Ce SITE se veut être
un outil catéchétique, une démarche numérique de catéchèse pour rejoindre ceux
qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.
C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.
- CLIN DIEU -
PRIÈRE DU MATIN
MARS 2025
Suggestion "Prière du matin"
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Terminer par :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
DIMANCHE 09 MARS 2025
« Dans l'Esprit, il faut conduit à travers le désert où il faut tenté » (Lc 4, 1-13)
Jésus est conduit au désert... par l'Esprit saint lui-même !
Dans le chapitre précédent de l'Évangile de Luc, il est écrit : "L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »" (Lc 3, 22). Des paroles fortes qui sont prononcées au moment du baptême du Christ. Pourquoi donc au chapitre suivant, c'est Dieu lui-même, par l'Esprit saint, qui conduit Jésus au désert, un lieu d'épreuve ?
Le désert, c'est le lieu du retour sur soi. "Un espace inhospitalier, sauvage, où il y a plein de lignes de fuite mais pas de fuite possible, la personne qui y est doit faire un retour sur elle-même." Passer 40 jours dans le désert c'est être dans une unité de temps et de lieu où il n'y a pas d'autre issue que d'être confronté à soi, que de s'éprouver soi-même.
40 jours, c'est le temps qu'il faut pour accéder "à cette reconnaissance que je suis aimé sans mérite, gratuitement, absolument, radicalement". Cela explique qu'après avoir reçu l'Esprit saint, le Christ passe par cette épreuve du désert : pour éprouver le fait d'être aimé par Dieu.
Qui est le diable ?
Au désert, Jésus est éprouvé sur sa filiation : "Si tu es Fils de Dieu...". C'est à ce sujet que le diable le titille. Mais qui est le diable ? Le diable est ici "une figure symbolique et métaphorique". Pour Dominique Colin il faut oublier toute représentation fantastique comme on peut en voir dans les films. "C’est une figure pour personnifier extérieurement quelque chose qui n’a lieu que dans la conscience intérieure."
Dans le langage biblique, "une épreuve, en soi c’est bon", rappelle le dominicain. « Être dans le désert, c’est éprouver la vérité de qui je suis, en me regardant au miroir de la parole qui me dit "tu es mon fils bien aimé" ». Or, le diable transforme l’épreuve en tentation : quand on en vient à refuser l’offre qui nous est faite d’être enfant de Dieu. "L’épreuve devient une tentation quand je me dis : est-ce que c’est si bon que ça d’être fils ? Si c’est pour crever de faim dans le désert pour ne pas être comblé de mes besoins, à quoi ça sert finalement ?"
Dimanche 09 mars2025
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 10 MARS 2025
« Chaque fois que vous l'avez fait à ces plus petits
de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 11)
Servir son frère, c’est servir Dieu
Cet évangile est "une révélation", estime Frère Alain Durand, car "le comportement qui est prôné" dans ce texte, "n’est pas de l’ordre de la connaissance". Le "Royaume de Dieu" dont il est question ici n’a rien à voir avec "un pouvoir". Il s’agit d’une manière d’être au monde selon Jésus, une manière d’aimer, de pardonner. "C’est un lieu de service mutuel de l’humanité par Dieu et les uns par les autres."
Et quand Jésus dit : "Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait", il nous apprend que dans le service du frère il y a un "premier destinataire", explique Frère Durand, qui est l'autre, le prochain, le frère. Et "derrière, de façon inconnaissable et innommable", il y a le Christ. Aussi, "il ne s’agit pas d’aimer les pauvres pour l’amour de Dieu, précise le dominicain, mais de les aimer pour eux-mêmes, d’abord. Et c’est justement en les aimant pour eux-mêmes qu’ils sont aimés dans l’amour de Dieu."
Servir son frère de manière gratuite, sans rien attendre en retour : "Chaque fois que de tels actes sont posés, ajoute le dominicain, le Christ est là." Et la présence du Christ se fait "ipso facto", précise Alain Durand, "quelles que soient les convictions religieuses ou pas religieuses des personnes qui posent ces actes".
Lundi 10 mars 2025
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 11 MARS 2025
« Vous donc priez ainsi » (Mt 6, 7-15)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Prier devant Celui qui sait ce dont nous avons besoin, mieux que nous-même. C’est alors se mettre en position de recevoir. Recevoir sa présence : l’accueillir lui, et non celui que nous voulons qu’il soit, accueillir et laisser vivre en nous sa parole, son désir, sa volonté profonde. Accueillir ce qu’il donne aujourd’hui, pour nos faims, celles que nous connaissons, celles qui sont plus cachées, nos faims physiques, nos faims profondes. Prier, c’est accueillir son pardon, immérité, qui suscite en nous l’amour des ennemis dont il a été question avant-hier. L’accueillir lui, c’est désirer qu’il nous garde de pactiser avec tout ce qui nous sollicite du côté du mal, du repli sur soi, de la violence vis-à-vis d’autrui, de la fuite hors de sa présence. Et l’évangile nous fait entendre une insistance toute particulière : pour faire cette place à la présence même de Dieu, à son règne, cela ne va pas san lâcher nos rancœurs, nos amertumes, nos reproches, que ce soit vis-à-vis d’autrui ou vis-à-vis de nous-mêmes. Nous entendons alors le trésor que c’est que de prier ensemble : non pas mon Père, qui es aux cieux, mais notre Père. Son regard, sa présence donne à chacun sa place.
Mardi 11 mars 2025
NOTRE PÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 12 MARS 2025
« À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas nle prophète » (Lc 11, 29)
Méditation Monique Baujard
Pour comprendre le passage de l’Evangile selon Saint Luc que nous venons d’entendre, il faut savoir que quelques versets auparavant, Jésus a fait sortir un démon d’un homme muet. L’homme a retrouvé aussitôt l’usage de la parole et la foule s’est émerveillée. Mais certains restent incrédules et veulent mettre Jésus à l’épreuve. Ils réclament « un signe du ciel », c’est-à-dire un signe de Dieu. C’est contre ces personnes que Jésus réagit avec véhémence en affirmant que « cette génération est mauvaise ». Il rappelle alors deux exemples célèbres où la parole d’un homme inspiré de Dieu a été reçue. La parole de Jonas à Ninive avait provoqué la conversion immédiate de la population et la sagesse de Salomon avait été accueillie sans réserve par la reine de Saba. La présence de Jésus, qui offre bien plus que Jonas ou Salomon, aurait pu emporter l’adhésion de tous. Pourtant, elle ne suffit pas à convaincre tout le monde. Pourquoi Jésus, qui dans d’autres circonstances se montre patient avec ceux qui sont lents à croire, s’énerve-t-il ici contre ceux qui n’accueillent pas sa parole ? Probablement parce qu’il s’agit des pharisiens et des légistes qui ont une responsabilité particulière. Ce sont eux qui enseignent le peuple, qui le guident. Ils connaissent la loi et les prophètes sur le bout des doigts. Mais ils restent indifférents à la présence de Jésus, ils sont incapables d’y voir un signe de Dieu. Quelques versets plus loin, Jésus se lance dans une diatribe et les accuse de ne s’occuper que des aspects extérieurs de la religion et de charger les gens de fardeaux qu’ils ne touchent pas eux-mêmes. Pour les pharisiens et les légistes, seule compte la loi, la vie concrète des personnes est secondaire. Pour Jésus, ce qui compte c’est la dignité inaliénable de tout être humain qui est toujours aimé de Dieu. Alors il libère, remet debout et réinsère les personnes dans la communauté humaine. C’est cela, le signe de Dieu que, hier comme aujourd’hui, certains ont tant de mal à reconnaître.
Mercredi 12 mars 2025
MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 13 MARS 2025
« Quiconque demande reçoit » (Mt 7, 7)
Méditation Père Bernard Devert
« Demandez on vous donnera, frappez, on vous ouvrira, cherchez, vous trouverez ». Mettre la parole de Jésus en doute est une méfiance destructrice mais nombreux sommes-nous ce matin à l’écoute de cet Evangile à se demander pourquoi tant de portes restent fermées.
Sans doute, je ne sais pas demander comme un certain nombre d’entre vous, chères auditrices, chers Auditeur.
Que faut-il demander ? La question n’est pas sans risque d’embûches. Laissons-nous guider par le Seigneur qui nous rappelle et nous l’avons entendu plusieurs fois cette semaine dans les textes qui nous ont aidés à réfléchir, prier, discerner : « tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux ».
La prière est donc une plongée dans la fraternité, s’inscrivant dans notre vie baptismale, plongée de Dieu dans nos vies et réciproquement.
A quelle porte, je frappe ? Christ nous dit sans reproche, nous partageant seulement sa souffrance dans la finale de Matthieu 25, qu’il est nu, qu’il a faim, qu’il est malade et qu’il est en prison. Reconnaissons qu’il ne doit pas tellement entendre tambouriner à ces portes où il se trouve en difficulté.
Où est le Seigneur ? Il n’est pas reclus mais Il n’est pas là où nous aimerions qu’Il soit. Il n’est pas à part, mais avec les plus fragiles, partageant leur sort qui ne nous conduit pas spontanément à s’approcher d’eux.
Que demandons-nous à ces frères et ces sœurs en difficulté et donc au Seigneur ; ils ont pourtant quelque chose à nous apporter, mais ils sont dans des espaces où la fraternité ne danse pas.
Peut-être faut-il frapper à la porte de nos cœurs, là où se tient aussi le Seigneur, pas seulement dans un acte de contrition mais de conversion, pour converger vers les oubliés de notre société, les premiers du Royaume.
Le Seigneur est un bâtisseur de liens, nous invitant à cette relation qui s’appelle la prière, un temps d’intimité pour un ressourcement aux fins d’habiter cette audace de demander que la volonté du Père soit faite sur la terre comme au ciel.
La porte du ciel n’est pas le guichet où s’achète un billet, elle est un passage surprenant pour découvrir que Dieu nous a rachetés. Tout est ouvert, tout est offert, dans une absolue gratuité, celle de l’amour, une formidable libéralité du cœur ! Mais alors, comment la partageons-nous ? En se préparant au miracle des mains, signe de l’amitié si chère à Celui que nous nommons notre Père.
Souvenons-nous de cette parole de Jésus : « je vous appelle, non pas serviteurs, mais amis »
Si comme dans le dialogue entre Orante et Alceste dans Le Misanthrope, nous acceptions le propos d’Alceste : « l'amitié demande un peu plus de mystère, Et c'est, assurément, en profaner le nom, que de vouloir le mettre à toute occasion. »
La porte, pour s’ouvrir, demande peut-être que nous nous approchions dans cette reconnaissance de ce qui nous est proposé, moins pour demander encore ceci ou cela mais pour risquer le désir d’une amitié avec Dieu et les plus fragiles.
Jeudi 13 mars 2025
AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 14 MARS 2025
« Va d'abord te réconcilier avec ton frère » (Mc 5, 20)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
Conjuguer le registre de la loi avec celui de l’amour, tel est l’un des points majeurs de l’enseignement de Jésus qui est venu non pas abolir la loi, mais l’accomplir. Car la loi est faite pour l’homme, et non pas l’homme pour la loi. Ainsi faut-il être davantage attentif à l’esprit de la loi plutôt qu’à une studieuse application de la lettre. Cet esprit, c’est celui du respect de l’autre. Et il n’est pas de petites entorses à cette exigence du respect. Il est des mots qui parfois font plus de mal que les coups. Insulter l’autre, le traiter de fou, ce n’est jamais anodin. Les violences verbales sont aussi graves que les violences physiques. Bien des adolescents harcelés vous le confirmeront.
Et Jésus nous rappelle que son enseignement est destiné à être mis en pratique. Ce n’est pas celui qui dit, mais celui qui fait, qui est appelé à être sauvé. Que de reproches entends-je souvent dans la bouche de jeunes vis-à-vis de chrétiens qui, durant la messe dominicale, font moult gestes de paix avec leurs voisins, alors qu’ils se révèlent incapables de gérer de manière respectueuse le conflit qui les oppose dans la vie quotidienne. Mieux vaudrait, nous dit Jésus, qu’ils aient le courage de quitter l’assemblée pour se mettre en paix avec leur conscience en entamant une démarche de réconciliation.
Puissions-nous faire de cette route qui nous mène vers Pâques un chemin de réconciliation avec tous ceux que nous avons ou qui nous ont offensés !
Vendredi 14 mars 2025
UNE LAMPE SUR NOS PAS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 15 MARS 2025
« Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mc 5, 43)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
Voici qu’aujourd’hui il nous est donné d’entendre l’enseignement de Jésus qui compte parmi les plus difficiles à mettre en œuvre. « Aimez vous ennemis ! » Oh ! Entendons nous bien ! Il ne s’agit pas de faire de ses ennemis des amis. L’ennemi, c’est celui dont on combat les idées car on les estime erronées, dont on combat les projets, car on les estime dangereux. Faire de ses ennemis des amis relèverait de la manipulation. Non, ce qu’il nous est demandé, c’est, dans ce combat mené contre les idées, les projets, de toujours savoir respecter la personne de l’autre. Agir en politique comme chrétien, ce n’est pas prôner le « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », mais c’est refuser de manière catégorique de salir son adversaire, comme trop souvent on le constate dans les débats d’aujourd’hui. Autrement dit, il s’agit de ne jamais oublier que l’autre, quelles que soient ses idées, quels que soient ses projets, est notre frère.
Comme j’aime souvent à le dire aux jeunes que je rencontre, la différence entre l’amitié et la fraternité, c’est qu’on choisit ses amis, alors qu’on ne choisit pas ses frères. Poser un geste de fraternité à l’égard d’un ami, rien n’est plus facile, mais le poser vis-à-vis de celui qui ne partage pas nos propres idées, nos propres souhaits, alors c’est le signe de la fidélité à l’enseignement du Christ : nous sommes tous appelés à vivre en frères, puisque nous sommes les enfants d’un même Père. « Fratelli tutti », comme le développe si bien notre pape François dans son Encyclique portant ce titre .
Puissions-nous, en ce temps de carême, poser des gestes de fraternité à l’égard de ceux qui n’appartiennent pas au cercle de nos amis !
Samedi 15 mars 2025
VENIR VERS TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 16 MARS 2025
« Pendant qu'il priait l'aspect de son visage devint tout autre » (Luc 9, 28b-36)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Nous disons désormais quand nous prions ensemble : “Notre Père… Ne nous laisse pas entrer en tentation…” Mais n'est-ce pas plutôt la tentation qui entre en nous comme une mauvaise idée ou un virus inopportun ?
Deux fois dans l'évangile de Luc, Jésus dit aussi : “Priez afin de ne pas entrer en tentation.”. Il dit cela juste avant son arrestation, quand il prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, les trois témoins de la Transfiguration. Or, chaque fois que Jésus demande à ces trois là de l'accompagner dans la prière, ils tombent de sommeil au point qu'à Gethsémané, Jésus est obligé de les réveiller.
Eux qui, sur la montagne, ont cru voir Moïse et Élie, avaient-ils rêvé ?
Au mont des oliviers, ils se sont endormis de tristesse.
Qu'il est difficile de na pas entre dans l'épreuve, de prier quand la tête est lourde, de résister au mal qui envahit tout comme un sommeil irrésistible ! Ainsi, lors de ces deux moments de prière que Jésus souhaite partager avec les mêmes trois disciples, c'est comme une lutte où Moïse et Élie viennent soutenir Jésus, une lutte où Jésus se retrouvera seul si seul que selon certains manuscrit, un envoyé du ciel est dépêché pour l'assister.
Père, si nous te prions aujourd'hui de ne pas nous laisser entrer dans la tentation, c'et que ton fils l'a traversée et est sorti vainqueur.
Amen
Dimanche 16 mars 2025
VENIR VERS TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 17 MARS 2025
« Pardonnez et vous serez pardonnés » (Lc 6, 36)
Méditation Père Bernard Devert
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »
Cette parole fait se lever en nous une grande joie et un étonnement émerveillé : qui sommes-nous Seigneur pour espérer que nous puissions aimer jusqu’à pardonner absolument comme le Père pardonne.
Tu déplaces nos limites pour nous éveiller à un infini qui est dans le déjà-là de nos cœurs.
Jeanne d’Arc dira à ses juges lors de son procès « vous écrivez ce qui est contre moi, vous n’écrivez pas ce qui est pour moi ».
Dieu n’écrit que ce qui est pour nous, tout le reste est pardonné jusqu’à être oublié. La mesure de ce qui nous est offert est la démesure débordante, dit Jésus.
Quand la misère nous use jusqu’à la corde, l’amour proposé ne nous cerne pas mais nous décerne l’inouï d’une présence, si aimante que nous sommes portés par le Seigneur, telle la brebis égarée.
Quand la vulnérabilité, voire la nuit, nous touche, voici que se fait jour un espace de clarté.
A entendre le « craquement de l’âme » désarmé par un tel pardon, nous pouvons habiter la prière du psalmiste à Celui qui guérit les cœurs brisés et panse les blessures.
« Il suffit de peu
pour que le soleil naisse
sur un lit de feuilles jaunies
là-bas dans la cendre des nuages
La fragilité du monde
devient si précieuse que Dieu marche pieds nus
pour ne pas le briser
Quand nous reconnaissons enfin ses pas
son dos s’est voûté dans les montagnes
et je m’étonne de tant de clartés
après son passage ».
Cette clarté ne met-elle pas en nous ce regard de Dieu qui est le regard de son infini pardon.
Lundi 17 mars 2025
PARDONNER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 18 MARS 2025
« Ils disent et ne font pas » (Mc 5, 1-20)
Méditation Père Emmanuel Pic
L’Evangile, l’Ecriture, la tradition des Eglises, sont de précieux réservoirs de sagesse, qui nous aident à discerner dans les situations de vie auxquelles nous sommes confrontées. Mais cette parole n’est pas toujours comprise, ni même entendue. Elle ne porte guère, disons-le, au-delà du petit cercle des disciples du Christ qui la considèrent comme une Parole de vie. Elle est pourtant profondément vraie et parfaitement argumentée. Qu’est-ce qui la rend donc si difficile à entendre par nombre de nos contemporains ?
Les paroles de Jésus que nous venons d’entendre peuvent aider à donner une réponse. Ce sont des paroles dures, qui visent ceux qui, à son époque, étaient chargés de répandre le message. « Ils disent, et ne font pas » : voilà, pour Jésus, ce qui explique leur absence de crédibilité. Plus précisément, ils font porter aux gens des fardeaux qu’eux-mêmes sont incapables de porter. « Ne donnez à personne le nom de Père, continue Jésus, car vous n’avez qu’un seul Père. » Enfin : « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. »
En matière de morale, la vérité dogmatique, la précision des concepts, n’est pas pour Jésus le premier critère de justesse. Ce qui vient en premier, c’est d’abord le comportement de ceux qui énoncent les jugements ; ce qu’on attend, c’est d’abord de donner un témoignage, de faire ce que l’on dit.
En second vient la fraternité : « Ne donnez à personne le nom de Père, car vous êtes tous frères. » Le conseil qui porte et qui peut aider le discernement, c’est celui que donnent un frère, une sœur. Seule la fraternité permet de se mettre à la place de celui qui agit et qui a besoin d’être conseillé.
Enfin, troisième élément : se situer en serviteur et non en maître qui sait tout. C’est-à-dire : aborder le frère avec humilité, en connaissant la fragilité de tout jugement porté sur les actes d’autrui. « Je me trompe peut-être… » : c’est de cette manière que devrait commencer tout jugement moral, si nous voulons qu’il porte le fruit attendu, c’est-à-dire qu’il soit capable d’éclairer celui qui se pose des questions avant de prendre une décision.
Mardi 18 mars 2025
UNE LAMPE SUR MES MES
Paroles et Musique: Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 19 MARS 2025
« Joseph fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit » (Mt 1, 16)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Nous avons entendu dans l’évangile de Matthieu l’histoire bien connue de la naissance de Jésus, mais cette fois du point de vue de l’homme, de celui qui sera pris pour le père de l’enfant sans en avoir été le géniteur. Il est appelé pour être père, papa. Il va bercer, laver, soigner, vêtir, réchauffer, endormir, et puis encore nourrir, embrasser, voir grandir, consoler, diriger, gronder, punir peut-être, et de nouveau consoler, et de nouveau endormir, et enseigner, et corriger, et applaudir, et diriger, et corriger, refaire, redire, remontrer, réécouter, retrouver, relever…
C’est le début de l’histoire de Jésus et de Joseph, quand un envoyé de Dieu vient de nuit se glisser dans un rêve et suggérer à Joseph de prendre Marie avec lui et d’appeler son enfant du nom de Jésus, même si d’autres l’appelleront Emmanuel en pensant qu’avec lui, Dieu est avec nous.
Et en relisant cette histoire de la venue de Jésus parmi les humains, j’ai eu envi de partager avec vous ces mots inspirés d’une prière venue du Québec
Je te salue Joseph,
Mercredi 19 mars 2025
JE VOUS SALUE SAINT JOSEPH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 20 MARS 2025
« Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur.
Maintenant lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance » (Lc 16, 19)
Méditation Père Emmanuel Payen
L’homme riche et le pauvre Lazare. Il y a celui qui a tout, et l’autre qui n’a rien… et au Royaume des morts, la situation est inversée…
Jésus nous raconte cette histoire qui nous donne deux enseignements.
- D’abord la dramatique et injuste situation du riche et celle du pauvre.
- Et en second, l’aveuglement et la surdité de tous ceux qui refusent de croire à la
Parole de Dieu.
La dramatique et injuste situation de celui qui a tout et de celui qui n’a rien… Cela existe à notre porte, les SDF, les sans droits, les sans rien… Et cela existe au niveau
de notre pays, mais aussi de la planète…
Combien de personnes, hommes, femmes, enfants sont aujourd’hui, dans le dénuement absolu, sans accès à l’eau potable, à la nourriture et au logement ?
Dans la parabole, le pauvre a un nom, Lazare ; il est connu, mais personne ne pense à lui, seuls les chiens lèchent ses plaies.
Ne peut-on pas parler de la richesse du pauvre qui devrait nous appeler à être son prochain ?
N’ayant rien ici-bas, que des peines et des souffrances en partage, le pauvre est, par son état, mieux préparé que le riche à ne compter que sur Dieu.
Du reste, l’évangile ne nous dit pas qu’il s’agissait d’un « mauvais riche », ni d’un bon pauvre… Aveuglé par la sécurité que lui donnent tous ses biens, le riche n’envisage pas sa vie au-delà de la mort biologique. Il n’y pense pas. A sa mort, il découvre son malheur et, de loin, aperçoit le bonheur de Lazare.
Il n’est pas seulement question de partage des biens pour plus de justice. Il s’agit aussi de croire en la Parole de Dieu, d’accueillir la bonne nouvelle de Dieu qui nous aime, et considère tout homme, riche et pauvres, comme son enfant.
Seigneur, tu combles de biens les affamés et tu renvoies les riches les mains vides.
Fais de nous des pauvres en esprit et en vérité. Alors nous deviendrons capables de comprendre les appels que tu nous donnes en cette vie, et nous pourrons obtenir le
vrai bonheur dans l’autre, où tu vis et règnes à jamais.
Jeudi 20 mars 2025
SAINT JOSEPH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 21 MARS 2024
« Voici l'héritier : venez ! Tuons-le ! » (Mt 21, 33)
Méditation par Mrg Emmanuel Gobilliard
Comme hier cet Évangile nous parle du salut en Jésus Christ. Le Père a confié la vigne a son Fils, et cette vigne c’est le monde. La vigne dans la Bible, c’est soit le peuple d’Israël, soit l’Église, soit le monde entier. En fait c’est les trois. C’est aussi chacun de nous. Dieu nous chérit, comme il a chéri le peuple d’Israël, comme il chéri l’Église, son épouse, comme il chéri le monde entier pour qui il a livré son Fils. Ce qui se passe dans la parabole s’est déjà produit historiquement mais aussi symboliquement. Il nous confie notre prochain, et nous ne savons pas veiller sur lui, pire, nous le condamnons, nous l’écrasons et nous le faisons mourir, par orgueil, par appât du gain, par jalousie, par calomnie. Il y a de multiples façons de faire mourir quelqu’un. Le faire mourir physiquement, mais aussi moralement, socialement, spirituellement. Notre péché, quel qu’il soit, a déjà tué le Fils. Mais dans le mystère pascal nous savons, que même ce péché, le Seigneur l’a racheté. Bien mieux, c’est par ce péché, c’est par sa mort, cette mort dont nous sommes les responsables individuellement et collectivement, c’est par sa mort qu’il nous donne la vie. La réalité du mystère pascal renverse la parabole et nous fait nous écrier : « Heureuse faute qui nous a valu un tel rédempteur ! »
Il nous a racheté, pourtant, au nom de ce salut qu’il a accompli dans son sang, dans sa passion, nous devons prendre soin de ce monde qu’il a racheté, qu’il a infiniment aimé. Prendre soin de chaque personne, mais aussi de chaque peuple, de chaque groupe humain. Prendre soin de la vigne du Seigneur c’est aussi prendre soin de sa création, pour qu’elle puisse continuer d’être le reflet de la beauté, de la bonté de Dieu, pour qu’elle puisse continuer de nourrir, de faire vivre, de faire travailler tout l’humanité. La pauvreté qui est l’un des 3 conseils évangéliques et qui peut être vécu par tout le monde, est un secret du bonheur. Cette véritable pauvreté évangélique qui nous oblige à considérer qu’ici rien ne nous appartient, concernant la création se décline en sobriété. Voici, à propos de cette sobriété qui est une véritable libération, et une véritable charité, ce que le pape François en a dit dans son encyclique Laudato Si : La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n'est pas moins de vie, ce n'est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire. Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu'offre la vie. L'heure est arrivée de réaliser que cette joyeuse superficialité nous a peu servi.»
Oui prenons soin de la vigne du Seigneur comme si c’était notre bien le plus précieux, prenons soin de chaque vie, de chaque peuple, prenons soin de notre belle création.
Vendredi 21 mars 2025
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
samedi 22 MARS 2025
« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie » (Lc 15, 1-3)
Méditation de l'évangile par Mgr Emmanuel Gobillard
La parabole d’aujourd’hui, est centrée sur le Père. On l’appelle à tort la parabole du fils prodigue. Mais notre seul salut, ce n’est pas de regarder le fils, mais de regarder le Père, c’est d’accepter de ne plus nous regarder nous-mêmes, accepter de nous convertir, de nous tourner vers le Père. Jésus s’adresse à deux populations différentes : les publicains et les pécheurs d’un côté, les pharisiens de l’autre, qui sont des gens pieux, qui accomplissent la parole de Dieu et qui suivent la loi mais ils comptent sur leur propre mérite pour être sauvés. Les deux groupes sont invités à se tourner vers le Père, à se reconnaitre pécheurs, pauvres, dépendants, mendiants de l’amour du Père, sinon ils ne peuvent pas être sauvés parce que les uns comme les autres risquent de compter sur leurs propres forces. Mais leurs propres qualités, aussi brillantes soient elles, ne les amèneront pas à la résurrection et à la vie éternelle. Seul Dieu peut les sauver. La reconnaissance de cet état de fait est pour eux la porte d’entrée du mystère du salut qui entre et pénètre en eux par l’amour du Père. Dans l’art nous avons un bel exemple d’illustration de cette parabole de l’enfant prodigue. C’est l’icône de Rembrandt que nous avons tous en mémoire où le centre du tableau, c’est le Père.
A propos de ce tableau, j’ai trouvé un commentaire d’un prêtre qui s’appelle Paul Baudiquey et que je voudrais vous lire.
« II faut misère et parfois même profonde misère pour avoir cœur. Et d'une patience qui attend, et d'une attente qui écoute, naît le dialogue insurpassable. Notre assurance n'est plus en nous, elle est en celui qui nous aime.
Accepter d'être aimé... accepter de s'aimer. Nous le savons, il est terriblement facile de se haïr ; la grâce est de s'oublier. La grâce des grâces est de s'aimer humblement soi-même, comme n'importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ.
Encore faut-il avoir appris ce que tomber veut dire, comme une pierre tombe dans la nuit de l'eau ; Ce que veut dire craquer, comme un arbre s'éclate aux feux ardents du gel, sous l'éclair bleu de la cognée. Que peuvent savoir de la miséricorde des matins, ceux dont les nuits ne furent jamais de tempêtes et d'angoisses ?
Que nous soyons dans l'inquiétude, le doute et le chagrin,
Que nous marchions, le cœur serré, dans la vallée de l'ombre et de la mort !
Que nos visages n'aient d'autre éclat que ceux, épars, d'un beau miroir brisé...
Un amour nous précède, nous suit, nous enveloppe...
L'inconnu d'Emmaüs met ses pas dans les nôtres, et s'assied avec nous à la table des pauvres... Les vrais regards d’amour sont ceux qui nous espèrent. »
Demandons au Seigneur la grâce de nous apprendre ce regard, ce regard qu’il a lui-même vers son Père, regard éternel et miséricordieux, tendre et compatissant, apprendre ce regard pour ne pas avoir peur d’être comme des enfants, capables de l’embrasser, de nous précipiter dans ses bras et cela nous pouvons le faire à chaque instant car nous avons toujours besoin de lui. Demandons au Seigneur la grâce de maintenir en nous le désir de sa présence et de nous donner la force de nous agenouiller devant lui pour recevoir son amour.
Samedi 22 mars 2025
SAINT MUTIEN MARIE FEC
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 23 MARS 2025
« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même » (Lc 13, 1-9)
Méditation Père Michel Quesnel
Jésus est ferme : il n’y a pas de rapport entre la façon dont nous vivons et les événements que nous subissons. On peut être un saint et être victime de nombreux malheurs ; déjà, dans l’Ancien testament, Job en avait fait l’expérience. On peut être une crapule à qui tout réussit.
Jésus exprime cette conviction à l’occasion d’une information qu’on lui rapporte. Le cruel Pilate avait fait massacrer des Galiléens qui offraient des sacrifices. Jésus réagit, et affirme que les victimes n’ont pas été punies par le ciel. Cela va à l’encontre de l’impression que l’on peut retirer à la lecture des livres prophétiques de la Bible : Israël étant infidèle à l’alliance, Dieu promet de le punir ; n’en tirons pas pour conséquence que tous les malheurs seraient des châtiments divins.
De peur de ne pas être compris, Jésus évoque spontanément un fait divers. Une tour s’est écroulée dans le village de Siloé, au sud-est de Jérusalem, dix-huit personnes sont mortes sous les décombres. Elles non plus n’étaient pas plus pécheresses que les Galiléens massacrés par Pilate.
Le propos de Jésus est cependant subtil : si ces malheurs ne sont pas des châtiments, ce sont des avertissements. Ils rappellent que, si nous provoquons le malheur des autres, nous pouvons nous-mêmes en être victimes.
Et que penser de la parabole du figuier qui termine cette page d’évangile ? Là, on a bien l’impression que Dieu peut supprimer des vies stériles. Il est patient, mais pas indéfiniment.
Nous sommes ici plongés au cœur d’un mystère. L’abbé Pierre écrivait : « Pour moi, l’unique mystère qui reste une interrogation de toute ma vie, c’est l’énigme de ce qu’on appelle le mal. » Gardons ouvertes les questions.
Dimanche 23 mars 2025
LE PAIN DE TA VIE (Haïti)
Paroles et musique : Jean Claude GIANADDA
LUNDI 24 MARS 2025
« Jésus, comme Élie et Élisée, n'est pas envoyé qu'aux seuls Juifs » (Lc 4, 24)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Il est bien prophète Jésus.
Prophète comme le furent autrefois en cette terre d'Israël Élie le proscrit et Élisée l'ami du roi.
Il est prophète et même l'hostilité des gens de Nazareth en est le signe paradoxal. Votre attitude leur dit-il, est celle de tous les compatriotes des prophètes. Aucun prophète n'est bien reçu dans sa nation.
Et il rappelle qu'il arrive que des prophètes soient, comme Élie, des passeurs de frontières, ou comme Élisée, de ceux qui rendent service aux gens de l'autre bord. Élie s'est réfugié à Sarepta. Élisée a permis la guérison de Naaman, un lépreux syrien.
Des passeurs de frontières, des traverseurs de désert qui osent s'embarquer avec femmes et enfants dans des embarcations qu'on ne saurait nommer bateaux, nous savons qu'il y en a des milliers, tout près de chez nous mais trop loin à leurs yeux. Et d'autres qui parait-il traversent les montagnes. Et d'autres dans des camps à espérer passer.
Y-a-t-il parmi ceux-là des prophètes ? Y-en-a-t-il parmi ceux qui les aident et qui parfois en sauvent ? Des prophètes genre Élie, Élisée, Jésus …?
Pour avoir osé parler ainsi, Jésus a suscité la colère des gens de son village. Ceux-là ont échoué à Nazareth mais ceux de Jérusalem ont réussi,.
Je ne suis pas prophète. Ce que je dis ne trouble guère les gens.
Mais, Seigneur, je prie aussi pour celle et ceux qui, aujourd'hui tenteront, à tort ou a raison, de passer une frontière.
Amen
Lundi 24 mars 2025
MON DIEU QUE VEUX-TU ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 25 MARS 2025
« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Lc 1, 26)
Méditation Père François Lestang
Que faisais-tu, Marie de Nazareth, lorsque l’ange Gabriel est entré chez toi ? Etais-tu déjà à l’écoute ? Beaucoup de peintres de la Renaissance te représentent avec un livre entre les mains, pour signifier ta prière, qui précèderait ainsi ton oui, qui te préparerait à te déclarer la servante du Seigneur.
Peut-être étais tu plutôt en train de coudre, ou de broder, paisible et attentive, comme tant de femmes du Proche Orient, jusqu’à aujourd’hui, faisant apparaître peu à peu sur un tissu uni des motifs, des lettres, des paroles ; c’est ce que suppose le Protévangile de Jacques, qui précise que tu filais la pourpre véritable et l’écarlate
A moins, Marie, que tu n’aies été occupée à nettoyer ta maison pour qu’elle soit prête à accueillir ceux qui s’y présenteraient, ou encore que tu sois en train de pétrir la pâte à pain, comme ton ancêtre Sara lorsque les anges de Dieu rendirent visite à Abraham aux chênes de Mambré.
Dérangée dans ton œuvre, surprise par la salutation de Gabriel, tu as su, Marie, l’écouter, l’interroger, faire confiance à sa parole, tout risquer de ce qui faisait ta vie.
Et me voici, à mon tour, en ce samedi matin. Que vais-je faire ? Comment vais-je me laisser surprendre par ta parole, ô mon Dieu ? Aide-moi, je t’en prie, à faire ta volonté, pour que ton règne vienne en moi.
Mardi 25 mars 2025
MARIE, VOUS SAUREZ LUI DIRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 26 MARS 2025
" Celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand " (Mt 5, 17)
Méditation Pasteur Magalie Girard
La Torah toute entière est concernée par le ministère de Jésus nous dit l’Evangile d’aujourd’hui.
Il n’est pas possible de se passer de l’une pour comprendre l’autre.
Ces paroles de Jésus pourraient nous écraser sous la tâche car nous, nous comprenons accomplir, rendre complet comme une addition de l’un à l’autre. Il s’agirait ainsi pour celui qui écoute ces paroles de s’efforcer d’obéir à toute la Bible pour obtenir le statut de croyant exemplaire, d’exemple à suivre, de saint presque !
Pourtant déjà à l’époque de Jésus la querelle entre les tenants d’une lecture rigoriste et systématique de la Torah et ceux qui prônaient de s’intéresser au fond plutôt qu’à la forme était déjà en cours. Dans les paroles que nous entendons aujourd’hui, ce contexte apparaît. Et en insistant sur l’aspect rigoriste du suivi de la Loi Jésus provoque ses auditeurs à un examen personnel : est-il réellement possible de suivre chaque commandement sans en comprendre le sens ? Alors qu’une fois que l’on a compris les sens de la Loi elle devient plus facile à suivre et porteuse d’une relation forte et vraie avec l’Eternel qui n’est plus considéré comme un juge arbitre de ma vie.
Lorsque nous comprenons le sens de nos efforts n’est-il pas plus facile de les faire et surtout de les répéter toute notre vie ? Ne deviennent-il pas alors ce qui nous met en relation avec le Seigneur et sa Création?
Voilà pourquoi il s’agit de trouver la signification de nos efforts pour qu’ils deviennent un mode de vie. Oui, il faut faire l’effort d’écouter les autres pour avoir une chance de les comprendre, d’apprendre pour avoir une change de savoir et de chercher pour avoir une chance de connaître mais orientés vers leur but, ces efforts deviennent beaucoup moins difficiles et leur réalisation devient source de fierté plutôt que de crainte.
Que le temps de Carême soit une redécouverte du sens de nos efforts afin qu’ils nous donnent la joie de marcher avec le Seigneur !
Mercredi 26 mars 2025
TOUT DONNER DONNER TOUT POUR TE SUIVRE
Paroles et musique :Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 27 MARS 2025
« Celui qui n'est pas avec moi est contre moi » (Lc 11, 14)
Méditation Pasteur Magalie Girard
Voilà un récit de guérison vraiment étonnant.
Le démons...ici c’est clairement, dès le début, la cause de la maladie. Il rend un homme muet. Jésus le chasse et la foule l’admire. On en ferait autant. Mais certains doutent, on en ferait autant aussi, n’est-ce pas ? Car comment comprendre ce que l’on ne peut pas expliquer ?
Ce qui est finalement plus étonnant et moins compréhensible c’est que certains cherchent à obtenir un signe de la part de Jésus.
Mais qu’attendent-ils de plus que ce qui vient de se passer ? De quel autre signe ont-ils besoin, vraiment ?
Ce qui gêne les détracteurs de Jésus n’est-ce pas plutôt une certaine concurrence ? « Jésus connaissait leur pensées » nous dit le texte.
Lui qui connaît bien la nature humaine comprend ce qui n’est pas dit derrière la remise en question des signes qu’il donne. Il entend l’inquiétude de perdre le pouvoir, de ne plus être reconnu pour une certaine puissance de guérison et, peut être aussi, une certaine complicité avec les démons dont la prolifération assure la notoriété des guérisseurs en tout genre. Ce qu’il questionne par ses dernières remarques : « celui qui n’est pas avec moi et contre moi » c’est la complicité que nous pouvons parfois entretenir avec ce qui est source de malheur, de division, de maladie. « Le monde est dangereux - aurait dit Albert Einstein - non pas à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire »
Avec le grand savant nous pouvons reconnaître notre propre complicité voire notre fascination ou seulement notre apathie devant le mal même lorsqu’il agit sous nos yeux. Ne restons donc pas observateur de ce qui apporte le malheur, la division et agissons au cœur des maladies et des aveuglements de notre époque.
Jeudi 27 mars 2025
QUELQU'UN FRAPPE À LA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 28 MARS 2025
« Le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur : tu l'aimeras » (Mc 12, 28b-34)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
On croit parfois que le premier commandement selon Jésus c'est d'aimer et on récite :
"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ta force, de toute ton intelligence."
Mais peut-on commander d'aimer et quel serait cet amour qui répond à un ordre ?
Si on lit attentivement le texte, on s'aperçoit que selon Jésus, le premier commandement ce n'est pas "aime", c'est "écoute" : "écoute Israël : "tu aimeras…"
Écouter ce n'est pas forcément entendre ni comprendre. Ce n'est pas non plus croire ou aimer. Il ne s'engage pas celui qui écoute. Simplement il accepte d'ouvrir ses oreilles et son intelligence à ce qui est dit. Et c'est après avoir compris qu'il pourra, s'il le veut, tenter de croire ou d'aimer.
Ici donc, le premier commandement, ce serait d'écouter une voix qui dit "tu aimeras…". Et "tu aimeras", ce n'est pas forcément un commandement, ce peut aussi être une promesse.
Écoute donc Israël, écoute Église du Christ qui entend ce qui fut dit à Israël, écoute cette voix cette voix qui annonce le jour, bientôt peut-être, où tu te sentiras prêt à le connaître et à l' aimer ce Seigneur, ton dieu. Pour le moment contente-ti d'écouter cette cette promesse.
Aussi ce premier commandement n'est pas très compliqué et c'est pour cela que c'est le premier, celui par lequel on commence.
J'écoute, Seigneur. Je crois entendre ce que tu dis. Mais dis nous à nouveau les mots de ton amour. amen
Vendredi 28 mars 2025
AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 29 MARS 2025
« Le publicain était devenu un homme juste, plutôt que l'autre » (Lc 18, 9)
Méditation Père Emmanuel Payen
« Qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé »
Telle est la parole que Jésus nous adresse aujourd’hui, en ce temps de Carême.
Jésus nous exhorte à l’humilité, à une attitude humble dans notre quotidien et jusqu’en notre prière.
Mais quelles sont les sources de l’humilité ?
D’abord une conscience lucide d’où nous venons, de qui nous avons reçu la vie ; nous sommes des terriens, nous ne sommes qu’une montagne de cadeaux ; qu’avons-nous que nous n’ayons reçu !...
Nous sommes des pauvres ; ce qui fait dire au psalmiste : « Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui »…
L’orgueilleux est celui qui se croit grand, fort et invincible.
Au contraire, le publicain de l’Evangile se reconnaît petit et pêcheur, devant lui-même
et devant Dieu.
Notre véritable grandeur, c’est d’être devenu, par notre baptême, frère ou sœur de Jésus, avec cette vocation à devenir serviteur comme lui, qui n’a rien retenu du rang qui l’égalait à Dieu, mais s’est fait serviteur de tous,
Celui qui lave les pieds de ses disciples.
Celui qui donne sa vie jusqu’à l’extrême en mourant sur la Croix.
Prenons vraiment au sérieux l’humilité de Dieu.
Contemplons son visage, retenons ses paroles, adorons-le présent et agissant au cœur de notre monde jusque dans le mystère de l’Eucharistie, le pain partagé pour la vie de tous.
Que toutes nos relations soient habitées par cette vertu de l’humilité qui chasse l’orgueil.
Seigneur Notre Dieu, tu es venu pour les malades, et les pêcheurs, pour les pauvres et les humbles et non pas pour ceux qui se flattent d’être des justes.
Merci pour le pardon que tu donnes sans te lasser aux pêcheurs que nous sommes.
Seul Ton Amour est notre grandeur.
« Qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé »
Samedi 29 mars 2025
DONNE-MOI LA MAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 30 MARS 2025
« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie » (Lc 15, 1-3)
Méditation de l'évangile par Mgr Emmanuel Gobillard
La parabole d’aujourd’hui, est centrée sur le Père. On l’appelle à tort la parabole du fils prodigue. Mais notre seul salut, ce n’est pas de regarder le fils, mais de regarder le Père, c’est d’accepter de ne plus nous regarder nous-mêmes, accepter de nous convertir, de nous tourner vers le Père. Jésus s’adresse à deux populations différentes : les publicains et les pécheurs d’un côté, les pharisiens de l’autre, qui sont des gens pieux, qui accomplissent la parole de Dieu et qui suivent la loi mais ils comptent sur leur propre mérite pour être sauvés. Les deux groupes sont invités à se tourner vers le Père, à se reconnaitre pécheurs, pauvres, dépendants, mendiants de l’amour du Père, sinon ils ne peuvent pas être sauvés parce que les uns comme les autres risquent de compter sur leurs propres forces. Mais leurs propres qualités, aussi brillantes soient elles, ne les amèneront pas à la résurrection et à la vie éternelle. Seul Dieu peut les sauver. La reconnaissance de cet état de fait est pour eux la porte d’entrée du mystère du salut qui entre et pénètre en eux par l’amour du Père. Dans l’art nous avons un bel exemple d’illustration de cette parabole de l’enfant prodigue. C’est l’icône de Rembrandt que nous avons tous en mémoire où le centre du tableau, c’est le Père.
A propos de ce tableau, j’ai trouvé un commentaire d’un prêtre qui s’appelle Paul Baudiquey et que je voudrais vous lire.
« II faut misère et parfois même profonde misère pour avoir cœur. Et d'une patience qui attend, et d'une attente qui écoute, naît le dialogue insurpassable. Notre assurance n'est plus en nous, elle est en celui qui nous aime.
Accepter d'être aimé... accepter de s'aimer. Nous le savons, il est terriblement facile de se haïr ; la grâce est de s'oublier. La grâce des grâces est de s'aimer humblement soi-même, comme n'importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ.
Encore faut-il avoir appris ce que tomber veut dire, comme une pierre tombe dans la nuit de l'eau ; Ce que veut dire craquer, comme un arbre s'éclate aux feux ardents du gel, sous l'éclair bleu de la cognée. Que peuvent savoir de la miséricorde des matins, ceux dont les nuits ne furent jamais de tempêtes et d'angoisses ?
Que nous soyons dans l'inquiétude, le doute et le chagrin,
Que nous marchions, le cœur serré, dans la vallée de l'ombre et de la mort !
Que nos visages n'aient d'autre éclat que ceux, épars, d'un beau miroir brisé...
Un amour nous précède, nous suit, nous enveloppe...
L'inconnu d'Emmaüs met ses pas dans les nôtres, et s'assied avec nous à la table des pauvres... Les vrais regards d’amour sont ceux qui nous espèrent. »
Demandons au Seigneur la grâce de nous apprendre ce regard, ce regard qu’il a lui-même vers son Père, regard éternel et miséricordieux, tendre et compatissant, apprendre ce regard pour ne pas avoir peur d’être comme des enfants, capables de l’embrasser, de nous précipiter dans ses bras et cela nous pouvons le faire à chaque instant car nous avons toujours besoin de lui. Demandons au Seigneur la grâce de maintenir en nous le désir de sa présence et de nous donner la force de nous agenouiller devant lui pour recevoir son amour.
Dimanche 30 mars 2025
L'ENFANT PRODIGUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 31 MARS 2025
« Va, ton fils est vivant » (Jn 4, , 43)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
Après un passage en Judée, voici donc que Jésus revient en Galilée, via une brève étape en Samarie. La Galilée, c’est sa terre d’appartenance, là où il a effectué son premier signe à Cana, lors de noces. Jean nous donne à connaître un deuxième signe : la guérison d’un enfant. Soyons d’abord attentifs à cette importance que revêt pour Jésus l’enfant. Ce signe concerne la santé de l’enfant, l’enfant qui est fait pour vivre. Qu’importe le statut des parents de l’enfant, ce qui est essentiel pour Jésus, c’est l’enfant. Celui dont il est question ici est le fils d’un fonctionnaire royal, autrement dit un agent du roi Hérode, dont on ne peut dire qu’il entretient de bonnes relations avec Jésus. Qu’importe ! C’est la vie de l’enfant qui est en jeu : « Descend vite, avant que mon enfant ne meure ! » le supplie le fonctionnaire dont on ignore le nom. « Va, ton fils est vivant ! » lui répond Jésus. Et l’homme crut en la parole du Christ.
Et croire à la Parole, invite à se mettre en route. C’est fou l’énergie que donne à ce père désespéré la perspective de retrouver son enfant. Et c’est en prenant le temps d’interpréter ce signe, en reliant l’heure de la guérison de l’enfant à celle où a été prononcée la parole de Jésus, qu’il asseoit sa foi, et la partage avec les gens de sa maison.
Puissions-nous aujourd’hui, à la manière du Christ, centrer notre attention sur les enfants qui ne vont pas bien, quels qu’ils soient, quelle que soit la position sociale de leur famille, et œuvrer de toutes nos forces à leur guérison. Comme nous aimons le chanter, c’est Noël chaque fois qu’on essuie une larme dans les yeux d’un enfant ! Oui, accueillir Jésus, c’est accueillir l’enfant !
Lundi 31 mars 2025
LIBRE ET VIVANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
AVRIL 2025
Suggestion "Prière du matin"
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Terminer par :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
MERCREDI 1er AVRIL 2025
« Aussitôt l’homme fut guéri » (Jn 5, 1-16)
Mercredi 1er avril 2025
JE CROIS EN TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 02 AVRIL 2025
« Comme le Père relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils fait vivre qui il veut » (Jn 5, 17-30)
Jeudi 02 avril 2025
IL Y A QUELQUE PART
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 03 AVRIL 2025
« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance » (Jn 5, 31-47)
Vendredi 03 avril 2025
JE SUIVRAI MON ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 04 AVRIL 2025
« On cherchait à l’arrêter, mais son heure n’était pas encore venue » (Jn 7, 1-2.10.14.25-30)
Samedi 04 avril 2025
IL EST NOTRE LUMIÈRE EN NOTRE NUIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 05 AVRIL 2025
« Est-ce de Galilée que vient le Christ ? (Jn 7, 40-53)
Dimanche 05 avril 2025
HAÏTI-2017
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 06 AVRIL 2025
« Celui d’entre-vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)
Lundi 06 avril 2025
TROUVER DANS MA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 07 AVRIL 2025
« Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)
Mardi 07 avril 2025
SAINT JOSEPH (2)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 08 AVRIL 2025
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS » (Jn 8, 21-30)
Mercredi 08 2025
SAINT JOSEPH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 09 AVRIL 2025
« Si le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres » (Jn 8, 31-42)
Jeudi 09 avril 2025
QUELQU'UN FRAPPE À LA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 10 AVRIL 2025
« Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour » (Jn 8, 51-59)
Vendredi 10 avril 2025
AVEC MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 11 AVRIL 2025n
« Ils cherchaient à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains » (Jn 10, 31-42 )
Samedi 11 avril 2025
C'ÉTAIT UN SI BEAU POÈME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 12 AVRIL 2025
« Afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 45-57)
Dimanchr 12 avril 2025
LA VÉRITÉ VOUS RENDRA LIBRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 13 AVRIL 2025
« Passion de notre Seigneur Jésus Christ " (Lc 23, 1-49)
Lundi 13 avril 2025
LA VIE CONTINUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 14 AVRIL 2025
« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour » (Lc 24, 35-48)
Mardi 14 avril 2025
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 15 AVRIL 2025
« L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois » (Jn 13, 21-33.36-38)
Mercredi 15 avril 2025
L'AMOUR EST PLUS FORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 16 AVRIL2025
« Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui il est livré ! » (Mt 26, 14-25)
Jeudi 16 avril 2025
COEUR PLEIN D'AMOUR, MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 17 AVRIL 2025
" Le tombeau vide et la foi des Apôtres" Jn 20, 1-9
HOMÉLIE DE MÉLITON DE SARDES SUR LA PÂQUE
L'Agneau sans défaut et sans tache
Bien des choses ont été annoncées par de nombreux prophètes en vue du mystère de Pâques qui est le Christ : à lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.
C'est lui qui est venu des cieux sur la terre en faveur de l'homme qui souffre ; il a revêtu cette nature dans le sein de la Vierge et, quand il en est sorti, il était devenu homme ; il a pris sur lui les souffrances de l'homme qui souffre, avec un corps capable de souffrir, et il a détruit les souffrances de la chair ; par l'esprit incapable de mourir, il a tué la mort homicide.
Conduit comme un agneau et immolé comme une brebis, il nous a délivrés de l'idolâtrie du monde comme de la terre d'Égypte ; il nous a libérés de l'esclavage du démon comme de la puissance de Pharaon ; il a marqué nos âmes de son propre Esprit, et de son sang les membres de notre corps.
C'est lui qui a plongé la mort dans la honte et qui a mis le démon dans le deuil, comme Moïse a vaincu Pharaon. C'est lui qui a frappé le péché et a condamné l'injustice à la stérilité, comme Moïse a condamné l'Égypte.
C'est lui qui nous a fait passer de l'esclavage à la liberté, des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, de la tyrannie à la royauté éternelle, lui qui a fait de nous un sacerdoce nouveau, un peuple choisi, pour toujours. C'est lui qui est la Pâque de notre salut.
C'est lui qui endura bien des épreuves en un grand nombre de personnages qui le préfiguraient : en Abel il a été tué ; en Isaac il a été lié sur le bois ; en Jacob il a été exilé ; en Joseph il a été vendu; en Moïse il a été exposé à la mort ; dans l'agneau il a été égorgé ; en David il a été en butte aux persécutions ; dans les prophètes il a été méprisé.
C'est lui qui s'est incarné dans une vierge, a été suspendu au bois, enseveli dans la terre, ressuscité d'entre les morts, élevé dans les hauteurs des cieux.
C'est lui, l'agneau muet ; c'est lui, l'agneau égorgé ; c'est lui qui est né de Marie, la brebis sans tache ; c'est lui qui a été pris du troupeau, traîné à la boucherie, immolé sur le soir, mis au tombeau vers la nuit. Sur le bois, ses os n'ont pas été brisés ; dans la terre, il n'a pas connu la corruption ; il est ressuscité d'entre les morts et il a ressuscité l'humanité gisant au fond du tombeau.
Vendredi 17 avril 2025
MON DIEU MON ÂME A SOIF DE TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 18 AVRIL 2025
« » (Mt 6, 1-6)
Samedi 18 avril 2025
I BELEIVE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 19 AVRIL 2025
« " (Lc 9, 22)
Dimanche 19 avril 2025
CREUSE SON CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 20 AVRIL 2025
« » (Mt 9, 14)
Lundi 20 avril 2025
TOUT HOMME EST JÉSUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 21 AVRIL 2025
« » (Lc 5, 27-12)
Mardi 21 avril 2025
JE SUIVRAI MON ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA