MESSE-2024
(Messe n°3)
Ensemble célébrons
( Écoute sonore gratuite
PARTITIONS et TEXTES à imprimer gratuitement )
" M'occuper de mon pain est une préoccupation matérielle;
m'occuper du pain de mon frère est une préoccupation
spirituelle" (Nicolas Berdiaev)
Ce Cd MESSE N°3
à commander à BAYARD musique
( Avant d'intégrer la Maison de Retraite, Jean Claude GIANADDA a cédé
ses 300 Masters ainsi que les 1.037 chansons de son catalogue inscrites à la SACEM aux :
Éditions ADF-Bayard musique. )
Donc, à compter de ce jour, veuillez commander les Cd de Jean Claude GIANADDA à :
BAYARD musique
23 rue de la HOUSSAYE
SAINT LAURENT DU MOTTAY
4941 MAUGES-SUR-LOIRE
Tél : 02 40 98 62 82
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Aide Humanitaire:
La vente de ce Cd était au profit de :
Bénficiaires:
- Père Pedro Madagascar
- Oeuvre N.D de la Salette Ihousy Madagascar
Qu'est-ce que LA MESSE ?
La Messe ( ou Eucharistie) est le sacrement
qui commémore et perpétue le sacrifice du Christ Ressuscité,
Où Christ Ressuscité nous fait le Don de Sa Vie.
Où nous est donné la Vie de Dieu, le Pain et pour la route.
Qu'est-ce qu'un sacrement ?
Un sacrement est le moyen par lequel Dieu nous accorde sa grâce. Puisqu’elle est invisible, nous recevons cette grâce par des Signes sensibles qu’accompagne une Parole.
Il y a 7 sacrements
Baptême, Confirmation, Eucharistie, la confession (ou sacrement du Pardon), le sacrement des Malades,
l’Ordre (diacres, prêtres) et le Mariage.
La Messe est la célébration au cours de laquelle les fidèles participent à la liturgie de la Parole et à la liturgie eucharistique où est perpétué le sacrifice du corps et du sang du Christ. Le sacrement de l’Eucharistie est
« source et sommet de toute la vie chrétienne ».
Le mot « Eucharistie » signifie « action de grâces ».
C’est le peuple qui rend grâce au Père, par son Fils, dans l’Esprit pour le Don qu’il nous fait de sa Vie.
C'est le Sacrement qui commémore et perpétue le sacrifice du Christ.
« L’Eucharistie est la source et le sommet de toute la vie chrétienne » (Vatican II Constitution sur l’Eglise n° 11)
L'EUCHARISTIE un MYSTÈRE
C’est en l’Eucharistie que se trouve le sommet de l’action par laquelle Dieu, dans le Christ, sanctifie le monde, et du culte que l’humanité offre au Père, en l’adorant dans l’Esprit Saint par le Christ Fils de Dieu. (PGMR, 16)
C’est par l’Eucharistie que nous est donnée la Vie de Dieu, le Pain de la route.
Recevoir le Pain de Dieu nous invite à partager notre pain avec nos frères en humanité.
L’Eucharistie structure la vie chrétienne, elle la ponctue, elle est la respiration dans la vie spirituelle.
C’est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir.
L’Eucharistie, ou la messe,
est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.
L'OUVERTURE de la CÉLÉBRATION
Le chant d'entrée.
"Le but est que les fidèles qui se réunissent réalisent une communion, et se disposent à bien entendre la parole de Dieu et à célébrer dignement l’eucharistie."
Comme nous le dit l'Eglise, le chant d'entrée ouvre la célébration, favorise l'union des fidèles rassemblés, et fait entrer dans le mystère que nous allons célébrer (temps ou fête). Il accompagne la procession du prêtre et des ministres jusqu'à ce qu'ils soient en place comme le Christ entre dans son Temple au milieu de son peuple.
Ce chant est participatif, sa mélodie est simple et le texte manifeste la louange du peuple de Dieu qui accueille son Sauveur. Il est bon de choisir un chant connu par l'assemblée pour favoriser l'unité.
Chant d'entrée
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant d'entrée
LES MAINS OFFERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant d'entrée
MON DIEU MON ÂME A SOIF DE TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant d'entrée
MAGNIFICAT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Préparation pénitentielle
Après l'invitatoire, un petit moment de silence est laissé au recueillement. Tous, ministres et fidèles, se reconnaissent pécheurs, pour mieux accueillir le don de Dieu. Le Kyrie est un rite en lui-même, c'est ce qui s'appelle un chant rituel.
Choisir le même ordinaire de messe pour une célébration permet une unité musicale, spirituelle et favorise la participation de l'assemblée.
KYRIE
Formule grecque qui signifie: "Seigneur, prends pitié"
Cette formule est très ancienne dans la liturgie catholique. Comme l’attestent des documents du IVème siècle, elle a d’abord été utilisée comme réponse du peuple dans les litanies, elle l’est encore ainsi en Orient. Ce n’est qu’en 598 que Grégoire le Grand la double d’une invocation au Christ (Christe eleison, Christ prends pitié), et c’est probablement à cette époque que l’invocation, telle qu’elle est dite aujourd’hui, prend sa place au cours de la messe.
C’est le cri de la femme cananéenne (Mt 15,22), le cri des deux aveugles mendiants de la lumière : "Kyrie eleison, Seigneur ! aie pitié de nous !" (Mt 20,30). Venant juste après la préparation pénitentielle, le Kyrie n’est pas tant une prière de supplication qu’un chant d’acclamation qui nous introduit au Gloria qui le suit immédiatement.
Préparation pénitentielle
KYRIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
GLOIRE A DIEU
L'hymne du Gloria est une des plus anciennes de la tradition chrétienne (II siècle). C'est un modèle de prière chrétienne, qui loue le Père, supplie l'Agneau, dans l'Esprit-Saint. Notre chant s'unit à celui des anges qui, devant la crèche, célèbrent le mystère de l'Incarnation.
Il est fait pour être chanté avec toute l'assemblée ou par alternance avec la chorale ou l'animateur. C'est un chant rituel. Il ne peut donc être remplacé par un chant, fût-il de louange, puisque les paroles nous sont données par l'Eglise. On exclura des "textes libres ou alternatifs" qui donneraient à penser qu'il ne s'agit là que d'un cantique parmi d'autres.
C'est un chant de louange à la Sainte Trinité qui énumère les qualités des trois personnes divines.
Le Gloria in excelsis est une hymne dont les premières paroles reprennent le chant des anges à Bethléem (Lc 2,14), avec une légère variation sur "au plus haut " : la Vulgate emploie le terme altissimis (sens physique ou géographique) et non excelsis (suprême) comme le fait le Gloria.
Le reste de l'hymne a été écrite pour en faire une doxologie complète : chaque personne de la Trinité y est citée. La mention du Saint-Esprit y est à vrai dire très courte, et d'un ajout tardif : à l'origine le chant était plutôt construit comme une litanie invoquant le Christ.
Hymne du Gloria
GLOIRE À DIEU
Msique : Jean-Claude GIANADDA
II.- La liturgie de la Parole
La partie principale de la liturgie de la Parole est constituée par les lectures tirées de la sainte Ecriture, avec les chants qui s’y intercalent ; mais l’homélie, la profession de foi et la prière universelle la développent et la concluent – car, dans les lectures que l’homélie explique, Dieu adresse la parole à son peuple, il découvre le mystère de la rédemption et du salut et il présente une nourriture spirituelle ; et le Christ lui-même est là, présent par sa parole au milieu des fidèles. Cette parole divine, le peuple la fait sienne par ses chants, et il y adhère par la profession de foi nourri par elle, il supplie avec la prière universelle pour les besoins de toute l’Eglise et pour le salut du monde entier.
Psaume
Comme dans les traditions juive et chrétienne en témoignent, les psaumes sont destinés à être chanté. Le Psaume dit responsorial, répond à la Parole entendue par l'assemblée. Il a été choisi en écho à la première lecture. (Le psalmiste chant au nom de l'assemblée)
Il y a plusieurs manières de le chanter :
- les versets sont cantillés par le psalmiste entrecoupés d'une antienne chantée par l'assemblée. Ainsi, en écho au psaume, le refrain opère comme une imprégnation dans le cœur de ceux qui chantent.
- L'assemblée et le psalmiste chantent en alternance le psaume sur un ton. Les fidéles chantent ainsi la Parole Dieu qui prend chair en eux.
Le psaume responsorial ou graduel
(Du latin gradus : « marche », « degré ». Les Psaumes « graduels » étaient ces « Psaumes des montées » que les Israélites chantaient en montant les degrés du Temple, quand ils arrivaient en pèlerinage à Jérusalem (Ps 119 à 133).
On chante ces Psaumes graduels, ou d’autres, entre l’épître et l’évangile de la messe.
C’est la réponse de l’assemblée à la Parole entendue.
On l’appelle « psaume responsorial » que l'on trouve dans la liturgie à partir du III-IVe siècles : un ou plusieurs solistes chantent le psaume et l’assemblée répond, à la fin de chaque strophe à l’aide d’un petit refrain facilement mémorisable.
Les mots du psaume, écrits par le psalmiste, sont inspirés par l’Esprit-Saint, comme toute autre parole de la Bible :
après avoir entendu la Parole de Dieu dans la lecture, nous lui retournons cette parole en quelque sorte, mais chargée du poids de notre propre prière, et de tout ce que nous vivons.
C’est un moment très important au cours de la célébration eucharistique.
On peut dire, à la suite du Père Michel Wackenheim que le psaume est « le poème que Dieu met sur nos lèvres pour notre réponse à sa propre Parole »
Psaume 33
JE BÉNIRAI LE SEIGNEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L'acclamation de la Parole
L'alléluia est une acclamation joyeuse, qui signifie « louez Dieu » (en hébreux) qui accompagne la procession de l'Evangéliaire jusqu'à l'ambon. C'est la deuxième fois - après le Gloria - que la liturgie emprunte son chant à celui des anges. La troisième fois, ce sera dans le chant du Sanctus. Pendant le Carême, l'Alléluia est remplacé par une antienne d'acclamation au Christ présent dans sa parole.
Cet alléluia précède un verset alléluiatique que le chantre peut aussi chanter, il lui faut donc le préparer pour ne pas être pris au dépourvu.
Acclamation de la Parole
ALLELUIA
Musique : Jean-Claude GIANADDA
HALLELUIA
Paroles : Jean-Claude GIANADDA
Musique : Léonard COHEN
JE CROIS EN DIEU
Le symbole ou profession de foi, vise à ce que le peuple acquiesce et réponde à la Parole de Dieu. Le symbole doit être dit par le prêtre avec le peuple, le dimanche et les jours de solennité. Les paroles ne sont pas modulables, il peut être toutefois chanté.
PRIÈRE UNIVERSELLE
Après avoir proclamé ensemble le credo, nous sommes invités à intercéder pour
- l'Église et ses pasteurs,
- pour le monde et ses dirigeants,
- pour ceux qui sont dans la souffrance,
- pour notre communauté locale.
Le refrain de prière universelle aide l'assemblée tout entière à entrer dans cette intercession. Dans ce refrain, on veillera à s'adresser à la même personne que les intentions et à prendre en compte le temps liturgique du moment.
Veillons à ne pas nous précipiter en laissant un temps de silence après la lecture de chaque intention. Prière située après l’Evangile et la profession de foi ( Credo) rétablie par le Concile Vatican II .
Elle permet aux fidèles de porter des intentions de l’Eglise, de tous les hommes et les leurs en particulier. Les intentions sont librement choisies pour chaque célébration, en fonction de l’actualité.
La prière universelle fait partie de la liturgie de la Parole.
III. LITURGIE DE L'EUCHARISTIE
Chant d'offertoire
Cette étape marque le début du temps de l'Eucharistie. Le pain et le vin qui vont devenir Corps et Sang de Jésus sont présentés à Dieu. Un chant peut accompagner la procession et la présentation des offrandes. Il doit aider à vivre la grâce du moment : nous faisons présent de toute notre vie au Christ qui va l'unir à sa propre offrande au Père. Il dure tout le temps de l'offertoire.
Le chant doit aider l'assemblée à se concentrer sur ce qui se passe sur l'autel, c'est pourquoi, si nous choisissons de prendre un chant, il doit dire ce qui se passe et il est bon de ne pas l'animer pour ne pas perturber l'assemblée. Un beau morceau instrumental peut être aussi une bonne option.
L'offertoire
Primitivement, les fidèles pouvaient à l'origine venir en procession déposer des offrandes (légumes, poulets, fromages, cierges, argent) devant l'autel, ces dons étant destinés à la vie matérielle du prêtre. L'offrande était faite en silence. À partir du IV° siècle, elle fut accompagnée du chant de l'offertoire, composé généralement d'un psaume psalmodié sur un ton simple, et d'une antienne que l'on répétait comme refrain à chaque verset. Lorsque la procession d'offrande fut supprimée au XIe siècle, le chant d'offertoire fut réduit à son antienne.
Dans leur brièveté, ces prières soulignent que l’offrande de l’homme est déjà Don de Dieu : "Tu es béni Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce Pain et ce Vin fruits de la terre et du travail de l’homme."
L’offertoire se situe entre la liturgie de la Parole et la grande prière Eucharistique
L'offertoire marque le début du temps de l'Eucharistie. Le pain et le vin qui vont devenir Corps et Sang de Jésus sont présentés à Dieu.
Le chant peut accompagner la procession et la présentation des offrandes. Il doit aider à vivre la grâce du moment : s'offrir avec le Christ au Père. Il dure tout l'offertoire (en cas d'encens, le prolonger jusqu'au lavabo). On préférera accompagner ce chant par la chorale.
Chant d'offertoire
DIEU SEUL SUFFIT
Texte du refrain: Ste Thérèse d'AVILA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant d'offertoire
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant d'offertoire
TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant d'offertoire
DIEU TOUT PUISSANT
Paroles et musique : Sébastian DEMREY et Jimmy LAHAIE
La liturgie eucharistique
À la dernière Cène, le Christ a institué le sacrifice et le banquet Pascal par lequel le sacrifice de la croix est sans cesse rendu présent dans l´Église lorsque le prêtre, représentant le Christ Seigneur, accomplit cela même que le Seigneur lui-même a fait et qu´il a transmis à ses disciples pour qu´ils le fassent en mémoire de lui.
En effet, le Christ prit le pain et la coupe, rendit grâce, fit la fraction et les donna à ses disciples, en disant : « Prenez, mangez, buvez ; ceci est mon Corps ; ceci est la coupe de mon Sang. Vous ferez cela en mémoire de moi ».
Sanctus
Ce cantique céleste d'adoration, est une véritable acclamation joyeuse qui doit jaillir sans attendre suite à la préface.
C'est à l'animateur de veiller à l'enchaînement harmonieux entre la préface et le Sanctus.
Il est tout à fait souhaitable, comme pour le Gloria, de ne pas le réciter, mais de le chanter.
Acclamation
SANCTUS - SAINT LE SEIGNEUR -
Musique : Jean-Claude GIANADDA
La consécration
De « consacrer » qui signifie « rendre sacré ». La consécration est l’acte rituel vouant un objet ou une personne à Dieu (voir Sacré). L’Église présente à Dieu les objets ou les personnes qui, d’une manière exclusive, sont destinés au service divin ; mais c’est Dieu lui-même qui, par l’effusion de son Esprit, opère la consécration, dans les rites qu’il a institués ou qu’il a laissé l’Église organiser. On parle ainsi de la consécration des évêques, des prêtres et des diacres, de la consécration des vierges, de la consécration des églises (voir Dédicace) et des autels, de la consécration du saint chrême ; par contre, on parlera de la bénédiction d’un abbé, de la bénédiction du moine, de la bénédiction d’un calice, des cendres, des rameaux, de l’huile des malades et de l’huile des catéchumènes, etc.
La consécration par excellence reste celle qui change la substance du pain et du vin en la substance du corps et du sang de Jésus. Le moment de la « consécration » à la messe est celui où le prêtre prononce les paroles de l’institution eucharistique.
Qu'est-ce que l'anamnèse ?
L'anamnèse fait mémoire de la mort et de la résurrection de Jésus et elle proclame son retour dans la gloire. L'Anamnèse est une acclamation au Christ de tout le peuple (même si le prêtre peut l'introduire).
L’anamnèse est dérivée du grec ancien anamnêsis, qui signifie littéralement « action de rappeler à la mémoire ».
(Le terme désigne le processus qui permet au soignant de reconstituer l’historique médical du patient à l’aide de ses souvenirs et parfois, de ceux de son entourage.)
ANAMNÈSE
Musique : Jean-Claude GIANADDA
Doxologie finale
La prière eucharistique a commencé dans un climat de louange et elle aboutit dans la doxologie (parole - logos, de louange (ou gloire) -doxa) adressée à Dieu le Père, par le Fils, dans l'Esprit. Cette doxologie trinitaire - point d'orgue final de la grande et solennelle doxologie qu'est la prière eucharistique tout entière est ponctuée par l'AMEN final, le plus important de toute l'eucharistie. Il signifie notre adhésion, notre foi à toute la prière eucharistique. Il doit être vigoureux, on peut le solenniser, en le triplant, au moins en le développant.
LITURGIE DE LA COMMUNION
le Notre Père
Avec le Notre Père commence la liturgie de la Communion : les frères qui vont recevoir le corps du Christ s'efforcent d'entrer sans sa prière en une attitude de confiance filiale et de pardon mutuel.
Dans la liturgie eucharistique, le Notre Père ouvre les rites de communion. Il est situé entre la doxologie chantée de la prière eucharistique et le chant de l’Agneau de Dieu.
Récité ou chanté ?
Les deux sont possibles et chaque manière présente des avantages. Réciter le Notre Père peut permettre à toute l’assemblée de s’unir plus fortement dans la même prière. Il ne faut jamais oublier que certains ne peuvent pas chanter, que d’autres ne connaissent pas forcément la mélodie utilisée. Et puis cette prière, récitée calmement et à mi-voix par une assemblée, atteint une intensité saisissante.
Chanter tous ensemble le Notre Père peut offrir autant d’intensité et provoquer autant de beauté. Les mélodies ne manquent pas et certaines, très populaires et bien ancrées dans les mémoires, permettent d’intérioriser la prière. On remarquera que les mélodies qui portent au mieux la prière sont des récitatifs qui utilisent peu de notes.
Cette discrétion musicale parvient généralement à créer un climat de contemplation.
Toutes les mélodies ne conviennent pas au chant du Notre Père. Il ne suffit pas qu’une mélodie plaise, qu’elle fonctionne avec tel ou tel type d’assemblée, pour qu’elle réalise bien ce que la liturgie lui demande : donner à la prière du Seigneur son caractère priant et filialement implorant. Choisir une mélodie pour le Notre Père requiert un vrai discernement pour que la musique retenue réponde à l’attitude spirituelle de la prière adressée au Père : celle d’un enfant qui émet des souhaits pour son Père et demande en suppliant.
Des mélodies légères et sautillantes, comme on a pu en connaître, ne sauraient convenir au caractère confiant et intérieur de cette prière.
(Si le "Notre PÈRE" est chanté)
NOTRE PÈRE
Paroles : Évangile
Musique : Jean-Claude GIANADDA
GESTE DE PAIX
Lorsque des participants peu habitués à la liturgie entendent l’invitation : « Dans la charité du Christ, donnez-vous la paix », certains sont surpris.
Ils ne savent ni la raison du geste, ni la manière de le poser.
« L’Église implore la paix et l’unité pour elle-même et toute la famille humaine et les fidèles expriment leur communion dans l’Église ainsi que leur amour mutuel avant de communier au sacrement » (Présentation générale du Missel romain n°82).
Quel est le sens de ce rite ?
Situé entre le Notre Père et la communion, le geste de paix est la conséquence immédiate de la prière qui l’a précédé. Grâce au Christ, nous sommes les fils d’un même Père, membres d’une fraternité fondée sur le Frère aîné. Voilà le fondement théologique de ce geste. Dans le Nouveau Testament, la paix est liée au mystère du Christ et à l’annonce du salut. L’œuvre du Christ est une œuvre de paix qui s’inaugure à Noël (« Gloire à Dieu et paix aux hommes »), se poursuit dans la passion (« Je vous laisse la paix, je vous donne la paix »), et s’inscrit dans la permanence de la résurrection (« La paix soit avec vous »). La paix du Christ englobe tout le mystère pascal et nous engage, au cœur de notre foi. Comme le Credo est le texte-symbole de la foi, le geste de paix est le geste-symbole qui nous rappelle la nécessité de mettre en œuvre, dans nos vies et dans l’humanité, la Pâque du Christ que nous célébrons. Le geste de paix, est suivi du chant de l’Agnus Dei qui se termine par la demande : « Donne-nous la paix ».
Réconciliés avec Dieu et entre eux, par le renouvellement du sacrifice du Christ, ayant proclamé ensemble le « Notre Père », les fidèles peuvent se donner la paix avant de sceller leur lien dans la communion. La paix n’est-elle pas le fruit par excellence du Mystère Pascal (Jn 14, 27 ; 20, 19.20.26 ; cf. Ga 5, 22).
(Attention : une grande discrétion et un respect des habitudes d’autrui constituent le premier Signe de Paix à offrir.)
Chant de PAIX : Le chant de PAIX (Vienne la colombe) est suivi de l'Agneau de Dieu qui est le chant de la fraction du Pain.
Pendant le rite de la Paix on chante " Vienne la colombe"
Puis, lorsque le rite de la Paix est entièrement terminé,
on passe au rite de la fraction du Pain et au chant de l' Agneau de Dieu
Chant de Paix
( avant l'Agneau de DIEU)
VIENNE LA COLOMBE
Paroles et Musique : Jean-Claude GIANADDA
AGNEAU DE DIEU 3
Le geste de la « fraction du pain » reprend celui du Christ qui, à la Cène, " rompit le pain ".
L'« Agneau de Dieu » est le chant d'accompagnement de l'ensemble de ce rite, et doit aider l'assemblée à entrer dans la solennité et la gravité du moment.
Il nous faut veiller à le commencer dès le début de la fraction du pain.
« La fraction de pain commence après le rite de paix.
L’invocation « Agneau de Dieu » est ordinairement chantée par la chorale ou le chantre et le peuple y répond ou bien elle est dite à haute voix. Cette invocation accompagne la fraction du pain et peut donc être répétée autant de fois qu’il est nécessaire jusqu’à ce que le rite soit achevé. La dernière fois, elle est conclue par les mots : « Donne-nous la paix ». » (PGMR n°83)
Le chant de l’Agneau de Dieu est au départ une petite litanie introduite dans la liturgie à l’époque du pape Serge 1er (687 – 701). On la chantait pendant la fraction du pain dont la durée pouvait être importante puisque les ministres rompaient les pains consacrés destinés à la communion des fidèles. La litanie avait pour but de rappeler que le Christ était la Victime qui, par son sacrifice, purifiait le monde du péché. Progressivement, surtout à partir du moment où on a utilisé des hosties déjà fractionnées, la litanie chantée s’est réduite au point qu’il n’en reste aujourd’hui que trois courtes invocations.
Son sens
L’expression même, Agneau de Dieu, peut paraître obscure et poser des questions. Certains pensent même, un peu vite, qu’elle est incompréhensible pour nos contemporains, et ne correspond plus à la culture d’aujourd’hui. Alors, on remplace l’Agneau de Dieu par un autre chant. En agissant ainsi, on élimine la question, et donc la chance de pouvoir expliquer un élément de la liturgie.
Pour en saisir le sens, il nous faut revenir à l’histoire du peuple de Dieu et à la sortie d’Égypte (Exode 12, 21 – 27). Ce soir-là, l’agneau de la libération de l’esclavage est mis à mort dans chaque maison et démembrée. Son sang marque les maisons des esclaves enfin libérés. Plus tard, dans le désert, en mémoire de cette nuit, Moïse rassemble le peuple pour écouter la parole de Dieu et lui offrir, en sacrifice d’expiation pour les péchés, un bouc dont le sang répandu signifie le pardon des péchés et le rétablissement de l’Alliance (Lévitique 16, 15 -19).
Mourant sur la croix pour nos péchés, le Christ est le Nouvel Agneau de la Nouvelle Alliance dont le sang est versé pour nous : « Ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude, en rémission des péchés » (prière eucharistique n° 2). Désormais, parce que l’unique sacrifice du Christ est parfait, tous les autres sacrifices n’ont plus lieu d’être : plus une goutte de sang ne sera versée. Il ne peut plus y avoir d’autre agneau pascal que celui qui mourut sur la croix et rend présent son sacrifice sous la forme du pain et du vin dont il nous fait son corps et son sang. C’est la raison pour laquelle nous chantons l’Agneau de Dieu pendant que le prêtre rompt le pain. Acclamation est récitée au cours de la messe juste avant la communion (sauf le vendredi saint et le samedi saint).
Son origine se trouve dans l'Évangile selon Jean. C'est une citation de Jean le Baptiste: "... il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde " (Jn 1,29).
Pour les chrétiens, Jésus-Christ est l'agneau de Dieu sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection.
Ci-dessous acclamation chantée.
Acclamation de l'Agneau de DIEU
AGNEAU DE DIEU
Musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de communion
Saint Augustin nous dit : « Chrétien, deviens ce que tu es : le Corps du Christ ». Venir communier, c'est venir au Christ avec toute notre vie, nos rencontres, nos occasions de témoigner de la foi, nos difficultés vécues dans l'espérance etc. A chaque Eucharistie, le Christ rassemble ses amis pour sanctifier leur vie et, peu à peu, les transformer en Lui par son amour. Ainsi, le chant accompagne la procession des fidèles dans une intériorité qui favorise une profonde communion, il peut être pris également après la procession dans une action de grâce paisible.
Pour favoriser la prière des fidèles, veillons à prendre un chant dont le refrain est facilement mémorisable puisque l'assemblée est susceptible de se retrouver sans feuille de chants lorsqu'elle se joint à la procession. L'animateur peut animer le refrain à l'ambon, mais pour les couplets il peut s'appuyer sur la chorale, un petit chœur voire quelques solistes. Ne pas hésiter aussi à faire quelques passages instrumentaux si vous avez de bons instrumentistes.
Chant de communion
J'AI TANT BESOIN DE TON PAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de communion
PAR LE PAIN ET PAR LE VIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de communion
JÉSUS ME VOICI DEVANT TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de communion
TROUVERS DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de communion
TROUVERS DANS MA VIE TA PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de communion
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de communion
DIEU TU ES MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de communion
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
IV.- Les rites de conclusion
Après la salutation et la bénédiction du prêtre a lieu le renvoi de l'assemblée.
La bénédiction signifie la protection de la Trinité, le Seigneur demeure avec nous.
Chant d'envoi
Bien qu'il ne soit pas prévu par le Missel, le chant d'envoi n'est pas automatique mais souhaitable. On ne peut comprendre alors ce chant que comme le prolongement de l'envoi missionnaire qui conclut la célébration "Allez dans la paix du Christ". Qu'il soit un chant connu, joyeux et connu de toute l'assemblée !
Pensez à la joie que vous donnez par votre joie à l'ambon ! Vous êtes la dernière personne que les fidèles voient avant de quitter l'Église !
" La Messe est la célébration au cours de laquelle les fidèles participent à la liturgie de la Parole et à la liturgie eucharistique où est perpétué le sacrifice du corps et du sang du Christ. Le sacrement de l’Eucharistie est « source et sommet de toute la vie chrétienne ».
– Sacrosanctum Concilium, 47.
Chant à Marie avant la sortie
CHERCHER AVEC TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant d’envoi
Quand on entend « chant d’envoi », on entend « fin de la célébration ». Le texte dira bien souvent que, par les fruits reçus à l’eucharistie, nous devons être missionnaires de la Bonne Nouvelle !
Pas d’équivalent au chant d’entrée
Si l’importance du chant d’entrée est bien notifiée par la Présentation générale du Missel romain (PGMR) pour, entre autres, ouvrir la célébration et accompagner la procession du prêtre et des ministres, il n’en est rien pour le chant d’envoi. Les rites de conclusion sont assez brefs : des annonces si nécessaires, la salutation et la bénédiction du prêtre, l’envoi du peuple par le diacre ou le prêtre « afin que chacun retourne à ses bonnes œuvres en louant et bénissant le Seigneur »; et enfin le baiser de l’autel par les ministres ordonnés (PGMR 90). Ces rites sont décrits plus précisément du n° 166 au n° 170 de la PGMR et il n’est nullement question d’un quelconque chant pour les accompagner.
Avant le concile Vatican II, et alors que la messe était chantée en latin, il était en usage de permettre le chant de l’assemblée par un cantique populaire en français après la bénédiction et l’envoi. Aujourd’hui, puisque les fidèles peuvent participer pleinement aux chants durant la messe, le chant de sortie en tant que tel ne semble pas avoir de raison d’être.
Qu’est-ce donc que le chant d’envoi ?
La PGMR ne fait donc pas mention d’un chant d’envoi ou de sortie pour la conclusion d’une célébration eucharistique. Il existe bien une cote SECLI (1) pour les chants d’envoi, portant la lettre T. On y trouve des chants tels que Si le père vous appelle (T 154 – 1, CNA 721), Peuple de frères (T 122, CNA 576), Prenons la main que Dieu nous tend (T 42 – 2, CNA 580), Appelés pour bâtir le Royaume (TK 51 – 32) ou Peuple de Dieu n’aie pas de honte (T9, CNA 575).
Ces chants bien connus considérés comme chants d’envoi, peuvent facilement être choisis pour l’ouverture d’une célébration. Leurs textes disent en effet que, comme baptisés, nous sommes messagers de la Bonne Nouvelle, envoyés dans le monde pour annoncer les merveilles de Dieu et rendre grâce.
Ne confondons donc pas chant d’envoi et chant de sortie. Le chant d’envoi l’est avant tout par son texte qui rappelle la mission que nous avons reçue au jour de notre baptême.
Le chant d’envoi peut toutefois être pris à la conclusion d’un grand rassemblement ou d’une veillée. Il est même nécessaire à ce moment-là, pour rappeler la dimension à la fois communautaire et personnelle de cet envoi.
Comme le psaume 95 nous y invitent :
« Chantez au Seigneur et bénissez son nom ! De jour en jour, proclamez son salut, racontez à tous les peuples sa gloire, à toutes les nations ses merveilles ! »
N’est-ce pas là la plus belle chose pour laquelle nous sommes envoyés ?
Article extrait de la revue Célébrer n° 393
Chant de sortie
L'AMOUR EST PLUS FORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de sortie
NOUS LE VOULONS CE MONDE BLEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de sortie
VIENNE LA COLOMBE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de sortie
JÉSUS SUR MON CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de sortie
JÉSUS SUR MON CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de sortie
REPRENDS TA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Chant de sortie
RÊVE D'UN MONDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ci-dessous MESSE du samedi 19 juin 2021
à
Notre Dame de la Garde
Célébrant : Père Louis SPAZOKILIS
Animateurs : Jean-Claude GIANADDA
et
les Soeurs de Notre Dame de la Salette
Notre Dame de la GARDE
MESSE 19 juin 2021
Aide Humanitaire:
La vente de ce Cd était au profit de :
Bénficiaires:
- Père Pedro Madagascar
- Oeuvre N.D de la Salette Ihousy Madagascar
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