1er MAI 2023
Le dernier CD de Jean-Claude GIANADDA
32 prières chantées à Marie
Chercher
avec toi,
MARIE
Année 2023
Cd ( Édition Musicale BAYARD musique )
Chercher avec toi, Marie - V282
Auteur-Compositeur : Jean-Claude Gianadda
Editeur : Studio SM - BAYARD musique
Publié dans : Signes Musiques n°56
Un chant qui dit avec des mots très simples la confiance en Marie qui fait route avec nous dans toutes les circonstances de la vie : avec elle, nous cherchons Dieu et nous accueillons le don qu'il nous fait. Un chant bien connu qui facilite la participation de l'assemblée. Un chant pour un baptême, un mariage mais aussi des funérailles. Il convient naturellement pour les fêtes mariales.
32 chants de Jean-Claude Gianadda
dédiés à la Vierge Marie réunis dans ce double CD.
Parmi tous les chants que Jean-Claude Gianadda a composés et chantés, ceux consacrés à Marie ont une place particulière.
Quoi de plus naturel pour un enfant de Marseille que de se tourner vers la Bonne Mère (Notre-Dame de la Garde). Mais cet attachement particulier à Marie, Jean-Claude Gianadda n’a pas voulu le garder pour lui, il l’a partagé en chanson partout où il a pu, aux quatre coins de la France, en Afrique francophone, etc....
Éditions ADF-Bayard musique
Avant son admission en Maison de Retraite, Jean Claude GIANADDA a cédé ses 300 Masters ainsi que les 1.037 chansons de son catalogue inscrites à la SACEM aux
Éditions ADF-Bayard musique
Où trouver les disques de Jean-Claude GIANADDA actuellement ?
Tous les Cds sont dorénavant chez BAYARD musique
Donc, à compter de ce jour, veuillez commander les Cd de Jean Claude GIANADDA à :
BAYARD musique
23 rue de la HOUSSAYE
SAINT LAURENT DU MOTTAY
4941 MAUGES-SUR-LOIRE
Tél : 02 40 98 62 82
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ACTIONS HUMANITAIRES
L'Association "Les Amis de Jean Claude GIANADDA", fera suivre
les DROITS D'AUTEUR aux deux Oeurvres Humanitaires ci-dessous :
- Père Pedro Akamasoa-Tananarive MADAGASCAR
- Oeuvre des Soeurs de N.D de la Salette Ihousy-MADAGASCAR
Orientation catéchétique:
« Sur Marie, on n'en fait jamais assez ».(Saint Bernard,)
La place de la Vierge Marie dans notre vie de chrétien
est d'abord celle que Dieu lui donne : « Femme, voici ton fils », « Voici ta Mère » ((Jn 19, 25-34).
Pour toujours, avec Dieu, nous sommes les enfants de la Vierge Marie. Au pied de nos Croix, elle est debout. Si le vin de la Foi, de l'Espérance, de la Charité vient à manquer... la Vierge Marie est là, pour nous aider à nous ouvrir à l’Esprit de son Fils :
« Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5).
Elle peut transformer notre pénurie en abondance afin de louer Dieu au chant de son Magnificat !
Pourquoi prier Marie, puisque Jésus nous dit que pour aller à Dieu,
il faut passer par Lui seul: JÉSUS, puisqu'Il est le seul chemin pour aller à Dieu Notre Père.
Je réponds à cette affirmation par la question suivante:
- Que nous enseigne la Vierge Marie ?
Réponse :
- La Vierge Marie nous enseigne à nous tourner vers Jésus qui effectivement est le seul chemin pour aller à Dieu.
La piété mariale est souvent associée à un culte sentimental et populaire,
réservé aux enfants, aux ignorants ou aux croyants d'un autre âge.
Or, une authentique piété mariale transporte au cœur de la foi chrétienne,
de telle sorte qu'il devient impossible de dissocier Marie
de l'action de la Trinité en faveur des hommes.
Modèle :
- Marie est avant tout celle qui, parce qu'elle a répondu la première à l'Amour total de Dieu, nous guide à faire de même.
- Figure discrète et silencieuse de l'Évangile, la Vierge Marie est d'abord Celle qui conduit à Jésus.
« À Jésus par Marie » Saint Louis Marie Grignions de Montfort.
- Le Nouveau Testament parle peu de Marie. Néanmoins, nous avons assez d’indications pour la connaître, découvrir son attitude profonde de disciple de Jésus, son fils, Fils de Dieu. C’est là le meilleur d’elle-même qui transparaît et éclaire notre foi de Chrétiens
- La Vierge Marie est à la fois l’Épouse du Saint-Esprit et la Mère du Fils de Dieu, la Fille de Dieu le Père..
Médiatrice
Aux Noces de Cana, Marie dit aux serviteurs :
« Faites tout ce que mon Fils Jésus vous dira..» (St Jn : 2:1)
Mère des hommes et Mère de l'Église
Jean, l’évangéliste relate une des dernières paroles de Jésus :
Marie ma Mère et Mère de l'Église
« Femme, voici ton fils ». Jésus confie l’apôtre Jean à sa mère.
Puis Jésus confie Marie à son disciple : « Voici ta mère » (Jean 19, 25-27)
Marie « Mère de l’Église » (Paul VI)
Dévotion à Marie
Il semble bien que la dévotion à Marie est née dès les origines du christianisme, nourrie par le texte apocryphe Protévangile de Jacques plus que par les textes peu nombreux du Nouveau Testament. Mais le culte plus officiel rendu à Marie s’est développé surtout à partir du VIe siècle, à la fois dans les églises d’Orient et d’Occident.
L'Histoire de l'Église
Ma Foi de chrétien, s'inscrit dans la longue histoire des 21 siècles de l'Histoire de l'Église .
=> Le Concile œcuménique de Nicée, de 325,
a posé les fondements :
- Jésus « Fils de Dieu » « fait homme ».
=> Le Concile d’Éphèse de 431
ré-affirme le terme grec « Théotokos » : « Mère de Dieu » :
« L’Emmanuel est Dieu en vérité et, pour cette raison la Sainte Vierge est Mère de Dieu.. »
Refuser le titre « Mère de Dieu » à Marie, ce n’est pas diminuer le statut de Marie, mais celui de Jésus.
C’est refuser la nature divine à l’homme Jésus, c’est refuser l’union des natures divine et humaine
en l’unique personne du Christ.
La première raison, qui suffit à elle seule à justifier le terme théotokos, c’est le témoignage de l’Écriture sur la divinité de Jésus.
Selon la Bible, l’enfant né des entrailles de Marie est bel et bien Dieu le Fils.
=> Le concile de Chalcédoine 451
confirme ce titre marial et son fondement christologique en confessant
« un seul et même Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ, engendré du Père avant tous les siècles selon la divinité, et, le même, de la Vierge Marie, Mère de Dieu, dans les derniers jours
et pour notre salut, selon l’humanité ».
La Trinité et la Rédemption.
On ne peut pas séparer la Vierge Marie de la Trinité et de la Rédemption.
L’ange Gabriel annonce que cet enfant sera appelé « Fils du Très-Haut » (Lc 1.32) et « Fils de Dieu » (Lc 1.35). C’est lui l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous prophétisé en Ésaïe 7.14 (voir Mt 1.23). Refuser le titre « Mère de Dieu » à Marie, ce n’est pas diminuer le statut de Marie, mais celui de Jésus. C’est refuser la nature divine à l’homme Jésus, refuser l’union des natures divine et humaine en l’unique personne du Christ
La Rédemption : Jean-Paul II nous explique que « Mère du rédempteur » consiste à faire de Marie une associée à l’œuvre du Christ, du fait que Marie eût accepté dans la foi de répondre à la demande de l’Ange, à l’Annonciation : « Le premier moment de la soumission à l’unique médiation “entre Dieu et les hommes” — celle de Jésus-Christ — est l’acceptation de la maternité de la part de la Vierge de Nazareth.
La Trinité Là où se trouve la Vierge Marie il y a le Christ; et là où se trouve le Christ il y a son Esprit Saint, qui procède du Père et de Lui-même dans le Saint Mystère de la Vie Trinitaire.
La Vierge Marie intercède pour nous parce que, en elle, le Fils de Dieu est venu nous sauver.
Marie est associée par le Saint Esprit qui repose sur elle, associée par sa foi à toute la vie du Seigneur,
la Vierge Marie est devenue aussi, au pied de la croix (Jean 19, 25-27),
la Mère de tous les hommes sauvés par le Seigneur.
La Vierge Marie intercède parce qu’elle est la Mère de Dieu et la Mère des hommes, notre mère à chacun de nous.
Son intercession est maternelle. Les chrétiens sont attachés à elle à cause de l’Amour Maternel qu’ils ressentent.
les deux dogmes : Immaculée conception et Assomption
L’Église catholique confirma sa pensée sur Marie à travers les dogmes de:
=> Dogme de l’Immaculée Conception :1854 - Pape Pie IX,
Le fait que Marie a été conçue exempte de tout pêché originel. Mais cette croyance existait déjà chez certains Pères de l'Église au IV e siècle. dont il n’existe cependant pas trace dans la Bible.
=> Dogme de l’Assomption: 1950 - Pape Pie XII.
Le dogme de l'Assomption ( du latin assumere signifie prendre, enlever), a été promulgué le 1er novembre 1950 par le Pape Pie XII.
Dans l’Écriture : « Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! Le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête » (Ap 12, 1).
L’Assomption de Marie est un dogme de l’Église catholique, c’est-à-dire un moyen de cheminer vers Dieu selon lequel, au terme de sa vie terrestre, la mère de Jésus a été « élevée au ciel ».
Avant d’être un dogme, l’Assomption de Marie était une croyance reposant sur des traditions et non sur des bases scripturaires reconnues des premiers temps de l’Église. D’une tradition enseignée par la liturgie et professée par les Pères et Docteurs des premiers siècles (dès saint Ephrem au IVème siècle), et paisiblement continuée durant l’histoire de l’Eglise, l’Assomption devint donc dès lors un dogme de foi que doivent tenir les catholiques.
Étymologiquement, assomption vient du latin assumere, « prendre avec soi, enlever ». L’entrée de Marie corps et âme au Ciel n’est pas une nécessité découlant de sa perfection, mais un don divin à la Mère de Dieu. On n’emploie donc pas, pour la Vierge Marie, le terme « ascension », du latin ascendo, qui veut dire que l’on monte soi-même.
Marie fut ainsi « enlevée au ciel » en corps et en âme.
L’utilisation de ce mot marque la différence avec la fête de l’Ascension, qui signifie monter,
et qui se rapporte à l’élévation du Christ vers le ciel.
La piété mariale n'est-elle pas une chance pour l'évangélisation?
CD 1
01 - CHERCHER AVEC TOI, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Comment la Vierge Marie peut-elle m'aider à connaître Jésus ?
C’est la bonne question. Depuis les origines, les chrétiens ont reconnu en Marie non seulement le modèle du disciple mais plus encore, le modèle de toute l’Eglise. Plus on fréquente la Mère du Seigneur et plus elle nous conduit à Lui par son attitude, ses actes et ses paroles.
Marie, modèle du disciple du Christ
Dans la tradition catholique, la dévotion et la théologie mariales trouvent leur pleine justification dans l’expression suivante : «Ne rien dire de la Vierge Marie sinon pour mieux dire du Christ». En effet, c’est pour son Fils et par son Fils qu’elle a été, selon les termes de l’ange, «comblée de grâce». Oublier qu’elle est la mère du Seigneur serait la séparer de la source qui a fait d’elle la Reine des cieux, la Mère des apôtres et d’abord et avant tout la Mère de Dieu.
La vie de Marie, jalons essentiels de la vie chrétienne A vrai dire, si Marie peut nous aider à mieux connaître Jésus, c’est parce qu’elle est le modèle du disciple, dans toutes les étapes de sa vie.
Apprendre à dire “oui”
Comme Marie a su dire “Oui” à l’ange Gabriel et au projet de Dieu, sachons nous aussi accepter ce que Dieu attend de nous. Être missionnaire, c’est se mettre à l’écoute du Seigneur, de Marie, et de notre prochain. Ayons, comme la Vierge Marie, ce courage de faire confiance et d’accueillir avec humilité et simplicité chaque petit événement qui arrive dans notre vie. Qu’ils soient heureux ou parfois moins réjouissants, ces moments sont porteurs d’un message d’espérance et d’amour du Seigneur.
01.- CHERCHER AVEC TOI, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
02 - SEL DE LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La Vierge Marie missionnaire
Comment la Vierge Marie peut-elle m’aider à être missionnaire à ma façon ?
Vivre en étant disciple missionnaire, comme le demande le pape François, est loin d’être facile tous les jours. Rester avachi sur son canapé ou mener une vie trop chargée, les chrétiens oscillent souvent entre ces deux écueils. Or toutes ces situations peuvent nous écarter du chemin de la foi, de la charité et de l’espérance, chemin auquel nous sommes tous appelés !
Et pourtant, le Christ n’a-t-il pas mis sur notre route la plus grande des missionnaires ? Marie, celle qui a accueilli Jésus dans sa grande pureté et sa simplicité, a été chargée d’une mission de la plus haute importance : « porter celui qui porte tout”. Elle peut en ce sens devenir notre meilleure alliée. Mère de Jésus, Marie est également notre Mère du Ciel : se confier à elle est donc d’autant plus normal qu’elle veille sans cesse sur chacun de nous, ses enfants. C’est également dans les moments d’épreuves, lorsque l’on vit sa mission de baptisé dangereusement ou loin de nos habitudes, que sa présence est primordiale à nos côtés.
En ces temps de pandémie et ce mois de mai, dédié à la Mère du Christ, laissons-nous enseigner par ses soins.
Devant nous, Ô Marie, Vous êtes là devant nous,
comme avec Bernadette dans l’humble grotte.
Vous nous enseignez comment prier le Seigneur.
Aux noces de Cana, Vous avez constaté ce qui manquait.
À votre Fils Jésus, Vous avez confié Votre inquiétude
et Vous avez appelé les serviteurs à faire « tout ce qu’Il vous dira ».
Vers Vous, Notre Dame du Oui et de la Confiance,
nous nous tournons pour présenter nos intentions
car votre Fils Vous écoute.
Nous Vous confions les personnes malades,
de nos familles et de nos communautés,
afin qu’elles soient encouragées dans leur épreuve.
Nous Vous prions pour ceux qui doutent
et ceux qui affrontent des difficultés affectives, sociales et matérielles.
Vous êtes attentive aux besoins d’amour donné et reçu,
d’espoir, de reconnaissance, d’attention.
Veillez sur chacun de nous Notre Dame de Lourdes,
accueillez notre prière,
fortifiez en nous la foi au Christ,
votre Fils, notre Seigneur,
qui vit et règne avec le Père et dans l’Esprit,
pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
02.- SEL DE LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
03 - NOTRE DAME DE LA GARDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Comment la Vierge Marie peut-elle m'aider à connaître Jésus ?
C’est la bonne question. Depuis les origines, les chrétiens ont reconnu en Marie non seulement le modèle du disciple mais plus encore, le modèle de toute l’Eglise. Plus on fréquente la Mère du Seigneur et plus elle nous conduit à Lui par son attitude, ses actes et ses paroles.
Marie, modèle du disciple du Christ
Dans la tradition catholique, la dévotion et la théologie mariales trouvent leur pleine justification dans l’expression suivante : «Ne rien dire de la Vierge Marie sinon pour mieux dire du Christ». En effet, c’est pour son Fils et par son Fils qu’elle a été, selon les termes de l’ange, «comblée de grâce». Oublier qu’elle est la mère du Seigneur serait la séparer de la source qui a fait d’elle la Reine des cieux, la Mère des apôtres et d’abord et avant tout la Mère de Dieu.
La vie de Marie, jalons essentiels de la vie chrétienne A vrai dire, si Marie peut nous aider à mieux connaître Jésus, c’est parce qu’elle est le modèle du disciple, dans toutes les étapes de sa vie.
Je vous salue, Marie,
Je vous salue, Marie, pleine de grâces,
le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant, et à l’heure de notre mort.
Amen.
Vierge Marie, je viens te prier,
Toi que j’appelle ici Notre Dame de la Garde
Tu me présentes ton Fils.
Il me dit : "Voici ta Mère".
Je suis et je veux rester ton enfant.
Garde-moi la santé de l’âme et du corps.
Garde-la aussi à tous ceux qui me sont chers.
(Je prie spécialement aujourd’hui pour…)
Aide-nous à être fidèles à la foi de notre Baptême,
et obéissants à tout ce que ton Fils nous demande.
Donne-nous d’aimer tous ceux qui nous entourent.
Que notre amour rayonne
de bonté, de compréhension et d’indulgence.
Aide-nous à servir toujours davantage nos frères.
Soutiens-nous dans les épreuves.
Protège tous ceux qui souffrent
dans leur corps et dans leur cœur.
O Vierge de la Garde, o ma Mère du Ciel
Je m’adresse à toi avec un cœur d’enfant.
Prie pour nous ton Fils Jésus.
Obtiens-nous la grâce
de l’aimer toujours plus
et de lui ressembler chaque jour davantage. Vierge Marie
03.- NOTRE DAME DE LA GARDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
04 - MARIE PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Il ne suffit pas de mettre en avant les débordements de notre affection pour la Mère de Dieu. Sinon, on pourra toujours nous objecter que notre zèle marial porte l’empreinte d’un complexe œdipien, d’une fixation sur l’amour maternel (qui nous a manqué, ou bien que nous regrettons), et accuser ainsi notre piété de résulter davantage de notre affectivité que d’un ancrage dans l’objectivité de la foi. Rendre raison de la place de Marie dans l’ensemble organique de la foi, demande de cultiver une vue d’ensemble des divers articles du Credo. Sans doute tout le monde n’est-il pas appelé à être théologien. Mais si on nous presse un jour de justifier notre amour pour la Vierge et la grande place que nous lui accordons, il sera difficile de ne pas mentionner les liens entre Marie et les trois mystères majeurs de la foi : la Trinité, l’Incarnation et la Rédemption.
Dévider mécaniquement les qualités sans pareilles, spirituelles et morales, de la Vierge, ne suffira pas. Il deviendra nécessaire de porter au jour la cohérence et la solidité doctrinale de la piété mariale. Trop longtemps celle-ci a été perçue comme une boursouflure sentimentale de la véritable religion. Invoquer Marie était réservé, croyait-on, aux enfants, aux ignorants ou aux croyants d’un autre âge. Or, le temps est venu de redécouvrir la consistance théologique et spirituelle du culte (différent de celui, de latrie, que l’on doit à Dieu) rendu à la Vierge. Et le meilleur moyen d’y parvenir consiste à mettre en lumière les liens qui unissent Marie à la Trinité et au mystère de la Rédemption.
La Vierge au cœur du dispositif de la Rédemption
On reconnaît en effet une authentique piété mariale au fait qu’elle nous transporte au cœur de la foi chrétienne, de telle sorte qu’il devient impossible de dissocier Marie de l’action de la Trinité en faveur des hommes. La Vierge reste toute relative à Dieu. Sa mission et sa maternité spirituelle n’ont pas pour but d’arrêter les regards sur sa personne, mais de les reporter sur la Trinité, source et terme du salut.
Dans les gloires de Marie, tout tourne à la gloire de Dieu. Nul ne le sait davantage que l’humble servante de Nazareth.
Consécration à Marie, Reine et mère de Miséricorde
Ô Vierge Marie, Mère de tout amour et de toute compassion,
Mère et reine de Miséricorde,
Je me consacre entièrement à toi aujourd'hui et toujours.
Je suis à ton service, me voici, envoie-moi.
Viens vivre en moi, aimer en moi, consoler en moi.
Que mes pensées soient tes pensées; mes mains, tes mains; mes paroles, tes paroles.
Ô Marie, tu es la reine de l'univers, sois aussi la reine de mon cœur.
(Prière du Monastère des dominicaines d'Estavayer)
04.- MARIE PRÉSENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
05 - AVEC MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le concile Vatican II n’a pas traité de la bienheureuse Vierge Marie dans un texte particulier. Les pères conciliaires ont préféré lui consacrer le chapitre 8 de la constitution Lumen Gentium, elle- même dédiée à l’Eglise. Ils lui ont ainsi donné sa juste place de Fille et de Mère de l’Eglise. Les paragraphes 63 et 64 nous la présentent comme Mère de l’Église.
« Mais en contemplant la sainteté mystérieuse de la Vierge et en imitant sa charité, en accomplissant fidèlement la volonté du Père, l’Église (grâce à la Parole de Dieu qu’elle reçoit dans la foi) devient à son tour Mère : par la prédication en effet, et par le baptême, elle engendre à une vie nouvelle et immortelle des fils conçus du Saint-Esprit et nés de Dieu. Elle aussi est vierge, ayant donné à son Époux sa foi, qu’elle garde intègre et pure ; imitant la Mère de son Seigneur, elle conserve, par la vertu du Saint- Esprit, dans leur pureté virginale une foi intègre, une ferme espérance, une charité sincère » (LG 64).
05.- AVEC MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06 - MARIE RESTE AVEC NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Apprendre à prier avec Marie
On ne peut pas être missionnaire sans donner une grande importance à la prière dans sa vie. En effet, c’est elle qui va rythmer nos activités, nous donner de la joie, et même quelques coups de pouce en temps d’épreuve. Pourquoi alors ne pas se tourner vers Marie, la reine de l’intercession ? Soutien pour tous ceux qui se placent sous sa protection, la sainte Vierge intercède auprès de Jésus son fils en notre faveur et accompagne ceux qui lui sont dévoués. En récitant des “Je Vous salue Marie”, en priant fidèlement le chapelet, et même en prononçant l’Angélus, la foi d’un chrétien et son espérance vont grandissantes ! Car même dans les difficultés, Notre Dame accompagne et rassure par la prière. Quoi de mieux pour illuminer sa vie que de laisser entrer dans son cœur la tendresse de notre Mère du Ciel ?
06.- MARIE RESTE AVEC NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
07 - CE CHANT SAINTE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Apprendre à prendre soin des autres
Marie porte un regard attendri sur chacun de ses enfants qu’elle prend sous son manteau. Elle sert la volonté de Dieu avec bienveillance. C’est avec amour qu’elle a élevé le petit Jésus pour qu’il remplisse sa mission sur Terre. À notre tour alors, en nous mettant à son exemple et en suivant ses pas, de prendre soin des autres. À nous, chrétiens baptisés de prendre soin de chaque vie comme d’un trésor et de l’aider à s’épanouir sous le regard attendrissant de Marie. Cette mission, très simple, est réalisable au quotidien, dans son travail ainsi qu’avec son entourage. En prenant les plus fragiles sous son manteau, le chrétien vit sa mission de baptisé en union avec Marie guidant ses pas : il observe cette discipline si belle que la Vierge porte en elle : celle de l’amour.
07.- CE CHANT SAINTE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
08 - À PRÉSENT SUR MA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Au cours des siècles, l’Église catholique s'est interrogée sur la place que devait occuper la mère de Jésus dans la vie des croyants. S'appuyant sur les textes des évangiles et la prière des fidèles, elle a donné à Marie un statut et un rôle qui ont pu varier mais qu'il ne faut ni exagérer, ni à l'inverse minimiser ! Marie est appelée Mère de Dieu, mais elle n'est pas une déesse.
Prière de consolation à notre mère céleste de saint Jean-Paul II
« Ô mère consolatrice,
Toi qui connaît nos douleurs et nos peines,
Toi qui a souffert de Bethléem au calvaire,
Console tous ceux qui souffrent dans leurs corps et dans leur âme.
Tous ceux qui sont dans la dispersion et le découragement,
Tous ceux qui ressentent un ardent besoin d’aimer et de donner.
O Mère consolatrice, console nous tous,
Aide-nous à comprendre que le secret du bonheur est dans la fidélité et la bonté de ton fils Jésus.
Nous te rendons gloire et nous t’offrons des actions de grâces maintenant et toujours, Amen. »
08.- À PRÉSENT SUR MA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
09 - JE VOUS ÉCRIS, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Mère de Jésus, donc Mère de Dieu
En 431 lors du concile d’Éphèse, l’Église a affirmé pour la première fois que Marie est également Mère de Dieu puisque Jésus est le Fils de Dieu et Dieu lui-même. Cette expression, Mère de Dieu, ne dit pas que c'est Marie qui a donné à Jésus sa divinité. Mais elle dit que Marie a enfanté celui qui vient de Dieu. C'est en comprenant peu à peu qui était Jésus que les chrétiens ont formulé ce qu'ils comprenaient aussi de Marie. Et ce qu'ils comprenaient les remplissait de vénération.
Marie, Tu nous regardes comme une Mère, avec tendresse, avec miséricorde, avec amour.
C'est ainsi que Tu as regardé Ton Fils Jésus, à tous les moments de sa vie, joyeux, lumineux, douloureux, glorieux,
comme nous le contemplons dans les Mystères du Saint Rosaire, simplement avec amour.
09.- JE VOUS ÉCRIS, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
10 - MERCI MARIE PLEINE DE GRÂCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Comment Marie peut-elle nous aider à vivre en disciples ?
En méditant comme elle sur le Mystère de la Présentation de Jésus au Temple
En lisant l’Évangile, nous devons faire attention de ne pas lire ces écrits comme s’ils étaient simplement des récits d’événements du passé ou de beaux souvenirs qui sont complètement en dehors de notre vie actuelle. En fait, la Parole de Dieu est vivante et actuelle pour nous. Ainsi, les mystères de la vie de Jésus et de Marie ne sont pas de simples faits humains du passé, mais des événements dans lesquels Dieu lui-même veut s’intégrer pour nous donner le salut. Donc, là où Dieu est, il y a l’Éternité. Et nous savons que là où se trouve l’Éternité, il n’y a ni passé ni avenir. Il n’y a que le présent. Donc, le mystère de la présentation de Jésus au Temple que nous lisons dans l’Évangile d’aujourd’hui n’est pas seulement un fait du passé, mais c’est pour nous croyants un événement dans lequel Dieu veut s’intégrer afin de nous sauver maintenant. Nous devons donc essayer de voir comment cet événement de la présentation de Jésus au Temple peut s’intégrer dans notre vie actuelle et nous aider à mieux vivre en disciples du Christ.
10.- MERCI MARIE PLEINE DE GRÂCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
11 - TOURNENT CES GRAINS DE CHAPELET
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Inventé par les Cisterciens au XIIème siècle pour des frères et des sœurs convers illettrés, le chapelet est sorti des monastères au XVème siècle sous l'impulsion des Dominicains et tout particulièrement d'un dominicain breton, le père Alain de La Roche.
C'est au départ une création indienne qui remonte à des millénaires, et dont le but est de canaliser les pensées de l'homme autour d'une prière. Le chapelet a donc existé dans l'hindouisme et dans le bouddhisme bien avant d'apparaître comme support de la foi dans le christianisme d'Orient et d'Occident.
Ce grand collier en perles avec une croix, que tu as sûrement déjà vu, est un outil de prière.
Le chapelet permet « de prendre en compte les mystères de la vie publique du Christ entre le Baptême et la Passion. »
Passant de l'enfance de Jésus et de la vie à Nazareth à sa vie publique, ils amènent à contempler ces mystères que l'on peut appeler, à un titre spécial, “mystères de lumière”.
On l'utilise depuis des siècles pour prier la Vierge Marie. Les petites perles, en bois ou en plastique, sont réparties en cinq groupes de dix. Chaque groupe est appelé une « dizaine ». Pour prier, on tient le chapelet dans la main et on fait défiler les grains.
Le rosaire correspond à trois chapelets, chaque chapelet étant composé de cinq dizaines, autrement dit : cinquante Je vous salue Marie. Dans un rosaire, il y a donc cent cinquante Je vous salue Marie comme les cent cinquante psaumes de la Bible.
Les bienfaits du Rosaire (d'après saint Louis-Marie Grignion de Montfort) :
Nous élève insensiblement à la connaissance parfaite de Jésus Christ ;
Purifie nos âmes du péché ;
Nous rend victorieux de tous nos ennemis ;
Nous rend la pratique des vertus facile ;
Nous embrase de l'Amour de Jésus Christ ;
Des grains de chapelet
11.- TOURNENT CES GRAINS DE CHAPELET
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
12 - TON NOM MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
L'Assomption
Comment la vie terrestre de Marie s'est-elle terminée ? La Bible ne dit rien sur ce sujet et les traditions chrétiennes sont diverses. Ce n'est que le 1er novembre 1950 que le pape Pie XII a solennellement défini, après consultation de tous les évêques qui étaient unanimes sur ce point, que «l'Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste».
L'Assomption signifie que Marie, après sa mort, a été élevée au ciel par Dieu. Première créature humaine à entrer avec son corps et son âme dans la gloire de Dieu, elle préfigure notre destinée. Les chrétiens d'Orient (orthodoxes) parlent eux de la Dormition de Marie, un doux sommeil qui révèle un mystère.
12.- TON NOM MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
13 - MARIE DE NAZARETH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Notre-Dame du Rosaire
La maternité universelle de Marie et sa médiation maternelle deviennent, pour nous, ses enfants, des réalités de vie vécue, de notre vie elle-même qui se passe parmi les nombreuses petites choses de chaque jour et est illuminée par les nombreuses vérités de lumière de la foi chrétienne, contemplées dans les mystères. Ainsi, prier le Rosaire avec le chapelet dans les mains, geste simple accompli chaque jour, nous rappellera que c’est la main de la Sainte Vierge qui tient la nôtre. Que de fois avons-nous vu des personnes malades, sur leur lit de souffrance, tenir ce chapelet dans leurs mains, comme on tient la main de la personne la plus chère au moment du besoin et de la consolation ! Que de fois ce chapelet a été un signe éloquent mis entre les mains froides d’un défunt qui nous était cher qui était accompagné, pour le dernier salut, des prières et les larmes de sa famille qui se ne lassaient pas de dire « Ave Maria… Ave Maria » !
Le Saint-Père nous a rappelé récemment encore l’importance de cette prière qui nous est donnée directement par le Ciel : « Le 7 octobre,
13.- MARIE DE NAZARETH
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
14 - POUR BÂTIR ENSEMBLE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Notre Dame de Lourdes
Bernadette fait le signe de la croix et récite le chapelet avec la Dame. Deuxième apparition. Quand Bernadette lui jette de l’eau bénite, la Dame sourit et incline la tête. A la cinquième apparition, la Dame a appris une prière personnelle à Bernadette. A la septième apparition, l’Apparition lui révèle un secret « rien que pour elle « . A la dixième apparition, la Vierge reste silencieuse. Elle ne parlera qu’à la troisième apparition. A la onzième apparition, sans doute à la demande de la Vierge, Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence.
A la quatorzième apparition, dès 7 h le matin, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n’apparaît pas ! Après l’école, elle entend l’invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. A la quinzième apparition, la foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine, mais la Vierge est silencieuse. Pendant vingt jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte. A la seizième apparition, la vision révèle enfin son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit toujours pas. (c’est une demande de miracle qu’on lui avait faite ) Bernadette raconte : « Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit : Que soy era immaculada councepciou« .
14.- POUR BÂTIR ENSEMBLE MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
15 - MARIE SECOURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Notre Dame de la Salette
« À ce moment, la clarté mystérieuse s’entrouvrit, et une « belle Dame » apparut, assise sur les pierres superposées, dans l’attitude d’une inconsolable affliction, la tête dans ses mains et les coudes sur ses genoux… Bientôt, elle se lève de son siège rustique ; Maximin avait deviné, à l’accent désolé de la voix, qu’il s’agissait d’une âme affligée, « d’une maman que ses enfants auraient battue et qui se serait ensauvée dans la montagne pour pleurer à son aise ! » Mélanie vit aussi des larmes qui tombaient des yeux de la Sainte Vierge pour s’évanouir dans la lumière comme des étincelles de feu.
MARIE SECOURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
16 - SOUVENT MARIE JE PENSE À VOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Notre Dame de Pontmain
Eugène voit une ‘Belle Dame’ qui tend les bras comme dans un geste d’accueil et qui lui sourit. « Prions ! » ajoute M. le curé. Sœur Marie-Edouard commence le chapelet. Aussitôt, la Dame sourit à nouveau. « Chantons notre cantique à Marie » dit alors M. le curé et les paroles s’élèvent joyeuses vers le ciel. Au début, la Vierge lève les mains à hauteur de ses épaules et agite les doigts au rythme du cantique. Mais les enfants, joyeux jusque là, deviennent subitement tout tristes. C’est que la Vierge elle aussi est devenue toute triste. Elle ne pleure pas mais un frémissement au coin des lèvres marque l’intensité de sa douleur. C’est alors qu’une croix d’un rouge vif apparaît devant la Vierge. Sur la croix, Jésus, d’un rouge plus foncé. La Vierge prend la croix à deux mains et la présente aux enfants. Puis sœur Marie-Edouard chante l’Ave Maris Stella. Le crucifix rouge disparait et la Vierge reprend l’attitude du début. Le sourire, un sourire plus grave, revient sur ses lèvres.
16.- SOUVENT MARIE JE PENSE À VOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
17 - SAINT JOSEPH GARDIEN DE LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Avec la lettre apostolique Patris corde (« avec un cœur de père »), le pape a placé 2021 sous le patronage de saint Joseph. Modèle de douceur et de discrétion, protecteur et bienveillant, Joseph peut être une aide et un guide dans les moments difficiles.
Saint Joseph est l’homme du silence. Pas une parole de lui dans les Évangiles. Et pourtant, il « parle » au plus grand nombre : patron des travailleurs, modèle de paternité, il donne son nom à des écoles, des paroisses, des congrégations religieuses, quand ce ne sont pas des générations, de père en fils, qui portent ce prénom. Figure spirituelle parfois oubliée, saint Joseph est cet « homme juste » dont parle l’Évangile, auprès duquel nous pouvons trouver courage et réconfort.
Si le pape François invite à consacrer cette année 2021 à la découverte de saint Joseph, c’est en vertu de son humilité, de sa discrétion, de sa confiance, qui font de saint Joseph un appui fraternel, un recours paternel, un soutien spirituel : « Nous pouvons tous trouver en saint Joseph l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés, écrit le pape François dans sa lettre apostolique Patris corde (« avec un cœur de père »), parue le 8 décembre 2020. Saint Joseph nous rappelle que tous ceux qui, apparemment, sont cachés ou en “deuxième ligne” jouent un rôle inégalé dans l’histoire du salut. » Ce qui est dit de Marie s’applique à Joseph, quand l’Évangile rapporte que Marie « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19). Joseph, modèle de vie intérieure. Joseph, un père qui aide à traverser les temps troublés.
17.-SAINT JOSPEH GARDIEN DE LUMIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
18 - AVE MARIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La Vierge Marie de la Rue du Bac - La Médaille Miraculeuse
Le 18 Juillet 1830, Marie s’assied dans le fauteuil de l’aumônier ; Catherine se jette à ses genoux. Et pendant deux heures, la Vierge Marie parle à Catherine comme une mère qui se confie à son enfant. Catherine a les mains jointes sur les genoux de Marie ! Le 27 Novembre 1830, la Sainte Vierge revient. Catherine l’aperçoit, debout, les pieds posés sur un globe terrestre, où s’agite un serpent de couleur verdâtre. La Vierge avait le pied posé sur la bête immonde. La Vierge tenait entre ses mains un globe plus petit surmonté d’une croix d’or. Elle l’offrait à Dieu d’un geste suppliant. (symbole de sa médiation universelle) Tout à coup les doigts de ses mains se remplissent d’anneaux porteurs de diamants qui jettent des rayons de tous côtés. Les yeux de la vierge, tantôt élevés vers le ciel, tantôt baissés, sont le symbole scripturaire de la piété, et du recours à Dieu.
Dans un des tableaux relatés par Catherine, les mains de la Vierge se sont étendues, dans l’attitude reproduite par la médaille miraculeuse. C’est cette attitude que reproduira la Sainte Vierge, à Lourdes, au jour de la grande apparition (25 mars 1858) ; c’est celle que Marie prendra encore, durant l’apparition de Pontmain (17 janvier 1871), au témoignage réitéré de Joseph Barbedette. C’est de voir Marie implorer la Miséricorde divine qui a le plus ravi Catherine Labouré : « Ses traits étaient alors empreints d’une gravité mêlée de tristesse qui disparaissait lorsque le visage s’illuminait, surtout à l’instant de sa prière ».
Evoquant les futurs évènements tragiques et le sang qui coulera dans les rues, note sœur Catherine, la Sainte Vierge ne pouvait plus parler, la peine était peinte sur son visage. Que faut-il entendre par cette boule d’or, surmontée d’une petite croix d’or, que Marie portait dans ses mains et offrait à Dieu? « Cette boule que vous voyez représente le monde entier, la France particulièrement et chaque personne en particulier. » Ne serait-elle point la terre virginale, bénie par Marie, sur lequel est planté l’arbre de la croix, par opposition à la terre maudite, qui est sous les pieds de l’apparition, terre qu’enveloppe de ses replis tortueux l’infernal
18.- AVE MARIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
CD 2
01 - MAGNIFICAT L'ÉTERNEL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Le terme de Magnificat vient du verbe latin magnifico. Il est d'une très grande force et se traduit par exploser de joie. Parce qu'elle vérifie le signe donné par Gabriel.
Marie comprend les merveilles que le Seigneur fait pour elle et pour toutes les générations dans l’histoire. Elle est la Mère du Sauveur, comme l’appelle Élisabeth (Luc 1, 43), mais bien plus encore ce Sauveur tant espéré et attendu par tout un peuple, arrive très concrètement dans le temps : elle le verra. C’est la source de son bonheur, et elle le chante ! Marie, femme attentive à la Parole, a mis en relation dans son chant plusieurs versets des Écritures. Le cantique est très proche du cantique d’Anne (1 Samuel 2, 1-10), mais il emprunte encore d’autres références bibliques : la parole de Sara (Genèse 21,6) ; l’éclat de rire de Léa (Genèse 30, 13) ; des paroles de Judith,
femme de tempérament (Judith 15, 9). On peut y déceler des emprunts aux psaumes, ainsi les psaumes 31 (30),8 ; 35 (34), 9 ; 111 (110), 9 ; mais aussi aux prophètes, comme le verset 20 du chapitre 7 de Michée qui inspire le dernier verset du cantique.
Nous pouvons imaginer Marie, portant son enfant et son secret, franchissant les collines de Judée et entrant dans la maison d’Élisabeth. Entrons avec elle. De sa salutation à Élisabeth, nous ne savons rien… Mais nous entendons le cri d’Élisabeth qui va dire le secret de Marie, et en quels termes ! En quelques mots, elle dit Marie. Arrêtons-nous un instant sur cet échange : les peintres et les sculpteurs représentent souvent Marie et Élisabeth enlacées et c’est juste. Pourtant, l’échange de paroles crée la distance et pour moi, le plus important est là : Marie reçoit la parole d’Élisabeth comme confirmation par une autre personne de ce qu’elle savait déjà mais en secret. Ce qui était privé, intérieur, devient partagé et public. Alors le Magnificat devient possible, car c’est la joie de cette confirmation de l’Esprit qui en est la source et fait jaillir l’action de grâce. Élisabeth est témoin privilégié de l’action de l’Esprit en Marie et a su trouver les mots pour le dire. Nous savons d’expérience qu’une grâce reçue à l’intérieur, dans un moment personnel, a besoin de se dire à quelqu’un qui peut l’entendre pour prendre toute sa vérité et sa réalité. Nous avons besoin de cette confirmation pour éviter toute illusion car nous sommes alors « faits » par la parole de l’autre. C’est cela l’Église : la grâce de l’Esprit est donnée pour pouvoir reconnaître l’autre pour ce qu’il est, pour ce qu’il porte de désir et de dons et aussi pour pouvoir devenir aux yeux de l’autre ce que je pressens être, ce que j’entends des appels de l’Esprit. C’est alors une étreinte de joie que j’ai souvent vécue en accompagnant des retraites spirituelles, lieu privilégié pour être témoin de la façon de faire
de Dieu et de son Esprit. Revenons au texte : Marie porte le verbe fait chair et elle est immédiatement reconnue dans ce mystère par Élisabeth qui le proclame haut et fort.
Comment cela peut-il se faire ?
Luc nous en donne la clé : Élisabeth entend la salutation de Marie au plus profond d’elle-même, par l’enfant qu’elle porte et qui bondit en elle. La parole de Marie a été entendue par celui qui sera le prophète-précurseur, Jean Baptiste. Sa vie d’ailleurs ne sera que cela : reconnaître et faire connaître l’envoyé de Dieu. Élisabeth a su interpréter ces mouvements intérieurs, ces motions de l’Esprit puisqu’elle nomme Marie « Mère de mon Seigneur ». C’est bien pour Marie la confirmation de l’accomplissement de la parole de l’ange. Le Magnificat peut jaillir : elle se reçoit pleinement de son sauveur, dans un mystère désormais devenu public et destiné à toutes les générations. Elle peut chanter la bonté de Dieu qui s’étend à tout son peuple et devient universelle. Dans un même mouvement de louange et d’action de grâce, elle proclame la grandeur de Dieu et la grandeur du don reçu : humble servante, elle dit aussi la grandeur de tout homme, de toute femme en qui s’incarne la Parole. Elle dit aussi la puissance de l’Esprit : c’est lui qui permet de dire et d’identifier toute parole de vérité. Bienheureux ceux et celles qui se placent sous l’ombre de l’Esprit, sauront s’en reconnaître porteurs et auront assez de foi et de liberté pour oser se le dire. Ils connaîtront la joie et l’enlacement de la Visitation.
Magnificat ou cantique de Marie
« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles. Amen.»
01.- MAGNIFICAT L'ÉTERNEL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
02.- MERCI SEIGNEUR DIEU POUR MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Pourquoi prier la Vierge Marie ?
« Ne crains pas d’aimer trop la Sainte Vierge, jamais tu ne l’aimeras assez et Jésus sera bien content puisque la Sainte Vierge est sa mère. » disait sainte Thérèse de Lisieux à sa cousine. Offrir nos prières à sainte Marie pour qu’elle les présente à son fils est le meilleur moyen de nous rapprocher du Christ. La prière nous met à l’école de Marie : une école d’humilité, de douceur, d’amour absolu et sans limite, qui fait de nous des vrais chrétiens. Marie est le moule du chrétien, celui qui nous permet de marcher sur les pas de son fils, Jésus.
Dans l’Évangile selon saint Jean (19, 26-27), Jésus, au moment de mourir fait de Marie la mère de tous les chrétiens. Il lui dit « Voici ton fils », et se tournant vers Jean, s’exclame « Voici ta mère ». Marie devient la mère de Jean, des disciples et de tous les chrétiens, la mère de l’Église.
02.- MERCI SEIGNEUR DIEU POUR MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
03.- JE VOUS SALUE MARIE, JE VOUS SALUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Pour comprendre le secret de la prière à Marie, il faut contempler les magnifiques statues qui, au Moyen-Âge, représentent la Vierge au sourire. La beauté et la clarté de son sourire lui viennent du regard d’amour qu’elle pose sur Jésus.
De lui, elle reçoit la lumière. Dans la fibre du bois et de la pierre, artistes et sculpteurs ont tracé ce qu’ils avaient perçu du mystère de Marie. Au fil des générations, poètes et mystiques ont trouvé les mots les plus beaux pour la prier, comme elle l’est partout dans le monde.
« En la suivant, disait saint Bernard, on ne dévie pas ; en la priant, on ne désespère pas ; en pensant à elle, on ne se trompe pas. Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas ; si elle te guide, tu ne connaîtras pas la fatigue ; si elle est avec toi, tu es sûr d’arriver au but. » Marie nous mène à Jésus et à Dieu.
“Au fil des générations, les mystiques ont trouvé les mots les plus beaux pour prier Marie.”
03.- JE VOUS SALUE MARIE, JE VOUS SALUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
04.- JE N'AI QUE MON SILENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La Vierge Marie est celle qui protège, guide, apaise….
Au cours des siècles, l’Église catholique s'est interrogée sur la place que devait occuper la mère de Jésus dans la vie des croyants. S'appuyant sur les textes des évangiles et la prière des fidèles, elle a donné à Marie un statut et un rôle qui ont pu varier mais qu'il ne faut ni exagérer, ni à l'inverse minimiser ! Marie est appelée Mère de Dieu, mais elle n'est pas une déesse.
Elle avant tout une femme qui, parce qu'elle a répondu la première à l'amour total de Dieu, nous guide à faire de même.
Figure discrète et silencieuse de l’Évangile, Marie est aussi celle qui conduit à Jésus, apprend à le prier, à entrer peu à peu dans son intimité et à l'aimer.
«Marie m'aide à comprendre le Christ»
L'évangile de Luc nque Marie qui était «vierge, fiancée à un homme» reçut la visite d'un ange annonçant la venue d'un enfant par ses paroles : "L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre." Choisie par Dieu pour être la mère de son Fils, Marie est donc devenue mère d'un enfant sans avoir eu de relations sexuelles avec son fiancé. Elle est restée vierge et pourtant a enfanté.
La virginité de la Vierge Marie souvent contestée, n'est pas un mépris de la sexualité. Elle signifie que Jésus est bien d'origine divine. La virginité de Marie est un mystère qui s'approfondit dans la prière. Il a fallu à cette jeune fille beaucoup de courage, de foi et une totale disponibilité à l’œuvre de Dieu, pour devenir mère. En cela, Marie est un modèle pour nous et pour l’Église.
Notre Dame, Mère de Jésus, Mère de Dieu, priez pour nous.
Au moment de mourir Jésus, les yeux tournés vers Marie, adressa au disciple bien-aimé : « Voici ta Mère ! ». Marie est vraiment « Mère de l’Église », comme l’a proclamé Paul VI le 8 décembre 1964, un an avant la fin du Concile. Elle n’est pas seulement quelqu’un qui nous sourit et qui nous aime comme une maman, elle n’est pas seulement à côté de nous, toujours prête à nous écouter et à nous consoler....
04.- JE N'AI QUE MON SILENCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
05 - TU DESSINES AUJOURD'HUI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La Vierg Marie est exempte du péché originel. La Vierge Marie n’a pas été soumise à la mort.
La Vierge Marie est assumée corps et âme dans le Royaume,
Elle vit dans la vision de la très Sainte Trinité. Elle peut apparaître sur terre, avec son corps glorieux.
Toi Notre Dame du Passage, je me mets sous ta protection...
Je me laisse guider par toi...
Marie, prends ma main je veux marcher avec toi sur cette dernière route du Passge.
Je veux dire avec toi: « ...nous mourrons avec lui ! » (Jn 11, 16).
05.- TU DESSINES AUJOURD'HUI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
06.- MARIE ANAGRAMME D'AIMER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Ô Mère, aide notre foi !
Ouvre notre écoute à la Parole,
pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel.
Éveille en nous
le désir de suivre ses pas,
en sortant de notre terre
et en accueillant sa promesse.
Aide-nous à nous laisser toucher
par son amour,
pour que nous puissions le toucher par la foi.Aide-nous à nous confier pleinement à lui,
à croire en son amour,
surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir.
Sème dans notre foi la joie du Ressuscité. Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.
Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’il soit lumière sur notre chemin.
Et que cette lumière de la foi
grandisse toujours en nous
jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant,
qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur !
Pape François, prière à Marie, Mère de l’Église et mère de notre foi, en conclusion de l’encyclique Lumen Fidei, 29 juin 2013
06.- MARIE ANAGRAMME D'AIMER
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
07.- SANCTA MARIA JE VIENS VERS TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Angelus
L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie.
Et elle conçut du Saint-Esprit.
Je vous salue Marie pleine de grâce...
« Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon ta parole. »
Je vous salue Marie pleine de grâce...
Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous.
Je vous salue Marie pleine de grâce...
Priez pour nous,
sainte Mère de Dieu :
afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Que ta grâce,
Seigneur notre Père,
se répande en nos cœurs ;
par le message de l’ange,
tu nous as fait connaître l’incarnation
de ton Fils bien-aimé ; conduis-nous,
par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire
de la résurrection.
Par Jésus, le Christ,
notre Seigneur.
Amen.
07.- SANCTA MARIA JE VIENS VERS TOI MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
08.- DONN'MOI LA MAIN, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Marie (en araméen Maryam ; en hébreu, Myriam ; en grec, María ou, Mariám ; en arabe: Maryam) ou Marie de Nazareth est une femme juive de la province romaine de Judée et la mère de Jésus de Nazareth. Elle est une figure essentielle du christianisme, en particulier pour les orthodoxes et les catholiques, qui lui attribuent le titre de « Mère de Dieu » et la désignent par les dénominations « Sainte Marie », « Vierge Marie », « Sainte Vierge » et « Notre-Dame ».
Prière pour la vie
Ô Marie Aurore du monde nouveau,
Mère des vivants, Nous te confions la cause de la vie :
Regarde, ô Mère, le nombre immense
Des enfants que l'on empêche de naître,
Des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
Des hommes et des femmes victimes d'une violence inhumaine,
Des vieillards et des malades tués par l'indifférence
Ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils
Sachent annoncer aux hommes de notre temps
Avec fermeté et avec amour L’Évangile de la Vie.
Obtiens leur la grâce de l'accueillir Comme un don toujours nouveau,
La joie de le célébrer avec reconnaissance
Dans toute leur existence
Et le courage d'en témoigner
Avec une ténacité active, afin de construire,
Avec tous les hommes de bonne volonté,
La civilisation de la vérité et de l'amour,
A la louange et à la gloire de Dieu Créateur qui aime la Vie.
Jean-Paul II (1920-2005). Donnée à Rome, prés de Saint-Pierre, le 25 mars 1995, solennité de l'Annonciation du Seigneur.
08.- DONN'MOI LA MAIN, MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
09.- TOI NOTRE DAME DE LA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Que nous enseigne le « Oui » de Marie à l’Ange de l’Annonciation?
Comme Marie, nous recevons aussi des visites de Dieu, et il nous faut toute l’intimité d’une vie de prière nourrie de l’Écriture et des sacrements pour y reconnaître ses messages et sa volonté.
Comme dans toute vocation, qu’il s’agisse d’une vocation religieuse, sacerdotale, maritale ou même professionnelle, ce n’est pas seulement le choix d’un instant donné qui en fait la beauté, mais la persévérance dans le consentement de toute une vie, à mesure qu’on est confronté aux conséquences non prévues de ce choix initial. Dans le cas de Marie, elle a dû affronter très tôt après à la prophétie de la Croix lors de la présentation de Jésus au Temple. Puis elle a dû supporter de voir Jésus accaparé par les foules mais incompris de ces mêmes foules. Enfin, il y eut la réalité de la Croix. À chaque fois, Marie a dû actualiser son « oui », consentir à nouveau, jour après jour.
Mais Marie a dit « Oui ! »
Ce jour-là et
« Le Verbe s’est fait chair
Et a habité parmi nous ! »
Et le ciel et la terre chantent
« Gloria in excelcis Deo ! »
09.- TOI NOTRE DAME DE LA ROUTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
10.-SALVE REGINA-SANCTA MARIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
La discrétion et le silence de Marie (St Bernard)
Marie fut réservée ; l'Evangile nous en fournit la preuve.
Quand donc se montre-telle tant soit peu bavarde ? ou présomptueuse ?
Elle se tenait à la porte, lorsqu'elle cherchait à parler à son fils, et ne se prévalut pas de son autorité maternelle pour interrompre son discours, ou pour entrer dans la salle où Jésus parlait (Mt 12, 46).
« Voici que sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. » (Matthieu 12, 46)
Dans le texte intégral des quatre évangiles, si j'ai bonne mémoire, on n'entend parler Marie que dans quatre circonstances
- à l'ange tout d'abord (Lc 1, 34), et seulement lorsque celui-ci lui eut adressé la parole par deux fois ;
- en second lieu à Elizabeth, lorsque la voix de sa salutation fit tressaillir Jean dans le sein maternel, et que, exaltée par sa cousine, elle se préoccupa bien plus d'exalter le Seigneur (Lc 1, 39-55)
- la troisième fois, ce fut à son fils alors âgé de douze ans, pour lui dire que son père et elle l'avaient cherché dans l'angoisse (Lc 2, 48) ;
- quatrièmement à Cana, à son Fils et aux serviteurs. Et, en cette occasion, ses paroles furent un témoignage évident de sa bonté innée et de sa virginale délicatesse : faisant sienne la confusion d'autrui (Jn 2, 3). [...]
10.-SALVE REGINA-SANCTA MARIA
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
11.- DES GRAINS DE CHAPELET
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Inventé par les Cisterciens au XIIème siècle pour des frères et des sœurs convers illettrés, le chapelet est sorti des monastères au XVème siècle sous l'impulsion des Dominicains et tout particulièrement d'un dominicain breton, le père Alain de La Roche.
C'est au départ une création indienne qui remonte à des millénaires, et dont le but est de canaliser les pensées de l'homme autour d'une prière. Le chapelet a donc existé dans l'hindouisme et dans le bouddhisme bien avant d'apparaître comme support de la foi dans le christianisme d'Orient et d'Occident.
Ce grand collier en perles avec une croix, que tu as sûrement déjà vu, est un outil de prière.
Le chapelet permet « de prendre en compte les mystères de la vie publique du Christ entre le Baptême et la Passion. »
Passant de l'enfance de Jésus et de la vie à Nazareth à sa vie publique, ils amènent à contempler ces mystères que l'on peut appeler, à un titre spécial, “mystères de lumière”.
On l'utilise depuis des siècles pour prier la Vierge Marie. Les petites perles, en bois ou en plastique, sont réparties en cinq groupes de dix. Chaque groupe est appelé une « dizaine ». Pour prier, on tient le chapelet dans la main et on fait défiler les grains.
Le rosaire correspond à trois chapelets, chaque chapelet étant composé de cinq dizaines, autrement dit : cinquante Je vous salue Marie. Dans un rosaire, il y a donc cent cinquante Je vous salue Marie comme les cent cinquante psaumes de la Bible.
Les bienfaits du Rosaire (d'après saint Louis-Marie Grignion de Montfort) :
Nous élève insensiblement à la connaissance parfaite de Jésus Christ ;
Purifie nos âmes du péché ;
Nous rend victorieux de tous nos ennemis ;
Nous rend la pratique des vertus facile ;
Nous embrase de l'Amour de Jésus Christ ;
Des grains de chapelet
11.- DES GRAINS DE CHAPELET
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
12.- LA PRIÈRE
Paroles et musique : Georges BRASSENS
Que nous enseigne la Vierge Marie ?
Marie nous enseigne à nous tourner vers Jésus qui est, le seul Chemin pour aller à Dieu Notre-Père
plein d'Amour et de miséricorde » !
La piété mariale est souvent associée à un culte sentimental et populaire, réservé aux enfants, aux ignorants
ou aux croyants d'un autre âge. Or, une authentique piété mariale transporte au cœur de la foi chrétienne,
de telle sorte qu'il devient impossible de dissocier la Vierge Marie de l'action de la Trinité en faveur des Hommes.
La place de la Vierge Marie dans notre vie de chrétien est d'abord celle que Dieu lui donne :
« Femme, voici ton fils », « Voici ta Mère » ((Jn 19, 25-34).
Pour toujours, avec Dieu, nous sommes les enfants de la Vierge Marie.
Au pied de nos Croix, elle est debout. Si le vin de la Foi, de l'Espérance, de la Charité vient à manquer... la Vierge Marie est là, pour nous aider à nous ouvrir à l’Esprit de son Fils :
« Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5).
Elle peut transformer notre pénurie en abondance afin de louer Dieu au chant de son Magnificat !
Je vous salue, Marie, pleine de grâce ;
le Seigneur est avec vous ;
vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
12.- LA PRIÈRE
Paroles et musique : Georges BRASSENS
13.- ON N'A JAMAIS ENTENDU DIRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Comment Marie peut-elle nous aider à vivre en disciples ?
En offrant Jésus dans la joie, Marie nous invite à nous offrir à Dieu dans la joie
Pour ce faire, nous allons essayer de nous mettre dans la peau de la Vierge Marie en l’accompagnant sur le chemin de Jérusalem où elle va offrir son fils Jésus à Dieu. Nous pouvons nous demander comment Marie offre-t-elle Jésus à Dieu ? J’imagine que Marie ne s’est pas traîner les pieds sur le chemin qui la conduisait au Temple. Cela signifie que Marie avait un grand désir d’aller à Jérusalem. En fait, si Marie va rapidement au Temple de Jérusalem, c’est parce qu’elle est remplie de joie car elle sait très bien ce qu’elle va faire au Temple : elle va offrir à Dieu ce qu’elle a de plus précieux au monde : son fils Jésus qui vient pour sauver tous les hommes. D’autre part, Marie s’offre elle-même à Dieu. Elle offre à Dieu sa personne, ses vertus, ses joies, ses douleurs et ses sacrifices quotidiens.
Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné. Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens vers Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen.
13.- ON N'A JAMAIS ENTENDU DIRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
14.- VOUS ÉTIEZ-LÀ MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
14.- VOUS ÉTIEZ-LÀ MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Aide Humanitaire
L'Association "Les Amis de Jean Claude GIANADDA", fera suivre
les DROITS D'AUTEUR de ce Cd aux deux Oeuvres Humanitaires ci-dessous:
- Père Pedro Akamasoa-Tananarive MADAGASCAR
- Oeuvre des Soeurs de N.D de la Salette Ihousy-MADAGASCAR
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