VEILLER N°4
Année 1995 -
Cd épuisé
VEILLER' N°04
- Pourquoi, n'utilisez vous jamais le mot "Spectacle" ou "Concert" mais "Veillée" ?
- Parce qu'il me semble que ce que je présente tous les soirs dans mes rencontres ne relève ni de l'expression ni de la création artistique mais de l'expression, de la création "catéchétique" ( du grec Katein: se faire l'écho de ). Le but de la catéchèse étant d'éveiller, de nourrir,
de développer, d'éduquer, d'épanouir la Foi vivante.
Il ne s'agit donc ni d'un show, ni d'un spectacle, ni d'un concert,
mais d'une "veillée" mon objectif étant d'exprimer par la chanson
mon défi évangélique, mon pari sur la Foi.
- Quelle différence faites-vous entre un "Spectacle" et une "Veillée"
- Une veillée est plus qu'un spectacle c'est un rendez-vous de vie.Une veillée c'est un moment qui rend heureux. C'est une fenêtre qui s'ouvre sur le rêve, sur la Lumière.
Suite à une "Veillée" à Lille (59),
ci-dessous texte intégral d'une lette de
Michel DELVAL (1930-2015)
Docteur en théologie
( Prêtre du diocèse d'Arras, professeur de théologie à la faculté catholique de LILLE)
" Jean-Claude tu nous as offert, ce soir, ta foi, ta voix, les 12 cordes de ta guitare, tes mots, fragiles et provisoires,
mais si justes d'humanité et de foi.
Tes chants n'occultent jamais le scandale de la souffrance et du mal;
ils évoquent le quotidien avec ses épreuves, ses miettes de joie, sa quête de sens, de vie, d'amour, de bonheur, de fait.
Tu chantes un Dieu d'Amour qui rit et qui pleure avec nous...
Proche des plus démunis, la Môme des Baumettes, celui qui est enfermé dans son fauteuil d'acier...
Un Dieu proche qui nous rejoint, ensemble, en Église,
avec la Vierge Marie.
Un Dieu proche qui est au coeur de tous nos passages, présent,
au coeur du passage définitif : notre mort.
T'adressant à Dieu et à nous, ensemble et personnellement,
tu es à ta manière,
un passeur de Sens, un témoin audible et crédible,
pour aujourd'hui, de l'Espérance.
Allant de groupes en groupes, riches de leurs diversités, continue à être un nomade qui propose une parole qui vient d'ailleurs
et qui nous rejoint au plus profond de l'expérience humaine.
Demeure par tes chants et la musique, un témoin parmi d'autres,
qui acceptent de toujours balbutier l'Indicible, te refusant à enfermer dans des chants et des mots définitifs
Celui qui est toujours au-delà
et qui se donne à nous en prenant nos formes provisoires humaines.
Lui, il est fidèle, il n'est pas provisoire...
Merci, Jean-Claude
" Viens, Esprit de feu, viens Esprit de Dieu "
- Michel DELVAL -
prêtre, professeur de théologie à la faculté catholique de Lille
Objectif catéchétique:
Ces 14 chansons n'ont qu'une seule prétention devenir des outils pour la catéchèse.
Qu'est-ce que la catéchèse?
La catéchèse est une action vitale pour l’Eglise. Elle participe à l’annonce de la Bonne Nouvelle à tous. Quelle est sa spécificité, comment la définir ?
Catéchiser, faire résonner la Parole
Le meilleur point de départ pour comprendre ce qu’est la catéchèse est son étymologie. C’est un mot grec provenant d’un verbe mystérieux, catekeo qui veut dire « faire résonner ». C’est un « écho », un son, une parole qui résonne d’une vallée à l’autre, qui couvre les distances grâce à la force de celle ou celui qui la prononce mais grâce aussi à l’air, au vent qui permet la propagation des ondes. Ainsi, dans la catéchèse, deux dimensions doivent être toujours rappelées : la parole, l’énergie, le courage d’ouvrir son cœur et ses poumons pour annoncer quelque chose, pour révéler le Nom de Quelqu’un. Et le vent qui dans la Bible figure l’Esprit, le vent qui permet à cette parole de rejoindre les autres, de franchir des obstacles et des distances bien plus grands que ce que nous pourrions imaginer. Témoignage de ce qu’on a découvert, action de l’Esprit, don de soi et don de Dieu… Tout ceci anime la catéchèse face aux défis qui l’interpellent. La Parole de Dieu résonne dans la vie des catéchisés, elle les anime, les transforme, les engage à vivre, à parler, à témoigner de l’amour infini du Père.
La catéchèse fait partie de l’évangélisation
Aujourd’hui, avec la catéchèse, d’autres mots existent et peuvent créer, sans le vouloir, des confusions ou des malentendus. Évangélisation, nouvelle Évangélisation, première annonce… Pour faire émerger la signification actuelle et spécifique de la catéchèse, il est utile de les mettre en relation et non de les opposer. Tel est le dernier commandement confié par Jésus à ses disciples : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28,18-20).
L’Eglise évangélise par l’intermédiaire de tout ce qu’elle est et réalise. Elle le fait grâce à quatre grands domaines toujours inséparables et ayant toutefois chacun leur spécificité : la liturgie, le témoignage (martyria), le service (diakonia) et la communion (koinonia).
(Père Pietro Biaggi, directeur adjoint SNCC)
Thème de ce Cd Veiller N°04 :
« Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation. »
(Matthieu 26 :41)
Jésus invite les chrétiens à prier Dieu pour que nulle tentation ne puisse leur arriver,
et pour qu’ils ne soient pas vaincus par les tentations auxquelles ils seront soumis.
Le besoin d’une telle prière fut démontré par le reniement de Pierre.
Tentation et épreuve se disent par le même mot grec.
Cette heure était aussi celle de l’épreuve de leur foi. On pourrait donc aussi traduire :
« pour ne pas faillir à l’épreuve »
Rappel de la demande du Notre Père : « Garde nous de céder à la tentation ».
Nous devons vraiment craindre d’être soumis à la tentation,
bien que ce soit le sort de tous. Pour être assurés de ne pas tomber en tel cas, nous devons veiller et prier,
et continuellement regarder au Seigneur pour qu’il nous garde et qu’il nous écarte du danger.
Jésus dit que « l’esprit est bien disposé » ;
l’esprit est ce que Dieu a mis en l’homme et qui est orienté vers le bien,
mais l’homme est aussi chair, c’est-à-dire faillible, sujet à pécher.
Paul désignera par le mot chair la nature irrégénérée de l’homme livré à lui-même.
Céder à la tentation, c’est laisser la chair dominer l’esprit.
Toutes les Tournée en Haïti
ainsi que la vente de ce VEILLER ET PRIER N°04-1995 => épuisé
étaient au profit de :
- Orphelinat Notre Dame de la Nativité Port-au-Prince
et de la
- Scolarisation " Enfants de la rue " Haïti
Ce Cd VEILLER ET PRIER N°04-1995
Mais, d'autres Cd sont disponibles.
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Association Saint Bruno -
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La vente de ce Cd VEILLER ET PRIER N°04-1995 était au profit de :
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- Scolarisation " Enfants de la rue " Haïti
Merci
à l'organisatrice:
Mémine Alexandre Jacquet
qui s'occupent de la Scolarisation des "Enfants de la rue" HAÏTI
Merci
au Monvement
" CURSILLO " du CANADA
Merci à
Évelyne LOUIS JACQUES Directrice de l'Orphelinat
et
Franck MARSEILLE : Chef de choeur Chorale ND de la Nativité
01 - CHANTE MA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu » (Lc 7, 22)
" Cette parole de Jésus est une réponse aux disciples de Jean le Baptiste qui avait une préoccupation précise : était-ce Jésus le Messie ou alors l’attente devait se poursuivre ? La préoccupation de Jean, moi personnellement, cela m’étonne : Jean qui avait si minutieusement préparé l’arrivée du Messie, qui l’avait aussi baptisé dans le Jourdain malgré ses propres réticences, mais avec son (de Jésus) insistance, Jean qui avait bondi de joie dans le ventre de sa maman, Elisabeth, que Marie était allée servir, ce Jean est comme dépassé ; il commence à douter, en tout cas il y a hésitation de sa part.
« Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu ! Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, etc ... La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres ». En reprenant la prophétie d’Isaïe, il vient accompli la promesse, au-delà de toute espérance. Il est la réponse aux attentes les plus profondes de l’homme : celle de l’Amour infini.
Comment ne pas être émerveillés de la pauvreté de Jean-le-Baptiste : lui, l’ermite du désert qui a tout quitté pour l’essentiel – lui qui appelle au baptême de conversion et qui va donner sa vie pour la vérité face à Hérode. Avant son sacrifice il doute… : « es-tu celui qui vient… ? ». Il entend tellement de choses…mais il s’en remet au jugement du Christ lui-même. Jésus est bien plus que le Messie apocalyptique qu’attendait le Baptiste, Il vient accomplir les promesses d’Isaïe, mais Il ne vient pas juger mais sauver. Bien plus que la Royauté et la Puissance, Il vient donner le salut !
Et c’est peut-être l’occasion de nous demander en vérité ce que nous attendons de Jésus ? Si le doute nous assaille, comme le Baptiste du fond de sa prison, c’est peut-être parce que nous attendons un nouveau roi, une idole qui viendrait régler nos problèmes terrestres."
( Père Nicolas de Boccard)
Ouvrons nos cœurs à Celui qui nous donne le salut dans une liberté qui fonde la nôtre !" L’invitation du Pape François dans l’exhortation apostolique La Joie de l’évangile le souligne : « Nous avons redécouvert que, dans la catéchèse aussi, la première annonce ou “kérygme” a un rôle fondamental, qui doit être au centre de l’activité évangélisatrice et de tout objectif de renouveau ecclésial… Sur la bouche du catéchiste revient toujours la première annonce : « Jésus Christ t’aime, il a donné sa vie pour te sauver, et maintenant il est vivant à tes côtés chaque jour pour t’éclairer, pour te fortifier, pour te libérer. »
Le Pape François souligne que cette annonce, vrai cœur ardent de la catéchèse, vise à une croissance, à cette maturation indispensable de la vie de foi de toute personne, que la rencontre avec Jésus et son Évangile conduisent à une authentique conversion et à la réalisation de soi-même." (Père Pietro Biaggi, directeur adjoint SNCC)
Refrain :
Chante, chante, chante ma vie
Comme un oiseau heureux dans le ciel !
Danse, danse, danse ma vie
Comme au printemps un jour de soleil - un jour de soleil.
1.- Je sais, ma vie, tout n’est pas rose,
C’est dur quelquefois de chanter
Quand il n’y a que porte close,
Quand on a envie de pleurer
Mais on a vu dans la tempête
Des marins se mettre à chanter
Et on sait que seuls, les prophètes
Chantent contre vents et marées.
2.- Quand tu ne vois qu’indifférence,
Pauvre chien perdu sans collier ;
Quand la rose n’a plus d’importance
Que l’essentiel est crucifié.
Tu sais, ma vie, sur cette terre,
Un seul soleil peut réchauffer ;
Alors, ma vie, il faut tout faire : I
l y a tant de joie à tout donner !
3.- Il faut, ma vie, être lumière
Dans ce monde découragé ;
C’est quand le phare les éclaire
Que les marins peuvent espérer.
Il faut, ma vie, renaître au monde,
Lui ré -apprendre à danser,
Il suffirait d’une colombe
Pour que tout se mette à chanter.
01.- CHANTE MA VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
02 - UN BATEAU A BESOIN D'UNE VOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La catéchèse : pour grandir dans la foi
" Trois verbes caractérisent la réalisation de cette croissance et sont mis constamment en relation : le savoir-être, le savoir, et le savoir-faire. La catéchèse comporte toujours une dimension d’initiation à l’être chrétien, à la vie de foi. Elle accompagne l’existence des personnes à qui elle s’adresse. Dans un chemin de catéchèse, le savoir ne doit pas être négligé car celui qui rencontre le Christ est incité à entrer toujours plus dans le mystère de Dieu, à connaître sa volonté, à découvrir ce que l’Esprit réalise. Les questions de foi sont nécessaires dans un chemin de foi, elles croissent et se transforment parallèlement à la vie de chacun Enfin, il ne faut pas oublier une dimension pratique de la catéchèse, son revers éthique: tout chemin de foi conduit la personne non seulement à être toujours plus fils de Dieu, à comprendre toujours toujours la richesse et la beauté du christianisme, mais aussi à poser dans sa vie et dans son histoire des choix courageux que seuls “le cœur nouveau et l’esprit nouveau” donnés par Dieu peuvent identifier et réaliser."
(Père Pietro Biaggi, directeur adjoint SNCC)
Le vent dans la voile ne serait-il pas le souffle de l'Esprit ?
" Car c'est en Lui que nous avons la Vie, le Mouvement et l'Être " (Act.17, 28)
En proclamant ainsi l’immanence de Dieu dans le monde, l’apôtre ne tombe pas dans le panthéisme, parce qu’il maintient non moins énergiquement la personnalité de Dieu et la personnalité de l’homme. L’homme ne se perd pas en Dieu, au contraire, il s’y retrouve.
On s’est évertué à établir des distinctions subtiles entre ces trois verbes : vivre, se mouvoir, être. Nous dirons plutôt que, par ces trois termes, l’apôtre a voulu épuiser l’idée que nous n’existons qu’en Dieu, et que, par conséquent, il ne devrait pas être impossible pour nous de le chercher et de le trouver.
Refrain :
Un bateau a besoin d'une voile ;
Que serait l'oiseau sans horizon !
Un marin a besoin d'une étoile,
Que serait ma vie sans ta chanson ? (bis)
1.- Voix d'un prophète
Risquant sa peau ;
Cri d'un poète
À Santiago.
Dans la tempête
Chante un héros ;
L'espoir secrète
Des jours plus beaux.
2.- Une caresse
Change un destin ;
Une promesse
Ouvre un matin ;
Dans la tendresse
Fleurit demain ;
L'amour sans cesse
Montre un chemin.
02.- UN BATEAUN A BESOIN D'UNE VOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
03 - PAR CE SÉSIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le but de la catéchèse : l’intimité avec Jésus Christ
" Le cœur et la mission de la catéchèse ne réside pas simplement dans l’apprentissage, mais comme le soulignait saint Jean-Paul II dans « la mise en relation avec Quelqu’un » : c’est à dire qu’au cœur de la catéchèse nous trouvons essentiellement une Personne, celle de Jésus de Nazareth, « Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité », qui a souffert et qui est mort pour nous et qui maintenant, ressuscité, vit avec nous pour toujours. C’est Jésus qui est «le Chemin, la Vérité et la Vie et la vie chrétienne consiste à suivre le Christ, « sequela Christi ». Mais encore : « le but définitif de la catéchèse est de mettre quelqu’un non seulement en contact mais en communion, en intimité avec Jésus-Christ: lui seul peut conduire à l’amour du Père dans l’Esprit et nous faire participer à la vie de la Trinité Sainte. »
(Père Pietro Biaggi, directeur adjoint SNCC)
Refrain:
Parce désir qui nous rassemble,
Par ce projet de n'être qu'un,
Par ce chemin à faire ensemble,
Par ce désir, ce projet, ce chemin
De nos vies en commun.
1. Je crois la vie et la lumière,
Je crois en toi, ma liberté;
Je crois au cri de tous mes frères,
Je crois au soir, au matin, au toujours de la vérité.
2. Je crois la vie si belle à vivre,
Je crois au monde à transformer;
Je crois au chemin à poursuivre,
Je crois au soir, au matin, au toujours de la vérité.
03.- PAR CE DÉSIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
04 - DES COULEURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Comment agir, même à sa petite échelle, pour faire du monde un endroit plus beau ?
Comment faire avancer la société dans un sens positif ?
Le bénévolat pour une œuvre caritative est une façon d'améliorer le monde qui nous entoure. Nous pouvons avoir un impact direct sur l' environnement.
Ex:
- Aider les enfants défavorisés à faire leurs devoirs.
- Donner un coup de main aux Restos du cœur
- Travailler pour une œuvre caritative.
- Réduire son impact sur l'environnement.
Nous pouvons être des acteurs heureux de leur vie et laisser notre état de spectateurs maudits.
Attention à nos émotions, qui peuvent desservir ce que l'on défend car les autres nouspeuvent nous trouver trop « violents (es) », « extrêmes »…
Et ils s’éloigneront...
Pour se faire entendre, rien de mieux que de montrer les vérités, même si elles choquent, tout en étant respectueux envers la personne. C’est ça je pense, le vrai défi. Se mettre aussi à la place de l’autre, car, personne n’aurait envie d’écouter quelqu’un qui nous crie dessus ou nous juge. Ne pas oublier que nous ne sommes pas nés avec cette cause dans notre cœur dès le début et que nous étions pleins de préjugés aussi, comme ces personnes. Nous sommes là aussi pour leur montrer le chemin le plus juste à prendre.
DES COULEURS POUR REPEINDRE LE MONDE
Refrain :
Des couleurs pour repeindre le monde,
Mille fleurs pour habiller la vie !
Mille fleurs pour dessiner la ronde,
Des couleurs de ton cœur, mon ami.
1.- Couleurs, par milliers, différentes,
Sachant nous dire l’unité ;
Couleurs secrètes, mais présentes,
Car l’important, c’est d’exister.
2.- Couleurs qui s’unissent ensemble
Pour inventer d’autres couleurs ;
Couleurs dont les tons se ressemblent,
Qu’on ne perçoit qu’avec le cœur.
3.- Couleurs pleines de discordance,
Mais qui inventent l’harmonie ;
Couleur qui sait que sa Présence,
Est mise au service d’autrui.
4.- Couleurs que l’on devine à peine,
L’essentiel échappe à nos yeux ;
Couleurs plus vives que fontaine ;
Seuls les cœurs purs peuvent voir DIEU !
04.- DES COULEURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
05 - REGAGNONS LA MONTAGNE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Dans les Écritures, la montagne est un lieu privilégié pour rencontrer Dieu.
Lorsque Dieu appelle Moïse pour être le libérateur de son peuple, ce dernier demande un signe. Dieu répond : « Voici quel sera pour toi le signe que c’est moi qui t’envoie : quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne. » (Ex 3,12). La liberté religieuse comme signe de libération et la montagne comme lieu naturel de la liberté de culte.
Dans l’Ancien Testament, nous trouvons six hommes dont la vie et le témoignage sont particulièrement liés à une montagne :
- Noé et la montagne d’Ararat (Gen. 6-9)
- Abraham à Morija (Gen. 22) - Dieu demande à Abraham de monter sur la montagne pour le sacrifice. En effet, le fait de monter est sensé rapprocher de Dieu.
- Moïse au Sinaï (Ex. 19-40) - la montagne est présentée comme le lieu de la rencontre avec Dieu.
- Caleb et la montagne d’Hébron (Jos. 14, Jug. 1 : 10-15)
- Elie au mont Horeb (1R 19, 1-18)
La montée d’Elie à l’Horeb (autre nom du Sinaï). Elie vient de se confronter aux prêtres du dieu Baal, s’est moqué d’eux et a fini par les massacrer. Elie apparaît sûr de lui, sûr de sa force appuyée sur Dieu.
- David et le mont Sion (2 Sam. 5 : 6-10)
- Elie au Carmel (1 Rois 18).
Christ sur la montagne, dans l’évangile de Matthieu
Le sermon sur la montagne (Matt. 5-7) « Sur la montagne, à l’écart, pour prier » (Matt. 14 : 23)
- La montagne de la transfiguration (Matt. 17 : 1-9)
Sur la montagne des Oliviers (Matt. 24-25)
Vers le mont Calvaire (Matt. 26-27)
« En Galilée, sur la montagne où Jésus leur avait ordonné d’aller » (Matt. 28 : 16-20)
Refrain :
Partons tout aussitôt Pour un pays nouveau
Regagnons la montagne, Chantons le grand hallel
C’est Lui qui nous appelle “Nous voici Seigneur !”
1.- Puisqu’Il nous a choisis,
et puisqu’on a dit : “ Oui ” ne faisons pas attendre,
Nous n’emporterons rien, sans peur du lendemain, c’est Lui qui nous conduit.
Debout et déjà prêt, les sandales aux pieds le peuple peut comprendre,
Le sens de son destin et le pain sans levain, puisqu’Il nous a choisis.
2.- Puisqu’Il est avec nous
et puisqu’habite en nous le feu de Sa Présence,
La flamme est au buisson pour révéler son Nom,
Il a besoin de nous. Et sans se consumer, ce pacte d’amitié fait le Peuple d’Alliance,
C’est Lui qui nous envoie, Il est le feu de joie, puisqu’Il est avec nous.
3.- Puisqu’Il est le chemin
et puisqu’Il ouvre enfin la brèche du passage, La mer s’est asséchée,
l’Exode est commencé, et nous sommes sauvés.
Au désert purifié “le petit reste” est né, “le peuple du courage”,
Il met sa liberté dans sa force d’aimer, puisqu’Il est le chemin.
4.- Puisqu’Il nous a nommés
et puisqu’Il nous connaît, nous deviendrons nous-mêmes,
Sa loi nous est donnée, c’est l’appel à aimer, l’appel à le chercher.
Présent au monde entier et ferment de la Paix, le peuple du baptême
Le sera à jamais, l’avenir est gagné, puisqu’Il nous a nommés.
05.- REGAGNONS LA MONTAGNE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06 - IL Y A LONGTEMPS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Commentaire et source : Jn 4, le récit de la Samaritaine. Chant construit avec en arrière fond la chanson « À la claire fontaine ». Le refrain comme les strophes sont adressées au Christ par la personne qui prie.
Utilisation catéchétique :
Chant de méditation sur le thème de la rencontre avec le Christ.
Thème - Utilisation : Amour Baptême Jésus
Refrain :
Il y a longtemps que Tu m’aimes Jamais je ne t’oublierai,
Il y a longtemps que Tu m’aimes Jamais je ne t’oublierai.
1.- Te souviens-tu de la claire fontaine Et du chemin où j’allais me promener, C’était au puits de la Samaritaine
Tu étais là et on s’est rencontré.
2.- J’emmènerai à la claire fontaine
Tous mes amis, pour vivre et inventer,
Autour du puits de la Samaritaine
Tu seras là et nous pourrons danser.
3.- Lorsque j’oublie ton chant claire fontaine
Pour écouter mes refus, mes chagrins, Loin est le puits de la Samaritaine
Mais Tu es là et Tu me tends la main.
4.- Source de vie, chante claire fontaine
Nous danserons l’espoir des lendemains,
Autour du puits de la Samaritaine
Tu es la Vie, l’Amour et le Chemin.
06.- IL Y A LONGTEMPS QUE TU M'AIMES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
07 - J'AI TANT CHERCHÉ TON VISAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
"Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas trouvé"
(Pascal, Le Mystère de Jésus - Les Pensées)
Formule de feu, tranchante comme une lame, qui "pénètre à la jointure de l'âme et de l'esprit" si l'on veut bien la laisser résonner en soi.
La vraie recherche de Dieu, la recherche sérieuse a toujours déjà trouvé. Le désir de Dieu est le seul désir dont nous soyons assuré qu'il sera comblé. Pourquoi ? Parce que le désir de Dieu vient de Dieu. Parce que Dieu ne peut pas nous attirer à Lui sans se donner à nous.
La recherche de Dieu ne ressemble à aucune autre recherche ; elle est finalisée, lestée de sa future découverte. C'est tout le contraire du zapping dont nous avons l'habitude, qui essaie tout mais ne cherche surtout rien de sérieux. Avec Dieu, on ne peut pas chercher pour chercher, pas question de faire du lèche-vitrine. Mais si nous cherchons sérieusement... nous avons toujours déjà trouvé.
Que trouvons nous sinon cette recherche ? Dieu ne se donne jamais sur la terre de façon définitive. Et si nous avons l'impression de l'avoir assigné à résidence en nous ou chez nous, si nous imaginons que "Dieu c'est ça et pas ça", nous confondons l'image que nous pouvons nous faire de lui avec ce qu'Il est : l'Autre. Laissons nous surprendre par Dieu, ne le mettons pas définitivement dans telle ou telle petite case de notre esprit. Voyons le Christ, qui surprenait sans cesse ses interlocuteurs. Pour trouver Dieu, il faut toujours continuer à le chercher.
Non pas "être en recherche" (l'expression signifie par elle-même que l'on a renoncé à le trouver). Non la recherche n'est pas un état. Il faut plutôt chercher activement, agir dans l'esprit du Discours sur la Montagne : "Frappez et l'on vous ouvrira. Demandez et vous recevrez".
Vous avez essayé de demander à Dieu... la vérité ? Essayez : vous la recevrez..
Refrain :
J’ai tant cherché ton visage
Et la trace de tes pas
Que je n’ai plus de courage
Pourtant j’ai besoin de Toi.
1.- J’ai connu bien trop d’exodes,
Et le pire et le meilleur,
Que mon espoir se corrode,
Que je marche à contre cœur.
2.- J’ai connu tant de déroutes,
Mais Tu étais toujours là ;
Et bien des fois sur ma route,
Tu m’as porté dans tes bras.
3.- Je veux VIVRE et je veux CROIRE,
Me trouver en TE trouvant,
TE vouloir dans mon histoire,
Et demeurer ton enfant !
07.- J'AI TANT CHERCHÉ TON VISAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
08 - IL FAUT PRÉPARER LA ROUTE AU SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Que signifie cette phrase d’apparence anodine:
«Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route?»
Pour bien la comprendre, il faut d’abord se rappeler que Jérusalem était une ville entourée par le désert!
Tout autour de la ville, du sable balayé par le vent.
Cela a une conséquence pratique évidente, il n’y avait pas de route visible pour aller à Jérusalem!
Ainsi, lorsqu’un personnage important devait arriver dans la ville, il fallait aller dans le désert pour tracer une route,
au moins provisoire!
On taillait alors des broussailles, on comblait un affaissement du sol, on aplanissait un obstacle,
on remettait en état un pont ou un gué. Bref, on essayait de dégager un chemin du désert.
Très concrètement, cela se faisait par exemple à l’occasion de la fête de Pâques,
pour accueillir les pèlerins qui arrivaient de la diaspora. Jean-Baptiste s’inspire de tout cela.
Ainsi, de même que pour un personnage important on sort au désert préparer le chemin, de même il faut tracer un chemin dans le désert pour que puisse arriver Celui dont la venue est tant attendue: Le sauveur annoncé par les Ecritures.
Passons maintenant de la métaphore à la réalité, pour accueillir le Sauveur, il faut aussi un chemin d’accès jusqu’à nous!
ce sentier ne doit pas être tracé sur le sol dans le désert autour de Jérusalem, mais dans le cœur de chaque homme!
C’est le nœud! Tout se joue là. Entendez bien! Ce n’est plus dans le désert qu’il faut tracer un chemin, mais dans le concret de la vie de chacun. Il faut tracer un chemin pour permettre à Dieu très concrètement de nous rejoindre. Pour ce faire, il ne faut pas une pelle et une pioche, mais il faut se convertir!
Et c’est là le mot clef de l’évangile de ce jour, la conversion! Nous l’avons entendu trois fois dans l’évangile «Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche.»;
«Produisez donc un fruit qui exprime votre conversion»;
«Moi, je vous baptise dans l’eau, pour vous amener à la conversion».
AINSI, POUR
«PRÉPARER LE CHEMIN DU SEIGNEUR» IL FAUT COMMENCER PAR SE CONVERTIR!
Ce sont des collines à aplanir et des obstacles à éliminer, en clair surtout, l’orgueil qui conduit à être impitoyable et sans amour envers les autres, l’injustice qui trompe le prochain et qui est mère de la vengeance, la rancœur qui préserve l’amertume en empêchant le pardon. Les trahisons dans l’amour; nos infidélités par action et omissions. La paresse, l’incapacité de s’imposer le moindre effort, tout péché d’omission.
Oui, il est de nombreuses collines à aplanir pour dégager un chemin dans le désert. Oui, il est nécessaire de se convertir pour que Dieu puisse nous rejoindre.
Mais nous pouvons avoir courage et nous réjouir. La parole de Dieu ne nous écrase jamais sous une montagne de devoirs sans nous donner en même temps l’assurance que Dieu fait avec nous ce qu’Il nous commande de faire. Entendez la bonne Nouvelle! Quand Dieu commande, c’est parce qu’il donne lui-même les moyens de réaliser ce qu’il demande! C’est ce que disait le prophète Baruch: Dieu «a décidé que soient abaissées toute haute montagne et les collines éternelles, et comblées les vallées pour aplanir la terre, pour qu’Israël chemine en sécurité dans la gloire de Dieu»
Ainsi, c’est bien Dieu qui aplanit, c’est bien Dieu qui comble, Dieu qui trace la route!
Il vient nous aider à nous convertir!
A nous revient la tâche de favoriser son action, de collaborer à son œuvre.
Au mieux, nous sommes des collaborateurs conjoints et subordonnés.
Mais le chef du chantier, le principe de toutes actions bonnes, c’est toujours Dieu!
Cela rend bien compte et de la grandeur de Dieu et de l’importance de notre action.
Attention: «Celui qui nous a créés sans nous, ne nous sauvera pas sans nous.»
Refrain :
Il faut préparer la route au Seigneur
Il faut préparer ses chemins,
Il faut préparer la route au Seigneur
Il faut préparer ses chemins.
1.- Briser les chaînes des richesses,
Détruire nos prisons d’orgueil,
Aplanir nos sentiers de vie
Son Esprit demeure avec nous.
2.- Ouvrir nos vies à la Parole,
Ouvrir nos cœurs à Son pardon,
Ouvrir nos yeux à Sa lumière
Son Esprit demeure avec nous.
3.- Partager le pain de la vie,
Verser le vin de Son amour,
Donner le meilleur de soi-même
Son Esprit demeure avec nous.
4.- Avancer jusqu’en Son Royaume,
Accepter nos chemins de croix,
Courir à l’accueil de Son Père
Son Esprit demeure avec nous.
5.- Mourir chaque jour à nous-mêmes,
Le rechercher en l’aujourd’hui,
Le retrouver parmi nos frères
Son Esprit demeure avec nous.
08.- IL FAUT PRÉPARER LA ROUTE AU SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
09 - OÙ DEMEURES-TU ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Spécificité de la catéchèse
" Si elle est liée à la liturgie, à la communion et au service dans l’Eglise, la catéchèse fait partie du ministère de la parole, du “témoignage” ou “martyr”. Le propre de la catéchèse est ainsi une “parole” qui annonce, qui témoigne, qui rend compte de la foi. La catéchèse n’est pas donc le tout dans la vie de l’Eglise, mais la catéchèse est précisément au service du “tout” et de l’essentiel dans la vie de chaque baptisé. Dans ce “tout”, apparaît cette dimension fondamentale de la communauté chrétienne, du “bain ecclésial”.
(Père Pietro Biaggi, directeur adjoint SNCC)
Refrain :
Découvrir ton visage, Habiter ta maison, Te connaître,
Où demeures-tu ?
Découvrir ton visage, Habiter ta maison, Te connaître,
Où demeures-tu ?
1.- Dans un profond silence,
Entendre enfin ton pas.
Au creux de ton absence,
Savoir que Tu es là.
2.- Tout au fond de soi-même,
Dans les jours de désert.
Puiser à un : “Je t’aime”,
Savoir tes bras ouverts.
3.- Comme une porte s’ouvre,
Un : “ Vous êtes invités”.
Un ami qu’on découvre,
Un : “Venez et voyez ”.
09.- OÙ DEMEURES-TU ?
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
10 - QU'ELLE EST LONGUE LA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi. » (Evangile de Jean ch.14 v.6).
Comment pouvait-il dire cela ?
Nos esprits modernes sont mal à l’aise avec l’idée qu’il y aurait une voie unique pour trouver Dieu. Il est à la mode de penser que chacun peut trouver Dieu par ses propres moyens, ou que chaque religion contient une petite parcelle de vérité. Affirmer qu’il n’y a qu’une seule vérité et qu’on la détient peut paraître fanatique, fondamentaliste.
Pourtant, Jésus a bien affirmé qu’il n’y avait qu’un seul moyen de connaître Dieu : passer par lui-même…
Jésus ne remet pas en question la croyance en Dieu, que plusieurs personnes peuvent avoir, quelle que soit leur religion. Jésus mentionne autre chose : un autre type de foi. Jésus parle de connaître Dieu en tant que Père, c’est-à-dire aller plus loin que la simple croyance en son existence : savoir qui il est vraiment, entendre sa voix, recevoir son amour et expérimenter sa présence non pas en tant que croyant, mais en tant que son enfant. Jésus parle donc en réalité d’avoir fait une rencontre réelle avec Dieu, qui nous place dans une relation d’intimité, personnelle, avec Lui.
Avec Jésus, il s’agit non de religion et de rites, mais de relation et de confiance.
Le plus déroutant et le plus fort dans la déclaration de Jésus, c’est qu’il dit être en sa personne le chemin qui mène à Dieu ! Plusieurs avant ou après lui ont certifié avoir reçu une révélation concernant la voie de la Vérité. Ils invitaient les hommes à les suivre sur ce chemin. Jésus, lui, a dit qu’il était la Voie, la Vérité et la Vie ; qu’il ne fallait pas seulement suivre son exemple de vie ou ses enseignements, mais venir à lui pour connaître Dieu.
Refrain :
Qu’elle est longue la route
Celle qui va vers Toi,
Qu’elle est longue la route
Quand la route c’est Toi.
1.- Pour redonner la joie
et la confiance en soi,
Il a suffi d’un pas
Et ce pas, c’était Toi !
2.- Pour comprendre où l’on va,
réchauffer un cœur froid,
Il suffit d’une voix
Cette voix, c’était Toi !
3.- Pour rassasier nos faims,
il a suffi du pain,
Partagé en chemin
Et ce pain, c’était Toi !
10.- QUELLE EST LONGUE LA ROUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
11 - FAIS GRANDIR NOTRE ESPÉRANCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L'espérance, avec la foi et l'amour, est une vertu chrétienne éternelle (1 Corinthiens 13.13). L'amour découle de l'espérance (Colossiens 1.4-5). L'espérance produit la joie et la paix en nous, par la puissance du Saint-Esprit (Romains 12.12, 15.13). Paul attribue son appel apostolique à l'espérance de la gloire éternelle (Tite 1.1-2). L'espérance du retour de Christ est le fondement de la purification des croyants (Tite 2.11-14, 1 Jean 3.3).
" Dietrich Bonhoeffer, prisonnier des nazis, écrivit en 1944 à son meilleur ami que l'espérance, c'était faire comme le prophète Jérémie avait fait autrefois : alors qu'il était prisonnier, exilé et probablement condamné à ne pas revoir sa terre, il avait acheté un champ en terre promise afin que d'autres, plus tard, puissent y habiter. « Ainsi parle le Seigneur de l'Univers, le Dieu d'Israël : prends ces documents, cet acte d'acquisition, la partie scellée et la partie ouverte, et dépose-les dans un vase en terre cuite, pour qu'ils se conservent longtemps ; car ainsi parle le Seigneur de l'Univers, le Dieu d'Israël : dans ce pays, on achètera encore des maisons, des champs et des vignes » (Jérémie 32, 14-15).
L'espérance chrétienne est une décision, un acte. Elle n'est pas un sentiment.
" L'espérance chrétienne est celle de ces femmes de l'Évangile qui, de grand matin, sont allées au tombeau pour embaumer celui qu'elles ont aimé et qui a été assassiné. Pourtant elles se sont levées, elles sont sorties de chez elles, elles ont pris du parfum, et elles sont là. Aussi je voudrais donner quelques caractéristiques de cette espérance. Elle est une décision, un acte. Elle n'est pas un sentiment. Elle a la force de cette parole de Thérèse de Lisieux qui dans la nuit la plus noire de la foi (elle craint même de blasphémer, dit-elle) s'écrit : « Je veux croire. » Espérer, c'est « vouloir espérer ». Mais une décision ne peut être prise que par des personnes. Il n'existe pas d'espérance autrement qu'incarnée par des visages, les vôtres. Je dis bien « des » visages, car c'est en associant vos forces et vos talents que vous avez pu construire ces oeuvres que nous célébrons avec vous.
Enfin, la décision d'espérer pour être complète doit s'incarner dans des actions, concrètes, modestes, mais réelles, qui ne sont pas hors sol. Aussi, en regardant vos oeuvres, il me semble que l'espérance est la vertu des commencements. Vous savez, on dit de saint Antoine au désert qu'il était tenté par le démon et qu'il a passé sa vie à s'enfoncer dans les déserts de plus en plus intérieurs. Son biographe, Athanase, nous aide à comprendre que le démon, c'est ce qui nous empêche de commencer. Antoine lutte contre le risque du désespoir en posant toujours un nouveau pas, plus intérieur, sans savoir où cela le mènera. Vous n'avez pas cédé à la morosité, vous avez testé quelque chose. Vous ouvrez un avenir pour d'autres, y compris dans la nuit, y compris si vous-même ne goûtez pas au résultat de votre oeuvre.
Ce soir, alors que s'achève cette belle fête , je repense à une phrase d'un de mes frères dominicains : la sainteté de Dieu, c'est sa générosité. Espérer, c'est peut-être chaque matin donner quelque chose de son temps, son ingéniosité, son amitié. L'espérance chrétienne a sans doute finalement quelque chose à voir avec les béatitudes. Ceux qui ouvrent l'avenir pour d'autres ont parfois les larmes aux yeux, ils ont lutté pour la justice, ils ont oeuvré autour d'eux et parfois en eux-mêmes pour que la paix règne en leur compagnie, ils ont le coeur pur, ils sont humbles, ils ignorent peut-être même qu'ils sont une force pour d'autres. Voilà le chemin qui est devant nous : ouvrir l'avenir pour d'autres, modestement, mais résolument, y compris si les fruits seront savourés par d'autres que nous."
( Anne Lécu, religieuse dominicaine et médecin à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis,)
Refrain :
Fais grandir notre Espérance
Par ce pain, ton Corps livré, ressuscité !
Fais grandir notre confiance
Par ce vin, ton Sang versé pour nous sauver.
1.- Notre faim de la justice,
Notre soif d'un jour gagner un monde en paix,
Nos désirs qui se tarissent,
Viens, Seigneur, les augmenter pour mieux t'aimer.
2.- Notre faim de te connaître,
Notre soif d'un jour gagner la liberté,
Nos désirs d'être et de renaître
Viens, Seigneur, les augmenter pour mieux t'aimer.
3.- Notre faim d'être nous-mêmes,
Notre soif de te choisir en Vérité,
Nos désirs et nos dilemmes,
Viens, Seigneur, les purifier pour mieux t'aimer.
11.- FAIS GRANDIR NOTRE ESPÉRANCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
11.- FAIS GRANDIR NOTRE ESPÉRANCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
11.- FAIS GRANDIR NORTRE ESPÉRANCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
12 - POURQUOI MON DIEU ? (Ps 22)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Pourquoi mon Dieu
Tant de pleurs et de croix,
Surtout mon Dieu
Ne nous abandonne pas.
1.- Ne m’en veux pas
Si je n’entends plus ta voix,
Si je suis las
Sans un mot devant Toi.
2.- Veille sur ceux
Qui souffrent plus que moi
Et dans leurs yeux
Fait naître un peu de joie.
3.- Accorde-moi
D’exister avec Toi
Et de donner
Autant que je reçois.
4.- Garde mes mains
Ouvertes devant Toi,
Garde mon cœur
Puisqu’il est fait pour Toi.
12.- POURQUOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
13 - Ô MARIE SOUVIENS-TOI DE NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Refrain :
Ô Marie, souviens-toi de nous,
Puisque tu es dans son Royaume !
Ô Marie, souviens-toi de nous,
Puisque Tu es au cœur des hommes !
1.- De tous ceux qui n'ont plus de vin,
Ni plus de pain, ni plus personne ;
De tous ceux qui cherchent sans fin,
Quand le destin les emprisonne.
2.- De tous ceux qui ne croient en rien,
Trop accablés par la malchance ;
Ceux pour qui tu es bien trop loin,
Brebis perdues dans l'ignorance.
3.- De tous ceux qui luttent en vain
Pour chercher encore un passage,
Ceux pour qui la lampe s'éteint,
Qui n'entendront plus ton message.
4.- De tous ceux pour qui c'est la fin,
Sarments séchés, figuiers stériles,
Ceux qui cherchent le vrai chemin,
Prodigues perdus dans la ville.
13.- Ô MARIE SOUVIENS-TOI DE NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
14 - VERS TOI MON DIEU J'ÉLÈVE MON ÂME - Ps 25
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation. »
(Matthieu 26 :41)
Jésus invite les chrétiens à prier Dieu pour que nulle tentation ne puisse leur arriver,
et pour qu’ils ne soient pas vaincus par les tentations auxquelles ils seront soumis.
Le besoin d’une telle prière fut démontré par le reniement de Pierre.
Tentation et épreuve se disent par le même mot grec.
Cette heure était aussi celle de l’épreuve de leur foi. On pourrait donc aussi traduire :
« pour ne pas faillir à l’épreuve »
Rappel de la demande du Notre Père : « Garde nous de céder à la tentation ».
Nous devons vraiment craindre d’être soumis à la tentation,
bien que ce soit le sort de tous. Pour être assurés de ne pas tomber en tel cas, nous devons veiller et prier,
et continuellement regarder au Seigneur pour qu’il nous garde et qu’il nous écarte du danger.
Jésus dit que « l’esprit est bien disposé » ;
l’esprit est ce que Dieu a mis en l’homme et qui est orienté vers le bien,
mais l’homme est aussi chair, c’est-à-dire faillible, sujet à pécher.
Paul désignera par le mot chair la nature irrégénérée de l’homme livré à lui-même.
Céder à la tentation, c’est laisser la chair dominer l’esprit.
1.- Vers Toi Seigneur gémit mon âme,
Seul dans la nuit et malheureux,
Tu vois la vie, pour moi est dure,
TU ES MON DIEU ET MON SALUT.
Délivre-moi Tu vois ma peine
Et mon malheur et mes tourments,
Dirige-moi dans ta justice,
TU ES MON DIEU ET MON SALUT.
Vers Toi Seigneur gémit mon âme,
Toute ma vie espère en Toi,
Tu es l’Amour, vois ma confiance,
TU ES MON DIEU ET MON SALUT.
Refrain :
Vers Toi Seigneur, j’élève mon âme, Dieu de mon salut.
Vers Toi Seigneur, j’élève mon âme, Dieu de mon salut.
2.- Enseigne-moi toujours ta route,
Dirige-moi sur ton chemin
Dirige-moi la nuit est longue,
TU ES MON DIEU ET MON SALUT.
Et souviens-Toi de ma tendresse,
Que ton Amour est pour toujours,
Pardonne-moi pour mes offenses,
TU ES MON DIEU ET MON SALUT.
Vers toi Seigneur, j’ai mis mon âme
Toute ma vie espère en Toi
Tu es l’Amour, vois ma confiance,
TU ES MON DIEU ET MON SALUT.
3.- Délivre-moi garde mon âme,
En Toi mon Dieu, je me confie
Pitié pour moi, sauve mon âme,
TU ES MON DIEU ET MON SALUT.
14.- VERS TOI SEIGNEUR J'ÉLÈVE MON ÂME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
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