Thème
LE PARDON
« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »
Jésus, dans la prière du Notre Père qu’il enseigne à ses apôtres,
délivre une des valeurs fondamentales du christianisme :
le pardon
Introduction:
Il arrive que nous découvrions dans notre quotidien que n’importe qui peut dire n’importe quoi sur quelqu’un.
Il existe des individus habités par le mal et qui trouvent un plaisir diabolique à faire souffrir l’autre, à le détruire. Le syndrome de psychopathie caractérise ce type d'individus arrogants, insensibles, dominants impulsifs sans aucun remord ou empathie et n’ayant peur de rien.
La question est de savoir comment se défendre contre leurs accusations mensongères et destructrices ?
Personnellement je choisis le silence sachant qu’avec le temps la VÉRITÉ fini toujours par triompher.
Ce qui nous sauve, nous chrétiens c’est le pardon.
Qu’est-ce que le pardon ?
Alors qu’il vient d’être mis sur la croix, Jésus prononce les mots suivants :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 34).
Le Christ souffrant implore Dieu de sa miséricorde envers ses bourreaux.
Mais comment peut-il pardonner l’impardonnable ?
Jésus montre à ses fidèles un chemin de conversion qui réconcilie le pécheur à Dieu,
même lorsqu’est commis l’irréparable.
Le pardon,
dans l’enseignement chrétien, est un acte d’amour qui se vit dans la grâce infinie de Dieu.
En effet, Dieu a envoyé son propre fils, Jésus, pour nous sauver et nous libérer du péché.
Il montre ainsi, par sa grâce et son amour infini pour l’humanité, que tout pécheur est susceptible d’être pardonné.
Le pardon
Certe, il est impossible d’oublier. Mais, l’Évangile ne nous demande pas d'oublier, il nous demande de pardonner.
Dans le verbe pardonner il y a le verbe "donner", précédé de l’adverbe "Par".
Par-donner c’est donc donner par-delà. Autrement dit rendre le bien pour le mal.
Est-il possible de chasser de notre esprit tout désir de vengeance, tout sentiment de haine, de jalousie...?
Nous n’avons pas le choix… ! Sécréter du ressentiment, de la haine de la vengeance c’est comme sécréter du venin, du poison….
et ainsi risquer de s'empoisonner par son propre poison.
PARDONNER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le pardon dans les Évangiles
Dans les Évangiles, plusieurs passages évoquent la notion du pardon. Nous vous proposons d’en revisiter trois.
La parabole du Fils prodigue (Luc 15, 11-32)
Jésus raconte qu’un homme a deux fils et que son cadet, ayant réclamé sa part d’héritage, s’éloigne et part découvrir le monde. Il se retrouve vite à court d’argent et se fait embaucher auprès d’un propriétaire terrien, très dur. Il se met alors à avoir des regrets et décide de retourner chez son père. Conscient des torts qu’il a causés, il dit à ce dernier « Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils… » Mais le père, qui n’a jamais cessé de l’aimer et de l’attendre, trop heureux du retour de son cadet, s’exclame « Nous allons faire un grand festin et nous réjouir, car voici, mon fils était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et je l’ai retrouvé. »
Cette parabole illustre l’amour infini du Père pour ses enfants et célèbre le retour de ces derniers, lorsqu’ils reconnaissent le lien primordial, originel, qui les unit à Dieu. La parabole du Fils prodigue enseigne la réconciliation qui prévaut toujours chez ceux qui réparent en conscience leur relation à Dieu.
Jésus et la femme adultère (Jean 8, 1-11)
Dans cet épisode de l’Évangile selon Luc, des Pharisiens et des scribes amènent une femme accusée d’adultère devant Jésus et demandent si celle-ci doit, selon la loi, être lapidée ou non. Jésus leur répond « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre. »
Ici, Jésus fait appel à la conscience de chacun. Il dénonce l’hypocrisie des accusateurs et leur prétention à exercer eux-mêmes la justice de Dieu. Pour Jésus, le péché n’est pas synonyme d’infraction à la loi ou de faute commise entre les hommes. C'est une rupture d’amour, envers Dieu et envers les autres. Il appelle ainsi ces personnes à sortir de leur colère et à adopter un regard de miséricorde pour ceux qui ont pu faire du mal. Il montre qu’un avenir est encore possible à partir du moment où, conscient du tort commis et des erreurs passées, la puissance du lien est reconnue et retrouvée.
Pardonner jusqu’à soixante-dix fois sept fois (Matthieu 18, 21-22)
« Alors Pierre s’approcha de Jésus et lui demanda : Seigneur, si mon frère se rend coupable à mon égard, combien de fois devrai-je lui pardonner ? Irai-je jusqu’à sept fois ? – Non, lui répondit Jésus, je ne te dis pas d’aller jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. »
Combien de fois pouvons-nous pardonner ? Jésus répond soixante-dix-sept fois, soit dans la symbolique biblique, à l’infini ! En effet, le chiffre 7 évoque dans la Bible l’idée de perfection, donc Dieu. Pardonner soixante-dix fois sept fois, c'est donc établir l’acte du pardon comme quelque chose de divin et d’infini. Dieu nous accueille et nous aime inconditionnellement : nous devons faire de même, entre nous. Nous devons accepter l’autre dans tout ce qu’il est, dans ce qu’il fait de bien mais aussi dans ce qu’il fait de mal. Là réside tout le sens de l’amour et du pardon chrétien.
Le pardon peut ainsi être considéré comme un chemin qui nous ramène dans la relation à Dieu et à l’autre. Le donner ou l’obtenir suppose un élan d’amour, une reconnaissance avec humilité de son humanité dans toutes ses dimensions, et recèle d’un certain pouvoir de réparation d’une relation qui a été brisée. Le pardon, qui se vit dans l’Église par le sacrement de la réconciliation, est donc une invitation à communier de nouveau avec Dieu et avec nos frères.
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
" Construisez des ponts pas des murs !" (Pape François )
Déconstruire les murs et construire des ponts
Non la tolérance ne suffit pas pour bâtir un "vivre-ensemble" à l’épreuve des soubresauts de l’actualité locale ou internationale. C’est un véritable respect de l’autre, de ses traditions et de ses croyances qu’il faut parvenir à édifier, en approfondissant aussi sa propre vision du monde et de la vie. Il ne faut pas censurer les traditions des autres, pas plus que les siennes. Il faut se les présenter, se les expliquer dans le respect des convictions des uns et des autres. C’est ainsi qu’un véritable dialogue pourra naître en s’écartant des a priori ou des discours généralisants et stigmatisants, en acceptant aussi les questionnements et les remises en question qui peuvent en découler.
TOI QUI TRANSFORMES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Résilience et pardon.
Le mot " résilience" signifie : se reconstruire.
La résilience permet à un individu affecté par un traumatisme de se reconstruire (comme cet arbre qui a absorbé le panneau).
Arbre qui pourrait être perçu comme un symbole de résilience : sa cime a été coupée, et néanmoins il vit et se déploie.
La résilience consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique de manière à ne pas, ou plus, vivre dans le malheur et à se reconstruire d'une façon socialement acceptable.
DIS SEULEMENT UNE PAROLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Prière de pardon
Père Sarmad Najeeb est irakien. Devenu dominicain en 2004, il étudie à Strasbourg avant de partir en Irak. En 2015, il s'investit auprès des scouts, des étudiants du foyer St Dominique et de la communauté irakienne.
Méditation du 18/02/2016 : Pardonner … jusqu’où ?
" Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés..."
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 6, verset 12
" Dans la prière du Notre Père, la seule demande où nous sommes directement impliqués est celle du pardon. Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Comme si, pour Jésus, il n’y avait pas de royaume sans pardon. Comme si, pour Jésus, il n’y avait pas de royaume sans que j'y participe concrètement. Pour que cette prière ne devienne pas lettre morte, à chacun de nous de faire le premier pas vers son frère, son conjoint, son collègue de travail. Et si nous l’avons déjà fait, le refaire et le refaire encore.
Mais pourquoi c’est toujours moi qui pardonne ? Ce n’est pas juste ! Ce n’est pas juste selon la justice humaine. Mais cela est tout à fait cohérent avec la logique de Dieu qui est d’abord miséricordieux. Et si je veux vivre le Royaume de Dieu, à moi de choisir la logique de la Miséricorde.
D'accord, peut-être, pour les pardons quotidiens. Mais pouvons-nous pardonner l'impardonnable ? Puis-je aujourd’hui pardonner aux terroristes, aux assassins en Irak, en Syrie, à Paris et ailleurs ?
Quand je prie chaque jour le Notre Père, je me demande vraiment si j’arrive à pardonner aux hommes qui nous ont chassés de Mossoul, en Irak, prenant nos biens, nous envoyant sur les routes. La demande de Jésus est dure. Comment puis-je pardonner ? Il me faut du courage et du temps.
Commencer à prier pour ceux qui m'ont offensé peut être un premier pas vers le Pardon. Prier pour que le Seigneur ouvre leur cœur, leur intelligence pour les ramener vers leur humanité. Et nous ? Sommes-nous sûrs d'être fidèles à l’enseignement du Christ ? Une seule assurance : le Seigneur, lui, reste fidèle à sa Parole." (Père Sarmad Najeed)
OSER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
POUR CHOISIR D'AIMER
Vendredi 13 novembre 2015
( Hélène Muyal-Leiris, 35 ans, a été tuée au Bataclan vendredi soir, lors des attentats de Paris. Mère d'un petit garçon de 17 mois à peine... Antoine LEREIS son compagnon a publié sur Facebok ce texte d'une profonde dignité.")
" Vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine [...] Je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un œil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu.
...Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n'ai d'ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l'affront d'être heureux et libre. Car non, vous n'aurez pas sa haine non plus. "
POUR CHOISIR D'AIMER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
TES CHEMINS SONT MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DONNE-NOUS À BOIRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
PUISQUE TU VIENS MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
AVE MARIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ci-dessous quelques clips vidéo (Tournée: Madagascar et l'Île de la Réunion-2019)
pour éventuellement amorcer un temps de catéchèse
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