Ce SITE se veut être
un outil catéchétique, une démarche numérique de catéchèse pour rejoindre ceux
qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.
C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.
- CLIN DIEU -
PRIÈRE DU MATIN
La "Prière matinale" ou "Clin Dieu" est
un rendez-vous journalier de la Foi.
Un rendez-vous avec la grâce.
Prier c'est rester en contact avec Dieu, c'est lui faire confiance.
JUILLET 2024
Prière du matin
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Terminer par :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
MARDI 02 JUILLET 2024
" Jésus debout menaça les vents et les mers, et il se fit un grand calme " (Mt 8, 23)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Dans l’évangile de ce jour, la panique gagne les disciples avec la tempête et la véhémence des vagues qui recouvrent la barque : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus ». Il faut bien reconnaître que nous-aussi, nous sommes parfois aussi assaillis par la force des vents contraires, les contrariétés, les hostilités.
Car suivre le Seigneur, à la suite des disciples, c'est accepter de ne pas avoir ici-bas de lieu de repos. Les disciples, et nous à leur suite, sommes avec Jésus dans la barque de l’Eglise, si souvent ballotés. Mais notre foi est petite et souvent submergée par les assauts, aussi la peur prend le dessus. Nous nous sentons perdus et Jésus nous semble comme absent. Nous crions vers Lui : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus ». Ecoutons alors Jésus nous répondre : « Hommes de peu de foi, pourquoi avoir peur » …. Les disciples pensaient réveiller Jésus, et c’est Lui qui réveille leur foi !
Les épreuves que traversent notre monde ne manquent pas. Nous sommes encore marqués par celle du Covid 19, et maintenant par cette guerre en Ukraine, presque à notre porte. L’Eglise n’a pas toujours témoigné de son plus beau visage ces derniers temps. C’est chaque fois une épreuve, mais aussi une opportunité. Chaque combat nous amène à faire un discernement – ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas ; ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Puissent ces épreuves nous amener à réfléchir et agir en vue d’une Eglise plus sainte et d’une société plus juste, plus respectueuse de l’autre mais aussi de la nature à laquelle nous appartenons.
Donne-nous Seigneur de ne pas nous laisser envahir par le doute, la peur, les hostilités. Tu nous as dit : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20) mais aussi que Tu es « vainqueur du monde » (1Jn, 5,5). Notre combat est ton combat, et en Toi nous sommes vainqueurs.
N'AYONS PAS PEUR
Mardi 02 juillet 2024
N'AYONS PAS PEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 03 JUILLET 2024
" Mon Seigneur et mon Dieu ! " (Jn 20, 24)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Thomas ne voulait pas admettre les rumeurs autour de la personne de Jésus-Christ suite à sa mort : Il est apparu à certains, Il en a rejoint d’autres …. « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je n'y croirai pas » : somme toute, une telle requête n’est-elle pas normale ? En effet, serait-il bien raisonnable d’engager toute sa vie à la suite de ce prétendu ressuscité sans un minimum de garanties ?
Ce qui est touchant c’est que Jésus va consentir à cette demande de Thomas. Et le Ressuscité va se manifester à lui. En invitant son Apôtre à avancer la main et à la mettre dans son côté et à l’endroit des clous, il va bien lui donner une « preuve » tangible de sa résurrection. Mais en même temps, il lui intime de cesser d'être incrédule et de devenir croyant. Thomas peut alors accueillir la grâce et prononcer dans l'Esprit la plus belle profession de foi des évangiles : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ». L’Esprit Saint lui a donné de reconnaître en Jésus, le Fils de Dieu, vainqueur du monde.
PEUPLES CHANTEZ SON NOM
Mercredi 03 juillet 2024
PEUPLES CHANTEZ SON NOM
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 04 JUILLET 2024
" Les foules rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes" (Mt 9, 1-8)
Méditation Père François Lestang
Chaque fois que j’entends cet évangile, je suis surpris par ses derniers mots. Après avoir vu Jésus affirmer face aux scribes son autorité sur le péché, et après la guérison spectaculaire de l’homme paralysé, j’aurais attendu que les foules se prosternent devant Jésus, reconnaissant sa divinité, car Dieu seul pardonne.
Dans la Bible hébraïque en effet, il est impressionnant de remarquer que le verbe « pardonner » n’a que Dieu comme seul sujet, tout comme le verbe « créer » d’ailleurs. Serait-ce à dire que le pardon est comme une nouvelle création ? En tout cas, si l’on parle de péchés, c’est bien de transgression contre la loi de Dieu qu’il s’agit, loi écrite dans la Torah ou au fond des cœurs, et c’est l’affaire de Dieu que de pardonner
Or les derniers mots de notre évangile de ce jour sont « les foules rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes », et non pas « au fils de l’homme ». On a ici un pluriel là où j’attendais un singulier : c’est donc que, selon notre évangile, ce qui est donné à Jésus ne lui est pas réservé, mais est aussi disponible pour tous ceux, qui comme lui, accueillent le royaume.
C’est bien d’ailleurs ce que Jésus dira à ses disciples dans ce même évangile, au sein du discours sur la vie communautaire : le pouvoir de lier et de délier n’est réservé ni à Jésus ni au seul Pierre, mais il est disponible pour tous les membres de l’assemblée, et à utiliser encore et encore, avec surabondance.
Alors, si ce pouvoir est donné non seulement à Jésus, mais à Pierre et à tous les disciples, il m’est aussi donné, à moi qui entends ce matin cet évangile, à moi qui crois en cette parole. Il m’est donné pour que je l’exerce, pour que je parle à ceux autour de moi qui sont paralysés et que je leur ouvre un chemin de liberté, dans leurs corps comme dans leurs esprits. Seigneur, augmente en moi la foi, et montre-moi où tu m’appelles à être, à ta suite, artisan de réconciliation et de résurrection.
JE CROIS EN TOI
JE CROIS EN TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 05 JUILLET 2024
"Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin.
Je veux " (Mt 5, 20)
Méditation Père François Lestang
« Qui se ressemble s’assemble », nous dit la sagesse populaire. C’est bien ce que les pharisiens de notre évangile paraissent penser. Si Jésus laisse s’assoir à sa table des personnes dont le comportement est répréhensible, aux yeux des hommes ou aux yeux de Dieu, c’est probablement que lui aussi, au fond, n’est pas si remarquable qu’il le paraît. Après tout, comme l’écrit à la communauté de Corinthe un pharisien appelé Paul, « les mauvaises compagnies corrompent les mœurs ». Donc, si l’on veut marcher selon les voies de Dieu, il convient de se séparer de ces gens-là.
Sauf que, pour Jésus, la logique est à l’inverse : il ne s’agit pas de se séparer, de se protéger, d’avoir peur, mais tout au contraire de rassembler, de s’exposer, de faire confiance à l’œuvre de vie que le Père lui a confiée. Cette œuvre, elle porte le beau nom de miséricorde, de cette faveur imméritée qui manifeste à quel point Dieu est bon, à quel point il ne se résigne pas au malheur des hommes, à leurs maladies, corporelles ou spirituelles.
Par deux fois dans l’évangile de saint Matthieu, Jésus citera ce verset du prophète Osée : « c’est la miséricorde que je veux et non pas les sacrifices », et cela rappelle une des béatitudes : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ». Celles et ceux qui sont enfants du Père, comme Jésus, sont appelés à croire que la vie est plus forte que la mort, que la miséricorde est plus importante que le sacrifice, que nulle personne n’est hors-limite quand il s’agit de l’amour de Dieu.
Seigneur, tu sais que bien des fois je suis plus du côté des pharisiens que du côté de tes disciples, que je préfère la séparation et le jugement à la rencontre et à la miséricorde. Je t’en prie, convertis mon cœur et donne-moi, aujourd’hui, de rencontrer ces exclus que tu as déjà visités, et par lesquels tu veux me parler de ton amour.
SI SEULEMENT TU ÉTAIS LÀ
Vendredi 05 juillet 2024
SI SEULEMENT TU ÉTAIS LÀ
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 06 JUILLET 2024
"Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil
pendant le temps où l'Époux est avec eux ? " (Mt 9, 14)
Méditation Père François Lestang
Il y a, selon le livre de l’Ecclésiaste, « un temps pour chaque chose sous le soleil, un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; […] un temps pour garder, et un temps pour jeter, un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ». Il y a les six jours de la semaine où l’on travaille, et ce jour de shabbat dans lequel nous sommes, et où l’on s’abstient de travailler. Il y a des jours de jeûne, et des jours de fête, par exemple pour un mariage ou un jubilé de vie religieuse.
Le temps de la présence de Jésus avec ses disciples semble suspendre cette logique, ces alternances. Quand il est là, lui qui se présente comme l’Époux, le temps n’est qu’à la joie de sa présence. Il évoque du tissu, peut-être pour des vêtements de noce, ainsi que du vin, dont on sait qu’il signale les fêtes, notamment les mariages ; pensez aux noces de Cana et au drame de l’absence de vin !
Mais la qualité tant du tissu que du vin signalent que l’on est dans une nouveauté radicale, qui obligent à ne pas chercher à les associer à ce qui était avant, au risque de gâcher tant l’ancien que le nouveau.
Du point de vue spirituel, ces images nous invitent, à cause de la présence de Jésus, à sortir de nos habitudes, de ce qui a toujours été, à nous laisser dérouter par ce curieux individu qui apaise les tempêtes, pardonne les péchés, partage le repas des personnes mal considérées socialement ou religieusement. « A cause de lui », écrit l’apôtre Paul, « j’ai accepté de tout perdre ». De sorte, écrit-il aussi que « si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né ».
Et me voici, au matin de ce samedi : comment vais-je accueillir ce monde nouveau, cette nouvelle création, cet appel à vivre « en nouveauté de vie » ? Seigneur, viens renouveler mon intelligence et ma volonté, pour me réjouir de tes chemins déconcertants, pour goûter ton vin nouveau, dans la sobre ivresse de l’Esprit.
MARANATHA
Samedi 06 juillet 2024
MARANATHA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 07 JUILLET 2024
" Un prophète n'est méprisé que dans son pays " (Mt 6, 1-6)
Méditation Pasteur Nicole FABRE
Que représente la patrie de Jésus aujourd’hui, son lieu d’origine ? Permettez-moi de proposer une lecture pour aujourd’hui : sa patrie n’est-elle pas l’Eglise, nos Eglises ? Ce texte vient alors nous interpeller, nous, parmi les auditeurs et auditrices de ce matin qui sommes des membres d’Eglise. Car l’interrogation de ceux et celles qui le connaissent, ceux et celles de son village est très juste : d’où cela lui vient-il ? Les disciples, régulièrement dans l’évangile, se posent cette question. Ils pensent avoir compris et sont à nouveau profondément bouleversés par ce qu’ils ne soupçonnaient pas encore. La différence entre les gens de Nazareth qui l’ont vu grandir et le connaisse, connaisse sa famille et les disciples, c’est que les seconds, forts de leur étonnement, se remettent à écouter et continuent de se convertir sans cesse. Mais les premiers referment aussitôt leur questionnement : ils savent qui est Jésus.
Qu’en est-il de nous ? Savons-nous par avance comment Jésus doit être présent aujourd’hui, quelle serait à coup sûr ses paroles, ses gestes ? En sommes-nous si sûrs ? Sommes-nous si sûrs de nos gestes liturgiques, sûrs de nos théologies, au point de ne plus nous laisser bousculés par sa présence ? Et il ne pouvait faire là aucun miracle ; pourtant il guérit quelques malades en leur imposant les mains. Qu’en est-il de nos communautés ?
Jésus, gardes-nous des certitudes qui nous rendent mal voyants et durs d’oreilles. Que tout ce que nous connaissons de toi nous stimulent au contraire à ouvrir les yeux et les mains, nos oreilles aussi pour t’accueillir tel que tu te rends présent aujourd’hui dans le monde.
JE M'ABANDONNE À TOI
Dimanche 07 juillet 2024
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 08 JUILLET 2024
" Ma fille est morte à l'instant ; mais viens, et elle vivra " (Mt 9, 18)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Nous venons d’entendre deux récits, l’un étant enchâssé dans l’autre : une femme malade depuis 12 ans est guérie par Jésus alors que celui-ci se rendait au chevet d’une fille morte. Comparé à Marc et Luc, Mathieu raconte très sobrement ce double épisode et ne fait pas de fioriture. C’est peut-être une manière d’aller ainsi à l’essentiel.
Je reviendrai avec vous sur l’audace de cette femme qui touche la frange du manteau de Jésus. Examinons de plus près ce qui se passe dans cette scène très descriptive : la femme touche la frange du vêtement de Jésus, Jésus se retourne, il la voit, il lui dit une parole d’encouragement « Confiance », puis il la sauve. C’est au moment où Jésus le lui dit que cette femme est sauvée. En effet, Matthieu rajoute « Et la femme fut guérie dès cette heure-là. »
Ainsi, cette femme n’a pas été sauvée dès qu’elle a touché la frange du manteau de Jésus. Elle n’a pas été sauvée dès qu’elle a cru.
Cependant, nous ne pouvons pas dire que la foi de cette femme ne l’a pas mise en route, qu’elle ne lui a pas donné l’énergie pour s’approcher de Jésus et toucher la frange de son vêtement. La foi participe de tout cela, et lui permet au bout de douze années de maladie cet ultime sursaut, sursaut qui dit son impuissance et qui dit qu’elle s’attend à Jésus.
Matthieu est donc extrêmement précis dans son récit. La femme est sauvée par la parole même de Jésus : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et la femme fut sauvée dès cette heure-là.
Dès cette heure-là ! La parole de Jésus est performative, elle fait ce qu’il dit. C’est la parole de Jésus qui la sauve, et donc la guérie. C’est la réponse libre de Jésus à la démarche de cette femme. Personne ne peut s’attacher Dieu, ni mettre la main sur lui. Personne ne peut dicter à Dieu ce qu’il doit faire. Gardons cette confiance que le mouvement de foi de l’humain vers Dieu ouvre un espace dans nos vies pour accueillir sa parole de restauration, sa parole de relèvement.
S'ACCROCHER AU SOLEIL
Lundi 08 juillet 2024
S'ACCROCHER AU SOLEIL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 09 JUILLET 2024
" La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombvreux" (Mt 9, 32)
Méditation Père Michel Quesnel
Au chapitre 9 de l’évangile de Luc, Jésus avait déjà envoyé les Douze apôtres en mission. Mais l’évangéliste avait très peu détaillé les consignes que Jésus avait données. En cette fête de saint Luc, ce sont soixante-douze disciples qu’il envoie ; et les consignes données sont beaucoup plus précises. Soixante-douze : dans la tradition biblique, ce nombre évoque la totalité des peuples humains. L’évangile est donc destiné à tous, et tous les membres de l’Eglise ont à être témoins de l’Evangile.
En être témoin n’est pas une mission de tout repos. S’il témoigne de sa foi, le chrétien est comme une brebis au milieu de loups. Beaucoup de ses contemporains trouveront sa foi ridicule : comment peux-tu croire encore à de telles légendes ? Penses-tu que ton Eglise soit crédible ? Ne nous y trompons pas : il ne faut pas craindre le ridicule quand on se risque à témoigner de sa foi.
Il doit aussi n’avoir que le minimum d’équipement : « ni bourse, ni sac, ni sandales », dit le texte évangélique. Nous pourrions traduire au vingt-et-unième siècle : « ni gros moyens financiers, ni un arsenal audio-visuel, ni pub. » Rien ne vaut le témoignage en direct et le présentiel : les yeux et les gestes parlent, quand on s’exprime. La vérité s’exprime par le corps.
Quant à la parole principale qui doit être prononcée, c’est un message de paix. Cela implique la bienveillance. Cela interdit la polémique et l’autodéfense. Nous n’avons pas à nous justifier ni à défendre l’Eglise.
Alors oui, forts de ces consignes, nous pouvons nous lancer dans l’aventure du témoignage. Le seul bagage que nous emporterons, c’est l’Esprit du Seigneur en nous, alimenté par une vie de prière exigeante.
EN TES MAINS Ô SIEGNEUR
Mardi 09 juillet 2024
EN TES MAINS Ô SIEGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 10 JUILLET 2024
" Allez plutôt vers les brebis erdues de la maison d'Isrtaël" (Mt 10, 1-7)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Les disciples ne se sont pas envoyés eux-mêmes en mission ! Au début de notre passage, ils sont désignés comme « ses 12 disciples » à qui Jésus donne autorité. Puis, ils sont qualifiés d’« apôtres » lorsque Matthieu donne la liste de leurs noms. Le mot apôtre signifie « envoyé ». D’ailleurs nous retrouvons également le verbe « envoyer » dans cet extrait : « Ces douze, Jésus les envoya en mission »
Jésus les envoie donc en mission mais en mission restreinte en évitant les païens, ce qui signifie les non-juifs, et en évitant aussi les samaritains, frères ennemis des juifs : « allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël » leur dit Jésus.
En effet, Jésus a d’abord compris sa mission comme mission auprès du seul peuple d’Israël, son peuple. Alors, les Douze disciples envoyés représentent symboliquement les 12 tribus d’Israël. C’est donc au fil de tout un évangile que Jésus comprendra l’ouverture et l’élargissement de sa mission, sa mission qui consiste comme nous l’avons vu dans l’extrait d’hier à enseigner, proclamer et guérir.
Au chapitre 15 de Matthieu, en terre étrangère, une femme cananéenne crie à Jésus car sa fille est cruellement tourmentée par un démon. Jésus lui répond « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Dans ce face à face, la foi de cette femme la rend audacieuse et sa fille sera guérie par les miettes du salut destinées à Israël.
C’est à la toute fin de l’Evangile que, la mission pour tous, auprès des païens comme des juifs, se fera suite à la résurrection. Ainsi Jésus ressuscité dit à ses disciples : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder tout »
Jésus fait route avec des paroles et des actes qui disent qu’en Lui Dieu se fait proche, et se donne à la rencontre, et ce jusqu’à nous aujourd’hui. Cette prise de conscience de l’universalité de sa mission s’inscrit donc dans le temps, dans la temporalité de l’histoire des humains et de la création, dans l’histoire-même de Jésus, ce qui rend compte de son humanité.
JÉSUS ME VOICI DEVANT TOI
Mercredi 10 juillet 2024
JÉSUS ME VOICI DEVANT TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 11 JUILLET 2024
" Vous qui m'avez suivi vous recevrez au centuple " (Mt 5, 20)
Méditation Sœur Catherine de Coster
« Voici que nous, nous avons tout laissé et nous t’avons suivi. ». Pierre a tout sacrifié pour suivre Jésus : son métier de pêcheur, sa famille, ses habitudes, ses certitudes, ses sécurités ... Comme lui, nous avons tous l’impression de sacrifier beaucoup de choses dans nos vies, pour notre foi, et il peut nous arriver d’être pétris de regrets d’avoir laissé, d’avoir lâché, d’avoir perdu ... Nous ne voyons pas encore ce que nous avons déjà reçu au centuple … Le doute alors nous habite : Me suis-je trompé, ai-je fait de mauvais choix, ai-je vraiment fait mes choix à cause de l’Evangile, si ceux-ci ne m’apportent pas la joie ?
Lorsque ce ressentiment nous habite, nous devons nous demander si notre sacrifice est bien évangélique et nous rappeler que le détachement et l’ascèse, selon l’Evangile, n’ont de sens que motivés par l’Amour ! Comment puis-je consentir à lâcher une profession, une carrière, un pays, à refuser certains loisirs, certains achats, ... si un Amour plus grand ne m’attire et ne me tient ?
Lorsque nous laissons tout, Jésus nous annonce que nous recevons TOUT au centuple, déjà en ce temps … maisons, frères, sœurs, mères, enfants, champs, sauf des pères, qui ne sont pas mentionnés dans la liste. Peut-être l’Evangile de ce jour nous appelle-t-il à nous attacher au Père Unique, Père de tous. Dès lors, oui, nos choix, s’ils sont faits au nom de l’Evangile, nous donnent dès aujourd’hui, en tout visage rencontré, des mères, des frères, des sœurs, des enfants à aimer, avec des persécutions. Assurément, l’Evangile dérange, et faire des choix selon l’Evangile peut provoquer des rejets, des refus, des moqueries de ceux que nous voulons aimer comme des frères. C’est le chemin qu’a pris Jésus … les disciples n’y échappent pas.
Que notre attachement à Jésus Christ et à son Père, soit si fort et si vrai, qu’il nous fasse reconnaître et accueillir, la famille universelle qu’ils nous offrent en chaque visage rencontré, quels que soient les obstacles sur notre route.
Jeuid 11 mai 2024
AIMER ET ME SAVOIR AIMÉ
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 12 JUILLET 2024
" Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père " (Mt 10, 16)
Méditation Père Emmanuel Payen
Hier, c’était Noël, la Joie, la Paix… le Mystère de Noël est plus fort que toute violence et toute mort…
Noël, c’est la fête de la Vie et de la victoire de la Lumière sur les ténèbres… a partir d’aujourd’hui, les jours grandissent…
Mais, malheureusement, ce temps de grâce ne va pas durer... Pour fuir le massacre des innocents, ordonné par le roi Hérode, Marie et Joseph avec le nouveau-né Jésus, vont quitter leur pays pour l’exil en Egypte.
« Le Fils de Dieu est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. »
Cette même situation perdure depuis l’origine – le refus de Dieu ; le négationnisme des paroles de vie est de toutes les époques. Combien de prophètes ont été emprisonnés et tués ? Combien de chrétiens sont morts à cause de leur foi ?
Aujourd’hui, dans combien de pays les chrétiens sont persécutés ? Et il y a beaucoup de formes de persécutions…
Je pense à ce jeune de 13 ans dont ses copains de classe se moquent parce qu’il a osé dire que le dimanche il va à la messe…
Je pense à cette jeune femme qui a refusé l’avortement de son enfant…
Oui, aujourd’hui, comme à l’époque de la naissance de Jésus, les disciples du Christ sont parfois persécutés, de façon brutale ou bien insidieuse.
Alors, aujourd’hui, Jésus nous prévient : les disciples sont comme le maître. J’ai été exclu, condamné, emprisonné et exécuté, vous aussi vous pouvez être persécutés, dénoncés, trahis, même dans votre famille ou par vos amis.
Alors nous dit Jésus, soyez sans crainte « c’est l’Esprit Saint, l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. »
« Celui qui aura persévéré jusqu’au bout, celui-là sera sauvé. »
Seigneur Jésus, tu nous demandes de témoigner de ton Amour pour tous malgré le refus de beaucoup et l’incompréhension de nos proches.
Ouvre notre cœur à ton Esprit, afin que ce soit lui-même qui parle en nous et rende témoignage à Notre Père, lui qui est béni à jamais.
JE TE SOUHAITE
Vendredi 12 juillet 2024
JE TE SOUHAITE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 13 JUILLET 2024
" Ne craignez pas ceux qui tuent le corps " (Mt 10, 24)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Nous sommes toujours dans les recommandations que Jésus donne à ses disciples qu’il envoie en mission. A plusieurs reprises la crainte est mentionnée : il ne s’agit pas de n’importe quelle crainte ou peur mais de la crainte qui peut saisir le témoin chrétien lorsqu’il confesse sa foi. L’enjeu est de ne pas garder pour eux ce qu’ils doivent partager autour d’eux : « dites-le dans la lumière », « proclamer-le sur les terrasses ». Ce qui est caché doit être révélé à tous les humains. Que rien donc n’arrête le témoignage des apôtres. Ainsi, la Bonne Nouvelle doit toujours être claire et accessible à tous, elle est mise à la portée de tous.
Ces recommandations se font encouragement pour ne pas céder à la peur devant les épreuves. Les corps peuvent être abîmés, blessés, et même tués mais rien ne peut arrêter la vie. C’est rare d’avoir cette dichotomie entre âme et corps, dichotomie qui provient plutôt de la pensée grecque.
Jésus veut ici surtout insister sur le fait que les humains n'ont pas reçu le pouvoir de détruire complètement les croyants, et que leur message se fera un chemin. A ses disciples, il leur faut craindre ceux qui persécutent mais avoir confiance au Dieu de la vie pour l’éternité. L’homme peut tuer, mais Dieu seul peut perdre l’homme.
C’est un encouragement à assumer sa foi, ne pas la cacher et ne pas céder dans les épreuves. Le contraire de la crainte est la confiance, confiance en celui qui demeure avec ceux qui témoignent de leur foi. Pour les disciples, l’enjeu est donc de rester solidaires avec Celui à qui ils rendent témoignage. C’est aussi notre enjeu, même si notre contexte actuel n’est pas le même, vivre au fil du jour, assumant notre foi, dans la confiance de sa présence. Rien ne peut résister à l’amour de Dieu en Jésus-Christ.
J'ESPÈRE EN TOI MON DIEU
Samedi 13 juillet 2024
J'ESPÈRE EN TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 14 JUILLET 2024
" Il commença à les envoyer " (Mt 5, 20)
Méditation Père Nicolas de Boccard
L’envoie des douze en mission comporte deux exigences fondamentales donnée dans cet évangile :
Aller deux par deux. Le témoignage chrétien et d’abord un témoignage communautaire ; « voyez comme ils s’aiment » dira Jésus et dans l’évangile de Jean : « c’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres, que tous vous reconnaitrons comme mes disciples » (Jn 13, 35). … Vaste exigence et qui pourtant est justement l’incarnation du message chrétien.
Etre radicalement pauvres : des biens que nous pouvons avoir : on ne cherche pas à séduire et à impressionner ; être pauvres même des moyens de subsistance : s’abandonner dans la confiance. Être aussi pauvre de soi face à l’accueil réservé : « si vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ […], si on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez en secouant la poussière de vos pieds ». Etre témoin du Christ, c’est être pauvre de soi car on témoigne d’un autre – et pour cela il faut être radicalement pauvre, respecter la liberté de chacun, comme Jésus devant Pilate qui ne répond pas lorsque Pilate met en doute ce qu’est la vérité ! »
Le chrétien est le témoin d’un autre, un autre qui ne se manifeste et agit que si nous lui laissons la place, en s’effaçant… Fais de nous Seigneur des témoins pauvres de ton mystère, afin de te laisser faire ton œuvre dans le cœur de ceux dont nous croisons le chemin.
IL FAUT TOUT FAIRE PAR AMOUR
Dimanche 14 JUILLET 2024
IL FAUT TOUT FAIRE PAR AMOUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 15 JUILLET 2024
" Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive " (Mt 10, 34)
Méditation Père Michel Quesnel
Les paroles que Jésus prononce à la fin du discours d’envoi des Douze en mission sont particulièrement rudes à entendre. Déjà, dans les familles, il y a de multiples raisons d’être en désaccord : des parents et des enfants ont coupé les ponts ; ils en souffrent mais ne trouvent pas les moyens de faire tomber les rancunes. Des couples se défont au bout de quelques années de mariage ou de cohabitation… Et voilà que Jésus en rajoute : en plus des dissensions familiales courantes, il y en aura d’autres, en raison des choix religieux des uns et des autres. Au lieu de la paix à laquelle chacun aspire, il annonce qu’il est venu apporter le glaive.
Face à ces dissensions, Jésus est également catégorique sur les critères qui doivent présider aux choix. L’aimer, lui, est prioritaire, quitte à être en désaccord avec son père, sa mère, son fils ou sa fille. Avec de tels critères, la vie de foi risque d’être presque invivable.
Il est vrai. Sur le chemin du calvaire, Jésus a porté sa croix. Nous sommes invités à le suivre et à porter cette croix avec lui, comme l’a fait Simon de Cyrène. Plutôt que de donner la préférence à nos affections spontanées, nous sommes invités à accueillir les vrais prophètes et les vrais justes. Si nous le faisons du fond du cœur et avec empressement, il y a des chances que cela interroge les membres de notre famille qui n’accordent pas d’importance à l’Evangile, et que tombe ou au moins s’amoindrisse leur opposition à notre endroit.
Jésus n’est pas un apôtre du masochisme, mais un témoin de la vérité. Le vrai Dieu ne peut s’accommoder de demi-mesures. Le prix à payer sera peut-être lourd, mais la récompense est à la hauteur de ces défis.
IL A FRAPPÉ À MA PORTE
Lundi 15 juillet 2024
IL A FRAPPÉ À MA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 16 JUILLET 2024
" Ce que tu as caché aux Sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout petits " (Mt 5, 20)
Méditation Père Michel Quesnel
Après s’être lamenté sur les villes de Galilée qui ne s’ouvraient pas à la Bonne Nouvelle, Jésus change totalement de ton. La fin du chapitre 11 de Matthieu respire la sérénité et la douceur.
Dans sa prière, Jésus nomme plusieurs fois le Père, ce qui le place en position de Fils : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout petits. » Une telle phrase a des relents de Magnificat : « Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides » (Lc 1, 53). Cela veut-il dire que les riches, les sages et les savants n’ont aucune chance de s’ouvrir à l’Evangile ? – Non. Aucune situation n’est désespérée.
Mais le risque des richesses est de s’y complaire, de s’en contenter, et d’en tirer de l’orgueil. Lorsque nous faisons partie des favorisés sur la surface de la planète, Dieu nous demande de nous détacher complètement de ce que nous possédons, y compris l’intelligence et le savoir, pour vivre une véritable humilité. Ce n’est pas simple, car notre environnement nous valorise et nous envie. Mais c’est bien ce que Jésus a vécu : plus sage et plus savant que quiconque, il s’est fait fragile et pauvre pour rejoindre ceux qui le sont sans l’avoir désiré.
Faire nôtre le mouvement initié par Jésus est d’ailleurs cohérent avec les réflexions par lesquelles le Fils de Dieu prolonge sa prière : « Personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » Le Fils par excellence est prêt à nous accompagner dans la démarche d’humilité que nous avons à accomplir. Nous n’avons pas çà être des athlètes de la vertu d’humilité. Jésus nous permet d’être humbles si nous nous unissons intérieurement à lui.
La prière permet ce union intérieure : VOUS NOTRE DAME DE LA PRIÈRE
Mardi 16 juillet 2024
VOUS NOTRE DAME DE LA PRIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 17 JUILLET 2024
" Je suis doux et humble de coeur " (Mt 11, 28)
Méditation Père Michel Quesnel
Le hasard du calendrier fait que l’Eglise nous propose ce passage de l’évangile de Matthieu, le jour où la France célèbre sa fête nationale : « Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé. » L’atmosphère n’est pas la même. Jésus ne propose pas de marcher vers la victoire de façon héroïque ou guerrière, mais de venir à lui pour nous abriter sous son joug.
Le joug, dans la mentalité juive de l’époque, c’est un symbole de la Loi. La Tora est un code qui permet de s’ajuster à Dieu. Ses exigences sont cependant souvent perçues par les maîtres juifs contemporains de Jésus de façon trop formelle. Plusieurs fois, chez Matthieu, il dénonce la mentalité pharisienne qui demandait d’appliquer la Loi avec une bonne dose de scrupule et de raideur. Le poids du joug de la Loi était lourd à porter pour tous, surtout pour les petites gens. Le joug que propose Jésus, au contraire, est facile à porter.
N'oublions pas que, sous un joug, les cultivateurs qui l’utilisent placent deux animaux. Cela implique que, si nous portons le joug de Jésus, nous ne le portons pas seuls. Nous pouvons le porter avec un frère humain dont nous sommes solidaires. Nous pouvons aussi penser que celui qui le porte avec nous est Jésus lui-même, et qu’il est notre compagnon pour vivre au moins mal les exigences de l’Evangile.
En cette fête nationale de la France, il est important que nous soyons solidaires les uns des autres, pas seulement de façon guerrière. C’est une bonne occasion de faire savoir à nos concitoyens que Jésus, notre frère aîné, peut nous aider à vivre au moins mal une fraternité authentique. La fraternité. Ne fait-elle pas partie de la devise de la République ?
Mercredi 17 juillet 2024
MON DIEU MON ÂME A SOIF DE TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 18 JUILLET 2024
" Je suis doux et humble de coeur " (Mt 11, 28-30)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Juste avant notre passage, les paroles de Jésus sont des lamentations sur les villes de la Galilée qui refusent de croire en Lui et d’accueillir son message. Et après notre passage, nous trouvons le récit des épis arrachés : un jour de sabbat, les disciples de Jésus arrachent des épis de blé dans un champ pour manger. Selon une interprétation très stricte de la loi, faire cela c’est déjà travailler ! Les disciples de Jésus n’observent donc pas la Loi de Moïse. Jésus va alors prendre la défense de ses disciples en interprétant la loi. Ainsi il dit : « C’est la miséricorde que je veux et non les pratiques du sabbat ». Il déclare aussi que le Fils de l’homme - en parlant de lui-même - est supérieur au sabbat, et que si la vie d’un être humain est en danger, on peut lui prêter secours. Jésus s’attache à l’esprit de la loi car il ne dit pas qu’il ne faut plus respecter le sabbat, mais que Dieu a donné sa loi pour protéger les plus fragiles et pour que les humains vivent bien ensemble !
Jésus parle autrement de la loi, de la religion, de Dieu, de la foi que ses détracteurs, les pharisiens. Jésus ouvre un horizon, celui d’une foi, d’une relation à Dieu qui aide à vivre « heureux » - dirai-je en reprenant les béatitudes que nous avons déjà entendu en début de semaine -, parce que c’est Lui qui dit « mon joug est léger », avons-nous entendu à la lecture. Jésus parle d’un Dieu qui se range du côté des petits, d’un Dieu qui se révèle en Jésus aux petits et non « aux sages et aux savants ».
Alors que les pharisiens proposent le joug de la Torah, Jésus propose ce : « Venez à moi » que nous avons entendu. Il n’y a pas d’autres intermédiaires entre Dieu et l’être humain que le Christ ! Oui, que les fatigués viennent à Lui ; que celles et ceux sur qui pèse la rude discipline morale du légalisme viennent vers lui pour trouver la joie de la rencontre avec Dieu. Celles et ceux qui s’attachent à Lui, trouveront du repos… et cela peut déjà être une réalité du royaume de Dieu. Certes, « trouver du repos » est conjugué au futur. Celles et ceux qui s’attachent à Lui trouveront le repos auprès de lui déjà ici et maintenant. C’est une promesse que Jésus fait, elle est aussi promesse pour nous, et peut devenir réalité pour nos vies. Que nos vies reprennent leur souffle auprès de Lui
L'AMOUR EST PLUS FORT
Jeudi 18 juillet 2024
L'AMOUR EST PLUS FORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 19 JUILLET 2024
" Le Fils de l'homme est maître du Sabbat " (Mt 5, 20)
Méditation Père Michel Quesnel
Les pharisiens ont raison : glaner ou cueillir des épis fait partie des travaux interdits le jour du sabbat, car cela s’apparente à la moisson. Du point de vue de la loi de Moïse et de l’interprétation qu’en donnaient les maîtres du temps de Jésus, les disciples sont en faute. Pourtant, Jésus prend leur défense et avance trois types d’arguments.
Le premier est tiré des récits bibliques. Alors qu’il était en fuite devant Saül et qu’il manquait de nourriture, David se fit donner des pains d’offrande par le prêtre Ahimélek, au sanctuaire de Nob ; or, ces pains sont réservés aux prêtres, ce que David n’était pas. Le deuxième est tiré de la célébration du culte ; au temple de Jérusalem, les prêtres offrent des sacrifices le jour du sabbat, ce qui est un travail, et pourtant ils ne profanent pas le jour saint. Le troisième argument est tiré du livre du prophète Osée, dont Jésus cite un passage : la miséricorde vis-à-vis d’un frère en difficulté passe au-dessus de toutes règles.
On peut formuler le dilemme dans les termes suivants : a-t-on le droit de manger quand on a faim, même en enfreignant quelques règles ? ou faut-il d’abord respecter les règles ? La réponse de Jésus est claire, et les moralistes chrétiens ont toujours fait la même : un pauvre a même le droit de voler sa nourriture s’il n’a pas de quoi la payer. Alors, que faisons-nous passer en premier ? Le service de la vie, ou les règles ?
Cette scène évangélique nous interroge lorsque nous sommes tentés de réglementer l’existence à l’excès, surtout lorsque cela débouche sur le légalisme. Donne-nous, Seigneur Jésus, de placer la miséricorde au-dessus de tous les règlements, pour mieux servir nos frères. DIEU DE MISÉRICORDE
Vendredi 19 juillet 2024
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 20 JUILLET 2024
" Il leur défendit vivemenT de parler de LUI " (Mt 12, 14)
Méditation Père Michel Quesnel
L’évangéliste Matthieu aime citer l’Ecriture juive pour montrer que les événements liés à la vie de Jésus sont dans la continuité de la foi du peuple de l’Alliance. Ici, il cite un long oracle extrait du recueil d’Isaïe, au chapitre 42. C’est le premier de ce qu’on appelle les Chants du serviteur.
Les méthodes utilisées par ce serviteur sont toutes de douceur : pas d’oracles tonitruants, pas de violence contre les faibles… Même les peuples païens pourront alors mettre en lui leur espérance.
Jésus a vécu cela. Un jour de sabbat, il a défendu ses disciples qui avaient faim et ont cueilli des épis pour se nourrir. Un autre jour de sabbat, il a guéri un homme dont une main était atrophiée. Confronté aux menaces des pharisiens qui ne supportaient pas ses agissements et cherchaient un moyen d’attenter à sa vie, il s’arrange pour prendre de la distance. D’autres malheureux le suivent, il les guérit, mais demande le maximum de discrétion.
Il a des pouvoirs de guérison, certes, mais il se méfie du succès que cela pourrait entraîner. Les miracles ne provoquent pas la foi ; au contraire, la foi est nécessaire pour que les miracles se produisent.
Nous sommes parfois tentés de faire de grandes choses, d’organiser des événements spectaculaires, en espérant que cela aidera nos contemporains à adhérer au Christ. C’est une fausse piste. La foi véritable ne s’accommode pas du bruit et de la notoriété. Elle a plutôt à voir avec la discrétion. C’est dans le secret des cœurs qu’elle trouve sa place. Et elle débouche sur des gestes de bienveillance qui, eux aussi, restent discrets. Cela rejoint le proverbe : « Le bruit ne fait pas de bien ; le bien ne fait pas de bruit ». TOUTE MA FORCE
Samedi 20 juillet 2024
TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 21 JUILLET 2024
" Ils étaient comme des brebis sansd berger" (Mc 6, 30)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Comme elle est belle cette sollicitude de Jésus envers ses disciples : il les emmène à l’écart dans un endroit désert pour reprendre des forces : se nourrir, se reposer, prier… avant de se laisser de nouveau happé par l’humanité en souffrance.
Cela me fait penser à cette histoire que l’on raconte sur Mère Térésa. Cette dernière était invitée dans son pays d’origine : l’Albanie, pays communiste et anticlérical mais dont la figure de Mère Térésa faisait honneur et était utilisée à des fins politiques : « cette femme démontre la décadence des pays occidentaux qui laissent mourir de froid et de faim des gens dans la rue ». A la douane, on ne lui demande rien, par contre, les autorités sont suspicieuses envers un homme qui l’accompagne et qui n’a pas de visa. Mère Térésa intervient et dit : « cet homme est un prêtre, il me donne tous les jours l’eucharistie. Si cet homme n’entre pas avec moi en Albanie, il n’y aura pas de Mère Térésa, car j’ai besoin tous les jours du pain de la vie, l’eucharistie ». De même que nous avons besoin de la prière : « la nourriture de l’âme ». Pour nourrir les autres, il faut se nourrir soi-même ! Les sœurs de la Charité, à la suite de Mère Térésa, arrêtent chaque jour leur activité auprès des malades et des mourants et vont ensemble une heure devant le Saint Sacrement. Elles vont puiser à la source les forces nécessaires afin de pouvoir à leur tour donner. EN TES MAINS
Dimanche 22 juillet 2024
EN TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 22 JUILLET 2024
" Femme pourquoi pleures-tu? " (Jn 20, 1-11)
Méditation Père Bruno Millevoye
La mort, un tombeau. Marie-Madeleine était venue s’occuper du mort mais la pierre a été enlevée. Elle reste là et pleure. Elle ne comprend pas alors elle se penche. Ce sont deux anges qui l’attendent. Elles voient leurs vêtements qui sont blancs et entend leur question : « Pourquoi pleures-tu ? » Les anges n’ont pas beaucoup de psychologie, trop dans leur ciel. Ou bien sont-ils remplis de la joie de la résurrection qui rend incompréhensible que Marie soit malheureuse. Elle ne s’en laisse pas compter et après leur avoir répondu cherche à nouveau celui qu’elle aime. C’est cet amour qui la guide. C’est cet amour qui fait que nous la fêtons aujourd’hui. Celui qu’elle aime est là mais elle ne le reconnaît pas. La mort use du peu de pouvoir qui lui reste. Un pouvoir dissipé par un mot : « Marie. » Elle se retourne une nouvelle fois et nomme celui qui vient de lui parler : « Rabbouni. » Le maître est là. Le temps où il partagea notre condition humaine et ses limites est terminé. Il est là mais de passage. Si Marie-Madeleine et les disciples ont pu recevoir son enseignement en le voyant et en entendant sa voix, il faudra désormais apprendre à le reconnaître là et de passage. Viendra l’Esprit pour nous apprendre à le reconnaître là et de passage. Mais chaque chose en son temps et à cet instant, il est là et il faut porter la nouvelle. Ce que fait Marie : « J’ai vu le Seigneur. » Il est bien là. PUISQUE LA VIE N'EST QU'UN PASSAGE
Lundi 22 juillet 2024
PUISQUE LA VIE N'EST QU'UN PASSAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 23 JUILLET 2024
" Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une soeur, une mère" (Mc 3, 31)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Saint François de Sales, évêque de Genève au 17ème siècle, a cherché toute sa vie à faire comprendre à ses contemporains l’actualité de la présence du Christ dans le monde dans lequel ils vivaient, mettant la vie spirituelle à la portée de tous. Il le fit avec patience, bienveillance, humour et gaité, même auprès de ceux qui avaient quitté l’église catholique. Il voulait rappeler à chacun que Jésus est là, dans notre monde, comme il fut présent aux foules aux bords du lac de Galilée et sur les collines qui le bordent.
Aussi, à la suite de « Monsieur de Genève », ainsi qu’on appelait les évêques à l’époque, mettons-nous en situation dans ce court passage de l’évangile de ce jour qui place Jésus face à sa famille. Quelques versets plus hauts, une certaine hostilité s’était manifestée entre Jésus et les siens : « il a perdu la tête » disaient certains en voulant s’emparer de lui dans ce même évangile de Marc. Et Jésus rappelle que les liens de sang sont moins importants que les liens spirituels : « qui est ma mère, qui sont mes frères… ? Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère ». Sa vraie famille se situe non dans sa parenté charnelle, mais dans les hommes et les femmes qui écoutent sa parole et la mettent en pratique.
Comme Marie a dû être heureuse d’entendre cette parole. Jésus, son fils, préfère en elle la fille bien-aimée du Père, plutôt que celle qui lui est liée selon la chair. Marie, qui toute sa vie a obéi à l’action de l’Esprit-Saint en elle, ne peut que se réjouir de cette parole qui est comme une consécration de toute sa vie et une reconnaissance de sa réelle maternité : elle qui a conçu dans son sein avant de concevoir dans sa chair : « qu’il me soit fait selon ta parole ». Avec Marie : SEL DE LA TERRE
Mardi 23 juillet 2024
SEL DE LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 24 JUILLET 2024
" Ils ont donné du fruit à raison de cent pour un" (Mt 13, 1-9)
Méditation Père Bruno Millevoye
La parabole du semeur est la première d’une série de paraboles qui constitue l’ensemble de ce chapitre 13 et qui illustrent ce que Matthieu appelle les mystères ou secrets du royaume. Ce royaume est dans les paraboles, d’une manière ou d’une autre, comparé à une semence. Arrêtons-nous sur cette semence. Elle est petite, elle est cachée. Elle est faite pour grandir. Elle sera aussi haute que les cieux, elle est un trésor. Elle est semée par Dieu mais c’est nous qui avons la responsabilité d’en prendre soin. Cette première parabole nous fait prendre conscience en particulier de deux choses. Primo, le semeur est sorti pour semer et il sème en abondance, peu importe le terrain. La semence du Royaume ne manque pas. Secundo, nous allons devoir nous servir de nos oreilles pour bénéficier de cette semence. Si le cultivateur a besoin de toutes sortes d’instruments pour s’occuper de son champ, nous, nous avons besoin de nos oreilles pour que la semence porte du fruit. Ce n’est pas nouveau quand il s’agit de Dieu. « Ecoute Israël… » Dans l’écoute, il y a la compréhension, le discernement mais il y a aussi les actes. Quelle leçon je tire de ce que j’ai compris ? C’est intéressant de comprendre que les ronces peuvent étouffer la graine. Mais quelles sont ces ronces et comment je les enlève ? A la fin du sermon sur la montagne, Matthieu propose déjà une parabole que nous connaissons bien : « Celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. » Mais s’il ne les met pas en pratique, sa maison s’écroulera…TA PAROLE
Mercredi 24 juillet 2024
TA PAROLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 25 JUILLET 2024
" Ma coupe vous la boirez" (Mt 20, 20)
Méditation père Nicolas de Boccard
La fête de Saint Jacques, frère de Jean le théologien, fils de Zébédée, nous livre le récit étonnant de la demande de leur mère, soucieuse de l’avenir de ses petits…. Elle aimerait bien qu’ils soient au moins ministre dans le gouvernement de Jésus, une fois que ce dernier aura chassé l’occupant romain, qu’ils soient assis aux places d’honneur, à sa droite et à sa gauche dans son royaume ! On se représente très bien la scène – et on imagine la mine gênée et confuse de ces deux disciples, n’osant s’opposer à leur mère assez abusive dans une démarche décalée et intrigante. Les autres disciples s’insurgent devant leur prétention.
Jésus remet les pendules à l’heure : Il n’est pas venu pour rétablir un pouvoir temporel et pour recevoir une récompense. Pour cela il faut d’abord donner sa vie ! et se mettre au service ! Il est venu pour être serviteur et appeler ceux qui le suivent à le devenir à leur tour : « le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude ».
Là encore, quelle merveilleuse pédagogie de Jésus. Il ne rabroue pas la mère ni les deux fils, mais Il corrige, Il purifie la demande : « vous ne savez pas ce que vous demandez ». Il les amène eux-mêmes à se situer par rapport à Lui : « pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? ».
Suivre la Christ, c’est l’inverse de la logique de notre monde. Le christianisme, c’est la fête des fous, le monde à l’envers, la pyramide inversée, les pauvres au cœur de l’Eglise. L’autorité ne se justifie que si elle est service. Et plus l’autorité est haute, plus elle est servante dans la pauvreté et l’humilité. Ne l’oublions jamais, sinon Jésus viendra nous corriger !
POURQUOI MON DIEU TANT DE PLEURS
Jeudi 25 juillet 2024
POURQUOI MON DIEU TANT DE PLEURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 26 JUILLET 2024
" Celui qui entend la Parole et la comprend porte du fruit " (Mt 13, 18)
Méditation Père Emmanuel Pic
Lorsque Matthieu nous donne, comme c’est le cas ici, son interprétation de la parabole du semeur, il est bien difficile de savoir s’il s’agit de la sienne propre ou de celle que Jésus lui-même a donnée. Peu importe : pour lui, la graine que l’on sème est la Parole du Seigneur, la terre qui l’accueille est le terreau de nos vies, le semeur est l’apôtre envoyé en mission au nom du Christ lui-même pour préparer la moisson.
Nous le savons tous : il y a des paroles qui s’envolent. C’est le cas de la plupart de nos échanges ordinaires, dont nous n’avons plus aucun souvenir à la fin de la journée.
D’autres paroles, elles sont rares mais précieuses, nous marquent pour toute notre vie. Déposées en nous, elles font leur chemin silencieusement, et un jour nous nous disons : si je n’avais pas rencontré cette personne, si elle ne m’avait pas dit cela, ma vie d’aujourd’hui serait bien différente.
La Parole de Dieu fait partie de ces paroles-là. Une fois semée en nous, elle grandit, produit son épi, porte son fruit, et il n’y a plus qu’à la moissonner le moment venu. La Parole de Dieu est faite pour s’enraciner, pour s’incarner dans le terreau fertile de nos vies.
A ce terreau, le cultivateur donne un nom précis : pour que la graine puisse se nourrir, il doit être de l’humus. Plus qu’un simple terrain, il s’agit d’un sol amendé et travaillé, convenablement arrosé et parfois enrichi s’il est besoin.
Ce mot d’humus a donné un autre mot : humain. La graine a besoin d’humus pour se nourrir, la Parole ne prend racine et pousse que là où il y a de l’humain, de l’humanisme, de l’humanité. Non pas humain au sens biologique, mais humain au sens où nous disons de quelqu’un qu’il est plein d’humanité, qu’il est capable de compassion, d’attention aux autres, de fraternité.
La Parole de Dieu, c’est le Christ Jésus. Il se nourrit de notre humanité, dans laquelle il a pris racine dans le sein de Marie. Qu’il trouve, à notre tour, dans nos vies humaines, la terre dans laquelle il pourra continuer à porter du fruit.
ON NE VOIT BIEN QU'AVEC LE COEUR
Vendredi 26 juillet 2024
ON NE VOIT BIEN QU'AVEC LE COEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 27 JUILLET 2024
" Laissez-les pousser jusqu'à la moisson" (Mt 13,24)
Méditation Père Bruno Millevoye
Le semeur est sorti pour semer. Or, tous les terrains n’ont pas la même valeur avons-nous entendu mercredi. Nous pensions qu’il suffirait de réserver au grain une bonne terre mais voilà que les choses se compliquent. Un ennemi sème de l’ivraie, une mauvaise herbe, dans la même terre. Comment est-ce possible ? Qui est cet ennemi ? La parabole ne donne pas de réponse. Qui pourrait donner une réponse à l’origine du mal ? Lui donner un nom ? En revanche, la parabole nous enjoint à un comportement clair : « Laissez-les pousser ensemble. » Il ne s’agit aucunement d’une confusion. L’ivraie sera brûlée. Il ne se confond pas avec le blé. Mais il est plus important de préserver le blé que de risquer de l’arracher pour se débarrasser de l’ivraie. Cette affirmation a de multiples applications très concrètes notamment dans le domaine de l’éducation : regarder, prendre soin de ce qui est bon en nous. Ne pas donner plus d’importance qu’il n’en faut à ce qui est mauvais. Ce qui est bon en nous a sa propre force et cohérence. C’est de cela dont il faut prendre soin. C’est à cet acte de foi que nous sommes appelés. Si parfois nous doutons, pensons que le terrain est chacun de nous où il y a du bon grain comme de l’ivraie. Nous serons heureux alors que le jardinier se préoccupe du bon grain sans donner plus d’importance à l’ivraie. MA GRÂCE TE SUFFIT
Samedi 27 juillet 2024
MA GRÂCE TE SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 28 JUILLET 2024
" Il distribua les pains aux convives,
autant qu'ils en voulaient " (Jn 6, 1-15)
Méditation Père Michel Quesnel
Nous sommes en terre païenne, sur la rive orientale du lac de Tibériade. Au début de la scène, Jésus est sur une montagne, entouré d’une foule de cinq mille personnes, sans doute composée de païens et de Juifs. A la fin de la scène, Jésus est à nouveau sur une montagne, mais il est seul. Qu’est-ce qui a opéré le passage entre les deux situations dans lesquelles se trouve Jésus ?
C’est d’abord son attention aux foules qui le suivent ; il ne veut pas que leur attachement à sa personne les prive de la nourriture nécessaire. C’est ensuite le sens de l’observation d’André, qui a remarqué qu’un jeune garçon disposait de cinq pains et de deux poissons. C’est encore ce jeune garçon anonyme qui a accepté que l’on partage ses modestes provisions. C’est également la relation privilégiée de Jésus à son Père, qui rend grâce pour pouvoir accomplir un miracle spectaculaire. C’est enfin le refus de Jésus d’être couronné comme roi terrestre, car son royaume n’est pas de ce monde.
Les choix de Dieu sont merveilleux. La bonne volonté de nombreux humains est nécessaire pour que le monde soit rassasié en tout, en biens matériels et en biens du Royaume. Il choisit également que sa volonté soit manifestée par son Fils, bienveillant envers tous et refusant d’en tirer quelque avantage que ce soit pour lui-même. Où trouver, parmi les dirigeants, les hommes d’Eglise et les intellectuels, un tel altruisme ?
Il est évident que la symbolique eucharistique est présente tout au long de cette scène. Si nous nous nourrissons du pain de la vie, nous devons aussi assouvir les faims de nos contemporains, de façon totalement désintéressée. Que Dieu nous aide à adopter une telle attitude. LE PAIN DE TA VIE
Dimanche 28 juillet 2024
LE PAIN DE TA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 29 JUILLET 2024
" Je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu" (Jn 11, 19-27)
Méditation Père François Lestang
« De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? », s’interroge Nathanaël. D’où vient-il lui-même ? Probablement du bout du lac de Tibériade, soit de Bethsaïde, soit d’un village environnant, puisque Philippe le connaît et que les Douze sont tous galiléens. Tandis que Nazareth, situé bien à l’intérieur des terres, n’est qu’une petite ville à proximité de la grande Séphoris. Mais, de tout temps, il y a cet « esprit de clocher », si j’ose cet anachronisme, qui considère avec condescendance le voisin, plus ou moins éloigné, et qui n’est pas comme soi.
« De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? ». Devant le préjugé, la seule réponse est celle de la rencontre, et elle est bouleversante. Nathanaël, qui pensait savoir, se découvre connu par Jésus, et non seulement connu mais apprécié, loué, comme étant « un fils d’Israël, dans lequel il n’y a pas de ruse », ayant été vu « sous le figuier ».
Alors tout s’inverse dans l’esprit de Nathanaël, et non seulement il peut sortir quelque chose de bon de Nazareth, mais c’est de ce lieu obscur entre tous, puisque cette localité n’est pas citée dans la Loi ou les Prophètes, c’est de ce lieu déprécié que vient Jésus, que Nathanaël accepte comme son enseignant, son roi, et même le fils de Dieu.
Seigneur, tu es celui qui élèves les humbles et qui rabaisse les orgueilleux, tu es celui qui sondes les cœurs et les reins, tu es le Dieu qui fait au-delà de ce que l’on attend, toi qui ressuscites les morts. Je te présente en ce matin tous mes préjugés ethniques ou géographiques, pour que tu me donnes de découvrir à quel point tu es présent dans ces Nazareth-là, et que tu peux vraiment en faire sortir le bien. DIEU TU ES MON DIEU
Lundi 29 juillet 2024
DIEU TU ES MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 30 JUILLET 2024
" De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde " (Mt 13, 36)
La présence du mal dans le monde est une énigme pour nous." Dans le texte de Matthieu, les serviteurs s'étonnent du mal et se demandent quelle est son origine : la réponse de Jésus à cet égard est très floue, il parle d'un "ennemi".
Avec le jésuite et psychanalyste Denis Vasse (1933-2018), on peut identifier le mal comme étant "quelque chose qui vient s'attaquer à la vie en nous", résume la bibliste. "On a des élans d'amour, de vie, des moments où on comprend les choses et puis il y a des choses contraires qui viennent, y compris de notre propre cœur, se moquer de la vie en nous, et ça c'est assez impressionnant parce qu'on ne sait pas d'où ça vient et on ne sait pas comment ça arrive."
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Madi 30 juillet 2024
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 31 JUILLET 2024
" Il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ" (Mc 13, 44)
Méditation père Nicolas de Boccard
Le Christ nous parle du Royaume, il utilise des paraboles pour nous le faire comprendre d’une manière simple et imagée.
1/ Le Royaume est un bien précieux pour lequel on sacrifie le reste : ainsi celui qui va vendre tout ce qu’il possède pour acheter la perle rare, celle d’une grande valeur. De même celui qui a découvert un trésor dans son champ et qui va vendre ce qu’il possède pour acheter ce champ.
2 / Dans les deux cas, il faut se déposséder :
De ce que l’on a : « tout ce qui n’est pas donné nous possède » dira l’écrivain André Gides
Et même de ce que l’on est, afin de revêtir le Christ – car au fond c’est Lui le Royaume
C’est curieux, le trésor : le trésor, la perle fine, ne se trouvent pas d’emblée dans les paraboles de Jésus comme une découverte immédiate et définitive, ils sont comme cachés, voilés. Celui qui l’a trouvé doit d’abord faire un tri : la perle rare et les autres, recacher le trésor et vendre les biens qui vont permettre d’acheter le champ où est caché le trésor. Ce n’est qu’au bout de ce labeur, que la récompense est assurée. Recevoir la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu exige un choix et mérite que nous sacrifiions tout le reste. Ce sera la même chose pour nous à la fin des temps, après le labeur de nos vies, les anges discerneront entre les bons et les mauvais, de la manière que nous l’avons fait concrètement dans nos vies !
Nous sommes appelés à notre tour à être configurés au Christ, à renoncer à de nombreux biens licites pour choisir le bien précieux et caché qu’est le ciel, à travers le dépouillement de la croix. La radicalité du choix que nous faisons pour Dieu n’aboutit pas à une soustraction, mais à un “plus”. La présence divine ne chasse pas l’humain. Elle le dynamise, le transfigure de l’intérieur. Le surnaturel n’exclut pas le naturel, il l’amplifie en l’orientant vers sa fin.
DIEU TOUT PUISSANT
Mercredi 31 juillet 2024
DIEU TOUT PUISSANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 1er AOÛT 2024
" " (Mt 12, 13)
Jeudi 1er août 2024
VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 02 AOÛT 2024
" " (Mc 12, 27)
Vendredi 02 août 2024
MARIE VOUS SAUREZ LUI DIRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 03 AOÛT 2024
" " (Mc 12, 28)
Samedi 02 août 2024
MARIE TOUT LE MONDE VOUS AIME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 03 AOÛT 2024
" " (Jn 19, 31)
Dimanche 03 août 2024
VOUS ÉTIEZ LÀ MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 04 AOÛT 2024
" " (Luc 2, 41)
Lundi 04 août 2024
DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 04 AOÛT 2024
" " (Mc 3, 20)
Mardi 04 août 2024
COEUR IMMACULÉ MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 05 AOÛT 2024
" " (Mt 5, 1)
Mercredi 05 août 2024
MERCI SEIGNEUR DIEU POUR MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 06 AOÛT 2024
" " (Mt 10, 7)
Jeudi 06 août 2024
AVEC MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 07 AOÛT 2024
" " (Mt 5, 17)
Vendredi 07 aôut 2024
VOUS ÉTIEZ-LÀ MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 08 AOÛT 2024
" " (Mt 5, 20)
Samedi 08 août 2024
MARIE RESTE AVEC NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 09 AOÛT 2024
" " (Mt 5, 27 )
Dimanche 09 août 2024
PRENDRE LA ROUTE AVEC MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 10 AOÛT 2024
" " (Mt 5, 33 )
Lundi 10 août 2024
VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 11 AOÛT 2024
" " (Mc 4, 26)
Mardi 11 août 2024
JE VOUS SALUE MARIE, JE VOUS SALUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 12 AOÛT 2024
" " (Mt 5, 42)
Lundi 17 juin 2024
L'AMOUR EST PLUS FORT QUE LA MORT
Paroles et musique : Jean Claude GIANADDA
JEUDI 13 AOÛT 2024
" " (Mt 5, 43)
Jeudi 13 août 2024
AIMER TOUJOURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 14 AOÛT 2024
" " (Mt 6, 1)
Vendredi 14 août 2024
DONN'MOI LA MAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 15 AOÛT 2024
" " (Mt 6, 7)
Samedi 15 août 2024
QUELQU'UN FRAPPE À MA PORTE MA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 16 AOÛT 2024
" " (Mt 6, 19)
Dimanche 16 août 2024
EN TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 17 AOÛT 2024
" " (Mt 6, 24)
Lundi 17 août 2024
IL EST NOTRE LUMIÈRE EN NOTRE NUIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 18 AOÛT 2024
" " (Mc 4, 15)
Mardi 18 août 2024
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 19 AOÛT 2024
" " (Lc 1, 57)
Mercredi 19 août 2024
AIMER TOUJOURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 20 AOÛT 2024
" " (Jn 14,7)
Jeudi 20 août 2024
AU NOM DU PÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 21 AOÛT 2024
" " (Jn 14,7)
Vendredi 21 août 2024
NOTRE DAME DE LA SALETTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 22 AOÛT 2024
" " (Mt 7, 15)
Samedi 22 août 2024
BIEN AU-DELÀ DE NOS PEURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 23 AOÛT 2024
" " (Mt 7, 21)
Dimanche 23 août 2024
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 24 AOÛT 2024
" " (Mt 8, 1)
Lundi 24 août 2024
DIEU TOUT PUISSANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 25 AOÛT 2024
" " (Mt 16, 13)
Mardi 25 août 2024
PARLE-MOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 26 AOÛT 2024
"" (Mc 5, 21)
Mercredi 26 août 2024
TALITHA KOUM
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 27 AOÛT 2024
" " (Mt 8, 18)
Lundi 1er juillet 2024
SEL DE LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA