Thème
LA CROIX - LA SOUFFRANCE
« entre ciel et terre »
Comment croire en un Dieu tout-puissant et parfaitement bon, lorsqu’il y a tant de mal dans ce monde ?
L’existence du mal est ainsi utilisée par les athées pour offrir un argument philosophique contre l’existence de Dieu.
De toutes les dimensions de la vie humaine, la souffrance est certainement la plus difficile à comprendre et à accepter. Surtout si, comme les chrétiens, on croit en l'existence d'un Dieu d'Amour.
Comment un Dieu puissant et bon peut-il permettre les souffrances auxquelles nous assistons quotidiennement ?
Christ a fait l'expérience de la souffrance. Il ne subit pas mais l'a assummée: "In manus tuas Domine".
Sainte Thérèse de l'enfant Jésus nous dit, dans son poème "Ma Joie",
son attituder face à la souffrance.
Il existe manifestement un registre chrétien comme un appel à faire face à la souffrance,
à mystérieusement aussi s’y confronter et la vivre comme un possible espace de grâce
sans pour autant la rechercher pour elle-même.
Bien sûr, ces quelques réflexions relatives à la souffrance « entre ciel et terre » ne resteront que des mots face à celles et ceux qui, confrontés au mystère de la souffrance, tentent de la soigner, de la vivre et de l’accompagner.
CHEMIN DE CROIX
L.C.E-LOURDES 2021
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEAN-PAUL II
AUX EVEQUES, AUX PRETRES, - AUX FAMILLES RELIGIEUSES - ET AUX FIDELES - DE L'EGLISE CATHOLIQUE
SUR LE SENS CHRETIEN
DE LA SOUFFRANCE HUMAINE
1. En expliquant la valeur salvifique de la souffrance, l'Apôtre Paul écrit: « Je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Eglise »(1).
Ces paroles semblent se trouver au terme du chemin qui parcourt longuement les détours de la souffrance inscrite dans l'histoire de l'homme et éclairée par la Parole de Dieu. Elles ont presque la valeur d'une découverte définitive qui s'accompagne de la joie; aussi l'Apôtre écrit-il: « Je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous »(2). La joie vient de la découverte du sens de la souffrance, et même si Paul de Tarse, qui écrit ces paroles, y participe d'une manière très personnelle, cette découverte vaut en même temps pour les autres.
L'Apôtre fait part de sa propre découverte et il s'en réjouit à cause de tous ceux qu'elle peut aider — comme elle l'a aidé lui-même — à pénétrer le sens salvifique de la souffrance.
5. Même si dans sa dimension subjective, comme fait personnel enfoui au plus intime de l'homme concret et unique, la souffrance semble quasi inexprimable et incommunicable, il n'est peut-être rien qui ne demande en même temps comme elle, dans sa « réalité objective », d'être traité, médité, conçu en donnant au problème une forme explicite; il n'est donc rien qui ne demande autant que l'on pose à son sujet des questions de fond et que l'on en cherche les réponses. Il ne s'agit pas seulement ici, on le voit, de donner une description de la souffrance. Il y a d'autres critères qui dépassent le domaine de la description et que nous devons introduire si nous voulons pénétrer le monde de la souffrance humaine.
6. L'Ecriture Sainte est un grand livre sur la souffrance. Citons seulement, d'après les Livres de l'Ancien Testament, quelques exemples de situations qui portent les marques de la souffrance, et avant tout de la souffrance morale: le danger de mort(5), la mort de ses propres enfants(6), en particulier la mort du fils premier-né et unique(7); et puis aussi: la privation de descendance(8), la nostalgie de sa patrie(9), la persécution et l'hostilité du milieu(10), la raillerie et la dérision à l'égard de celui qui souffre(11), la solitude et l'abandon(12); et encore: les remords de conscience(13), la difficulté de comprendre la prospérité des méchants et la souffrance des justes(14), l'infidélité et l'ingratitude des amis et des voisins(15); enfin, les malheurs de sa propre patrie(16).
9. Au coeur de toute souffrance éprouvée par l'homme, et aussi à la base du monde entier des souffrances, apparaît inévitablement la question:pourquoi ? C'est une question sur la cause, la raison; c'est en même temps une question sur le but (pour quoi?) et, en définitive, sur le sens.
Non seulement elle accompagne la souffrance humaine, mais elle semble aller jusqu'à en déterminer le contenu humain, ce pour quoi la souffrance est à proprement parler une souffrance humaine.
JÉSUS-CHRIST:
LA SOUFFRANCE VAINCUE PAR L'AMOUR
14. «Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle » (27). Ces paroles, prononcées par le Christ au cours de son entretien avec Nicodème, nous introduisent au cœur même de l'actionsalvifique de Dieu.
(Jean-Paul II - le 11 février 1984, en la sixième année de mon pontificat).
POURQUOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
PETIT PRINCE LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
UNE ROUE DANS CHAQUE MAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LES ENFANTS DE LÀ-BAS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
EN TES MAINS JE REMRTS MON, ESPRIT
La souffrance fait que beaucoup de gens se disputent avec Dieu.
La foi chrétienne repose sur deux postulats.
- Dieu est essentiellement bon. Il ne pourra jamais être l’auteur de quelque chose de mauvais.
- Dieu ne serait plus Dieu s'il était bon et mauvais en même temps.
- Dieu ne veut pas que les hommes souffrent et meurent.
Le sang et les larmes de l'humanité ont souvent des causes humaines et naturelles.
Il n'y a pas que les tyrans monstrueux qui envoient tout un peuple dans les fours des camps de concentration ou qui affament 30 millions de fermiers ukrainiens.
Nous sommes tellement libres de nous détruire nous-mêmes, de détruire les autres et l'environnement.
Invisiblement, un bouillon noir de péché a couvert et empoisonné tout ce qui est.
Même les catastrophes naturelles - tsunamis, tremblements de terre, pandémies - sont comme une réponse profonde au mal sous la forme des monstruosités que les gens se font les uns les autres comme si ce n'était rien.
Les gens se demandent : comment avons-nous fait pour que le bien, le vrai et le beau de la création apparaissent si souillés et détruits ?
On peut aussi imaginer que le Créateur de toutes choses ne reconnaît plus guère sa création.
EN TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MA JOIE
Paroles :Poème de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Musique : Jean-Claude GIANADDA
TOUT PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
(Le texte du refrain: Ste Thérèse d'AVILA)
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