REJOINDRE
Année 2005 -
Cd épuisé
Orchestrations :
Christian BROGNIART
Choeurs : Floriane et Christian
Ce Cd REJOINDRE - 2005 => épuisé
Bénéficiaire :
Centre-Orphelinat - Inshti Z'Abakene
- Kigali-RWANDA -
Vous pouvez commander :
Association Saint Bruno -
39 Chemin des AURENGUES -13013 Marseille
Mail : associationsaintbruno13@gmail.com
15€ + frais de port
(D'autres Cd sont actuellement disponibles.)
Bénéficiaires de la vente des Cd :
- La Pouponnière de la Médina-Dakar-SÉNÉGAL
- Scolarisation de 60 "Enfants de la rue" - Port-au-Prince-HAÏTI
Soeur Paësie : Cité Soleil- Port-au-Prince HAÏTI
- Père Pedro : Akamasoa Tananarive MADAGASCAR
- Oeuvre de Ihousy tenue par les Soeurs de N.D de la Salette MADAGASCAR
- Centre-Orphelinat Inshti Z'Abakene - Kigali-RWANDA
- Chrétiens d'Orient Beyrouth LIBAN
Aide Humanitaire
Les Tournées Kigali-RWANDA octobre 2019
ainsi que la
et vente de ce REJOINDRE- 2005 au profit de :
- Centre-Orphelinat Inshti Z'Abakene - Kigali-RWANDA
Pour cette Tournée à Kigali
Merci à
Mgr Antoine KAMBANDA - Archevêque de Kigali - Cardinal
Merci à
Alice LA DOUCE
Présidente de la Chorale Christus Regnat
organisatrice de la Tournée octobre 2019
Merci à
La Chorale Christus Regnat
Ci-dessous photos de l'orphelinat: octobre 2019
- Centre-Orphelinat :
Inshti Z'Abakene de Kigali-RWANDA
(Voyage payé par Jean-Claude)
Orientation catéchétique:
Thème : Émmaüs -Lc 24
Au chapitre 24, Saint Luc nous dit: "Un Étranger s'approche d'eux"...Cet Étranger n'est autre que Jésus. Ils les "rejoint".
Il les rejoint là où ils on sont. Il les rejoint dans leur marasme, leur "non foi", leur désespérance, leur dos tourné à Jérusalem...
Rejoindre c'est donner un sens à sa vie.
C'est être sur un chemin plus authentique
C'est être en accord avec...
Rejoindre c'est quand la nuit prend des lueurs d'Aurore
Rejoindre le silence de Dieu
01 -OUVRE TES VOLETS - OUVRE TES FENÊTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Se laisser rejoindre...
Deux amis marchent tristement sur une route déserte. Découragés, désabusés, ils rentrent chez eux. Ils en étaient partis il y a quelque temps, enthousiasmés par un certain Jésus à la parole de feu et à l’action efficace. Avec lui, c’était la vie, l’espoir, la joie : des aveugles se remettaient à voir, des handicapés du corps ou de l’esprit marchaient légers, des inhibés se sentaient libres, des morts-vivants comme les lépreux reprenaient vie. Bref, des gens se mettaient à vivre debout car il leur disait : « Lève toi, prends ton fardeau sur ton dos et marche… Tu peux… Reprends ta place dans la société où tu étais exclu, méprisé, condamné, reprends ta dignité de membre du peuple de Dieu… Car c’est le désir de Dieu, c’est ce qu’il veut pour toi, et c’est ce que je réalise pour toi en son nom…». Oui mais voilà, cela dérangeait. Alors ils l’ont tué : tous « les gens bien intentionnés », les hommes religieux ou les hommes de pouvoir, les scribes juifs et les romains, les fonctionnaires du Temple et ceux du pouvoir. C’est fini ! On avait tant espéré ! C’était un monde nouveau à portée de la main, c’était le « Royaume de Dieu ». Mais ils l’ont tué…
Or, voilà qu’un troisième homme rejoint les deux voyageurs. On cause… Le troisième homme se fait raconter. Il semble prendre du recul par rapport aux événements. Il parle de la Bible, des Écritures. Il raconte comment Dieu a parlé à son peuple et comment il lui a promis un envoyé, un « Messie », un « Sauveur ». Les deux voyageurs diront plus tard « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant quand il nous parlait des Écritures ? ». Rien n’était encore clair mais cela faisait chaud au cœur. Alors, ils prient l’inconnu de rester manger avec eux à l’auberge."
Méditation de frère Marie-Augustin
" Ils croyaient avoir tout vu, tout compris, et s’en retournaient tout dépités… La route était lourde et brûlante, harassante et poussiéreuse… et puis il y avait le souvenir pénible des trois jours écoulés qui avaient vu mourir dans l’ignominie leur ami et maître. Mais il fallait bien rentrer chez soi après avoir célébré la Pâque.
Et reprendre la route. Ils ne savaient pas que ce routard, cet inconnu devenu compagnon allait leur révéler une autre route : celle de la Parole de Dieu qui cheminait à travers des siècles d’humanité jusqu’à leurs âmes, leurs cœurs soudain embrasés par cette vive flamme. Ils croyaient s’éloigner après avoir tout perdu, et c’est Dieu qui s’approchait d’eux, se préparant à leur rendre toute joie par son Verbe. Mais il se fait tard. Une table. Du pain. Un vif éclat de lumière, pour leur révéler le brasier qui, en eux et en lui, grondait tout le jour. Alors, portés par ce feu, la route de nuit est vite avalée : ils la connaissent désormais ! C’est celle des pas de Dieu dans le cœur de l’homme : à chaque battement il frappe à la porte, il se dit à nous, avec les mots que tant de générations ont entendus, parole de Dieu dans les mots des hommes. Ce chemin, c’est la parole de Jésus qui se fait ton compagnon. L’entends-tu ? Écoute la route qui t’appelle ! Fais tienne aujourd’hui la prière des routiers scouts, qui commence ainsi : « Seigneur Jésus, qui vous offrez à nous comme la Route vivante tout irradiée par la lumière d’en haut, daignez vous joindre à nous sur le chemin de la Vie, comme vous le fîtes jadis pour les Routiers d’Emmaüs... »
( Après des études d’ingénieurs, Marie-Augustin Laurent-Huyghues-Beaufond entre chez les Dominicains en 2008. Après ces années de formation qui lui font découvrir notamment la Finlande, il rejoint le couvent de Strasbourg où il est directeur régional du Pèlerinage du Rosaire. )
1.- N’être qu’un semeur Et attendre en cœur
Et attendre encore N’être qu’un passeur,
N’être qu’un veilleur,
Qui attend l’aurore. Sortir du sommeil,
Suivre un vol d’abeille,
Compter les merveilles Le nez dans le ciel.
Toucher le soleil Jusqu’à l’essentiel.
Refrain :
Ouvre tes volets, ouvre tes fenêtres
Laisse entrer le vent, laisse entrer le jour
C’est pour maintenant ou demain peut-être.
Attends le pourtant, son nom c’est l’amour.
2.- Sors de ta maison,
Sors de tes chansons,
Sors les mains des poches,
Scrute l’horizon
Et va jusqu’au fond.
Je crois qu’ « IL » s’approche
Sors de tes idées,
Sors de tes sentiers ,
De tes habitudes.
Sors de ton passé,
Brise tes regrets,
Et tes certitudes.
01 -OUVRE TES VOLETS - OUVRE TES FENÊTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
02 - ÇA N'ARRIVE PAS QU'AUX AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Se laisser rejoindre...
Une belle gueule, une jolie fiancée, un boulot de musicien branché. L’existence légère qui prend fin dans un ravin => Paralysé. Sans aucune chance de remarcher un jour. Entre coup de blues et les séances difficiles de kiné. Réapprendre à aimer. Et découvrir enfin ce qui compte vraiment : => « Rejoindre » et « être rejoint »
1.- Ça n’arrive pas qu’aux autres,
Imprévisible chemin Lorsque d’un moment à l’autre
Tout bascule soudain. L’existence légère Prend fin dans un ravin
Chercher d’autres repaires ? Une roue dans chaque main.
Refrain :
Des rêves plein la tête,
Venez, je vous attends. Venez sur la planète,
De mon fauteuil roulant. Et je cours dans ma tête...
Et je poursuis les vents... Bien au-delà, peut-être,
De mon fauteuil roulant.
2.- Sur ma chaise électrique De condamné à tort,
Je roule nostalgique Révolté de mon sort
Pour puiser en moi-même Espérance et grandeur
Écrivant les poèmes Du pire et du meilleur.
3.- Couloirs impraticables
Chemins trop escarpés
Trottoirs insurmontables
À la force des poignets
C’est la faute à « pas de chance »
Emmenez-moi ailleurs
Besoin de ta présence Besoin de ton bonheur.
Refrain :
Décrypter un mystère
Rechercher le matin
Rechercher la lumière
Une roue dans chaque main.
Et courir dans ma tête
Et poursuivre les vents
Même au-delà peut-être
De mon fauteuil roulant.
P.S = La balle a tué le rêveur Mais elle n’a pas tué le rêve.
02 - ÇA N'ARRIVE PAS QU'AUX AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
03 - AU-DELÀ DE NOS COEURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Se laisser rejoindre...
" Or, voilà qu’un troisième homme rejoint les deux voyageurs. On cause… Le troisième homme se fait raconter. Il semble prendre du recul par rapport aux événements. Il parle de la Bible, des Écritures. Il raconte comment Dieu a parlé à son peuple et comment il lui a promis un envoyé, un « Messie », un « Sauveur ». Les deux voyageurs diront plus tard « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant quand il nous parlait des Écritures ? ». Rien n’était encore clair mais cela faisait chaud au cœur. Alors, ils prient l’inconnu de rester manger avec eux à l’auberge.
Et voilà qu’au cours du repas, cet inconnu prend du pain, le partage et le leur donne à manger et de même pour la coupe de vin. Stupeur : c’est ce qu’a fait Jésus avec ses disciples la veille de sa mort, quand il leur a dit « Prenez, mangez, ceci est mon corps livré pour vous. C’est mon sang versé pour vous et pour la multitude. Cela, refaites le en mémoire de moi ».
C’est donc lui ! Pourtant il était mort sur la croix. Alors, il est vivant. Il est ressuscité. Il n’est pas exactement le même puisqu’on ne l’a pas reconnu tout de suite, mais c’est bien lui : il est vivant, transformé. Nous le reconnaissons. N’avait-il pas dit qu’il reviendrait? Mais voilà qu’il disparaît à leur regard…
Du fin fond du trou noir du désespoir, les voilà saisis d’un nouvel enthousiasme : rien n’est fichu, ce que nous avions espéré n’est pas aux oubliettes de l’histoire ! Alors, demi-tour, ils repartent vers Jérusalem d’où ils viennent. En même temps que leurs pas, ils retournent leurs cœurs : braqué sur le passé et leur triste nostalgie, ils regardent l’avenir, car cette bonne nouvelle, il faut l’annoncer, il faut clamer qu’Il est vivant."
(Thierry BRAC de la PERRIERE - Évêque de Nevers)
Refrain :
Au-delà de nos cœurs,
Des labours, des semences
D’un projet qui se meurt
Il y a «sa» présence.
Au-delà de nos peurs,
Au-delà de l’absence
Du pire et du meilleur
Il y a l’espérance.
1.- Au-delà du discours
Du feu et de la cendre.
Lorsque s’éteint le jour.
Dans le noir des méandres.
2.- Au-delà du désert
Et malgré son silence.
Au-delà du précaire
De quelques défaillances.
3.- Au-delà des chansons
Au-delà de nos rêves.
Des amis qui s’en vont
D’une vie qui s’achève.
04 - NE CHERCHONS PLUS CETTE COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Se laisser rejoindre...
"Sans doute ont-ils médité longuement ce qui s’est passé sur la route, en même temps qu’ils le racontaient. Jésus est là vivant, il nous rejoint sur nos routes. Il n’est pas un corps inanimé dans un tombeau ni un objet de vénération dans un reliquaire. Il est un compagnon de voyage sur nos chemins.
Certes, nos yeux ont peine à le reconnaître. Par contre notre cœur peut le rencontrer quand nous lisons les Écritures, cette Bible qui nous parle de lui et dans laquelle il nous parle. A nous de lire, pour qu’il nous fasse comprendre. Et puis, il nous a dit « Faites ceci en mémoire de moi. » pour que nous le rencontrions quand nous évoquons son corps livré, son sang versé. Car c’est pour nous qu’il les a donnés. Et c’est pour nous qu’il veut qu’on refasse ce geste fort. Car il n’a pas fini de se donner ; il n’a pas fini de nous rencontrer sur nos routes.
Depuis ces deux voyageurs d’Emmaüs, des millions de chrétiens dans le monde s’expliquent les Écritures et se partagent le pain qu’il leur donne en disant encore
« Ceci et mon corps pour vous. Faites cela en mémoire de moi ».
(Thierry BRAC de la PERRIERE - Évêque de Nevers)
Refrain :
Ne cherchons plus cette colombe
Celle qui chante encore la paix
Ne cherchons plus au bout du monde
C’est dans nos cœurs qu’elle s’est cachée.
1.- Tous les accords de nos guitares
Et l’harmonie de nos couplets
Cette lumière de nos phares
Dans nos cœurs vous les trouverez.
2.- Pourquoi chercher dans les nuages ?
Pourquoi toujours fixer le ciel ?
Pourquoi attendre son Passage ?
Il y a dans nos cœurs l’Essentiel.
3.- Besoin tu sais de ta Lumière
De ce ferment même discret.
Besoin de l’eau de ta rivière
De ces trésors en toi cachés.
04 - NE CHERCHONS PLUS CETTE COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
05 - TANT QU'IL Y AURA UNE LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Se laisser rejoindre...
"Les Chrétiens parlent de « sacrement » : un signe qui rend présente une réalité non immédiatement visible aux yeux de chair. Ils se rappellent que les disciples et les autres n’ont pas reconnu Jésus d’emblée, comme Marie qui l’a d’abord pris pour le jardinier. La résurrection n’est en effet pas seulement le prolongement de la vie, comme avant. C’est une transformation radicale, c’est un changement de côté, un « passage » du côté de la vie de Dieu. Une vie qui n’est plus tributaire des limites humaines. L’Évangile nous l’indique en racontant que Jésus rejoint les disciples au Cénacle alors qu’ils sont enfermés ou encore qu’il disparaît aux yeux des hommes alors même qu’il apparaît aux mêmes yeux éclairés par la foi.
En même temps, les récits insistent pour dire que ce n’est pas un fantôme, c’est bien lui, c’est bien Jésus, ressuscité, vivant autrement mais pourtant le même. Il montre ses plaies à Thomas pour montrer que c’est bien le crucifié qui est ressuscité, il appelle Marie par son prénom pour qu’elle le reconnaisse comme l’ami très cher d’autrefois, il prépare du pain et des poissons sur la plage comme autrefois à la multiplication des pains."
(Thierry BRAC de la PERRIERE - Évêque de Nevers)
Refrain :
Tant qu’il y aura
Une lumière – une p’tite étoile dans tes yeux Tant qu’il y aura
La petite flamme de ton feu.
Tant qu’il y aura
Un rêve fou - un rêve fort - un rêve bleu. Tant qu’il y aura
Cette « clarté », entre nous deux.
1.- Les illusions
- Le look qui tue - Les chausse-trappes – et coups tordus... - Les occasions
- Le virtuel – N’en jetez plus !...
Trop de pulsions
Accros et stress - Les demi-mots - Le corrompu
De toute façon
La faute à l’autre - Bien entendu... !
2.- « Resto du cœur »
- Un droit, un toit – un l’idéal,- l’universel Les éveilleurs
Le goût du sens – et du réel
Les rassembleurs
«La paix des braves» - un goût de Toi - un goût du Ciel Les pourfendeurs
Ceux qui nous montrent le Soleil.
05 - TANT QU'IL Y AURA UNE LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06 - NE RESTONS PAS DANS NOTRE NUIT (Jn10,1-10)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Se laisser rejoindre...
" Pourquoi ces deux hommes ont-ils mis si longtemps à te reconnaître Jésus, sur le chemin d’Emmaüs ? Peut-être ne t’ont-il pas vu d’assez près pendant ta vie terrestre. S’ils ne t’ont pas assez connu, comment peuvent-ils te reconnaître ? Aujourd’hui encore, sans doute, si je ne te fréquente pas d’assez près, si je ne te rencontre pas dans un cœur à cœur, il m’est difficile de reconnaître tous les visages que tu peux prendre dans ma vie.
Mais ces deux disciples t’ont connu, ils t’ont écouté, ils ont espéré en toi. Alors pourquoi tout ce chemin pour te découvrir auprès d’eux ? Parce que leurs yeux sont aveuglés, nous dit l’évangile. Aveuglés ? Ce sont peut-être les larmes qui leur embrument les yeux. En tout cas c’est leur foi qui est dans le brouillard, c’est leur cœur qui est dans le noir. Ils ne te reconnaissent pas, car ils ne sont pas prêts à te découvrir vivant, il leur faudra comprendre beaucoup de choses avant qu’ils puissent te reconnaître au moment où tu partageras le pain." (Thierry BRAC de la PERRIERE - Évêque de Nevers)
Refrain :
Ne restons pas dans notre nuit Ouvrons nos portes
Ne restons pas dans notre nuit. Ouvrons nos portes à Jésus-Christ.
Ne restons pas dans notre nuit Ouvrons nos portes
Ne restons pas dans notre nuit «IL» est lumière «IL» est la vie.
Jn 10, 1-10
1.- Il nous apporte Sa clarté
Le grand soleil, le vent d’été
Le PAIN qu’ il reste à partager
Un goût d’aimer.
Mt 16,13-20
2.- Et puisqu’ « IL » nous offre les clés
N’ayons pas peur d’ouvrir, d’entrer.
Ainsi, nous trouverons, c’est vrai,
La Liberté.
Lc 13, 22-30
3.- Il est la porte et le CHEMIN
La VÉRITÉ en nos destins
C’est un PASSAGE vers demain.
Soyons sereins.
07 - JE VIENS VERS TOI ET JE TE CHERCHE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Se laisser rejoindre...
"Tu vas prendre le temps, Seigneur, de les accompagner, eux qui s’éloignent de Jérusalem, qui s’éloignent de la foi, qui n’ont plus d’espoir, qui reviennent à la case départ. Tu vas leur faire relire les Écritures. Leur faire découvrir que du début à la fin le chemin de la vie passe par la mort, que le chemin de la liberté passe par le désert, que le chemin de l’amour passe par le don de soi. Il leur faudra du temps pour que leurs yeux s’ouvrent, pour qu’ils comprennent que toi-même, le sauveur, devais prendre ce chemin pour le faire traverser à l’homme.
Leurs yeux vont s’ouvrir au moment de la fraction du pain. Combien de temps me faudra-t-il, Seigneur, pour te reconnaître lorsque tu me donnes, dans l’eucharistie, ton corps livré par amour ?" (Thierry BRAC de la PERRIERE - Évêque de Nevers)
Refrain :
Je viens vers toi, et je te cherche
Je viens vers toi – tel que je suis
Je viens vers toi et je t’espère
Comme un veilleur- après la nuit.
1.- Tu me rejoins et je m’approche
Avec mes projets sans issue. Besoin de Toi
Il est si loin, il est si proche
Ce «rendez-vous » tant attendu.
Besoin de Toi.
2.- Je viens chercher une Présence
Un peu d’espoir et de confiance
Entre Tes mains
En Toi mes soucis mes mal chances
En TOI je mets mon espérance.
Entre Tes mains.
3.- .Puisque plus rien n’a d’importance
Puisque ton amour est immense.
«Reste -avec nous».
Puisque TU restes notre chance
Tu es CELUI qui nous devance
«Reste -avec nous».
08 - DONN'MOI LA MAIN MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Se laisser rejoindre...
Refrain :
Donne-moi la main, Marie Donne-moi la main
Donne-moi la main pour aller au bout Du chemin.
Donne-moi la main, Marie Donne-moi la main
Donne-moi la main pour aller au bout Du chemin.
1.- Entends nos chansons sans horizon - et nos prières Donne-moi la main.
Comprends nos désirs – nos projets fous – mais si sincères Donne-moi la main.
2.- Vois ce monde en feu – si malheureux – et sans lumière Donne-moi la main
Vois ces vies cassées et cabossées – et nos : « que faire ? » Donne-moi la main.
3.- Prends nos déceptions – nos illusions – et nos impasses Donne-moi la main
Comprends nos colères – et nos « bien faire » - et nos audaces. Donne-moi la main.
08 - DONN'MOI LA MAIN MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
09 - SANCTA MARIE, je sais Marie : Je viens vers Toi Marie
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Se laisser rejoindre...
- Que nous enseigne la Vierge Marie ?
La Vierge Marie nous enseigne à nous tourner vers Jésus.
Il semble bien que la dévotion à Marie est née dès les origines du christianisme, nourrie par le texte apocryphe Protévangile de Jacques plus que par les textes peu nombreux du Nouveau Testament. Mais le culte plus officiel rendu à Marie s’est développé surtout à partir du VIe siècle, à la fois dans les églises d’Orient et d’Occident.
L’affirmation que Marie était Vierge et Mère de Dieu (Théotokos) est apparue dans la foulée des conciles christologiques, comme corollaire à la divinité de Jésus, Fils de Dieu. L’Église catholique confirma sa pensée sur Marie à travers les dogmes de l’Immaculée Conception et de l’Assomption.
On ne peut pas séparer la Vierge Marie de
la Trinité et de la Rédemption.
La Rédemption : Jean-Paul II nous explique que « Mère du rédempteur » consiste à faire de Marie une associée à l’œuvre du Christ, du fait que Marie eût accepté dans la foi de répondre à la demande de l’Ange, à l’Annonciation : « Le premier moment de la soumission à l’unique médiation “entre Dieu et les hommes” — celle de Jésus-Christ — est l’acceptation de la maternité de la part de la Vierge de Nazareth.
La Trinité Là où se trouve la Vierge Marie il y a le Christ; et là où se trouve le Christ il y a son Esprit Saint, qui procède du Père et de Lui-même dans le Saint Mystère de la Vie Trinitaire.
La Vierge Marie est à la fois la Fille du Père,
l’Épouse du Saint-Esprit et la Mère du Fils de Dieu.
Le Concile œcuménique de Nicée, de 325,
a posé les fondements:
- Jésus "Fils de Dieu" « fait homme ».
Le Concile d’Éphèse de 431
ré-affirmé le terme grec « théotokos » : « Mère de Dieu »:
« L’Emmanuel est Dieu en vérité et, pour cette raison
la Sainte Vierge est Mère de Dieu.. »
1.- Je viens vers Toi MARIE
Le cœur et les mains vides
Je viens tel que je suis
Les chemins sont arides.
Refrain :
Sancta Maria
Je sais que tu m’écoutes
Sancta Maria
Reste encore sur ma route.
2.- Je viens vers Toi MARIE
Tu sauras me comprendre
Jusqu’à redonner vie
À ce feu sous la cendre.
3.- Tu viens vers moi MARIE
Tu comprends ma détresse
Je peux dès aujourd’hui
Compter sur Ta tendresse.
09 - SANCTA MARIE, je sais Marie : Je viens vers Toi Marie
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
10 - TOUTE MA FORCE ELLE EST DANS MON SILENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Se laisser rejoindre...
" Dans la conversion et le calme était votre salut,
dans la sérénité et la confiance était votre force"
(Isaïe : 30/15)
Refrain :
Toute ma FORCE, elle est dans mon silence.
« In Manus tuas Domine »
Toute ma FORCE, elle est dans ma confiance.
Avec TOI, je reconstruirai.
1.- Trop malhabile
Tu vois rien n’est facile
Pour tenir ma lampe allumée. Pourtant docile
Comme un morceau d’argile Entre les deux mains du Potier.
2.- Jusqu’à l’aurore.
Il faut attendre encore
Comme un mendiant, comme un veilleur. Serai-je fort,
Jusqu’à ce Mont Thabor
Je ne sais ni le jour ni l’heure.
3.- Il faut l’orage
Pour de verts pâturages
C’est un berger qui me l’a dit. Sur ce rivage
Tout au bout du Passage. C’est là que m’attend un Ami.
10 - TOUTE MA FORCE ELLE EST DANS MON SILENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
11 - SAINTE NUIT
Traditionnel :1818
Paroles : Joseph MOHR
Musique :Franz GRUBER
Se laisser rejoindre...
Le même jour où l’on découvre le tombeau vide, deux disciples sont en marche vers le village d’Emmaüs. Ils ne peuvent croire à la résurrection et sont plongés dans le désarroi car la mort de Jésus a détruit leur espoir de délivrance pour Israël.
Ils rencontrent le ressuscité qui prend le temps de marcher avec eux. Ils ne le reconnaissent pas mais Jésus les écoute puis les invite fermement à croire avant de leur rappeler le sens des écritures. Ce n’est qu’au moment où il rompt le pain qu’ils reconnaissent en lui le Seigneur. Cette rencontre avec le ressuscité ranime leur espérance et ils repartent sans plus attendre pour Jérusalem.
1.- Ô nuit de paix, Sainte nuit,
Dans le ciel, l’astre luit
Dans les champs tout repose en paix
Mais soudain dans l’air pur et frais
Le brillant chœur des anges
Aux bergers apparaît.
2.- Ô nuit de foi, Sainte nuit,
Les bergers sont instruits
Confiants dans la voix des cieux ;
Ils s’en vont adorer leur Dieu
Et Jésus en échange
Leur sourit radieux.
3.- Ô nuit d’amour, Sainte nuit
Dans l’étable, aucun bruit
Sur la paille, est couché l’enfant
Que la Vierge endort en chantant
Et repose en ses langes
Son Jésus ravissant.
4.- Ô nuit d’espoir, Sainte nuit
L’espérance a reluit
Le Sauveur de la terre est né
C’est à nous que Dieu l’a donné
Célébrons ses louanges
Gloire au Verbe incarné.
...
Célébrons ses louanges Gloire au verbe incarné.
11 - SAINTE NUIT
Traditionnel :1818
Paroles : Joseph MOHR
Musique :Franz GRUBER
12 - MINUIT CHRÉTIENS
Traditionnel : 1847
Paroles : Placide CAPPEAU
Musique : Adolphe ADAM
Se laisser rejoindre...
1.- Minuit chrétiens
C’est l’heure solennelle
Où l’homme Dieu descendit jusqu’à nous
Pour effacer la tache originelle
Et de son Père révéler l’Amour fou
Le monde entier tressaille d’espérance
En cette nuit qui lui donne un sauveur.
Refrain :
Peuple à genoux.
Attend ta délivrance ! Noël, Noël !
Voici le rédempteur Noël, Noël !
Voici le rédempteur.
2.- Le rédempteur a brisé toute entrave
La terre est libre et le ciel est ouvert
il voit un frère où n’était qu’un esclave
L’amour unit ceux qu’enchaînait le fer
Qui lui dira notre reconnaissance ?
C’est pour nous tous
Qu’il naît, qu’il souffre et meurt.
Peuple debout,
Chante ta délivrance ! Noël, Noël !
Chantons le rédempteur ! Noël, Noël !
Chantons le rédempteur !
12 - MINUIT CHRÉTIENS
Traditionnel : 1847
Paroles : Placide CAPPEAU
Musique : Adolphe ADAM
13 - LA PRIÈRE
Paroles : Francis JAMES
et musique : Georges BRASSENS
Se laisser rejoindre...
Esprit Saint, Esprit de lumière,
donne-moi de me laisser rejoindre
et d’accueillir avec confiance la miséricorde du Seigneur.
1.- Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
2.- Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
3.- Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie: " Mon Dieu ! " par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Marie.
4.- Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
5.- Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie.
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