque jour,

MAGNIFICAT!

Merci d'être pleine de grâce

Et de venir combler nos vies

Pour qu'ainsi chaque jour qui passe

Avec toi soit un pas vers Lui!

Avec toi chaque jour,

MAGNIFICAT!

08 -  DIEU, MON DIEU VIENS À MON AIDE (Ps 04)

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

Refrain :

Dieu, mon Dieu, je te cherche

Pour m’abandonner à Toi.

1.- On m’a dit que Ta tendresse

Est tendresse pour toujours ;

On m’a dit que Ta promesse

Est promesse de l’amour.

2.- On m’a dit que Tu es Père,

Que Tes bras sont grands ouverts,

Que Tu entends la prière

De tous ceux qui ont souffert.

3.- On m’a dit que Ton visage

Est présent dans notre vie ;

Que la mort n’est qu’un passage

Et Ta vie le paradis. 

09 - DIS SEULEMENT UNE PAROLE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

Refrain :

Dis seulement une parole Et nous serons guéris !

Dis seulement une parole Et nous serons guéris !

1.- Change nos regards et pardonne nos faiblesses

Quand il se fait tard, fais naître le jour !

Change nos regards en un regard de tendresse

Et nos cœurs de pierre en un cœur d'amour !

2.- Donne-nous un peu, l'eau de la Samaritaine

Pour renaître mieux, à ce don de Dieu !

Ouvre encore nos yeux, avec l'eau de ta fontaine

Et nos cœurs de pierre, aux beautés de Dieu !

3.- Reviens nous chercher, nous avons peur sur la berge,

Viens nous relever, nous voulons marcher !

Reviens t'inviter pour transformer notre auberge

Et nos cœurs de pierre, ressuscite-les ! 

10 - JE METS TOUT MON ESPOIR Ps 129

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

Refrain :

Je mets tout mon espoir

Et ma confiance en ta parole,

Je mets tout mon espoir

Et ma confiance en ta parole.

1.- Reconnaître ton pas

Sans trop savoir le jour ni l’heure,

Reconnaître ta voix

Rester veilleur en ta demeure.

JE METS TOUT MON ESPOIR

ET MA CONFIANCE EN TA DEMEURE.

2.- Exister avec Toi

Vouloir fleurir à ta promesse,

Pour mériter ton choix,

Naître et renaître à ta tendresse.

JE METS TOUT MON ESPOIR

ET MA CONFIANCE EN TA DEMEURE.

3.- Apprendre la vraie joie

Briser les marques et les vieux rôles,

Comprendre la vraie foi

Savoir discerner ta parole.

JE METS TOUT MON ESPOIR

ET MA CONFIANCE EN TA DEMEURE.

11 - QUE NOS MAINS SOIENT LUMIÈRE

Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA

Refrain :

Que nos mains soient lumière, Que nos yeux soient soleil, Que nos cœurs soient prière,

Et nos vies, arc-en-ciel.

La la la... la la la ... la la la... la la la !

1.- Des mains, tes mains affairées à l’ouvrage

Où des mains nues découragées,

Des mains qui déchirent la page

Griffes dehors et dents serrées,

Des mains qui cherchent ton visage

Ou fatiguées de te chercher,

Des mains, tes mains dont on a tant besoin.

2. - Des yeux, tes yeux

Qui éclatent de rire

Ou trop cernés déjà fanés,

Des yeux jeunesse au goût de vivre

Un puits où l’on vient s’abreuver,

Des yeux qui ont connu le pire

Et qui continuent de chanter,

De yeux, tes yeux qui peuvent rendre heureux.

3. - Un cœur, ton cœur

Une eau toujours limpide

Un port où l’on vient s’amarrer,

Un cœur brumeux ou terre aride

Cœur verrouillé, route barrée,

Un cœur beatnick, un cœur sans ride

Un cœur sérieux, bien habillé,

Un cœur, ton cœur peut donner le bonheur.