Ce SITE se veut être
un outil catéchétique, une démarche numérique de catéchèse pour rejoindre ceux
qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.
C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.
- CLIN DIEU -
PRIÈRE DU MATIN
La "Prière matinale" ou "Clin Dieu" est
un rendez-vous journalier de la Foi.
Un rendez-vous avec la grâce.
Prier c'est rester en contact avec Dieu, c'est lui faire confiance.
NOVEMBRE 2024
Suggestion "Prière du matin"
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Terminer par :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
MERCREDI 20 NOVEMBRE 2024
" Pourquoi n'as-tu pas mis mon argent à la banque ? " (Lc 19, 11)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Pour cette parabole, le texte de Luc s’appuie sur un événement qui reste gravé dans les mémoires ; en l’an 4 avant notre ère, Archélaüs était parti à Rome pour se faire donner la royauté sur la Judée. Une délégation qui n’en voulait pas avait navigué aussi vers Rome. A son retour, il avait fait exécuter les contestataires. Luc insère la parabole que nous connaissons dans le souvenir de cet événement. Au cœur de cette parabole, deux manières de se situer pendant l’absence de celui qui est appelé à devenir roi sont décrites. Les premiers serviteurs accueillent cette somme et tâchent de faire fructifier ce qui leur est confié. Rappelons que la somme d’une mine équivaut au salaire de 100 journées de travail. Une somme nettement moindre que dans la parabole rapportée par Matthieu. Ce qui fait entendre un contraste démesuré entre la fidélité pour une somme relativement modeste et la récompense : l’administration d’autant de ville que de multiplication de la somme de départ : c’est un des points soulignés par ce récit. Le dernier serviteur à se présenter contraste avec tous ceux venus avant lui. Il parle. Et il ne parle pas de lui, mais de ce qu’il croit connaître de son maître. Tout cela pour cacher son inaction. A aucun moment, il n’a pris au sérieux le geste de cet homme qui lui a confié une part de son argent. Il ne se l’ai jamais approprié. Nous pouvons alors comprendre la parole finale : à celui qui n’a rien, on ôtera même ce qu’il a. De fait, il a vécu comme s’il n’avait pas cette somme. Mais pour l’homme noble, il en était bien le possesseur. On peut donc le lui enlever. Ce serviteur a vécu comme n’ayant rien reçu. Et tout cela par peur. Comme si Dieu était semblable aux personnages puissants, comme Archélaüs. Cette petite parabole nous interroge sur notre confiance en Dieu comme sur l’accueil de ce qu’il nous confie. Où en sommes-nous ? Avons-nous peur de mal faire ? De ne pas correspondre à ce que nous croyons être ses exigences ? Ou bien, fort d’une confiance en celui qui nous fait confiance, accueillons-nous véritablement ce qu’il remet entre nos mains : la création, la paix, l’accueil de chacune de ces créatures ? Fort de cette confiance, nous risquons-nous à faire fructifier ce qu’il nous a remis ?
Père, nous te déposons toutes les confusions, toutes les peurs qui peuvent nous habiter, et qui nous voilent ton véritable visage. Merci pour la confiance que tu nous fais. Qu’avec confiance, nous partagions ce que tu nous as donné.
Meercredi 20 novembre 2024
LE GOÊLAND
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 21 NOVEMBRE 2024
" Étandant la main vers ses disciples, il dit:"Voici ma mère et mes frères " (Mt 12, 46)
Méditation Père Bruno Millevoye
Comme hier, Jésus n’est pas très gentil avec ses interlocuteurs. C’est d’autant plus choquant, qu’il s’agit de sa famille, de ses proches. Nous le savons, nos relations familiales sont à la fois essentielles, un soutien mais également parfois pleines d’ambiguïtés jusqu’à être source d’épouvantables conflits, de haines, de ruptures. Nous pouvons sacraliser la famille autant que nous voulons pour nous rassurer, faire semblant. Une famille, ce sont des relations et comme toutes les relations humaines, elles sont marquées par le péché, le mal. Oui, il faut prendre soin de la famille à un titre particulier. La loi de Dieu nous engage à honorer notre père et notre mère. Mais cette même loi nous engage à écouter la parole de Dieu pour apprendre à faire sa volonté. Cette loi conditionne la précédente et c’est ce que Jésus rappelle, simplement. Il est la parole de Dieu qui nous permet d’apprendre à faire sa volonté. C’est sa parole qu’il faut honorer et pour cela l’écouter, librement. C’est cette liberté qui nous est donnée lorsque nous devenons frères et sœurs de Jésus. C’est cette relation choisie qui nous permettra de renouveler nos relations et les relatons familiales, non choisies, en particulier. Comme toutes relations humaines, nos relations familiales ont besoin d’être éclairées, approfondies, remises en cause. C’est ainsi qu’elles deviendront véritablement sacrées, c’est-à-dire source de paroles et de gestes ajustées, d’attention, de respect, de considération.
Jeudi 21 novembre 2024
LA VIE CONTINUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 22 NOVEMBRE 2024
" De la maison de Dieu, vous avez fait une caverne de bandits" (Lc 19, 45)
Méditation Père Emmanuel Pic
Vous avez fait de la maison du Seigneur une caverne de bandits !
Voilà une parole de Jésus qui résonne étrangement avec l’actualité de ces dernières semaines, où nous prenons brutalement conscience du besoin de purifier notre Église. Cette parole, elle est de toutes les époques : la maison du Seigneur, le peuple de Dieu, a sans cesse à se purifier pour être fidèle à ce que Dieu attend d’elle.
La parole de Jésus est d’autant plus forte, ici, qu’elle est suivie d’un acte d’une violence inhabituelle dans l’Évangile : le Christ expulse les vendeurs qui tiennent commerce dans le Temple en vendant la viande qui alimente les sacrifices.
Le récit de Luc, que nous venons d’entendre, est tout en sobriété. Les autres évangiles entrent davantage dans les détails de cette expulsion ; on y voit Jésus qui renverse les tables des changeurs de monnaie, qui chasse les marchands à coups de fouet… Luc, lui, n’insiste pas sur la colère de Jésus, et préfère mettre en avant autre chose : Jésus enseigne, et le peuple est suspendu à ses lèvres.
Quel chemin de purification, aujourd’hui, pour l’Église ? Quel chemin de conversion pour nous-mêmes – car il ne s’agit pas seulement de purifier l’Église, mais de nous convertir, de chasser de nos vies tout ce qui nous empêche d’être un temple saint, une maison de prière pour le Seigneur ?
Ce chemin de purification, pour Luc, est clair. Les gestes spectaculaires, les déclarations fracassantes, ne servent à rien. Ce qu’il faut faire, c’est se mettre à l’écoute de la parole de Jésus, comme ce peuple qui l’écoute à longueur de journée. Pour changer l’Église, il n’y a pas d’autre chemin que cette écoute attentive. Pour se convertir soi-même, pas d’autre possibilité que celle donnée par le premier commandement : « Écoute, Israël. » De la fidélité à la Parole dépendront toutes nos tentatives de purification et de conversion.
Vendredin 22 novembre 2024
L'AMOUR EST PLUS FORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 23 NOVEMBRE 2024
" Il n'ewt pas le Dieu des morts mais des vivants " (Lc 20, 27)
Méditation Père Sébastien Antoni
La résurrection quelle affaire ! Ce sera comment ? A quoi ressemblerons-nous ? vieux ? jeune ? malade ? avec des cheveux…. Oh les questions des sadducéens se retrouvent 2000 ans après… et le piège dans lequel ils étaient tombés également… le piège est de mal lire les Ecritures… Ce qu’elles disent c’est ceci : Nous ressusciterons parce que la puissance de Dieu nous ressuscitera. Elle atteste, en effet, cette puissance du Dieu qui crée et qui sauve. "Dieu n'est pas un Dieu de morts, mais de vivants". Si donc, lors de l'épisode du Buisson ardent, Dieu déclare à Moïse : "Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob", c'est que ces hommes, bien que morts, sont gardés en vie et en dialogue avec Lui, prêts pour la résurrection. De plus quand Dieu nous ressuscitera, il ne nous rendra pas la même vie, précaire et limitée, qu'auparavant, mais une vie entièrement nouvelle, qui sera une participation à la vie du Christ ressuscité, et donc une communion totale et définitive avec le Dieu vivant. La question des sadducéens, loin de désarçonner Jésus, lui a permis de jeter une lumière nouvelle sur la mort et la vie. Pour Jésus, la vie future de l'homme est déjà dans la vie de Dieu, et c'est parce que Dieu est vivant que nous vivrons avec lui. Dès lors, pour notre foi la résurrection est certaine, même si ses modalités sont encore entourées de mystère. Nous savons que tout l'homme vivra de la vie nouvelle inaugurée par la victoire du Premier-né, et quand des interrogations montent en nous touchant l'au-delà, notre seul recours est de regarder le Christ qui est venu et d'attendre le Christ qui viendra et qui vient.
Samedi 23 nvembre 2024
TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 24 NOVEMBRE 2024
" C'est toi-même qui dit que je suis roi " (Jn 18, 33)
Méditation Père Arnaud Alibert
Pilate fait face à Jésus. Pour l'un, le moment est politique ; pour l'autre, Jésus, c’est un moment de salut, pas seulement pour lui-même comme s'il s'agissait de sauver sa peau mais bien à la fois pour Pilate qui véritablement joue la sienne et pour l'humanité entière. L’évangéliste tient sa plume comme un pont suspendu au-dessus d’un ravin, qui nous fait passer du judiciaire au spirituel.
Comme dans tout procès, même si celui-ci n'a que les apparences de la justice, Pilate examine le grief. Mais le prévenu écarte cette question ; ce serait à Pilate de trouver ce qu’il a fait et non à lui de s’auto-accuser. Jésus récuse l’accusation et même le procès. Il n'est pas un sujet de l'empereur romain. Il n’a pas vocation à faire partie des chroniques de l’Empire. En revanche, si Pilate veut faire partie de l’histoire de Jésus, il doit non pas se mettre face à lui, mais derrière et, comme tout un chacun, le suivre.
Jésus propose à Pilate, et avec lui à tous, de sortir du piège du pouvoir et de la domination. Puisqu’en définitive, on ne se soumet qu’à ceux à qui ont appartient, Jésus choisit son appartenance et nous l’offre en partage. Son appartenance est double: il appartient au Royaume de Dieu, un Royaume qui n'est pas de ce monde, et il appartient à la vérité.
C'est pourquoi il est venu sans garde pour assurer sa sécurité. Il n'est pas venu pour croiser le fer avec Pilate mais pour le placer devant un grand défi, un vrai combat fait de noblesse et d’espérance : parmi toutes les voix qui se font entendre à lui, Pilate, extérieurement et intérieurement, laquelle va-t-il choisir d’écouter ?
Par la grâce de cet évangile de la Solennité du Christ Roi de l’univers, nous nous retrouvons dans la même situation. Quelle parole est bonne à entendre ? quelle est celle qui me fait vivre ? quelle sera ma maxime d’aujourd’hui ?
Bonne journée. Que le Christ règne dans nos cœurs.
Dimanche 24 novembre 2024
MON DIEU MON ÂME A SOIF DE TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 25 NOVEMBRE 2024
" Jésus vit une veuve misérable metre deux petites pièces de monnaie " (Lc 21, 1)
Méditation Père Arnaud Alibert
Jésus monte au temple. Nous sommes dans les dernières pages de l’Evangile autrement dit dans les derniers jours de sa vie.
Vient-il pour admirer les belles pierres et les somptueux portiques ? Oh que non ! Jésus sait que ces constructions sont vaines et que, comme les autres, un jour, elles tomberont.
Il ne vient pas non plus pour valider sa carte de croyant en allant au Temple selon la Loi. Jésus ne vient pas là pour se montrer mais pour prier. Comme il l’avait dit à la Samaritaine. « Les vrais adorateurs adorent en esprit et en vérité ». Les vrais adorateurs dont il est peuvent donc trouver Dieu de partout, y compris donc au Temple de Jérusalem. Pas moins bien, mais pas mieux non plus.
Oui, Jésus monte au Temple parce que tout le peuple y monte, des plus riches au plus pauvres. Lui qui va donner sa vie pour tous les hommes, il vient les prendre dans sa prière. Ce matin-là, le Temple c’est un peu l’arche de Noé dans les entrailles de Jésus.
Il y a là les riches qui acquittent leur tribu ; les pharisiens qui, de leur regard scrutateur, font régner la terreur de la loi. Et puis, petite perle de foi sertie d’humilité, il y a cette pauvre veuve, qui vient se confier à Dieu. En lui confiant sa richesse, elle lui confie toute sa vie.
Jésus en fait l’éloge à ses disciples. Il leur éduque le regard. Apprenez à voir les choses de Dieu. Ni les hauts monuments, ni les trésors rutilants, ni les dons somptueux, mais les cœurs affamés et confiants. Voilà ce qui ressemble à Dieu.
Alors, en ce jour où nous fêtons le dies natalis du père Emmanuel d’Alzon, fondateur des assomptionnistes, ma congrégation, un homme de foi qui renonça aux facilités de sa haute naissance pour servir de toutes ses forces l’Evangile, pourquoi ne pas murmurer une simple prière, comme celle de la veuve, inaudible aux oreilles des hommes mais reçue par Dieu : Seigneur, modèle-nous à ton image.
Bonne journée
Jeudi 24 octobre 2024
JE SUIVRAI MON ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 26 NOVEMBRE 2024
"Il n'en restera pas pierre sur pierre " (Lc 21, 5)
Méditation Père Arnaud Alibert
L’évangile de ce jour se déroule comme un scénario d’un blockbuster autrement appelé en français ancien qui ne me déplait pas, un film grand public avec effets spéciaux. Au début le calme et la beauté du Temple et très vite les envahisseurs, les premières destructions puis l’écroulement complet.
Notons juste au passage que ce n’est pas saint Luc qui s’est inspiré du cinéma d’Hollywood, mais l’inverse, et encore, de très loin.
Ce qui compte ici, c’est sans doute de remarquer que Jésus prend le soin de situer l’achèvement de l’œuvre de dieu dans un décor humain. Il ne parle pas d’un ailleurs vers lequel le monde serait parti, d’un à-côté du monde où les vérités ultimes seraient révélées, mais de choses que nous connaissons : les pierres du Temple, les guerres, les nations, les épidémies, les tremblements de terre.
Jésus n’est-il pas venu accomplir et non abolir, selon ses propres dires ? c’est donc à partir de notre monde que l’envol vers le Royaume aura lieu. Comment comprendre alors tous ces signes du ciel ? Ne pouvons-nous pas les voir comme les effets d’une remise à l’endroit de notre univers, selon le projet originel de Dieu. Certes, tout va aller sens dessus dessous comme lorsque l’on retourne une chaussette mais ce sera pour retrouver l’endroit. Il faut simplement présupposer que ce que nous vivons aujourd’hui est la chaussette à l’envers et que demain, en Dieu, elle sera remise à l’endroit.
Nos œuvres humaines, nos constructions, nos projets n’ont qu’une utilité relative. Ce qui fait le tissu du réel, c’est l’amour échangé, la qualité de nos relations, la foi avec laquelle nous nous engageons les uns pour les autres et envers Dieu. Tout ceci ne connait ni endroit, ni envers et ne sera pas susceptible d’effondrement.
Puissions-nous avoir la grâce aujourd’hui de sentir la force de nos liens. Bonne journée
Merccredi 23 octobre2024
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2024
"Vous serez détesté e tous à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu " (Lc 21, 12)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Nous pourrions nous dire que Jésus cherche à découragés ses disciples dans cette deuxième série d’instructions qu’il leur donne pour la mission. Jésus les exhorte à la prudence. Nous pourrions entendre la liste de ces difficultés de la mission en écho aux Béatitudes que nous trouvons au chapitre cinq du même évangile. Les Béatitudes débutent le premier discours de Jésus sur la montagne, discours où il enseigne les foules. Je cite un passage de ces béatitudes qui évoquent aussi les difficultés :
« Heureux êtes-vous lorsque l’on vous insulte, que l’on vous persécute et que l’on dit faussement contre vous toute sorte de mal à cause de moi. Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ; c’est ainsi en effet qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »
Les menaces et les persécutions y sont aussi présentes, elles sont à affronter avec Celui qui déclarait « heureux » à ceux qui accueilleraient et suivraient sa parole.
Les difficultés de notre passage du jour sont certainement à mettre en lien avec des difficultés qu’ont dû éprouver des membres de la communauté d’où vient cet évangile. Les difficultés vont très loin, elles vont jusqu’au meurtre, meurtre entre parents et enfants ! Ces difficultés que nous avons entendues font écho à notre aujourd’hui, à notre monde qui n’est pas sans conflits et sans désordre, à notre monde qui broient l’humain et défigure le vivant, un monde dont les ombres résistent à l’Evangile.
Cette série d’instructions est certes réaliste. Et si les difficultés et les résistances existent et sont réelles, la bonne nouvelle de l’Evangile se fera un chemin. Seul, l’Esprit du Père, l’Esprit de Dieu, maintiendra debout celles et ceux qui répondent à son appel. Les envoyés ne sont pas seuls, l’Esprit du Père est avec chacune et chacun d’eux
Mercredi 27 novembre 2024
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 28 NOVEMBRE 2024
"Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens,
jusqu'à ce que leur temps soit accmpli " (Lc 21, 20)
Méditation Père Emmanuel Pic
Les catastrophes que Jésus annonce ont déjà eu lieu. La ruine de Jérusalem, la destruction du Temple, sont des événements qui appartiennent à l’histoire, au passé, qui se sont même répétés à plusieurs reprises, avant et après Jésus. L’occupation de la Terre Sainte par les païens, c’est de l’histoire ancienne.
Mais la suite ne s’est pas déroulée comme prévu. Nous attendons toujours la venue du Fils de l’Homme, l’avènement du Royaume, la fin des temps. L’histoire a simplement continué son cours. Jésus s’est-il trompé ? Est-ce nous qui nous trompons, en comprenant de travers ses paroles ?
On peut comprendre tout cela de manière symbolique. Parler de Jérusalem, c’est une manière d’évoquer des guerres et des cataclysmes qui ne manqueront pas de se produire. Cet avenir n’est pas rose : « L’heure de la dévastation est arrivée ! », « Les puissances des cieux seront ébranlées ! » Qui a envie de vivre pareilles horreurs ? Si c’est cela la fin des temps, nous ne sommes pas pressés de la voir arriver.
Et puis, il y a le présent. Les heures difficiles n’appartiennent pas seulement au passé ou à l’avenir. Elles sont pour aujourd’hui. Notre monde et nos vies continuent à être secoués par des drames. Les guerres, les catastrophes naturelles, les épidémies, n’ont pas attendu Jésus pour se produire, et n’ont pas cessé depuis. C’est là que prend toute son importance la parole qui conclut ces annonces : « Redressez-vous, relevez la tête, car votre rédemption approche ! » Les épreuves du passé, celles de l’avenir, celles du temps présent, ne doivent pas être des prétextes au pessimisme et au désespoir. Elles sont, comme tout ce qui arrive dans notre vie, le lieu dans lequel nous faisons l’expérience de l’amicale proximité de Dieu. Aide-nous, Seigneur, à te rencontrer dans les moments difficiles de nos vies.
Jeudi 28 novembre 2024
DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 29 NOVEMBRE 2024
"Lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche " (Lc 21, 29)
Méditation Père Arnaud Alibert
La parabole du figuier est un moment de paix dans la lecture de l’Evangile de Luc. Posée au milieu du chapitre 21 tout entier tourné vers le destin apocalyptique des choses du monde, elle marque une pause.
On n’oublie certes pas que le monde est pris dans un tourbillon qui peut l’emporter à tout instant. Jésus le redit ici : « le ciel et la terre passeront » et il ne s’agit pas seulement de la succession des saisons. Mais il ne s’agit pas non plus d’une prophétie à la Nostradamus ; ce serait plutôt le rappel d’une évidence qui ne surprendra pas les sages. Seul dieu est éternel, pas le monde.
La grâce de cette parabole est de nous libérer de tout esprit païen ou matérialiste en matière de fin du monde. Oui, effectivement, les éléments du monde passeront, mais ce ne sera pas la fin. La grande disparition de tout n’est pas le but à atteindre de l’histoire.
En effet, Jésus a comme déposé à l’intérieur de l’enchainement historique des événements une promesse. Comme le bourgeonnement du figuier annonce l’été et le murissement des fruits, sa parole est le signe d’un « après » qui est la vraie finalité de ce que nous vivons. « Mes paroles ne passeront pas » dit-il le plus naturellement du monde.
Ces paroles que les disciples ont vu à l’œuvre, entrainant la guérison et le retournement de tant de personnes, ces paroles-là n’ont pas été les mots d’un jour. Elles ont changé la vie de ceux qui les ont reçues car elles portaient, et elles portent encore, toute la force de la Présence de Dieu à notre monde.
Or cette Présence est de toujours à toujours. « Le Royaume est proche » dit Jésus, formule qui semble dire qu’il en a toujours été ainsi et qu’il en sera toujours ainsi. Aujourd’hui même, nous allons marcher ou courir de ce matin jusqu’au soir, mais dans la foi nous le ferons en lisière du Royaume, comme on marche le long d’un verger dont on admire les fruits. Ce sont les fruits de l’Esprit, que nous pourrons comme disposer dans notre corbeille ce soir pour les présentés à Dieu en acte d’offrande.
Bonne journée à vous.
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Vendredi 29 novembre 2024
MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 30 NOVEMBRE 2024
"Aussittôt, laisssant leur filets, ils le suivirent " (Mt 4, 18)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
À chaque fois que j’entends ce récit, je suis saisi par la force de l’appel du Christ. Aussitôt laissant leurs filets, leur barque, leur père, ils le suivirent. C’est à un véritable changement de vie qu’ils sont invités, appelés à quitter le lac et ses poissons pour aller sur la terre à la pêche des hommes. Car c’est de l’avenir de l’homme dont il est question aujourd’hui.
Voici donc que Jésus choisit ses premiers disciples chez les pécheurs du lac. Car il est convaincu que les qualités premières de l’apôtre sont les qualités du pêcheur.
Il s’agit d’abord d’aller rejoindre les hommes là où ils vivent, au risque de quitter le confort de ses habitudes, comme le pêcheur sait quitter la sécurité de la terre ferme pour prendre la mer. Je songe pour ma part à mes premières expériences d’éducateur de rue, allant à la rencontre des grands adolescents qui squattaient les cages d’escalier de la cité dans laquelle je travaillais. Il s’agit d’apprendre à rejoindre la périphérie, comme ne cesse de nous exhorter notre pape François.
Il s’agit ensuite, comme le pêcheur qui scrute l’eau du lac, de prendre le temps d’observer, si l’on veut apprendre à connaître. Il faut du temps pour construire la relation.
Il s’agit enfin d’apprendre la patience. Et c’est dur parfois, pour le pêcheur, de ne pas céder au découragement lorsqu’il a passé de longues heures sans rien prendre ! Trop souvent, dans notre monde moderne, nous voulons apprécier l’efficacité à la rapidité des résultats obtenus. Jésus ne veut pas qu’il en soit ainsi chez ses disciples.
Alors, puissions-nous à notre tour, ce matin, répondre à l’appel pressant du Christ, à regarder, à prendre du temps et à persévérer sans découragement !
Samedi 30 novembre 2024
AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DÉCEMBRE 2024
Les couleurs traditionnelles des décorations de Noël sont le vert (symbolisant le pin), le blanc (la neige) et le rouge
(le cœur). Le bleu et blanc sont souvent utilisés pour représenter l'hiver, l'or et l'argent pour la lumière.
Joyeux Noël 2024
NOËL VOICI NOËL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 1er DÉCEMBRE 2024
" Le jour du Christ est proche : purifions-nous, portons un fruit de justice à la gloire du Père. Votre Sauveur vient, dit le Seigneur, je serai son Père, il sera mon Fils. " « Votre rédemption approche » (Lc 21, 25-28.34-36)
La fête de Noël est apparue dans le calendrier chrétien au IVème siècle à Rome. La date du 25 décembre fut choisie pour sa proximité avec le solstice d'hiver qui s'accompagnait depuis des temps immémoriaux de rites païens. En effet, une fois le solstice d'hiver passé, le jour croit jusqu'au solstice d'été. Ce phénomène naturel du jour qui l'emporte enfin sur la nuit a toujours fait l'objet de célébrations, mais il est évident qu'il s'accordait particulièrement bien avec la symbolique de la nativité.
La fête de Noël prit rapidement l'importance qu'on lui connait aujourd'hui, en raison de son caractère magique et émouvant. Ainsi, au Moyen-Âge apparurent les premières représentations théâtrales de la nativité, puis les crèches vivantes (avec Saint François d’Assise), firent leur apparition dans les églises, et enfin les petites crèches de santons arrivèrent dans chaque foyer.
Depuis plus de quinze siècles, les chrétiens ont coutume de fêter la naissance de Jésus le 25 décembre.
Si les célébrations se déroulent à cette date, seulement quelques jours après le solstice d'hiver,
ce n'est pas un hasard.
Cette fête de la nativité, du latin natalis, devenu nael en vieux-francique et, plus tard, « Noël » en français.
Mais ni le jour ni même l'année exacte de la venue du Christ au monde ne sont connus.
La fête de la Nativité ne fut instituée le 25 décembre qu'en l'an 354 de notre ère par le pape Liberius.
Mais pourquoi ce dernier choisit-il cette date-là, au tout début de l'hiver ?
Pour signifier la renaissance du Soleil, de la Lumière en nous chrétiens c'est Jésus.
Le passage de l'obscurité à la Lumière c'est le passage du mal au Bien.
Dimanche 1er décembre 2024
NOËL VOICI NOËL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 02 DÉCEMBRE 2024
« Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place au festin du royaume des Cieux »" ( Matthieu: 8, 5-11)
Histoire de la naissance de Jésus
L'Évangile selon Saint Luc nous raconte l'histoire de la naissance du Christ. Alors que Marie était sur le point d'accoucher, un recensement obligatoire fut décrété par l'empereur romain Auguste. Or, pour se faire recenser, il fallait retourner dans sa ville natale. Joseph entreprit donc de se rendre à Bethléem dont il était originaire, accompagné de Marie. Cependant, alors qu'ils étaient arrivés à Bethléem et que l'accouchement se rapprochait, aucun hôtelier ne voulut les loger, toutes les places étant déjà prises. C'est finalement dans une étable que le couple trouva refuge. Marie y mit donc au monde son premier-né, Jésus, l'emmaillota et le coucha dans la crèche, c'est-à-dire dans la mangeoire.
P.s : J’observeque Bethléem signifie « Maison du pain »
Une mangeoire c’est un réceptacle dans lequel est donnée la nourriture aux animaux. Jésus va devenir notre nourriture.
Lundi 02 décembre 2024
JOYEUX NOËL À BETHLÉEM
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 03 DÉCEMBRE 2024
« Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint » (Lc 10, 21-24)
Mardi 03 décembre 2024
JOYEUX NOËL À MES FRÈRES
Paroles et musique :
MERCREDI 04 DÉCEMBRE 2024
" Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains". (Mt 15, 29-37)
XVIe siècle Venez divin Messie
Voici une réussite d’adaptation d’une mélodie ancienne pour un chant de l’Avent. Cette musique, date du XVIe siècle. Elle est donc antérieure au texte. Cette musique choisie par l’Abbé Pellegrin pour son chant de l’Avent était à l’origine un air traditionnel français, XVI° siècle «Laissez paistre vos bestes», utilisé par Marc-Antoine CHARPENTIER drans sa Messe de Minuit pour Noël, dans lequel on invite les bergers à quitter leurs troupeaux pour chanter la naissance de Jésus.
C’est donc un noël traditionnel daté du XVIe siècle intitulé :
« Laissez paître vos bestes » qui va être utilisé par un premier auteur, l’abbé Simon-Joseph PELLEGRIN, (1663-1745) au XVIIIe siècle avec son nouveau titre « Venez, divin Messie ». D’après (És 4,14 ; Lc 2,4-14 ; Jn 3,16-18)
Le texte de «Venez, divin Messie», que l’on chante aujourd’hui
A été révisé au XXe siècle par les Pères Aimon-Marie ROGUET, dominicain, et Louis BARJON, jésuite, suite au concile Vatican II.
La comparaison entre les deux textes (Celui du XVI° et celui du XX°) nous apprend bien des choses sur l’évolution des mentalités et de la mobilité théologique. Dans la version originale nous sommes en complète perdition et Dieu est courroucé ! (Cela rappelle la polémique autour de « Minuit, chrétiens »). En résumé l’enfer est quasiment inévitable et le Salut bien incertain. Dans la version révisée il est heureusement question de l’Amour de Dieu pour les hommes (et non de Son courroux). Même la vision du Jugement dernier est orientée vers l’Amour que le Seigneur a annoncé le « Royaume des sauvés »
Venez divin Messie rappelle le temps d'attente du Peuple d'Israël avant la naissance du christ.
Ce chant est en même temps un Appel à Jésus-Christ présent dans l'Eucharistie.
Mercredi 04 décembre 2024
VENEZ DIVIN MESSIE
Paroles et musique :
JEUDI 05 DÉCEMBRE 2024
« Pour entrer dans le royaume des Cieux, il faut faire la volonté de mon Père » (Mt 7, 21.24-27)
1818 => Avec Douce nuit, sainte nuit nous sommes en 1818. Il y a plus de 200 ans, Douce nuit, sainte nuit était chanté pour la première fois à la veille de Noël 1818 dans l'église de la ville autrichienne d'Oberndorf bei Salzburg
Grâce à son message touchant et à sa mélodie facile à retenir, ce chant de Noël est devenu l’un des plus appréciés partout dans le monde.
La magie de Noël n’existerait pas sans la musique... et surtout sans le fameux Douce Nuit, traduit dans plus de 330 langues.
L’histoire du célèbre cantique « Stille Nacht » commence la veille de Noël 1818, dans un petit village des montagnes de l’Autriche, Oberdorf.
L’Abbé Joseph Mohr, curé de la paroisse, a écrit un poème intitulé
« Stille Nacht », qu’il voudrait bien mettre en musique pour la messe de minuit. Mais l’abbé n’est pas musicien, aussi demande-t-il a son ami Franz Grüber, instituteur et musicien à ses heures, de mettre son petit poème en musique.
Franz Grüber est organiste de la paroisse, mais comme l’orgue est tombé en panne cependant, c’est un arrangement pour guitare qu’il écrit pour le petit poème.
C’est ainsi que le soir du 24 décembre 1818, les habitants ont entendu pour la première fois Douce Nuit.
Douce Nuit est traduit dans plus de 300 langues et dialectes, et a été enregistré par de nombreuses stars… Dalida, Gérard LENORMAN, Céline DION ou Roch VOISINE, pour sa version française.
Nat King COLE ou Mariah Carey, Elvis PRESLEY côté anglophones…
On retrouve aussi ce chant au cinéma, notamment dans le film français Joyeux Noël, sorti en 2005, qui retrace la trêve hivernale, en pleine période de Noël, des soldats allemands, français et écossais en plein Première Guerre mondiale. Les trois camps partagent un moment de communion autour de chants de Noël traditionnels, une histoire vraie.
Assez curieusement, alors que la musique de presque tous les chants traditionnels de Noël a été déformé, celle du Stille Nacht est demeurée pure dans sa forme et sa structure.
Fait remarquable, le Stille Nacht qui est d’origine Chrétienne à été adopté par plusieurs autres religions ; On le chante même dans les Temples Boudistes.
Jeudi 05 décembre 2024
DOUCE NUIT, SAINTE NUIT
Paroles :’Abbé Joseph Mohr
et musique Franz Grüber
VENDREDI 06 DÉCEMBRE 2024
" Croyant en Jésus, deux aveugles sont guéris. (Mt 9, 27-31)
Textes liturgiques (année A) : Sg 6, 12-16 ; Ps 62 (63) ;1 Th 4, 13-18 ; 1 Th 4, 13-14 ; Mt 25, 1-13
Il s’agit de nos rencontres avec le Seigneur, aussi bien ces rencontres au long de notre vie que l’ultime rencontre avec lui au terme de notre existence personnelle, dans la mort ou au terme de l’histoire.
Dans le livre de la Sagesse écrit avant la venue de Jésus Christ, la Sagesse est personnifiée. Resplendissante, elle se laisse contempler par ceux qui l’aiment et se laisse trouver par ceux qui la cherchent, qui pensent à elle et vont jusqu’à veiller à cause d’elle. Mais elle est aussi elle-même à la recherche de ceux qui la cherchent ; au détour des sentiers, elle leur apparait avec un visage souriant. Que mettre sous ce visage ? Dans le Nouveau testament, la Sagesse prend le visage de Jésus Christ. C’est lui la sagesse au sens le plus plein du terme, sagesse de la vérité de la vie dans sa relation à Dieu et aux hommes. S’il en est ainsi, nous n’échappons pas à la question. Quelle place tient Jésus Christ dans nos pensées ? Lui nous cherche, et nous ? Ai-je le désir de le connaitre, de m’unir à Lui ?
La prière du psaume répétée humblement, avec attention et amour, peut m’aider en ce sens. Dieu tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube, mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride altérée, sans eau. Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire. Ton amour vaut mieux que la vie, tu seras la louange de mes lèvres.
Saint Paul, lui, se réfère plus précisément à l’ultime rencontre avec le Seigneur lors de sa venue annoncée par l’Ecriture pour la fin des temps. Pour exprimer que cette venue, mystérieuse pour nous, concernera la communauté humaine et lui sera manifeste, l’apôtre recourt à des images et à un scénario classique dans la littérature juive de l’époque. Le Seigneur descendra lui-même du ciel, il viendra à notre rencontre, il viendra nous chercher, tous. Ceux qui seront déjà morts ressusciteront en premier et ceux qui seront encore vivants, - Paul se met parmi ceux-là -, seront emportés à la rencontre du Seigneur. Celle-ci aboutira à un résultat qui doit nous consoler de toute mort : que nous soyons vivants ou déjà morts lors de cette ultime venue du Seigneur, de toute façon nous serons pour toujours avec lui. Nous, c’est un collectif, ensemble, nous serons une communauté de sauvés qui vivra pour toujours avec le Seigneur. Une éternelle communion de vie entre nous et avec le Seigneur. Voilà ce qui nous attend, ce sur quoi s’ouvrira la fin des temps. En quelques mots, saint Paul nous dit l’essentiel de ce que sera notre vie dans la plénitude du Royaume, au ciel, après avoir franchi les portes de la mort. On comprend qu’il ajoute : « Réconfortez-vous les uns les autres avec ce que je viens de vous dire ».
Dans l’Evangile il est aussi question de la rencontre avec le Seigneur qui vient jusqu’à nous pour un évènement heureux, symbolisé par des noces. Mais le point d’attention se déplace pour se porter sur la nécessité de nous préparer sérieusement à cette rencontre ; il s’agit bien d’être prêt à tout moment, car le Seigneur tarde à venir et l’on ne sait pas à quel moment il arrivera, que ce soit celui de notre mort ou celui de son retour à la fin des temps. La finale le dit en très clair : « Veillez donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure ». En dehors de ce point précis, la parabole est difficile à interpréter ; en fait elle donne lieu à des interprétations fort différentes. Le royaume des cieux est comparable à dix jeunes filles invitées à des noces. De quelles noces s’agit-il ? Que représentent ces jeunes filles invitées ? Et qu’il est étrange leur comportement ! Comme l’époux va venir de nuit, et on ne sait pas quand, elles ont toutes pris une lampe à huile pour pouvoir l’accueillir dans la lumière. Mais cinq d’entre elles n’ont pas pris d’huile en sorte que lorsque l’époux arrive enfin, elles sont incapables de l’accueillir. La traduction liturgique est très gentille en parlant de jeunes filles « insouciantes » distinguées des « prévoyantes ». En fait le texte de l’évangile dit de manière plus juste : jeunes filles « insensées, sottes ». Quel sens y avait-il en effet à prendre des lampes à huile, sans huile ? Les autres sont dites « sensées, avisées », mais que représente cette fameuse huile qu’il faut avoir en provisions pour être prête à accueillir l’époux ? On peut lui donner un sens spirituel et y voir le signe de la charité ou celui de la foi ou selon une signification habituelle dans les écrits juifs, les bonnes œuvres ?
Le plus clair et le plus important est donné en finale. Veillez-donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure sans qu’il soit dit en quoi consiste précisément cette veille qui ne dispense pas de dormir comme l’on fait les jeunes filles prévoyantes. Qu’il s’agisse de notre rencontre avec le Seigneur à la fin des temps ou de celle qui aura lieu au jour de notre mort, tenons-nous en éveil pour accueillir celui qui dans sa bonté vient jusqu’à nous pour nous introduire dans le Royaume. Que notre cœur et notre pensée n’oublient pas de se tourner dans l’espérance vers cette rencontre du Seigneur. Oublier cette perspective serait folie, bêtise…. Mais comment l’oublier si nous aimons le Seigneur. De fait, la parabole nous pose une question. Est-ce que le Seigneur nous intéresse ? Avons-nous le désir de le rencontrer dans la pleine lumière ? Et s’il me semble que ce désir n’est pas vivant, je n’ai pas à me décourager mais à demander avec confiance à l’Esprit Saint qu’il éveille mon amour de Jésus, mon frère et mon Seigneur.
A travers la parabole, j’entends une autre question. Car elle a aussi une résonance apostolique en nous demandant de veiller, personnellement et en Eglise. Elle nous appelle à une attitude qui soit un signe pour les nombreuses personnes qui ne savent pas que, dans un regard de foi, la mort ne doit pas faire l’objet de crainte puisqu’elle est un passage vers la plénitude du Royaume. Le Seigneur Jésus, le premier né d’entre les morts, l’a traversée et nous y a précédés pour nous introduire dans son propre bonheur. Disciples de Jésus, nous avons vocation à être des lampes toujours allumées, pour témoigner d’une espérance inséparable de notre foi chrétienne.
fr. Dominique Sterckx - (Couvent de Paris)
Vendredi 06 décembre 2024
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 07 DÉCEMBRE 2024
« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion » (Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8)
1847 Minuit chrétiens le 03 décembre 1847, dans la diligence de Paris, entre Mâcon et Dijon, Placide Cappeau, négociant en vins et poète provençal à ses heures, écrivait les paroles d’un noël, pour lesquelles il était fort loin de se douter un seul instant de l’immense succès qu’il obtiendra par la suite. C’était le curé de Roquemaure,(à 35km de Pont Saint Esprit) l’abbé Eugène Nicolas, qui l’avait prié de composer ce chant dans le cadre des manifestations culturelles et religieuses qu’il voulait organiser afin de recueillir quelques oboles pour le financement des vitraux de la collégiale Saint-Jean-Baptiste. Placide Cappeau, alors âgé de 39 ans, ancien élève des Jésuites au collège royal d’Avignon, après des études de droit à Paris était revenu s’installer dans son village natal afin de s’associer avec le Maire, Guillaume Clerc, dans un commerce de vins.
Roquemaure, port renommé de la région, spécialisé dans le commerce des vins de Côtes du Rhône, avait alors besoin de se doter d’un pont suspendu pour traverser le Rhône. L’ingénieur parisien Pierre Laurey était chargé de cette tâche. Pour l’heure il s’était installé dans ce lieu avec son épouse, Emily. Celle-ci, chanteuse, était en relation avec le compositeur Adolphe Adam, pour lequel elle avait interprété autrefois, en 1840 à l’Opéra-Comique, l’un de ses ouvrages en 3 actes, La Rose de Péronne, qui d’ailleurs ne fut pas heureux de l’aveux même de son auteur. C’est elle qui adressa les strophes de Minuit Chrétiens au compositeur, qui ne l’oublions pas, est considéré comme l’un des créateurs de l’opéra-comique français. Adam en fit la musique en quelques jours et, le 24 décembre 1847, à la messe de minuit célébrée dans la petite église de Roquemaure, Emily Laurey chantait pour la première fois le Noël d’Adam.
Samedi 07 décembre 2024
MINUIT CHRÉTIENS
Paroles :curé de Roquemaure
Musique :Placide Cappeau
DIMANCHE 08 DÉCEMBRE 2024
« Tout être vivant verra le salut de Dieu » (Lc 3, 1-6)
1886. Il est né le divin Enfant est un chant de Noël français. Comme pour de nombreux cantiques, la mélodie est inspirée d’une chanson folklorique profane. Au XVIIIe et au XIXe siècle, les autorités religieuses européennes n’hésitent pas à emprunter des airs populaires connus de tous, auxquels ils changent les paroles, souvent légères, dans le but de diffuser largement leurs messages divins.
Ainsi, la chanson Il est né le dinvin Enfant utilise la mélodie d’un air de chasse du XVIIe siècle intitulé La tête bizarde. Le texte, évoque la naissance du Christ.
La chanson est publiée pour la première fois en 1874 dans un recueil d’Airs de Noëls Lorrains collectés par l’organiste de la Cathédrale de Saint-Dié, Jean-Romain Grosjean. Léon Roques, ami de Debussy et Ravel, publie à son tour son harmonisation d’Il est né le divin Enfant en 1886.
Dimanche 08 décembre 2024
IL EST NÉ LE DIVIN ENFANT
Paroles
Musique mélodie est inspirée d’une chanson folklorique profane
LUNDI 09 DÉCEMBRE 02024
« Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat » (Lc 6, 6-11)
1842 Les anges dans nos campagnes Un noël languedocien ou Lorrain ? Ce chant est d’origine française (de Lorraine ou du Languedoc ?) et remonte au 18e siècle. L’auteur compositeur, qui demeure in connu, s’est inspiré du message adressé par les anges en Luc 2,8-20.
Il raconte l’histoire des anges venus annoncer la bonne nouvelle de la naissance de Jésus-Christ :
Lundi 09 décembre 2024
LES ANGES DANS NOS CAMPAGNES
Auteur compositeur, in connu
MARDI 10 DÉCEMBRE 2024
« Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu » (Mt 18, 12-14)
Glory alleluia : 1861 Chant patriotique de la guerre de Sécession, L'Hymne de bataille de la République
écrit par Julia Ward Howe en novembre 1861 et publié pour la première fois en février 1862 –
Glory, Glory, Alleluia Mes yeux ont vu la gloire
de la venue du Seigneur ;
Il piétine le vignoble où sont gardés les raisins de la colère ;
Il a libéré la foudre fatidique de sa terrible et rapide épée ;
Sa vérité est en marche.
Refrain:
Gloire ! Gloire ! Alléluia ! Gloire ! Gloire ! Alléluia ! Gloire ! Gloire ! Alléluia !
Sa vérité est en marche.
1984, Écrite par Leonard Cohen et passée inaperçue à sa sortie en 1984, la chanson devient un tube, dix ans après, quand Jeff Buckley la reprend dans son album "Grace". Hallelujah »
1974 À notamment été associé à la période de Noël grâce à Andy Williams (1974) ainsi qu'à la version française d'André Pascal, (1974) qui a eu un retentissement important dans le monde francophone.
Parce que chantée par Nicoletta sous le titre Glory Alleluia en 1974, par Sheila en 1975 et aussi par Céline Dion et Dorothée, sous forme de chanson de Noël.
Mardi 10 décembre 2024
GLORY ALLELUIA
Paroles Écrite par Leonard Cohen
Musique :Chant patriotique de la guerre de Sécession,
MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024
« Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11, 28-30)
Vienne la colombe : À Bethléem, à la naissance de Jésus, les anges ont chanté :
« Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. » Trente-trois ans plus tard, Jésus est ressuscité des morts et a prononcé ces paroles : « La Paix soit avec vous. Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. ». Voilà donc la Mission sublime qui a été confiée à chacun de nous : porter la Paix du Christ dans nos cœurs et dans nos maisons, afin qu’elle rayonne jusque dans toutes les parties du monde. »
La paix du Christ est particulière. Nous le savons par Jésus lui-même qui a dit à ses disciples : « Je vous donne ma Paix. Je ne vous donne pas comme le monde la donne. » (Jean 14 :27)
Mercredi 11 décembre 2024
VIENNE LA COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 12 DÉCEMBRE 2024
« Personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste » Matthieu (11, 11-15)
Dans la nuit de Noël : Le vrai sens de la fête de Noël ?
Cette fête célèbre le mystère de l'Incarnation (du latin in, « dans », et caro, « chair »). Les chrétiens fêtent ainsi Dieu qui se donne, aujourd'hui encore, à tous les hommes. Ils croient que Dieu "s'incarne" en l'homme, qu'il prend cette condition d'homme par amour pour lui.
Quelle est la signification de la fête de Noël ?
Naissance de Jésus-Christ.
Quelle est la vraie histoire de Noël ?
L'origine de la fête de Noël est plutôt romaine que grecque. En effet, les Romains avaient déjà des traditions religieuses autour du solstice d'hiver avant que soit instaurée la fête de Noël, mais ce sont également eux qui ont décidé de fêter Noël en tant que jour de la naissance du Christ
Jeudi12 décembre 2024
DANS LA NUIT DE NOËL
Paroles et musique : Jean Claude GIANADDA
VENDREDI 13 DÉCEMBRE 2024
" Ils n’écoutent ni Jean ni le Fils de l’homme. (Mt 11, 16-19)
Marie de Nazareth : L’Annonciation, est le jour où l’ange Gabriel a annoncé à Marie qu’elle serait la Mère du Sauveur. Cet événement, fêté le 25 mars – neuf mois avant Noël – inaugure l’accomplissement des promesses :"L’ange dit : “Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut" (Luc 1, 30-32).
Marie, fille d’Anne et de Joachim, est originaire de Nazareth en Galilée. Elle est alors fiancée à Joseph, charpentier de son métier, de la descendance du roi David. Marie, dans sa confiance absolue en Dieu, accepte le projet divin ; "Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole" est sa réponse à l’ange (Luc 1, 38).L’évangile lu à Noël situe cet événement dans l’histoire : "Or, en ce temps-là, parut un décret de César Auguste pour faire recenser le monde entier. Ce premier recensement eut lieu à l’époque où Quirinius était gouverneur de Syrie" (Luc 2, 1-2). Marie, enceinte, et Joseph se rendent donc tous deux en Judée pour le recensement, dans la petite ville de Bethléem, d’où est originaire la lignée du roi David.
Vendredi 13 décembre 2024
MARIE DE NAZARETH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 14 DÉCEMBRE 2024
" Elle est déjà venu et ils ne l'ont pas reconnu " (Mt 17, 10)
À Noël, la Vierge Marie devient notre modèle. Le modèle de tous les contemplatifs. Le jour de Noël, Marie devient la créature la plus proche de Dieu qui fut jamais, spirituellement et physiquement, tout en restant consciente du mystère incommensurable de l'événement de l'Incarnation. Ainsi, la mère du Christ est la patronne de tous les contemplatifs.
La contemplation c’est, se consacrer exclusivement, et uniquement à l’Essentiel, c’est-à-dire la proximité de Dieu.
Par notre baptême, nous sommes tous appelés à une vie d’union intime avec le Christ, une vie tournée vers le Père et irriguée par l’Esprit-Saint.
Le missionnaire est “un contemplatif en action”.
Samedi 14 décembre 2024
NOÊL MARIE DANS NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 15 DÉCEMBRE 2024
" Que devons-nous faire? " (Lc 17, 11)
Adeste fideles (en français : « Accourez, fidèles... ») est un hymne traditionnel chrétien en latin chanté durant le temps de Noël et qui remonte au XVIII° siècle. Son attribution est discutée mais la musique et les paroles semblent dues à l'Anglais John Francis Wade (né en 1710 ou 1711 et mort en 1786)
Ce chant nous fait contempler le Mystère de l’Incarnation.
Ce chant de Noël fut chanté dans les tranchées durant la trêve de Noël 1914.
Dimanche 15 décembre 2024
PEUPLE FIDÈLE
Paroles et musique :Anglais John Francis Wade
LUNDI 16 DÉCEMBRE 2024
" Évangile " (Mt 21, 23)
Il est difficile de se rendre quelque part pendant la période de Noël sans voir des étoiles suspendues aux lampadaires ou posées au sommet des arbres de Noël. L’étoile est l’un des symboles les plus reconnaissables de la fête. Elle représente l’étoile qui est apparue dans le ciel à la naissance de Jésus-Christ.
L’étoile a conduit les Rois Mages à Jésus (voir Matthieu 2:2 ) et nous rappelle de suivre la lumière du Sauveur tout comme les Rois Mages ont suivi la lumière de l’étoile pour le trouver.
C'est donc l'étoile qui a guidé les Rois Mages vers le lieu de naissance de Jésus-Christ à Bethlehem. L'étoile est donc un symbole religieux fort de l'annonce de la naissance de Jésus et donc de noël.
Lundi 16 décembre 2024
UNE ÉTOILE A BRILLÉ
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 17 DÉCEMBRE 2024
" Jésus, fils de David, fils d'Abraham " (Mt1, 1)
Le cereus, en bas latin, le cergium, est le flambeau obtenu par le trempage d’une mèche dans la cire.
Utilisé d’abord pour les actes profanes, il sera utilisé ensuite pour les actes rituels. On conservera celui du baptême.
Le rituel précise que sur l’autel ou à proximité on déposera de deux (messe ordinaire) à six chandeliers (grand’messe) supportant des cierges. (Seulement quatre durant le temps de l’avent.)
Tout le mois de l’avent est en fait un temps des lumières, où l’on brave la nuit et le froid dans l’attente du solstice, où l’homme cherche à allumer une lumière sur sa route.
Sens des bougies de la couronne de l’Aven
-La première bougie représente le pardon avec Adam et Eve
-La deuxième bougie représente la foi avec Abraham
-La troisième bougie représente la joie avec David
-La quatrième bougie représente la paix et la justice avec les prophètes.
Mardi 17 décembre 2024
ALLUMONS NOS BOUGIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 18 DÉCEMBRE 2024
" Jésus engendré en Marie, épouse de Joseph" (Mt 1, 18)
Le vrai sens de Noël : « Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté ! »
La Paix, un nouvel art de vivre ensemble
"L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »" (Lc 2, 9-14)
C'est à des bergers que les anges annoncent l'arrivée du Messie, dans la grande tradition biblique qui veut que ce ne sont pas les "grands" qui sont les premiers informés. Et quand les anges affirment "Paix sur la terre", ils annoncent que cette paix a lieu dès aujourd'hui. "Elle prend corps aujourd'hui dans nos vies et c'est ça qu'on fête : la présence de Dieu sur la terre", explique Clémence Rouvier. Avec tout ce qu'il y a d'universel dans ce message, dont tout le monde peut bénéficier. La naissance du Christ inaugure "un nouvel art de vivre ensemble", celui de l'amour et de la paix.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! », à ceux qui aiment la vérité et qui sèment la graine de l’amour par leurs actions.
Mais la paix sur la terre, objet du profond désir de l’humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s’affermir que dans le respect des « principes » de vie démontrés dans la vie de Jésus tels que les évangiles nous les rapportent.
Dans ce monde si violent, soyons des artisans de paix !
Mercredi 18 décembre 2024
VIENNE LA COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 19 DÉCEMBRE 2024
" L'ange Gabriel annonce la naissance de Jean le Baptiste " (Lc 1, 5)
Que représente l’étoile de Noël ?
Placée au sommet des sapins et au-dessus de la crèche, l’étoile est l’un des éléments emblématiques de la fête de Noël. Elle représente l’astre qui a guidé les mages jusqu’à Jésus nouveau-né à Bethléem. L’évangéliste Matthieu rapporte cet épisode : « Des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : “Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer” » (Matthieu 2, 1-6)
Cette étoile, venue d’Orient, le lieu du soleil levant, a été très tôt perçue comme un signe messianique. C’est ce dont témoigne, dès l’Ancien Testament, l’oracle du devin Balaam, prononcé en faveur d’Israël et contre les habitants de Moab : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nombres 24 ; 17).
Cette prophétie était considérée, par les juifs de l’époque de Jésus, comme annonçant la venue du Messie. D’ailleurs, lors des révoltes juives, vers 130 de notre ère, Siméon Bar Kokhba, un chef opposé à l’empereur Hadrien et tenu pour le Messie par certains, était surnommé « le fils de l’étoile ». Et dans l’Antiquité, une « bonne étoile » marquait la naissance d’un grand personnage.
L’étoile guidant les mages les mène à Jérusalem, la ville royale. S’ils décident de la suivre, c’est que l’astrologie était à cette époque une science répandue dans le bassin méditerranéen, quoique fort discutée. Après une halte chez le roi Hérode, les mages sont mis sur la piste de Bethléem, où, selon la tradition, devait naître le « nouveau roi d’Israël ».
L’évangéliste poursuit : « Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’Orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie » (Matthieu 2,9).
Jeudi 19 décembre 2024
ELLE BRILLE L'ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 20 DÉCEMBRE 2024
" Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils" (Lc 1, 26)
Les anges disent aux bergers : Il vous est né un sauveur qui est le Christ le Seigneur
On leur dit seulement : Vous trouverez un enfant emmailloté couché dans une crèche.
Dieu est tout-puissant, et cet enfant paraît la faiblesse même : Dieu est le maître de tous les biens, et cet enfant manque de tout : Dieu est impassible, et cet enfant est exposé aux douleurs et à toutes les incommodités de l’enfance.
Et malgré toutes ces oppositions que les sens, l’imagination et notre faible raison nous suggéreront, la foi nous fera confesser que Celui qui est dans un état si abject, est véritablement le Fils de Dieu.
Il est le Corps de Jésus-Christ. Cet homme-Dieu nous a dit, ceci est mon corps ?
L’Eucharistie est la crèche où l’on peut adorer le Verbe incarné,
a constaté vendredi matin le père Raniero Cantalamessa OFMCap, prédicateur de la Maison Pontificale.
Vendredi 20 décembre 2024
UN BOUT DE PAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 21 DÉCEMBRE 2024
" D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi " (Lc 1, 39)
Chrétiens, nous célébrons la naissance de Jésus, dans la nuit du 24 au 25 décembre.
Noël, c'est donc la fête de la Nativité de Jésus notre Sauveur.
Nous faisons la crèche comme un rappel... rappel des faits.
Les chrétiens estiment que Jésus est né entre l'an 7 et l'an 2 avant notre ère. Puisqu'Il est mort à 33 ans autour de l'an 30. Là aussi, la date précise de son décès n'est pas connue.
La résurrection donne lieu à une nouvelle fête religieuse la plus importante pour nous chrétiens : Pâques.
C'est sur la mort et la resurrection de Jésus Christ-Ressuscité, que repose toute notre Foi chrétienne.
Samedi 21 décembre 2024
DANS LA NUIT DE NOËL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 22 DÉCEMBRE 2024
" D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi " (Lc 1, 39)
Fête de Noël - fête de la Paix : « Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté ! »
Il vous est certainement arrié d'avoir au bout du fil quelqu'un qui en terminant l'entretien vous souhaite « bon Noël ! ».
C'est la perche tendue qu provoque la question : « et pour vous, que signifie Noël ? », « eh bien…des cadeaux pour les enfants… la fête… un bon repas… ». Alors vous vous empressez de lui rappeler simplement la venue de Jésus sur terre.
Noël :la naissance de Jésus à Bethléem. Les Anges ont annoncé par un chœur: « Paix aux hommes de bonne volonté ! ».
La Paix du monde est à puiser dans le cœur de chacun. Ganhi nous a laissé ce message: " La logique de la Paix commence par soi-même".
Pourquoi chercher dans les nuages, « pourquoi toujours fixer le ciel ? » comme à l’Ascension de Jésus (Actes 1, 11).
C’est avec l’eau de chacune de nos rivières que grossira le grand fleuve de la paix.
Dimanche 22 décembre 2024
NE CHERCHONS PLUS CETTE COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 23 DÉCEMBRE 2024
" Naissance de Jean Baptiste " (Lc 1, 57)
L’Étoile de Bethléem ou Étoile de Noël est le signe, qui dans l'Évangile selon Matthieu, annonça à des Mages Orientaux la naissance de Jésus et, selon la tradition chrétienne, les a guidés vers Jérusalem et Bethléem. En souvenir de cet événement, les crèches et sapins de Noël sont décorés d'une étoile.
Placée au sommet des sapins et au-dessus de la crèche, l’Étoile est l’un des éléments emblématiques de la fête de Noël. Elle représente l’Astre qui a guidé les Mages jusqu’à Jésus nouveau-né à Bethléem. L’évangéliste Matthieu rapporte cet épisode : « Des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : “Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer” » (Matthieu 2, 1-6).
Cette Étoile, venue d’Orient, le lieu du Soleil levant, a été très tôt perçue comme un signe messianique. C’est ce dont témoigne, dès l’Ancien Testament, l’oracle du devin Balaam, prononcé en faveur d’Israël et contre les habitants de Moab : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nombres 24 ; 17).
Cette prophétie était considérée, par les juifs de l’époque de Jésus, comme annonçant la venue du Messie. D’ailleurs, lors des révoltes juives, vers 130 de notre ère, Siméon Bar Kokhba, un chef opposé à l’empereur Hadrien et tenu pour le Messie par certains, était surnommé « le fils de l’étoile ». Et dans l’Antiquité, une « bonne étoile » marquait la naissance d’un grand personnage.
L’étoile guidant les mages les mène à Jérusalem, la ville royale. S’ils décident de la suivre, c’est que l’astrologie était à cette époque une science répandue dans le bassin méditerranéen, quoique fort discutée. Après une halte chez le roi Hérode, les mages sont mis sur la piste de Bethléem, où, selon la tradition, devait naître le « nouveau roi d’Israël ».
L’Évangéliste poursuit : « Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’Orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie » (Matthieu 2,9).
Est-ce pour cela que Noël est la fête de la lumière ?
La tradition chrétienne a largement commenté cette étoile comme étant le symbole même du fils de Dieu. Au IIe siècle, saint Ignace d’Antioche soulignera à quel point celle-ci était brillante, plus que tout autre astre. De même, à la fin du VIe siècle, Basile de Césarée et Jean Chrysostome insisteront sur son caractère exceptionnel. Quant à saint Ambroise, il voit dans l’étoile une image du Christ, capable de guider les hommes. En accord avec les prophéties, cet astre annonce la naissance de celui qui sera désormais la « lumière des peuples ». C’est ce qu’affirme Zacharie, le père de Jean Baptiste, cousin de Jésus, dans son cantique. Dans le Benedictus, repris chaque matin dans l’office des laudes, il proclame ainsi : « Grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort » (Luc 1, 68-79).
Il est donc logique que la thématique de la Lumière soit centrale dans les célébrations de la Nativité, d’où le choix de la date de cette fête dès les premiers siècles de l’Église.
L’évangéliste Luc ne donne pas de précisions sur la date de la naissance du Christ. Pourtant, vers l’an 330, Noël commence à être fêté à Rome le 25 décembre. Cette date correspondait à une fête païenne, celle du Sol invictus (« soleil invincible », en latin), L'adoration des Mages est traditionnellement célébrée à l'épiphanie (le 6 janvier) dans la chrétienté occidentale.
Dimanche 22 décembre 2024
JE SUIVRAI MON ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 24 DÉCEMBRE 2024
" Aujourd'hui vous est né un Sauveur " (Lc 2, 1)
Le premier acte créateur de Dieu fut de séparer «la lumière des ténèbres» (Gn 1,3).
Dieu est maître de la Lumière
Dimanche 22 décembre 2024
IL EST NOTRE LUMIÈRE EN NOTRE NUIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 25 DÉCEMBRE 2024
" Le Verbe s'est fait chair" (Jn 1, 1)
Seigneur
Fais de nous des veilleurs
En ce début de l’Avent , viens réveiller notre coeur alourdi, secouer notre torpeur spirituelle.
Donne-nous d’écouter à nouveau les murmures de ton Esprit qui en nous prie, veille, espère.
Seigneur,
Ravive notre attente, la vigilance active de notre foi afin de nous engager partout où la vie est bafouée, l’amour piétiné, l’espérance menacée, l’homme méprisé.
Seigneur,
En ce temps de l’Avent, fais de nous des veilleurs qui préparent et hâtent l’avènement et le triomphe ultime de ton Royaume, celui du règne de l’Amour.
« Préparez à travers le désert, le chemin du Seigneur.
Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits ! »
(Isaïe 40, 3-4).
Seigneur, ce temps de l’Avent,
Tu me le donnes
Comme un chemin à préparer.
Cette route est au cœur de mon cœur,
Ce lieu où je suis entièrement connue
De Toi seul, Dieu, mon créateur.
Viens me rejoindre dans mes terres arides,
Et mes déserts,
Ces moments où je me sens sec,
Alors que dans ma vie, c’est la nuit.
Aide-moi à aplanir la route pour Toi,
A combler les ravins de mes peurs
De mes échecs et de mes ruptures.
Donne-moi la simplicité d’un cœur d’enfant,
Pour ramener à leur juste mesure
Toutes ce qui me semble montagne d’impossible.
Que ton Esprit m’aide
A rendre simple et droit
Ce que la vie a rendu tortueux et difficile
Dans mes relations avec les autres,
Dans mon cœur et dans mon corps.
Viens Seigneur Jésus.
Viens sur notre terre
Regarde, Seigneur notre Dieu,
Ton peuple rassemblé.
Nous t’en prions, viens sur notre terre.
Accompagne-nous sur notre terre de relations,
Agis avec nous sur notre terre d’actions.
Viens habiter
Cette terre qui est la nôtre,
Cette terre de Dieu comme nous l’appelons.
Viens au cœur de nos questions, Viens au cœur de nos interrogations.
Viens aujourd’hui encore bousculer nos habitudes, Ouvrir nos horizons, fleurir nos déserts,
Pour qu’avec Jésus, ton Fils qui nous sauve,
Nous apportions nous aussi
Le salut à nos frères les plus humbles,
Les plus pauvres.
Amen.
Dimanche 22 décembre 2024
UNE LAMPE ALLUMÉE POUR REPRENDRE LA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2024
" Ce n'est pas vous quui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père" (Mt 10, 17)
Habiter la Confiance
Seigneur, Tu nous as donné Ton amour et la liberté, Tu nous as donné Ta confiance pour nous permettre de grandir et d’agir dans le monde.
Merci de nous mettre en chemin et de révéler par Ta lumière les beautés de la création et les talents de tous tes enfants.
Trouver Ta Présence
Seigneur, Tu nous confies une flamme, lumière de vie que nous pouvons voir scintiller dans le regard de nos frères et sœurs. Dans cette dignité présente en chacun d’entre nous, nous voyons le signe de Ton Amour.
Merci de la présence de Ton Esprit à nos côtés pour ensemble veiller sur cette flamme fragile, signe d’espérance au cœur de notre monde.
Aimer et se savoir aimé
Seigneur, la chaleur et la force de Ton amour sont si intenses que nous ne saurions les garder pour nous. Il est tellement grand qu’il nous dépasse et rayonne.
Merci de Te donner à nous à travers cette lumière venue de Bethléem, par elle nous devenons signe d’Evangile parmi nos frères.
Amen
Dimanche 22 décembre 2024
TROUVER DANS MA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 27 DÉCEMBRE 2024
" L'autre disciple courru plus vite que Pierre" (Jn 20, 2)
Méditation Père François Lestang
Il y a deux jours, dans la nuit de Noël, les bergers s’étaient empressés d’aller vers la mangeoire où reposait l’enfant nouveau-né. L’ange leur avait dit : « le Sauveur est né », et ils étaient accourus. Les bergers avaient fait confiance à la parole du messager, environné de lumière et des troupes célestes qui proclamaient la gloire de Dieu. Ils avaient raconté ce que l’ange leur avait dit, provoquant l’émerveillement de beaucoup.
En ce petit matin de la résurrection, au sortir de la nuit, deux des disciples courent vers le lieu où reposait le corps crucifié de leur maître. Il y a Simon-Pierre, le frère d’André, fidèle parmi les fidèles. Et puis il y a cet autre disciple, celui dont l’évangéliste ne nous dit pas le prénom. Il est seulement caractérisé par l’amour que Jésus a pour lui. La tradition y voit l’apôtre Jean, frère de Jacques. Cet autre disciple court plus vite que Pierre, peut-être à cause justement de cet amour dont il était aimé par Jésus. Quand on aime, comment ne pas courir vers celui qui nous aime, surtout si les nouvelles semblent inquiétantes ?
Une fois au but, il laisse la priorité à Pierre, et rentre après lui dans ce lieu si différent de la mangeoire. Ici, pas de vie, comme celle d’un nouveau-né enveloppé dans des langes, mais au contraire le silence de mort d’une absence, et des linges bien pliés. Celui qui est parti a même pris le temps de mettre les choses en ordre.
Alors, s’étant laissé précéder par un autre, et voyant, le disciple aimé de Jésus croit. Ce qui était annoncé comme « on a enlevé le Seigneur » devient, pour lui, « le Seigneur s’est relevé ». Sa vie désormais se passera à témoigner de ce qu’il a vu, de ce qu’il a cru.
Seigneur, donne-moi d’accueillir en ce matin le témoignage de tes apôtres, qui me précèdent, pour oser proclamer à tous ceux qui attendent cette bonne nouvelle que la vie s’est manifestée comme étant, définitivement, la plus forte.
Mardi 31 décembre 2024
SAIINT JOSEPH (2)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 28 DÉCEMBRE 2024
" Hérode envoya tuer tous les enfants à Bethléem" (Mt 2, 13)
Méditation Père Emmanuel Payen
La volonté de puissance provoque des massacres.
Ce fut vrai pour beaucoup de dictateurs, de rois ou d’empereurs…
Souvenons-nous de Néron, de Pol Pot, de Staline et d’Hitler.
A l’époque de Jésus, c’est Hérode le Grand qui « voyant que les Rois Mages l’avaient trompé, entra dans une violente fureur et envoya tuer tous les enfants de moins de 2 ans, nés à Bethléem et dans toute la région ». Ce fut le massacre des Saints Innocents.
Hérode le décide pour sauver son pouvoir, car les Rois Mages lui avaient annoncé la naissance d’un futur roi pour Israël.
Le pouvoir ne se partage pas en dictature.
La règle, c’est la suppression des concurrents
On est vraiment très loin du Règne de Dieu proposé par les évangiles.
Jésus va être sauvé de ce massacre par l’annonce faite à Joseph : « Lèves-toi ; prends l’enfant et sa mère et fuis en Egypte. Joseph se leva dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Egypte. »
La Sainte famille prend la route de l’émigration.
Ils sont en danger de mort dans leur propre pays, alors ils fuient à l’étranger pour sauver leur vie.
Ils reviendront d’Egypte qu’après la mort d’Hérode.
Dès sa petite enfance, Jésus, né de Marie et conçu par l’Esprit Saint, Jésus vrai, homme et vrai Dieu, va connaître le froid de l’hiver dans le désert, la précarité des sans abri, accueilli ici par les bergers, rejeté par les riches, nourri par les pauvres et les petits.
Un jour, Jésus dira, en connaissance de cause « Celui qui accueille un enfant comme ce petit, c’est moi qu’il accueille » et ailleurs « Si vous ne devenez pas comme un petit enfant, vous n’entrerez pas dans la Royaume de Dieu. »
Seigneur Jésus, préserves-nous de toute volonté de puissance et augmentes en nous l’esprit de service et d’accueil, quand nous sommes sollicités pour aider des sans abri et des sans papiers
Mardi 31 décembre 2024
SAIINT JOSEPH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 29 DÉCEMBRE 2024
" Les parents de Jésus le trouvèrent au milieu des docteurs de la Loi " (Lc 2, 41)
Méditation Père François Lestang
Joseph le silencieux, Marie la douloureuse, Jésus le fils du Père. Chacun, à sa manière, obéit à Dieu. Joseph, dans la fidélité à la Loi, qui ordonne de monter en pèlerinage trois fois par an à Jérusalem. La route depuis Nazareth est longue, et les frais à engager pour résider une semaine dans la Ville sainte ne sont pas négligeables. Mais, année après année, Joseph vient se présenter devant le Seigneur, avec sa femme et son fils, sans dire la moindre parole.
Marie la douloureuse. C’est déjà au Temple, alors qu’elle venait présenter Jésus petit enfant, qu’elle avait entendu Syméon lui dire : « ton âme sera traversée d’un glaive ». Son enfant grandit, et voilà qu’il lui échappe, pour demeurer trois jours dans le Temple, sans la prévenir.
Jésus le fils du Père, qui dit ses toutes premières paroles dans l’évangile de Luc. On a beaucoup parlé de lui, mais voici qu’il prend la parole et déclare « il faut », ce même verbe qui reviendra sur ses lèvres avec les disciples d’Emmaüs. Il lui faut être, d’abord, « chez son Père », ou plutôt, si on suit le texte grec, il lui faut « être aux affaires de son Père ». Cela n’empêche pas qu’il redescende à Nazareth et qu’il y soit soumis à Joseph et à Marie, mais cette déclaration indique la priorité : être auprès, être attentif à la voix, aux affaires du Père des cieux.
Pour moi, en ce lendemain de Noël, que je sois dans le silence fidèle de Joseph, ou peut-être dans la souffrance de Marie, Jésus m’appelle à me tourner vers le Père, pour être comme lui attentif à faire, d’abord, sa volonté.
Mardi 31 décembre 2024
MAGNIFICAT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 30 DÉCEMBRE 2024
" Elle parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem " (Lc 2, 36)
Méditation Pasteur Magalie Girard
Anne est l’inverse de Marie : âgée, veuve elle est pourtant elle aussi pleine de confiance et de persévérance alors même que sa position sociale est une des plus difficile.
Elle porte un témoignage fort et public à propos de Jésus,
Elle est image de fidélité et de témoignage pour nous tous donc quelque soit notre situation sociale ou notre âge. Elle nous montre que, en matière de confiance, de persévérance et d’annonce de la bonne nouvelle quelque soit notre place dans la société et notre âge le Seigneur nous donne de pouvoir témoigner.
Sa vie pieuse et au service des autres nous disent qu’elle est à l’écoute du Seigneur et de ses frères et sœurs. Cette force ou cette capacité lui permet, malgré sa vie finissante et probablement sa vue déclinante de voir clairement et de comprendre ce qui est en train de se passer.
L’image de la personne âgée qui voit au-delà des apparences est une figure connue dans de nombreuses cultures comme permettant le passage d’information d’origine divine. Porteuse d’expérience et somme de sagesse elle est aussi mystérieuse et déroutante souvent pour celles et ceux qui l’entendent.
Anne la prophétesse ouvre ainsi une porte dans le quotidien banal de ceux qui l’écoutent en parlant d’un enfant comme la délivrance donnée par Dieu. Une brèche s’ouvre dans les esprits « et si c’était vrai » « et si c’était lui » ? Un début de questionnement qui peut mener à la conversion. Anne est cette passeuse de message qui nous entraîne à porter un regard nouveau sur le monde et sur nous-même en nous questionnant sur notre attente. Elle nous encourage à prendre part au changement déjà en route.
Parler de délivrance, témoigner de Jésus voilà ce que cela peut-être : l’ouverture d’une brèche dans le quotidien, la remise en question du connu et du banal pour faire naître la reconnaissance et l’espérance dans les cœurs qui sont autant de liens nouveau avec la vie et son Créateur, notre Seigneur !
Mardi 31 décembre 2024
AVEC MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 31 DÉCEMBRE 2024
" Le Verbe s'est fait chair " (Jn 1, 1)
Méditation Père Emmanuel Payen
En ce dernier jour de l’année 2024, nous écoutons le début de l’évangile de Saint Jean qu’on désigne du mot de « prologue ».
C’est vraiment le commencement de la grande Révélation Chrétienne qui accomplit la promesse de la première alliance et conduit à la connaissance du vrai Dieu.
Ce n’est pas par une invention des hommes ; c’est une Révélation donnée par l’Esprit-Saint pour que toute personne puisse devenir enfant de Dieu.
Dieu s’est fait homme, pour que l’homme devienne Dieu.
L’attente d’Israël est comblée par le Mystère de l’Incarnation, Dieu fait homme.
C’est la foi des chrétiens, la foi des disciples du Christ : Jésus né de Marie et de l’Esprit Saint à Noël, vrai homme et vrai Dieu, qui a vécu parmi nous jusqu’au don de sa vie, nous montre que la réussite de l’homme consiste en l’amour de son prochain et de Dieu qui est le seul vrai Ami des hommes.
Ce grand mystère de l’incarnation est la spécificité des chrétiens par rapport à toutes les autres religions.
Reconnaître en Jésus, le Fils de Dieu, source de toute vie, de toute lumière, de qui nous recevons le grand cadeau de l’Amour universel et le don de la Vie Eternelle.
En marchant sur les pas de Jésus, en écoutant sa Parole, nous sommes conduits par l’Esprit Saint à contempler Dieu, le Père, créateur de tout ce qui vit et existe.
Le Père, Dieu d’Amour et de miséricorde.
En cette veille du début de l’année 2025 où nous pourrons nous adresser beaucoup de bons vœux, que le Seigneur nous inspire pour nous souhaiter mutuellement une foi plus enthousiasmante, plus généreuse et plus joyeuse, pour la gloire de Dieu et le Salut du monde.
Mardi 31 décembre 2024
CHERCHER AVEC TOI DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA