Proposition
chants et textes
pour une
CÉLÉBRATION de NOËL -
qui précèdent la Messe
- Quatre propositions pour
une veillée
avant la Messe de la nuit de Noël -
Un peu d'histoire
La fête de Noël est d'origine tardive (VI° siècle ) par rapport à l'évènement de la naissance de Jésus. La liturgie primitive est toute concentrée autour de la mort et de la résurrection du Sauveur. En célévrant la fête de Pâques, les apôtres et les premières communautés chrétiennes célévraient le triomphe de Jésus sur la mort dans l'attente de sa venue définitive.
En Orient, on a progressivement célébré l'apparition de Dieu aux hommes en son Fils Jésus. Cette apparition a été vue surtout à travers certains évènements-types :
- Cana (le premier signe de Jésus),
- son Baptême (son investiturenu pour : il entre dans sa carrière),
- les mages... D'où le mot "Épiphanie", c'est-à-dire "Montrance" retenu pour cette fête.
Mais en Occident, alors que les païens (5/6° siècle)fêtaient le 25 décembre la Nativité du soleil invisible qui après le solstice, grandissait en force et en éclat - en en l'absence de document qui fixât la naissance du Christ - les chrétiens ont été portés à faire coïncider cette naissance avec la renaissancecannuelle de l'astre solaire: le 25 décembre, qui marque le solstice d'hiver dans le calendrier romain. D'autant plus que le Messie fut nommé par les prophètes "Soleil de Justice" et que le viellard Siméon slut l'enfant Jésus comme la "Lumière des Gentils". Et, très rapidement, la fête chrétienne a remplacé la fête païenne.
La liturgie de la nativité s'est donc développée en Occident en mettant l'accent à Noël sur la naissance de Jésus-venue-de-Dieu et en incorporant la fête de l'Épiphanie-manifestation-de-Dieu-au-monde. Mais toujours en liaison avec deux données essentielles sans lesquelles la fête de Noël se trouverait dégradée, pervertie :
=> Noël comme naissance du Christ est toujours vue, lue, reconnue à travers la Foi en la résurrection.
=> Noël comme naissance de Jésus est inséparable de la venue de Dieu au monde et donc de toutes ses manifestations.
Autrement dit, toute la liturgie, en célévbrant la naissance de Jésus, n'entend nullement la séparation du grand évènement de la résurrection de Jésus : Dieu vient. Il est venu à travers toute l'histoire biblique. Il est venu en son Fils Jésus. Il vient aujourd'hui par le Don de l'Esprit
Ce n'est qu'au XII° siécle, dans un mouvement de piété franciscaine, qu'on a fait ders crèches.
La veillée avant la messe de la nuit de Noël
Le Directoire, au n° 108, l’exprime ainsi :
« Faire mémoire de la manifestation du Seigneur faite de joie et de paix. »
La demi-heure de veillée n’est pas là pour attendre gentiment les douze coups de minuit, mais plutôt pour orienter notre cœur vers la venue du Seigneur. Cette veillée est comme une sorte d’apothéose du temps de l’Avent. Il est donc nécessaire d’y faire référence.
Pour mentionner ce temps fait « de joie et de paix », le Directoire se réfère à l’office de lectures. Sa structure peut vraiment être la base de toute veillée de Noël. Cet office de la liturgie des Heures, à caractère e louange nocturne (PGLH 58), est composé de chants, de psaumes et de lectures bibliques et d’auteurs spirituels.
Une structure intéressante : l'office des lectures
La séquence : hymne – psaumes – texte biblique (ou texte d’autres spirituels) – répons, est répétée plusieurs fois. Nous reconnaissons la structure de la veillée. Cette structure essentielle reprend le fondement de l’Alliance entre Dieu et son peuple, faite de dialogue : écoute de la Parole de Dieu, méditation et réponse du peuple.
Points d’attention pour la préparation
Garder à cette veillée de Noël son caractère d’attente entouré aussi de mystère
Noël s’auréole de lumière, mais ce n’est pas encore Pâques ! Eviter donc de parler de cierge mais parlons plutôt de veilleuse ou de lumignon.
Parce que la liturgie fait appel aux cinq sens, n’oublions pas la dimension visuelle, auditive, olfactive (encens), gestuelle (procession, etc…)
La veillée est l’occasion de travailler en collaboration avec la catéchèse qui, très souvent, invite les enfants à méditer Noël dans les semaines qui précèdent. N’hésitons pas à préparer ensemble ce temps.
Chants
Pour terminer, le chant d’ouverture à la célébration eucharistique Il est né le divin Enfant F 56, CNA 397
Avent (du latin adventus = venue au monde
"Adventus", en latin, signifie « avènement ». Le temps liturgique de l’Avent est consacré à une ardente préparation de la venue du Seigneur.
Il commence le quatrième dimanche avant Noël. Marqué par une pénitence de tonalité joyeuse, il utilise les ornements violets ; on se passe habituellement d’accompagnement musical pour les chants liturgiques, et d’ornementation florale.
L’Avent est le temps de l’attente pieuse et joyeuse. Il débute le 4e dimanche avant Noël, et marque le début de l’année liturgique. Ce temps a une double caractéristique : c’est à la fois un temps de préparation aux solennités de la Nativité, où l’on commémore le premier avènement du Fils de Dieu parmi les hommes, et un temps où, par ce mémorial, les âmes se tournent vers l’attente du second avènement du Christ à la fin des temps.
L’origine de l’Avent
En Orient, le concile d’Ephèse de 430 a exalté la maternité divine de Marie et donné un grand relief à la célébration de la naissance humaine du Fils de Dieu.
Le temps de l’Avent a un double objet :
« C’est le temps de la préparation de Noël, où on célèbre la première venue du Fils de Dieu chez les hommes ;
c’est aussi le temps où, à travers ce souvenir, les esprits s’orientent vers l’attente de la seconde venue du Seigneur à la fin des temps ».
L’attente chrétienne trouve son expression spontanée dans les textes prophétiques inspirés par l’attente du Messie : Isaïe et Jean-Baptiste sont à Rome les deux grandes voix de la liturgie de l’Avent.
Symboliquement, le solstice d’hiver marque la victoire de la lumière sur les ténèbres et le jour est donc célébré dans la joie.
Attention
ce ne sont que des propositions de textes et de chants....
Suggestion
Chants pour
une veillée de NOËL
Attention, textes et chants
ne sont que des suggestions (à vous adapter)
Chant : IL FAUT PRÉPARER LA ROUTE AU SEIGNEUR - ( Mc 1, 1-8 )
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
IL FAUT PRÉPARER LA ROUTE AU SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Les 3 Grands Témoins de l’attente de la venue du Christ sont le Prophète Isaïe, Jean-Baptiste et Marie :
- Le Prophète Isaïe exprime l’espérance messianique, il annonce la naissance de l’Emmanuel. Il incarne à la fois la préparation de Dieu et les désirs de l’humanité.
- Jean-Baptiste annonce la venue proche du messie et il invite à un baptême de conversion pour s’y préparer. Il est le précurseur. Dès son enfance, puis adulte, il désigne Jésus.
- Marie accepte d’être la Mère du Messie. Elle est le symbole de l’habitation de Dieu en nous
Prologue de l'évangile selon Jean
Lecture de l’Évangile selon saint Jean, chapitre 1
" Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez Lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom."
Chant : TROUVER DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
(Entre chaque couplet on peut, éventuellement, faire les commentaires ci-dessous)
Habiter la Confiance
Seigneur, Tu nous as donné Ton amour et la liberté, Tu nous as donné Ta confiance pour nous permettre de grandir et d’agir dans le monde.
Merci de nous mettre en chemin et de révéler par Ta lumière les beautés de la création et les talents de tous tes enfants.
Trouver Ta Présence
Seigneur, Tu nous confies une flamme, lumière de vie que nous pouvons voir scintiller dans le regard de nos frères et sœurs. Dans cette dignité présente en chacun d’entre nous, nous voyons le signe de Ton Amour.
Merci de la présence de Ton Esprit à nos côtés pour ensemble veiller sur cette flamme fragile, signe d’espérance au cœur de notre monde.
Aimer et se savoir aimé
Seigneur, la chaleur et la force de Ton amour sont si intenses que nous ne saurions les garder pour nous. Il est tellement grand qu’il nous dépasse et rayonne.
Merci de Te donner à nous à travers cette lumière venue de Bethléem, par elle nous devenons signe d’Evangile parmi nos frères.
Amen
TROUVER DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ou bien : TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Durant le temps de l'Avent, les lectures des dimanches nous invitent à veiller, à nous convertir, à changer de vie, à accueillir l'Esprit Saint,... Elles nous aident à préparer nos cœurs, à faire de la place en nous pour accueillir le Seigneur.
Pour que l'Avent signifie vraiment La Venue de la Lumière en nous, nous devons être prêts à accueillir le Don que Dieu veut déposer en nos cœurs.
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ou bien UNE LAMPE ALLUMÉE POUR REPRENDRE LA ROUTE.
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Seigneur
Fais de nous des veilleurs
En ce début de l’Avent , viens réveiller notre coeur alourdi, secouer notre torpeur spirituelle.
Donne-nous d’écouter à nouveau les murmures de ton Esprit qui en nous prie, veille, espère.
Seigneur,
Ravive notre attente, la vigilance active de notre foi afin de nous engager partout où la vie est bafouée, l’amour piétiné, l’espérance menacée, l’homme méprisé.
Seigneur,
En ce temps de l’Avent, fais de nous des veilleurs qui préparent et hâtent l’avènement et le triomphe ultime de ton Royaume, celui du règne de l’Amour.
« Préparez à travers le désert, le chemin du Seigneur.
Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits ! »
(Isaïe 40, 3-4).
Seigneur, ce temps de l’Avent,
Tu me le donnes
Comme un chemin à préparer.
Cette route est au cœur de mon cœur,
Ce lieu où je suis entièrement connue
De Toi seul, Dieu, mon créateur.
Viens me rejoindre dans mes terres arides,
Et mes déserts,
Ces moments où je me sens sec,
Alors que dans ma vie, c’est la nuit.
Aide-moi à aplanir la route pour Toi,
A combler les ravins de mes peurs
De mes échecs et de mes ruptures.
Donne-moi la simplicité d’un cœur d’enfant,
Pour ramener à leur juste mesure
Toutes ce qui me semble montagne d’impossible.
Que ton Esprit m’aide
A rendre simple et droit
Ce que la vie a rendu tortueux et difficile
Dans mes relations avec les autres,
Dans mon cœur et dans mon corps.
Viens Seigneur Jésus.
Viens sur notre terre
Regarde, Seigneur notre Dieu,
Ton peuple rassemblé.
Nous t’en prions, viens sur notre terre.
Accompagne-nous sur notre terre de relations,
Agis avec nous sur notre terre d’actions.
Viens habiter
Cette terre qui est la nôtre,
Cette terre de Dieu comme nous l’appelons.
Viens au cœur de nos questions, Viens au cœur de nos interrogations.
Viens aujourd’hui encore bousculer nos habitudes, Ouvrir nos horizons, fleurir nos déserts,
Pour qu’avec Jésus, ton Fils qui nous sauve,
Nous apportions nous aussi
Le salut à nos frères les plus humbles,
Les plus pauvres.
Amen.
UNE LAMPE ALLUMÉE POUR REPRENDRE LA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ou bien LA PLUS BELLE LUMIÈRE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
La lumière de Noël, fut le thème de la catéchèse papale pour l'Audience générale d'avant Noël,
tenue Place- St.Pierre en présence de 15.000 personnes, malgré le froid.
"Cette audience - a dit Benoît XVI - se déroule dans un climat de joyeuse attente pour ce Noël imminent". La lumière, qui est le principal symbole du mystère de Noël, "est riche de sens spirituel". Les lumières de Noël signifient, soulignait le pape, toujours en italien, « la victoire du bien sur le mal, de l'amour sur la haine, de la vie sur la mort », et il faisait observer que les symboles de Noël appartiennent à « notre culture ».
« Alors qu'une certaine culture moderne et l'esprit de consommation tendent à faire disparaître les symboles chrétiens de la célébration de Noël, attachons-nous, recommandait le Pape, à recueillir ces valeurs qui font partie du patrimoine de notre foi et de notre culture pour les transmettre aux nouvelles générations ».
LA PLUS BELLE LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ou bien ALLUMONS NOS BOUGIES
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Le cereus, en bas latin, le cergium, est le flambeau obtenu par le trempage d’une mèche dans la cire.
Utilisé d’abord pour les actes profanes, il sera utilisé ensuite pour les actes rituels. On conservera celui du baptême.
Le rituel précise que sur l’autel ou à proximité on déposera de deux (messe ordinaire) à six chandeliers (grand’messe) supportant des cierges. (Seulement quatre durant le temps de l’avent.)Tout le mois de l’avent est en fait un temps des lumières, où l’on brave la nuit et le froid dans l’attente du solstice, où l’homme cherche à allumer une lumière sur sa route.
Sens des bougies de la couronne de l’Aven
La première bougie représente le pardon avec Adam et Eve
La deuxième bougie représente la foi avec Abraham
La troisième bougie représente la joie avec David-La quatrième bougie représente la paix et la justice avec les prophètes
ALLUMONS NOS BOUGIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ou bien : IL EST NOTRE LUMIÈRE EN NOTRE NUIT
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Toute la Bible est traversée par le conflit entre la lumière et les ténèbres. Lumière et salut sont intimement liés.
De la première parole de Dieu dans la Genèse, « Que la lumière soit » (Gn 1, 3), à la dernière vision de l’Apocalypse, où les serviteurs de Dieu « se passeront de lampe ou de soleil » (22, 5), la Bible déploie une symbolique de la lumière très riche.
Le psaume 36 le résume ainsi : « Par ta lumière, nous voyons la lumière. » Autrement dit, c’est par la lumière divine que l’homme a accès à la vie et aux choses de ce monde. Les annonces du Messie utilisent aussi abondamment ce registre ; il culmine dans la figure du Christ, « lumière pour la révélation aux païens » (Lc 2, 32), en particulier dans l’Évangile de Jean, qui en a fait son thème phare. « Au commencement était la Parole (…). En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. (…) Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme », dit ainsi le prologue de ce livre biblique.
Les chrétiens ont très rapidement associé le Christ au soleil, à la lumière, s’appuyant pour cela sur ces très nombreux versets bibliques. Jésus est bien le Sauveur des nations annoncé dans l’Ancien Testament. Le prophète Isaïe affirme ainsi que « le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9, 1). Ce texte fait d’ailleurs partie de la liturgie de Noël.Le premier acte créateur de Dieu fut de séparer «la lumière des ténèbres» (Gn 1,3).
Dieu est maître de la Lumière
IL EST NOTRE LUMIÈRE EN NOTRE NUIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ou bien chant ELLE BRILLE L'ÉTOILE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Que représente l’étoile de Noël ?
Placée au sommet des sapins et au-dessus de la crèche, l’étoile est l’un des éléments emblématiques de la fête de Noël. Elle représente l’astre qui a guidé les mages jusqu’à Jésus nouveau-né à Bethléem. L’évangéliste Matthieu rapporte cet épisode : « Des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : “Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer” » (Matthieu 2, 1-6)
Cette étoile, venue d’Orient, le lieu du soleil levant, a été très tôt perçue comme un signe messianique. C’est ce dont témoigne, dès l’Ancien Testament, l’oracle du devin Balaam, prononcé en faveur d’Israël et contre les habitants de Moab : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nombres 24 ; 17).
Cette prophétie était considérée, par les juifs de l’époque de Jésus, comme annonçant la venue du Messie. D’ailleurs, lors des révoltes juives, vers 130 de notre ère, Siméon Bar Kokhba, un chef opposé à l’empereur Hadrien et tenu pour le Messie par certains, était surnommé « le fils de l’étoile ». Et dans l’Antiquité, une « bonne étoile » marquait la naissance d’un grand personnage.
L’étoile guidant les mages les mène à Jérusalem, la ville royale. S’ils décident de la suivre, c’est que l’astrologie était à cette époque une science répandue dans le bassin méditerranéen, quoique fort discutée. Après une halte chez le roi Hérode, les mages sont mis sur la piste de Bethléem, où, selon la tradition, devait naître le « nouveau roi d’Israël ».
L’évangéliste poursuit : « Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’Orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie » (Matthieu 2,9).
ELLE BRILLE L'ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ou bien : UNE ÉTOILE A BRILLÉ SUR LA TERRE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
La tradition chrétienne a largement commenté cette étoile comme étant le symbole même du fils de Dieu. Au IIe siècle, saint Ignace d’Antioche soulignera à quel point celle-ci était brillante, plus que tout autre astre. De même, à la fin du VIe siècle, Basile de Césarée et Jean Chrysostome insisteront sur son caractère exceptionnel. Quant à saint Ambroise, il voit dans l’étoile une image du Christ, capable de guider les hommes. En accord avec les prophéties, cet astre annonce la naissance de celui qui sera désormais la « lumière des peuples ». C’est ce qu’affirme Zacharie, le père de Jean Baptiste, cousin de Jésus, dans son cantique. Dans le Benedictus, repris chaque matin dans l’office des laudes, il proclame ainsi : « Grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort » (Luc 1, 68-79).
Il est donc logique que la thématique de la lumière soit centrale dans les célébrations de la Nativité, d’où le choix de la date de cette fête dès les premiers siècles de l’Église.
L’évangéliste Luc ne donne pas de précisions sur la date de la naissance du Christ. Pourtant, vers l’an 330, Noël commence à être fêté à Rome le 25 décembre. Cette date correspondait à une fête païenne, celle du Sol invictus (« soleil invincible », en latin), célébrée au moment où les jours commencent à allonger et au cours de laquelle on allumait de grands feux. Comme beaucoup de fêtes chrétiennes, Noël a ainsi transformé une tradition préexistante au christianisme. Si Noël n’est cependant pas fêté le 21 décembre, jour du solstice d’hiver, c’est tout simplement dû au calendrier julien, institué en 46 av. J.-C. par Jules César, qui avait fixé le solstice au 25 décembre. C’est cette date officielle que le concile de Nicée (325) reprendra pour Noël.
UNE ÉTOILE A BRILLÉ SUR LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chrétiens, nous célébrons la naissance de Jésus, dans la nuit du 24 au 25 décembre.
Noël, c'est donc la fête de la Nativité de Jésus notre Sauveur.
Nous faisons la crèche comme un rappel rappel des faits.
Les chrétiens estiment que Jésus est né entre l'an 7 et l'an 2 avant notre ère. Puisqu'il est mort à 33 ans autour de l'an 30. Là aussi, la date précise de son décès n'est pas connue.
La résurrection donne lieu à une nouvelle fête religieuse la plus importante pour nous chrétiens : Pâques.
C'est sur la mort et la resurrection de Jésus Christ-Ressuscité, que repose toute notre Foi chrétienne.
DANS LA NUIT DE NOËL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
1ère proposition -
LA VEILLÉE avant la Messe de Noël
NOËL LONGTEMPS ATTENDU
(Attention, textes et chants
ne sont que des suggestions...à vous adapter)
Chant : PEUPLE FIDÈLE
Paroles : Claude Rozier
Musique : John-Francis Wade
" Notre effroi devant tant de violences, notre épouvante face à la haine, notre angoisse de confiné…. La guerre qui semble renaître partout comme une monstruosité que l’humanité ne parvient jamais à brider, la France qui n’est épargnée ni par le fanatisme, ni par une pandémie mortelle... Dans sa récente encyclique, le pape François note qu’il n’y a pas de fraternité possible sans la paix, la vérité et la réconciliation..." (frère Philippe Verdin, op)
L’AVENT doit être un temps d’espérance. C’est le rôle des chrétiens dans notre monde : rayonner l’espérance et servir la paix. La paix a pour nous le visage de l’Enfant-Jésus. Qu’il vienne dans nos vies, dans nos familles, dans notre pays et dans notre humanité, le Prince de la Paix ! Alors pourra naître la paix pour que nos existences soient fécondes
PEUPLE FIDÈLE
Paroles : Claude Rozier
Musique : John-Francis Wade
Adeste fideles (en français : « Accourez, fidèles... ») est un hymne traditionnel chrétien en latin chanté durant le temps de Noël et qui remonte au XVIII° siècle. Son attribution est discutée mais la musique et les paroles semblent dues à l'Anglais John Francis Wade (né en 1710 ou 1711 et mort en 1786)
Ce chant nous fait contempler le Mystère de l’Incarnation.
Ce chant de Noël fut chanté dans les tranchées durant la trêve de Noël 1914.
La première strophe latine invite les fidèles à faire ce que firent les mages : aller à Bethléhem, selon Luc 2/15, qui est l'évangile du 25.12, 1er jour de Noël. Celui qui appelle est à Bethléhem, ce n'est pas l'ange dans le ciel. C'est le liturge, qui appelle le peuple, lequel reprend le " Venite,adoremus " du Psaume du matin, le 95. Cette allusion veut signaler que si le Christ est né dans la nuit du 24.12, il faut dès le matin du 25.12 aller le voir.
La deuxième strophe est relativement savante, par l'emploi de " En " et " an ", et de mots rares comme " cunae - crèche, berceau " ou " ovanti gradu ", mot à mot " comme marchant sous les ovations ". Elle prolonge Luc 2/15.
PEUPLE FIDÈLE de John Francis WADE
Paroles et musique : TRADITIONNEL
Célébrant
Bonsoir et bienvenue à tous,
L’avent doit être un temps d’Espérance.
" Notre effroi devant tant de violences, notre épouvante face à la haine, notre angoisse de confiné…. La guerre qui semble renaître partout comme une monstruosité que l’humanité ne parvient jamais à brider, la France qui n’est épargnée ni par le fanatisme, ni par une pandémie mortelle...
Dans sa récente encyclique, le pape François note qu’il n’y a pas de fraternité possible sans la paix, la vérité et la réconciliation. Mais le climat de violence, les tensions sociales exacerbées par le confinement, la défiance et l’inquiétude ne rendent pas aisé ce chemin de paix. Heureusement, dans les ténèbres de l’hiver et dans l’épidémie de haine et de peur, « il vient, le Prince de la Paix ». C’est un enfant, comme l’avait prophétisé Isaïe 650 ans avant la naissance de Jésus. Seul un enfant-Dieu peut nous guérir de la violence et nous apporter la paix.Nous voici parvenus à cette veillée de Noël. C’est le temps de la dernière attente, un temps de prière et de célébration, un temps de transition entre l’Avent et la célébration de Noël. Le Messie, le Sauveur tant attendu, le voici qui vient pour sauver tous les hommes."
(Le frère David Macaire, Dominicain archevêque de Fort-de-France en Martinique,)
Lecteur 1
Sûrs de ta Parole, Seigneur, sûrs de ta promesse, nous sommes réveillés à ton appel : « Parole du Seigneur. Voici des jours où j’accomplirai la promesse de bonheur que j’ai adressée à la Maison d’Israël et à la Maison de Juda. »
Lecteur 2
Nous avons aplani ta route ; dans la joie, nous avons cru à ta venue : « Voici le Dieu qui me sauve ; j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut. »
Avent
Chant : VENEZ DIVIN MESSIE
(Version originale)
Paroles : L. Barjon, P. Roguet
(Texte : abbé Simon-Joseph Pellegrin (1663-1745), d'après És 4,14 ; Lc 2,4-14 ; Jn 3,16-18)
Compositeur : Eugène Thomas (1841-1918)
(Musique : air traditionnel français, xvie siècle : "Laissez paître vos bêtes" )
VENEZ DIVIN MESSIE
(Version moderne)
Texte révisé par Père Aimon-Marie Roguet, dominicain, et Père Louis Barjon, jésuite
Musique : Air traditionnel français, XVIe siècle (Laissez paître vos bêtes)
Cette deuxième version est censée se conformer aux décisions adoptés par les évêques du monde réunis lors du Concile Vatican II. P. Roguet a été co-directeur du Centre de pastorale liturgique de 1944 à 1964.
Ce chant rappelle le temps d'attente du peuple d'Israël avant la naissance du christ.
Ce chant est en même temps un appel à Jésus-Christ présent dans l'Eucharistie. La mélodie est reprise d'un ancien Noël, "Laissez paître vos bestes", utilisé par Marc-Antoine Charpentier dans sa Messe de Minuit pour Noël.
Ce chant nous place dans l'attente de la venue du Sauveur, du Messie annoncé par les prophètes, de celui qui, en venant au monde, va délivrer les hommes de l'esclavage du démon et leur ouvrir la porte des cieux. C'est en cette attente que la voix des fidèles se fait suppliante, plaintive et pressante, Lui seul pouvant par sa naissance leur donner l'espérance du salut et le pardon de leurs péchés.
L’important ne se situe pas seulement dans les mots, mais dans la sincérité de notre cœur à chanter et à espérer.
VENEZ DIVIN MESSIE
Paroles et musique : TRADITIONNEL
Avent
Chant : JÉSUS ME VOICI DEVANT TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
« De la vertu de religion, l’adoration est l’acte premier. Adorer Dieu, c’est le reconnaître comme Dieu, comme le Créateur et le Sauveur, le Seigneur et le Maître de tout ce qui existe, l’Amour infini et miséricordieux. « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et c’est à lui seul que tu rendras un culte « (Lc 4, 8) dit Jésus, citant le Deutéronome" Catéchisme de l’Église Catholique. (6, 13). » (n° 2096)
« L’adoration est la première attitude de l’homme qui se reconnaît créature devant son Créateur. Elle exalte la grandeur du Seigneur qui nous a fait (cf. Ps 95, 1-6) et la toute-puissance du Sauveur qui nous libère du mal. Elle est le prosternement de l’esprit devant le « Roi de gloire « (Ps 24, 9-10) et le silence respectueux face au Dieu « toujours plus grand « (S. Augustin, Psal. 62, 16). L’adoration du Dieu trois fois saint et souverainement aimable confond d’humilité et donne assurance à nos supplications. » (n° 2628)
Ainsi, l’adoration est vraiment la démarche première du croyant qui ouvre toute sa personne à Dieu créateur et rédempteur de l’homme.
JÉSUS ME VOICI DEVANT TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de communion
UN BOUT DE PAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Les anges disent aux bergers : Il vous est né un sauveur qui est le Christ le Seigneur
On leur dit seulement : Vous trouverez un enfant emmailloté couché dans une crèche.
Dieu est tout-puissant, et cet enfant paraît la faiblesse même : Dieu est le maître de tous les biens, et cet enfant manque de tout : Dieu est impassible, et cet enfant est exposé aux douleurs et à toutes les incommodités de l’enfance.
Et malgré toutes ces oppositions que les sens, l’imagination et notre faible raison nous suggéreront, la foi nous fera confesser que Celui qui est dans un état si abject, est véritablement le Fils de Dieu.
Il est le Corps de Jésus-Christ. Cet homme-Dieu nous a dit, ceci est mon corps ?
L’Eucharistie est la crèche où l’on peut adorer le Verbe incarné,
a constaté vendredi matin le père Raniero Cantalamessa OFMCap, prédicateur de la Maison Pontificale.
UN BOUT DE PAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de communion
VOICI LE PAIN DE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Lors de son homélie de la Messe de minuit, le Pape François a développé la signification de Bethléem, le lieu qui a vu naître Jésus dans notre monde. Tout d'abord, Bethléem est "la maison du Pain" et ensuite "la maison de David".
Bethléhem signifie : la Maison du Pain (qui est la signification littérale du nom de cette ville), AFIN D'ÊTRE ACCESSIBLE À TOUS LES HOMMES (pas seulement aux riches, mais aussi aux humbles et aux pauvres)
Bethléem : le nom signifie maison du pain. Dans cette ‘‘maison’’, le Seigneur donne aujourd’hui rendez-vous à l’humanité. Il sait que nous avons besoin de nourriture pour vivre. Mais il sait aussi que les aliments du monde ne rassasient pas le cœur. Dans l’Écriture, le péché originel de l’humanité est associé précisément au manger : « elle prit de son fruit, et en mangea » dit le livre de la Genèse (3, 6). Elle prit et elle mangea. L’homme est devenu avide et vorace. Avoir, amasser des choses semble pour beaucoup de personnes le sens de la vie. Une insatiable voracité traverse l’histoire humaine, jusqu’aux paradoxes d’aujourd’hui ; ainsi quelques-uns se livrent à des banquets tandis que beaucoup d’autres n’ont pas de pain pour vivre.
Bethléem, c’est le tournant pour changer le cours de l’histoire. Là, Dieu, dans la maison du pain, naît dans une mangeoire. Comme pour nous dire : me voici tout à vous, comme votre nourriture. Il ne prend pas, il offre à manger : il ne donne pas quelque chose, mais lui-même. À Bethléem, nous découvrons que Dieu n’est pas quelqu’un qui prend la vie mais celui qui donne la vie. À l’homme, habitué depuis les origines à prendre et à manger, Jésus commence à dire : « Prenez, mangez : ceci est mon corps » (Mt 26, 26). Le petit corps de l’Enfant de Bethléem lance un nouveau modèle de vie : non pas dévorer ni accaparer, mais partager et donner. Dieu se fait petit pour être notre nourriture. En nous nourrissant de lui, Pain de vie, nous pouvons renaître dans l’amour et rompre la spirale de l’avidité et de la voracité. De la ‘‘maison du pain’’, Jésus ramène l’homme à la maison, pour qu’il devienne un familier de son Dieu et frère de son prochain. Devant la mangeoire, nous comprenons que ce ne sont pas les biens qui entretiennent la vie, mais l’amour ; non pas la voracité, mais la charité ; non pas l’abondance à exhiber, mais la simplicité à préserver.
VOICI LE PAIN DE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Prière (célébrant)
"Au terme de ce temps de l’Avent, Purifie encore nos cœurs, Seigneur. Ouvre-les à ton amour, à ta Parole, à ta venue.
Affermis notre foi en ta promesse. Ravive notre espérance au fil des jours,
Et rallume notre charité Pour que nous partagions ton amour
A tous ceux qui attendent ta tendresse.
Nous te le demandons à toi qui nous aimes pour les siècles des siècles. Amen "
2° proposition -
LA VEILLÉE avant la Messe de Noël
NOËL DEVENU POSSIBLE
(Attention, textes et chants
ne sont que des suggestions...à vous adapter)
Chant : DOUCE NUIT - SAINTE NUIT
Douce nuit, sainte nuit (en allemand : Stille Nacht, heilige Nacht Écouter) est l'un des chants de Noël les plus célèbres au monde représentant Noël dans l'espace germanophone. Il a été chanté pour la première fois à la veille de Noël 1818 dans l'Église Saint-Nicolas à la ville autrichienne d'Oberndorf bei Salzburg. Depuis mars 2011.
Douce nuit, sainte nuit appartient au patrimoine culturel immatériel de l'humanité reconnu par l'UNESCO.
DOUCE NUIT SAINTE NUIT
Paroles et musique : TRADITIONNEL
Lecteur 1
Lecture du livre du second livre de Michée
" Parole du Seigneur. Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, à l’aube des siècles. Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d’Israël. Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils vivront en sécurité, car désormais sa puissance s’étendra jusqu’aux extrémités de la terre, et lui-même, il sera la paix !"
Lecteur 2
La promesse du Seigneur peut se réaliser grâce à Celle qui consent à être l’Humble Servante de Son Amour
Chant : PEUPLE QUI MARCHEZ DANS LA LONGUE NUIT
Célébrant
Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc
" L’Ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’Ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’Ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père, il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’Ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » L’Ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Elisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait ‘ la femme stérile ’. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l’Ange la quitta."
AVENT - 8 décembre Immaculée Conception
Chant : CHERCHER AVEC TOI DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Dans ce contexte de l’Avent, la fête de l’Immaculée Conception qui a lieu le 8 décembre, nous aide à attendre et à accueillir notre Sauveur avec la Vierge Marie, la nouvelle Eve. Cette fête nous donne l’occasion de rendre grâce à Dieu Notre Père de tout le soin qu’Il a pris pour préparer l’Avènement historique de Son Fils sur la terre.
« Immaculée Conception » : ces mots signifient que Marie a été, dès sa conception, préservée de la faute originelle. Ainsi, dès le premier instant de son existence, elle a été dans un état de sainteté parfaite, avec toute la plénitude de la grâce de Dieu en elle. C’est pourquoi on dit qu’elle est « comblée » de grâce. (Luc, I, 28)
Au long des siècles, l’Eglise a pris conscience que Marie, « comblée » de grâce par Dieu, avait été rachetée dès avant sa conception. Cette vérité de foi est affirmée par l’Eglise à travers le dogme de l’Immaculée Conception, proclamé le 8 décembre 1854 par Pie IX.
Moins de quatre ans plus tard, à Lourdes, Marie confirme cette définition en disant à Bernadette : « Je suis l’Immaculée Conception ». Cette vérité se trouve pourtant déjà clairement annoncée dans l’Ancien Testament.
« O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
CHERCHER AVEC TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
CHERCHER AVEC TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
CHERCHER AVEC TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
CHERCHER AVEC TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ou bien : MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jésus a confié « le disciple qu’il aimait » à sa Mère Marie, comme un nouveau fils (Jean 19, 26-27).
A travers cette adoption, tous les hommes ont été confiés par Jésus à Marie comme leur Mère.
Ce n’est donc pas une auto-proclamation, mais bien le Testament de Jésus : il a demandé à Marie de nous prendre chacun comme fils, car nous sommes chacun « le disciple que Jésus aimait », où que nous en soyons dans notre vie de foi.
Saint Paul affirme dans ses lettres : " Nous sommes tous fils de Dieu le Père, et donc frères de Jésus, frères en Jésus, frères à cause de Jésus qui par l’offrande de sa vie nous a rendus solidaires dans l’amour et la fraternité".
Si nous sommes tous frères avec Jésus, Marie peut donc être dite notre Mère.
MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
ou bien BÉNIE SOIS-TU MARIE POUR JÉSUS TON ENFANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le jour de Noël, Marie devient la créature la plus proche de Dieu qui fut jamais, spirituellement et physiquement, tout en restant consciente du Mystère incommensurable de l’événement de l’Incarnation.
Ainsi, la mère du Christ est la patronne de tous les contemplatifs.
Marie sait que l’enfant qu’elle tient dans ses bras est Fils de Dieu, qu’il est Dieu lui-même !
À Noël, la Vierge Marie de Bethléem n’est pas seulement en communion de cœur avec son Fils, mais aussi avec le Père qui le lui a donné, et avec l’Esprit qui l’a conçu en elle, cet Esprit en lequel elle s’émerveille et rend grâce pour un tel Don. La Vierge est la première spirituelle (et théologienne) trinitaire de l’histoire !
La Vierge Marie a bien enfanté le Fils Éternel du Père !
Oui, Dieu nous aime au point de nous livrer celui qui lui est aussi cher que lui-même !
BÉNIE SOIS-TU MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
ou bien NOËL, MARIE DANS NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie est sollicitée pour mettre en œuvre le projet de Dieu qui veut rejoindre lui-même notre humanité. L’Ange lui demande de consentir à devenir la Mère du Fils de Dieu. Une fois encore, nous découvrons que Dieu n’agit jamais sans recourir à la collaboration de l’humain. Dieu a besoin de nous. Lorsque dans le plan Éternel du Salut, le temps de l’incarnation est venu, Dieu a voulu avoir besoin du « fiat » d’une humble jeune fille juive.
Marie pouvait ne pas l’accepter. Car, lorsque Dieu confie une mission, il n’impose rien. Il respecte la liberté de l’homme. Avant de l’accepter, Marie cherche tout simplement à comprendre comment cela serait-il possible parce qu’elle était encore vierge. L’ange lui répond : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. » Finalement, Marie accepte en prononçant ces simples paroles : « Je suis la servante du Seigneur, que tout se passe pour moi selon ta parole ».
Le consentement de Marie, son adhésion et sa confiance en la promesse de Dieu nous donnent l’occasion de réfléchir sur notre propre vocation. Qu’est-ce que le Seigneur attend de moi ? Qu’est-ce qu’il attend que je fasse de ma vie ? Ces questions se posent au moment où il nous faut faire un choix radical sur l’orientation que nous donnons à notre vie. Et il est important, notamment au niveau des jeunes, de les aider à poser la question de leur avenir d’une façon juste. C’est le sens du rassemblement des Rameaux que nous préparons : « Toute vie est vocation, ta vie est vocation ! » Les jeunes sont souvent invités à envisager leur avenir à partir d’eux-mêmes, de leurs attentes, de leurs désirs, de leurs ambitions personnelles. Envisager sa vie comme vocation, c’est sortir de cet auto-référencement pour s’ouvrir à un appel qui ne manque jamais de venir de plus loin que nous, et qui souvent, nous surprend, nous déroute, parfois même
NOËL DANS NOTRE VIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
ou bien NOËL, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Mais l’appel de Dieu réclame plus que notre « oui » ponctuel. Il ne cesse de nous accompagner pour relancer notre fidélité sur le chemin que nous avons choisi de vivre avec le Christ. Celui dont nous allons célébrer la venue dans notre humanité par la Vierge Marie, est l’Emmanuel, « Dieu avec nous » ! Cela souligne bien que notre vie n’est pas le déroulement d’un processus enclenché au jour de notre « oui », mais une relation permanent à Celui qui nous conduit. La Parole de Dieu n’est pas un réservoir d’idées abstraites, nous dit le pape François, mais notre compagne de voyage ». Elle éclaire chaque jour le pas qui nous est demandé d’accomplir pour nourrir et donner corps à notre fidélité au Seigneur. Cela exige écoute et discernement pour mettre en œuvre le « oui » fondateur de notre parcours vocationnel dans le concret de notre existence quotidienne.
La vocation ne peut jamais être le déroulement d’un processus inscrit sur une notice d’emploi que nous aurions reçue au jour de la consécration religieuse, du mariage ou de l’ordination. Nous ne sommes pas des machines à laver, ni des appareils électro-ménagers, objets d’une notice d’emploi où notre fonctionnement est déjà écrit et programmé. Tout n’est pas déjà écrit puisque notre vocation se réalise dans le jeu de relations entre deux libertés : celle de Dieu qui m’appelle, et la mienne qui cherche à y répondre.
En ce sens, la Vierge marie est le modèle de notre vocation personnelle. Elle a découvert, en marchant, ce qu’être la servante du Seigneur voulait dire. Elle l’est devenue au milieu des joies partagées avec Jésus et Joseph à Nazareth, à-travers les moments d’intimité et d’affection avec Jésus, à-travers sa mission d’éducation parentale de l’enfant-Dieu… mais elle l’est devenue aussi au cœur des événements qui la troublaient et qui la bouleversaient. Elle devint la servante du Seigneur dans cette attitude qu’elle nous offre pour notre propre histoire vocationnelle : « conserver tous les événements et les méditer en son cœur » (Luc 2, 19).
La Vierge Marie nous révèle une fois encore le prix de la fidélité aux « OUI » que le Seigneur nous invite à prononcer, comme elle-même l’a fait. Chaque jour, dans l’écoute de la Parole, dans l’accueil des événements de ma vie et de la vie du monde, je suis requis à réassumer la réponse qu’un jour, j’ai donnée au Seigneur, qui détermine radicalement mon existence, mais qui prend corps dans une fidélité incarnée et réaliste. Dans l’humilité du quotidien, parfois même sa rudesse et sa rugosité, il me faut chercher la manière de vivre ce que le Seigneur m’invite à devenir. Nous sommes dans le temps du discernement, du courage, parfois même du combat. Mais nous savons que l’appel de Dieu prend forme et visage dans la vie d’un enfant nouveau-né qui me sourit, me tend les bras dans la simplicité pour me guider et m’accompagner sur le chemin que Dieu m’offre à avancer. Il est le Verbe de Dieu, né de la Vierge Marie. Parole de Dieu, il se fait notre compagne de voyage sur le chemin de notre vocation personnelle. Amen. »
Lecteur
Prière litanique pour tous les « oui » au Seigneur.
Béni sois-tu Seigneur pour le oui de Marie qui accueille ton amour.
Que par son intercession, ce Noël soit un vrai cadeau d’amour pour tous les hommes
Béni sois tu Seigneur.
Béni sois-tu, Seigneur, pour tous ceux qui, en ces jours,
travailleront au service des plus pauvres
Béni sois tu Seigneur.
Béni sois-tu, Seigneur, pour le oui de tous ceux qui engagent
toute leur vie dans l’Eglise en répondant à ton appel
Béni sois tu Seigneur.
Chant : TOUT PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Qui est Marie ?
La Mère de Jésus tient une place particulière dans l'Église catholique, dont elle est la Mère.
Elle est celle qui, avec douceur et bonté, présente les prières des fidèles à son Fils Jésus. Quand l'ange Gabriel lui apparaît, comme on peut le lire dans l'Évangile, il la nomme "Comblée-de-grâce". "L’ange entra chez elle et dit : «Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi.»" (Lc 1, 28). Marie "est comme un vase remplit de Dieu seul, en elle il n'y a pas d'obstacle à l'Amour de Dieu, pas d'égoïsme, pas de repli sur soi, elle est totalement libre".
TOUT PRÈS DE TOI MARIE
Paroles et musique: jean-Claude GIANADDA
ou bien MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le culte marial, contrairement à l’idée répandue, n’est pas une invention de l’Eglise catholique à l’époque médiévale. En effet, selon la tradition, il faut remonter bien plus tôt à l’époque de l’Eglise primitive pour se rendre compte qu’il y avait déjà une vénération à Marie bien avant le Moyen-Âge. Avant le IIe siècle, Saint Irénée de Lyon affirme que Jésus est le nouvel Adam et que Marie est la nouvelle Ève qui forment la réplique du couple initial. C’est notamment pour cela que l’Eglise catholique considère la Sainte Marie comme mère de Dieu et aussi mère des Hommes.
Qui est Saint Irénée de Lyon: il fut formé comme disciple par Saint Polycarpe (69-155) qui lui-même fut disciple direct de Saint Jean l’apôtre. Il est donc le dernier qui ait connu les témoins des apôtres. La tradition parle du culte marial dans les premiers temps de l’Eglise d’Orient. Plus tard le titre de Théotokos, ou de Mère de Dieu, attribué à la Vierge Marie, apparaît sous la plume d’Alexandre d’Alexandrie en 325… On notera également que la fête de l’Assomption de Marie semblerait être née très tôt à Jérusalem. Mais là les preuves archéologiques sont peu nombreuses donc il est difficile d’affirmer à quelle époque exacte…
Prière du célébrant
Tu nous aimes tellement,
Seigneur notre Dieu,
que tu veux avoir besoin de nous
pour dire au monde ta tendresse.
Nous t’en prions,
rends-nous dignes de toi
et heureux de porter notre nom de chrétiens,
toi qui nous aimes pour les siècles des siècles. Amen
Chant : PEUPLE FIDÈLE (couplets 1, 2, 3)
Chant d'envoi : Glory Alleluia
Chant patriotique de la guerre de Sécession, "Glory, Glory, Alleluia" a notamment été associé à la période de Noël grâce à Andy Williams ainsi qu'à la version française d'André Pascal, qui a eu un retentissement important dans le monde francophone.
De chanson patriotique à chanson de Noël, le destin de cette œuvre est étonnant, selon notre chroniqueur Claude Saucier.
GLORY ALLELUIA
Paroles et musique : TRADITIONNEL
3° proposition -
LA VEILLÉE avant la Messe de Noël
NOËL DANS L'HISTOIRE DES HOMMES
(Attention, textes et chants
ne sont que des suggestions...à vous adapter)
Célébrant
Bonsoir et bienvenue à tous,
Lecteur 1
Le oui de Marie à l’ange Gabriel change l’histoire du monde : Voici que Dieu peut, avec elle, réaliser sa promesse. Voici que la Parole, en elle, peut prendre chair…
Célébrant
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1,18-24.
" Voici quelle fut l’origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s’accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse"
Chant : NOËL NOËL VOICI LE SOLEIL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Depuis plus de quinze siècles, les chrétiens ont coutume de fêter la naissance de Jésus le 25 décembre.
Si les célébrations se déroulent à cette date, seulement quelques jours après le solstice d'hiver,
ce n'est pas un hasard.
Cette fête de la nativité, du latin natalis, devenu nael en vieux-francique et, plus tard, « Noël » en français.
Mais ni le jour ni même l'année exacte de la venue du Christ au monde ne sont connus.
La fête de la Nativité ne fut instituée le 25 décembre qu'en l'an 354 de notre ère par le pape Liberius.
Mais pourquoi ce dernier choisit-il cette date-là, au tout début de l'hiver ?
Pour signifier la renaissance du Soleil, de la Lumière en nous chrétiens c'est Jésus.
Le passage de l'obscurité à la Lumière c'est le passage du mal au Bien.
NOËL, NOËL VOICI NOËL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VOICI NOËL !
Noël est la fête de la naissance de Jésus, à Bethléem. Les récits qui relatent ces évènements de la vie de Jésus sont dans les Évangiles.
Au plan historique, ni l’année ni le jour de la naissance de Jésus Christ ne sont connus. Les Évangiles ne donnent aucune précision quant à la date de sa naissance. Ce qu’on peut toutefois dire, c’est que Jésus est probablement né entre l’an 7 à l’an 2 avant notre ère. Mais on ne sait pas si c’était l’été où l’hiver.
Pour fêter la naissance de Jésus, la Nativité, l’Église a choisi traditionnellement le 25 décembre. Mais cette date a été fixée par convention. Elle n’a rien d’un anniversaire où nous l’entendons habituellement.
Jésus Christ est le fils de Dieu. Il est venu sur la Terre pour expliquer aux hommes ce que Dieu leur dit de faire pour les rendre heureux et vivre mieux. Il leur envoie un message de paix et de justice.
Pourquoi fait-on une crèche ?
On fait une crèche pour rappeler les textes bibliques. Jésus est né dans une crèche, signe d’humilité, car il s’installe au milieu des plus pauvres. Et les premiers avertis sont les bergers et non les puissants.
La première crèche aurait été réalisée par François d’Assise en 1223 à Greccio en Italie ; il s’agissait alors d’une crèche vivante, c’est-à-dire avec des personnages réels.
Les crèches dans les églises apparaissent entre le 15ème et 16ème siècle puis dans les familles au 17ème.
Qu’est ce que l’on trouve dans une crèche ?
Il s’agit d’une mise en scène de la naissance de Jésus telle qu’elle est présentée dans le Nouveau Testament : sur une table, une étable miniature est bâtit dans laquelle des personnages sont disposés représentant les parents de Jésus et les bergers réunis autour du nouveau-né.
Les rois mages Gaspard, Melchior et Balthazar, trois sages de l’époque de Jésus, sont représentés en route vers cette même étable. Toutefois, leur arrivée n’est célébrée qu’à l’Épiphanie. Ils symbolisent l’universalité de l’événement qu’est la naissance de Jésus.
La tradition de la crèche est très populaire dans tout le monde catholique. En Provence, les santons qui figurent souvent les métiers traditionnels du XIXe siècle où les scènes de la vie quotidienne de la région ont été ajoutés.
VOICI NOËL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JE SUIVRAI MON ÉTOILE
L’Étoile de Bethléem ou Étoile de Noël est le signe, qui dans l'Évangile selon Matthieu, annonça à des Mages Orientaux la naissance de Jésus et, selon la tradition chrétienne, les a guidés vers Jérusalem et Bethléem. En souvenir de cet événement, les crèches et sapins de Noël sont décorés d'une étoile.
Placée au sommet des sapins et au-dessus de la crèche, l’Étoile est l’un des éléments emblématiques de la fête de Noël. Elle représente l’Astre qui a guidé les Mages jusqu’à Jésus nouveau-né à Bethléem. L’évangéliste Matthieu rapporte cet épisode : « Des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : “Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer” » (Matthieu 2, 1-6).
Cette Étoile, venue d’Orient, le lieu du Soleil levant, a été très tôt perçue comme un signe messianique. C’est ce dont témoigne, dès l’Ancien Testament, l’oracle du devin Balaam, prononcé en faveur d’Israël et contre les habitants de Moab : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nombres 24 ; 17).
Cette prophétie était considérée, par les juifs de l’époque de Jésus, comme annonçant la venue du Messie. D’ailleurs, lors des révoltes juives, vers 130 de notre ère, Siméon Bar Kokhba, un chef opposé à l’empereur Hadrien et tenu pour le Messie par certains, était surnommé « le fils de l’étoile ». Et dans l’Antiquité, une « bonne étoile » marquait la naissance d’un grand personnage.
L’étoile guidant les mages les mène à Jérusalem, la ville royale. S’ils décident de la suivre, c’est que l’astrologie était à cette époque une science répandue dans le bassin méditerranéen, quoique fort discutée. Après une halte chez le roi Hérode, les mages sont mis sur la piste de Bethléem, où, selon la tradition, devait naître le « nouveau roi d’Israël ».
L’Évangéliste poursuit : « Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’Orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie » (Matthieu 2,9).
Est-ce pour cela que Noël est la fête de la lumière ?
La tradition chrétienne a largement commenté cette étoile comme étant le symbole même du fils de Dieu. Au IIe siècle, saint Ignace d’Antioche soulignera à quel point celle-ci était brillante, plus que tout autre astre. De même, à la fin du VIe siècle, Basile de Césarée et Jean Chrysostome insisteront sur son caractère exceptionnel. Quant à saint Ambroise, il voit dans l’étoile une image du Christ, capable de guider les hommes. En accord avec les prophéties, cet astre annonce la naissance de celui qui sera désormais la « lumière des peuples ». C’est ce qu’affirme Zacharie, le père de Jean Baptiste, cousin de Jésus, dans son cantique. Dans le Benedictus, repris chaque matin dans l’office des laudes, il proclame ainsi : « Grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort » (Luc 1, 68-79).
Il est donc logique que la thématique de la Lumière soit centrale dans les célébrations de la Nativité, d’où le choix de la date de cette fête dès les premiers siècles de l’Église.
L’évangéliste Luc ne donne pas de précisions sur la date de la naissance du Christ. Pourtant, vers l’an 330, Noël commence à être fêté à Rome le 25 décembre. Cette date correspondait à une fête païenne, celle du Sol invictus (« soleil invincible », en latin), L'adoration des Mages est traditionnellement célébrée à l'épiphanie (le 6 janvier) dans la chrétienté occidentale.
JE SUIVRAI MON ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Lecteur 1
Depuis la naissance de Jésus, tout a changé sur la terre car Dieu est avec les hommes. Il est notre paix, il est notre Salut
Lecteur 2
Prière Universelle
- Pour les familles en difficulté, Seigneur, nous te prions…
- Pour les familles de réfugiés, les sans papier, Seigneur, nous te prions…
- Pour les enfants mal acceptés, mal aimés, Seigneur, nous te prions…
- Pour les personnels des foyers d’accueil, Seigneur, nous te prions…
- Pour tous ceux qui attendent de Noël un nouvel espoir, Seigneur, nous te prions…
Prière universelle (Refrain)
Chant : TENDS L'OREILLE SEIGNEUR RÉPONDS MOI (Ps 86) => Refrain seulement
TENDS L'OREILLE SEIGNEUR RÉPONS-MOI (Ps86)
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
NOËL CONTINUE CHAQUE JOUR
Depuis l’évènement de Bethléem, Dieu ne cesse de venir au devant de l’homme, à sa recherche, à sa rencontre, pour lui dire son amour. Oui, c’est Noël chaque jour, c’est Noël chaque fois que la tendresse de Jésus continue à se dire à ceux qui en ont tant besoin… Dans l’attente du jour où nous le verrons face à face, nous sommes invités, en son nom, à nous aimer les uns les autres…
Chant : C’EST NOËL TOUS LES JOURS
Chant : NE CHERCHONS PLUS CETTE COLOMBE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
Fête de Noël - fête de la Paix : « Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté ! »
L’autre jour, j’ai eu au bout du fil un « téléprospecteur » me téléphonant de je ne sais quel pays qui termine notre entretien en me disant « bon Noël ! ». Une telle perche tendue provoque ma question : « et pour vous, qu’est que signifie Noël ? », « eh bien…des cadeaux pour les enfants… la fête… un bon repas… ». Je m’empresse de lui rappeler simplement la venue de Jésus sur terre.
Nul besoin d’habiter un pays lointain pour ignorer totalement cette fête qui salue (certes à une date fortement discutable) la naissance de Jésus à Bethléem. Celle-ci a été annoncée par un chœur d’anges qui proclamèrent : « Paix aux hommes de bonne volonté ! ».
Ces jours ci ont mis à l’honneur un homme remarquable, Nelson Mandela, exemple formidable d’un homme de paix et de bonne volonté !
Le journal « La Croix » du 6/12/13 : « Issu de l’Église méthodiste, Nelson Mandela, décédé le 5 décembre au soir, évitait d’en faire état en public. À bien l’écouter, cependant, cette dimension a été centrale dans sa vie. »
L’article remarque que l’on a souvent « gommé » son christianisme au profit de son « humanisme ».
Commentaire de la chanson: NE CHERCHONS PLUS CETTE COLOMBE
la Paix du monde est à puiser dans le cœur de chacun.
Pourquoi chercher dans les nuages, « pourquoi toujours fixer le ciel ? » comme à l’Ascension de Jésus (Actes 1, 11).
C’est avec l’eau de chacune de nos rivières que grossira le grand fleuve de la paix.
Utilisation : Lors de la Veillée de Noël ou bien des veillées de prière ou des célébrations pour la Paix.
NE CHERCHONS PLUS CETTE COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Temps de silence et de méditation avant de commencer la messe de la nuit…
Pour ceux qui ont l'habitude : " Minuit chrétiens "
Minuit, chrétiens est un cantique de Noël sur un texte écrit aux alentours de 1843 par Placide Cappeau et mis en musique par Adolphe Adam en 18471.
Création à Roquemaure
En effet, au début de l’année 1843, l’abbé Maurice Gilles, curé de Roquemaure, le village natal de Placide Cappeau, décide de faire restaurer les vitraux de la collégiale Saint-Jean-Baptiste. Connaissant Cappeau, il lui demande de composer un chant de Noël afin de célébrer dignement la fin des travaux.
Or au même moment, l'ingénieur parisien Pierre Laurey, chargé depuis septembre 1842 de terminer la construction du pont suspendu sur le Rhône à Roquemaure, conçu par son confrère Marc Seguin, séjourne dans la commune avec son épouse Emily.
Emily Laurey, ancienne chanteuse lyrique, est une amie intime de l'épouse d'Adolphe Adam. C'est Emily qui sollicite la collaboration du célèbre musicien pour la mise en musique du poème de Placide Cappeau ; elle lui promet d’interpréter ce « cantique de Noël » dans la collégiale le 25 décembre 1843.
Mais en juillet 1843, Emily Laurey accouche d’une petite fille prénommée Adeline et ses médecins lui déconseillent le voyage, comme ils le lui déconseilleront les années suivantes.
Le 18 octobre 1846, à 9 heures du matin, l’abbé Gilles décède ; l’abbé Eugène Nicolas Petitjean lui succède à la tête de la cure de Roquemaure le 10 janvier 1847.
Finalement, Emily Laurey chantera Minuit, chrétiens pour la première fois, à la messe de minuit du 24 décembre 1847, soit quatre ans après la promesse qu'elle avait faite à Adolphe Adam.
Bien qu'aujourd'hui Minuit, chrétiens soit exécuté comme chant d'entrée à la messe de minuit, cela n'a pas toujours été le cas.
En effet, le cantique est controversé pour la simple raison de cette ligne : « … et de son Père arrêter le courroux », car, selon certains prêtres, ce passage portait offense au Seigneur du fait que Dieu n'a pas de courroux.
MINUIT CHRÉTIENS
Paroles et musique : TRADITIONNEL
4° proposition -
LA VEILLÉE avant la Messe de Noël
NOËL DANS L'HISTOIRE DES HOMMES
(Attention, textes et chants
ne sont que des suggestions...à vous adapter)
UNE LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique: jean-Claude GIANADDA
ÉVANGILE DE NOËL
CHERCHER AVEC TOI DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LA PAROLE
Quand les chrétiens sont rassemblés c'est pour écouter la Parole de Dieu.
la Parole de Jésus
« Marie se mit en route. » ( Mc 13, 33-37 )
Explication : "Veiller" c'est le contraire de dormir.
"Veiller" c'est attendre Jésus, avoir envie de la connaître
"Veiller" c'est vivre en amitié avec Lui, compter sur Lui.
GESTE SYMBOLIQUE
chant : N°19 UNE LAMPE ALUMÉE
Pourtant Jésus est avec nous, Il l'a promis; il met autour de nous des SIGNES de Sa Présence,
de sa Vie, de son Amour. Ces signes sont :
comme des petites lumières dans notre vie
On allume une ou plusieurs bougies selon le moment de l'Avent, puis on se rassemble autour:
Prière du
- NOTRE PÈRE -
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Chant : UNE LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie peut également exprimer notre disposition à l'attente active du Seigneur
Chant : TU DESSINES AUJOURD’HUI, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
ENVOI
"Amis Jésus viens ! "
Ne dormons pas
Préparons -lui la route, préparons nos maisons
préparons nos coeurs
- Oui jésus nous T'attendons
Que Dieu Tout Puissant et très Bon nous bénisse
Il est notre Père à tous
en Jésus Il vient parmi nous
par l'Esprit Il nous fait vivre
Amen
Chant : VIENNE LA COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le vrai sens de Noël : « Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté ! »
La Paix, un nouvel art de vivre ensemble
"L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »" (Lc 2, 9-14)
C'est à des bergers que les anges annoncent l'arrivée du Messie, dans la grande tradition biblique qui veut que ce ne sont pas les "grands" qui sont les premiers informés. Et quand les anges affirment "Paix sur la terre", ils annoncent que cette paix a lieu dès aujourd'hui. "Elle prend corps aujourd'hui dans nos vies et c'est ça qu'on fête : la présence de Dieu sur la terre", explique Clémence Rouvier. Avec tout ce qu'il y a d'universel dans ce message, dont tout le monde peut bénéficier. La naissance du Christ inaugure "un nouvel art de vivre ensemble", celui de l'amour et de la paix.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! », à ceux qui aiment la vérité et qui sèment la graine de l’amour par leurs actions.
Mais la paix sur la terre, objet du profond désir de l’humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s’affermir que dans le respect des « principes » de vie démontrés dans la vie de Jésus tels que les évangiles nous les rapportent.
Dans ce monde si violent, soyons des artisans de paix !
VIENNE LA COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant : UNE LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
ENVOI
Chant d'envoi : Joyeux Noël à Bethléem
Place des pauvres à Noël
C'est dans cet esprit que perdure dans bien des familles la tradition de préparer une place et un couvert supplémentaire à la table du réveillon. Cette place, que l'on appelle la "place du pauvre", est prévue pour la personne, connue ou inconnue, qui viendrait sonner à la porte à l'improviste et que l'on accueillerait chaleureusement.
Pour nous Chrétiens, Noël est la fête est une fête importante. (Pâques reste la plus importante: Christ ressuscité)
La fête de Noël est apparue dans le calendrier chrétien au IVème siècle à Rome. La date du 25 décembre fut choisie pour sa proximité avec le solstice d'hiver qui s'accompagnait depuis des temps immémoriaux de rites païens. En effet, une fois le solstice d'hiver passé, le jour croit jusqu'au solstice d'été. Ce phénomène naturel du jour qui l'emporte enfin sur la nuit a toujours fait l'objet de célébrations, mais il est évident qu'il s'accordait particulièrement bien avec la symbolique de la nativité.
La fête de Noël prit rapidement l'importance qu'on lui connait aujourd'hui, en raison de son caractère magique et émouvant. Ainsi, au Moyen-Âge apparurent les premières représentations théâtrales de la nativité, puis les crèches vivantes firent leur apparition dans les églises, et enfin les petites crèches de santons arrivèrent dans chaque foyer.
Histoire de la naissance de Jésus
Voici l'histoire de la naissance du Christ telle qu'elle nous est racontée dans l'Évangile selon Saint Luc. Alors que Marie était sur le point d'accoucher, un recensement obligatoire fut décrété par l'empereur romain Auguste. Or, pour se faire recenser, il fallait retourner dans sa ville natale. Joseph entreprit donc de se rendre à Bethléem dont il était originaire, accompagné de Marie. Cependant, alors qu'ils étaient arrivés à Bethléem et que l'accouchement se rapprochait, aucun hôtelier ne voulut les loger, toutes les places étant déjà prises. C'est finalement dans une étable que le couple trouva refuge. Marie y mit donc au monde son premier-né, Jésus, l'emmaillota et le coucha dans la crèche, c'est-à-dire dans la mangeoire.
JOYEUX NOËL À BETHLÉEM
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
NOËL
( du latin dies natalis )
Objectif : permettre à chacun d'accueillir Jésus dans sa vie, pour son bonheur
Textre d'Évangile de Noël
ELLE BRILLE L'ÉTOILE
ou bien
JOYEUX NOËL À BETHLÉEM
ou encore
VENEZ DIVIN MESSIE
dans la mesure où L'Épiphanie nous invite à scruter, à voir les signes de la présence de Dieu comme les Mages ont
reconnu l'étoile.
autant d'étoiles (5 à 6 cm de diamètre) que de participants ; sur chaque étoile on aura inscrit
"C'est Noël !"
ACCUEIL - ouverture
Nous sommes ici pour fêter quelque chose d'extraordinaire
On croyait que Dieu était loin et voilà qu'Il est avec nous : Emmanuel
- On laisse les enfants s'exprimer
Prière d'ouverture
Les mains tendues vers Dieu
Dieu Notre Père vois nos mains levées et nos coeurs ouverts. pour accueillir ton Amour.
Que la joie de Noël vienne habiter en nous !
Nous te le demandons par Jésus ton enfant parmi nous.
LA PAROLE
Assis en silence
Proclamation de l'Évangile de Noël
Lc 2, 1-14
Puis on peut reprendre le Gloria des Anges
Bref commentaire puis invitation à une réponse de foi par
Chant : Elle brille l' Étoile
Chant : IL EST NÉ LE DIVIN ENFANT
Il est né le divin enfant est un chant de Noël populaire catholique, français, qui rappelle la Nativité du Christ.
Ce chant a été publié pour la première fois en 1874, dans un recueil d'airs de Noël Lorrains rassemblés par Jean-Romain Grosjean, organiste de la cathédrale de Saint-Dié.
La mélodie dérive d'un air de chasse français du XVII° siècle: " La Tête bizarde ".
IL EST NÉ LE DIVIN ENFANT
Paroles et musique : TRADITIONNEL
GESTE SYMBOLIQUE
En signe de sa foi, et de sa joie chacun s'avance vers la crèche pour y recevoir
une étoile ; avec l'étoile dans les mains, chacun s'incline devant l'enfant Jésus
Rappeler aux enfants qu'une étoile brille, qu'elle redonne espoir à ceux qui sont tristes, qu'elle redonne courage et permet d'avancer
signe de joie
signe de Jésus avec nous.
`Devenons nous-mêmes étoile là où nous vivons.
LES ANGES DANS NOS CAMPAGNES
TRADITIONNEL
Ce chant de Noël évoque l'apparition de l'ange du Seigneur, accompagné d'une troupe de l'armée céleste, aux bergers qui gardaient leurs troupeaux non loin de Bethléhem au moment de la naissance de Jésus-Christ. Le récit est rapporté dans l'Évangile selon Saint Luc, chapitre 2, versets 8 à 14 :
« Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie : c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain se joignit à l'ange une troupe de l'armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, au plus haut des cieux, et sur terre, paix aux hommes, objets de la bienveillance divine. »
Le refrain reprend, en vocalises, cette dernière phrase, en latin :
Gloria in Excelsis Deo (Bis)
LES ANGES DANS NOS COAMPAGNES
Paroles et musique : TRADITIONNEL
Chant possible : JE SUIV RAI MON ÉTOILE
JE SUIVRAI MON ÉTOILE
Paroles et Musique : Jean-Claude GIANADDAL
Proposition -
CÉLÉBRATION EUCHARISTIQUE
Mot d'acueil à la messe :
Chers amis soyez les bienvenus
Dans notre monde il y a plus de larmes que de rires, plus de colère plus de violence que d'amour.
En ce soir de Noël fais jaillir au milieu de nous la source claire de Ton Espérance.
Rapproche nos mains dans l'entraide et l'amitié
Rapproche nos coeurs dans l'entraide et l'écoute.
Rapproche nos esprits pour construire ensemble une terre habitable.
Que chante Noël pour chacun de nous.
ENTRÉE EN VEILLÉE
01 - JOYEUX NOËL À BETHLÉEM
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VEILLÉE
02 - MINUIT CHRÉTIEN
Traditionnel
VEILLÉE
03 - SAINTE NUIT
Traditionnel
VEILLÉE
04 - VENEZ DIVIN MESSIE
Traditionnel
ou bien CHANT D'ACCUEIL
05 - ELLE BRILLE L'ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
RITE DU PARDON
06 - KYRIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
GLORIA
07 -GLORY ALLÉLUIA
Paroles : André PASCAL
Musique : A. DIFUSCO
INTRODUCTION
08 - TU DESSINES AUJOURD'HUI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
PRIÈRE D'OUVERTURE ISAÏE :
Seigneur notre Dieu, ce soir notre joie est grande, tu viens habiter chez les hommes en Jésus, ton Verbe fait chair
Toi qui as choisi un chemin se trouve dans tout ce que nous aurons donné et partagé l'humilité et la pauvreté,
apprends-nous à découvrir que le Vrai Bonheur de Noël se trouve dans tout ce que nous aurons donné et partagé en ton nom, toi qui es vivant avec ton Fils et l'Esprit Saint maintenant et pour les siècles des siècles.
LECTURE DU LIVRE D'ISAÏE (9,1-6)
APRÈS LA 1ère LECTURE D'ISAÏE
09 - VENIR VERS TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
INTRODUCTION puis :
10 - IL EST NÉ LE DIVIN ENFANT
Traditionnel
11 - ALLÉLUIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
FIN DE L'ÉVANGILE
CREDO
OFFERTOIRE
13 - MARIE DE NAZARETH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
14 - SAINT LE SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
APRÈS LA CONSÉCRATION
15 - TU ÉTAIS MORT
Jean-Claude GIANADDA
GESTE ET CHANT DE PAIX
16 - NE CHERCHONS PLUS CETTE LUMIÈRE
Traditionnel
Chant de PAIX : Le chant de PAIX (N°16 Ne cherchons plus cette colombe) est suivi de l'Agneau de Dieu qui est le chant de la fraction du Pain.
Pendant le rite de la Paix on chante : N°16 Ne cherchons plus cette colombe
Puis, lorsque le rite de la Paix est entièrement terminé, on passe au rite de la fraction du Pain et
au chant de l' Agneau de Dieu (Chant N°17)
17 - AGNEAU DE DIEU
Jean-Claude GIANADDA
COMMUNION
18. - UN BOUT DE PAIN
Traditionnel
COMMUNION
19 - UNE LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
APRÈS LA COMMUNION
20a - MAGNIFICAT L'ÉTERNEL
Paroles et musique: Jean-Claude GIANADDA
ENVOI
Avec l'Épiphanie, nous fêtons la venue de Jésus pour tous les enfants de la terre, pour tous les hommes (représentés par des rois mages, de trois nationalités différentes.
Jésus il est pour tous, Jésus , il ne laisse personne de côté.
Vous tous, les amis de Jésus allez dire autour de vous : c'est Noël !
Et ensemble remercions Dieu qui nous a fait le plus beau cadeau.
Bénédiction puis reprise du chant
ENVOI
20b - MINUIT CHRÉTIEN
Traditionnel
CHANT FINAL
21 - PEUPLE FIDÈLE
Paroles et musique: John Francis WADE
TRADITIONNEL
CHANT FINAL
22 - LES ANGES DANS NOS CAMPAGNES
Traditionnel
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