Ce SITE se veut être
un outil catéchétique, une démarche numérique de catéchèse pour rejoindre ceux
qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.
C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.
- CLIN DIEU -
PRIÈRE DU MATIN
MOIS SEPTEMBRE 2025
Le mois de septembre, consacré à Notre-Dame des Douleurs,
nous invite à méditer les sept douleurs de la Vierge
et les fruits que nous pouvons tirer de chacune d'entre elles.
OCTOBRE 2025
Suggestion "Prière du matin"
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Renouvelons la Mission de l'Espérance
à partir de la prière.
VENDREDI 03 OCTOBRE 2025
« Celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé » (Lc 10, 13)
Méditation Pasteur Magali Girard
Une ville toute entière ! Une ville toute entière condamnée par Jésus. Que c’est dur à entendre, que c’est dur aussi à comprendre ! Ces paroles de colère de Jésus résonnent pour moi avec la plaidoirie de Abraham en faveur de Sodome dans le livre de la Genèse. « Vas-tu vraiment supprimer le juste avec le méchant ? » demande-t-il à Dieu. Les disciples, les soixante-douze envoyés ont-ils été impressionnés ou encouragés par ces propos ? Jésus s’emporte contre des villes où il est passé et en particulier Capharnaüm où il a basé son ministère. Pourtant, contre elle le jugement sera plus dur - il sera plus retenu contre elle dit le texte- que contre des villes éloignées et étrangères.
La dureté de Jésus est sans doute à la mesure de son attente envers les habitants de sa ville, de sa région et de sa frustration devant leur apathie. Hier, il mettait en garde ses envoyés afin qu’ils ne perdent pas leur forces à s’adresser à des villes qui refusent d’écouter.
Maintenant, il s’emporte contre ces villes-là et ses envoyés comprennent ainsi qu’ils ne doivent pas rester dans la région d’origine de leur rabbi, de leur maître.
Ils auraient pu être tenté de rester dans les parages, parmi leur connaissances, dans une région qui leur est familière et ce par souci d’efficacité car déjà préparés par l’enseignement de Jésus, par les guérisons miraculeuses, les habitants des bords du lac de Galilée étaient tout indiqués pour les accueillir.
Mais ce qu’attend Jésus c’est un changement de comportement, une repentance marquée qu’il ne trouve pas dans ces villes. Pourtant, ils ont entendu son enseignement ! Nous aussi bien qu’enseignés et renseignés nous avons du mal à agir, à passer à l’action en ce qui concerne un respect actif et responsable de la Création. Particulièrement, en ce mois de septembre, accueillons donc cette frustration de Jésus et transformons-là en décisions et actions en rapport avec les enjeux écologiques qui pèsent de tous leur poids sur les plus faibles, les plus pauvres. Il ne s’agit plus de se contenter du minimum et d’écouter sans entendre. Il faut regarder plus loin spirituellement et géographiquement
©RCF
Vendredi 03 octobre 2025
SI SEULEMENT TU ÉTAIS LÀ
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 04 OCTOBRE 2025
« Réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrit dans les Cieux » (Lc 10, 17)
Méditation Père Emmanuel Payen
Retour de mission des disciples ; ils sont impressionnés du succès de leurs démarches…
Ils ont agi au nom de Jésus ; ils ont parlé pour transmettre les paroles et le message de Jésus. Ils rayonnent d’une joie nouvelle.
En les écoutant, Jésus lui-même exulte de joie sous l’action de l’Esprit-Saint, puis proclame, à l’adresse de son Père « ce que Tu as caché aux sages et aux savants, Tu l’as révélé aux tout-petits. »
Ainsi pour devenir croyant, il faut accepter de recevoir un message qui nous dépasse, qui ne peut pas être démontré par un esprit scientifique, même s’il est prouvé qu’il n’est pas déraisonnable de croire en Dieu.
Pour accepter de faire confiance au message chrétien, il convient d’avoir un cœur et un esprit ouverts et généreux. En restant à une problématique scientiste on reste au bord de la foi, comme un plongeur qui ne se décide pas à plonger dans une piscine…
Saint Augustin qui est devenu croyant sur le tard a pu écrire « comprends ma parole pour arriver à croire, et crois à la parole pour arriver à la comprendre. »
Ainsi, Foi et Raison, loin de s’opposer, se complètent et se fécondent mutuellement.
Seigneur Jésus, donne à tous tes disciples un cœur de pauvre, humble, qui sait qu’il ne sait pas tout, un cœur et un esprit disponibles pour faire confiance et accueillir Ta Parole de Vérité.
Seigneur, Toi qui es l’Amour en personne apprends-nous à te reconnaître et à T’aimer, avec un esprit de liberté et de totale confiance.
Samedi 04 octobre 2025
LE GOÉLAND
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 05 OCTOBRE 2025
« Si vous aviez la Foi ! » (Lc 17, 5)
Méditation Père Michel Quesnel
Une foi qui transporte les montagnes… C’est une telle foi que Jésus invite ses disciples à partager mais, apparemment, ils en sont loin. Les anciens pensaient que l’épilepsie était due à une mauvaise influence de la lune. Comme quoi, quand on ignore les causes de quelque chose, on essaie de trouver un responsable. C’est plus facile d’accuser la lune que de s’interroger sur son propre comportement.
La lune… Maintenant, on marche dessus. A l’époque, c’était impensable. En revanche, les montagnes, surtout celles de la terre juive qui ne sont pas très élevées, on peut très bien en gravir le sommet. On ne peut cependant pas les déplacer, y compris de nos jours.
Or, Jésus déclare que c’est possible. Il suffit, pour cela, d’avoir de la foi gros comme une graine de moutarde. Peut-être y a-t-il de l’exagération orientale dans ses paroles, mais pas seulement. Avons-nous conscience de ce que la foi rend possible ?
S’ils en avaient eu conscience, les disciples auraient pu guérir ce malheureux garçon.
La foi d’un bon témoin de l’Evangile permet de transformer des athées et des agnostiques en personnes croyantes. Elle permet de convaincre des personnes pleines de haine et de hargne de devenir des artisans de paix. Elle permet de lutter contre le mal au risque de s’attirer de nombreux ennuis. Elle permet d’affronter le martyre sans appréhension. Nous sommes souvent très loin d’avoir tiré toutes les conséquences de notre foi dans le Dieu biblique.
Dimanche 05 octobre 2025
JE CROIS EN TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 06 OCTOBRE 2025
« Qui est mon prochain? » ( Lc 10, 25 )
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
À la question d’ordre très intellectuel posée par le jeune docteur de la loi « qui donc est mon prochain ? » Jésus répond de manière pragmatique en retournant la question « De qui te fais-tu le prochain ? » et il nous raconte cette parabole bien connue dite « du bon samaritain ».
N’allons pas juger pas trop vite le prêtre et le lévite de la parabole. En ne s’arrêtant pas, ils ne font que leur devoir, car, selon la loi de Moïse, celui qui touchait un blessé ou un mort devenait impur. Aussi est-ce sans doute pour pouvoir accomplir leur service qu’ils refusent de s’approcher du blessé.Voilà où peut conduire la stricte observance des règles!
Et c’est un étranger, - rappelons qu’au temps de Jésus, existait un racisme important des juifs vis-à-vis des samaritains -, qui va se faire proche du blessé, en bousculant son agenda pour lui consacrer du temps. Il panse ses plaies et le conduit à l’auberge. Une fois l’aide d’urgence apportée, il n’impose pas sa présence, et veille à sa prise d’autonomie. Merveilleuse leçon de pédagogie évangélique pour tous les accompagnateurs !
Alors je conclurai mon propos ce matin en t’adressant la question que te pose feu le pape François, dans le commentaire qu’il faisait de cette page évangélique dans son encyclique « Fratelli tutti » : « À qui t’identifies-tu ? Cette question est crue, directe et capitale. Parmi ces personnes à qui ressembles-tu ? Nous devons reconnaître la tentation, qui nous guette, de nous désintéresser des autres, surtout des plus faibles… habitués que nous sommes à regarder ailleurs, à passer outre, en ignorant les situations jusqu’à ce qu’elles nous touchent directement. » (Fratelli tutti n° 64)
Puissions-nous aujourd’hui ne jamais être indifférent à celui qui souffre!
Lundi 06 octobre 2025
AIMER TOUJOURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 07 OCTOBRE 2025
« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Lc 1, 26 )
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Je te salue, comblée de grâce. Le Seigneur est avec toi. Cette jeune fille, vierge, Marie est la première a entendre ces paroles. Ces paroles, en elle, vont prendre chair de manière unique. Mais écoutons-les, nous aussi, comme des paroles qui nous sont adressées, différemment, à chacun d’entre nous. Jusqu’où nous bouleversent-elles ? Jusqu’où produisent-elles en nous un accueil, une écoute profonde ? Jusqu’où prennent-elles chair dans notre propre existence ? L’apôtre Paul redira à sa manière : Car Dieu qui a dit : « la lumière brillera, au sein des ténèbres ! » a fait briller la lumière dans nos cœurs. Nous portons ce trésor dans des vases d’agile afin que cette grande puissance/ce grand dynamisme soit attribué à Dieu et non pas à nous. Les paroles qui nous sont adressées au baptême sont du même ordre que cette salutation. Alors, osons y croire. Elles prendront chair dans nos actes, dans nos attitudes de manière unique. Et le monde a besoin du témoignage de chacune et chacun de ceux qui disent, à la suite de Marie : « qu’il me soit fait selon ta parole ».
Mardi 07 octobre 2025
CHANTE AVEC MOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 08 OCTOBRE 2025
« Seigneur apprends-nous à prier » (Lc 11, 1)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
« Seigneur, apprends-nous à prier ! » Faisons nôtre ce matin cette demande adressée par les disciples à Jésus. Car aucun d’entre nous ne peut dire avec certitude et honnêteté « Moi, je sais prier. » Tous, nous sommes en apprentissage. J’ai entendu certaines voix, en cette année olympique, dire : « Il s’agit de s’entraîner à la prière comme on s’entraîne pour une compétition sportive. »
Mais non, Jésus ne répond pas à la question posée en enseignant une méthode, mais en nous introduisant dans son expérience. C’est la prière du Notre Père que nous sommes invités à reprendre chaque jour. Elle comprend trois souhaits et quatre demandes, le chiffre sept ayant toujours une portée symbolique. Les souhaits ne sont pas à considérer comme des vœux pieux, mais comme des engagements.
Que fais-je dans ce monde où on a tendance à ironiser sur tout, pour que le nom du Seigneur soit sanctifié ? Comment j’agis concrètement pour faire avancer la venue du Royaume de justice et de paix ici-bas ? Est-ce que je fais la volonté du Seigneur ou ne fais-je que répondre à la mienne ? Ces trois souhaits sont suivis de quatre demandes :
- recevoir la nourriture spirituelle, car l’homme ne vit pas seulement de pain ;
- demander pardon, à l’image de celui que nous accordons à nos frères et sœurs ;
- ne pas entrer en tentation, car nous nous savons très fragiles ;
- et enfin être délivrés du mal, si présent dans notre monde.
Mais notons que l’homme en prière parle au « nous ». Il ne dit pas « Mon Père », comme il dirait « Mon Dieu », mais « Notre Père, ….donne-nous…. », car par sa foi au Père il exprime son lien avec tous ses frères et sœurs en humanité.
Puissions-nous, ce matin, ne pas réciter cette prière à la va-vite, mais nous arrêter à la signification pour nous de chaque engagement et de chaque demande.
Mercredi 08 octobre 2025
DÉCOUVRIR LA SOURCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
jeudi 09 OCTOBRE 2025
« Demandez et on vous donnera » ( Lc 11, 5 )
Méditation Pasteure Héléna Vicario
« Demandez et on vous donnera » que de dégâts spirituels a causé cette phrase retirée de son contexte. Combien de personnes se sont sentis flouées face à une prière non exaucée ? Et combien de personnes sans réponse de Dieu face à une demande cruciale, et, allant vers les responsables religieux pour comprendre la raison de ce silence, se sont entendu dire : vous n’avez pas assez prié, vous ne priez pas assez bien, ou encore pire : vous avez sûrement quelque chose à vous reprocher. Rien de tel dans la Bible : s’il est écrit qu’on nous donnera quand on demandera, il n’est pas dit qu’on nous donnera exactement ce qu’on a demandé. Dieu n’est pas une machine à sous qui nous donne un jack pot si on insère assez de pièces de monnaie, de prières. Mais Dieu donne. Cela est une certitude dans le texte. En aval de ce verset « Demandez et on vous donnera » il y a l’affirmation par Jésus de la bienveillance absolue de Dieu, qui donne que de bonnes choses à ses enfants. Exit un Dieu pervers, un Dieu qui punirait, un Dieu karma qui viendrait châtier ceux qui se sont mal comportés. En amont de ce verset, la prière du Notre Père nous apprend à nous attacher au règne de Dieu sur terre, à l’annoncer, à le porter. Peut-être qu’un des chemins pour ouvrir des lucarnes donnant sur le règne de Dieu est de déceler dans notre vie les signes de ce royaume. Et face à une prière inexaucée se demander « comment Dieu se rend il présent, comment répond-il ? » Sa réponse peut prendre des formes inattendues : une rencontre, une main tendue, la force pour supporter l’épreuve, une puissance qui nous relève, une grâce différente que celle que nous voulions mais qui murmure à nos oreilles : « Je suis là, je ne t’oublie pas. Ton nom est gravé sur les paumes de mes mains » Ainsi parle le Seigneur.
Jeudi 09 octobre 2025
DEVANT TON ICÔNE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 10 OCTOBRE 2025
« Si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons,
c'est donc que le règne de Dieu est venu jusqu'à vous » ( Lc 11, 15 )
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
La situation politique actuelle de notre pays nous montre que la division ne permet pas la mise en œuvre d’un projet commun, servant les intérêts de tous. C’est sur ce thème de la division que nous sommes invités à réfléchir ce matin. « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. » Triste présage pour tous ceux, - et ne sont-ils pas nombreux aujourd’hui,- qui sont facteurs de division. À la différence du diable ( litteralement, dia-bolein signifie en grec se mettre en travers du chemin), qui est facteur de division en empêchant la marche vers l’unité, Jésus se présente comme un rassembleur. « Celui qui ne rassemble pas avec moi disperse ! »
Le rôle de l’Esprit saint, tout au long de la Bible, consiste à construire l’unité, dans le respect des différences. Ainsi l’Esprit qui plane sur les eaux au début de la création a pour rôle de construire l’unité du monde dans la différenciation Terre/Ciel, Terre/Mer, et à la Pentecôte, l’épisode des langues de feu montre que tous continuent de s’exprimer dans leur propre langue mais sont capables de diffuser la force de l’amour.
Nous voici invités ce matin, à la suite de Jesus, à être là où nous sommes, en famille, à l’école, en entreprise, dans notre quartier, des vecteurs d’unité, bien sûr en respectant les différences, car la différence peut être source d’enrichissement pour ceux qui ne sont pas tentés par la rupture de la communication. Le signe de la venue du règne de Dieu jusqu’à nous passe par la construction de l’unité.
Vendredi 10 octobre 2025
DIS-LUI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 11 OCTOBRE 2025
« Heureuse la mère qui t'a porté en elle !
- Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu » (Lc 11, 27)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
L’extrait d’évangile que nous venons d’entendre ce matin est bref, mais ô combien essentiel. « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » Et la garder,- Jésus ne cesse de nous le rappeler-, ce n’est pas l’enfermer dans je ne sais quel écrin, mais c’est la mettre en pratique.
Si Marie a une telle place dans le cœur des chrétiens, c’est parce qu’elle est cette mère qui ne cesse de murmurer à l’oreille de chacun « Fais tout ce que mon fils te dira. » Rappelons en effet que cette parole, qu’elle adresse aux serviteurs dans le récit des noces de Cana, est la dernière qu’elle prononce dans l’Évangile. Après cet épisode, on ne l’entendra plus parler.
Se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu, telle est pour Jésus la source du vrai bonheur. Une nouvelle fois, Jésus ne parle pas en effet en terme de « devoir » mais en terme de « bonheur ». « Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. » dira-t-il un peu plus tard, au moment du discours après la Cène. N’allons jamais chercher dans l’Évangile autre chose qu’un chemin de bonheur !
Cette conviction, Don Bosco sut la partager avec tous les jeunes en difficultés qu’il accueillait dans sa maison de Turin, faisant de la joie la caractéristique du climat régnant dans les institutions qu’il créait. « Sache qu’ici, nous faisons consister la sainteté à être toujours joyeux » disait Dominique Savio à un nouvel arrivant qui l’interrogeait.
« Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la gardent. » Puissions-nous aujourd’hui prendre un temps pour méditer la Parole de Dieu et réfléchir à la manière de la mettre en pratique.
Samedi 11 octobre 2025
MAGNIFICAT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 12 OCTOBRE 2025
« Il ne s'est trouvé parmi eux que cet étranger
pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu » (Lc 17, 11)
Méditation Père Sébastien Antoni
Imaginez un paysage aride, la Samarie, une région que les Juifs évitaient comme la peste. C'est là que Jésus croise le chemin de dix lépreux. Ces hommes, marqués par une maladie qui les isolait du monde, se retrouvent dans une situation désespérée. Pourtant, ils trouvent la force de s'unir et de crier vers Jésus : "Maître, aie pitié de nous !" C'est un cri déchirant, un appel à l'espoir.
Jésus les exauce, ils sont guéris. Mais parmi ces dix hommes, un seul revient pour remercier Jésus. Un Samaritain, l'étranger par excellence aux yeux des Juifs. C'est lui qui incarne la vraie foi, celle qui ne se contente pas d'un miracle, mais qui transforme celui qui le reçoit.
Ce récit nous enseigne une leçon essentielle : la prière, ce n'est pas seulement demander quelque chose, c'est avant tout un dialogue avec Dieu. C'est reconnaître sa dépendance, exprimer sa gratitude et se laisser transformer par la grâce. Souvent, nous prions pour obtenir des bienfaits, comme si Dieu était un distributeur de cadeaux. Mais la prière véritable, c'est celle qui nous transforme de l'intérieur, qui nous rend plus humbles, plus reconnaissants et plus proches de Dieu.
Ce Samaritain nous rappelle que la foi, ce n'est pas une question d'origine ou de statut social, mais une question de cœur. C'est la capacité à voir au-delà de soi-même et à reconnaître l'œuvre de Dieu dans sa vie.
Dimanxche 12 octobre 2025
MAGNIFICAT CHANTONS LE SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 13 OCTOBRE 2025
«À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas » (Lc 11, 29 )
Méditation Pasteure Héléna Vicario
Chercher un signe c’est demander des preuves à Jésus de sa mission, de son statut d’envoyé de Dieu. Et Jésus en a produit des signes, des miracles notamment. Pourtant ses contemporains doutent et demandent encore et à nouveau des signes. Alors Jésus se fâche. Il n’y aura pas de signe si ce n’est celui de Jonas, de ce prophète engloutit pendant trois jours dans l’abîme de la mer, avant d’en ressortir sain et sauf.
Mais surtout il n’y aura pas de signe car Jésus lui-même est le signe ultime. Par sa seule présence, il indique la présence de Dieu parmi les êtres humains. Et sa présence, plus puissante que celle des différents rois et prophètes qui l’ont précédé, devrait susciter l’admiration et la conversion des cœurs. Lorsque rien ne vient, Jésus s’impatiente « Cette génération est une génération mauvaise » affirme-t-il.
Qu’est ce qui empêche ses contemporains de le reconnaître comme Messie ? Cela devrait être plus facile que pour nous qui n’avons accès qu’à la trace de son passage.
Pourtant nous sommes tous logés à la même enseigne. C’est la même pierre qui nous fait trébucher. L’abaissement de ce Dieu qui choisit un simple humain pour cheminer avec nous plutôt que d’apparaître au sommet de sa gloire. La pauvreté de Dieu dont nous parle Christian Bobin dans son livre « Le très bas », il dit ainsi « la pauvreté de Dieu, ce grésillement de la lumière dans la lumière, ce murmure du silence au silence ». [fin de citation]. Dieu qui s’abaisse.
Dieu choisissant d’épouser les pas de ce prophète venu de Galilée au point qu’Il se révèle par ses paroles, ses gestes et sa simple présence ? Pour tous ceux qui savent que Dieu est avant tout transcendant et inatteignable, cela semble absurde voire blasphématoire. Mais pour ceux qui choisissent de se mettre à l’écoute de cette parole inattendue, c’est une nouvelle perspective qui s’ouvre, une bonne nouvelle et, avec elle, un changement radical de vie, une nouvelle ère. Une ère où la puissance se révèle dans la faiblesse.
Lundi 13 octobre 2025
MAIS QUI ES-TU MARIE ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 14 OCTOBRE 2025
« Donnez plutôt aux aumônes ce que vous avez
et alors tout sera pur pour vous » (Lc11, 37)
Méditation Sœur Catherine de Coster
Par son attitude contraire aux préceptes élémentaires de la Loi juive, Jésus, fait preuve d’une surprenante liberté ! Il interpelle vigoureusement les croyants du « dedans », les bons, les purs : « vous voilà bien, vous, les pharisiens ! Vous confondez l’intérieur et l’extérieur » ! Comment ne pas nous sentir fortement interpellés en ces temps où régulièrement nous sont dévoilés les crimes commis par des pharisiens contemporains qui montrent une séduisante apparence, mais dans l’ombre pactisent avec le Mal ?
Jésus nous dit aujourd’hui : vous confondez la foi et la pratique rituelle... mais plus encore, vous excluez de la communauté ceux qui ne pratiquent pas les préceptes de la Loi. Par votre hypocrisie et vos mensonges, vous faites tomber les petits, les fragiles, les instables, les exploités, les désorientés de nos sociétés ... et tous ceux qui ne comprennent plus le sens de vos préceptes, le sens de vos pratiques et de vos liturgies. Vous leur obstruez le chemin de la foi parce que vous, les « hommes de Dieu », et vous les « bons pratiquants » qui déployez devant eu des tapis rouges et les mettez sur un piédestal, vous cachez aux petits le vrai visage de Jésus, l’Unique chemin vers le Père.
Au jour où nous fêtons Sainte Thérèse d’Avila qui s’est battue contre la pratique d’exclusion selon la pureté du sang, rappelons-nous que Jésus est venu abolir cette opposition entre le sacré et le profane, entre le pur et l’impur ! Pour lui, tout homme est sacré et inconditionnellement aimé de Dieu. Que le mouvement de notre cœur soit donc plus grand que nos pratiques rituelles, et que notre vie entière révèle le vrai visage du Christ par l’humble don de nous-mêmes pour la croissance de l’amour et pour la vie des autres !
Mardi 14 octobre 2025
MARIE CHANTONS ENSEMBLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 15 OCTOBRE 2025
« Quel malheur pour vous pharisiens !
Vous aussi, les dfocteurs de la Loi, malheuireux êtes-vous ! » (Lc 11, 42 )
Méditation Sœur Catherine de Coster
Aujourd’hui, l’Evangile fait tomber sur nous une pluie de lamentations. Jésus se désole de nos armures de vertus extérieures et de nos moralismes suffisants qui nous font regarder les autres de haut en bas.
« Malheur à vous » ... Profonde douleur de Jésus devant la part de nous-mêmes qui oublie que l’accomplissement de la loi ne peut se faire que par la pratique de la justice et de l’amour. Malheureux homme qui soigne l’apparence et néglige son cœur profond, siège de sa volonté d’aimer. Malheureux sommes-nous si notre pratique rituelle ne nous conduit pas à vivre la justice et l’amour du prochain !
Malheureux êtes-vous, pharisiens qui aimez le premier rang dans les synagogues … Malheureux sommes-nous lorsque nous remplaçons l’amour de Dieu par l’amour des privilèges et du pouvoir. Malheureux sommes-nous quand nous cherchons les premières places et les éloges, quand nous désirons être adulés par les foules. Nous nous aimons et nous nous servons nous-mêmes au lieu d’aimer et de servir le prochain. Méfions-nous de ceux qui aiment le pouvoir, les premiers sièges et les adeptes, ils se trompent de Dieu, car le Dieu que Jésus nous révèle n’est pas venu pour être servi mais servir.
Malheureux sommes-nous encore si, comme des tombes que rien ne signale, nous causons la chute de nos frères et blessons leur conscience, alors que nous nous présentons sous des airs pieux et religieux.
Que la loi de l’Esprit nous détourne de nous-mêmes ! Que la violence de l’Esprit fissure les pierres tombales de nos âmes avides d’apparences et de préséances. Pour que nous devenions vulnérables, perméables à la grâce qui veut guérir toute blessure.
Mercredi 15 octobre 2025
MARIE DANS NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 16 OCTOBRE 2025
« Cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes
depuis le sangt d'Abel jusqu'au sang de Zacharie » (Lc 11, 47)
Méditation Sœur Catherine de Coster
Voilà trois jours que la Bonne Nouvelle de l’Evangile proclame le malheur. Mais, si Jésus nous avertit de ce qui conduit au malheur, c’est qu’il y a moyen d’être heureux et de goûter au bonheur. Ecoutons encore ce que Jésus a à nous dire à ce sujet.
Malheureux sommes-nous lorsque notre cœur refuse d’accueillir les prophètes d’aujourd’hui qui nous appellent et interpellent l’Eglise et nos communautés ...
Malheureux sommes-nous lorsque nous faisons de la foi une connaissance réservée à des élus, des élites, des initiés. Nous nous fermons la porte de la connaissance du vrai visage du Christ et nous empêchons ceux qui le cherchent de le découvrir et de le suivre ...
Mais peut-être deviendrons-nous heureux si nous ne croyons pas détenir la connaissance du Christ, et si nous savons le recevoir des hommes et des femmes de notre temps, si nous savons le reconnaître à l’œuvre dans le visage de tous nos frères humains qui se donnent pour la vie des autres.
Heureux serons-nous si notre Eglise est une Eglise du parvis, une Eglise de la mêlée avec tous les hommes, qui ose regarder et aimer vraiment le monde dans lequel elle vit. Heureux serons-nous enfin si nous nous laissons appeler à la conversion par les voix prophétiques qui se lèvent dans notre monde ... Et Dieu sait si elles sont nombreuses, jaillissant de toutes parts alors que notre Eglise est bien malade !
Rendons-grâce pour tous ces frères humains du quotidien qui nous font signe et nous appellent à plus de disponibilité, de confiance, de charité, de don de soi, plus de solidarité, d’humanité et de miséricorde, ... Ils sont des « anges » sur nos routes, ils nous révèlent, sans le connaître parfois, le vrai visage de notre Dieu qui a pris chair et prend ses délices parmi les enfants des hommes.
Jeudi 16 octobre 2025
MARIE DU MOIS DE MAI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 17 OCTOBRE 2025
« Les cheveux de votre tête sont tous compté » (Lc 12, 1-7)
Méditation Pasteur Magalie Girard
Quels propos étonnants de la part de Jésus ! On dirait qu'il parle des réseaux sociaux, n'est-ce pas ? Tout est connu, tout est proclamé, tout est révélé même si personne n'écoute au final dans une brouhaha d'ensemble.
Par contre ce dont nous parle l'évangile ici ce n'est pas des situations particulières,des
rencontres de vacances, des photos de famille et de tout ce que nous partageons sur ces
réseaux.
Jésus nous parle de ce qui se passe dans les cœurs, dans les esprits. Les paroles du
prophètes Jérémie nous le disent (Jérémie 17;10) Dieu sonde les cœurs et les reins !
Ici les paroles de Jésus réclament de la clarté et de l’honnêteté or sa mise en garde contre le
« levain » des pharisiens et leur hypocrisie peuvent paraître elles aussi peu claires. Cette mise en garde s'adresse à une foule qui a assisté à une guérison, et il cherche à les mettre en garde contre une propension à tout garder pour soi et à ne pas partager ses pensées pour se
prémunir d'un jugement ou des réactions hostiles. En particulier ici Jésus réclame à ceux qui
sont dans la foule et qui sont de ses compagnons de se déclarer, de s'affirmer comme étant de ses disciples.
Pour les y encourager Jésus leur rappelle la sollicitude et la présence de Dieu à leur côtés.
L'image des moineaux nous fait aussi comprendre qu'ils sont nombreux et familiers c'est-à-dire présent dans la foule.
Sans doute se sentent-ils petits insignifiants, perdu dans la foule, anonyme. En les
encourageant à se déclarer Jésus leur demande d'affirmer aussi leur confiance en Dieu qui lui, comme le leur rappel Jésus, les connais parfaitement.
Que votre cœur et votre comportement soit en accord nous demande l'évangile. La confiance en Dieu est une condition de cette lutte contre l'hypocrisie que nous demande parfois la peur ou la crainte du regard de la société, de la violence des réactions. Mais se cacher, ne pas avancer dans la clarté est un mauvais ferment pour la communauté qui risque de se refermer sur elle-même, de rester dans un fonctionnement sectaire et surtout de ne pas apprendre à partager.
L'Evangile nous interpelle sur un fonctionnement qui peu à peu se mets en place lorsque les
contraintes augmentent, lorsque la confiance diminue. Les petits moineaux sont l'image de cette multitude familière et discrète dont Dieu prend soin. Comme eux nous sommes encouragés à nous confier en Dieu pleinement et s'affirmer sans crainte disciple de Christ, la Parole d'amour de Dieu pour nous !
Vendredi 17 ctobre 2025
MARIE DANS NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 18 OCTOBRE 2025
« La moisson est abondante, mais les ouvriers sosnt peu nombreux » (Lc 10, 1-9)
Méditation Pasteur Magalie Girard
Apporter la paix, annoncer la proximité de Dieu, de son royaume, c’est une tâche importante qui mérite salaire selon Jésus. Et cela, c'est une bonne nouvelle pour nous aujourd’hui !
Les 72 que Jésus envoies en avant de lui n’ont pas de GPS ni de réservation à l'hotel ou de
chambre chez l’habitant. Néanmoins, ils vont à la rencontre, ils apportent avec eux une parole de paix et cela, c’est une chose sérieuse. D’après les paroles de Christ, il ne s’agît pas d’un prétexte pour rencontrer des gens mais d’annoncer le royaume en un endroit et de s’y installer.
Je sais pas si vous êtes bons mathématiciens, mathématiciennes donc déjà en train de calculer la croissance exponentielle du nombre de paroles de paix pouvant être échangées dans le pays grâce à ces 72 de départ ? Ou bien si vous êtes en train d’imaginer comment vous recevriez une telle personne vous annonçant que le Royaume de Dieu s’est approché de vous ?
Dans les deux cas il semble que Jésus ne s’intéresse pas à cela. Il ne semble pas chercher à
toucher un grand nombre de personnes rapidement, il ne semble pas intéressé non plus par la réaction des gens qui accueillent. Ce qui importe pour lui ici c’est de donner à ses envoyés des consignes sur leur action : bénir , annoncer la proximité du Royaume et guérir les malades tout cela sans se soucier un instant des contingences matérielles : pas de provision, d’argent ni d’équipement.
Et si c’était cela justement l’ouvrage qui mérite salaire ? Leur travail est de permettre à d’autres de les accueillir, d’entendre des paroles de paix, des paroles de bénédiction qui font du bien, qui soignent les humains.
Voilà un bel ouvrage n’est-ce pas ? Un travail qui nécessite beaucoup de confiance : en Dieu,
en soi et dans l’accueil des autres. Ne cherchez pas à rédiger un profil de poste pour recruter
de nouveaux apôtres ! Non, ces 72 là nous représentent tous et toutes. Nous pouvons faire ce travail, annoncer le royaume, apporter des paroles de paix et de guérison et recevoir comme salaire l’accueil, la bienveillance de celles et ceux qui nous accueillent.
C’est un bel ouvrage, dont notre société actuelle a autant besoin que les contemporains de
Jésus . Ce travail consiste à faire un pas de côté assez difficile : ne plus se préoccuper
d’assurer notre quotidien pour s’en remettre à d’autres ce n’est pas si facile ! Ne saluer
personne, c’est-à-dire ne pas aller chez des amis, ce n’est pas facile non plus ! Car cela
signifie sortir à la fois du cocon rassurant de notre mode de vie et de notre entourage pour
apporter la paix, voilà qui demande beaucoup de courage. Les paroles d’envoi de Jésus
viennent nous donner ce courage : où que vous alliez, ce n’est pas pour faire du chiffre c’est
pour donner des paroles de bénédictions, installer la paix et vivre ainsi prenant le temps de bien faire votre ouvrage en bon ouvrier, un ouvrage nécessaire et indispensable à notre monde, humain et non humain, à la Création toute entière.
Samedi 18 octobre 2025
MÊME SI TU CACHES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 19 OCTOBRE 2025
« Dieu fera justice à ses élus qui crient vers lui » (Lc 18, 1-8)
Méditation Père Michel Quesnel
Curieuse parabole où Dieu est comparé à un juge totalement dénué de compassion et de sentiment de justice. Il est parfois figuré par un roi ou un propriétaire disposant d’une forte autorité, mais la justice fait alors partie de ses dispositions. Cette particularité est cependant compensée par le fait que l’évangéliste explique au départ pourquoi Jésus va prononcer cette parabole : il faut toujours prier sans se décourager.
Dans la parabole elle-même, le contraste entre le juge et la veuve est flagrant. L’homme est immobile comme une statue. Il reçoit de multiples instances de la part de la veuve, cela ne le fait pas bouger d’un centimètre. Il n’y a que son cerveau qui, en finale, le conduit à changer de position. Et la parabole s’arrête là. Elle ne précise pas si la veuve est exaucée.
La veuve, au contraire, dépense beaucoup d’énergie. En employant l’imparfait pour préciser que la veuve venait le trouver, Jésus suggère que ce furent des demandes à répétition.
Avec beaucoup de finesse, l’évangéliste met bien en valeur ce qui nous arrive souvent. Nous prions Dieu, nous le supplions, nous faisons des neuvaines, nous dépensons beaucoup d’énergie, et nous avons l’impression que lui ne bouge pas. Il est sourd. Ou il est immobile.
N’en restons pas à ces impressions décevantes. Dieu nous fera justice, Jésus l’affirme clairement. Pas forcément en nous accordant exactement ce que nous demandons, mais en nous accordant des choses qui sont bonnes pour nous.
L’apôtre Paul pense des choses proches, quand il écrit aux Thessaloniciens : « Priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance » (1 Th 5, 17-18). Et il conclut : « Il est fidèle, celui qui vous appelle : tout cela il le fera » (1 Th 5, 24).
Dimanche 19 octobre 2025
MARIE NOTRE MÈRE GUIDE-NOUS VERS LUI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Dimanche 19 octobre 2025
MON DIEU QUE VEUX-TU QUE JE FASSE ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 20 OCTOBRE 2025
« Ce que tu auras accumulé, qui l'aura? » (Lc 12, 13 )
Méditation Père Michel Quesnel
« Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence. » On peut supposer qu’aucun chrétien ne se dit cela à soi-même, et qu’il a pour programme de vie une perspective plus altruiste. Mais la parabole que Jésus prononce a pour occasion des dispositions qui nous sont sans doute plus familières : ne rien vouloir perdre de l’héritage immobilier ou financier qui nous est dû. Dans de nombreuses familles s’installent des rivalités et des rancunes entre frères et sœurs après le décès des parents, parce que certains estiment avoir été désavantagés par rapport à d’autres lors d’une succession.
C’est souvent une illusion de croire que nous sommes totalement détachés des biens matériels. Nous savons bien que nous ne les emporterons pas dans l’autre monde : « Les linceuls n’ont pas de poches », le proverbe est connu. Mais nous rêvons tous d’une vie matériellement plus confortable lorsque nos ressources sont modestes, et nous sommes heureux de notre confort lorsque nous sommes dans l’aisance.
Or, quels sont les biens véritables ? Ils sont d’abord ceux que Dieu et la terre nous donnent : la vie, la nourriture, une famille aimante, des amis, et bien d’autres. Ils sont en outre ceux que nous construisons en nous dévouant pour nos frères humains. Ceux-là, nous les emporterons en paradis. Et le roi céleste nous dira à propos de nos gestes de générosité : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
Lundi 20 octobre 2025
N'AYONS MAS PEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 21 OCTOBRE 2025
« Heureux les srviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller » (Lc12, 35 )
Méditation Pasteure Helena Vicario
J’écoutais récemment un podcast sur les bienfaits du sommeil. Il paraît que le sommeil permet de digérer les émotions, d’aiguiser son esprit, d’améliorer la créativité et la mémoire… Que de bienfaits qui devraient nous inciter à faire des nuits plus longues... Mais voici que Jésus nous demande le contraire. Il faut être réveillé à minuit voire à trois heures du matin et non seulement être réveillé mais être en tenue de travail, les lampes allumées.
En tenue de travail vraiment ? Jésus parle plutôt de ceinture autour des reins. Et cela fait écho à la prophétie de Jérémie. Dieu lui demande de mettre la ceinture qu’il porte sur ses reins dans le creux d’un rocher dans l’Euphrate et de la laisser là. Lorsqu’il retourne la chercher, longtemps après elle est pourrie. Dieu a alors ces paroles : « Voilà comment je ferai pourrir l’immense orgueil de Juda et de Jérusalem. En effet, de même qu’un homme s’attache une ceinture autour des reins, de même je m’étais attaché toute la maison d’Israël et toute la maison de Juda […] Mais elles n’ont pas écouté ! »
Lorsque Jésus nous parle de ceinture, il nous parle donc des peuples que Dieu s’est attaché à lui, du monde. Il nous demande en nous attachant la ceinture à nos reins de nous attacher aux peuples du monde, de partager une destinée commune avec l’humanité qui nous entoure. Et si nous sommes assez vigilants dans cette tâche, nous verrons le maître Jésus Christ prendre la ceinture sur lui, intercéder pour les peuples du monde, et partager son repas avec nous. Et ceci à l’heure où l’obscurité est totale, où nous aurons peut-être douté de nous-même et de la marche du monde. C’est à cette heure que Jésus viendra nous consoler.
Mardi 21 octobre 2025
ET IL Y EUT UN SOIR
Paroles et musique :Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 22 OCTOBRE 2025
« À qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup » (Lc 12, 39 )
Méditation Pasteure Helena Vicario
Voici des images difficiles à digérer : le fils de l’homme comparé à un voleur, un serviteur qui donne et se prend des coups, un autre qui se prend moins de coups. On se dirait dans un film d’action au rabais. Pourtant, si nous devons en retirer un enseignement, voici la mission du serviteur du Christ: distribuer, en temps voulu, la nourriture. Ne pas la garder pour soi mais bien la partager en temps voulu. Beaucoup de nos Eglises soulignent l’importance qui incombe à tous les chrétiens de devenir des témoins, des missionnaires, des évangélisateurs dans le contexte français de dé sécularisation. Cela semble rejoindre ce que nous demande le Christ avec deux bémols cependant, et d’importance.
D’abord, si le serviteur ne doit pas garder les grâces pour lui, il ne doit pas non plus établir des relations de domination sur les autres. Pas de coups. On pense ici aux coups physiques mais aussi à l’agressivité qui les fait naître. Le chrétien n’est pas appelé à dominer ni à s’imposer par la force. Toute logique de puissance y compris pour diffuser le message et les mœurs chrétiennes doit être bannie. Voilà ce qui interroge le comportement de certains évangéliques américains qui soutiennent un candidat agressif, qui a déjà mis à mal la démocratie, car ils voient en lui celui qui imposera une morale chrétienne. Si tenté qu’une morale chrétienne existe, mais il s’agit d’un autre débat.
Ensuite, le partage de la nourriture doit se faire « en temps voulu ». Il ne suffit pas de partager la parole, l’Evangile, de réaliser des monologues, espérant qu’ils aient un impact. Le serviteur, le chrétien, doit être à l’écoute de tous pour connaître leurs besoins profonds. William Booth, fondateur de l’armée du salut avait cette devise : soupe, savon, salut. Dans cet ordre. Tant il est vrai que la souffrance matérielle, la précarité peuvent être des obstacles majeurs pour l’écoute de l’Evangile. Heureux sommes-nous si nous prenons en compte ces deux avertissements !
Mercredi 22 octobre 2025
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 23 OCTOBRE 2025
« Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur terre?
Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division » (Lc 12, 49 )
Méditation Père Michel Quesnel
La plupart d’entre nous avons expérimenté le fait que, au cours d’une réunion de famille, c’est souvent quand on parle de politique ou de religion que les échanges prennent un tour violent. Les passions prennent le dessus. La raison n’a plus sa place. Pour la religion, Jésus l’avait annoncé. Le texte de Luc parle de « division », mais Matthieu, moins pudique, parle de « glaive » : un instrument qui tranche dans le vif.
On est loin du messie pacifique annoncé par plusieurs prophètes, et chanté par les anges après leur apparition aux bergers : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’il aime » (Lc 2, 14). Non : on a l’impression que toutes les images utilisées par Jésus sont violentes. Mais est-ce le cas ?
Le feu, ce peut être le feu du jugement, qui purifie les métaux précieux et réduit en cendres ce qui n’a pas de consistance. Mais c’est aussi l’ardeur de la Bonne Nouvelle qui se répand et qui sera confiée aux disciples le jour de la Pentecôte.
Le baptême, ce peut être la plongée sous la surface de l’eau et l’asphyxie qui conduit à la mort. Mais c’est aussi la sortie de l’eau et l’émergence dans une vie nouvelle.
Jésus a hâte que tout cela advienne, et cela conduit à faire une autre lecture des divisions qui se produisent dans une famille à propos de sa personne. Il est vrai que les questions religieuses divisent souvent. Mais, devant la Bonne Nouvelle de l’Evangile, chacun est invité à faire en lui la vérité. Si j’y adhère, je dois m’y engager pleinement. Si je n’y adhère pas et si elle me répugne, je dois pouvoir dire pourquoi.
Aide-nous, Seigneur Jésus, à ne pas nous dérober aux questions essentielles que tu poses.
Jeudi 23 octobre 2025
I BELIEVE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 24 OCTOBRE 2025
« Vous savez interpréter l'aspect de la terre et du ciel;
mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l'interpréter? » (Lc 12, 54)
Méditation Pasteure Helena Vicario
Je ne sais pas vous, mais j’ai renoncé à tenter de deviner le temps qu’il va faire en pointant mon nez dehors. Il me manque la sagesse de nos ancêtres qui voyaient dans la couleur des nuages, au coucher du soleil, un indice sur le temps qu’il ferait le lendemain. Et puis il y a mon application météo dans mon smartphone qui est si précise ! Pourtant, malgré le progrès, nous n’avons toujours pas inventé une application qui nous aiderait à distinguer ce qui est juste de ce qui ne l’est pas. Les concepteurs de l’Intelligence Artificielle ont des difficultés à lui enseigner des valeurs, et on voit même que les chats conversationnels comme le chat gpt sont sur la mauvaise pente, apprenant insultes, xénophobie et sexisme de leurs usagers.
Jésus, dans ce texte, sait bien qu’il est difficile de discerner ce qui est juste. Même lorsque nous allons plaider notre cause devant le magistrat, la colère, la cupidité que nous n’osons pas nous avouer, peut guider nos pas. C’est pourquoi il est important de faire un examen de conscience dans chaque litige qui se présente à nous ; et de tenter de nous arranger avec notre adversaire, chercher le point qui nous mettra d’accord tous les deux. Car celui, celle que j’ai en face reste comme moi pétri d’humanité, et je risque de perdre la mienne à m’entêter pour une cause sans une once d’empathie pour mon adversaire. Payer jusqu’au dernier centime, tout perdre, n’est ce pas la situation de celui, de celle qui ne tend pas la main et s’entête dans le conflit ? Il est si facile de voir la poussière dans l’œil de l’autre et ignorer la poutre dans le mien…
Vendredi 24 octobre 2025
EXISTER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 25 OCTOBRE 2025
« Si vous ne vousd convertissez pas, vousd périrez tous de même » (Lc 13, 1)
Méditation Pasteure Helena Vicario
Même si les paroles de Jésus peuvent sonner dures, tranchantes, menaçant de mort ceux qui ne se convertiraient pas, elles sont de fait libératrices. Car elles libèrent de cette affirmation qui était courante à l’époque, où la mort brutale, voir l’accident était une punition de Dieu.
Vous vous imaginez non seulement vous devez porter le deuil d’une personne aimée, mais en plus sa réputation, son honneur est atteint du seul fait de sa mort ? Pour Jésus, les morts dont on lui parle, sont absurdes comme toutes les morts violentes, comme tous les gâchis de vies. Ce n’est pas Dieu qui punit, c’est le sort qui s’acharne.
Dans notre société qui ne met plus Dieu au centre, seuls les extrémistes religieux voient dans la mort violente, mort qu’ils ont parfois provoquée, la punition de Dieu. Il semble que nos sociétés rationnelles en soient loin. Pourtant lorsque nous apprenons un décès par cancer d’une personne jeune, n’avons-nous pas le réflexe de chercher une explication prétendument rationnelle : son alimentation, sa dépendance au tabac, pour ne prendre que deux exemples ? En faisant ainsi, nous nous comportons comme les personnes du temps de Jésus, nous rejetons la faute de sa propre mort à la personne décédée, peut-être pour nous rassurer. Cela ne m’arrivera pas parce que je mange sainement, parce que je ne fume pas.
Mais nous serions plus humains si nous clamions l’absurdité et l’injustice de ce deuil, si nous nous sentions tous solidaire de notre commune humanité, menacée de toute part, par la cruauté d’autres êtres humains ou par les accidents. Alors nous pourrions ensemble partir ailleurs : vers la recherche de sens, nous asseoir au pied du figuier, cet arbre qui symbolise l’étude biblique pour chercher le Dieu de vie qui s’insurge avec nous contre toute puissance mortifère.
Samedi 25 2025
MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 26 OCTOBRE 2025
« Le publicain redescendit dans sa maison
c'est lui qui éetait devenu juste, plutôt que le pharisien » (Lc 18, 9)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Une parabole n’est pas une histoire facile à bien entendre. Elle n’est pas un récit extérieur à nous-même, avec des personnages que nous voyons évoluer. Le propre d’une parabole, c’est de nous mettre en scène avec les autres acteurs. Le rideau s’ouvre, à nous d’entrer en scène. Et c’est là, et là seulement que l’on comprend le sens de cette parabole.
Deux attitudes semblent contradictoires dans cet évangile :
Celle du pharisien qui se justifie lui-même et se prend comme supérieur aux autres : « je ne suis pas comme les autres dit-il : voleurs, injustes, adultères » dit-il, « je jeune deux fois par semaine et verse le dixième de tout ce que je gagne », ce qui est en soi louable.
Celle du publicain, collecteur d’impôts qui se frappe la poitrine et se reconnait pécheur – « sois favorable au pécheur que je suis » et qui se laisse justifier par Dieu.
Car là, le jugement est sans appel : voila un juste qui se glorifie devant Dieu, et un pauvre qui se frappe la poitrine en se tenant au fond du Temple. Et pourtant c’est ce dernier qui fut justifié aux yeux de Dieu. Dieu serait-il injuste en se détournant du juste et en accueillant le pauvre ? Cela peut être révoltant et encourager la médiocrité de celui qui accuse ses fautes. D’ailleurs en récompensant le pauvre pharisien, Jésus semble bénir une attitude misérabiliste. Le chrétien n’est-il pas, à la suite de Jésus, celui qui a toujours tout faux, qui a toujours tort, qui n’est pas en paix parce qu’il n’a pas encore avoué tous ses péchés ? Les repentances à répétition de l’institution n’en sont-elles pas un signe ?
Or, cette parabole n’est pas une opposition entre le publicain et le pharisien ; elle distingue simplement entre l’homme qui a besoin de Dieu et s’en remet à Lui dans sa vie concrète ; et celui qui n’en a pas besoin, ou plutôt qui se sert de Dieu pour asseoir sa position.
Le drame est là, il se vit à tous les niveaux, et on est tous tout autant concernés : la tentation de faire son œuvre, de construire le monde par rapport à soi, ses intérêts, sa vision…. Cela se retrouve aussi au sein de l’Église lorsque l’on est convaincu qu’il faut aller dans un sens – et un sens uniquement – en général celui que les médias nous assènent à longueur de temps !
Le pharisien, lui, n’a pas besoin de Dieu, il ne prie pas ni ne l’écoute, il se regarde et se met au centre de sa prière. Le publicain montre, dans sa prière qu’il a besoin de Dieu, il s’abandonne. Dieu cherche des cœurs qui s’ouvrent à Lui, dans la pauvreté et la simplicité pour accomplir une œuvre qui nous dépasse et qui est plus grande que nous. « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé ».
Dimanche 26 octobre 2025
SEL DE LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 27 OCTOBRE 2025
« Cette fille d'Abraham, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat » (Lc 13, 10)
Méditation Sœur Catherine de Coster
Courbée depuis dix-huit ans, la femme de l’Evangile ne peut plus regarder les autres de visage à visage, elle est coupée de ses relations, le regard tourné vers le sol, vers la terre, vers la mort...
Il fallait que Quelqu’un la voie, la cherche du regard pour la sortir de son isolement. Sans quoi, elle serait restée tournée vers le néant, devenue étrangère au monde des humains.
Jésus la cherche, l’envisage et lui parle, il la redresse d’entre les oubliés, d’entre les exclus, d’entre ceux qui n’ont plus visage dans la société : le sans domicile fixe à côté duquel je passe en détournant le regard, le comateux que je considère comme un légume, le sans papier que je renvoie loin de ma vue, le malade réduit à sa pathologie ou à son numéro de chambre...
Mais comment puis-je croiser le regard de celui qui n’existe plus pour la société ? Comment Jésus fait-il ? Il s’abaisse, il descend plus bas que celui qu’il cherche, il l’envisage de bas en haut. Et pourquoi fait-il cela le jour du Sabbat ? Parce que ce n’est pas un travail, c’est l’être-même de Dieu que de chercher l’homme, de le désirer et de le mettre debout. C’est aussi notre nature humaine la plus profonde et divine que de regarder le visage de l’autre pour lui permettre d’exister !
Nos cœurs seront ils assez souples aujourd’hui pour envisager toutes nos relations de bas en haut ? Pour regarder les oubliés de notre monde et leur offrir une écoute, un sourire, une parole qui les fassent exister pour quelqu’un ?
©RCF
Lundi 27 octobre 2025
BÉNI SOIS DIEU LE TRÈS HAUT LE PUISSANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 28 OCTOBRE 2025
« Il en choisit douze auxqcuels il donna le nom d'Apôtres » (Lc 6, 12)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
Appelé voici quinze ans à rejoindre un cabinet ministériel, j’ai pu observer la manière dont les ministres choisissaient leurs conseillers pour composer leur cabinet… Bien souvent, celui-ci était composé de personnes issues de leur région d’appartenance, de personnes ayant effectué les mêmes études qu’eux et d’experts dans le domaine de compétence de leur ministère. Jésus, lorsqu’il compose son staff, ne respecte aucune de ces règles élémentaires de management. Des Nazaréens : 0 ; des charpentiers : 0 ; des scribes, experts en Écriture sainte : 0 ; mais, ce qui caractérise le choix de Jésus, c’est l’extrême diversité des 12 qu’il choisit comme apôtres. Ainsi, sur le plan politique, sont invités à cohabiter dans son équipe rapprochée des indépendantistes (Simon le Zélote, Judas l’Iscariote) et des collaborateurs de l’occupant romain (Matthieu, chef des collecteurs d’impôts). Une telle diversité continue de caractériser le corps épiscopal, réuni en ce synode qui se termine demain.
Notons cependant dans le choix de Jésus une surreprésentation du monde de la pêche. Car peut-être pour Jésus, la première qualité du missionnaire est celle du pêcheur. Je la résume en trois points :
- l’attention à l’environnement. Le pêcheur est attentif au moindre mouvement qui agite la surface des flots. Aussi l’apôtre des temps modernes doit-il être attentif au moindre mouvement qui agite la société d’aujourd’hui.
- la patience. Rien ne sert de vouloir brusquer les choses.
- la persévérance. Car il en faut de la persévérance, lorsque toute une nuit vous avez pêché sans rien prendre et qu’il vous ait demandé de vous remettre au travail dès le lendemain matin.
Puissions-nous aujourd’hui demander au Seigneur les dons de l’attention, de la patience et de la persévérance afin de marcher à sa suite pour l’avènement du Royaume !
Mardi 28 octobre 2025
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 29 OCTOBRE 2025
« On viendra de l'orient et de l'occident, prendre place au festin dans le royaume de Dieu » (Lc 13, 22)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Du côté de Dieu, la proposition du salut est universelle. Mais la réponse de l’homme à cette invitation est plus mesurée. Ce n’est pas Dieu qui nous tend un piège et ferme la porte, c’est nous même qui ouvrons ou fermons la porte. L’amour ne serait plus de l’amour si nous n’étions devant lui que des marionnettes ou des robots manipulés de l’extérieur. Rien n’est plus déshonorant que d’être déclaré “irresponsable”. Dieu a pris le risque de nous donner la liberté de la responsabilité : un amour sans limite de sa part mais livré à une réponse ou à un refus d’amour de notre part. On ne force pas quelqu’un à aimer. Ce n’est jamais Dieu qui ferme la porte de sa Maison, mais nous qui nous en détournons.
La question dans l’évangile était posée au futur : « N’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? », mais Jésus répond par une exhortation au présent d’abord, et prend l’image de la porte étroite. Cette porte est l’adéquation de notre vie à la Parole de Dieu. Si nous mettons en pratique l’évangile : dans le pardon, le partage, la vérité, la porte s’ouvrira largement. Si nous commettons le mal et l’injustice, la porte deviendra étroite jusqu’à se refermer ! Dieu veut réaliser en nous cette alchimie particulière de transformation de tout nous-même, afin que nos actes soient en accord avec nos paroles et notre foi : « Efforcez-vous d’entrer vous-mêmes par la porte étroite ».
Être saint, en hébreux, cela signifie : être autre… c’est-à-dire se rapprocher en vérité de Dieu, non pas d’une manière affective ou fusionnelle mais d’une manière vraie qui se concrétise dans nos actes . C’est ce que Jésus rappelle dans cet évangile, en rejetant ceux qui considèrent qu’ils ont un droit d’accès, un ticket gratuit, alors que leur vie est en contradiction avec leur foi : « Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice ». Le Mahatma Gandhi disait : « Si les chrétiens vivaient vraiment leur foi, il y a longtemps que je me serai fait chrétien ! ». « Nous avons mangé et bu en ta présence, tu as enseigné sur nos places » se plaignent ceux qui se sont écartés ; « Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice » répond Jésus. On ne le redira jamais assez : le christianisme est la religion de l’incarnation et de la vérité de nos vies.
Mercredi 29 octobre 2025
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 30 OCTOBRE 2025
« Il ne convient pas qu'un prophète périsse» (Lc 13, 31)
Méditation Père Nicolas de Boccard
L’apostrophe de Jésus sur Jérusalem raisonne encore en nous. La ville de la paix va devenir le lieu d’expiation du prophète par excellence : le Christ et celle de son martyre. Elle reste témoin du meurtre du prophète Jésus par ses frères.
L’histoire continue : le meurtre des envoyés divins dont se rend sans cesse coupable cette ville s’oppose aux efforts de Jésus. Il voulait y rassembler ses enfants dispersés. Et elle continue encore : la ville de la paix ; la « toute sainte » comme l’appelle les musulmans, est devenue la ville de toutes les tensions de notre monde.
Comment se fait-il que la ville appelée à être un phare pour toutes les nations, est devenue au contraire le lieu de luttes où se cristallisent toutes les tensions et les oppositions. Celle qui devait montrer l’exemple, témoigner de la souveraineté de Dieu sur l’humanité, ne témoigne bien souvent que des divisions en son sein. Et au lieu du rassemblement, elle est le lieu des divisions et du jugement.
Sans doute, elle est à l’image du combat qu’il y a en chacun de nous et que saint Augustin résumait ainsi :
« il faut faire un choix entre l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, ou de l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ». Le jugement auquel chacun de nous sera soumis n’est pas l’effet de l’arbitraire de Dieu, mais la conséquence d’une résistance irréductible à l’offre de la grâce.
C’est ainsi que le jugement de Dieu s’établit : « Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! ». Paroles prophétiques qu’il nous faut entendre !
Jeudi 30 octobre 2025
TROUVER DANS MA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 31 OCTOBRE 2025
« Si l'un de vous a un fils ou un boeuf qui tombe dans un puits,
ne va-t-il pas aussitôt l'en retirer, même le jour du sabbat?» (Lc 14, 1-6)
Vendredi 31 octobre 2025
MARANATHA ESPRIT DE FEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
NOVEMBRE -2026
SAMEDI 1er NOVEMBRE 2025
« » (Lc 7, 1-10)
Samedi 1er novembre 2025
ACCUEILLIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 02 NOVEMBRE 2025
« » (Lc 7, 11-17)
Dimanche 02 novembre 2025
AIMONS NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
« » (Lc 7, 31-35)
Lundi 03 novembre 2025
POUR VIVRE LIBRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 04 NOVEMBRE 2025
« Ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour » (Lc 7, 36-50)
Mardi 04 novembre 2025
POURQUOI MON DIEU? (Ps22)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 05 NOVEMBRE 2025
« » (Lc 8, 1-3)
Mercredi 05 novembre 2025
NOTRE DAME DE LA SALETTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 06 NOVEMBRE 2025
« »
(Lc 8, 4-15)
Jeudi 06 novembre 2025
IL SUFFIT D'UNE LARME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 07 NOVEMBRE 2025
« » (Lc 16, 1-13)
Vendredi 07 ,novembre 2025
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 08 NOVEMBRE 2025
« » (Lc 8, 16-18)
Samedi 08 novembre 2025
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 09 NOVEMBRE 2025
« e » (Lc 8, 19-21)
Dimanche 09 novembre 2025
COEUR PLEIN D'AMOUR, MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 10 NOVEMBRE 2025
« » (Lc 9, 1-6)
Lundi 10 novembre 2025
LOUANGE À DIEU !
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 11 NOVEMBRE 2025
« "
Mardi 11 novembre 2025
OÙ DEUMEURES-TU ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 12 NOVEMBRE 2025
« » (Lc 9, 18-22)
Mercredi 12 novembre 2025
JE MARCHERAI SIMPLEMENT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 13 NOVEMBRE 2025
« » (Lc 9, 43b-45)
Jeudi 13 novembre 2025
UNE ARC-EN-CIEL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 14 NOVEMBRE 2025
« » (1 Tm 6, 11-16)
Vendredi 14 novembre 2025
VENIR VERS TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 15 NOVEMBRE 2025
« » (Jn 1, 47-51)
Samedi 15 novembre 2025
GARDE MA VIE SIMPLE ET TRANQUILLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2025
« » (Lc 9, 51-56)
Dimanche 16 novembre 2025
TON REGARD
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 17 NOVEMBRE 2025
« » (Lc 9, 57 )
Lundi 17 novembre 2025
COMME DES YEUX D'ENFANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 18 NOVEMBRE 2025
« » (Mt 18, )
Mardi 18 novembre 2025
AVE MARIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA