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qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.
C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.
- CLIN DIEU -
PRIÈRE DU MATIN
La "Prière matinale" ou "Clin Dieu" est
un rendez-vous journalier de la Foi.
Un rendez-vous avec la grâce.
Prier c'est rester en contact avec Dieu, c'est lui faire confiance.
Lettre encyclique sur l'amour humain et divin du Coeur de Jésus Christ: "Dolexit nos"
« Dilexit nos », dans un monde déshumanisé.
Dans sa 4e encyclique, Dilexit nos, publiée jeudi 24 octobre 2024, le pape François fait du Sacré-Cœur l’antidote aux maux de la modernité. Un plaidoyer pour la piété populaire qui synthétise onze années de pontificat, près de dix ans après la publication de Laudato si’.
Cette encyclique s’adresse à un monde troublé par les guerres, les inégalités socio-économiques, le consumérisme effréné et l’invasion des technologies qui fragilisent la nature humaine. Dilexit nos nous appelle à se concentrer à nouveau sur le cœur du Christ, symbole de compassion et de guérison spirituelle. La publication de l’encyclique coïncide avec le 350e anniversaire de la première apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque en 1673, apparition qui s’est poursuivie pendant dix-sept ans, à Paray-le-Monial.
Le Sacré-Cœur de Jésus comme antidote à « un monde sans cœur ». C’est le message qu’a voulu diffuser le pape François, tout au long des quelque 130 pages de l’encyclique Dilexit nos (« Il nous a aimés », en français), publiée jeudi 24 octobre. Elle est consacrée à cette dévotion populaire, dont l’image du cœur ensanglanté couronné d’épines a connu un renouveau et une renommée dans le monde entier après les apparitions de Paray-le-Monial au XVIIe siècle, avant de retomber progressivement dans une certaine désuétude au XXe siècle. Cette nouvelle encyclique – la quatrième du pape – constitue une ordonnance spirituelle pour revenir à l’essentiel, au cœur de l’humain et de la foi.
À lire aussi« Dilexit nos » : retrouvez le texte intégral de la 4e encyclique du pape François
Pourquoi le pape dépoussière-t-il une spiritualité...
Des apparitions liées à la Compagnie de Jésus
Les apparitions sont profondément liées à la Compagnie de Jésus, car saint Claude La Colombière, jésuite français, était l’accompagnateur spirituel de sainte Marguerite-Marie et a joué un rôle particulier dans le développement de la compréhension de la dévotion au Sacré Cœur et de sa signification à la lumière de l’Évangile à travers ses écrits.
Dans l’encyclique Dilexit nos, le pape François souligne la place du Sacré-Cœur dans l’histoire de la Compagnie de Jésus. Il note que « la spiritualité de la Compagnie de Jésus a toujours proposé une « connaissance intérieure du Seigneur pour mieux l’aimer et le suivre » » (Dilexit nos 144) et que saint Ignace de Loyola suggère aux retraitants d' »entrer dans le cœur du Christ » lorsqu’ils contemplent le côté blessé du Seigneur crucifié dans les Exercices spirituels.
Dilexit nos est la quatrième encyclique du pape François, publiée le 24 octobre 2024.
Elle porte sur le Sacré-Cœur de Jésus. La date de cette publication coïncide avec le 350ᵉ anniversaire de la première apparition du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial devant Marguerite-Marie Alacoque.
Cette encyclique sur la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus s’articule en cinq chapitres et reprend
« les précieuses réflexions des textes magistériels précédents et une longue histoire qui remonte aux Saintes Écritures, afin de reproposer aujourd’hui à toute l’Église ce culte chargé de beauté spirituelle » écrit le Pape. De nombreux saints à travers les siècles sont aussi cités en référence.
5 chapitres pour s’imprégner de la dévotion au Coeur de Jésus
Le 1er chapitre redéfinit les dimensions du coeur, celui de Jésus, le nôtre.
« Devant le Cœur du Christ, je demande au Seigneur d’avoir à nouveau compassion pour cette terre blessée qu’Il a voulu habiter comme l’un de nous. Qu’Il répande les trésors de sa lumière et de son amour, afin que notre monde, qui survit au milieu des guerres, des déséquilibres socioéconomiques, du consumérisme et de l’utilisation antihumaine de la technologie, puisse retrouver ce qui est le plus important et le plus nécessaire : le cœur. » (n°31)
Le second chapitre traite des gestes et des paroles d’amour du Christ. « Nous avons dans les Écritures sa Parole toujours vivante et actuelle, mais il arrive aussi que Jésus nous parle intérieurement et nous appelle pour nous conduire au meilleur endroit. Ce lieu le meilleur, c’est son Cœur. Il nous appelle à entrer là où nous pouvons retrouver des forces et la paix : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi, je vous soulagerai » (Mt 11, 28). C’est pourquoi Il demande à ses disciples : « Demeurez en moi » (Jn 15, 4). » (n°43)
Le troisième chapitre est intitulé “Voici ce coeur qui a tant aimé le monde” nous invitant à l‘adoration et à la vénération de la totalité de la personne du Christ à travers son coeur. « la dévotion au Cœur du Christ est essentielle à notre vie chrétienne car elle signifie notre ouverture, pleine de foi et d’adoration, au mystère de l’amour divin et humain du Seigneur, au point que nous pouvons affirmer une fois de plus que le Sacré-Cœur est une synthèse de l’Évangile » (n. 83) La dévotion au Cœur du Christ permet aussi de contrer « de nouvelles manifestations d’une “spiritualité sans chair” qui se multiplient dans la société » (n. 87). Il est nécessaire de « revenir à la synthèse incarnée de l’Évangile » (n. 90)
Le quatrième chapitre fait référence au côté transpercé du Christ, sous le thème l’Amour qui donne à boire. « Il ne s’agit pas d’un amour simplement déclaré, mais son côté ouvert est source de vie pour celui qui est aimé, il est cette fontaine qui étanche la soif de son peuple. » (n°101) Il explique comment dès les premiers chrétiens, le côté transpercé du Christ a été vénéré et relate l’apparition de Jésus à Sainte Marguerite Marie Alacoque à Paray-le-Monial en 1673 lorsqu’il lui déclare : « Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen et qu’il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre » (n°119).
Le cinquième chapitre, “Amour par amour“, traite des dimensions communautaire, sociale et missionnaire de la dévotion au Cœur du Christ qui « nous conduit au Père, nous envoie vers nos frères » (n. 163). En effet, l’amour pour nos frères est l’« acte plus grand que nous puissions offrir pour Lui rendre amour pour amour » (n. 167). Cet élan se traduit par la réparation, le pardon, l’humilité et la mission comme l’expliquait saint Jean-Paul II : « “la civilisation du Cœur du Christ pourra être bâtie sur les ruines accumulées par la haine et la violence” en nous abandonnant à ce Cœur » (n. 182).
Le Pape termine avec cette prière
« Je prie le Seigneur Jésus-Christ que jaillissent pour nous tous de son saint Cœur ces fleuves d’eau vive qui guérissent les blessures que nous nous infligeons, qui renforcent notre capacité d’aimer et de servir, qui nous poussent à apprendre à marcher ensemble vers un monde juste, solidaire et fraternel. Et ce, jusqu’à ce que nous célébrions ensemble, dans la joie, le banquet du Royaume céleste. Le Christ ressuscité sera là, harmonisant nos différences par la lumière jaillissant inlassablement de son Cœur ouvert. Qu’il soit béni ! » (n. 220).
La dévotion au Coeur de Jésus remonte au Moyen Àge et a été popularisée au XVII° siècle par Saint Jean Eudes, puis Sainte Marguerite-Marie
DÉCEMBRE 2024
Les couleurs traditionnelles des décorations de Noël sont le vert (symbolisant le pin), le blanc (la neige) et le rouge
(le cœur). Le bleu et blanc sont souvent utilisés pour représenter l'hiver, l'or et l'argent pour la lumière.
Suggestion "Prière du matin"
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Terminer par :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Joyeux Noël 2024
NOËL VOICI NOËL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 06 DÉCEMBRE 2024
" Croyant en Jésus, deux aveugles sont guéris. (Mt 9, 27-31)
Textes liturgiques (année A) : Sg 6, 12-16 ; Ps 62 (63) ;1 Th 4, 13-18 ; 1 Th 4, 13-14 ; Mt 25, 1-13
Il s’agit de nos rencontres avec le Seigneur, aussi bien ces rencontres au long de notre vie que l’ultime rencontre avec lui au terme de notre existence personnelle, dans la mort ou au terme de l’histoire.
Dans le livre de la Sagesse écrit avant la venue de Jésus Christ, la Sagesse est personnifiée. Resplendissante, elle se laisse contempler par ceux qui l’aiment et se laisse trouver par ceux qui la cherchent, qui pensent à elle et vont jusqu’à veiller à cause d’elle. Mais elle est aussi elle-même à la recherche de ceux qui la cherchent ; au détour des sentiers, elle leur apparait avec un visage souriant. Que mettre sous ce visage ? Dans le Nouveau testament, la Sagesse prend le visage de Jésus Christ. C’est lui la sagesse au sens le plus plein du terme, sagesse de la vérité de la vie dans sa relation à Dieu et aux hommes. S’il en est ainsi, nous n’échappons pas à la question. Quelle place tient Jésus Christ dans nos pensées ? Lui nous cherche, et nous ? Ai-je le désir de le connaitre, de m’unir à Lui ?
La prière du psaume répétée humblement, avec attention et amour, peut m’aider en ce sens. Dieu tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube, mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride altérée, sans eau. Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire. Ton amour vaut mieux que la vie, tu seras la louange de mes lèvres.
Saint Paul, lui, se réfère plus précisément à l’ultime rencontre avec le Seigneur lors de sa venue annoncée par l’Ecriture pour la fin des temps. Pour exprimer que cette venue, mystérieuse pour nous, concernera la communauté humaine et lui sera manifeste, l’apôtre recourt à des images et à un scénario classique dans la littérature juive de l’époque. Le Seigneur descendra lui-même du ciel, il viendra à notre rencontre, il viendra nous chercher, tous. Ceux qui seront déjà morts ressusciteront en premier et ceux qui seront encore vivants, - Paul se met parmi ceux-là -, seront emportés à la rencontre du Seigneur. Celle-ci aboutira à un résultat qui doit nous consoler de toute mort : que nous soyons vivants ou déjà morts lors de cette ultime venue du Seigneur, de toute façon nous serons pour toujours avec lui. Nous, c’est un collectif, ensemble, nous serons une communauté de sauvés qui vivra pour toujours avec le Seigneur. Une éternelle communion de vie entre nous et avec le Seigneur. Voilà ce qui nous attend, ce sur quoi s’ouvrira la fin des temps. En quelques mots, saint Paul nous dit l’essentiel de ce que sera notre vie dans la plénitude du Royaume, au ciel, après avoir franchi les portes de la mort. On comprend qu’il ajoute : « Réconfortez-vous les uns les autres avec ce que je viens de vous dire ».
Dans l’Evangile il est aussi question de la rencontre avec le Seigneur qui vient jusqu’à nous pour un évènement heureux, symbolisé par des noces. Mais le point d’attention se déplace pour se porter sur la nécessité de nous préparer sérieusement à cette rencontre ; il s’agit bien d’être prêt à tout moment, car le Seigneur tarde à venir et l’on ne sait pas à quel moment il arrivera, que ce soit celui de notre mort ou celui de son retour à la fin des temps. La finale le dit en très clair : « Veillez donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure ». En dehors de ce point précis, la parabole est difficile à interpréter ; en fait elle donne lieu à des interprétations fort différentes. Le royaume des cieux est comparable à dix jeunes filles invitées à des noces. De quelles noces s’agit-il ? Que représentent ces jeunes filles invitées ? Et qu’il est étrange leur comportement ! Comme l’époux va venir de nuit, et on ne sait pas quand, elles ont toutes pris une lampe à huile pour pouvoir l’accueillir dans la lumière. Mais cinq d’entre elles n’ont pas pris d’huile en sorte que lorsque l’époux arrive enfin, elles sont incapables de l’accueillir. La traduction liturgique est très gentille en parlant de jeunes filles « insouciantes » distinguées des « prévoyantes ». En fait le texte de l’évangile dit de manière plus juste : jeunes filles « insensées, sottes ». Quel sens y avait-il en effet à prendre des lampes à huile, sans huile ? Les autres sont dites « sensées, avisées », mais que représente cette fameuse huile qu’il faut avoir en provisions pour être prête à accueillir l’époux ? On peut lui donner un sens spirituel et y voir le signe de la charité ou celui de la foi ou selon une signification habituelle dans les écrits juifs, les bonnes œuvres ?
Le plus clair et le plus important est donné en finale. Veillez-donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure sans qu’il soit dit en quoi consiste précisément cette veille qui ne dispense pas de dormir comme l’on fait les jeunes filles prévoyantes. Qu’il s’agisse de notre rencontre avec le Seigneur à la fin des temps ou de celle qui aura lieu au jour de notre mort, tenons-nous en éveil pour accueillir celui qui dans sa bonté vient jusqu’à nous pour nous introduire dans le Royaume. Que notre cœur et notre pensée n’oublient pas de se tourner dans l’espérance vers cette rencontre du Seigneur. Oublier cette perspective serait folie, bêtise…. Mais comment l’oublier si nous aimons le Seigneur. De fait, la parabole nous pose une question. Est-ce que le Seigneur nous intéresse ? Avons-nous le désir de le rencontrer dans la pleine lumière ? Et s’il me semble que ce désir n’est pas vivant, je n’ai pas à me décourager mais à demander avec confiance à l’Esprit Saint qu’il éveille mon amour de Jésus, mon frère et mon Seigneur.
A travers la parabole, j’entends une autre question. Car elle a aussi une résonance apostolique en nous demandant de veiller, personnellement et en Eglise. Elle nous appelle à une attitude qui soit un signe pour les nombreuses personnes qui ne savent pas que, dans un regard de foi, la mort ne doit pas faire l’objet de crainte puisqu’elle est un passage vers la plénitude du Royaume. Le Seigneur Jésus, le premier né d’entre les morts, l’a traversée et nous y a précédés pour nous introduire dans son propre bonheur. Disciples de Jésus, nous avons vocation à être des lampes toujours allumées, pour témoigner d’une espérance inséparable de notre foi chrétienne.
fr. Dominique Sterckx - (Couvent de Paris)
Vendredi 06 décembre 2024
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 07 DÉCEMBRE 2024
« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion » (Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8)
1847 Minuit chrétiens le 03 décembre 1847, dans la diligence de Paris, entre Mâcon et Dijon, Placide Cappeau, négociant en vins et poète provençal à ses heures, écrivait les paroles d’un noël, pour lesquelles il était fort loin de se douter un seul instant de l’immense succès qu’il obtiendra par la suite. C’était le curé de Roquemaure,(à 35km de Pont Saint Esprit) l’abbé Eugène Nicolas, qui l’avait prié de composer ce chant dans le cadre des manifestations culturelles et religieuses qu’il voulait organiser afin de recueillir quelques oboles pour le financement des vitraux de la collégiale Saint-Jean-Baptiste. Placide Cappeau, alors âgé de 39 ans, ancien élève des Jésuites au collège royal d’Avignon, après des études de droit à Paris était revenu s’installer dans son village natal afin de s’associer avec le Maire, Guillaume Clerc, dans un commerce de vins.
Roquemaure, port renommé de la région, spécialisé dans le commerce des vins de Côtes du Rhône, avait alors besoin de se doter d’un pont suspendu pour traverser le Rhône. L’ingénieur parisien Pierre Laurey était chargé de cette tâche. Pour l’heure il s’était installé dans ce lieu avec son épouse, Emily. Celle-ci, chanteuse, était en relation avec le compositeur Adolphe Adam, pour lequel elle avait interprété autrefois, en 1840 à l’Opéra-Comique, l’un de ses ouvrages en 3 actes, La Rose de Péronne, qui d’ailleurs ne fut pas heureux de l’aveux même de son auteur. C’est elle qui adressa les strophes de Minuit Chrétiens au compositeur, qui ne l’oublions pas, est considéré comme l’un des créateurs de l’opéra-comique français. Adam en fit la musique en quelques jours et, le 24 décembre 1847, à la messe de minuit célébrée dans la petite église de Roquemaure, Emily Laurey chantait pour la première fois le Noël d’Adam.
Samedi 07 décembre 2024
MINUIT CHRÉTIENS
Paroles :curé de Roquemaure
Musique :Placide Cappeau
DIMANCHE 08 DÉCEMBRE 2024
« Tout être vivant verra le salut de Dieu » (Lc 3, 1-6)
1886. Il est né le divin Enfant est un chant de Noël français. Comme pour de nombreux cantiques, la mélodie est inspirée d’une chanson folklorique profane. Au XVIIIe et au XIXe siècle, les autorités religieuses européennes n’hésitent pas à emprunter des airs populaires connus de tous, auxquels ils changent les paroles, souvent légères, dans le but de diffuser largement leurs messages divins.
Ainsi, la chanson Il est né le dinvin Enfant utilise la mélodie d’un air de chasse du XVIIe siècle intitulé La tête bizarde. Le texte, évoque la naissance du Christ.
La chanson est publiée pour la première fois en 1874 dans un recueil d’Airs de Noëls Lorrains collectés par l’organiste de la Cathédrale de Saint-Dié, Jean-Romain Grosjean. Léon Roques, ami de Debussy et Ravel, publie à son tour son harmonisation d’Il est né le divin Enfant en 1886.
Dimanche 08 décembre 2024
IL EST NÉ LE DIVIN ENFANT
Paroles
Musique mélodie est inspirée d’une chanson folklorique profane
LUNDI 09 DÉCEMBRE 02024
« Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat » (Lc 6, 6-11)
1842 Les anges dans nos campagnes Un noël languedocien ou Lorrain ? Ce chant est d’origine française (de Lorraine ou du Languedoc ?) et remonte au 18e siècle. L’auteur compositeur, qui demeure in connu, s’est inspiré du message adressé par les anges en Luc 2,8-20.
Il raconte l’histoire des anges venus annoncer la bonne nouvelle de la naissance de Jésus-Christ :
Lundi 09 décembre 2024
LES ANGES DANS NOS CAMPAGNES
Auteur compositeur, in connu
MARDI 10 DÉCEMBRE 2024
« Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu » (Mt 18, 12-14)
Glory alleluia : 1861 Chant patriotique de la guerre de Sécession, L'Hymne de bataille de la République
écrit par Julia Ward Howe en novembre 1861 et publié pour la première fois en février 1862 –
Glory, Glory, Alleluia Mes yeux ont vu la gloire
de la venue du Seigneur ;
Il piétine le vignoble où sont gardés les raisins de la colère ;
Il a libéré la foudre fatidique de sa terrible et rapide épée ;
Sa vérité est en marche.
Refrain:
Gloire ! Gloire ! Alléluia ! Gloire ! Gloire ! Alléluia ! Gloire ! Gloire ! Alléluia !
Sa vérité est en marche.
1984, Écrite par Leonard Cohen et passée inaperçue à sa sortie en 1984, la chanson devient un tube, dix ans après, quand Jeff Buckley la reprend dans son album "Grace". Hallelujah »
1974 À notamment été associé à la période de Noël grâce à Andy Williams (1974) ainsi qu'à la version française d'André Pascal, (1974) qui a eu un retentissement important dans le monde francophone.
Parce que chantée par Nicoletta sous le titre Glory Alleluia en 1974, par Sheila en 1975 et aussi par Céline Dion et Dorothée, sous forme de chanson de Noël.
Mardi 10 décembre 2024
GLORY ALLELUIA
Paroles Écrite par Leonard Cohen
Musique :Chant patriotique de la guerre de Sécession,
MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024
« Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11, 28-30)
Vienne la colombe : À Bethléem, à la naissance de Jésus, les anges ont chanté :
« Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. » Trente-trois ans plus tard, Jésus est ressuscité des morts et a prononcé ces paroles : « La Paix soit avec vous. Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. ». Voilà donc la Mission sublime qui a été confiée à chacun de nous : porter la Paix du Christ dans nos cœurs et dans nos maisons, afin qu’elle rayonne jusque dans toutes les parties du monde. »
La paix du Christ est particulière. Nous le savons par Jésus lui-même qui a dit à ses disciples : « Je vous donne ma Paix. Je ne vous donne pas comme le monde la donne. » (Jean 14 :27)
Mercredi 11 décembre 2024
VIENNE LA COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 12 DÉCEMBRE 2024
« Personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste » Matthieu (11, 11-15)
Dans la nuit de Noël : Le vrai sens de la fête de Noël ?
Cette fête célèbre le mystère de l'Incarnation (du latin in, « dans », et caro, « chair »). Les chrétiens fêtent ainsi Dieu qui se donne, aujourd'hui encore, à tous les hommes. Ils croient que Dieu "s'incarne" en l'homme, qu'il prend cette condition d'homme par amour pour lui.
Quelle est la signification de la fête de Noël ?
Naissance de Jésus-Christ.
Quelle est la vraie histoire de Noël ?
L'origine de la fête de Noël est plutôt romaine que grecque. En effet, les Romains avaient déjà des traditions religieuses autour du solstice d'hiver avant que soit instaurée la fête de Noël, mais ce sont également eux qui ont décidé de fêter Noël en tant que jour de la naissance du Christ
Jeudi12 décembre 2024
DANS LA NUIT DE NOËL
Paroles et musique : Jean Claude GIANADDA
VENDREDI 13 DÉCEMBRE 2024
" Ils n’écoutent ni Jean ni le Fils de l’homme. (Mt 11, 16-19)
Marie de Nazareth : L’Annonciation, est le jour où l’ange Gabriel a annoncé à Marie qu’elle serait la Mère du Sauveur. Cet événement, fêté le 25 mars – neuf mois avant Noël – inaugure l’accomplissement des promesses :"L’ange dit : “Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut" (Luc 1, 30-32).
Marie, fille d’Anne et de Joachim, est originaire de Nazareth en Galilée. Elle est alors fiancée à Joseph, charpentier de son métier, de la descendance du roi David. Marie, dans sa confiance absolue en Dieu, accepte le projet divin ; "Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole" est sa réponse à l’ange (Luc 1, 38).L’évangile lu à Noël situe cet événement dans l’histoire : "Or, en ce temps-là, parut un décret de César Auguste pour faire recenser le monde entier. Ce premier recensement eut lieu à l’époque où Quirinius était gouverneur de Syrie" (Luc 2, 1-2). Marie, enceinte, et Joseph se rendent donc tous deux en Judée pour le recensement, dans la petite ville de Bethléem, d’où est originaire la lignée du roi David.
Vendredi 13 décembre 2024
MARIE DE NAZARETH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 14 DÉCEMBRE 2024
" Elle est déjà venu et ils ne l'ont pas reconnu " (Mt 17, 10)
À Noël, la Vierge Marie devient notre modèle. Le modèle de tous les contemplatifs. Le jour de Noël, Marie devient la créature la plus proche de Dieu qui fut jamais, spirituellement et physiquement, tout en restant consciente du mystère incommensurable de l'événement de l'Incarnation. Ainsi, la mère du Christ est la patronne de tous les contemplatifs.
La contemplation c’est, se consacrer exclusivement, et uniquement à l’Essentiel, c’est-à-dire la proximité de Dieu.
Par notre baptême, nous sommes tous appelés à une vie d’union intime avec le Christ, une vie tournée vers le Père et irriguée par l’Esprit-Saint.
Le missionnaire est “un contemplatif en action”.
Samedi 14 décembre 2024
NOÊL MARIE DANS NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 15 DÉCEMBRE 2024
" Que devons-nous faire? " (Lc 17, 11)
Adeste fideles (en français : « Accourez, fidèles... ») est un hymne traditionnel chrétien en latin chanté durant le temps de Noël et qui remonte au XVIII° siècle. Son attribution est discutée mais la musique et les paroles semblent dues à l'Anglais John Francis Wade (né en 1710 ou 1711 et mort en 1786)
Ce chant nous fait contempler le Mystère de l’Incarnation.
Ce chant de Noël fut chanté dans les tranchées durant la trêve de Noël 1914.
Dimanche 15 décembre 2024
PEUPLE FIDÈLE
Paroles et musique :Anglais John Francis Wade
LUNDI 16 DÉCEMBRE 2024
" Évangile " (Mt 21, 23)
Il est difficile de se rendre quelque part pendant la période de Noël sans voir des étoiles suspendues aux lampadaires ou posées au sommet des arbres de Noël. L’étoile est l’un des symboles les plus reconnaissables de la fête. Elle représente l’étoile qui est apparue dans le ciel à la naissance de Jésus-Christ.
L’étoile a conduit les Rois Mages à Jésus (voir Matthieu 2:2 ) et nous rappelle de suivre la lumière du Sauveur tout comme les Rois Mages ont suivi la lumière de l’étoile pour le trouver.
C'est donc l'étoile qui a guidé les Rois Mages vers le lieu de naissance de Jésus-Christ à Bethlehem. L'étoile est donc un symbole religieux fort de l'annonce de la naissance de Jésus et donc de noël.
Lundi 16 décembre 2024
UNE ÉTOILE A BRILLÉ
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 17 DÉCEMBRE 2024
" Jésus, fils de David, fils d'Abraham " (Mt1, 1)
Le cereus, en bas latin, le cergium, est le flambeau obtenu par le trempage d’une mèche dans la cire.
Utilisé d’abord pour les actes profanes, il sera utilisé ensuite pour les actes rituels. On conservera celui du baptême.
Le rituel précise que sur l’autel ou à proximité on déposera de deux (messe ordinaire) à six chandeliers (grand’messe) supportant des cierges. (Seulement quatre durant le temps de l’avent.)
Tout le mois de l’avent est en fait un temps des lumières, où l’on brave la nuit et le froid dans l’attente du solstice, où l’homme cherche à allumer une lumière sur sa route.
Sens des bougies de la couronne de l’Aven
-La première bougie représente le pardon avec Adam et Eve
-La deuxième bougie représente la foi avec Abraham
-La troisième bougie représente la joie avec David
-La quatrième bougie représente la paix et la justice avec les prophètes.
Mardi 17 décembre 2024
ALLUMONS NOS BOUGIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 18 DÉCEMBRE 2024
" Jésus engendré en Marie, épouse de Joseph" (Mt 1, 18)
Le vrai sens de Noël : « Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté ! »
La Paix, un nouvel art de vivre ensemble
"L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »" (Lc 2, 9-14)
C'est à des bergers que les anges annoncent l'arrivée du Messie, dans la grande tradition biblique qui veut que ce ne sont pas les "grands" qui sont les premiers informés. Et quand les anges affirment "Paix sur la terre", ils annoncent que cette paix a lieu dès aujourd'hui. "Elle prend corps aujourd'hui dans nos vies et c'est ça qu'on fête : la présence de Dieu sur la terre", explique Clémence Rouvier. Avec tout ce qu'il y a d'universel dans ce message, dont tout le monde peut bénéficier. La naissance du Christ inaugure "un nouvel art de vivre ensemble", celui de l'amour et de la paix.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! », à ceux qui aiment la vérité et qui sèment la graine de l’amour par leurs actions.
Mais la paix sur la terre, objet du profond désir de l’humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s’affermir que dans le respect des « principes » de vie démontrés dans la vie de Jésus tels que les évangiles nous les rapportent.
Dans ce monde si violent, soyons des artisans de paix !
Mercredi 18 décembre 2024
VIENNE LA COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 19 DÉCEMBRE 2024
" L'ange Gabriel annonce la naissance de Jean le Baptiste " (Lc 1, 5)
Que représente l’étoile de Noël ?
Placée au sommet des sapins et au-dessus de la crèche, l’étoile est l’un des éléments emblématiques de la fête de Noël. Elle représente l’astre qui a guidé les mages jusqu’à Jésus nouveau-né à Bethléem. L’évangéliste Matthieu rapporte cet épisode : « Des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : “Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer” » (Matthieu 2, 1-6)
Cette étoile, venue d’Orient, le lieu du soleil levant, a été très tôt perçue comme un signe messianique. C’est ce dont témoigne, dès l’Ancien Testament, l’oracle du devin Balaam, prononcé en faveur d’Israël et contre les habitants de Moab : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nombres 24 ; 17).
Cette prophétie était considérée, par les juifs de l’époque de Jésus, comme annonçant la venue du Messie. D’ailleurs, lors des révoltes juives, vers 130 de notre ère, Siméon Bar Kokhba, un chef opposé à l’empereur Hadrien et tenu pour le Messie par certains, était surnommé « le fils de l’étoile ». Et dans l’Antiquité, une « bonne étoile » marquait la naissance d’un grand personnage.
L’étoile guidant les mages les mène à Jérusalem, la ville royale. S’ils décident de la suivre, c’est que l’astrologie était à cette époque une science répandue dans le bassin méditerranéen, quoique fort discutée. Après une halte chez le roi Hérode, les mages sont mis sur la piste de Bethléem, où, selon la tradition, devait naître le « nouveau roi d’Israël ».
L’évangéliste poursuit : « Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’Orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie » (Matthieu 2,9).
Jeudi 19 décembre 2024
ELLE BRILLE L'ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 20 DÉCEMBRE 2024
" Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils" (Lc 1, 26)
Les anges disent aux bergers : Il vous est né un sauveur qui est le Christ le Seigneur
On leur dit seulement : Vous trouverez un enfant emmailloté couché dans une crèche.
Dieu est tout-puissant, et cet enfant paraît la faiblesse même : Dieu est le maître de tous les biens, et cet enfant manque de tout : Dieu est impassible, et cet enfant est exposé aux douleurs et à toutes les incommodités de l’enfance.
Et malgré toutes ces oppositions que les sens, l’imagination et notre faible raison nous suggéreront, la foi nous fera confesser que Celui qui est dans un état si abject, est véritablement le Fils de Dieu.
Il est le Corps de Jésus-Christ. Cet homme-Dieu nous a dit, ceci est mon corps ?
L’Eucharistie est la crèche où l’on peut adorer le Verbe incarné,
a constaté vendredi matin le père Raniero Cantalamessa OFMCap, prédicateur de la Maison Pontificale.
Vendredi 20 décembre 2024
UN BOUT DE PAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 21 DÉCEMBRE 2024
" D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi " (Lc 1, 39)
Chrétiens, nous célébrons la naissance de Jésus, dans la nuit du 24 au 25 décembre.
Noël, c'est donc la fête de la Nativité de Jésus notre Sauveur.
Nous faisons la crèche comme un rappel... rappel des faits.
Les chrétiens estiment que Jésus est né entre l'an 7 et l'an 2 avant notre ère. Puisqu'Il est mort à 33 ans autour de l'an 30. Là aussi, la date précise de son décès n'est pas connue.
La résurrection donne lieu à une nouvelle fête religieuse la plus importante pour nous chrétiens : Pâques.
C'est sur la mort et la resurrection de Jésus Christ-Ressuscité, que repose toute notre Foi chrétienne.
Samedi 21 décembre 2024
DANS LA NUIT DE NOËL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 22 DÉCEMBRE 2024
" D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi " (Lc 1, 39)
Fête de Noël - fête de la Paix : « Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté ! »
Il vous est certainement arrié d'avoir au bout du fil quelqu'un qui en terminant l'entretien vous souhaite « bon Noël ! ».
C'est la perche tendue qu provoque la question : « et pour vous, que signifie Noël ? », « eh bien…des cadeaux pour les enfants… la fête… un bon repas… ». Alors vous vous empressez de lui rappeler simplement la venue de Jésus sur terre.
Noël :la naissance de Jésus à Bethléem. Les Anges ont annoncé par un chœur: « Paix aux hommes de bonne volonté ! ».
La Paix du monde est à puiser dans le cœur de chacun. Ganhi nous a laissé ce message: " La logique de la Paix commence par soi-même".
Pourquoi chercher dans les nuages, « pourquoi toujours fixer le ciel ? » comme à l’Ascension de Jésus (Actes 1, 11).
C’est avec l’eau de chacune de nos rivières que grossira le grand fleuve de la paix.
Dimanche 22 décembre 2024
NE CHERCHONS PLUS CETTE COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 23 DÉCEMBRE 2024
" Naissance de Jean Baptiste " (Lc 1, 57)
L’Étoile de Bethléem ou Étoile de Noël est le signe, qui dans l'Évangile selon Matthieu, annonça à des Mages Orientaux la naissance de Jésus et, selon la tradition chrétienne, les a guidés vers Jérusalem et Bethléem. En souvenir de cet événement, les crèches et sapins de Noël sont décorés d'une étoile.
Placée au sommet des sapins et au-dessus de la crèche, l’Étoile est l’un des éléments emblématiques de la fête de Noël. Elle représente l’Astre qui a guidé les Mages jusqu’à Jésus nouveau-né à Bethléem. L’évangéliste Matthieu rapporte cet épisode : « Des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : “Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer” » (Matthieu 2, 1-6).
Cette Étoile, venue d’Orient, le lieu du Soleil levant, a été très tôt perçue comme un signe messianique. C’est ce dont témoigne, dès l’Ancien Testament, l’oracle du devin Balaam, prononcé en faveur d’Israël et contre les habitants de Moab : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nombres 24 ; 17).
Cette prophétie était considérée, par les juifs de l’époque de Jésus, comme annonçant la venue du Messie. D’ailleurs, lors des révoltes juives, vers 130 de notre ère, Siméon Bar Kokhba, un chef opposé à l’empereur Hadrien et tenu pour le Messie par certains, était surnommé « le fils de l’étoile ». Et dans l’Antiquité, une « bonne étoile » marquait la naissance d’un grand personnage.
L’étoile guidant les mages les mène à Jérusalem, la ville royale. S’ils décident de la suivre, c’est que l’astrologie était à cette époque une science répandue dans le bassin méditerranéen, quoique fort discutée. Après une halte chez le roi Hérode, les mages sont mis sur la piste de Bethléem, où, selon la tradition, devait naître le « nouveau roi d’Israël ».
L’Évangéliste poursuit : « Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’Orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie » (Matthieu 2,9).
Est-ce pour cela que Noël est la fête de la lumière ?
La tradition chrétienne a largement commenté cette étoile comme étant le symbole même du fils de Dieu. Au IIe siècle, saint Ignace d’Antioche soulignera à quel point celle-ci était brillante, plus que tout autre astre. De même, à la fin du VIe siècle, Basile de Césarée et Jean Chrysostome insisteront sur son caractère exceptionnel. Quant à saint Ambroise, il voit dans l’étoile une image du Christ, capable de guider les hommes. En accord avec les prophéties, cet astre annonce la naissance de celui qui sera désormais la « lumière des peuples ». C’est ce qu’affirme Zacharie, le père de Jean Baptiste, cousin de Jésus, dans son cantique. Dans le Benedictus, repris chaque matin dans l’office des laudes, il proclame ainsi : « Grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort » (Luc 1, 68-79).
Il est donc logique que la thématique de la Lumière soit centrale dans les célébrations de la Nativité, d’où le choix de la date de cette fête dès les premiers siècles de l’Église.
L’évangéliste Luc ne donne pas de précisions sur la date de la naissance du Christ. Pourtant, vers l’an 330, Noël commence à être fêté à Rome le 25 décembre. Cette date correspondait à une fête païenne, celle du Sol invictus (« soleil invincible », en latin), L'adoration des Mages est traditionnellement célébrée à l'épiphanie (le 6 janvier) dans la chrétienté occidentale.
Dimanche 22 décembre 2024
JE SUIVRAI MON ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 24 DÉCEMBRE 2024
" Aujourd'hui vous est né un Sauveur " (Lc 2, 1)
Le premier acte créateur de Dieu fut de séparer «la lumière des ténèbres» (Gn 1,3).
Dieu est maître de la Lumière
Dimanche 22 décembre 2024
IL EST NOTRE LUMIÈRE EN NOTRE NUIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 25 DÉCEMBRE 2024
" Le Verbe s'est fait chair" (Jn 1, 1)
Seigneur
Fais de nous des veilleurs
En ce début de l’Avent , viens réveiller notre coeur alourdi, secouer notre torpeur spirituelle.
Donne-nous d’écouter à nouveau les murmures de ton Esprit qui en nous prie, veille, espère.
Seigneur,
Ravive notre attente, la vigilance active de notre foi afin de nous engager partout où la vie est bafouée, l’amour piétiné, l’espérance menacée, l’homme méprisé.
Seigneur,
En ce temps de l’Avent, fais de nous des veilleurs qui préparent et hâtent l’avènement et le triomphe ultime de ton Royaume, celui du règne de l’Amour.
« Préparez à travers le désert, le chemin du Seigneur.
Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits ! »
(Isaïe 40, 3-4).
Seigneur, ce temps de l’Avent,
Tu me le donnes
Comme un chemin à préparer.
Cette route est au cœur de mon cœur,
Ce lieu où je suis entièrement connue
De Toi seul, Dieu, mon créateur.
Viens me rejoindre dans mes terres arides,
Et mes déserts,
Ces moments où je me sens sec,
Alors que dans ma vie, c’est la nuit.
Aide-moi à aplanir la route pour Toi,
A combler les ravins de mes peurs
De mes échecs et de mes ruptures.
Donne-moi la simplicité d’un cœur d’enfant,
Pour ramener à leur juste mesure
Toutes ce qui me semble montagne d’impossible.
Que ton Esprit m’aide
A rendre simple et droit
Ce que la vie a rendu tortueux et difficile
Dans mes relations avec les autres,
Dans mon cœur et dans mon corps.
Viens Seigneur Jésus.
Viens sur notre terre
Regarde, Seigneur notre Dieu,
Ton peuple rassemblé.
Nous t’en prions, viens sur notre terre.
Accompagne-nous sur notre terre de relations,
Agis avec nous sur notre terre d’actions.
Viens habiter
Cette terre qui est la nôtre,
Cette terre de Dieu comme nous l’appelons.
Viens au cœur de nos questions, Viens au cœur de nos interrogations.
Viens aujourd’hui encore bousculer nos habitudes, Ouvrir nos horizons, fleurir nos déserts,
Pour qu’avec Jésus, ton Fils qui nous sauve,
Nous apportions nous aussi
Le salut à nos frères les plus humbles,
Les plus pauvres.
Amen.
Dimanche 22 décembre 2024
UNE LAMPE ALLUMÉE POUR REPRENDRE LA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2024
" Ce n'est pas vous quui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père" (Mt 10, 17)
Habiter la Confiance
Seigneur, Tu nous as donné Ton amour et la liberté, Tu nous as donné Ta confiance pour nous permettre de grandir et d’agir dans le monde.
Merci de nous mettre en chemin et de révéler par Ta lumière les beautés de la création et les talents de tous tes enfants.
Trouver Ta Présence
Seigneur, Tu nous confies une flamme, lumière de vie que nous pouvons voir scintiller dans le regard de nos frères et sœurs. Dans cette dignité présente en chacun d’entre nous, nous voyons le signe de Ton Amour.
Merci de la présence de Ton Esprit à nos côtés pour ensemble veiller sur cette flamme fragile, signe d’espérance au cœur de notre monde.
Aimer et se savoir aimé
Seigneur, la chaleur et la force de Ton amour sont si intenses que nous ne saurions les garder pour nous. Il est tellement grand qu’il nous dépasse et rayonne.
Merci de Te donner à nous à travers cette lumière venue de Bethléem, par elle nous devenons signe d’Evangile parmi nos frères.
Amen
Dimanche 22 décembre 2024
TROUVER DANS MA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 27 DÉCEMBRE 2024
" L'autre disciple courru plus vite que Pierre" (Jn 20, 2)
Méditation Père François Lestang
Il y a deux jours, dans la nuit de Noël, les bergers s’étaient empressés d’aller vers la mangeoire où reposait l’enfant nouveau-né. L’ange leur avait dit : « le Sauveur est né », et ils étaient accourus. Les bergers avaient fait confiance à la parole du messager, environné de lumière et des troupes célestes qui proclamaient la gloire de Dieu. Ils avaient raconté ce que l’ange leur avait dit, provoquant l’émerveillement de beaucoup.
En ce petit matin de la résurrection, au sortir de la nuit, deux des disciples courent vers le lieu où reposait le corps crucifié de leur maître. Il y a Simon-Pierre, le frère d’André, fidèle parmi les fidèles. Et puis il y a cet autre disciple, celui dont l’évangéliste ne nous dit pas le prénom. Il est seulement caractérisé par l’amour que Jésus a pour lui. La tradition y voit l’apôtre Jean, frère de Jacques. Cet autre disciple court plus vite que Pierre, peut-être à cause justement de cet amour dont il était aimé par Jésus. Quand on aime, comment ne pas courir vers celui qui nous aime, surtout si les nouvelles semblent inquiétantes ?
Une fois au but, il laisse la priorité à Pierre, et rentre après lui dans ce lieu si différent de la mangeoire. Ici, pas de vie, comme celle d’un nouveau-né enveloppé dans des langes, mais au contraire le silence de mort d’une absence, et des linges bien pliés. Celui qui est parti a même pris le temps de mettre les choses en ordre.
Alors, s’étant laissé précéder par un autre, et voyant, le disciple aimé de Jésus croit. Ce qui était annoncé comme « on a enlevé le Seigneur » devient, pour lui, « le Seigneur s’est relevé ». Sa vie désormais se passera à témoigner de ce qu’il a vu, de ce qu’il a cru.
Seigneur, donne-moi d’accueillir en ce matin le témoignage de tes apôtres, qui me précèdent, pour oser proclamer à tous ceux qui attendent cette bonne nouvelle que la vie s’est manifestée comme étant, définitivement, la plus forte.
Mardi 31 décembre 2024
SAIINT JOSEPH (2)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 28 DÉCEMBRE 2024
" Hérode envoya tuer tous les enfants à Bethléem" (Mt 2, 13)
Méditation Père Emmanuel Payen
La volonté de puissance provoque des massacres.
Ce fut vrai pour beaucoup de dictateurs, de rois ou d’empereurs…
Souvenons-nous de Néron, de Pol Pot, de Staline et d’Hitler.
A l’époque de Jésus, c’est Hérode le Grand qui « voyant que les Rois Mages l’avaient trompé, entra dans une violente fureur et envoya tuer tous les enfants de moins de 2 ans, nés à Bethléem et dans toute la région ». Ce fut le massacre des Saints Innocents.
Hérode le décide pour sauver son pouvoir, car les Rois Mages lui avaient annoncé la naissance d’un futur roi pour Israël.
Le pouvoir ne se partage pas en dictature.
La règle, c’est la suppression des concurrents
On est vraiment très loin du Règne de Dieu proposé par les évangiles.
Jésus va être sauvé de ce massacre par l’annonce faite à Joseph : « Lèves-toi ; prends l’enfant et sa mère et fuis en Egypte. Joseph se leva dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Egypte. »
La Sainte famille prend la route de l’émigration.
Ils sont en danger de mort dans leur propre pays, alors ils fuient à l’étranger pour sauver leur vie.
Ils reviendront d’Egypte qu’après la mort d’Hérode.
Dès sa petite enfance, Jésus, né de Marie et conçu par l’Esprit Saint, Jésus vrai, homme et vrai Dieu, va connaître le froid de l’hiver dans le désert, la précarité des sans abri, accueilli ici par les bergers, rejeté par les riches, nourri par les pauvres et les petits.
Un jour, Jésus dira, en connaissance de cause « Celui qui accueille un enfant comme ce petit, c’est moi qu’il accueille » et ailleurs « Si vous ne devenez pas comme un petit enfant, vous n’entrerez pas dans la Royaume de Dieu. »
Seigneur Jésus, préserves-nous de toute volonté de puissance et augmentes en nous l’esprit de service et d’accueil, quand nous sommes sollicités pour aider des sans abri et des sans papiers
Mardi 31 décembre 2024
SAIINT JOSEPH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 29 DÉCEMBRE 2024
" Les parents de Jésus le trouvèrent au milieu des docteurs de la Loi " (Lc 2, 41)
Méditation Père François Lestang
Joseph le silencieux, Marie la douloureuse, Jésus le fils du Père. Chacun, à sa manière, obéit à Dieu. Joseph, dans la fidélité à la Loi, qui ordonne de monter en pèlerinage trois fois par an à Jérusalem. La route depuis Nazareth est longue, et les frais à engager pour résider une semaine dans la Ville sainte ne sont pas négligeables. Mais, année après année, Joseph vient se présenter devant le Seigneur, avec sa femme et son fils, sans dire la moindre parole.
Marie la douloureuse. C’est déjà au Temple, alors qu’elle venait présenter Jésus petit enfant, qu’elle avait entendu Syméon lui dire : « ton âme sera traversée d’un glaive ». Son enfant grandit, et voilà qu’il lui échappe, pour demeurer trois jours dans le Temple, sans la prévenir.
Jésus le fils du Père, qui dit ses toutes premières paroles dans l’évangile de Luc. On a beaucoup parlé de lui, mais voici qu’il prend la parole et déclare « il faut », ce même verbe qui reviendra sur ses lèvres avec les disciples d’Emmaüs. Il lui faut être, d’abord, « chez son Père », ou plutôt, si on suit le texte grec, il lui faut « être aux affaires de son Père ». Cela n’empêche pas qu’il redescende à Nazareth et qu’il y soit soumis à Joseph et à Marie, mais cette déclaration indique la priorité : être auprès, être attentif à la voix, aux affaires du Père des cieux.
Pour moi, en ce lendemain de Noël, que je sois dans le silence fidèle de Joseph, ou peut-être dans la souffrance de Marie, Jésus m’appelle à me tourner vers le Père, pour être comme lui attentif à faire, d’abord, sa volonté.
Mardi 31 décembre 2024
MAGNIFICAT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 30 DÉCEMBRE 2024
" Elle parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem " (Lc 2, 36)
Méditation Pasteur Magalie Girard
Anne est l’inverse de Marie : âgée, veuve elle est pourtant elle aussi pleine de confiance et de persévérance alors même que sa position sociale est une des plus difficile.
Elle porte un témoignage fort et public à propos de Jésus,
Elle est image de fidélité et de témoignage pour nous tous donc quelque soit notre situation sociale ou notre âge. Elle nous montre que, en matière de confiance, de persévérance et d’annonce de la bonne nouvelle quelque soit notre place dans la société et notre âge le Seigneur nous donne de pouvoir témoigner.
Sa vie pieuse et au service des autres nous disent qu’elle est à l’écoute du Seigneur et de ses frères et sœurs. Cette force ou cette capacité lui permet, malgré sa vie finissante et probablement sa vue déclinante de voir clairement et de comprendre ce qui est en train de se passer.
L’image de la personne âgée qui voit au-delà des apparences est une figure connue dans de nombreuses cultures comme permettant le passage d’information d’origine divine. Porteuse d’expérience et somme de sagesse elle est aussi mystérieuse et déroutante souvent pour celles et ceux qui l’entendent.
Anne la prophétesse ouvre ainsi une porte dans le quotidien banal de ceux qui l’écoutent en parlant d’un enfant comme la délivrance donnée par Dieu. Une brèche s’ouvre dans les esprits « et si c’était vrai » « et si c’était lui » ? Un début de questionnement qui peut mener à la conversion. Anne est cette passeuse de message qui nous entraîne à porter un regard nouveau sur le monde et sur nous-même en nous questionnant sur notre attente. Elle nous encourage à prendre part au changement déjà en route.
Parler de délivrance, témoigner de Jésus voilà ce que cela peut-être : l’ouverture d’une brèche dans le quotidien, la remise en question du connu et du banal pour faire naître la reconnaissance et l’espérance dans les cœurs qui sont autant de liens nouveau avec la vie et son Créateur, notre Seigneur !
Mardi 31 décembre 2024
AVEC MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 31 DÉCEMBRE 2024
" Le Verbe s'est fait chair " (Jn 1, 1)
Méditation Père Emmanuel Payen
En ce dernier jour de l’année 2024, nous écoutons le début de l’évangile de Saint Jean qu’on désigne du mot de « prologue ».
C’est vraiment le commencement de la grande Révélation Chrétienne qui accomplit la promesse de la première alliance et conduit à la connaissance du vrai Dieu.
Ce n’est pas par une invention des hommes ; c’est une Révélation donnée par l’Esprit-Saint pour que toute personne puisse devenir enfant de Dieu.
Dieu s’est fait homme, pour que l’homme devienne Dieu.
L’attente d’Israël est comblée par le Mystère de l’Incarnation, Dieu fait homme.
C’est la foi des chrétiens, la foi des disciples du Christ : Jésus né de Marie et de l’Esprit Saint à Noël, vrai homme et vrai Dieu, qui a vécu parmi nous jusqu’au don de sa vie, nous montre que la réussite de l’homme consiste en l’amour de son prochain et de Dieu qui est le seul vrai Ami des hommes.
Ce grand mystère de l’incarnation est la spécificité des chrétiens par rapport à toutes les autres religions.
Reconnaître en Jésus, le Fils de Dieu, source de toute vie, de toute lumière, de qui nous recevons le grand cadeau de l’Amour universel et le don de la Vie Eternelle.
En marchant sur les pas de Jésus, en écoutant sa Parole, nous sommes conduits par l’Esprit Saint à contempler Dieu, le Père, créateur de tout ce qui vit et existe.
Le Père, Dieu d’Amour et de miséricorde.
En cette veille du début de l’année 2025 où nous pourrons nous adresser beaucoup de bons vœux, que le Seigneur nous inspire pour nous souhaiter mutuellement une foi plus enthousiasmante, plus généreuse et plus joyeuse, pour la gloire de Dieu et le Salut du monde.
Mardi 31 décembre 2024
CHERCHER AVEC TOI DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JANVIER 2025
Suggestion "Prière du matin"
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Terminer par :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
MERCREDI 1er JANVIER 2025
« Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né.Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Jésus » ( Saint Luc (2, 16-21) )
Père François Lestang
Jésus, Yeshoua, Yehoshoua, tel est le nom que tu reçois, ô petit enfant, en ce huitième jour de ta vie. Tu rentres dans l’alliance de la circoncision, ordonnée à Abraham, et te voici porteur du nom de celui qui assista Moïse au long de l’Exode, et qui fit entrer le peuple dans la Terre promise. Quel programme : cheminer avec la Loi, et passer le Jourdain avec le peuple, pour que s’accomplissent les promesses !
On dit souvent que ton nom, Jésus, se traduit par « le Seigneur sauve ». Si on veut être plus précis, il vaudrait mieux dire « le Seigneur est mon cri de victoire ». En effet le mot hébreu shoua a le sens de « cri ». On le rencontre aussi dans d’autres noms propres, comme Eli-shoua ou Malki-shoua, et même, d’après le livre des Chroniques celui de la mère de Salomon, Bat-Shoua, elle que le livre des Rois appelle Batsheva.
Avec ton nom, Jésus, nous recevons la promesse d’une victoire, celle que tu accompliras en donnant ta vie, par amour pour nous, et en ressuscitant.
Et moi, quel est ce nom, ce prénom qui m’a été donné, à la naissance ou au baptême ? Qu’est-ce que j’y entends d’un projet de vie, d’une promesse ? Et quel est ce nom nouveau que Dieu m’a mis au cœur, comme il le promet au vainqueur dans le livre de l’Apocalypse ?
Jésus, fils de Marie, fils de Dieu, toi la gloire de ton peuple Israël, toi la lumière des Nations, donne-moi en ce matin du huitième jour, en ce premier jour de l’année nouvelle, d’accueillir la promesse que le Père nous fait à travers toi, promesse de victoire, promesse de vie et de paix.
Sainte Marie, Mère de Dieu
Huit jours après la Nativité du Seigneur, nous célébrons Marie, sa mère.
En 431, le concile d’Éphèse la proclama “Theotokos”,…
Mercredi 1er janvier 2025
VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 02 JANVIER 2025
« C’est lui qui vient derrière moi » (Jn 1, 19-28)
« Je suis la voix de Celui qui crie dans le désert :
Redressez le chemin du Seigneur " (Jn 1, 19-28)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
J’aime le personnage de Jean le Baptiste. Savez-vous qu’il est celui qui est le plus souvent cité dans les évangiles (22 fois), bien plus que Pierre ou que Marie. Jean le Baptiste, le dernier des prophètes, considéré par Jésus comme le plus grand. Mais il est un modèle d’humilité. Il ne veut pas être comparé aux grands prophètes qui l’ont précédé, encore moins être pris pour ce qu’il n’est pas, « le Christ ».
Son rôle : préparer le chemin du Seigneur en le rendant droit. En cela, il préfigure le rôle de tous les disciples du Christ que nous sommes. Aucun d’entre nous ne peut avoir la prétention de vouloir faire rencontrer Jésus Christ à quelqu’un. Ceci est le rôle de l’Esprit. Notre unique rôle consiste à rendre cette rencontre possible. Il s’agit de rendre droit le chemin, afin d’éviter à l’autre de prendre un virage qui l’éloignerait de la possibilité de cette rencontre. C’est ainsi que je conçois mon rôle de prêtre éducateur auprès de ces jeunes que les déviances de comportement peuvent égarer.
Et c’est à nous qu’il revient de crier, à la manière de Jean le Baptiste, même si nous avons parfois l’impression de crier dans le désert, tant notre voix paraît inaudible à bon nombre de contemporains : « Au milieu de vous se tient quelqu’un que vous ne connaissez pas ! »
Aujourd’hui encore, il nous faut apprendre à reconnaitre sa présence au cœur de la communauté des chrétiens, « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux », dans sa Parole, dans le partage eucharistique du pain et du vin, dans la présence chez le petit, l’enfant ou l’exclu : « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites. »
Puissions-nous encore aujourd’hui, sur les pas de Jean le Baptiste, changer notre regard pour apprendre à voir Sa présence au milieu de nous !
Jeudi 02 janvier 2025
LA VIE CONTINUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 03 JANVIER 2025
« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29-34)
Méditation Père Michel Quesnel
A la différence des autres évangiles, l’évangile de Jean ne raconte pas le baptême de Jésus. Il l’évoque indirectement, à travers un double témoignage de Jean Baptiste.
Ce dernier prend d’abord la parole lorsque Jésus approche de lui. Il l’appelle « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Cela évoque la Passion : l’Agneau sera immolé, comme les Juifs immolaient des agneaux pour se faire pardonner leurs péchés. Mais l’immolation de Jésus sur la croix aura une portée unique ; au lieu de pardonner les péchés d’une personne ou d’un groupe, elle effacera les taches de toute l’humanité. Le Baptiste annonce aussi que Jésus existait avant lui.
Puis il témoigne une deuxième fois en racontant ce qu’il a vu, et qui se rapproche des récits des autres évangélistes : l’Esprit descendant du ciel comme une colombe et demeurant sur Jésus. Et Dieu lui révèle que ce dernier est le Fils de Dieu.
C’est ainsi que Jésus entre en scène dans l’évangile de Jean. Avant qu’il ne fasse rien d’autre que de venir trouver un prophète, ce prophète parle de lui. C’est une leçon pour tout chrétien : il n’a jamais vu Jésus ; il n’a fait qu’entendre sur lui des témoignages donnés par d’autres chrétiens ; et c’est cela qui doit provoquer sa foi.
Au lieu de chercher Jésus dans les nuages, ayons des oreilles pour entendre ce que disent de lui des témoins authentiques. Le témoignage sur Jésus est une parole fragile souvent adressée à des oreilles distraites.
Seigneur, donne à ton Eglise des témoins crédibles par leur engagement au service de l’Evangile. Et donne-nous également de nous laisser toucher par leurs paroles. Nous pourrons ainsi grandir dans la foi en Jésus Fils de Dieu.
Vendredin 03 janvier 2024
L'AMOUR EST PLUS FORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 04 JANVIER 2025
« Nous avons trouvé le Messie » (Jn 1, 35-42)
Méditation Père François Lestang
André entend la parole de Jean Baptiste sur Jésus, et il se met à le suivre, jusqu’à demeurer auprès de lui. Après ce séjour, il devient à son tour capable de témoigner auprès de son propre frère et de l’amener à Jésus. Qu’a-t-il entendu ou observé alors qu’il demeurait auprès de Jésus ? Comme l’évangéliste ne nous le dit pas, nous pouvons chercher dans les paroles même de Jésus où il demeure, sachant que le verbe demeurer, en grec menô, est employé quarante fois dans cet évangile.
Dans les discours après la Cène, à l’occasion de la comparaison de la vigne et des sarments, Jésus exhorte ses disciples à demeurer en lui, comme lui en eux. Il continue en leur demandant de demeurer dans son amour, avant de déclarer que « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour ».
Là où Jésus demeure, là où il peut se reposer et reprendre force, ce n’est pas d’abord en un lieu terrestre, mais c’est dans une relation, dans une manière d’être, faite d’obéissance et d’amour, amour pour le Père, amour qui vient du Père. A l’école de Jésus, ses disciples apprennent eux aussi à aimer le Père, et à résider avec Jésus dans cet amour qui est la maison du Père aux multiples demeures. Ayant pris le temps de résider auprès de lui, ils sont rendus capable de témoigner de cette présence auprès de leurs proches, et de les mener à Jésus.
Seigneur je te présente en ce matin ma journée. Donne-moi de trouver le temps de demeurer auprès de toi, dans l’amour du Père, et donne-moi de parler de toi à mes proches, pour dire à quel point il est bon de t’avoir comme espérance.
Samedi 04 janvier 2025
TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 05 JANVIER 2025
" Les mages païens viennent se prosterner devant Jésus" (Mt 2, 1-12)
À l'occasion de la fête de l'Épiphanie, on lit ce dimanche l’évangile de Matthieu. L'évangéliste met en scène le roi Hérode, des mages, les grands prêtres et les scribes de Jérusalem, sans oublier Jésus, Marie et Joseph. Dans ce texte, Matthieu nous donne le sens de la venue de Jésus dans le monde. Avec la figure des mages, il évoque la portée universelle du message de Jésus. Explications du Père Sébastien Antoni, prêtre de la congrégation des Augustins de l'Assomption.
Qui étaient les rois mages ?
Les rois mages n'étaient en fait pas des rois. Ce n'est qu'au XIIe siècle que l'on a dit qu'ils étaient trois, qu'ils étaient des rois et qu'ils s'appelaient Gaspard, Melchior et Balthazar. "Ils représentent non seulement des gens venus d'Orient, donc de loin, explique le Père Antoni, et surtout ils sont astrologues, ce qui est l'abomination absolue pour un juif parce qu'il s'agit de regarder dans les étoiles, d'essayer de découvrir dans les étoiles la compréhension du monde. Or, cela pour tout juif croyant est abominable !"
Dans les rois mages, il faut donc voir l'image de personnes "qui n'avaient rien à faire ici", des hommes "qui sont vraiment éloignés de la foi et de la religion juive initiée par le Seigneur", précise le Père Antoni. Et pourtant ce sont eux que l'on voit animés du désir de le connaître, les plus désireux de rencontrer le Christ !
Dimanche 05 janvier 2025
MON DIEU MON ÂME A SOIF DE TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 06 JANVIER 2025
« Le royaume des Cieux est tout proche » (Mt 4, 12-17.23-25)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Plusieurs fois dans son Evangile, Matthieu se réfère à l’Ancien Testament, et nous l’avons entendu dans notre extrait de ce jour. C’est un des ressorts qu’il utilise pour dire combien les promesses faites par Dieu à son peuple se réalisent en Jésus, dans l’histoire des humains au sein de la création. J’aimerai revenir sur ce que Jésus commence à proclamer « Convertissez-vous : le Règne des cieux s’est approché. ». Parfois nous trouvons la traduction « changez de comportement » pour « convertissez-vous », ce qui pourrait nous amener trop vite sur le plan moral. Je vous invite à garder le sens de mouvement contenu dans le verbe et de le traduire par « retournez-vous ». En quelques sortes, vous ne trouverez pas le royaume de Dieu là où vous pensez le voir venir. C’est en Jésus-même que le royaume se rend proche et se manifeste.
Il faut donc se déplacer, retourner, se détourner pour l’accueillir. D’ailleurs la séquence qui suit et qui manque à la lecture d’aujourd’hui est justement l’appel des disciples. Cette conversion, cette metanoia en grec, ce retournement est explicité par cette appel de Jésus de ses premiers disciples qui se mettent à le suivre. Ils s’attachent à Jésus, lui qui manifeste qu’en lui-même le royaume de Dieu s’est approché.
Pour finir, je citerai ce qu’avait écrit le pasteur Alphonse Maillot : « Apprêtez-vous à voir déchoir et se briser vos hochets, vos certitudes, vos théorèmes, votre théologie. Disposez-vous à croire autrement, à penser autrement - c'est le sens même de metanoia. Sortez de vos torpeurs, de vos conforts... et aussi de vos angoisses ! ».
Chers amis, en ce début d’année, ce texte nous invite à accueillir une parole qui nous déplace, nous bouleverse, nous convertisse, nous retourne. Préparons-nous à accueillir du nouveau dans nos vies avec Dieu.
Lundi 06 janvier 2025
I BELEIVE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 07 JANVIER 2025
« Multipliant les pains, Jésus se manifeste comme le Prophète (Mc 6, 34-44)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Dans notre texte, Jésus est ému aux entrailles par la foule. Il avait pourtant pris le bateau pour s’en éloigner pour qu’au retour de mission ses disciples se reposent. La foule les a rejoints et Jésus est ému parce qu’ils n’ont pas de berger. Ceci fait écho à un passage du prophète Ezéchiel lorsque Dieu lui demande de dire aux bergers, à ceux qui conduisent et prennent soin du peuple d’Israël : « Ainsi parle le Seigneur Dieu, Quel malheur pour les bergers, qui se repaissent eux-mêmes !... Vous ne faites pas paître le troupeau. »
Jésus est ému et se met à les enseigner. C’est alors que les disciples interviennent de manière raisonnable afin que chacun aille chercher de la nourriture. Jésus va alors agir à l’opposé en leur disant : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Comme les disciples, nous avons aussi à entendre cela en Eglise. Devant les besoins, l’Eglise n’a pas d’autre mission que de venir en aide, de partager ce qu’elle a. C’est justement ce que Jésus leur demande « Combien avez-vous de pains ? ». Ils ont 5 pains et deux poissons, probablement leur prochain repas.
Jésus prend les pains et les poissons et lève les yeux vers le ciel pour rendre grâce à Dieu. Jésus ne demande pas la multiplication, il dit la bénédiction traditionnelle. Les verbes utilisés sont les mêmes que ceux du dernier repas de Jésus avec ses disciples.
Il ne s’agit pas de rechercher un miracle de multiplication mais de rendre grâce à Dieu pour ce que nous avons avant d’entrer dans une dynamique de partage. Jésus va permettre à ses disciples de faire ce qu’il leur avait commandé : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Les personnes ont été rassasiées, la grâce de Dieu s’est manifestée dans le partage. Ils seront tous rassasiés de pain après avoir été rassasié par la parole, souvenez-vous que je rappelais au début que Jésus se met à les enseigner. Chers auditeurs et auditrices, rendons grâce pour ce que nous avons et rentrons, avec le Christ, dans une dynamique de partage. Les disciples revenaient de mission où ils ont proclamé, chasser des démons, prier pour des personnes malades, ils apprennent maintenant à partager ce qu’ils ont.
Mardi 07 janvier 2025
NOUS PARTIRONS ENSEMBLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 08 JANVIER 2025
« Ils le virent marcher sur la mer » (Mc 6, 45-52)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Dans cet évangile, Jésus marche sur les eaux… Il rejoint tous ces nombreux passages des évangiles où la divinité du Christ apparait à travers son humanité : les nombreux miracles, la Transfiguration.
Jésus a fui : on veut faire de Lui un roi. Les disciples l’ont précédé et ils repartent vers leur quartier général : Capharnaüm, la maison de Pierre. Ils ont laissé Jésus seul et ils doivent affronter la solitude, la nuit et la mer de Galilée qui devient houleuse. Ils sont saisis de crainte, nous dit l’évangile.
Et voila que Jésus vient à eux. Il se présente comme : « celui qui est » = « egô eimi », le titre le plus éloquent de Dieu qui résonne avec le dévoilement de Yahvé dans le désert à Moïse (Ex 3, 14).
Oui Jésus est bien le Fils de Dieu, Il défie les lois de la nature. Il vient au-devant des disciples qui une nouvelle fois cèdent à la panique car l’environnement leur devient hostile. Il les rassure et ils atteignent le rivage.
Seigneur, Tu n’es jamais loin de nous. Dans nos moments d’épreuve ou de doute, fortifie notre foi, et conduis-nous au terme de notre route
Mercedi 08 janvier 2025
TOUT HOMME EST JÉSUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 09 JANVIER 2025
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture » (Lc 4, 14-22a)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Nous sommes au moment où Jésus débute son ministère en Galilée en enseignant dans les synagogues, et sa renommée se répand. Il revient alors à Nazareth où il a grandi après avoir été baptisé dans le Jourdain et éprouvé dans le désert. Luc raconte ce qui se passe un jour de sabbat où Jésus va se lever pour faire la lecture dans la synagogue. On ne peut pas dire si le texte était choisi par le lecteur – en l’occurrence par Jésus ce jour-là – où s’il faisait partie d’une liste de lectures établies.
Cependant, je relèverai la première phrase de l’extrait du prophète Esaïe que lit Jésus « L’esprit du Seigneur est sur moi ». Dès le baptême l’Esprit s’est manifesté, et également lorsque Jésus est mené au désert et aussi au tout début de notre passage « Alors Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée ». Luc insiste sur la présence de l’Esprit aux côtés de Jésus, ce qui prépare le lecteur à saisir toute la portée de ce qui se passe dans l’aujourd’hui de la vie de Jésus lorsqu’il se met à lire le prophète Esaïe.
A la suite de cette lecture, la prédication de Jésus est on ne peut plus courte ! Elle tient en une phrase, la voici : « Aujourd’hui, cette écriture est accomplie pour vous qui l’entendez. » Tout est dit pour ses auditeurs, il est le messie, le libérateur attendu par le peuple d’Israël. Cette prophétie d’Esaïe se réalise en Lui, le « oint », le Christ de Dieu. En Jésus, Dieu vient pour les pauvres, les captifs, les aveugles, les opprimés. Il vient pour libérer celles et ceux qui sont en attente, qui sont abîmés, découragés, cabossés. Il est aussi venu pour chacune et chacun de nous, qui entendons dans notre aujourd’hui la lecture de Jésus du prophète Esaïe et sa prédication. Que celles-ci résonnent au présent dans nos vies.
Jeudi 09 janvier 2025
JE SUIVRAI MON ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 10 JANVIER 2025
« À l’instant même, la lèpre le quitta » (Lc 5, 12-16)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Les personnes qui avaient la lèpre étaient exclues, repoussées à la marge pour que la maladie ne se propage pas. Elles étaient comme mises en quarantaine. Dans le chapitre précédent, Jésus a fait beaucoup de guérisons et maintenant Luc se met à raconter la guérison de ce lépreux comme si sa maladie, sa lèpre pouvait représenter à ce moment-là de son récit toutes les maladies. Cet homme couvert de lèpre s’adresse à Jésus, on pourrait même dire qu’il met toute son espérance en Jésus : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ».
Jésus répond par un geste, un geste inouï : il va toucher cet homme qui est impur, et il répond par une parole qui traduit sa volonté « Je le veux, sois purifié ». Qu’est-ce qui a conduit Jésus à agir pour cet homme ? La détermination de cet homme ? Sa demande accompagnée d’humilité, l’humilité d’un homme malade qui tombe face contre terre ?
Jésus use de son autorité et la guérison est alors instantanée ! Cet homme est purifié. Jésus a arraché cet homme à son exclusion. Guéri, il est rétabli dans la sphère sociale et religieuse. Jésus, le Christ, vient encore aujourd’hui nous arracher à ce qui nous exclut et ne laisse pas prises aux fatalités.
J’aimerai encore relever avec vous que c’est justement quand le ministère de Jésus est productif qu’il a besoin de se mettre à l’écart, de se ressourcer dans la prière, de se connecter à Dieu son père. C’est un chemin qu’indique Jésus, le chemin de la prière, du cœur à cœur avec Dieu. Que se déploie dans nos vies, comme dans celle du lépreux, son œuvre de restauration. Laissons sa parole et sa présence restaurer ce qui est abîmé dans nos vies et, à sa suite, nous conduire sur le chemin de la prière.
Vendredi 10 janvier 2025
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 11 JANVIER 2025
« L’ami de l’époux est tout joyeux d’entendre la voix de l’époux » (Jn 3, 22-30)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Le ministère de Jésus et le ministère de Jean-Baptiste se côtoient. Mais ils ne sont pas en concurrence, ce que nous venons d’entendre clarifient les choses et explique plutôt le rôle de Jean-Baptiste par rapport à Jésus. Le texte établit vraiment que Jean-Baptiste ne vivait pas son ministère dans une approche compétitive. Ses propres disciples l’informent que tous viennent à Jésus. Ils lui font part du succès de Jésus. En affirmant qu’un homme ne peut donner que ce qu’il a reçu du ciel, Jean-Baptiste réaffirme en leur répondant que Dieu est avec Jésus.
Jean-Baptiste refuse d’entrer dans une opposition avec Jésus et de céder à la jalousie ! Il désigne encore une fois Jésus comme le Messie en disant : « Moi, je ne suis pas le Messie, mais je suis celui qui a été envoyé devant lui ». Il s’affirme bien comme précurseur. Je pense que ce n’est pas facile de ne pas avoir toujours du succès, n’est-ce pas ? Son activité est en baisse, et pourtant Jean-Baptiste va mettre en avant l’activité missionnaire de Dieu en Jésus.
Il désigne sa place comme celle de l’ami de l’époux. L’ami de l’époux préparait la fête des noces. L’époux c’est Jésus, le messie qu’ont annoncé les prophètes, l’épouse symbolise le peuple de Dieu selon l’Ancien Testament. Jean-Baptiste est ainsi le dernier prophète qui a rendu témoignage de Jésus, le Messie. Il est maintenant dans la joie, littéralement « il se réjouit de joie », la joie de s’effacer devant celui auquel il laisse toute la place. Nous avons là un récit de transition.
Sa joie est parfaite car le Christ est plus grand que lui ! C’est tout un chemin de spiritualité que propose Jean-Baptiste, celui de ne pas recroqueviller sa vie sur ses propres intérêts, mais de laisser grandir en soi le Christ et la joie en plénitude.
Samedi 11 janvier 2025
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 12 JANVIER 2025
« Comme Jésus priait, après avoir été baptisé, le ciel s’ouvrit » (Lc 3, 15-16.21-22)
Méditation Père Michel Quesnel
Le baptême de Jésus par Jean Baptiste est historiquement certain. Chaque évangéliste construit le récit à sa manière. Les détails propres à Luc sont particulièrement intéressants.
Luc insiste sur la présence du peuple et les questions que les gens se posent. Ils se demandent si Jean n’est pas le Christ, ce qui conduit le Baptiste à préciser que son baptême n’est qu’une pierre d’attente en comparaison de celui que Jésus donnera.
Le peuple est à nouveau mentionné avant que Jésus reçoive lui-même le baptême de Jean : tout le peuple se faisait baptiser. Jésus est solidaire d’un peuple qui se reconnaît pécheur. Cela le conduit à se mettre en prière ; l’évangéliste n’en donne pas le contenu, mais on peut penser que Jésus loue Dieu de l’humilité de tous ces gens, et qu’il les confie de grand cœur à son Père.
Encore un détail propre à Luc : il précise que l’Esprit Saint descendit sous une apparence corporelle. La colombe n’est pas une simple image ; elle a de la consistance, elle a du corps, comme forme un corps ce peuple unanime qui bénéficie du rite donné par le Baptiste. En Jésus, Dieu a pris corps, il s’est incarné. En l’Esprit Saint, Dieu a pris corps pour venir habiter ce peuple et déclarer que Jésus est Fils bien-aimé du Père.
Avec la mission de Jésus, c’est une ère nouvelle qui s’ouvre pour l’humanité tout entière. Et les chrétiens, baptisés du baptême dans la mort et la résurrection de Jésus, sont appelées à être eux-mêmes des humains entièrement renouvelés par le feu de la Pentecôte : ouverts à tous et à toutes, désireux de parler le langage de leurs contemporains pour leur communiquer le message de l’Evangile. Répondons fidèlement à notre vocation.
Dimanche 12 janvier 2025
DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 13 JANVIER 2025
« Convertissez- vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1, 14-20)
Méditation Père Michel Quesnel
Avant cette page de l’évangile de Marc, Jésus a déjà été baptisé par Jean et été tenté au désert. Cela se passait en Judée, dans le sud de la terre juive ; l’évangéliste avait pris soin de dire qu’il était venu de Nazareth, en Galilée. Maintenant, il revient dans sa province d’origine, il devient acteur, et il le sera pendant toute la suite du récit de Marc, jusqu’à sa passion.
Il commence par prononcer quatre paroles qui, toutes les quatre, constituent l’Evangile de Dieu. Les deux premières annoncent une situation : « Les temps sont accomplis… Le règne de Dieu est tout proche. » Les deux suivantes sont des invitations : « Convertissez-vous… Croyez à l’Evangile. » Le règne de Dieu n’est pas défini. Sa proximité doit cependant conduire les gens à bouger.
Croire à l’Evangile, ce n’est pas seulement dans le cerveau que cela se passe, puisque cela implique une conversion, c’est-à-dire un changement de direction, souvent à cent quatre-vingt degrés, tous les skieurs savent cela.
C’est d’ailleurs bien ce qui va se passer pour les quatre premiers disciples que Jésus appelle. Les pêcheurs de poissons vont devenir pêcheurs d’hommes ; Jésus utilisera leur savoir-faire, mais pour une tout autre mission. Ils doivent aussi abandonner ce qui pourrait les faire revenir en arrière : leurs filets pour les premiers, leur père et leurs compagnons de travail pour les seconds.
Avons-nous envie d’être disciples de Jésus et de participer à sa mission ? Sommes-nous prêts à vivre les dépouillements que cela implique ? La conversion n’est pas seulement le moment où l’on devient chrétien ; c’est une exigence de tous les jours, y compris pour celui qui pense être déjà disciple.
Lundi 13 janvier 2025
MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 14 JANVIER 2025
« Il enseignait en homme qui a autorité » (Mc 1, 21-28)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
A deux reprises au cours de ce récit, les témoins de la scène vont être frappés d’étonnement par l’autorité avec laquelle Jésus enseigne et chasse un esprit impur. L’enjeu de ce qui se passe touche à l’identité de Jésus : il n’enseigne pas comme les scribes et il donne même des ordres aux esprits impurs qui obéissent à sa parole. Jésus est au centre du récit. Marc plante là le décor : dès le début du ministère de Jésus en Galilée il aborde la thématique de l’autorité de Jésus en matière d’enseignements et d’actes de puissance. Et cette autorité de Jésus s’opposera aux autorités religieuses, et c’est ce qui le mènera à la mort.
Les témoins de la scène saisissent de l’autorité de Jésus le fait qu’il n’enseigne pas comme les scribes. Leur référentiel est celui des scribes, alors ils situent Jésus par rapport à eux. Nous avons, nous aussi, des référentiels religieux ou autres, et nous situons bien des choses, des évènements, et même des personnes par rapport à eux. Nous avons aussi notre idée sur qui est Jésus.
Je relèverai avec vous qu’entre les deux étonnements des témoins de cette scène, c’est l’Esprit impur qui connaît l’identité de Jésus et lui dit « Je sais qui tu es, le saint de Dieu ». Alors, Jésus menace cet Esprit impur, le fait taire à son sujet car ce n’est pas encore le moment et le lieu ; et Jésus le fait sortir de cet homme qui d’ailleurs n’a rien demandé ! Jésus a une autorité pour dire - enseigner, et faire - chasser l’esprit impur.
Il faudra pourtant pour les lecteurs que nous sommes, comme pour les disciples, aller au bout du récit évangélique pour saisir comment l’identité de Jésus est déployée, comment est déployée son identité et de qui il la tient. En ce début d’année 2023, ce texte nous invite à nous laisser étonner par Celui qui est venu proclamer le règne de Dieu, qui est venu dire et faire au plus proche des humains. Ce texte biblique nous invite à ne pas nous replier sur des formules toutes prêtes sur Jésus mais, à vivre comme une redécouverte dans nos vies, sa parole performative, car lorsqu’il la dit, il fait.
D’ailleurs, les témoins ne s’y sont pas trompés car ils s’étonnent d’un enseignement « nouveau plein d’autorité ». Avec Lui, du nouveau peut surgir dans nos vies, nous libérer de ce qui nous inquiète et nous tient. C’est à porter de nos cœurs pour qui désire accueillir sa parole.
Mardi 14 janvier 2025
AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 15 JANVIER 2025
« Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies » (Mc 1, 29-39)
Méditation Père Sébastien Antoni
Au cœur de cette journée, émerge un verset d'évangile riche en sens et en questionnements : « et si nous étions des démons... au moins pour une part ? » Une question choc ? Oh bien sur personne n’a de cornes rouges et de sabots façons démons des images d’Epinal, mais… sérieusement participons nous par la parole au jeu des démons ? Oui ? non ? parfois ? j’avoue être mal à laisse pour répondre. Mais étant impossible de demeurer muet à la radio, je vais tout de même oser penser et risquer une parole. Relisons le passage biblique: « Il chassa aussi beaucoup de démons, mais il ne laissait pas les démons parler, parce qu'ils le connaissaient. » La bouche des démons, ou ce qui s'en rapproche, reste close, interdite de parole. Jusque-là, d'accord... mais la suite suscite l'interrogation : les démons sont privés de parole car ils connaissent Jésus ! Tout comme nous… n'est-ce pas ? Et qui est-il ? Avant tout, ce que nous pouvons discerner de lui en l'observant et en l'écoutant. Un homme libre, croyant en la capacité de l'humanité à concilier liberté, égalité et fraternité et… bénédictions pour tous !.
Revenons à cette parole interdite aux démons ! Quelle mélodie guide nos choix, nos idées, nos réactions ? S'agit-il de paroles démoniaques ou divines ? Comment réagissons-nous aux situations, aux défis, aux rencontres, aux peines, aux joies, aux vexations... Quels mots résonnent en nous ? Sont-ils empreints de joie, d'ouverture, d'encouragement, de relèvement, de gratitude, d'estime, d'accueil, d'ouverture, de vision large, de recherche, de compassion...? De bénédictions, comme nous y invitait le pape il y a peu…
Jésus ne laissait pas les démons parler en sa présence. Et pourtant, dans nos vies, les démons parlent parfois si fort qu'on n'entend bientôt plus que leur tumulte. À coups de feu, de cris, de mensonges, de médisances, de haine, de jugements, de malédictions, ils étouffent les voix autour d'eux et détruisent l’évangile au nom d’une pensée qui de fait lui est étrangère.
Je ne prétends pas réduire au silence mes démons. Mais je dois être capable de parler fort. Si d'autres partagent cette conviction, car je crois les démons minoritaires, j'ai l'espoir que nos voix couvriront les leurs. Du moins, je l'espère... En attendant que nos voix soient porteuses de prière, de bonté et de bénédictions... sinon, faisons taire nos démons !
Mercredi 15 janvier 2025
MON DIEU QUE VEUX TU QUE JE FASSE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 16 JANVIER 2025
« La lèpre le quitta et il fut purifié » (Mc 1, 40-45)
Méditation Père Michel Quesnel
Cette scène évangélique peut sembler assez banale : une guérison de plus accomplie par Jésus. Mais, à la façon dont Marc la raconte, il s’agit de tout autre chose que de la simple purification d’un lépreux.
La lèpre est une maladie extrêmement contagieuse et, jusqu’à une époque récente, les lépreux devaient vivre à part, loin des villes et des villages. Dans le livre des Nombres, Dieu dit à Moïse : « Ordonne aux fils d’Israël de renvoyer du camp tous les lépreux » (Nb 5, 2). Ce malheureux malade était donc condamné à l’isolement. Evidemment, il était interdit de toucher un lépreux, car on contractait alors la même impureté que lui.
En touchant le lépreux qui lui a dit « Si tu le veux, tu peux me purifier », Jésus enfreint la loi. Mais il demande au lépreux de se conformer aux commandements de Moïse en allant se montrer au prêtre et en faisant l’offrande prescrite.
Bien qu’ayant reçu l’ordre de se taire, le lépreux proclame haut et fort ce qui lui est arrivé. En finale, Jésus est tellement assailli par des gens qui veulent bénéficier de son pouvoir miraculeux qu’il ne peut même plus entrer dans une ville. Il est contraint à l’isolement, comme le lépreux l’était au départ. On a envie d’insérer ici la citation d’Isaïe que donne l’évangile de Matthieu : « Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies » (Mt 8, 17).
Oui, Jésus a pris sur lui la lèpre de cet homme. De cet homme, et pas seulement de cet homme. Nous sommes tous envahis par des impuretés et des lèpres diverses. Il est important de le reconnaître, et de demander à Jésus : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Et nous pouvons être assurés qu’il prendra sur lui tout ce qui nous entrave.
Jeudi 16 janvier 2025
QUELQU'UN FRAPPE À LA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 17 JANVIER 2025
« Le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre » (Mc 2, 1-12)
Méditation Sœur Catherine de Coster
Nous sommes à Capharnaüm, une synagogue s’improvise dans la maison, peut-être celle de Pierre où Jésus se sent comme chez lui, et les accès sont encombrés tant il y a de monde pour écouter son enseignement.
Soudain, un brancard retenu par quatre hommes descend du toit comme est descendu l’Esprit sous forme de colombe au baptême. Les cieux s’étaient ouverts, ici c’est le toit de la maison qui s’ouvre pour laisser passer le paralysé.
Et que voit Jésus ? Dans cette descente abracadabrante d’un homme condamné à l’immobilisme, en dépit de l’encombrement de la maison et de toutes les difficultés pour arriver jusqu’à lui, Jésus voit leur FOI… celle des porteurs et celle du paralysé.
La foi, ce n’est pas quelque chose que l’on a ou que l’on n’a pas ! La FOI se voit toujours en ACTES … La foi, c’est de VENIR A JESUS. Rien de plus ! Depuis le début de l’Evangile, des malades et des infirmes viennent à lui, et rien n’entrave leur route, ni le sabbat, ni les interdits, ni les encombrements, ni la paralysie.
Vient alors la parole de Jésus : « Tes péchés sont pardonnés ! » Comme les scribes, nous sommes habités par plein de préjugés sur le péché et le pardon. Nous pensons que le bien et la vertu sont le contraire du péché. Or, le bien est l’opposé du mal, la vertu du vice, et le contraire du péché, c’est la foi ! Voilà ce que met en image et en paroles le récit de l’Evangile de ce jour : venir à Jésus chasse le péché loin de celui qui croit.
Et le plus divin n’est pas la toute-puissance du miracle de la guérison fantastique répondant au « lève-toi », mais c’est le pardon. Et le plus facile n’est pas la parole de pardon mais la parole de puissance. Le plus divin et le plus difficile, c’est l’amour infini qui va jusqu’à pardonner.
Osons venir à Jésus avec nos paralysies, nos boiteries et nos infirmités … et nos péchés seront jetés loin de nous. Et à notre tour, usons de notre capacité divine d’aimer et de pardonner.
Vendredi 17 janvier 2025
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique :
SAMEDI 18 JANVIER 2025
" Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs " (Mc 2, 13-17)
Méditation Sœur Catherine de Coster
Nous sommes encore au début de l’Evangile de Marc. Jésus a déjà appelé les 4 premiers disciples ; passant au bord de la mer, il a appelé Simon et André, puis Jacques et Jean, les fils de Zébédée, qui ont tous laissé leurs filets pour le suivre. Et nous voici de nouveau avec Jésus sur le rivage, en bordure de la mer …
Dans le monde biblique, la mer symbolise les forces du mal, le danger, l’inconnu. Or, Jésus pour la seconde fois passe au bord de la mer. Il est l’homme qui marche sur les frontières et les limites. Il ne craint pas les lieux en marge où les juifs pieux n’aiment pas trop venir. Il fallait qu’il vienne sur cette plage, loin des lieux de cultes, pour pouvoir appeler à sa suite Lévi, un publicain, voleur, collaborateur.
Les quatre premiers appelés étaient des hommes aguerris à la solidarité, juifs observants. Et voilà que Jésus leur adjoint un homme d’argent sans scrupule, exclu de la communauté religieuse, marginal sous tous rapports… Et Jésus veut qu’ils fassent équipe ensemble ? Qu’ils deviennent frères ? Qu’ils fassent table commune et bourse commune ?
Il semble que pour Jésus, la corporation solidaire des quatre pêcheurs ne suffit pas pour créer la fraternité. C’est l’altérité qui semble être constituante du groupe apostolique, de l’Eglise, de toute communauté chrétienne. Sans cette résistance interne, ce face à face dans la différence, parfois dérangeante, il n’y a pas de communauté évangélique. Les autres disciples qui viendront compléter le groupe, et particulièrement Juda nous le font comprendre. L’Eglise n’est pas un clan d’amis ou d’initiés, elle est une communauté ouverte et en tension !
La table de la maison de Lévi est la première de l’Evangile. Elle en reçoit un surcroît de signification. Tous y sont accueillis, et particulièrement tous ces hommes et ces femmes de la marge. La table de Jésus est table ouverte à tous, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du groupe.
En ce début d’année liturgique, sortons de notre zone de confort et de l’illusion d’être appelés parmi une élite. Et prenons le risque, comme Jésus l’a fait, avec ceux que l’Eglise considère comme indignes de siéger au repas du Christ.
©RCF
Samedi 18 janvier 2025
DIEU PLEIN D'AMOUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 19 JANVIER 2025
« Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée » (Jn 2, 1-11)
Méditation Père François Lestang
Pour simplifier l’écoute, la traduction liturgique aime introduire les passages d’évangile par les mots « en ce temps-là », ce qui vise à situer la scène dans un passé indéterminé. C’est en général bienvenu, mais dans l’évangile de ce jour, cela nous fait perdre un élément précieux, car Jean avait écrit « le troisième jour, il y eut un mariage à Cana », et ce n’est pas rien, dans la Bible, qu’un troisième jour.
D’après la tradition d’Israël, le troisième jour est un moment de manifestation de Dieu. C’est le troisième jour qu’Abraham monte avec Isaac sur la montagne pour offrir un sacrifice, d’où le fils ressort vivant. C’est le troisième jour que Joseph fait relâcher ses frères de la prison où il les avait jetés. C’est le troisième jour que Dieu donne à Moïse sa Loi au Sinaï. C’est le troisième jour que Jonas est rejeté par le poisson sur la grève. C’est le troisième jour qu’Esther ose aller trouver son époux le roi Assuérus, pour obtenir la grâce de son peuple. C’est le troisième jour qu’Osée indique comme jour de résurrection.
Avec tout cela en mémoire, écrire que les noces auxquelles sont invités Marie et Jésus se déroulent le troisième jour, c’est préparer le lecteur à un moment de manifestation. C’est bien ce qui arrive, grâce à la foi de Marie, grâce à l’obéissance des serviteurs qui font tout ce que leur dit Jésus. La détresse est vaincue, la fête peut s’amplifier, la gloire de Jésus se manifeste, précisément le troisième jour.
Seigneur, sois béni pour les richesses de ta Parole. Donne-moi en ce samedi matin de m’arrêter un instant pour la lire et m’en nourrir, pour mieux te connaître.
Dimanche 19 janvier 2025
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles :’Abbé Joseph Mohr
et musique Franz Grüber